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24.mars.202124.3.2021
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Dernières nouvelles du Bazar de Bruxelles – par Eric Juillot

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Bien qu’ils s’en désolent, tous les commentateurs sont d’accord sur un point : c’est à une véritable humiliation qu’aurait eu droit le « haut représentant de l’UE » J. Borrell lors de sa rencontre à Moscou, le 5 février dernier, avec le ministre des Affaires étrangères Lavrov. La conférence de presse organisée à l’issue de leur entretien relèverait même, selon Le Monde[1], d’une « embuscade » organisée par un Lavrov « formé à l’école soviétique ». Pourtant, quiconque regarde in extenso cette conférence[2] peut constater qu’elle est normalement ennuyeuse, comme toutes les conférences de ce type — où il convient d’émousser en public les désaccords exprimés auparavant dans le secret des cabinets.

Un Bruxellois à Moscou

Il est vrai que cela n’a pas empêché Lavrov de s’exprimer avec franchise sur les différents points évoqués : le ministre russe a ainsi dénoncé la partialité des médias occidentaux dans le traitement de l’affaire Navalny, la politique de sanctions de l’UE à l’égard de la Russie — une tendance nouvelle, imitée des États-Unis, et contre-productive —, où l’hypocrisie occidentale à propos de la gestion policière des manifestations en Russie — systématiquement dénoncée comme violente, quand elle l’est beaucoup moins, selon Lavrov, que dans certains pays européens ou aux États-Unis…

À l’inverse, l’évocation de Cuba, à l’initiative d’un journaliste, a permis de mettre en avant une identité de vue entre l’UE et la Russie à propos de la politique états-unienne dont La Havane est victime. Le vaccin Spoutnik V a été par ailleurs présenté par le diplomate européen comme un succès russe « favorable à l’humanité entière ».

Enfin, lorsque Borrell, évoquant la dégradation des relations russo-européennes ces dernières années, a affirmé : « les choses sont plus compliquées qu’il y a vingt ou trente ans », Lavrov a eu la délicatesse de ne pas relever ce que cette sortie révélait, à savoir la nostalgie occidentale des années 1990, d’une Russie effondrée dirigée par l’impotent Eltsine…

Si J. Borrell a semblé régulièrement acculé à la défensive, c’est parce que l’entretien l’a placé devant les contradictions et les incohérences des États de l’UE à l’égard de la Russie.

C’est là le point essentiel : la mission confiée Borrell est au long cours impossible à remplir. Il est censé incarner une « Europe » qui n’a aucune consistance géopolitique intrinsèque — Bruxelles, combien de divisions ? — et dont chaque État a un rapport spécifique à la Russie[3]. Celui de la Pologne, des États baltes ou de la Suède est fort dissemblable de celui de la Hongrie, de la Grèce ou de l’Italie ; Paris et Berlin ont également bien du mal à accorder leurs violons sur ce sujet.

Un semblant d’unité a été laborieusement façonné ces dernières années sous la pression de Washington, relayée par une certaine presse hystériquement antirusse. Cette unité s’affirme en se focalisant jusqu’à l’obsession sur certains points de blocage (Navalny, l’Ukraine…) dont il convient d’adopter une lecture univoque, en tous points défavorable au gouvernement russe. Washington y trouve son compte aussi bien que Bruxelles : les États-Unis y voient le moyen de maintenir dans la durée une division du continent favorable à leur domination, l’UE y voit l’occasion d’affirmer son unité et donc le pouvoir de son « haut représentant ».

Que la visite de ce dernier à Moscou aboutisse au constat d’un désaccord persistant, voilà qui ne devrait pas surprendre outre mesure, puisque tel était l’objectif implicite de la rencontre dans les milieux euroatlantistes. Que Lavrov en ait profité pour appeler son homologue à davantage de bon sens et de rationalité ne témoigne par de sa rouerie, mais de sa candeur, fût-elle surjouée !

Il est vrai cependant que le ministre russe, au détour d’une phrase, s’est autorisé une formule bien peu diplomatique, en affirmant que l’UE n’était pas un « partenaire fiable ». Sans doute s’est-il permis une telle rudesse précisément parce qu’elle visait l’UE, dont le « haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité » ne saurait être protégé par sa titulature ronflante.

Il dirige le seul service diplomatique qui, dans le monde, n’est pas clairement adossé à un État et à la puissance souveraine qui l’accompagne. Aussi peut-on le malmener sans que Paris, Berlin ou Rome se sente véritablement mis en cause. Certains s’en offusquent : « l’absence d’une politique extérieure commune touche à ses limites[4] », constatent amèrement les journalistes de l’Express. Les limites de l’absence ! Il fallait bien trente ans de « Politique Étrangère et de Sécurité Commune » pour en arriver à ce concept…

Si le constat est fondé — il n’y a pas de politique extérieure autre qu’évanescente — l’espoir d’y parvenir est hors de portée compte tenu de la diversité historique du continent et de son indépassable division en État. Un professeur à Science-po, reprenant une idée éculée, exprime dans le Figaro[5] le souhait que le service extérieur européen ait à sa tête une personne dotée d’un poids politique, d’un charisme et d’une vision permettant d’« incarner » enfin la diplomatie de l’UE ; ce n’est pourtant pas une question de personne : le problème fondamental est qu’il n’y a rien de substantiel à incarner, et aucun Kissinger européen ne saurait modifier quoi que ce soit à cet état de fait.

