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26.mai.201626.5.2016 // Les Crises

Deux heures de lucidité avec Emmanuel Todd

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Vidéo du 18 mai :

P.S. Tout commentaire qui ne traitera pas des propos tenus ici sera supprimé…

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Commentaire recommandé

Jean-Luc // 26.05.2016 à 06h35

La sortie de l’euro peut se faire sans douleur pour la population,
à condition que ça ait été envisagé et préparé avec sérieux.
La seule possibilité de sortie encadrée par les textes de l’UE semble être l’article 50.
Il implique apparemment de sortir d’abord de l’UE pour pouvoir sortir de l’euro.
Je ne l’ai vu proposé que par une seule formation politique, l’UPR.
Donc, totalement absent des grands médias…

100 réactions et commentaires

  • Jean-Luc // 26.05.2016 à 06h35

    La sortie de l’euro peut se faire sans douleur pour la population,
    à condition que ça ait été envisagé et préparé avec sérieux.
    La seule possibilité de sortie encadrée par les textes de l’UE semble être l’article 50.
    Il implique apparemment de sortir d’abord de l’UE pour pouvoir sortir de l’euro.
    Je ne l’ai vu proposé que par une seule formation politique, l’UPR.
    Donc, totalement absent des grands médias…

      +125

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    • Didier // 28.05.2016 à 13h12

      mais nous étions présent, à Pont Aven ce 19 Mai……………Todd est très bien……il a beaucoup parlé de l’Allemagne. Il n’a pas parlé du TFUE. Bien sur que ne pouvant jouer avec les parités monétaire, l’UE joue avec les parités humaines, et c’est catastrophique. Les Peuples pris comme variable d’ajustement. Todd le sais très bien, pourquoi ce silence.
      Oui, vouloir prétendre réformer l’UE est un leurre. L’article 50 nous permet de retrouver notre souveraineté.

        +14

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  • Ailleret // 26.05.2016 à 07h49

    Entendre Emmanuel Todd rendre hommage à l’école historique des Annales, et citer nommément Leroy-Ladurie, Michel Vovelle et Pierre Chaunu, cela fait du bien. En histoire comme dans notre vie sociale et politique, nous vivons un temps de régression : mais le succès de M. Todd montre que nous aspirons à autre chose.

    Enseignant la géographie, je me suis permis de montrer à des élèves de quatrième son livre paru en 2002, Après l’empire. Ça les change du blabla des manuels sur la « puissance américaine »…

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    • Bruno // 26.05.2016 à 08h02

      Pensez tout de meme a planquer votre bouquin en cas de visite de l’inspecteur. Ca pourait vous couter cher ce genre de digression.

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      • Ailleret // 26.05.2016 à 08h15

        Digression ? Non : approfondissement du programme selon une perspective pluridisciplinaire. J’ai même parlé à ces élèves de La chute finale, d’Emmanuel Todd, pour bien articuler démographie et perspective historique.

        L’éducation nationale recommande la pluridisciplinarité ? J’obéis.

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  • ThierryC // 26.05.2016 à 08h44

    Lucide, Todd?

    Il est comme les autres, il pense qu’une croissance infinie est possible, et que s’il est ne revient pas en Europe, c’est juste la faute à l’Euro.

    Il est comme les autres, il ne peut imaginer un monde sans croissance, voire en décroissance économique.

    Pourtant partout dans le monde la croissance baisse, inéluctablement, depuis 20 ans. Les raisons commencent à en être connues, chez les économistes non orthodoxe (baisse des resources naturelles et en particulier énergétique, vieillissement, tassement du progrès technique qui ne crée plus de croissance et d’emploi, etc ). La monnaies est peut être un facteur local, mais pas déterminant à moyen terme.
    Todd pense encore « comme avant », avec les mêmes schémas d’un monde en croissance que les personnes qu’il critique. Ce n’est certainement pas de la lucidité.

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    • LIBRAIRE // 26.05.2016 à 09h02

      Je n’ai pas encore eu le temps de voir la vidéo. Mais je pense qu’il faut régler son compte à l’Europe libérale d’abord.
      Puis au suivisme otaniste.
      Puis remettre en cause cette croissance cancérigène, basée sur la course au profits de quelques uns.
      On ne peut pas reprocher à un combattant de n’être sur tous les champs de bataille et on ne peut pas mener toutes les batailles en même temps.

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    • Antoine // 26.05.2016 à 09h31

      Le monde est en croissance humaine, dans ces conditions la croissance économique est une nécessité, qu’on le veuille ou non, et votre affirmation que la croissance baisse dans le monde depuis 20 ans est fausse, même si c’est vrai en France. Quand à la baisse des ressources énergétiques c’est une illusion : l’énergie solaire est quasi-infinie, et l’énergie nucléaire également, reste à apprendre à les domestiquer nulle doute que la nécessité nous y obligera. Nous avons un exemple de monde en décroissance ; c’est la France actuelle, sa cohorte de chômeurs au bord de la révolte, sa fuite des cerveaux et des capitaux, l’impuissance de ses décideurs, l’intolérance aux idées des autres, bref un parfum de guerre civile

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      • Macarel // 26.05.2016 à 09h46

        @Antoine

        C’est beau les « ravis » du village planétaire !

        Vous avez raison le rayon de la Terre augmente de façon exponentielle. Et le déni de réalité aussi !

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        • K // 26.05.2016 à 13h30

          Vous illustrez parfaitement ce qu’Antoine appelle l’intolérance aux idées des autres.
          Tout le monde est d’accord pour dire que les ressources fociles sont épuisables, par définition. Mais il y a des pans entiers de l’économie qui ne dépendent pas des matières premières. Sans compter les apports des énergies renouvelables, de la fusion nucléaire, du recyclage et des économies d’énergie.
          Si on suit votre logique le monde devrait être en pleine croissance du fait que les matières premières sont bon marche en ce moment.
          Si le monde est en crise, c’est du fait de la baisse de la demande globale, conséquence du libre échange et de la mondialisation. Et non pas de l’épuisement des ressources.

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          • Tassin // 26.05.2016 à 14h15

            Citez-moi un seul pan de l’économie qui ne dépend pas des ressources naturelles?

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            • K // 26.05.2016 à 14h26

              La création artistique, l’enseignement, les services à la personne…

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            • theuric // 26.05.2016 à 16h53

               » La création artistique, l’enseignement, les services à la personne…  »

              Tout cela n’est que la résultant d’une économie bien faite et d’une énergie abondante, supprimez l’un ou l’autre, déjà vous supprimerez les deux, puis vous aurez un art ne servant que les puissants, l’enseignement de hautes études seront réservés aux élites, le reste ne sachant que le B.A. BA du savoir, quand aux personnes âgées et les handicapés, ils auront bien de la chance si leur famille s’occupent d’eux.

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            • Tunkasina // 27.05.2016 à 12h50

              Bah de toute façon, tout les pans de l’économie ne dépend que d’un seul : l’agro-alimentaire.

              Si on a plus de place pour faire à manger, alors il faudra arrêter d’augmenter la population, et donc, la croissance.

              [modéré]

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            • PierreH // 27.05.2016 à 13h57

              Apparemment, les artistes et les profs ne consommeraient pas d’énergie, de métal, de nourriture… C’est déjà une bonne nouvelle 🙂
              Ca me rappelle la marotte d’Attali, la croissance dématerialisée, le truc qui physiquement n’a aucun sens…

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            • step // 27.05.2016 à 17h43

              c’est vrai que les profs ne vont pas en bagnole à l’école, que les services à la personne se font à distance via des réseaux qui ne pompent pas des ressources énergétiques en bonne partie fossile….

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          • Jean Hugues Robert // 28.05.2016 à 05h51

            La croissance de la qualité des idées est sans limite connue.

            Les idées se matérialiste, le plan d’une chaise précède la chaise.

            Le débat sur les limites de la croissance n’ont de sens que dans un cadre ancien où les idées n’avaient que peu d’importance comparées à leur matérialisation.

            Ce mode est mort.

            Nous sommes déjà dans un monde dématérialisé.

            Ce n’est pas le monde que vous comprenez, ce n’est pas le monde que vous maîtrisez, ce n’est pas le monde que vous dominez ?

            Tant mieux.

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            • alfred // 31.05.2016 à 19h56

              « ce monde est mort ».
              Ben tiens.
              Tout votre discours est vieux comme le monde.
              Bientôt le jubilee.
              Bientôt le nouveau culte d’amon ra.
              Etc…
              La terre n’a pas changé de diamètre par contre. Et la quantité d’énergie reçue par le soleil chaque année peu varié. La population à cru considérablement.
              Ce cadre « ancien » comme l’ancien monde n’est pas près de changer.
              Mais rassurez vous il est possible que certaines idées « nouvelles » de quelques géniaux visionnaires trouvent les moyens d’être relayées par les outils des puissants. Par exemple n’importe quel culte ou courant philosophique qui commanderait à ses « adeptes » de se laisser mourir de faim dans « l’éther ».

