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26.avril.201726.4.2017 // par Jacques Sapir

Emmanuel Macron, le travail et la pénibilité

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Comme toujours, nous nous intéressons aux points peu développés dans les médias…

Source : Russeurope, Jacques Sapir, 30-03-2017

Emmanuel Macron, qui s’était distingué par ses (mé)connaissances en Géographie à propos de la Guyane, vient de faire des déclarations révélatrices au sujet du « travail ». Elles éclairent, tout comme certaines de ses autres déclarations, l’inconscient mais aussi l’imposture qui sont les siens.

Les déclarations d’Emmanuel Macron

Devant le MEDEF, lieu privilégié s’il en est, il a donc déclaré au sujet du « compte pénibilité » qu’il « n’aime pas le terme », et entend le supprimer car il « induit que le travail est une douleur« [1]. Il a alors ajouté : « le mot pénibilité … ne correspond pas à ce dont nous avons besoin parce que le travail c’est l’émancipation, c’est ce qui vous donne une place« . S’il a reconnu l’existence d’une pénibilité, ce fut pour ajouter : « Après, il y a des tâches qui sont pénibles mais il ne faut pas tout écraser derrière ça (…).Le travail, quand vous êtes dans des entreprises qui se sont peu modernisées, où le travail industriel demeure difficile, n’est pas le même que celui que je fais, celui d’un cadre derrière son bureau, ou même d’un salarié posté dans une entreprise ultra-modernisée. »

Cette déclaration est le pendant de celle qu’il avait faite devant la CFDT[2]. Ces deux déclarations éclairent la conception du travail et des relations sociales qui est celle d’Emmanuel Macron.

Quand Emmanuel Macron étale son inculture

Que faut-il retenir de ces déclarations ? Tout d’abord, que Monsieur Macron mélange beaucoup de choses, qu’il est loin de maîtriser, et en particulier sur le statut du « travail ». Ce dernier n’a jamais était synonyme d’émancipation (sauf peut-être dans le slogan de l’Allemagne Nazie que l’on trouvait sur la porte des camps de concentration « Le travail rend libre »). Si Monsieur Macron avait étudié un peu plus sérieusement la tradition marxiste, il aurait vu que Marx, et les auteurs qui l’ont suivi, distinguent « l’activité créatrice » du « travail salarié ». Car, et c’est un point important, le travail salarié, celui du travailleur qui n’a d’autre solution que de louer sa force de travail car il ne possède pas les moyens de production, est toujours lié à l’exploitation. Ce que Marx et Engels reconnaissaient c’était la vertu émancipatrice de la lutte et de l’activité créatrice.

Ajoutons que cela n’implique pas qu’un travail qui ne soit pas directement salarié ne soit pas un travail. Dans les développements que Marx consacre au travail indépendant, il insiste sur le fait que ce dernier se déroule de plus en plus sous la domination du travailleur par son donneur d’ordre. On peut trouver, en lisant les réflexions inspirées à Marx par la situation en Grande-Bretagne et la superposition du système de la manufacture et du « domestic system » une forme d’anticipation de ce qui est aujourd’hui le sort des travailleurs « ubérisés », c’est-à-dire formellement indépendant mais soumis, en réalité, à la logique indirecte (et non directe comme dans le cas de l’usine) du capital.

Que signifie la pénibilité ?

Le deuxième point important est que la « pénibilité », dont il consent – quelle condescendance de sa part – à reconnaître l’existence n’est pas limitée aux « entreprises qui se sont peu modernisées ». La pénibilité découle directement de la position du travailleur salarié soumis à l’exploitation. Cette pénibilité peut être très différente selon les tâches et les entreprises, c’est une évidence. Mais, les études internationales ont toutes fait apparaître que la pénibilité n’est nullement liée à la nature moderne ou archaïque de l’entreprise. Ces études sont très nombreuses ; certaines se sont spécialisées sur le « stress au travail »[3], et des travaux permettent d’en avoir une vision globale[4]. Ce stress peut même toucher des cadres ; la raison en est le système de « contrainte » qui domine le travail salarié[5].

Il n’est pas neutre que ce ne soit jamais dans ce cadre qu’ait « travaillé » Emmanuel Macron. S’il l’avait fait, peut-être aurait-il pris conscience des conséquences importantes en matière de santé de ce « stress »[6], conséquences qui sont l’un des indicateurs de cette fameuse pénibilité[7].

Le « stress » se définit par une situation de « travail surchargé », telle qu’elle est décrite par le modèle de Karasek. Ce modèle définit le « stress » comme résultant d’une situation ou d’un environnement de travail où une forte pression psychologique sur l’individu (par exemple accroître sans cesse l’intensité de son travail) s’associe à une faible latitude décisionnelle. C’est cette combinaison qui engendre une tension psychologique au travail (job strain) anormale, conduisant à l’émergence de maladies plus ou moins graves, mais toutes douloureuses et incapacitantes pour les individus[8]. Le stress au travail, comme le montrent les études empiriques, est directement induit aujourd’hui par les politiques de flexibilisation et d’ouverture à la concurrence internationale. Elles conduisent à pousser les employeurs à demander toujours plus à des salariés qui sont, dans le même moment mis dans des situations grandissantes d’incertitude quant à leur emploi. Ses répercussions sont néfastes pour la santé des travailleurs et coûteuses pour la société. Elles touchent toutes les catégories de personnel. De nombreux travaux scientifiques ont montré que le stress au travail est à l’origine de pathologies telles que troubles musculo-squelettiques (TMS), maladies cardio-vasculaires (MCV), dépressions…

Le coût économique et social de cette pénibilité

En fait, on assiste à une montée des coûts de la flexibilité qui – calculés à partir des effets du stress au travail tel qu’il est défini au niveau européen – pourraient représenter entre 2,5 % et 3 % du PIB, non compris les coûts d’opportunité (la production qui aurait pu être réalisée pendant les arrêts maladie et l’absentéisme induits par le stress au travail). Les estimations les plus crédibles indiquent que ce phénomène pourrait avoir un impact considérable. L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail a publié en 1999 une évaluation du coût, pour la société, de tous les problèmes de santé liés au travail.

Les estimations faites dans un certain nombre d’États membres de l’Union européenne varient de 2,6 % à 3,8 % de leur PIB, soit de 185 à 269 milliards d’euros par an pour l’ensemble des quinze États membres de l’époque[9]. De plus, le stress serait à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues. Une étude menée en Suisse en 2001 situe le coût du stress d’origine professionnelle dans une fourchette comprise entre 2,9 et 9,5 milliards d’euros[10]. Le chiffre très élevé de l’estimation haute de la fourchette s’explique par la méthodologie retenue : l’étude intègre l’ensemble des coûts tangibles et intangibles liés au stress. Ainsi, il est demandé à l’individu d’attribuer une valeur, exprimée en unités monétaires, aux souffrances et pertes de bien-être que le stress lui occasionne. On peut considérer le procédé comme excessif[11]. Mais il faut préciser aussi que l’estimation « haute » de la fourchette n’inclut ni la production perdue lors des absences des travailleurs (l’équivalent d’un « coût d’opportunité » du stress au travail), ni les effets du stress sur la fréquence des accidents au travail et les coûts que ces derniers induisent. À ce titre, l’estimation « basse » de la fourchette apparaît largement sous-évaluée. Il en va de même des études de l’agence européenne European Foundation for the Improvement of Living and Working Conditions, qui, elle aussi, ne tient compte ni du coût des pertes de production liées aux absences, ni de celui des accidents induits par le stress. Les principales données proviennent des caisses d’assurance maladie. Or, ces dernières ne reconnaissent qu’une petite partie des pathologies induites par le stress. Par ailleurs, en raison d’un manque de formation spécifique, médecins du travail et médecins généralistes ont du mal à repérer efficacement les troubles fonctionnels induits par le stress.

L’étude épidémiologique des maladies dites psychosomatiques en est encore à ses débuts, et le corps médical reste peu formé à leur identification[12]. Cependant, même dans ces conditions, les données empiriques montrent leur progression alarmante depuis le milieu des années 1980.

Enfin, il faut ajouter qu’une proportion importante des accidents du travail provient de troubles antérieurs issus du stress au travail (vertiges, perte d’acuité visuelle, etc.). On peut considérer que plus de 50 % de ces accidents sont « stress-induits ». Une partie importante de leurs coûts devrait, en réalité, être imputée au facteur stress. Les médecins qui se sont intéressés aux maladies psychosomatiques d’origine professionnelle le savent depuis les années 1960[13].