Bérézina vaccinale, de Bruxelles à Paris

Au chapitre du fiasco de la vaccination dans l’UE, de nombreuses déclarations, ces dernières semaines, auront permis de comprendre à ceux qui en doutaient encore que la pensée européiste se déploie dans un monde parallèle. Pour le commissaire européen Thierry Breton par exemple, « l’Europe a gagné la guerre des vaccins[6] » ; pour Clément Beaune, l’ineffable Secrétaire d’État aux affaires européennes : « Nous gagnons du temps en passant par l’Europe, nous sommes protecteurs[7] ».

L’ampleur du désastre est si grande qu’il ne reste aux thuriféraires de l’UE qu’un seul moyen pour tenter de la dissimuler : le mensonge caractérisé. Au 28 janvier, quelques jours avant que ces propos ne soient tenus, Israël avant déjà injecté 54 doses pour 100 habitants, le Royaume-Uni 13, les États-Unis 9 et l’UE… 2[8]. Au 19 mars, 38 % de la population britannique — soit 25,7 millions de personnes — ont reçu au moins une dose, contre 8,4 % en France (5,6 millions de personnes) et en Allemagne (6,9 millions)[9]. Bravo « l’Europe » !

L’incompétence de la bureaucratie bruxelloise pourrait prêter à rire si elle n’avait pas présentement des conséquences aussi catastrophiques : combien de personnes en sont déjà mortes, combien vont en mourir au cours des prochains mois, quand les effets positifs d’une campagne de vaccination réussie se font déjà sentir au Royaume-Uni [10]?

L’heure n’est pas cependant à la critique des autorités européennes, en France en tout cas. Paris préfère s’en prendre aux gouvernements lucides qui, face au scandale, décident d’assumer seuls et de manière souveraine leur responsabilité face à leur population respective, en cherchant à se procurer par leurs propres moyens des doses de vaccins supplémentaires : Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Danemark et Autriche. « Des gens meurent parce que nous ne sommes pas livrés[11] », affirmait déjà fin janvier le Premier ministre danois, quand le chancelier autrichien déclarait début mars « ne plus vouloir dépendre uniquement de l’UE pour la production de vaccins de deuxième génération ».

De tels accès de défiance sont inadmissibles pour les autorités françaises, qui l’ont fait savoir publiquement. Ainsi Clément Beaune a-t-il jugé nécessaire d’exprimer son irritation à l’idée que certains cherchent à s’approvisionner auprès de la Chine ou de la Russie : « Si cela continuait, on ne pourrait pas avoir à la fois le bénéfice du cadre européen […] et en plus aller chercher des solutions nationales dans le chacun pour soi[12]».

La déclaration respire la colère impuissante autant que l’aveuglement idéologique. Il n’y a pas de « bénéfice européen », et l’échelon national est en effet une « solution » que l’anathème du « chacun pour soi » ne saurait invalider : faut-il donc que nous coulions tous ensemble par solidarité européenne ?

Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée à l’industrie, a choisi, de son côté, de fustiger l’attitude des gouvernements danois et autrichien : « Ils essaient vis-à-vis de leur opinion publique de justifier des actions supplémentaires, mais la réalité, c’est que si, demain, il n’y a pas d’Union européenne, il n’y a pas de doses en Autriche, il n’y a pas de doses au Danemark. »

La dénonciation du « populisme » n’est pas loin, tout comme l’enfermement dans une bulle idéologique : la ministre française n’a apparemment pas entendu parler des nombreux pays qui, seuls, sont parvenus à se procurer plus rapidement des doses en plus grand nombre que l’UE pour les 27 États membres. Outre les cas médiatisés du Royaume-Uni et d’Israël, le Chili, Bahreïn, la Serbie ou encore le Maroc[13] faisaient mieux que la France à la mi-mars…

Ce qui rend nerveux les dirigeants français, ce n’est donc pas la catastrophique impéritie bruxelloise, mais le manque de foi européiste de certains gouvernements, qui osent critiquer les instances communautaires et s’émancipent de leur tutelle. Si la souveraineté européenne était assez forte pour sanctionner comme il le convient ces pays réfractaires, il ne fait aucun doute que nos glorieux ministres s’en trouveraient ravis.

Face à la crise sanitaire, il fallait absolument faire croire que l’UE pouvait servir à quelque chose. Maintenant que le désastre est consommé, il faut à tout prix le dissimuler et organiser une ultime ligne de résistance à propos des vaccins russes ou chinois, la géopolitique n’oubliant pas ses droits mêmes par temps d’urgence sanitaire.

Le 7 novembre dernier[14], V. Poutine avait proposé à E. Macron une coopération entre l’Institut Pasteur et son équivalent russe pour produire un vaccin contre la Covid-19 ; il s’était heurté à une fin de non-recevoir du président français, qui pensait que son pays pouvait s’en passer, et qui ne voulait pas donner l’impression d’être le maillon faible de l’unité de l’UE face à la Russie.

Quatre mois plus tard, son Secrétaire d’État aux affaires européennes défend toujours cette position comme si rien ne s’était passé depuis : « S’ils allaient chercher le vaccin chinois et/ou russe, je crois que ce serait grave[15]», dit-il à propos de certains pays de l’Europe médiane. « Ça pose un problème de solidarité et ça pose aussi un problème sanitaire », précise-t-il ensuite : à la solidarité dans le naufrage doit donc s’ajouter une méfiance de principe à propos du vaccin russe, dont The Lancet a pourtant confirmé l’efficacité 3 jours avant que ce propos ne soit tenu — ce qui laisse penser que notre Secrétaire d’État ne lit pas les journaux.