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        • theuric // 26.05.2016 à 16h05

          La seule question pertinente est celle de l’énergie, étant donné qu’il est possible de repenser le reste des approches de manière d’éviter la multitude des effets délétères de nos productions industrielles, soit les multiples pollutions auxquelles nous sommes confrontés.
          Pollutions provenant, pour l’essentiel, de ce que les-dites approches ont, de base, des recherches et applications de la seconde moitié du XIX° siècle jusqu’à celle de la première du XX° tout justes améliorées et modernisées.
          Hormis, il est vrai, des pollutions électromagnétiques de tous genres, eux très modernes, bien que les micro-ondes des téléphones mobiles et autres wifi furent utilisés pour la première fois par les anglais dans les années trente.

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          • theuric // 26.05.2016 à 16h19

            L’agriculture en est un bel exemple où, justement, de nombreuses recherches montrèrent qu’il est tout à fait possible de se passer d’une majorité de produits phytosanitaires par des techniques culturales novatrices.
            La question des matières premières non dédiées à l’énergie ne pose de problème que parce que nous ne restons confinés que sur notre seule planète, avec le sentiment têtu et imbécile qu’il nous est impossible d’aller au-delà de moteur fusée qui montrèrent depuis quarante ans le maximum de leur puissance à un coût prohibitif.
            Les questions de voyages spatiaux et de renouvellement de nos productions énergétiques, nécessaires avec les bientôt 8 milliards d’être humains sur Terre, ne peuvent se résoudre que grâce à des avancées majeurs en science fondamentale, ce qui veut dire d’accepter que les idées originales et leurs porteurs puissent s’exprimer librement, ce qui n’est visiblement pas le cas.
            C’est l’autre biais du vieillissement de la population occidentale, Chine et Japon compris.

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            • theuric // 26.05.2016 à 16h41

              Quoi qu’en dise Monsieur Todd, l’Union-Européenne est une colonie U.S., bien que la monté des faiblesses de ce pays met de fait l’Allemagne à la direction de cette union, ce qui ne peut que la désorganiser au même rythme.
              Sensément, ce ne peut qu’être qu’au Royaume-Uni et en France qu’une nouvelle orientation européenne peut s’effectuer, ceci dû à leur renouvellement de génération respectif (chez-nous, le mini-babyboum a commencé vers 1999, donc nous sommes bien dans le bon rythme d’un début de radicalisation générationnelle).
              Cette nouvelle orientation ne se fera que par la disparition de l’U.E. et de tout ce qui l’accompagne, avec, cela va de soit, le retour des souverainetés nationales.
              Elle ne peut qu’être, en France, que le fait des classes intellectuelles, parfois pas du premier âge, et celle de la petite aisance économique, alliées aux jeunes éduqués et des ouvriers (quel âge a Monsieur Todd, par exemple?).
              Nous allons donc assister, dans peu de temps, à un renouvellement hiérarchique et des générations rapide dû au renversement des pouvoirs actuels, tout ce dont nous avons besoin.

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            • Tassin // 26.05.2016 à 18h27

              Lol.
              L’exploitation minière spatiale ça revient à consommer 10 tonnes de fioul et de métaux pour ramener 500 kg de minerai.
              Personne ne voudrait ouvrir une mine qui demanderait autant de ressources pour l’exploiter.
              Aucun intérêt si ce n’est la perpétuation que la production peut tendre vers l’infinie dans certains esprit.

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            • theuric // 27.05.2016 à 00h00

              @Tassin,
              C’est tout le problème du conservatisme ne pouvant pas considérer comme possible le simple fait que, tout compte fait, nous sommes tous d’une ignorance crasse de l’univers, certains étant moins ignorant que les autres, c’est tout.
              Vous, vous ne pouvez que concevoir que ce qui existe sans pouvoir envisager ce qui pourrait exister.
              Vous faites le parallèle énergétique avec le fioul mais il me semble bien que vous n’avez pas très bien lu mon texte.
              En fait, quel que soit votre âge, vous êtes déjà dépassé.

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            • Feubeuh // 28.05.2016 à 19h46

              mppfff …
              Juste un exemple en passant, la plus proche exoplanète est située a 21 année lumière de la terre !
              Sachant qu’on a déjà du mal a dépasser les 15km/s … c’est plus un miraculeux coup de bol qu’il nous faudra plutot qu’une avancée majeure… ça ne fait que 84 000 ans pour faire l’aller-retour si on partait aujourd’hui, et c’est juste la plus proche !

              En plus c’est tellement loin, qu’on a aucune idée de la composition de ladite planète.
              Les Idées originales sont bienvenues mais faut aussi être un minimum REALISTE.

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      • LS // 26.05.2016 à 12h59

        Antoine, Vous confondez PIB et variation de PIB.
        La croissance mondiale baisse tendanciellement de +4% en 1970 à +2% en 2015, (vous pouvez voir le site de Jancovici si vous voulez). De plus, l’efficacité énergétique du PIB mondial n’a pas progressé depuis 40 ans.
        On peut rêver d’une révolution scientifique qui nous permettrait de remplacer le pétrole à coût comparable pour le transport surtout si on considère l’impact de ce dernier sur la productivité de l’industrie. Cette solution révolutionnaire reste à imaginer. De plus espérer que le problème restera un problème localisé me laisse très sceptique.
        Ceci dit, je ne suis pas d’accord avec ThierryC. Ce n’est pas parce que nous sommes soumis à un problème, la disponibilité de l’énergie, que l’on doit renoncer à essayer de résoudre un problème social/politique qui s’y surajoute et l’aggrave.

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        • clauzip12 // 26.05.2016 à 17h15

          La révolution énergique que vous voulez imaginer est au bout de nos doigts:
          Il s’agit de la FUSION FROIDE..L.E.N.R.
          L’application industrielle de cette réaction nucléaire,sans aucune pollution ni radioactive
          et son développement(déja brevété) est une réalité.
          Néanmoins,il reste à dépasser toutes les puissances pétrolieres,finacieres et autres tenantes de l’économie de l’énergie.
          L’avenir des pays sous développés et de notre environnement est conditionné par la mondialisation de cette application d’un cout très faible à partir du nickel…et de l’hydrogène!

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          • Tassin // 26.05.2016 à 18h24

            L’énergie étant le paramètre qui détermine la consommation des autres ressources naturelles, si l’humanité découvre une source illimité et pas chère elle détruira son environnement en quelques années.

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            • theuric // 27.05.2016 à 13h43

              Que je sache, vous faites parti de cette humanité…ou alors vous êtes dieu, il ne peut y avoir de demi mesure.
              Alors, si vous êtes tel que vous vous décrivez ici, pourquoi écrivez-vous encore?
              Cette pensée culpabilisée et culpabilisante est absurde et illogique, point!

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            • PierreH // 27.05.2016 à 14h04

              A theuric: on ne peut pas faire de constat sur la société dans laquelle on évolue ? Du coup toutes les contributions de ce blog sont caduques quoi…
              Voilà aussi les procés d’intention sur « la pensée culpabilisante »: si vous vous sentez coupables, posez-vous des questions, s’il n’y a pas lieu de l’etre, pas besoin de s’énerver. Plus vous utilisez d’énergie, plus vous changez l’état du monde, c’est un peu physique et inévitable, on peut imaginer qu’avec une source d’énergie énorme on puisse créer des désastres naturels de meme ampleur, ca veut juste dire qu’il faudrait en surveiller l’usage de près.

              Et puis perso, les gens qui ne se sentent jamais coupables de rien, ca me fait un peu flipper…

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            • bats0 // 28.05.2016 à 18h09

              Exacte Tassin, mais peu semble comprendre le pourquoi.
              Pour faire simple, si augmentation du PIB, il y a augmentation de la production industrielle (mais pas forcément, enfin, on est en 2016, et l’humanité ne semble pas prête à changer de modèle économique, pourtant si nécessaire à notre survie); s’il y a augmentation de la production industrielle, à ce jour, il faut augmenter la production énergétique; mais lorsqu’on utilise de l’énergie pour transformer, par exemple, de la matière première en produit fini, il y a forcément un dégagement de chaleur qui se produit. Qui dit augmentation de production de chaleur, dit augmentation de la température climatique mondiale… etc …

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          • valles // 27.05.2016 à 08h48

            @claupiz12
            Le pétrole n’est pas la source de notre réussite, la révolution industrielle à démarrer avec du bois et de la vapeur car heureusement l’esprit humain, même s’il est fainéant et cherche aussi l’élixir énergétique pour rien branler, doit son essence à des processus plus modernes que la détente des gaz inflammables ou la création de plasma.

            Le pétrole n’est qu’une drogue revendue par des détaillants qui ont organisé nos vies dans la dépendance énergétique, source de leurs propres bénéfices

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          • red2 // 27.05.2016 à 11h59

            Le photovoltaïque et l’éolien fonctionnent très bien, ne nécessiterait pas comme le dis la propagande de surface démesurée pour produire en France une énergie électrique très conséquente, isoler les bâtiments c’est relativement simple, tout comme mettre le paquet sur les transports en commun électriques. Il faudrait certes repenser le réseau électrique et notre façon de consommer l’énergie mais tout cela est possible dès aujourd’hui et sans révolution technique utopique, si la transition energetique ne se fait pas c’est uniquement une question de choix politiques et économiques.