Une stratégie d’euphémisation

On comprend alors ce qui se cache derrière l’euphémisation mise en œuvre par Emmanuel Macron, quand il rejette l’idée que le travail salarié serait par nature pénible. C’est la vieille tradition patronale qui ne reconnaît la pénibilité que quand cette dernière devient véritablement extrême et qui, dans la vie quotidienne, met sur le compte de la fainéantise les plaintes des travailleurs. A cette tradition à laquelle il se joint à l’évidence, Emmanuel Macron ajoute cependant une autre chose : la mythification de la modernité (dans l’entreprise) qui serait en mesure de régler tous les problèmes, et surtout un modèle d’organisation du travail qui renvoie les travailleurs au monde du XIXe siècle, avec un retour à un forme de domestic system à travers l’ubérisation. Si Emmanuel Macron n’a toujours pas de programme, il a incontestablement un projet, qu’il l’avoue publiquement ou que ce dernier se déduise de ses déclarations. Mais, c’est un projet immensément réactionnaire, un projet que l’on peut considérer comme une menace directe et immédiate sur les conditions d’existence de millions de travailleurs.

Notes

[1] http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/35120-macron-emmanuel-macron-supprimer-compte-penibilite-parce.html

[2] http://www.liberation.fr/france/2017/03/16/penibilite-macron-favorable-a-une-mise-en-place-par-branche_1556230

[3] Légeron P., Le Stress au travail, Paris, Odile Jacob, 2001, (nouvelle édition 2015)

[4] Moors S. (ed.), Stress et Travail, Bruxelles, Institut National de Recherche sur les Conditions de Travail (INRCT), 1994

[5] Carballeda G. et Garrigou A., « Derrière le ‘stress ‘ un travail sous contrainte » in Cadres : la grande rupture, Recherches, Paris, La découverte, 2001, pp ; 89-105.

[6] Wilkins K. et Beaudet M-P., « Le Stress au travail et la santé », in Rapports sur la Santé, Ottawa, Hiver 1998, vol 10, n°3, janvier 1999.

[7] Jolivet A ., « Pénibilité du travail : la loi de 2010 et ses usages par les acteurs sociaux » in La Revue de l’Ires, 2011/3 (n° 70), pp. 33-60.

[8]. Dans une bibliographie aujourd’hui en pleine expansion, voir S. Bejean, H. Sultan-Taieb et C. Trontin, « Conditions de travail et coût du stress : une évaluation économique », Revue française des affaires sociales, n° 2, 2004 ; Coll., « Expositions aux contraintes et nuisances dans le travail. SUMER 1994 », Les Dossiers de la DARES, n° 5-6, Paris, La Documentation française, 1998 ; I. Niedhammer, M. Goldberg et al., « Psychosocial factors at work and subsequent depressive symptoms in the Gazel cohort », Scandinavian Journal of Environmental Health, vol. 24, n° 3, 1998, p. 197-205 ;.

[9]. P. Lunde-Jensen et I. Levy, « A model for assessing the costs of stressors at national level : socio-economic costs of work stress in two EU member states », European Foundation for the Improvement of Living and Working Conditions, Bruxelles, 1996.

[10]. D. Ramaciotti et J. Perriard, « Les coûts du stress en Suisse », Genève, Groupe de psychologie appliquée (GPA) de l’université de Neuchâtel et ERGOrama, 2001.

[11]. Il faut cependant remarquer que cette approche est parfaitement cohérente avec la doctrine néolibérale et ses fondements néoclassiques. La valeur correspond à l’utilité subjective perçue par les individus. Si l’on récuse cette approche dans l’évaluation des coûts du « stress au travail », alors, pour être cohérent, il faut la récuser quant à l’identification des prix de marché comme des prix « vrais »…

[12]. Voir M. Sapir, La Formation psychologique du médecin, Paris, Payot, 1972 ; M. Sapir (éd.), Formation à la relation soignant-soigné, Grenoble, La Pensée sauvage, 1989.

[13]. L. Chertok et M. Sapir (éd.) La Fatigue, Toulouse, Privat, 1967 ; P. Aboulker, L. Chertok et M. Sapir, Psychologie des accidents, Paris, Expansion scientifique française, 1961.

Source : Russeurope, Jacques Sapir, 30-03-2017

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Commentaire recommandé

Fritz // 26.04.2017 à 01h45

Macron trouve que la condition des travailleurs n’est pas assez dégradée.
Ce qui n’empêche pas la CFDT d’appeler à voter Macron.
Quand on connaît ce « syndicat », c’est assez logique.
CFDT – Medef – FMI – UE, même combat !

121 réactions et commentaires

  • Fritz // 26.04.2017 à 01h45

    Macron trouve que la condition des travailleurs n’est pas assez dégradée.
    Ce qui n’empêche pas la CFDT d’appeler à voter Macron.
    Quand on connaît ce « syndicat », c’est assez logique.
    CFDT – Medef – FMI – UE, même combat !

      +140

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    • K // 26.04.2017 à 03h40

      Helas, tous les syndicats (sauf FO) appellent a faire gagner Macron, CGT comprise.

        +43

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      • Joseph Rouillé // 26.04.2017 à 08h31

        Bonjour
        donc FO appelle à faire gagner Le Pen? Expliquez moi!

          +5

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        • Tof // 26.04.2017 à 09h09

          Ca a toujours été un syndicat apolitique, donner une consigne de vote serait plus que curieux !

            +17

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          • Joseph Rouillé // 27.04.2017 à 20h10

            Bonjour
            Trouvé ce jour à propos de Monsieur Mailly
            « Répétant que FO ne donnera aucune consigne de vote pour le second tour de la présidentielle, M. Mailly a indiqué qu’il avait « des désaccords profonds » avec la candidate du Front national sur les questions d’immigration, tout en critiquant la politique économique menée par le candidat d’En marche! à Bercy. »
            « Désaccords profonds » et « critique » ce n’est pas la même chose.

              +3

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        • Haricophile // 26.04.2017 à 12h50

          Ne pas vouloir de Macron = Vouloir Lepen.

          Bravo, le conditionnement a pleinement réussi vous concernant. Vous êtes un soumis modèle. Et surtout ne faites pas sortir vos raisonnements de la ligne que l’on a tracée autour de vous, ça risquerait de vous donner des incertitudes, des angoisses, des remises en causes et tout un tas de choses très perturbantes quand on a l’habitude d’être nourris par ses maîtres de certitudes booléennes.

          A moins que se libérer du formatage soit une découverte libératrice ? http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=5

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      • Alfred // 26.04.2017 à 09h13

        Les cegetistes qui votent le Pen doivent être contents que leur syndicat se mêle de politique et pas de lutte… Ça ne sert à rien de dire aux gens quoi voter. Ça ne fait qu’affaiblir les institutions qui prennent position (souvent induement car cela ne devrait se faire que pour les partis politiques. Il est normal que le PS ou le prennent position, les syndicats non amha). À chacun de bien faire ce pour quoi il est fait avant tout. C’est déjà très loin d’être le cas.

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      • nicoti // 26.04.2017 à 10h06

        Logique. Selon l’iFRAP, les syndicats sont financés à 80% par des fonds publics. Cherchez l’indépendance

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        • Ellilou // 26.04.2017 à 16h56

          l’IFRAP de cette très chère et omniprésente Agnès Verdier-Molinié? Elle et son obsession anti-fonctionnaire et anti-syndicat? Et elle, elle n’est pas financée par des fonds publics (IFRAP estreconnue d’utilité publique – Merci Mr Fillon – elle voit les dons de ses généreux contributeurs déduits des impôts,…drôle,non?)? qu’elle cesse donc de donner des leçons à tort et à travers et qu’elle aille prendre de cours d’économie 🙂

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          • CanluCat // 27.04.2017 à 04h13

            ET elle perçoit des subventions de l’État. Encore plus drôle, non ?

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        • madake // 28.04.2017 à 10h48

          L’IFRAP a des positions extrêmement critiques sur toutes les administrations.
          Rappelons que son fondateur, ENArque lui-même, et président honoraire est B Zimmern, dont le dernier ouvrage sorti en 2015 s’intitule en toute simplicité:

          Changer Bercy pour changer la France : les riches sont la solution, pas le problème.