Pendant ce temps, l’Italie se lance dans la production du Spoutnik V sur son sol[16] — les capacités de production russe étant limitées —, et des responsables allemands pressent l’UE d’en accélérer la procédure d’examen, pour le rendre plus rapidement disponible[17].

Il va bien falloir que Paris se rende à Canossa… Mais la séquence qui s’achève démontre une fois de plus la bêtise et les conséquences funestes d’une politique tout entière dictée par l’idéologie européiste : entre « l’Europe » et la lutte contre la pandémie, le pouvoir macronien fait donc spontanément le choix de préserver la première au péril de la seconde.

Eric Juillot

Notes

[1] https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/08/a-moscou-une-lecon-pour-l-europe_6069179_3232.htmlc

[2] : https://www.youtube.com/watch?v=bV4U6oafMkM

[3] https://www.lefigaro.fr/international/affaire-navalny-l-ue-ambivalente-apres-le-camouflet-inflige-a-josep-borrell-en-russie-20210207

[4] https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/josep-borrell-le-reflet-de-l-impuissance-de-la-diplomatie-europeenne_2144921.html

[5] https://www.lefigaro.fr/vox/monde/union-europeenne-tirer-les-lecons-du-camouflet-inflige-par-moscou-20210211

[6] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pour-thierry-breton-l-europe-a-gagne-la-guerre-des-vaccins-20210215

[7] https://www.lci.fr/societe/covid-vaccin-coronavirus-macron-nous-sommes-protecteurs-prudents-clement-beaune-defend-la-strategie-vaccinale-francaise-2177316.html

[8] https://www.lefigaro.fr/vox/monde/vaccination-brexit-1-bruxelles-0-20210129

[9] https://www.sortiraparis.com/actualites/coronavirus/articles/240384-vaccination-dans-le-monde-le-vendredi-19-mars-2021-pourcentage-de-population-vac

[10] : https://www.lesechos.fr/monde/europe/covid-au-royaume-uni-les-vaccins-font-chuter-le-nombre-des-hospitalisations-1292507

[11] Cette citation et la suivante : https://www.lefigaro.fr/international/l-europe-plongee-dans-le-grand-desordre-vaccinal-20210304

[12] https://www.lesechos.fr/monde/europe/vaccins-paris-fustige-les-francs-tireurs-europeens-1295870

[13] Au 19 mars, 30 % des Chiliens avaient reçu au moins une dose de vaccin, 22 % des Bahreinis, 18 % des Serbes et 11 % des Marocains.

[14] https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/vaccin-contre-le-coronavirus-poutine-demande-l-aide-de-macron_736652

[15] Cette citation et la suivante : https://www.lesechos.fr/monde/europe/vaccins-paris-fustige-les-francs-tireurs-europeens-1295870

[16] https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-vaccin-russe-anti-covid-19-spoutnik-v-sera-produit-en-italie-1396327

[17] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-des-responsables-allemands-pressent-l-ue-d-autoriser-le-vaccin-spoutnik-v-7191866

Commentaire recommandé

Darras // 24.03.2021 à 07h57

Pauvres fédérastes. Je les plains. Accrochés comme des naufragés idéologiques à une idée blessée à mort il y a 30 ans à la chute du mur de Berlin et définitivement morte il y a déjà 20 ans au traité de Nice, ils sont déchirés entre la conscience de l’impossibilité d’incarnation de leur chimére et leur certitude nécessité d’obtention de masse critique sous peine de sortie de l’Histoire.
Incapables de changer de logiciel, ils seront balayés.
Ou alors nous serons réduits à un tel niveau de pauvreté servile, dirigés par un imperium US débilitant, que nous serons finalement les proies faciles du prochain hégemon.
En fait, c’est leur enfermement suicidaire qui aura hâté ce qu’ils voulaient à tout prix éviter.
Éviter la servitude à tout prix… au prix de la servitude.
Je ne leur en veux même pas.
Je pense qu’un jour nous regarderons les actuels féderastes comme les Russes regardent aujourd’hui Gorbatchev. Sans réelle haine, avec beaucoup de mépris et même de pitié.

42 réactions et commentaires

  • Darras // 24.03.2021 à 07h57

    Pauvres fédérastes. Je les plains. Accrochés comme des naufragés idéologiques à une idée blessée à mort il y a 30 ans à la chute du mur de Berlin et définitivement morte il y a déjà 20 ans au traité de Nice, ils sont déchirés entre la conscience de l’impossibilité d’incarnation de leur chimére et leur certitude nécessité d’obtention de masse critique sous peine de sortie de l’Histoire.
    Incapables de changer de logiciel, ils seront balayés.
    Ou alors nous serons réduits à un tel niveau de pauvreté servile, dirigés par un imperium US débilitant, que nous serons finalement les proies faciles du prochain hégemon.
    En fait, c’est leur enfermement suicidaire qui aura hâté ce qu’ils voulaient à tout prix éviter.
    Éviter la servitude à tout prix… au prix de la servitude.
    Je ne leur en veux même pas.
    Je pense qu’un jour nous regarderons les actuels féderastes comme les Russes regardent aujourd’hui Gorbatchev. Sans réelle haine, avec beaucoup de mépris et même de pitié.

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    • Brigitte // 24.03.2021 à 10h06

      Comme c’est bien dit! Puis-je emprunter votre texte pour le diffuser?
      il n’y a rien à rajouter ou si peut-être juste une chose….les fédérastes ne sont hélas pas les seuls à se raccrocher au radeau idéologique de l’UE et de l’euro. L’UE n’est en réalité que le cache sexe de l’euro, cette monnaie d’échange qui nous enchaine les uns aux autres et nous met la pierre au cou. Ceux qui s’en sortent le mieux en PIB par habitant sont majoritairement ceux qui ne sont pas dans l’euro.
      Or, les français aiment l’euro. Ils ne veulent pas le retour au franc. Ils sont bien dans leur Titanic car ils peuvent faire la fête, passer d’un pont à l’autre, sans se poser de question. Ils vont vers l’aventure, ils ne veulent pas regarder en arrière.