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        • ThierryC // 26.05.2016 à 22h02

          @LS
          On a aucune chance de résoudre un problème si le diagnostic est mal posé. Le problème social/politique est due principalement au fait que notre monde est accro à la croissance économique (celle du PIB), alors que la décroissance est inéluctable.

          Donc toute solution (comme la sortie de l’Euro défendue par Todd) prétendant résoudre le problème (ou supposer avoir permit de l’éviter) ne fait en fait que s’aggraver, en maintenant l’illusion d’une croissance infinie et retardant la prise de conscience.

          En cherchant des boucs-emissaires à quelque chose qu’il ne comprends pas, Todd ne rend à mon avis pas service. Je veux bien entendre que l’Euro soit un échec, mais il n’est pas du tout sûr qu’on serait pas significativement mieux si on ne l’avait pas fait. Du moins d’un point de vue économique: sans Euro, les grecs seraient par exemple resté aussi pauvre que leurs voisin (macédoine, monténégro,..) et ne protesteraient pas contre « l’austérité ».
          L’Euro, l’endettement et la création monétaire ont permis de masquer les causes profondes du ralentissement de la croissance. Le reveil n’en est que plus difficile.

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      • anomail // 26.05.2016 à 18h44

        « Le monde est en croissance humaine, dans ces conditions la croissance économique est une nécessité, qu’on le veuille ou non. »

        Bon, déjà il faudrait en parler aux populations de nombreux pays Africains qui n’en voient pas trop la couleur.

        Ensuite, qu’on le veuille ou non, la croissance est contrainte par les ressources disponibles.

        Les lois de la physique se contrefoutent de l’économie humaine et auront le dernier mot.

        Soit on anticipe, soit on subit, mais je doute fort qu’un miracle technologique permette aux pays occidentaux de poursuivre sur leur lancée, qui s’appuie fortement sur l’extractivisme et la spoliation des pays qui n’en finissent pas d’émerger.

        Rappel: une croissance est une fonction exponentielle.

        Soutenir 2% de croissance, c’est doubler la consommation de ressources tout les 35 ans (1,02 puissance 35 = 2).

        Au bout de 35 ans => X2
        Au bout de 70 ans => X4
        Au bout de 70 ans => X8
        Au bout de 70 ans => X16
        etc.

        Ce n’est pas soutenable, et tout ceux qui prétendent le contraire sont au mieux des idiots, au pire des escrocs, et dans tous les cas des imposteurs quand ils se prétendent économistes.

        Pour en savoir plus : La théorie de la salle de bain:
        http://sametmax.com/la-theorie-de-la-salle-de-bain-et-un-tout-petit-peu-de-python/

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        • Antoine // 27.05.2016 à 10h59

          Votre commentaire n’est pas faux mais toutefois pas adapté au problème : la croissance n’est pas forcément liée à des éléments limités (si l’on excepte l’énergie fossile prédominante actuellement). Pour prendre un exemple amusant, Il y a quelques temps l’augmentation du PIB du Royaume Uni a été principalement dû à la prise en compte … de la prostitution. Sur un autre plan il existe des croissances qui peuvent être soutenues sur de bien plus longues périodes sans forcément détruire des ressources pourtant limitées : la croissance humaine par exemple au fil des millénaires n’a pas encore donné naissance à une panique sur une possible pénurie d’oxygène ni même, et c’est plus surprenant, sur la pénurie d’énergie nécessaire pour se chauffer en hiver. Tout cela pour dire que si plutôt que de regarder l’avenir avec inquiétude, on regarde l’évolution des derniers millénaires, on peut encore imaginer que la connaissance, l’éducation, la science et surtout la nécessité aideront à trouver les voies que nous n’imaginons même pas aujourd’hui. Et sinon, nous disparaîtrons ce qui à notre échelle humaine personnelle est de toute façon notre lot à tous.

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          • anomail // 27.05.2016 à 19h00

            « La croissance humaine par exemple au fil des millénaires n’a pas encore donné naissance à une panique sur une possible pénurie d’oxygène »

            Vous prenez pour exemple une ressource isolées dont on ne risque pas trop de manquer effectivement.

            Moi je vous parle de macro-économie, des relations qui existent entre les activités.

            Le manque d’une seule ressource peut s’avérer bloquant pour l’ensemble.

            Par exemple l’agriculture ne représente qu’une petite fraction du PIB, c’est pourquoi on ne réalise pas que tout le reste est assis dessus : Quand on ne mange pas on ne fait rien d’autre.

            Or le modèle d’agriculture actuel est fortement dépendant du pétrole (tracteurs, engrais, pesticides, transport).

            « la science et surtout la nécessité aideront à trouver les voies que nous n’imaginons même pas »

            Ça c’est un grand classique : croire que la science va venir nous sauver au pied du mur, un peu comme on croit en dieu, en se remémorant nos glorieux exploits technologiques passés.

            Mais dans la situation présente il y a une différence fondamentale:

            A l’époque où la machine a vapeur a été mise au point, l’avenir de l’humanité ne dépendait pas de son invention.

            Or là c’est le contraire : vous pariez l’avenir de l’humanité sur un progrès hypothétique : « On va bien trouver quelque chose »…

            Espérons qu’il n’y aura pas de problème de timing.

            Moi je pense qu’il serait sage de prévoir un plan B, de ralentir en attendant d’être sûr du coup.

            Souvenez-vous du fonctionnement d’une fonction exponentielle : Jusqu’au dernier moment on pense qu’on a du temps, car la moitié des ressources est encore disponible.

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            • Antoine // 28.05.2016 à 15h42

              L’homme est un animal adaptatif, il a vécu des milliers d’années sans connaître le pétrole dont il ne peut se passer aujourd’hui (voir les files d’attente devant des pompes à essence à la moindre alerte), un jour elle seront sans doute définitivement vides, et je suis prêt à parier qu’après un moment de stupeur bien naturel, il s’adaptera, les plus malins d’entre eux réussiront à survivre à cet épisode qui n’aura duré que quelques dizaines d’années. La science ne viendra sauver au pied du mur que ceux qui auront cessé de se lamenter sur « la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile , le charme des équipages ». (de Gaulle 14/6/60).
              Et quand vous parlez de ralentir avant qu’il ne soit trop tard je pense à ces « scientifiques » qui affirmaient qu’un train lancé dans un tunnel à 40 km/h tueraient ses passagers, à ceux qui affirment actuellement que notre monde moderne multiplient les risques de cancer alors que l’augmentation de l’espérance de vie dément ces affirmations, et l’on rejoint là le discours de Todd sur l’euro ou l’évidence de l’erreur est niée par les spécialistes, cela porte le nom de dissonance cognitive, qui malheureusement atteint de nos jours beaucoup de monde.

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          • alfred // 31.05.2016 à 20h20

            Exact
            Soutenons la croissance en divorçant et en embauchant une femme de ménage (respectivement un homme).

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        • bats0 // 28.05.2016 à 18h23

          Exacte anomail, mais il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir…
          Le réchauffement climatique en est bien la preuve; tout le monde le constate, mais personne n’ose proposer de réels plans afin d’y remédier. Problème d’égo ? « Moi, j’ai dit bizarre… bizarre ? Comme c’est étrange…Pourquoi aurais-je dit bizarre… bizarre… »

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      • Gregoire // 27.05.2016 à 08h16

        Une décroissance maitrisée vaut, aujourd’hui, à mes yeux, plus qu’une croissance forcée.

        Quitte à vivre dans un monde de merde ou tout est détruit + guerres sociales + guerres pour l’énergie + réchauffement climatique, je préfère un monde de merde ou je dois jardiner et conserver mes aliments pour l’année, et créer des synergies locales pour que tout le monde s’en sorte avec ce que la Terre peut donner, quand on en respecte la capacité.

        Le « progrès » technique n’a fait que détruire le monde, lentement, depuis qu’il est admis, et imposé, partout. Globalement, il est néfaste. Penser que le progrès technique peut tout à coup devenir bienfaisant, c’est vraiment passer trop temps dans son Occulus Rift.

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      • Alain De Vos // 01.06.2016 à 06h06

        « l’impuissance de ses décideurs », pourrait-on dire l’immaturité de ces décideurs?

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    • Milton Beker // 26.05.2016 à 09h52

      Votre notion de croissance est enfermé de manière orthodoxe dans la pensée dominante productivisme ayant qu’une optique quantitative de production de profit.
      Une croissance qui serait orienter pour finalités que l’humanisme (1er critère économique l’évolution du bien être humain générale) sera forcément débarrasser de la contradiction du capitalisme vis à vis de la concentration des investissements provoquant la surproduction.
      de cette manière la croissance peut redevenir infinie puisqu’elle est orienté dans une optique de progrès infini de la condition de vie humaine.

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      • Tassin // 26.05.2016 à 14h14

        Charabia destiné à noyer le poisson.
        Toute production économique (dont l’augmentation est appelée « croissance »), est basée sur la consommation de ressources naturelles. Je ne vois pas vraiment d’où pourrait venir une croissance « humaniste ».

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        • Jean Hugues Robert // 26.05.2016 à 15h01

          C’est faux. L’augmentation de la productivité, ça consiste à produire plus en consommant moins.