          Ceci dit, même cet apôtre du libéralisme tape sur Macron.

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          • Ellilou // 28.04.2017 à 14h07

            ….peut-être parce qu’il ne va pas assez loin pour eux: il ne propose, lui, que de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires…pfffff….petit joueur, va!

              +1

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      • Iskander Zakhar // 26.04.2017 à 11h59

        Il conviendra de rappeler aux camarades de la CGT quelle a été leur consigne de vote, lorsque le futur gouvernement aux ordres de l’oligarchie exigera qu’on taille encore plus dans le code du travail ou dans certains pans du service public qu’il faudra privatiser.

        Que nos camarades de gauche disent aux électeurs de choisir en leur âme et conscience, sans appeler à soutenir l’un des deux candidats, aurait été plus honnête à mon sens.

        Je ne prendrai plus les tracts que certains militants CGT donnent parfois au bas des escalators dans les grandes gares…

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        • Gilles // 26.04.2017 à 12h04

          Désinformation: la CGT appelle à faire barrage contre Le Pen mais ne donne pas de consignes de vote.

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        • CanluCat // 27.04.2017 à 04h22

          Petite précision : la CGT, contrairement à la CFDT, N’A PAS appelé à voter Macron !
          Elle a appelé ses militants à NE PAS voter Le Pen !!! (« Pas une voix ne doit se porter sur Marine Le Pen »). Donc elle laisse à ses militants soit de voter Macron, soit de voter Blanc ou Nul, soit de s’abstenir !
          Alors arrêtez un peu vos délires…

            +2

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        • ZEROEURO // 27.04.2017 à 18h52

          Le fond de commerce du syndicat de salariés (celui de la CGT en particulier) est de manifester son mécontentement régulièrement.
          Il n’y a aucune contradiction à appeler à voter Macron oligarque 1er puisqu’il permettra de manifester contre ce pour quoi il a été élu. Lol! Il faut bien que tout le monde vive!
          Par contre LePen effacerait ce logiciel abscon :
          Macron = le travail c’est la santé
          LePen : rien faire c’est la conserver… Relol!

            +0

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      • Antonio G // 26.04.2017 à 12h26

        C’est FAUX !
        Je vous invite ainsi que d’autres commentateurs à lire attentivement le texte intégralde la déclaration de la CGT.
        Vous y verrez qu’il n’y a pas d’appel à voter Macron.

          +4

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        • K // 26.04.2017 à 18h16

          Puisque certains commentateurs prétendent que cette information est fausse, voici quelques précision :

          Je ne prétend pas que la CGT appelle à voter Macron. Je constate simplement que la CGT appelle à faire gagner Macron. Ou plus précisément à faire barrage contre l’opposant de Macron. Ce qui, dans une élection à 2 candidats, revient exactement au même.
          (« Moins froid » est strictement égale à « plus chaud », c’est juste la formulation qui change)

            +9

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          • CanluCat // 27.04.2017 à 04h25

            Entrez dans une eau moins froide que 50°C ou entrer dans une eau plus chaude que 05°C… Vous verrez s’il s’agit « juste d’une formulation qui change » !!!

              +1

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      • Ellilou // 26.04.2017 à 16h57

        Certainement pas! Vous racontez n’importe quoi, vérifiez vos sources avant d’avancer de telles inepties.

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        • Alberto // 26.04.2017 à 18h24

          Lu et relu la déclaration de la CGT : il en ressort que pas une voix ne doit se porter sur le Front National. Mais quant aux voix destinées au clone de Hollande, rien n’est dit. Le Pen serait donc seule responsable de la casse sociale ! Macron et Cie étaient pourtant au pouvoir. Pas Le Pen. Quelle hypocrisie !
          http://cgt.fr/Declaration-de-la-Commission-44465.html

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      • moshedayan // 26.04.2017 à 19h25

        Vous avez raison et c’est le fait étrange de ces 20 dernières années. Au départ, FO historiquement fut favorisée par les Américains après 1945, pour casser la CGT communiste. C’est maintenant FO qui, partiellement infiltrée de trotskystes, adopte une attitude vraiment syndicale et indépendante. Quant à la CGT ? Elle reste politisée mais devient une antenne du PSPC agonisant. Pour la CFDT, l’histoire de ce syndicat en dit long (malgré la sincérité de nombre de ses militants). C’est un syndicat de gouvernement (et ses dirigeants sont dans la cogestion à fond du système).

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    • fanfan // 26.04.2017 à 06h56

      Chaîne d’Eric Brunet : https://www.youtube.com/watch?v=erkkEW4y_hQ

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    • calal // 26.04.2017 à 12h54

      quand les syndicats et le front de gauche organiseront des manifs d’UN jour contre les futures reformes macron,souvenez vous des guyanais qui ont obtenu 2milliards apres 3 semaines de greve generale…

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      • jp // 26.04.2017 à 23h09

        bah si la durée d’une grève était synonyme de réussite, comment vous expliquez que la grève des mineurs anglais qui a duré 1 an (1984-1985) a été un échec pour eux ?
        Qaunt aux Guyanais ils ont obtenu de promesses de sous, qui risquent de ne pas être tenues, ou alors l’argent finira comme en Nouvelle Calédonie cad détourné par la clique au pouvoir et rien pour les Kanaks

          +0

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  • Danièle Dugelay // 26.04.2017 à 03h46

    John n’a sûrement pas voté pour Mélenchon, ni suivi sa campagne. Mélenchon s’est mis à la disposition de ceux qui souhaitaient en faire leur candidat. Le programme a été fait par l’ensemble des personnes qui désiraient y apporter leur pierre, sur la base de fondements déjà réfléchis par des militants et qui pouvaient être contredits. Les Insoumis ne sont pas un parti et leur candidat n’a pas de relations hiérarchiques avec eux. Puisqu’il est leur porte-parole, il doit demander leur avis avant de faire une recommandation. Nous avons le choix entre deux dictatures : celle du fascisme ou celle de la finance passant par l’impérialisme américain. La victime, c’est la démocratie et cela risque d’être aussi la république en tant que régime politique.

      +15

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    • fanfan // 26.04.2017 à 07h23

      Manuela Cadelli : « Je prétends que le néolibéralisme est un fascisme car l’économie a proprement assujetti les gouvernements des pays démocratiques mais aussi chaque parcelle de notre réflexion. L’État est maintenant au service de l’économie et de la finance qui le traitent en subordonné et lui commandent jusqu’à la mise en péril du bien commun.
      http://www.les-crises.fr/le-neoliberalisme-est-un-fascisme-par-manuela-cadelli/

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  • Jean Aymard // 26.04.2017 à 05h14

    C’est quoi le fascisme, au départ ?

    Des gens, qui se disaient de gauche, issus du parti socialiste italien et qui l’ont quitté. Et qui se sont mis à parler au peuple, mais pour mieux l’asservir, tout en se mettant finalement au service du grand capital.

    Au vu de cet angle historique, qui pourrait-on qualifier de « fasciste », dans cette élection ?

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    • dupontg // 26.04.2017 à 05h58

      Vous pourriez tout aussi bien evoquer le NSDAP..
      National-Sozialiste deutsche Arbeiter Partei = parti national-socialiste des travailleurs allemands

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    • Macarel // 26.04.2017 à 08h02

      Le pouvoir fasciste type années 30, c’est un pouvoir qui suspend les droits fondamentaux de l’homme, et qui règne par la force brute sur toute la société.

      Aujourd’hui le pouvoir n’est pas fasciste au sens des années 30, mais il n’est pas aussi démocratique qu’il se prétend, et malheureusement il conduit une politique de classe qui fait le lit de forces potentiellement fascistes au sens des années 30.

      Les insoumis ont essayé de faire comprendre cela aux français pour éviter le pire, mais leurs efforts ont été contrés par les classes dirigeantes et leurs relais médiatiques.

      La responsabilité de ces classes est écrasantes dans la situation actuelle de la France. Un pays coupé en deux, voire en quatre. Et ce sont ces mêmes classes qui essayent de culpabiliser les partisans de Mélenchon, c’est vraiment lamentable et irresponsable.

      Ce n’est pas comme cela que l’on remettra ce pays sur de bons rails.