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      • Darras // 24.03.2021 à 10h44

        De bien le drâme. Effectivement si les Français veulent rester dans l’euro ce n’est pas par envie, mais ils ne veulent pas en sortir par simple paresse, couardise, conformisme en ne comprenant pas que, comme le disait Bloch, une chaîne a beau être dorée et enveloppée de velours elle n’en reste pas moins une chaîne. Tout comme le peuple Grec qui voulaient une Troïka bruxelloise bienveillante mais n’a jamais donné à Tsipras le mandat de sortir de l’euro.
        Je ne parlais là que des féderastes honnêtes. Je ne parlais ni des éternels collabos en recherche perpétuelle d’un maître étranger pour mieux fouetter leurs compatriotes, ni des éternels haineux de notre pays, ni de l’armée des arrivistes sans entrailles en marche dans le train dominant.
        Sinon, merci pour le compliment. Et ce post appartient au blog puisqu’il y est publié.

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        • Facteur X // 25.03.2021 à 06h02

          « Le peuple Grec n’a jamais donné à Tsipras le mandat de sortir de l’euro »… Voilà qui est hautement discutable. Lorsque, consulté par referendum à l’été 2015 sur la question de savoir si la Grèce devait oui ou non accepter les conditions européennes négociées par Tsipras et son gouvernement, le peuple Grec a – à la surprise générale – répondu « non ». Et à une confortable majorité. Ce qui signifiait concrètement : sortie de l’Euro. C’est Tsipras qui a choisi de ne pas se saisir de ce mandat … et de s’asseoir (comme d’autres avant lui et sous d’autres cieux) sur le résultat de ce referendum.

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          • Paul // 25.03.2021 à 07h59

            plus que discutable, c’est FAUX (réferundum, parlement )
            C’est bien Tsipras qui après avoir eu l’aval n’a pas franchi le cap.
            Chantage ou corruption ?
            La presidente du parlement en a souffert

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      • Facteur X // 25.03.2021 à 06h19

        Je ne suis pas persuadé que « les Français aiment l’Euro ». Je crois bien plutôt qu’ils ont peur, peur de s’en débarrasser pour un retour au franc. Et je ne vois pas comment ils pourraient ne pas avoir peur compte tenu du discours qui leur est servi (presque) toujours et (presque) partout : sortir de l’Euro c’est impossible, et quand bien même cela le serait, ce serait l’apocalypse. L’Euro tient par la peur. C’est un instrument de soumission.

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    • raoul // 24.03.2021 à 19h50

      En tout point d’accord avec vous sauf
      J’espère bien qu’ils seront jugés (médiatiquement, ou autre) un jour… En tout cas par l’Histoire.
      Je suis représenté par des minables, je me sens minable !!! Et ils s’accrochent mieux que des morpions, l’un disparaît l’autre apparait !!
      Sur tout le reste tout à fait en accord

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      • Paul // 25.03.2021 à 08h02

        mais non, ils ne nous représentent pas. Ils representent les interrêts de nos fortunes
        exemple breton

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  • David // 24.03.2021 à 08h10

    L’extrémisme europhile du quai d’Orsay pose question. Pourquoi la France pousse très fort puisqu’elle n’est pas la principale bénéficiaire de la machine (Allemagne et pays bas).
    La lecture de la balance commerciale depuis 20 ans est à ce point edifiante.
    Je ne vois pas ce que la République a à y gagner. La logique voudrait que l’on se rapproche des Russes pour contrer l’Allemagne. Bref si quelqu’un a un lien intéressant,je suis preneur.

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    • Fabrice // 24.03.2021 à 08h18

      La dette mon cher car l’Europe permet de s’endetter à des taux négatifs tout simplement ça rien de plus.

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      • Darras // 24.03.2021 à 10h49

        Les USA s’endettent, le Japon s’endette, le RU s’endette, et ils n’ont pas d’euros.

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        • Fabrice // 24.03.2021 à 13h25

          sans l’euro la France et d’autres n’auraient pas les même taux que les USA, ou l’Allemagne or elle ne peut pas faire face à une dette qui serait augmenté artificiellement par les taux.

          « merci » aux lois interdisant le financement par la banque de France en l’obligeant à passer par le privé, bon par un taux bas c’est ce que fait indirectement la BCE avec les banques mais c’est un pur jeu de dupes, qui toutefois fait que tout ce petit monde se tient par les … nous enfonçant un peu plus chaque jour.

          Jusqu’à la prochaine crise bancaire ou des assurances qui ne pourront pas tenir longtemps leurs assurance vie à taux positifs mais bon.

            +8

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      • frexit // 24.03.2021 à 20h30

        Ce n’est pas l’Europe qui permet à l’Etat français de s’endetter à des taux négatifs, mais la BCE dont le taux directeur est à 0.
        Ainsi, si on sortait de l’UE, la Banque de France qui aurait repris son pouvoir de décision (comme la Banque d’Angleterre qui ne l’a jamais perdu, le RU n’ayant pas adopté l’euro) pourrait définir la même politique de taux. L’Etat français est considéré comme une signature fiable, contrairement à celle de l’Italie ou même de l’Espagne.
        Notons aussi l’aberration financière de l’emprunt européen (750 milliards d’euros) dont le taux est positif alors que les Etats européens empruntent à des taux négatifs!