          Tant que la productivité augmente, en présence de ressources finies, la tendance est nécessairement à la baisse de la consommation de ces ressources, au profit d’autres ressources, renouvelables.

          C’est ça ou la pénurie de ressources et donc le retour progressif à l’age de pierre, pour les moins privilégiés.

          Voyez l’énergie, ça fait des dizaines d’années qu’on prédit sa raréfaction mais nous savons désormais qu’avec l’énergie solaire, entre autres, nous n’en manquerons jamais, grâce à l’augmentation de la productivité des panneaux solaires, grâce à l’innovation.

          Bref, le problème n’est pas la croissance, qui peut devenir qualitative, le problème c’est la distribution injuste des richesses produites.

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          • Furax // 26.05.2016 à 16h34

            La Justice, chacun en a sa conception.

            Le problème c’est plutôt que le progrès technique et la course à la productivité conduit à une distribution toujours plus inégalitaire des revenus, ce qui est incompatible avec l’écoulement d’une production toujours plus importante.

            C’est la contradiction du système actuel. On veut produire à un coût toujours Pius had alors que ces coûts sont aussi les salaires/revenus nécessaires aux consommateurs pour acheter.

            C’est une contradiction intrinsèque qu’il faudra résoudre car elle mène le système à sa perte, et les gens avec lui.

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          • Tassin // 26.05.2016 à 18h22

            On est dans le domaine du religieux avec de tels propos.

            La productivité (= remplacer du travail humain par des machines, c’est à dire des ressources minérales et énergétiques ) augmente justement la consommation de ressources. Je ne vois pas ce qui vous fait dire que les prélèvements de ressources finies diminuent grâce à la productivité, vu qu’ils ne font qu’augmenter chaque année.

            Travaillant dans le photovoltaïque et l’éolien depuis une petite dizaine d’années, je peux vous affirmer que ces sources d’énergie (bien qu’indispensables, les énergies de flux étant les seules sources sur lesquelles on peut baser une société pérenne) ne réduisent pas les prélèvements de ressources (notamment métalliques) par rapport aux fossiles. C’est un fait.
            Quant à la raréfaction de l’énergie, c’est effectivement en cours, les Taux de Retour Énergétique baissent chaque année, c’est juste un processus assez lent mais bien réel qui échappe à beaucoup.

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            • red2 // 27.05.2016 à 12h03

              pardon mais un panneau silicium cristallin ou poly, c’est 100% recyclable et le seul métal pouvant poser problème est l’argent pour les contacts qui reste recyclable. Vous parlez de quel prélèvement du coup ?

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            • Tassin // 27.05.2016 à 21h55

              Je parle des quantités de métaux et de minéraux mobilisées par kWh produit, très supérieure aux énergies fossiles, ainsi que du taux de retour énergétique, qui est assez bon pour l’éolien (disons 20) mais plutôt faible pour le PV, moins de 10 dans nos régions.
              C’est assez logique puisque les renouvelables sont une source diffuse qui nécessite de grandes infrastructures pour capter une petite quantité d’énergie contrairement aux fossiles qui sont extrêmement denses énergétiquement.

              Cela dit l’avenir est forcément au 100% renouvelable, seule option viable à terme. Mais forcément dans une grande sobriété, sinon les dégâts écologiques ne s’arrangeront pas.

              En 2 clics google j’ai trouvé ça sur les métaux, qui montre bien qu’ils sont en voie de raréfaction plus avancée que les énergies fossiles : http://www.visualcapitalist.com/forecast-when-well-run-out-of-each-metal/

              J’avais les chiffres de conso de métaux par type de production électrique mais je n’arrive pas à remettre la main dessus.

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          • anomail // 26.05.2016 à 19h02

            « C’est faux. L’augmentation de la productivité, ça consiste à produire plus en consommant moins. »

            Où avez-vous vu que nous consommons moins ?
            Une étude ? Un graphique ?

            Si chaque objet ou appareil est plus facile à produire et/ou consomme moins d’énergie cela n’a qu’un seul effet : nous achetons/consommons plus de ces objets, à peu près au taquet de nos ressources financières individuelles.

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            • Jean Hugues Robert // 27.05.2016 à 14h17

              Effectivement nous consommons de plus en plus. Mais nous produisons de plus en plus encore plus vite.

              Que consommons nous en si grande quantité :
              – des ressources non renouvelables
              – des ressources renouvelables.

              Les ressources non renouvelables sont peu chères quand elles sont abondantes puis deviennent chères quand elles se raréfient, il devient alors plus rentables d’utiliser en masse des ressources renouvelables, le soleil par exemple, ce qui en démocratisant cette utilisation tend à rendre ces ressources bon marché.

              Il y a donc mécaniquement un passage de l’utilisation de ressources non renouvelables à des ressources renouvelables.

              Ceux qui possèdent l’accès aux les ressources non renouvelables souhaitent bien sur éviter la concurrence de ceux qui possèdent l’accès aux ressources renouvelables.

              Dès que les ressources renouvelables deviennent meilleur marché que les ressources non renouvelables, la logique du profit maximum impose d’utiliser ces ressources renouvelables.

              Par conséquent, à terme, nous produiront en utilisant des ressources renouvelable. C’est inéluctable. Mais pas immédiat.

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            • anomail // 27.05.2016 à 19h15

              @Jean Hugues Robert

              « Effectivement nous consommons de plus en plus. »

              Exponentiellement, c’est tout le problème.

              « Par conséquent, à terme, nous produiront en utilisant des ressources renouvelable. C’est inéluctable. Mais pas immédiat. »

              Entre la déplétion pétrolière et le remplacement de cette énergie par une quantité égale de renouvelable (si cela arrive), il y aura un fossé de quelques années à quelques décennies que nos économies à base de croissance ne franchiront pas.

              Soit on change maintenant (si ce n’est pas trop tard), soit c’est le mur.

              Quand je vois les charlatans politiciens qui nous abreuvent d’emploi et de reprise de la croissance dans leurs discours lénifiants, je me dis qu’on est assez mal barrés.

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          • ThierryC // 26.05.2016 à 22h54

            @Jean Hugues
            Le solaire ne produit que 2% de l’énergie mondiale. On est donc encore loin du compte, alors que nous devrions atteindre le pic de production de pétrole (y compris non conventionnel) d’ici quelques années.

            Par ailleurs, ce qu’on appelle l’intensité énergetique de l’écomie ne s’améliore que lentement, de l’ordre de 0,7% par an depuis 40 ans au niveau mondial, Et, pire, elle ne s’améliore pratiquement plus depuis quelques années. Il n’y a donc pas d’augmentation de la productivité, au contraire, et rien n’indique que la tendance puisse d’inverser.

            Pour approfondir: http://decroissance.blog.lemonde.fr/2015/08/09/deux-livres-sur-le-decouplage/

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            • red2 // 27.05.2016 à 12h06

              « Le solaire ne produit que 2% de l’énergie mondiale. »

              Depuis combien de temps installe t’on des panneaux solaires ? Toute nouvelle techno à son démarrage commence a 0% d’imprégnation de son marché… donc des panneaux il suffirait d’en installer plus pour dépasser largement votre 2%, ça tombe bien c’est la techno la plus simple à installer!

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            • Jean Hugues Robert // 27.05.2016 à 14h26

              Le fait que l’intensité énergétique de l’économie stagne signifie tout simplement que l’énergie est pour l’instant abondante au point qu’il n’est pas rentable d’essayer de l’utiliser mieux.

              Ce n’est que si l’économie stagnait qu’il faudrait vraiment s’inquiéter. Or ce phénomène tend à se produire. C’est un grave danger dont la cause est les freins à l’innovation encouragé par les acteurs dominants qui souhaitent le rester.

              Si ces acteurs dominants continuent de dominer, ils continueront de se combattre les uns les autres jusqu’à ce que le monde soit dominé par une seule entreprise monopolistique dont les actionnaires réduiront la population à des esclaves juste assez nourris pour qu’ils ne se révoltent pas.

              Ce scénario catastrophe se combat en privant les entreprises, le pouvoir économique, de son emprise excessive sur le pouvoir politique, le pouvoir du peuple.

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          • Chantal // 31.05.2016 à 17h48

            Je ne sais pas ce qu’il en est de la durée de vie des panneaux solaires, mais en ce qui concerne les éoliennes c’est 20 ans au pire, 30 ans au mieux. Et le coût de démantèlement d’une éolienne est faramineux : 900 000 euros pour une éolienne de 3 MW.
            http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/qr/d/energie-renouvelable-duree-vie-eolienne-1035/
            demantelementtotal-sn.pdf

            Quant au pétrole, Manoelle Lepoutre, Directeur du Développement durable et de l’Environnement de Total, elle reconnait que « la planète a une dimension finie » mais pas le pétrole. Il faut aller creuser au fond des mers (sic). Tout dépend du prix que nous sommes prêts à mettre pour avoir du pétrole !
            http://www.politiques-energetiques.com/petrole-peut-vivre-sans

            On retrouve les vidéos de politiques énergétiques sur Youtube (voir sur le côté gauche de la page).