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      • Iskander Zakhar // 26.04.2017 à 12h03

        Lisez Annie Lacroix-Riz (Le choix de la défaite) et vous verrez si le « pouvoir actuel » n’est pas fasciste.
        Les correspondances entre ce qui se passait en France dans les années 20-30 et ce à quoi on assiste aujourd’hui sont tout bonnement hallucinantes.

        Vous avez raison de dire que la France est coupée en 4. Deux courants souverainistes et deux courants mondialistes, qui eux savent s’allier lorsqu’il s’agit de continuer à régner !

          +16

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    • calal // 26.04.2017 à 08h25

      et les khmers rouges c’est quoi?
      bon c’est trop court alors j’en rajoute

      et les goulags ? et la stasi c’est des amoureux de la liberte? et holodomor ca vous parle?

        +2

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      • fanfan // 26.04.2017 à 08h36
      • Alfred // 26.04.2017 à 09h20

        Bonjour calal. Quel est le rapport avec la Corée du Nord ?
        Pourquoi oubliez vous le sac de Bagdad par les mongols?

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      • Bernard // 26.04.2017 à 10h41

        Je comprends bien le sens de votre message, calal, mais insérer l’holodomor là-dedans me gêne un peu. Contrairement aux autres cas que vous évoquez, cette catastrophe humaine n’est pas une volonté du pouvoir en place. En tout cas ce n’est pas prouvé, car difficile à justifier (si le but était de s’en prendre délibérément aux Ukrainiens, pourquoi la famine a-t-elle aussi touché sévèrement beaucoup d’autres régions de l’URSS, le Kazakhstan par exemple ?).

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      • jp // 26.04.2017 à 22h08

        tant qu’à faire, mentionnez aussi la famine au Bengale en 1943
        « la famine du Bengale, provoquée principalement par les réquisitions de l’armée britannique, n’a pas pas fait moins de 4 millions de victimes. »
        réf Wikipédia

          +2

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      • Alabama // 26.04.2017 à 22h57

        Et les morts par Embargo vous les connaissez Calal? (Irak- par exemple) La, on ne peut douter de  » l’organisation »…de la mort de la part de Démocratie et avec vos mains complices.

          +3

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    • fanfan // 26.04.2017 à 08h25

      Martin Axelrad (1960), Auschwitz ou le grand alibi
      « L’avance irrésisti­ble de la concentration du capital expli­que la source de l’antisémitisme.
      Le racisme n’est pas une aberration de l’esprit : il est et sera la réaction petite-bourgeoise à la pression du grand capital. Le choix de la «race», c’est-à-dire du groupe sur lequel on essaie de concentrer la destruction, dépend évidemment des circons­tances.
      Le racisme n’est pas une aberration de l’esprit : il est et sera la réaction petite-bourgeoise à la pression du grand capital. Le choix de la «race», c’est-à-dire du groupe sur lequel on essaie de concentrer la destruction, dépend évidemment des circons­tances…
      https://www.marxists.org/francais/bordiga/works/1960/00/bordiga_auschwitz.htm

        +5

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  • DUGUESCLIN // 26.04.2017 à 05h53

    Par ailleurs Macron entend gouverner par ordonnances. Ce qui revient à dire qu’il n’a pas besoin du parlement pour imposer son programme.
    Qui est adepte de la dictature?
    Les bobos de gauche comme de droite qui se sentent au-dessus du peuple et s’en désolidarisent, se reconnaissent dans Macron. Ils sont d’accord pour imposer leur prédominance à un peuple qu’ils soupçonnent de populisme donc de fascisme. De ce fait ils s’aveuglent sur la dictature qui se met en place. Ils ont la fâcheuse tendance à croire que le bien est du côté de la finance dans laquelle ils se reconnaissent comme étant la liberté, la leur, mais pas celle du peuple.
    Ils ignorent que ces mêmes financiers ne leur feront aucun cadeau en cas de nécessité.
    Combien de ces bobos se sont retrouvés à la rue aux Etats-Unis pour sauver la finance?

      +77

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    • Toff de Aix // 26.04.2017 à 06h21

      Le coup des ordonnances (et du 49.3,qui est du même tonneau) est évident : c’était un bon gros message, pas si subliminal que ça, adressé à ses « amis » de la finance et de l’oligarchie. Il faut bien rassurer ceux qui tirent vos ficelles de temps en temps.

      Qu’il prenne cependant garde à ne pas trop froisser la représentation nationale, une motion de censure est si vite arrivée…

      Ce pays va devenir ingouvernable.

        +33

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      • vlois // 26.04.2017 à 08h38

        Surtout que beaucoup ne retrouveront pas leurs mandats à l’issue de la législature, ils n’auront plus rien à perdre.

          +9

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        • Alfred // 26.04.2017 à 09h43

          Justement qu’est ce qui les empêchera de voter toutes les saletés (éventuellement contre quelques fromages de reconversion)?

            +6

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    • Jaga // 26.04.2017 à 12h37

      Qui dit ordonnance dit vote d’une loi d’habilitation en amont et de lois de ratification par la suite (art. 38 de la Constit). C’est ce qu’on appelle en jargon la « procédure législative déléguée ».

      Essayez quand même de lire la Constitution un jour, avant les législatives par exemple. Vous pouvez aussi lire le Carcassonne: c’est plus long mais éclairant.

      Pour les plus pointilleux, je précise quand même qu’il y a une grouille: le gouvernement peut déposer le projet de loi de ratification mais ne pas l’inscrire à l’ordre du jour des assemblées.

        +4

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    • martin // 26.04.2017 à 17h59

      @ Duguesclin

      Aujourd’hui, c’était un feu d’artifice. N’ayant certes pas pu tout entendre, je sélectionne un morceau particulièrement savoureux:

      Nicolas Domenach, sur C.8, dans la Grande Emmission a tenu le raisonnement suivant:

      1> Partisan de Le Pen = hitlérien.
      2> Abstentionniste = complice de Le Pen.
      3> ERGO: abstentionniste = complice de l’hitlérisme.

      Le tout sur la base d’une analogie fumeuse avec l’arrivée au pouvoir des nazis en 33. Quand on sait que ce sont les libéraux qui ont offert à Hitler l’alliance dont il avait besoin, l’absurdité devient insondable.

      « Votez pour le banquier, sinon vous aurez le III° Reich! ». Ils n’ont vraiment plus aucune limite.

      DM

        +7

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  • fanfan // 26.04.2017 à 05h58

    Moins de 24 heures après la proclamation des résultats du premier tour de la présidentielle en France, des irrégularités sont évoquées de part et d’autre. Dans certains endroits, l’on craint une élection truquée
    http://lecourrier-du-soir.com/2017/04/24/bulletins-de-vote-disparus-electeurs-radies-la-presidentielle-francaise-a-t-elle-ete-truquee/

      +14

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  • Le turk // 26.04.2017 à 06h31

    « travailler », issu du latin populaire « tripaliare », signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium »

      +14

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    • madake // 28.04.2017 à 09h58

      L’étymologie de travail, peu connue, évoque la traversée, le changement d’état, et la torture avec le trepalium

      A voir et revoir, pour bien comprendre les usages de ce mot si controversé aujourd’hui.

      A notre époque ou l’enfumage manipulatoire fait flores, prenez un peu de bon temps avec Dominique Rongvaux et Bertrand Russell.

      Déjà publié sur ce site:

      http://www.les-crises.fr/eloge-de-l-oisivete-avec-dominique-rongvaux/

        +0

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  • fanfan // 26.04.2017 à 07h51

    « c’est un projet immensément réactionnaire, un projet que l’on peut considérer comme une menace directe et immédiate sur les conditions d’existence de millions de travailleurs »

    Nous sommes passés du capitalisme industriel au capitalisme technologique. La technologie transforme nos vies, nos villes, le monde, nos corps, les rapports entre les êtres humains, les rapports que les êtres humains entretiennent avec eux-mêmes… La technologie, c’est le front principal de la guerre entre le pouvoir et les sans pouvoir. Tout ce qui se passe sur le front technologique réagit en cascade sur tous les aspects de notre vie. Les esclaves ne sont plus intéressants, ils ne sont pas concurrentiels par rapport aux machines. C’est l’automatisation qui pulvérise la capacité de négociation des travailleurs qui deviennent superflus et, comme ils n’ont pas de salaires, ils ne peuvent pas consommer.