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    • Rond // 24.03.2021 à 08h22

      Se rapprocher, d’accord. Pour contrer ? on m’a déjà fait le coup lors de certaines élections … et on ne m’y reprendra plus.
      Le respect de chacun dans la plus stricte indépendance serait une attitude à essayer, pour une fois.

        +6

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    • Méchant complotiste // 24.03.2021 à 11h26

      [modéré] Pour la Syrie, l’Iran c’est pareil, on perd des dizaines de milliards voire des centaines(Iran, total, peugeot, renault etc),sanctions anti Russie depuis 7 ans combien de dizaines de milliards perdus pour rien?Faut dire qu’on a ni chômage, ni dette, et plein d’énergie chez nous, san compter une croissance de 6%.

        +13

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    • Danjou // 24.03.2021 à 12h54

      Ce que vous dites est faux. Pour avoir une balance équilibrée il faudrait augmenter nos exportations. Donc avoir une industrie performante. Donc avoir une monnaie à la valeur adaptée à nos productions. Comment font les allemands dont les besoins en matières premières sont les mêmes que les nôtres et dont la balance est excédentaire ? Avant notre passage à l’euro nos performances étaient bien supérieures. Grâce aux dévaluations notamment.

        +1

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    • Anatole // 24.03.2021 à 21h04

      Les diplomates voient bêtement dans l' »Europe » un relai pour la « grandeur » française, tandis que beaucoup de Français (dont une majorité de gauche malheureusement) entretiennent un idéalisme complètement déplacé à l’égard de la chose Europe, sans se rendre compte que l’UE n’est qu’une bête machine technocratique. Les premiers se prennent pour plus malins qu’ils ne le sont, étant donné que l’Europe est concrètement une cause de déclin politique et économique pour la France tandis que les seconds se laissent abuser par les médias (dont Arte, France culture…), intellectuels et autre, qui font la promotion du truc. En retour ils ont le sentiment d’être dans le sens de l’histoire, du progrès et de l’universalisme tant vanté.
      A la base de l’erreur française il y a toujours les mêmes défauts : vanité, goût pour un universalisme de bazar, conservatisme et art d’être toujours en retard d’une guerre (élire un néo-libéral à la présidence à l’époque où le néolibéralisme est en plein déclin, par exemple), le même cocktail détonnant servi par une élite crétine et à moitié collabo depuis plus de 70 ans !

        +13

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  • Rond // 24.03.2021 à 08h11

    Que Paris se rende à Canossa ?. Gesticulation politicienne à l’ancienne ! Reconnaître une Bérézina serait plus approprié. Il faudrait également et d’abord, que nos « élites » perchées descendent de leurs piédestaux. Nus et sans arme ; ce qui est déjà le cas mais ils ne le savent pas. Le fruit n’est pas encore assez mûr. Ça vient, ça vient …
    Les structures branlantes craquent de partout. Ça va bien finir par se voir, même par ceux qui ont d’épaisses peaux de saucisson en guise de cornée.

      +12

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  • Fabrice // 24.03.2021 à 08h15

    L’UE fédéraliste et financiariste a tué l’UE des pays et des citoyens, personne ne l’a plaint et espère qu’elle mourra en faisant le moins de dégâts possible, que la tatie Danielle aigrie meure dans son venin et son aveuglement nous laissant reconstruire quelque chose de meilleur que ce nid de vipère et d’illuminés qu’était devenu Bruxelles, enfermons y tous les europeistes aveugles dans leur chimères qui ressemble plus à la bête des légendes.

      +13

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  • Paul // 24.03.2021 à 08h20

    ah , cette européiste arrogant…. ces « occidentaux », tous les même ?

    Lavrov, à chaque fois que j’entends ses remarques, elles sont toujoujours pertinantes.
    l’UE, la france, je remets juste ce qu’un navalni français en dit suite à la remarque du russe. ( navalni, cette escroquerie utile)

    Le rapport que le manifestant blessé entretient avec son propre pays a profondément changé : «J’aimais ce pays, mais maintenant, je ne ressens plus que du dégoût pour la France. Je voudrais bien partir, c’est ce que je conseille à ma fille de faire d’ailleurs.» Sur le monde politique et ses figures tutélaires, David ressent le même rejet : «Ce gouvernement… ils planent totalement, ils vivent sur une autre planète, ces gens. Et quand on voit les condamnations des anciens responsables politiques ou les suspicions pour ceux en exercice, on se dit qu’ils sont effectivement déconnectés de nos réalités. Mon message pour eux, ce serait simple : « Donnez-nous le RIC et cassez-vous, point barre. »»

      +14

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  • patoche // 24.03.2021 à 08h28

    Le quoiqu’il en coûte du refus français du vaccin russe rappelle furieusement celui décrit par Brassens dans la chanson « Corne d’Aurochs »

    « …Il tomba victim’ d’une indigestion critique
    Et refusa l’secours de la thérapeutique,

    Parc’ que c’était un All’mand,
    Qu’on devait le médicament,

    Il rendit comme il put son âme machinale,
    Et sa vi’ n’ayant pas été originale,
    L’Etat lui fit des funérailles nationales…

    Alors sa veuve en gémissant
    Coucha-z-avec son remplaçant »

      +23

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  • Thierry Balet // 24.03.2021 à 08h37

    De toute façon, à chaque fois qu’un « émissaire » européen se déplace il parle au nom de qui si ce n’est au nom d’une Europe désunie ! Ils (toute cette clique de ministres) sont forcément en position de faiblesse. Ceux d’en face le savent très bien et ils doivent bien rigoler ……

      +8

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  • LibEgaFra // 24.03.2021 à 09h46

    Ce qui me frappe, c’est l’incroyable médiocrité du personnel politique de l’UE. Et des dirigeants occidentaux d’une manière plus générale. Absence de culture historique et de culture tout court. Un principe de base: ne pas insulter plus intelligent et plus fort que soi. Pour la culture, on ne s’étonne même plus quand un président nous apprend que la Guyane est une île. Ou quand il dit que la colonisation est un crime contre l’humanité et qu’en même temps il lance des opérations coloniales en Afrique et au Moyen-Orient.