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      • luc // 31.05.2016 à 16h48

        milton becker a tapé juste : le mot croissance est un passe partout qui arrange beaucoup de gens qui ne voient pas les choses en face…

        on a ici une incroyable ignorance des défauts de la société de consommation…

        c’est triste mais on pourrait lire dans ces commentaires « comme la population augmente, il faut logiquement fabriquer plus d’iphone »

        il y a encore du travail! pour se débarasser du matérialisme, des idées américaines et du capitalisme etc et revenir effectivement à ce qu’est la qualité de vie : je rappelle par ailleurs en passant que la majorité des gens n’aiment pas leur travail… mais ils doivent quand même travailler car on a des iphone à consommer, à remplacer par les anciens modèles devenus obsolètes, car iphone est en croissance… une croissance inévitable… on a besoin des iphone… ??

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    • ydervan // 26.05.2016 à 10h32

      Vous avez très certainement raison mais avouez qu’ enfin parler de société bloquée et du pourrissement qu’ il engendre est loin d’ être faux, pour ceux qui le vivent depuis quelques années ( ghettoïsation, fermeture sociale, dépérissement intellectuel; dans un pays où la durée de scolarisation augmente oui, c’ est tragique….

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    • bozi lamouche // 26.05.2016 à 12h09

      …Pourtant partout dans le monde la croissance baisse, inéluctablement, depuis 20 ans…

      qu’est ce qui baisse exactement ? la populations mondiale augmente et avec elle les biens et services qui les accompagne….pourquoi une croissance infini serait-elle impossible ?? il n’est pas exclu de penser que d’ici un siècle ou deux on occupe mieux l’espace…
      ça baisse quand les décideurs décident que ça baisse : l’économie est politique par nature.
      cordialement

        +2

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    • Madudu // 26.05.2016 à 13h49

      On ne peut quand même pas nier que Todd apporte de l’eau au moulin des alternatives de pensées, ne serait-ce que parce qu’il propose une méthode réfutable et donc scientifique.

      Ce qui est déjà exceptionnel dans le paysage de la pensée contemporaine, la plupart des autres approches proposées n’étant tout simplement pas réfutables et donc à mettre sur le même plan que toutes les autres théories qui impliquent la foi, c’est-à-dire à mettre sur le même plan que les autres religions et dérivés.

      Après, je ne suis pas allé vérifier la concordance entre les implications qui découlent de son modèle de pensée et les faits, la seule chose que je puisse dire à titre personnel étant que, de loin, ça ne s’écarte pas beaucoup de ce que je perçois.

      Là où je suis d’accord avec votre critique, ThierryC, c’est que son modèle est a minima incomplet puisqu’il n’a pas vraiment besoin de connaître la conjoncture économique pour prédire les tendances idéologiques en matière d’économie : et c’est précisément la seule chose intéressante pour nous autres qui n’avons pas l’intention de lire les milliers de pages qui constituent son oeuvre, c’est que la structure des édifices théoriques en économie ne dépend que marginalement des faits !

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      • Madudu // 26.05.2016 à 13h51

        (suite) (désolé pour la longueur)

        Donc oui, son modèle est insuffisant, mais il n’entre pas dans sa construction en contradiction avec les approches davantage « physico-chimiques », comme ce que propose M. Jancovici par exemple.

        Pour finir, ce n’est peut-être pas à lui qu’il faut reprocher l’incomplétude du modèle, mais à nous : ne reste-t-il pas à faire qu’une travail de synthèse à partir des approches hétérodoxes connues, cohérentes et non-contradictoire entres elles, qui existent déjà et qui ne sont jamais intégrées dans un fond commun ?

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    • Christophe // 27.05.2016 à 06h33

      sans compter que la croissance du pib, lorsqu’elle existe encore, est intimement liée à la croissance de la dette, de toutes les dettes.

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  • Ailleret // 26.05.2016 à 09h16

    Autre passage marquant, celui où Todd souligne la « vanité des élites françaises qui n’ont pas pris la mesure de l’Allemagne » (alors qu’on lui reproche sa « germanophobie »). Cela ne date pas d’hier : en 1870, c’est cette légèreté criminelle qui avait poussé Napoléon III et Agénor de Gramont à déclarer la guerre à la Prusse… On connaît la suite.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ag%C3%A9nor_de_Gramont_(1819-1880)

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  • avec avec // 26.05.2016 à 10h25

    Sur la Lucidité de Todd , elle est éclatante là …Il en est à devoir justifier ce qui qui reléve d’un simple constat . Pourquoi ? A mon avis parce qu’il fait abstraction d’un élément qui pése d’un gros poids sur l’Europe , y compris l’Allemagne : les Etats-Unis .
    Pour prendre la question de l’Euro , il y a un pb général , déjà avec la Monnaie , en dehors de ses fonctions techniques ( mesure des valeurs , circulation, conservation des valeurs ) c’est qu’elle doit étre garantie par l’Etat et là y a hic , si l’Etat représente la société civile , son esprit et ses moeurs , non , sinon , oui .
    Alors l’Ecole des Annales elle a formalisé l’idée de civilisation/continent et dans la notre là y a un centre qui s’appelle les USA .
    Plus techniquement sur la monnaie, sur le plan international , elle connait deux mouvements contradictoires , forte , elle attire les capitaux mais nuit au commerce extérieur ( faible l’inverse) , mais paralélement çà n’a pas le méme effet sur l’Etat et la société , l’Etat çà lui fournit un financement pas cher , d’où son penchant naturel ….
    L’euro çà arrange , qui , l’Allemagne , oui , çà lui évite le Mark qui s’envolle et l’Etat Français ( au service de qui ?) , quand aux US un détournement des capitaux en faveur du Mark et au dépend des déficits bufgétaires . Toutefois Todd a peut étre finalement raison de faire abstraction des USA , parce que ceux ci amorcent au travers de leurs élections une remise en cause de leur Etat , tout à fait innatendue . Du coup , il se pourrait que comme en 44 , leur probléme débarque et qu’ils nous l’enterre l’Euro !

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    • chalamov // 29.05.2016 à 14h46

      Je n’arrive pas à comprendre comment Todd comprend la position et le rôle des Etats-unis vis à vis de l’Europe. Que veut-il dire par exemple quand il dit:
      « Les européistes peuvent toujours compter sur l’anti-américanisme de la gauche française »
      Qui pourrait expliciter la pensée de l’auteur ?

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    • FifiBrind_acier // 30.05.2016 à 08h17

      avec avec,
      La zone euro a été mise en place de manière délibérée, pour empêcher les Gouvernements de dévaluer leur monnaie nationale pour l’ajuster à la compétitivité de leur économie.
      C’est une décision politique, pas économique.

      Faute de dévaluation monétaire, il ne reste qu’à faire « une dévaluation interne », c’est à dire faire baisser le prix du travail, en cassant tous les acquis sociaux.
      C’est le but des réformes dites structurelles en cours.

      Robert Mundell l’explique très clairement:
       » Quand une crise arrivera, les nations économiquement désarmées n’auront plus comme solution que déréglementer le droit du travail, privatiser les entreprises d’Etat en masse, réduire les impôts et d’envoyer les États-providence en Europe dans les égouts. »

      http://lalettrevolee.net/article-les-ravages-sociaux-de-l-euro-une-strategie-deliberee-109713727.html

        +2

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  • BA // 26.05.2016 à 10h49

    Depuis 1918, il y a eu 67 tentatives d’union monétaire.

    Je dis bien : 67 tentatives d’union monétaire.

    L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.

    Lisez cet article fondamental :

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php

      +10

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    • K // 26.05.2016 à 13h44

      Il y a quand même le franc CFA, mais c’est en effet l’unique contre-exemple qui me vienne à l’esprit.

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      • BA // 26.05.2016 à 16h15

        Non.

        Aucun rapport.

        Le franc CFA n’est pas le résultat de 19 nations libres et indépendantes, qui choisissent de détruire leur monnaie nationale pour créer une monnaie unique.

        En revanche, le franc CFA est le résultat des colonies de la France, qui avaient la même langue (la langue française), le même chef de l’Etat (le président de la République française), le même drapeau (bleu, blanc, rouge), etc, … et les colonies de la France ont choisi de devenir indépendantes.

        Quand ces colonies de la France sont devenues indépendantes, elles ont décidé de garder une monnaie, le franc CFA.

        Je recopie Wikipedia :

        « Après l’accession à l’indépendance, la plupart des nouveaux États sont restés dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contrevaleurs à parité fixe avec l’euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht. »

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        • Chris // 26.05.2016 à 16h54

          Et les pays africains qui veulent sortir du CFA, ont droit à leur petite révolution de couleur… à la française ! Que fait donc Gbagbo au TIP ?

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        • K // 26.05.2016 à 17h17

          Donc le franc CFA est bien une union monétaire qui n’a pas explosé, CQFD. Ne vous fâchez pas pour si peu.

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        • Pakal // 26.05.2016 à 18h03

          les anciennes colonies n’ont jamais décider de garder le franc CFA.
          Si un pays veux en sortir, il sera tué comme sankara.
          On peux prendre d’autres exemples :
          – hussein qui voulait vendre son petrole en €, resultat 15j après 2eme guerre du golfe
          – Khadafi qui voulait créé un dinar or

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    • Grim // 26.05.2016 à 14h07

      « La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. » Albert Einstein.