      +3

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    • fanfan // 26.04.2017 à 07h59

      Comment vont vivre ces gens dont on n’a plus besoin ? Le revenu garanti minimal ? Masse des gens à la merci de la charité des ploutocrates, donc à les mettre à l’état de dépendance totale, ça sécrète un avilissement, une perte de dignité que l’on avait pas connu depuis la Plèbe romaine, « du pain et des jeu », aujourd’hui internet et le RSA. Pendant combien de temps l’élite techno-capitaliste sur une planète « surpeuplée », en danger, va supporter de nourrir des « bouches inutiles », des « nuisibles » qui consomment de l’eau, de l’air, une alimentation détestable mais qu’il faut fabriquer, qui font concurrence pour l’espace ? A terme, ne préféreront-ils pas s’en débarrasser ? Il y a peut-être une solution de l’élite technocratique du point de vue de ce problème là avec le projet transhumaniste qui consiste à scinder l’humanité en deux espèces, l’une supérieure viendra à bout de l’autre ?
      PMO : http://terreaterre.ww7.be/transhumanisme.html

        +8

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  • ricard’eau // 26.04.2017 à 08h07

    C’est le mot  »travail » qui pose soucis … Avant on avait des mots différents pour qualifier les différents types de travail : besogne, l’ouevre , labeur, pratique , étude, creation etc
    Aujourd’hui on a tout remplacé par  »travail » … Appauvrissement de la langue … Novlangue…

      +7

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  • RGT // 26.04.2017 à 08h14

    « le travail salarié, celui du travailleur qui n’a d’autre solution que de louer sa force de travail car il ne possède pas les moyens de production, est toujours lié à l’exploitation. »…

    Le PREMIER qui ait évoqué ce fait plein de bon sens était Proudhon, quand Marx et ses « potes » étaient encore en train de se faire « talquer les pépettes ».

    Il avait bien compris que la propriété (lucrative) des moyens de production ne menait qu’à l’esclavage, et que pour obtenir un statut « d’Homme Libre » il était nécessaire que ceux qui produisent réellement les richesses se « mutuellisent » afin de devenir propriétaires de leur instrument de travail.

    « La propriété c’est le vol »… Mais seulement la propriété lucrative, la propriété d’usage (son PROPRE logement, son PROPRE outil de travail, etc.) étaient pour lui nécessaires pour atteindre la liberté.

    Quand vous êtes propriétaire de vos biens PERSONNELS (habitation, outil de travail …) plus personne ne peut venir vous obliger par coercition ou par chantage à devenir son esclave…

    Si les SCOP, les mutuelles et même la « sécu » et les retraites ont vu le jour c’est bel et bien dû à son héritage.

    Pensez-y, tout simplement.

      +20

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    • Booster // 26.04.2017 à 16h33

      Seulement de nos jours un état corrompu peut faire tout perdre à un groupe d’individus choisis via des lois et des obligations, ex. RSI, ou le contraire laisser s’enrichir exonéré d’impôt d’autres ex. les ouevres d’art n’entrent pas dans le calcul pour ISF. Il n’y a que le petit groupe trés restreint de ceux qui peuvent créer l’argent qui sont vraiment libres.

        +3

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      • RGT // 26.04.2017 à 18h42

        Vous avez dit « Œuvres d’Art » ?

        En fait, à l’époque (hormis le fait que ses parents étaient parmi les plus gros vendeurs d’art en France), cet « homme intègre et exemplaire » s’entraînait pour ses « saillies » futures.
        Il devait déjà penser « Art Nostra fait du bon boulot »…

        Ce qui me sidère, c’est que ce sont bel et bien TOUJOURS les mêmes qui viennent nous tondre pour de « Grandes Valeurs » dans leur propre intérêt et celui de leurs proches.

        Et dans l’art, ce ne sont pas les artistes talentueux (je ne parle pas des gonfleurs d’étrons et de plugs anals) qui profitent de leur travail, ce sont bien ceux qui commercialisent ces œuvres en prenant au passage des commissions insolentes.

        Pourquoi croyez-vous que le « commerce » soit élevé au rang de « valeur suprême » ?

        L’autre jour je me suis « fritté » avec un commercial qui commençait à « rouler des mécaniques ».

        Je lui ai simplement rappelé que s’il n’y avait pas de « crétins » comme moi pour faire le boulot il n’aurait que son corps à vendre.

          +2

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      • calal // 26.04.2017 à 20h04

        oui l’espoir c’est peut etre le blockchain ou tout le monde pourra creer sa monnaie. avec le risque du developpement du communautarisme.

          +0

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        • RGT // 26.04.2017 à 21h03

          N’oubliez JAMAIS qu’une monnaie est un « machin » qui permet de faciliter les transactions.

          Le principal problème de la monnaie tient au fait qu’elle ne doit son statut qu’à la confiance (fiat => fiduciaire) que les personnes lui portent.

          Si un jour la majorité de la population décide unilatéralement (« dictatorialement ») de ne plus y croire la monnaie ne vaut plus RIEN.
          Si les habitants demandent à être payés en patates, en pneus ou en coquillages l’ensemble du système bancaire et financier explose comme un pétard mouillé.

          Et que pourront faire les ploutocrates pour sauver leur pouvoir ?

          RIEN, car il faudra bien qu’ils utilisent une « main d’œuvre » en grande quantité pour « faire valoir leur bon droit », mais s’ils la payent avec des billets (ou mieux sur des comptes bancaires) personne ne voudra aller au casse-pipe à leur place pour un « truc » qui n’a AUCUNE VALEUR.

          Souvenez-vous de John Law et des assignats… BOUM !!!

          Pourquoi croyez-vous que les monnaies locales commencent à fleurir de partout ?

          Parce que ceux qui les émettent les garantissent avec des biens tangibles, tout simplement.

            +1

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          • MIZZGIR // 27.04.2017 à 17h48

            RGT, vous m’avez l’air remonté comme une pendule, et j’en suis fort aise car sur vos réponses à ce billet (dont j’ai lu tous les commentaires) je suis d’accord avec vous sur toute la ligne.
            Juste une remarque concernant la monnaie (je suis en train de lire « dette, 5000 ans d’histoire » de David Graeber, un « pavé » très instructif notamment sur la question de la monnaie) : à l’origine, les premières monnaies, au sens ou nous l’entendons actuellement, qui étaient métalliques, ont été imposées DE FORCE aux communautés agricoles par des potentats locaux qui y voyaient l’occasion de créer des marchés leur permettant ainsi d’accaparer « gratuitement » à leur profit une grande part des biens et services produits. Une monnaie n’est pas un outil « neutre » servant à additionner et soustraire, elle est au service d’intérêts politiques, et derrière elle il y a l’usage de la force (« bon, vous allez prendre et utiliser les rondelles métalliques que je suis le seul à pouvoir émettre pour vos transactions, sinon je vous coupe la tête, OK ? »). La monnaie est d’abord au service de ceux qui l’émettent.
            Et si un jour les monnaies locales dont vous parlez devaient devenir trop gênantes pour les pouvoirs en place (ce qui n’est pas encore le cas), eh bien ils les interdiraient, tout simplement (en arguant bien sûr de mille et un prétextes et circonvolutions langagières). Avec usage de la force publique contre les récalcitrants.

              +1

            Alerter
  • Perret // 26.04.2017 à 08h26

    La pénibilité au travail et ses conséquences sanitaires sont à la charge de la collectivité et pas des entreprises.
    C’est la conséquence des 35h, conçues au profit des entreprises du CAC 40, qui ont financé via l’UIMM la fondation de Martine Aubry, FACE, afin d’obtenir cette réforme très rentable pour les multinationales : le contribuable compense un supposé manque à gagner (et désastreuse pour les PME/TPE).
    Les grands groupes utilisent le stress pour faire « rendre » autant sinon plus en 35h qu’en 39.
    Le nouveau jeu, le salarié étant désormais dressé au stress, est de lui faire rendre autant à l’heure en 39h ou plus qu’en 35 et pour le même prix.
    La pénibilité, nouvel horizon de l’esclavage moderne ?

      +11

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    • Bruno // 26.04.2017 à 09h34

      Ces mêmes 35 heures introduisant une autre inégalité flagrante entre justement ceux qui en « profitent » et ceux qui n’en subissent les inconvénients.

      Les premiers, classe aisée (bobo-macroniste ?) travaillant dans les grandes boites, font entre 37 et 39 heures et bénéficient de généreuses RTT (10 à jours par an) sans trop de réduction de salaire.