      +27

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    • Otb_Green // 24.03.2021 à 09h54

      Le nivellement par le bas qu’ils ont orchestré pour leur sécurité d’abord se retourne conte eux car ce nivellement par le bas touche toutes les classes sociale.

        +5

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    • Grd-mère Michelle // 24.03.2021 à 14h55

      Puis-je vous demander pourquoi vous ne faites pas partie du « …personnel politique de l’UE… »ni des « …dirigeants occidentaux… »?
      Dans mon cas, je sais pourquoi, ayant eu à de nombreuses reprises l’occasion de « m’embarquer » en politique, depuis mon plus jeune âge: j’ai toujours su qu’il était nécessaire de faire appel au mensonge, au vol, à la trahison, à la prostitution, à une compétition forcenée, pour réussir à y avoir droit au chapitre. Ce qui ne collait pas avec mon « intelligence »(compréhension) ni surtout avec mes aspirations, au sujet de la vie en société.
      Cependant, il existe des possibilités et des lieux pour les citoyen-ne-s de construire leur propre personnalité politique et leur vision du monde de demain, ainsi que d’exprimer leurs désidératas et d’imposer à leurs représentant-e-s élu-e-s leurs volontés.
      Hélas, la proportion de « médiocres »,et surtout d’égoïstes, se retrouve tout autant dans le peuple que dans ses dirigeant-e-s(très mal nommé-e-s puisque nous les élisons pour nous représenter, ce que semblent ignorer la majorité des intervenant-e-s sur ce site pourtant plutôt « intellectuel »), et les sombres sentiments d’impuissance et de rancoeur qui transpirent ici m’apparaissent comme un reflet de l’ignorance de ce que doit être la démocratie.
      Dimanche 28: journée nationale pour des logements décents, rassemblements à Bruxelles et partout en Belgique, organisée par « Faire front », coalition de plus de 150 associations.
      Lundi 29: grève nationale des travailleurs-euses.

        +4

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      • vert-de-taire // 25.03.2021 à 15h45

        Ah mais c’est une insulte !
        Pire, une trahison.
        Quoi la politique serait pleine de mensonge, vol, trahison, prostitution, compétition forcenée ?
        Mais tout cela pour quels gains ?
        Et comment accepter en démocratie_Etat-de-Droit_entreprise-France_patrie-des-droits-de-l’homme ces crimes ?
        Inacceptable.
        Je propose un bannissement, c’est tendance (fasciste).
        La politique est cette belle occupation à rendre les gens libres, heureux dans un pays libre, souverain. On se donne, on s’oublie pour ses contemporains.
        Que d’exemples de dévouements ..
        Là j’ai un souci. Ce que je connais sont morts.
        Et les politiciens actuels dévoués, personne ne m’en parle.
        Étonnant non ?

          +0

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    • Anatole // 24.03.2021 à 20h43

      C’est que le retard des anciens « pays de l’est » est désormais une avance. Ils ont vécu plus longtemps dans les conséquences de la seconde guerre mondiale, dans un glacis qui leur a permis finalement de conserver certains instincts de base, tandis que l’ouest vivait dans sa bulle dorée et l’illusion d’une fin de l’histoire marquée par le triomphe, factice, du modèle libéral occidental. L’ouest s’est perdu dans le triomphalisme et l’arrogance du (faux) vainqueur. Ainsi Borell fait figure de crétin face à un Lavrov qui une conscience très claire des intérêts de son pays, et des rapports de force.

        +8

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      • vert-de-taire // 25.03.2021 à 15h31

        mmff
        pas besoin d’aller si loin.
        Ces européistes sont formés au marketing donc à tromper les gens.
        Ça ne fait pas un politique mais un représentant en n’importe-quoi.
        Si le n’importe-quoi, ici l’UE, est un décors du Spectacle, la mission devient celle d’un clown.
        L’UE est un machin pour favoriser le capital des multinationales.
        RIEN strictement RIEN à voir avec une qcq souveraineté nationale ou supra nationale. Donc la notion même de ministre de l’UE laisse rongeur.

          +3

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  • Rémi // 24.03.2021 à 11h42

    Monsieur Lavrov devrait faire attention.
    Si il continue sa carriére est en danger il risque de ne pas être nommée commissaire européen ou embauché par la presse francaise.
    Il devrait ne pas perdre ces buts importants de vue pour des raisons aussi triviales que la loyauté envers son pays ou bien faire son travail.
    Qu’il sache s’inspirer de Monsieur Breton dont la carriére est un modéle pour nous tous puisque lui est autorisé par la presse francaise à nous dire quoi penser, sans jamais avoir vu un électeur. (Sa seule election fut sur un scrutin de liste)
    Enfin gageons que certain sauront expliquer à messieur Larov et Poutine à quel point leur vision du monde est faussée. Ce n’est pas tout de bien faire et d’avoir des résultats il faut surtout savoir bien penser.