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  • philbrasov // 26.05.2016 à 11h51

    Outre le fait que Todd n’explique pas vraiment pourquoi il faut sortir de la zone euro, il admire une Allemagne qu’il rejette au nom de rien, sauf a expliquer par l’anthropologie que la France est la France et l’Allemagne l’Allemagne.. Il en est meme a voir en France des region entieres type Rhone Alpes, qui seraient dans leurs mentalites et cultures, des germano compatibles avec le dessein allemand.
    De tous les debats sur l’euro, je mettrais pour la clarte de l’explication et sa concision
    en un :
    Marie France Garaud dernièrement ultime porte voix de feu Seguin ( quand on sait que Francois Fillon était son eleve, on comprend mieux comment nos elites on bascule du cote de la germanisation de l’Europe…pour ne citer que Fillon)
    en deux :
    Jacques Sapir un des rares a être encore visible sur les plateaux TV… et suffisement pedagogue pour expliquer en quoi l’euro est nocif pour la France.
    en trois je mettrais asselineau, mais il est tellement anecdotique question visibilité dans les medias, que son message ne passe pas.

    triste débat en France sur cette aspect MAJEUR de l’avenir de la nation France.

      +18

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  • Phil_A // 26.05.2016 à 12h16

    Ou l’on apprends que Macron au meme moment du discours du Bourget , était dépêché a wall street pour rassurer la finance ,Hollande ne disait cela que pour mieux enfourner son électorat…

    http://vk.com/video258326750_171719244?hash=24153bdc9ef07789

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  • BEYER Michel // 26.05.2016 à 12h43

    CQFD…Pour le moment je n’ai écouté que 1h10 de cette video. Mais sur cette première partie TOUT EST CLAIR: les tenants d’une « Europe sociale » peuvent aller se rhabiller.
    L’Allemagne étant maître du jeu, les priorités du peuple allemand ne sont pas cela. C’est avant tout la puissance du pays qui est prioritaire, puissance que lui offre l’Euro sur un plateau. Emmanuel TODD pose la question: est-ce que ce n’était pas cela l’objectif no1 des promoteurs de l’Euro? La réponse semble OUI. Auquel cas, ce qui apparaît comme un échec cuisant pour de nombreux pays, est un succès pour les initiateurs.

      +6

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  • avec avec // 26.05.2016 à 14h24

    Autre anecdote , concernant Hollande . L’était maire de Tulle avant . Et l’avais signé des contrats d’emprunts alléchants , type à taux variables , basé sur le Franc Suisse , le contexte avait changé et ses emprunts devenaient exhorbitants . çà crée un ressentiment .
    Maintenant on a des tégles peu connues comme çà en France , par exemple un maire d’une commune surendettée ( et qui tout fait pour çà) , va voir sa dette annulée s’il est élu sénateur .
    Bon , c’est un peu plus compliqué faudrait faire intervenir les structures familiales , çà peut étre sa fille , ou un membre par alliance , méme indirecte .
    Question pois chiche , je me suis retrouvé , une fois à régler un scandale ( avant qu’il n’éclate) , pour une ville de 100000 h qui s’était faite escroquée de 30 milliards . J’avais 3 m3 de contrats à éplucher , tous bien complicaillés à souhait , alors qu’autour de moi c’est Nuit Debout , tous les jours , parce que les fournisseurs étaient pas payés . Vous croyez que je pouvais résoudre en agitant le pois chiche ! Ben , non c’est la Banque Centrale qui a calmé le jeu , discrétement . C’était encore possible dans le bon temps , les habitants savent méme pas , ont jamais su , ce qui révéle qu’on a un débat politique et une information d’enfer . Mais maintenant , la Banque , elle abonde plus . Doit y avoir des raisons , méme en dehors de ces commanditaires , habités par le Mal .

      +4

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  • bobforrester // 26.05.2016 à 16h00

    1 l urss a implosé sous les coups de boutoirs de la course aux armements ( espace compris) qui profite au système capitaliste et nuit aux économies sociales, et à l’organisation d un coup d état du type « révolution orange » que la majorité du peuple soviétique n a pas voulu mais qu il n a pas eu la force d empêcher en raison du manque de démocratie interne pour faire vite.
    L EU n a pas été initiée par un areopage de bureaucrate mais par les forces impérialistes yankees .
    L Euro et l UE n ont aucune « responsabilité » dans la crise mondiale du capitalisme système en crise depuis les années 70 , crise cyclique classique de surproduction relative à la demande solvable . On sait que plus de 30% des moyens de production sont à l arrêt cause du chômage de masse permanent . Toutes les crises systémiques de 1887 à nos jours se sont terminées par les guerres de 14/18 et de 39/40 qui ont permis un reset général et la relance des économies dans des pays dévastés et « dégraissés » de centaines de millions de producteurs inemployés .
    Quant aux différentes méthodes de gestion du « coût du travail » cela porte un autre nom : la lutte des classes pour le partage des richesses créées par les travailleurs .. En Allemagne en effet la cogestion syndicale , en France les luttes de classe dont mai 68 est une illustration parfaite.

      +3

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  • fanfan // 26.05.2016 à 17h43

    Jacques Sapir « Ce qui menace aujourd’hui la France, c’est la combinaison de deux phénomènes. D’une part, l’entêtement de ce gouvernement qui n’est plus que le fondé de pouvoir d’une puissance étrangère et qui, pour ne pas déplaire à ses véritables maîtres est prêt à plonger le pays dans la guerre civile.
    D’autre part, c’est l’hypocrisie généralisée de beaucoup, et le manque de cohérence que révèle cette hypocrisie. Car, nos adversaires, ceux de Bruxelles et de Francfort, ceux qui cherchent à imposer en France ce qu’ils ont déjà imposé en Grèce, en Espagne et en Italie, eux, sont cohérents.
    https://francais.rt.com/opinions/21216-greves-blocages

      +6

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  • theuric // 26.05.2016 à 20h52

    Une crise, comme chaque chose, a une nature.
    Il y a trois façon pour gérer une crise, soit en amont, ce qui veut dire qu’il faut agir le plus tôt possible et corriger les défauts, les causes qui y mènent, si c’est possible, soit, quand celle-ci devient inévitable, la provoquer le plus tôt possible pour en limiter les dégâts, soit ne rien faire, quelle que soit les raisons de cette non-action.
    Pour celui comprenant que la crise survient sans qu’il puisse l’infléchir, le mieux consiste à en prévoir les effets et agir en conséquence.
    Une crise provient toujours d’une inadéquation entre les actions menées et la réalité de la situation dès l’origine des actions inadaptées et de son développement, elle provient donc, de la part des acteurs conduisant à cette crise, d’une incompréhension formelle de la réalité, la encore les causes peuvent en être multiples.
    Une crise majeur, une catastrophe, est le plus souvent celle ayant le plus fort taux de destruction et est fréquemment précédée d’une série de crises plus faibles, tout dépendant de sa nature.

      +2

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  • moshedayan // 26.05.2016 à 23h15

    Une émission de la 5e sur l’origine de l’Homme, Homo Sapiens, …Homo du Cerf rouge… La croissance démographique a été accompagnée d’une croissance des conflits de territoires et des guerres… C’est un fait Je traduis : l’homme n’hésite pas à tuer son prochain… Bref simpliste mais j’y crois… La 3e Guerre mondiale est bel et bien en marche, si les Nations ne prennent pas conscience qu’il faut stopper sans tarder la croissance démographique; stabiliser et ensuite réduire la population mondiale au niveau des années 80 voire mieux des années 60 avec cette fois un partage des richesses avec l’Afrique et l’Asie : bref en finir avec le colonialisme et réparer les dégâts sur notre planète limitée. Stopper la démographie… tout le reste sur l’écologie est lié ( le réchauffement… c’est prendre le problème en cachant le fait essentiel – le tabou en France qui mène une politique nataliste – futur agresseur en Europe ???) donc oui à la décroissance démographique !!!

      +1

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    • theuric // 26.05.2016 à 23h35

      Vous l’aurez mais elle sera, si je puis dire, naturelle.
      Une crise de croissance et de transition comme nous la vivons, parce que, au-delà de questions économiques, l’humanité traverse d’abord et avant toute chose une crise de transition entre une société ancienne que nous avons du mal à quitter mais qui n’existe déjà plus, et une société nouvelle dont nous ne savons pas encore de quoi elle sera faite.
      Une crise de transition, donc, génère toujours un violent stress social, et celle actuelle nous est primordiale puisque nous abandonnons définitivement la société ancienne.
      Ce qui se passe en France et ailleurs n’est que le tout tout début d’un processus chaotique et terriblement dangereux qui ne pourra pas ne pas durer plusieurs décennies, alors, la baisse démographique se fera, mais rien ni personne ne l’aura décidé.

        +4

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    • Astatruc // 28.05.2016 à 08h57

      il est connu que dès que les conditions de vie sont correctes, la natalité baisse.Elle se réglera donc d’elle m^me si on arrête de voler les pays pauvres et qu’ils profitent de leurs richesses pour construire des infra-structures sanitaires.
      Il fut un temps où en France, les familles de plus de 10 enfant étaient la norme,.