      Les seconds, salariés des PME, TPME, sont aux 35 heures, n’ont pas de RTT, ont subi des blocages de salaire et cerise sur le gâteau, se sont fait traiter de fainéants-socialo-gauchistes par leur patrons (et Sarkozy…). Lesquels patrons en ont aussi bavé avec les 35 heures !

        +6

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      • RGT // 26.04.2017 à 19h09

        J’ai (très) mal vécu les 35 heures, en observant les conditions de travail des personnes placées en bas de l’échelle sociale.

        Certes, il y a eu réduction du TEMPS DE PRÉSENCE mais ça a été un prétexte pour doper la productivité sans que les actionnaires déboursent le moindre centime.

        N’oublions pas que le blocage des salaires, les rémunération ont fondu, sans compter les nouveaux contrats de travail (la majorité des salariés ont changé de boîte) qui se sont retrouvés avec des contrats 35 h payées 35.

        Plus l’augmentation de productivité (pour « compenser »), les heures supplémentaires OBLIGATOIRES rattrapées 6 mois plus tard quand il n’y avait plus de boulot, le travail des femmes la nuit, etc…
        Mais le pire, sur les lignes de production a été l’avènement du Lean Manufacturing qui cause des troubles physiques scandaleux causés par « l’ergonomie » des postes destinés à augmenter les cadences au détriment de mouvements naturels.

        À l’époque des 39 heures les salariés étaient présents à heures fixes et s’il n’y avait pas de travail ils étaient payés à rien faire.
        Et quand il y avait une surcharge de travail il fallait embaucher..

        Désormais, ils sont des serfs corvéables à merci, avec le risque de se faire virer à la moindre protestation.

        Merci Martine, tu feras la bise à ton ami Ernest-Antoine !!!

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        • geedorah // 27.04.2017 à 05h40

          après les ouvriers ont p’tre la possibilité d’arrêter de pigner et de se battre pour leur « dignité »
          c’est facile de se plaindre et de ne rien faire
          ou je bosse, ils pignent sans cesse, mais aucun ne fait gréve, cherchez l’erreur
          et ce n’est certainement pas un problème financier (dans la plupart des cas) qui les en empêche, la vérité ce sont des loosers… pas de (modéré) quand il s’agit d’aller à l’affrontement

            +2

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          • RGT // 27.04.2017 à 19h52

            Je vous propose simplement d’aller travailler dans une des (rares) unités de productions qui n’est pas (encore) délocalisée pour « rigoler » un coup.

            Le « Top » c’est si vous êtes une mère célibataire (parce que son jules s’est barré en la laissant toute seule avec la « marmaille » pour ne pas assumer ses responsabilités)…

            Là ça commence à piquer, surtout si vous avez un doctorat (ou un master) en histoire de l’art (j’en ai VRAIMENT connu).

            Comme vous avez un diplôme inutile pour les industriels et que vos « cheffaillons » sont jaloux de vos connaissances vous aurez le bonheur d’être harcelé et traité comme une sous-merde corvéable à merci avec des horaires délirants.

            Et bien sûr vous êtes réellement pris à la gorge et vous grattez sur tout pour parvenir à nourrir votre progéniture, à payer la nounou, à courir en permanence à longueur de journée pour arriver à peine à survivre.

            Ce n’est même plus de l’esclavage, c’est être traité comme du bétail dans un élevage industriel.

            Il faudrait peut-être sortir de votre salon cossu pour voir ce qui se passe dans la VRAIE VIE, vous comprendrez peut-être pourquoi certains baissent les bras.

              +0

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      • RGT // 26.04.2017 à 19h25

        Concernant les « cadres », les 35 heures ont AUSSI été un massacre ignoble.

        N’oublions pas qu’avant les 35 heures il était STRICTEMENT INTERDIT de travailler plus de 10 heurs par jour sous peine de poursuites judiciaires.

        C’est d’ailleurs pour cette raison que les cadres étaient « dispensés de pointage »…
        Mais en cas de problème il suffisait de prouver qu’un cadre bossait plus de 10 heurs par jour et l’employeur avait de sérieux problèmes.

        En tant que cadre (hélas les ingés sont des cadres) j’ai AUSSI vécu une belle pré-ubérisation avec cette modification INIQUE de la loi qui imposait d’avoir 11 heures minimum de repos quotidien…

        Si vous faites un simple calcul (à la portée d’un CP), vous vous rendez compte que les cadres peuvent (doivent) désormais LÉGALEMENT travailler 13 heures par jour sans problème, soit 65 heures par semaine…
        Et que de plus ils bossent AUSSI souvent le samedi, => jusqu’à 78 heurs par semaine !!!

        Ce qui fait qu’ils gagnent souvent MOINS QUE LE SMIC HORAIRE mais comme ils sont pris à la gorge ils ferment leurs gueules.
        Je rêve de l’obligation de pointage horaire pour les cadres…

          +5

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  • BrunO // 26.04.2017 à 08h46

    Au sujet du coût du job strain : il conviendrait de souligner que ces 2 à 3 pts de PIB sont pour l’essentiel des arrêts de travail, indemnisés pour l’essentiel par la sécu…donc l’entreprise n’y perd pas grand chose.

      +2

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  • Gonzo // 26.04.2017 à 08h47

    Je fais un gros hors sujet désolé mais l’information me semble tellement Enorme!

    L’Arabie Saoudite élue à la Commission des droits des femmes de l’ONU

    http://www.lesoir.be/1489834/article/actualite/monde/2017-04-24/l-arabie-saoudite-elue-commission-des-droits-des-femmes-l-onu

      +17

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  • LeFredLe // 26.04.2017 à 09h05

    Et bien chers amis, je pense que nous savons tous ce qu’il nous reste à faire le 7 mai prochain n’est-ce pas?

      +14

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    • P. Peterovich // 26.04.2017 à 11h00

      Ouaip : voter Le Pen.

      Qui va organiser les législatives à la proportionnelle.

      Où la France Insoumise pourra enfin transformer en sièges ses 20 % de voix.

      Parce que sinon, avec des législatives à la majoritaire, à la fin, les sièges reviendront au PS ou aux Républicains, comme toujours.

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      • humdebut // 26.04.2017 à 11h04

        Voter Le Pen me paraît jouer avec le feu !
        Voter Macron et c’est le chaos social….
        S’abstenir permet, à mon avis, de délégitimer l’élection, et son résultat, quel qu’il soit.
        Ainsi le/la futur dirigeant/e ne pourra dire comme le disait encore Fillon quelques jours avant sa grande gamelle:
        « Élection vaut adhésion au programme, c’est pourquoi gouverner par ordonnances est légitime »

          +14

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        • P. Peterovich // 26.04.2017 à 11h56

          « S’abstenir permet, à mon avis, de délégitimer l’élection, et son résultat, quel qu’il soit. »

          C’est une grande illusion à gauche de croire que la légitimité du pouvoir a une quelconque importance. Qu’il soit illégitime ou pas, le pouvoir s’exerce (et dans ce cas, au détriment des travailleurs).

          Regardez les Grecs, ils ont perdu leur temps avec leur commission vérité pour établir le caractère odieux de la dette… Quel intérêt ?

            +8

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          • K // 26.04.2017 à 18h31

            Le président américian est élu avec 50% des suffrages et 50% de participation. Donc par 25% des citoyens en age de voter. Et pourtant, personne ne dit qu’il est illégitime.
            Voter blanc ou s’abstenir, c’est faire le jeu du favoris.

              +3

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        • Alfred // 26.04.2017 à 12h30

          Mais c’est pas possible d’être aussi b….! Quelle importance que la matraque que vous prenez sur la tête soit légitime ? ILS s’en foutent de vos vapeurs. C’edt totalement hors sujet. Rien de ce qui n’a été voté ces 30 dernières années n’est légitime. Et rien. De ce qui le sera dans les 30 prochaines années le sera. C’est l’essence même de la démocratie « représentative ».
          La seule question est allez vous laisser faire materiellement, concrètement ou saboter la machine qui va vous tuer? Oh. Les lapins dans les phares. Bref. Les bords de la route sont bien sombres….

            +11

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        • Booster // 26.04.2017 à 16h35

          Pas trés malin votre raisonnement humbebut. Ne pas voter ne modifie en rien les résultats, 0 est l’élément neutre de l’addition.