      +9

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  • Rond // 24.03.2021 à 12h26

    « Aucun commentaire », vrai à12h27. N’est-ce pas parce que jaques Sapir, dans cet article, ne fait que de la cuisine économico financière ? Il reste en effet dans l’analyse, peu dans les solutions et pas dans les alternatives qui sortiraient du cadre. Oser diverger est rarement son propos. Et ça manque cruellement par ces temps de bien-pensance et de tournage en rond.
    Quel dommage, il a pourtant tous les outils.

      +0

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  • Nanker // 24.03.2021 à 14h15

    Opinion perso…
    Cette affaire de « fiasco-covid » va être pour l’UE ce que Tchernobyl avait été pour l’Urss : l’accident industriel qui sonne le début de la fin pour une construction liberticide, inefficace et faisant le malheur des peuples qu’elle devait servir. Cela prendra des années mais le ver sera dans le fruit et la fin sera inévitable.
    Et nous aurons Macron (s’il est réélu!) dans le rôle de Gorbatchev cad celui essayera de sauver l’UE, comme « Gorby » avait (vainement) tenté d’empêcher l’éclatement de l’Urss après 1990.

    Pendant que Manu – le dernier européaniste du continent – tentera de sauver l’UE, les Allemands, comprenant eux que c’est foutu, prépareront leur sortie du Titanic bleu et jaune en voulant sauver un maximum leurs billes cad en mettant en route un retour du Mark chez eux.

      +10

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    • Vadim de Chevreuse // 27.03.2021 à 11h50

      L’idée m’a aussi traversé l’esprit que le Covid pourrait être le Chernobil de l’Occident. Mais le risque est qu’il le soit pour le monde entier aussi.

        +0

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  • Savonarole // 24.03.2021 à 15h12

    Ha l’UE … empiler des traités obsolètes avant même leur signature , en faire un corpus de règles immuables et s’étonner à chaque fois que ça se plante que ça puisse encore exister.
    Je pense qu’ils ont pas eut le mémo concernant le comique de répétition. On va leur faire en deux phrases : C’est pas parce qu’un clown se fait plus mal à chaque fois qu’il tombe que c’est de plus en plus marrant . Trop répété , une blague perd de son comique.

      +6

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  • Xuan // 24.03.2021 à 15h22

    L’UE connaît son Tchernobyl à cause de son allégeance à l’hégémonisme américain.
    C’est bien à cause du choix exclusif de vaccins anglo-saxons que l’UE s’est trouvée dans la position du paillasson des différents labos US et GB, qui s’essuient les pieds sur sa tête.
    De même c’est en reprenant les accents du concert anti-chinois initié par Trump et repris par Biden que l’UE s’est vue infliger la dernière humiliation, à travers des sanctions chinoises inattendues. Elles ont fouetté toutes les bourgeoisies européennes, qui poussent des cris d’orfraie « on n’est pas un paillassons ! »
    Eh bien si l’UE est le paillasson des USA et ses dirigeant l’ont bien voulu, à telle enseigne que Blinken fait encore la leçon à l’Allemagne sur le projet nord stream II.

    La visite de Lavrov en Chine a souligné la fin de l’hégémonisme et l’avènement d’un monde multipolaire.
    C’est aux gouvernements européens d’accepter ce changement, qui va dans leur propre intérêt.
    Mais les causes intérieures de l’obstination atlantiste résident dans les inégalités entre les états européens, entre ceux qui ont annexé les vaccins, laissant les autres se tourner vers la Russie puis leur faisant la leçon.

    Ce n’est ni le premier ni le dernier acte d’indiscipline qui vient fissurer le montage européen. La bulle accumulée par les USA en particulier menace l’économie mondiale, et l’Europe des inégalités est mûre pour une nouvelle tempête.

      +8

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  • Darras // 24.03.2021 à 16h59

    Je me gave surtout de travail voyez vous. Et encore une fois vous faites des confusions étonnantes pour quelqu’un prétendant au passé que vous évoquez dans cesse.
    Confusion, car je ne parle pas de la pauvreté actuelle mais à venir. Nous sommes riches mais à crédit…
    Disons que nous sommes encore riches.
    Une peu comme les Grecs il y a 10 ans…
    Notre industrie est en ruine, 1,5 moins importante que l’industrie italienne, 3 fois moins que l’Allemande, 10 fois moins que les USA, et ce qu’il en reste ne dépend pour beaucoup plus de propriétaires nationaux ou est à l’encan. Notre tourisme est exsangue pour Covid et pour combien de temps?
    Notre industrie du luxe dépend grandement de Chinois qu’on insulte quotidiennement et dont les visiteurs sont la proie de la racaille.
    Vous raisonnez comme le type qui chute et à chaque étage dit  » jusqu’ici tout va bien ».
    Il y a toujours plus pauvre certes. Mais nous nous pauperisons et le coup à la Grecque peut intervenir à tout moment.

      +13

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  • Danjou // 24.03.2021 à 17h29

    Quelques réponses en passant :
    Vous êtes d’accord avec Friedman. Tant mieux. Friedman a dit que l’euro était une erreur funeste, tout comme Maurice Allais..
    Comment font les Allemands ? Production haut de gamme d’une part, produits monopolistiques d’autre part (machines outils) avec une monnaie dont la valeur est parfaitement adaptée à leur production. Référence : l’élasticité de la demande au prix.
    Produits français trop chers : Exact, car positionnés sur des marchés très concurrentiels. Deux solutions : dévaluer la monnaie ou dévaluer les salaires.
    Vous ai-je traité de menteur ? Je vous ai simplement dit que votre raisonnement n’était pas exact. Aucune insulte donc. A moins que vous ne pensiez détenir la vérité. Quant à la salade idéologique, les européistes et partisans de l’euro sont sur ce sujet indépassables. Bien à vous.