        +2

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  • Ago // 27.05.2016 à 03h48

    Vers la 58eme minute E. Todd évoque l' »aventurisme » de l’Allemagne quand elle accueille les migrants. Nous avons tous vu le court-termisme des politiques d’appel des migrants et ensuite le revirement de Merkel alors qu elle affirmait qq semaines avant qu’ 1 million de migrants pouvaient être accueillis.
    E. Todd rappelle aussi les grandes capacités historiques d’assimilation par l Allemagne des immigrés protestants ou chrétien (confer les mariages mixtes très importants hormis ceux avec les Tucs et autres musulmans) : que va t il se passer quand ces migrants musulmans, même éduqués et ayant faits des études secondaires, qui seront plus difficilement assimilés se rendront compte des facilités octroyés par l’ OTAN / UE à Daesh ????

    Bon, les futurs joueurs Syriens dans la Mannshaft qui ne chanteront pas l’hymne allemand comme les notres assimilés à la racaille de banlieue, ils feront quoi les allemands ?
    Ca augure un futur inquiétant …….

      +4

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  • Learch // 27.05.2016 à 03h59

    C’est toujours un plaisir d’écouter Emmanuel Todd, de voir, d’entre-voir je reste modeste avec mon simple Bac, ses raisonnements, c’est quand même un superbe esprit, un intellectuel très intéressant, captivant. Il se fait trop rare.

    Mais, un commentaire juste flatteur n’aurait aucun intérêt : je vois derrière son discours, un pro-américanisme latent, volontaire ou pas.

    Je m’explique :

    – Il écarte de la problématique Union Européenne/Euro, la participation, l’influence des USA. Cela peut se concevoir en prenant son point de vue de sociologue-éthnoloque-historien (bien que l’on peut se poser la question de savoir qu’elle est l’influence, sur la sphère familiale et plus généralement la société, des facteurs « d’américanisation » tels que ceux portés par les médias -hollywoodiens en particulier-, les nouveaux modes de consommation, les réseaux sociaux virtuels essentiellement américains…)/(bien qu’il ne peut oublier, par exemple, Jean Monnet…), mais en temps que point de vue macro-économique et/ou macro-politique ça ne tient pas. (suite…)

      +2

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    • Learch // 27.05.2016 à 04h00

      – Il oubli aussi l’influence des accords de Postdam, il pense que l’Allemagne à « mis la main » (je crois que c’est le terme qu’il utilise) sur les pays de l’est limitrophes, or il ne s’agit pas d’une main mise, mais d’une rectification de l’histoire allemande post-2e guerre mondiale : après avoir fait tombé le mur de Berlin, après avoir réunifié l’Allemagne, les allemands (une certaine élite ? Une certaine partie de l’élite qui n’aurai pas digéré la défaite ? Une grande partie des allemands qui n’auraient pas digéré, on les comprends, les souffrances qui leur ont été infligé après les accords de Postdam ? Une volonté du subconscient collectif allemand à « travailler pour le collectif » comme le dit Todd ?) ont tendu la main aux anciennes patries de millions d’entre eux, qu’ils ont été obligés de quitter suite aux accords de Postdam, le cas le plus criant étant la Pologne (un excellent documentaire sur ce sujet est passé sur France 5 ces jours-ci, où il est terrifiant de voir quel volume de population a été déplacé après 45 : http://pluzz.francetv.fr/videos/les_deracines_l_europe_en_45_,140270653.html).

      Ce qui revient à dire, et c’est là où je vois un discours pro-américain sous-jacent dans le discours de Todd, que l’Amérique a raison : il faut l’Union Européenne pour enfin en terminer avec les guerres en Europe, pour que la 3e guerre mondiale ne débute pas, encore, en Europe. D’ailleurs il l’avoue : il n’est pas contre l’Europe mais uniquement contre l’Euro.(suite…)

        +2

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      • Learch // 27.05.2016 à 04h01

        Contre-point à cela, il est quand même effarant de voir que pour appliquer cette volonté américaine, somme toute louable, les USA compte principalement sur l’axe Washington-Berlin ! C’est un peu comme si le chien aboyait/disait au renard qui est dans le poulailler « Bon je te laisse t’occuper de cet endroit ». Il faut y voir là, je pense, la totale ignorance du monde géo-politique des américains, à l’extérieur de leurs 50 états… L’histoire-géo ne doit pas être une matière bien enseignée là-bas… A moins que ce ne soit le défaut des peuples trop sûrs de leur supériorité… En voulant éviter la guerre, ils vont obtenir l’exact inverse. Comme à chaque fois qu’ils interviennent quelque part… y sont pas doués pour ça, c’est comme ça…

        Autre contre-point, en forme de pirouette, Todd parle ici de Stauss-Khan, et en effet, on peut se demander s’il n’aurait pas tenu tête à ce merveilleux pays qu’est l’Allemagne (« Quel peuple fantastique ! » disait De Gaulle), en tous cas bien plus que la personne sans intérêt qui occupe actuellement , sur un quiproquo, l’Elysée… (suite)

          +3

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  • Dufyfy // 27.05.2016 à 09h13

    Une chose me frappe dans la manière dont Emmanuel Todd parle de la construction européenne, selon lui, et avec raison, dominée par l’Allemagne, et ceci dès les origines du processus.

    Mais il oublie l’acteur principal et véritable maître-d’œuvre de cette construction avec la volonté jamais démentie de faire de l’Allemagne le pivot central de l’UE : les États-Unis.

    Ce sont eux qui imposèrent le rôle de l’Allemagne “à parité égale avec les autres membres” dans l’immédiat après-guerre et cela contre De Gaulle qui entrevoyait très clairement les conséquences néfastes de ce montage. Les États-Unis ont un intérêt vital à l’avènement de l’UE sous domination allemande, non seulement pour leurs débouchés économiques, mais également pour une domination militaire du continent via l’OTAN.

    Emmanuel Todd est un grand admirateur des États-Unis, il ne s’en cache nullement, mais cette admiration l’aveugle totalement sur ce point jamais abordé dans son discours, et lui-même tente d’aveugler son auditoire en retour sur le rôle de premier plan qu’a eu et a toujours ce pays sur les destinées européennes.

    Lire à ce sujet l’excellent ouvrage de l’historienne Annie Lacroix-Riz “A l’origine du carcan européen (1900-1960), la France sous influence allemande et américaine” aux éditions Delga.

      +5

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  • Raymond Lutz // 27.05.2016 à 19h17

    Ouf!, je ne sais pas trop où insérer mon commentaire sur la croissance matérielle. Je le fais ici.

    Quiconque s’exprime sur les énergies renouvelables sans avoir consulté les essais de Tom Murphy « Do the Math » [1] ou bien l’ouvrage « Sustainable Energy – Without the Hot Air » [2] de feu David J. C. MacKay (décédé à 48 ans cet avril, zut) est privé d’éléments essentiels qui font de leur positions des professions de foi sans fondement, par définition déconnectées et niant les faits observables (qui sont têtus, pour citer OB).

    Dis plus crument: vous ne savez pas de quoi vous parlez. 😎

    Je termine mon commentaire en citant la conclusion de Jean-Marc Jancovici (au 3e séminaire Science et Énergie à l’École de Physique des Houches):

    “After two centuries of growth, we have lost our habits of ruling a constrained world. The good question is not how we avoid “degrowth”, but how we manage it at best. (…) Less energy = less GDP. Going to zero carbon in 65 years is equivalent to following a recessive path, that we accept because it allows our species to (sur)vive longer. ” [3]

    [1] http://physics.ucsd.edu/do-the-math/
    [2] https://www.withouthotair.com/
    [3] http://science-and-energy.org/slides-videos/

    non mais… quoi encore? Des machines free energy over unity avec des aimants, peut-être?

      +2

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  • Piotr // 27.05.2016 à 22h36

    Vu de l’Est slovaque
    Monsieur Olivier Beruyer , merci pour ce billet d’E. Todd : j’ai remarqué le passage évidemment sur la Russie et la phobie de Poutine avec l’hypothèse que l’UE donc pou moi « euromaïdan » peut éventuellement forger une attitude violente, agressive contre la Russie pour construire cette Europe « germano-centrée ». Je me désole devant cette France qui n’a plus cette politique « d’équilibre » -plus d’amis slaves –serbe, tchécoslovaque, russe, polonais … Eh oui Todd parle de « vanité française » vanité dans le vide. Redressez-vous s’il vous plaît !!! Et s’il faut un « Cordon sanitaire » c’est orienté sur l’Allemagne et sa folie migratoire (qu’elle veut faire payer en plus !) tapons sur la table en boycottant les investissements allemands (et à vos lecteurs écoutez :  » Close Action « de Big Country et notre hymne tchéco-slovaque pour espérer du mieux en Europe… Bonne continuation

      +5

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  • Astatruc // 28.05.2016 à 09h01

    Olivier,
    rien de plus normal, il a vendu les fleurons français aux usa !!!!! pour eux qui vivent dans le mythe de l’egoisme érigé en religion, oui, hollande était LE candidat !!!