            +4

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        • RGT // 26.04.2017 à 19h34

          C’est ce que je dis depuis dimanche soir…

          De plus, comme elle n’aura JAMAIS la majorité à l’Assemblée et que la « grande presse » la laminera à longueur de journée elle ne pourra RIEN faire sinon se discréditer à longueur de journée.

          Entre nous, entre une grosse nausée et une gangrène qui viendra ronger toutes nos chairs, je préfère la solution du sac à vomi.

          Et dans 5 ans, elle sera tellement grillée que son parti devra s’auto-dissoudre pour éviter la lapidation.

          Certes, nous perdrons 5 ans mais au fond, de deux maux il faut choisir le MOINS PIRE.

          Et si à l’issu de ces 5 années les électeurs pouvaient ENFIN activer leurs petits neurones nous pourrons espérer un grand coup de balai salvateur sur tous ces partis pourritiques qui ne se préoccupent que de l’intérêt de leurs « gourous » et de celui de leurs mécènes.

            +5

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        • madake // 28.04.2017 à 11h08

          @Humdebut
          Hélas, un candidat avait proposé la reconnaissance du vote blanc avec pouvoir révocatoire.
          En clair, à ce second tour qui nous tourmente tant, une majorité de votes blancs, conduirait, non seulement à refaire les élections, opération certes compliquée et lourde.

          Mais le pouvoir révocatoire du vote blanc exclurait de ces élections EM et MLP qui ne pourraient donc plus se représenter!
          Evidemment ça changerait complétement la donne.

          Mais en attendant, tant que le vote blanc n’est pas pris en compte, comme le disait Charline:
          « Un con qui vote aura toujours plus de poids que deux intellectuels qui s’abstiennent ».

            +0

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  • Eric83 // 26.04.2017 à 09h29

    Coluche :

    – « Vous savez la différence entre un ouvrier et un patron ?
    L’ouvrier c’est celui qui sait comment on travaille, le patron c’est celui qui sait pourquoi on travaille ! »

    – « Y a 3 millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai, de l’argent leur suffirait. »

      +14

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  • un sans dent // 26.04.2017 à 09h33

    une autre vision sur le candidat’ par zero hedge
    Rencontrez le Real Emmanuel Macron: Marionnette du banquier consommé, Création de l’élite bizarre
    Tyler Durden’s picture
    Par Tyler Durden
    25 avril 2017 20h30
    0
    ACTIONS
    Twitter
    Facebook
    Reddit

    Auteur de Mike Krieger via Liberty Blitzkrieg blog,

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  • Nicolas Anton // 26.04.2017 à 09h35

    Macron ou la dernière goutte qui fera déborder le vase. Le théâtre des partis est balayé, la mafia oligarchique joue sa dernière carte. . Nous savons tous au fond comment tout cela se terminera.
    Les peuples « taillent des habits qui sont invisibles pour ceux qui ne sont pas à la hauteur de leur tâche ou qui sont des sots avérés. Le roi est nu ! »
    Brrr j’entends la petite musique de l’harmonica..

      +1

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    • Booster // 26.04.2017 à 16h43

      Objectivement rien n’est joué, cette élection aura le mérite de tester le quotien intellectuel des français. En toute logique Macron ne devrait faire que 10% grand laximum, ce chiffre étant les gagnants rééls de sa politique. Tout le reste des crédules ou/et des victimes.

        +5

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  • Demo // 26.04.2017 à 09h38

    Entre voter pour les 0.00000001% et voter la haine, qui sera très probablement muselé, le choix est vite fait. Abstenons-nous, votons blanc, votons Leo Dagan ou votons Fhaine mais faisons barrage à Micron.

    Voter Fhaine permet d’avoir un guignol, incapable de gouverner. Voter Micron, c’est désigné un pantin sans contre-pouvoir.

      +7

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    • P. Peterovich // 26.04.2017 à 11h02

      Je rajoute ma dernière réflexion : voter Le Pen, c’est la certitude d’avoir un scrutin proportionnel aux législatives et, par conséquent, d’avoir des députés de la France insoumise en quantité. Sinon, avec un scrutin majoritaire, ce sera très difficile.

        +8

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      • Gilles // 26.04.2017 à 11h14

        Le Pen ne changera pas la loi électorale avant les législatives: c’est impossible.
        Par contre on peut espérer avoir un groupe d’insoumis qui ne soit pas négligeable.
        Ne vous trompez pas de combat.

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        • P. Peterovich // 26.04.2017 à 12h06

          « Le Pen ne changera pas la loi électorale avant les législatives: c’est impossible. »

          Exact, je me suis gouré.

          « Par contre on peut espérer avoir un groupe d’insoumis qui ne soit pas négligeable. »

          Je l’espère, mais j’ai des doutes. A la majoritaire, cela me paraît difficile (tout comme pour le FN, d’ailleurs)

            +3

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        • ZEROEURO // 27.04.2017 à 19h11

          Par contre Marine présidente (une femme!!!) pourrait à l’issue des législatives, suivant son résultat, dissoudre l’assemblée quand la loi électorale aura été modifiée.
          Et obtenir ce qu’on attend tous (oui? tous?).

            +0

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  • Maillant // 26.04.2017 à 09h43

    Et l’orthographe, la grammaire, la conjugaison, vous connaissez ?

    Ce dernier n’a jamais était synonyme d’émancipation
    A corriger :
    Ce dernier n’a jamais ÉTÉ synonyme d’émancipation

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  • qui cio // 26.04.2017 à 09h51

    Ah ben c’est pas difficile à comprendre => QUI COMMANDE PAIE et QUI PAIE SAIT TIRER PROFIT. Ces maximes s’appliquent non seulement au monde du travail mais à tous les polichinelles politiques volontairement soumis à la solde de l’argent facile.

      +2

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  • Arcousan09 // 26.04.2017 à 10h04

    Que connaissent du travail, de la pénibilité du travail ceux qui sont censés nous gouverner, il n’ont jamais travaillé ailleurs que sous les ors des banques ou de la république ….
    Gouverner c’est imposer des diktats appelés « ordonnances » (ou 49/3) aux serfs que nous devenons tous régression au moyen-âge …
    La preuve qu’il est à l’aise dans ses baskets: Wirlpool à Amiens (son fief) … la discussion si discussion il y a se fera ailleurs qu’à l’usine …
    Les résultats du chômage de ce jour se passeront de commentaires …
    ON continue ???

      +3

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    • Haricophile // 26.04.2017 à 13h06

      C’est pas comme s’ils avaient une situation facile non plus. Devenir un loup dominant dans une meute de loup, ça demande de donner et recevoir beaucoup de coups, c’est une insécurité permanente avant d’atteindre le sommet. C’est une vraie guerre. Il y a des victimes.

      Bon, je plaisante, personne ne leur a demandé ça, je ne vais pas les plaindre.

      Mais dans un système quel qu’il soit où les dirigeants passent par une ultra-compétition pour arriver au postes clé ne donnera jamais les résultats attendus par la majorité des gens, et en tout cas on n’aura jamais personne à ces poste-clés réellement et sincèrement motivé par l’intérêt général.

      Si on fait une sixième république ou autre chose, la priorité des priorité sera de concevoir un système où les poste-clés ne seront pas pourvu par des gens issus d’un système ultra-compétitif.

      P.S. J’utilise les loups conformément à la tradition, mais je respecte bien plus ces bêtes que ça pour ce qu’elles sont vraiment, et pas pour les phantasmes que l’on en a. C’est vraiment les injurier que de transférer nos comportements de primates sur le leur.

        +1

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  • Cedric // 26.04.2017 à 10h20

    Pour moi c’est simple, au bas mot 60 % de votants pour une facho, un voleur et un banquier (voleur , c’est génétique chez ces gens là). Donc je me mets en grève du zèle. Le travail sera bien moins pénible. Je vais en profiter pour relire Paul Lafargue et autres joyeusetés.

      +3

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    • Cedric // 26.04.2017 à 12h26

      https://www.marxists.org/francais/lafargue/works/1880/00/lafargue_18800000.htm pour ceux qui ne connaissent pas. C’est tellement d’actualité : Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture. Au lieu de réagir contre cette aberration mentale, les prêtres, les économistes, les moralistes, ont sacro-sanctifié le travail. Hommes aveugles et bornés, ils ont voulu être plus sages que leur Dieu; hommes faibles et méprisables, ils ont voulu réhabiliter ce que leur Dieu avait maudit. Moi, qui ne professe d’être chrétien, économe et moral, j’en appelle de leur jugement à celui de leur Dieu; des prédications de leur morale religieuse, économique, libre penseuse, aux épouvantables conséquences du travail dans la société capitaliste.