      +0

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  • petitjean // 24.03.2021 à 17h52

    Aussi longtemps que nous serons les vassaux, et des USA , et de l’Allemagne, rien ne sera possible
    Aussi longtemps que nos zélites trahiront les intérêts vitaux de la France, rien ne sera possible
    Aussi longtemps que le peuple sera à ce point désarmé intellectuellement, rien ne sera possible

    nous ne sommes pas encore au fond du trou mais, nous y allons en chantant …………………

      +13

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  • Philvague // 24.03.2021 à 22h52

    Pourquoi l’Europe? Simplement parce que je vis en France, mais que je pourrais vivre au Portugal, au Danemark, en Slovaquie. Avec la même liberté. Je ne pourrais pas vivre en Chine, en Arabie saoudite, en Russie. J’aurais du mal à vivre aux Etats-Unis. Rendiquer cela, ca se fait mieux avec l’UE, aussi imparfaite soit-elle ; l’UE dit cela. Et revendiquer cela, c’est essentiel.
    Alors oui, je suis un fédéraste. J’aurais préféré que cela soit dit autrement. C’est vraiment un endroit pour débattre ici? A moins que vous ne vouliez rester entre vous?

      +1

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    • Nadia // 25.03.2021 à 09h53

      Bonjour, 2 remarques :
      1) en Russie c’est inexacte en termes de libertés, ou vous n’y êtes pas allé pour comparer avec la France actuelle (déplacements, niveau de répression, contrôle),
      2) vous pouvez allez vivre en Europe de l’ouest si ce sont états-nations. C’était le cas avant. Donc aucun rapport.

        +6

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    • Kasper // 26.03.2021 à 03h44

      Vous pensez vraiment pouvoir aller vivre si facilement en Lituanie, un pays ou se tiennent annuellement des parades à la gloire des SS et dont les habitants n’ont pas plus de langage en commun avec vous que les coréens ou les russes? Sur quels critères objectifs vous basez vous pour dire que ca serait plus facile qu’aux US ou en Chine? Avez vous essayé?

      Je pense surtout que vous n’en avez aucune idée, et affirmez juste ca au doigt mouillé pour confirmer vos idées reçues.

      De plus je ne vois pas le rapport entre la liberté d’aller vivre à Lisbonne et l’obligation de raboter les systèmes de soin, privatiser les infrastructures ou les retraites, l’impossibilité de contrôler les flux financiers qui rend impossible d’empêcher la fraude fiscale, le libre échange qui rend impossible toute politique écologique, la supervision des représentants élus par une bureaucratie non élue dans la plus grande opacité, etc. L’UE c’est pourtant tout ca, bien avant votre liberté de vous installer ou vous voulez (que de plus vous auriez même sans l’UE, moi je vis au Japon, le fait que ca ne soit pas dans l’UE n’a rien empêché, merci).

      Et un europeiste qui se plaint qu’on ne peut pas débattre, c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité…

        +5

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  • vert-de-taire // 25.03.2021 à 15h12

    ***Ce qui rend nerveux les dirigeants français, ce n’est donc pas la catastrophique impéritie bruxelloise, mais le manque de foi européiste de certains gouvernements, qui osent critiquer les instances communautaires et s’émancipent de leur tutelle.***

    L’UE donne le SEUL argument pour faire certaines lois : Retraites, chômage, démantèlement des services publics (EdF, Santé, éducation, ..).
    Qui, par un hasard étonnant, permet aux ultra-riches de se faire des rentes solides (versus l’économie casino en perdition).

      +3

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  • clauzip12 // 28.03.2021 à 19h40

    L’UE! L’UE! Mais qu’est ce donc réellement que l’UE?
    Pour ce qui me concerne ce ne rien de plus que le conseil secret des banques par la BCE,des multinationales par la commission.
    Nous vérifions en ce moment,je l’avais perçu bien avant ,notamment avec la crise grecque,avec l’alignement systématique sur l’empire,par la prédation de ce qui reste de notre industrie(Alstom)..
    L’UE se prévaut de 500 millions (j’allais dire de citoyens)de consommateurs!Ce qui en fait un marché ouvert à tous les vents mais dont le maitre et mot est le Marché et sa main de fer! Démocratie totalitaire!
    S’agissant de la pandémie COVID19 il faut excuser Bruxelles!ils ne savent faire quand il s’agit de l’intérêt des « européens »?Ils n’ont jamais fait,tout allait si bien,et nous en France élire un président ex haut fonctionnaire,ex banquier et jamais ,qui au grand jamais ne s’est présenté à une élection et n’a par conséquent jamais eu à s’occuper de l’intérêt général et du bien commun!Il faut l’excuser!
    Quand je constate et vérifie ce que j’en pensais,je m’interroge sur la vacuité des cerveaux des français qui ont fini par élire un type qui n’a rien ,mais rien à voir avec ce qu’ils attendent d’un président.
    Vous avez élu un gamin,vous allez le payer disait en quelque sorte un philosophe français!
    Le problème de fond,n’est pas la jeunesse mais le résultat d’une manipulation dont les milliardaires français étaient les commanditaires.L’UE est à l’avenant,n’espérons rien d’humanité dans cet ersatz du système financier et industriel international,le commanditaire de Macron.

      +1

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