      +2

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  • Lassomoire // 28.05.2016 à 13h13

    Min 0h24 : Différence structurelle et tradition familiale entre l’Allemagne et La France .
    0h38 : Organisation de l’europe typée Allemande .
    0h58 : Intervention de Cassel et Clooney
    1h04 : Confirmation que la région Rhône-Alpes est Anthropologiquement allemande par ses traditions familiales de soumission à l’autorité.
    1h06 : Proposition de considérer l’UE comme une réussite du point de vue des régions françaises récemment décatholicisées (vichystes accessoirement), réalisation des vieux fantasmes des vieux, de ces régions et de l’élite ( mémoire des lieus ) dans le développement d’une Europe inégalitaire (on retrouve l’inégalité « nord-sud » de triste mémoire)
    1h11 : Confirmation de l’assimilation des « autonomes » aux terroristes dans la population, généralisant l’agression a un problème « de-jeunes » ; (injonction paradoxale qui consiste a victimiser l’agresseur, en jouant sur des sentiments réciproques que l’agresseur ne possède pas, contrairement à l’agressé (typé PN) .
    1h41 : Confirmation que Le peuple français contrôle le pouvoir par l’élection .
    1h45 : Une nana décrit la vie en Allemagne .
    2h02 : Question d’un gars de l’UPR sur la démocratie représentative qui ne serait pas une vrai démocratie .
    Mise en évidence du blocage électorale ; incohérence du « 1% contre le « 99% » . L’intérêt personnel d’une classe de personne considérable majoritaire dans la population est a prendre en compte; le vieillissement de la population aussi .
    Je réfute l’argument habituel qui consiste à dire que le « NON » du référendum de 2005 était un élan de lucidité collective.

      +1

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  • Frexit // 28.05.2016 à 13h48

    Je ne comprend pas trop sa proposition, « Europe » amalgamé a l’Euro je trouve qu’il y a volontairement de sa part son côté « conformiste » de nous dérouter sur ce point.
    Je le vois comme une voix critique sur l’UE amalgamé encore à l’Europe (le continent indivisible), cette amalgame renforce indivisibilité.
    Rappel qu’on ne peux sortir de l’Euro sans sortie de l’UE (traité dont la porte de sortie juridique est art.50 seule voix unique).
    Conclusion il dénonce beaucoup de chose, mais reste pro Atlantiste, et pro européen, montre l’arbre mais cache la forêt.
    Il dénonce Allemagne ne se réjouit pas du brexit, il n’apporte rien de ce que les médias mainstreams répète en boucle… et surtout n’apporte pas de solution juridique droit international européen, dénoncer des traités articles … bref rien il n’y a que l’Euro sans dire comment juridiquement en sortir… Bref + 2h de branlette intellectuelle, qui aboutit a de la confusion ou a des dénonciation très timide saupoudré d’historique.

      +1

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  • stef1304 // 28.05.2016 à 17h26

    1 – Croissance/décroissance, ce sont des catégories universelles et donc trop abstraites. L’important, c’est de croitre AUTREMENT, cad d’une façon qui soit soutenable dans la durée. Quels sont les critères de cette croissance soutenable ? A quoi la reconnaitre? Comment la provoquer/soutenir/l’encourager ?

    2 – Mesurons nous suffisamment cette question implique ? En effet, poser cette question revient à remettre profondément en cause le « système » actuel. Soit, les pratiques et les mentalités de consommation et de production en Europe et partout dans le monde. C’est probablement le chantier d’une ou plusieurs générations…

    3 – Les systèmes complexes évoluent souvent sous la pression des contraintes et des chocs, cad indépendamment de nous . Et cela se fait souvent par à coup, avec des crises et des risques de destructions/regression/violence. Donc la question pressante est : comment nous préparer aux chocs ? En cas de crise, quel est l’essentiel à maintenir ? Je pense aux hôpitaux, aux réseaux de proximité et de solidarités, etc. Une autre question, qu’est ce qui aggrave la situation ? Et comment réduire/limiter/réguler ces facteurs d’entropie ?

    4 – En résumé, la question fondamentale dans une période de transformation: comment soutenir et favoriser la résilience de notre société ? notre résilience collective ? Et comment se prémunir contre la violence ?

      +1

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  • Mouise // 28.05.2016 à 18h05

    Comme E. Todd déclare qu’il respecte les allemands (53:53 entre autres), il devrait savoir que sa réponse concernant l’Art. 50 (2:13:00) exprime un solide mépris de nos partenaires, et que s’il y a quelque chose qui rendra fumasses nos voisins d’outre-Rhin (dont le respect scrupuleux du droit est assez connu) c’est bien cette façon désinvolte française de négocier un traité pour mieux ensuite s’asseoir dessus. Si l’article 50 du T.U.E. n’existait pas, sa réponse serait légitime, mais à partir du moment ou cette possibilité à été négociée et validée par notre propre pays, ne pas l’utiliser contribuera à provoquer la tension, la rancœur et l’animosité là où il n’est vraiment pas nécessaire de la mettre. Bref, de la désinvolture, en apparence. Car il est vrai que M. Todd ajoute ensuite qu’il faudra en passer par les USA pour nous sortir de là… bel usage de la stratégie de la tension pour ramener le gentil gendarme américain, dont pourtant Todd élude systématiquement l’influence sur l’U.E. (il faut analyser les pirouettes rhétoriques qu’ils utilisent pour masquer ça, ex : à partir de la question posée à 1:28:28 )

      +2

    Alerter
  • avec avec // 29.05.2016 à 12h27

    Je lis de nombreux commentaires qui mettent en avant qu’on a tout faux tant qu’on prend pas la dimension écologique des choses . J’ai rien contre à priori au contraire , aujourd’hui c’est un vrai souci , çà devrait , faut espérer que ce sera intégré , comme le fut ( mal) la question sociale .
    Alors y a un rapport avec la démographie , et Todd et ses structures familiales , de part le fait .
    C’est clair que depuis qu’il est question de crise , qui a un malaise , milieu des années 60 ,selon moi , y a un rapport . Dans quel sens ? C’est la démographie la cause ou l’écologie .
    Alors ces commentateurs devraient prendre en compte , un peu mieux l’Histoire , que Todd connait bien , la pire crise démographique ( mondiale) , guerre peste et choléra …c’est au 13e siécle , à la connaissance de tout le monde , y avait pas de pb écologique , sauf un refroidissement climatique , mais là , faudrait beaucoup d’imagination , pour y trouver une cause anthropocentique . Non ?

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    Alerter
    • madrid // 29.05.2016 à 15h11

      Bonjour :
      Je lis de nombreux commentaires qui mettent en avant qu’on a tout faux tant qu’on prend pas la dimension écologique des choses . J’ai rien contre à priori au contraire , aujourd’hui c’est un vrai souci , çà devrait , faut espérer que ce sera intégré , comme le fut ( mal) la question sociale .
      Alors y a un rapport avec la démographie , et Todd et ses structures familiales , de part le fait .
      C’est clair que depuis qu’il est question de crise , qui a un malaise , milieu des années 60 ,selon moi , y a un rapport . test, test, test, Dans quel sens ? C’est la démographie la cause ou l’écologie .

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      Alerter
  • Brice // 30.05.2016 à 17h49

    Très intéressant jusqu’à 2:14:30 et l’appel à l’aide des américains. Je trouve sa capitulation bien triste.
    Je pense que la France vaut mieux que ça et que les français peuvent très bien s’en sortir par eux même à condition qu’ils aient un chef honnête qui les entraine. Ce ne sera pas la première fois.

    Nous avons 1 500 ans d’histoire et après tout les américains ne nous ont « aidé » que deux fois.

    Todd semble l’avoir oublié, il me déçoit 🙁

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    Alerter
    • alfred // 31.05.2016 à 20h40

      Les américains ne nous ont jamais aidé: ils ont niqué les allemands et les soviétiques.
      Auparavant « nous » ne les avions pas aides non plus: nous avions niqué les anglais. Désolé pour la vulgarité mais la bête réalité est mieux perçue ainsi que par des longs discours.
      Conclusion: il n’y a quasiment aucune chance que les ricains nous aident; ce ne serait qu’incidement si cela était pour eu le moyen de descendre une nation concurrente (un système de domination différent du leur en réalité mais passons).
      Bref on n’est jamais mieux servi que par soi même et soit les français ont l’énergie de s’en tirer (de se tirer) comme des grands soit il disparaîtront comme nation.

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      Alerter
  • BA // 31.05.2016 à 19h04

    La monnaie unique européenne est une construction de riches, faite par des riches, pour des riches.

    Exemple : le ministre Macron est un européiste fervent.

    Normal : la monnaie unique a été faite pour sa classe sociale.

    Mardi 31 mai 2016 :

    Emmanuel Macron devra payer l’impôt de solidarité sur la fortune.

    Le ministre français de l’économie Emmanuel Macron estimait ne pas être redevable de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Mais les vérifications fiscales déclenchées après sa nomination au gouvernement ont conduit à une réévaluation du patrimoine de son couple.

    L’ancien banquier d’affaires de Rotschild, entré au gouvernement en août 2014, n’était jusque-là pas assujetti à l’ISF, payé par les ménages disposant d’un patrimoine supérieur à 1,3 million d’euros.

    Le ministre a gagné près de 2,4 millions d’euros en travaillant à la banque Rotschild.

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    Alerter
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