      A mort le travail. Le réveil sonne première humiliation de la journée

        +4

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  • Ivan // 26.04.2017 à 10h22

    M Macron, comme Sarkozy et la droite traditionnellement, est dans la glorification du travail (travailler plus), qui correspond tout bonnement à la logique et aux intérêts du patronat. C’est une vision clairement idéologique, comme le montre Jacques Sapir.
    A lire également ce petit ouvrage salutaire paru aux éditions Utopia : Le travail, histoire d’une idéologie
    https://www.amazon.fr/travail-histoire-dune-id%C3%A9ologie/dp/2919160206

      +4

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  • christian gedeon // 26.04.2017 à 10h31

    Je fais partie de ceux que le fromagisme des syndicats et des cohortes lourdes du fonctionnariat indisposent…ceci étant,ce sont NOS fonctionnaires et NOS syndicats…et même si nos lis sociales sont lourdes et méritent nettoyage,elles sont issues de NOTRE culture de Sécurité Sociale,et de Notre système de protection des plus faibles,aujourd’hui en perdition,et que nous avons bâti sur des décennies…la responsabilité de ceux qui ont poussé ce système dans une logique absurde d’abus est patente…mais c’est NOTRE système…et il est amendable par de simples mesures de contrôle et d’égalité,à condition qu’on le veuille…et,homme de droite et gaulliste,je descendrais dans la rue comme tout un chacun qui connaît son devoir,si Macron attente comme il l’a annoncé,à nos traditions de protection,quels que soient leurs défauts…merde alors,çà suffit comme çà. Français,devenez de vrais insoumis…n’envoyez pas ce stroufouniou à l’Elysée…et s’il y parvient,empêchez le à toute force d’avoir une majorité de gouvernement qui va laisser une majorité de français cocus jusqu’à la « gauche  » si j’ose dire…l’homme qui n’ose pas aller sur le site de Whirlpool est une taffiole(sans connotation sexuelle,chez nous çà signifie un mou,un pas fiable)…va-t-on élire l’homme de la Rotonde,du CICE,et du je me défile?!

      +8

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  • Rama // 26.04.2017 à 10h32

    M. Macron veut une réduction « drastique » du code du travail, en procédant par ordonnance dès l’été. Ce faisant, cela signifie d’ores et déjà qu’il violera la loi dite « Larcher » qui impose, avant l’intervention du législateur, le lancement d’une négociation nationale interprofessionnelle entre syndicats représentatifs.
    Il veut revoir le droit du licenciement, plafonner les indemnités prud’homales, et rendre plus de normes « supplétives », c’est à dire négociables à la baisse entreprise par entreprise. Bref, une véritable casse du code du travail, à coté de cela la loi El Khomri, c’est de la petite bière.
    Il a précisé ne rien vouloir changer à son programme malgré le haut score de Mélenchon.
    J’ai bien peur à ce rythme que la France fasse un remake de l’élection américaine, avec Mélenchon dans le rôle de Sanders, Macron dans celui de Clinton, … et Le Pen dans celui de Trump.

      +9

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    • Flizz // 26.04.2017 à 11h36

      que Dieu vous écoute, car malgré les injonctions de ce Monsieur, je crois que j’aurai du mal à m’habituer aux attentats.

        +2

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    • Haricophile // 26.04.2017 à 13h55

      C’est ça l’idée générale : Violer la loi, puis t’imposer la loi avec ce qui est « presque » légal, c’est à dire qui n’a de légalité que la forme puisque reposant sur un acte délictueux à la base.
      C’est un peu l’idée, pour caricaturer et simplifier à l’extrême, du voleur qui te poursuivrait en justice pour vol si tu lui reprend ton bien. Avec en plus en l’occurrence un juge partial.

        +5

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  • un sans dent // 26.04.2017 à 11h29

    un candidat qui veux diriger par ordonnances ne me parait pas dés plus démocratique ;mais bon cela vous concerne citoyens( macron)

      +6

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  • R. // 26.04.2017 à 12h50

    Arrêtons de critiquer Macron à tout va, un peu d’objectivité. On peut quand même lui laisser ça, non? Macron EST pénible.

      +6

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    • Catalina // 26.04.2017 à 21h11

      non mais franchement vous voyez ce minus discuter avec Poutine ?

        +1

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  • kenetbarbie // 26.04.2017 à 13h53

    https://m.youtube.com/watch?v=OH6Kg0hdCd4

    Pour attali les futurs chômeurs de Whirlpool sont un detail.

      +8

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    • Rama // 26.04.2017 à 15h22

      C’est pas possible, ils cherchent à perdre ??? Et pendant ce temps, MLP se déplace en personne devant l’usine…

        +3

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  • Odibi // 26.04.2017 à 14h15

     » le travail c’est l’émancipation  »
    Arbeit macht frei, quoi…

      +7

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  • BA // 26.04.2017 à 14h44

    Jacques Attali a choisi le pire moment  – Emmanuel Macron rencontre ce midi à Amiens les salariés en grève de l’usine Whirlpool à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Amiens – pour déclarer que Whirlpool est … « une anecdote ». 

    Face à Audrey Crespo-Mara, ce soutien d’Emmanuel Macron a estimé que Whirlpool, « c’est une anecdote qui s’inscrit dans un contexte plus large de création d’emplois ».

    Une déclaration qui fera probablement grincer des dents en interne. Car depuis janvier, les 290 salariés de cette usine de fabrication de sèche-linge, qui appartient à l’américain Whirlpool, numéro un mondial de l’électroménager (20 milliards de dollars de chiffre d’affaires), vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

    Leur employeur leur a annoncé qu’il fermerait en juin 2018 cette unité de production, la dernière usine du groupe en France, pour la délocaliser à Lodz, en Pologne.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170426.OBS8576/whirlpool-c-est-une-anecdote-la-bourde-d-attali-au-pire-moment.html

      +5

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  • Bob // 26.04.2017 à 22h47

    Bonsoir, j’ai parcouru le texte de Mr Sapir et, en dehors de toute considération politique, l’ensemble de l’argumentaire est faux car basé principalement sur une erreur. La pénibilité au travail à une définition très claire. Elle est basée sur une exposition au delà de certains seuils à 10 facteurs identifiés (exemple: travail de nuit, équipes alternantes, travail en milieu hyperbare, manutentions manuelles, mouvements répétitifs, postures penibles, bruits…) la loi est disponible et très claire. En revanche, la pénibilité ne prend absolument pas en compte le « stress » plutôt appelé risque psychosocial. Cela implique que tout l’argumentaire suivant ne peut pas être associé aux propos sur la pénibilité. Le sujet du risque psychosocial est néanmoins réel et est traité en accident de travail parfois, en maladie professionnelle ( beaucoup de discussion pour le faire entrer dans des tableaux de Maladie pro mais encore pas fait)

    Donc en résumé un vrai sujet le risque psychosocial mais rien à voir avec les critères de pénibilité évoqués par E. Macron. Bonne soirée

      +1

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  • fanfan // 27.04.2017 à 02h02

    Henri Guaino (La Chaine Qui Dérange) « Madame Le Pen n’est pas fasciste ou nazi et Monsieur Mélanchon n’est pas bolcheviste. » … « Moi j’en ai assez d’être mis au pied du mur… Je ne suis pas favorable aux consignes de vote, les gens sont assez grands pour choisir, et si j’avais a en donner une ça serait : non à Madame Le Pen mais pas une voix à Monsieur Macron. »… « Pour ce qui me concerne, ça sera l’abstention ou voter blanc » … « Je ne serais pas complice de cette histoire »…
    https://www.youtube.com/watch?v=7SM3c-N_eds

      +1

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  • Outis // 27.04.2017 à 09h27

    Bonjour,

    il y a 15 ans le rapport était 80/20; là, il va être 60/40. Dans 15 ans, quel sera le rapport, 40/60 ? Alors, voter ou s’abstenir, ce sera faire le jeu du FN.

    Il se peut que une phase FN soitun passage obligé, car les solutions mons douloureuses sont empêchées (constitutionnellement, médiacratiquement). Donc un jour ou l’autre le couvercle devrait sauter.

      +2

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