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15.juillet.201915.7.2019 // Les Crises

Envoyé spécial. Pollution : les citoyens contre-attaquent

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Source :France Télévisions, Envoyé spécial, 20-06-2019

Dans la vallée de l’Arve, des citoyens portent plainte contre l’Etat pour « carence fautive », réclamant jusqu’à 400 00 euros de dommages et intérêts. Ils attribuent leurs maladies à la pollution de l’air.

C’est une arme inédite contre la pollution de l’air : la justice ! Des citoyens portent plainte contre l’Etat pour « carence fautive ». Et pour la première fois, ils lui réclament d’importants dommages et intérêts, jusqu’à 400 00 euros.

Asthme, sinusites, allergies et même infarctus ou AVC, ils attribuent leurs maladies à la pollution de l’air chronique qui touche la vallée de l’Arve, près de Chamonix, en Haute-Savoie.

Que contiennent les poussières qui se déposent dans les jardins ?

Muriel, 61 ans, retraitée et asthmatique, y a passé sa vie : elle porte plainte pour elle et sa petite-fille, qui tombe malade dès que la pollution augmente. Muriel mène ses propres analyses : que contiennent les poussières qui se déposent dans les jardins ?

Anne-Laure, professeure des écoles, 43 ans, se sent épuisée. Elle n’avait pas de problèmes de santé avant de s’installer ici il y a dix ans. Elle doit se faire opérer des sinus pour la deuxième fois, et s’est fracturée deux côtes l’an dernier, tant sa toux était forte. Guillaume, 48 ans, a lui été victime d’un infarctus : il a donc déménagé en Bretagne avec sa famille pour retrouver une vie normale.

Un reportage de Raphaële Schapira et James de Caupenne

Source :France Télévisions, Envoyé spécial, 20-06-2019

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Shock // 15.07.2019 à 10h31

La pollution est un sous-produit du capitalisme qui ne vise qu’à maximiser les profits. En outre elle va permettre de créer d’autres marchés tout aussi profitables, par exemple les médicaments.

24 réactions et commentaires

  • Jean // 15.07.2019 à 07h17

    Sous les encouragements de Ruffin :

    https://www.youtube.com/watch?v=yG8QFpJxl8E

      +11

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    • Suzanne // 15.07.2019 à 21h55

      Les amis, si vous voulez rire cinq minutes, regardez aussi le passage de Ruffin à France Info :
      https://www.youtube.com/watch?v=4xjEYSW3EHA
      genre (de mémoire) :
      – M. Ruffin demandez-vous la démission de M. de Rugy?
      – Oui mais le réchauffement climatique la pollution…
      – Vous la demandez alors?
      – L’angoisse des jeunes, les amendements, les lobbies…
      – Et M. de Rugy?
      – Depuis le début on a besoin d’une écologie de rupture (développement de Ruffin, pendant ce temps des homards défilent sur les écrans)
      – Démission?
      – Je m’en fiche.
      – Mais vous la demandez?

      Et comme ça tout du long…………………………………
      Ruffin, p’tit gars, tu as vraiment vraiment du courage, t’sais.

        +12

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  • Shock // 15.07.2019 à 10h31

    La pollution est un sous-produit du capitalisme qui ne vise qu’à maximiser les profits. En outre elle va permettre de créer d’autres marchés tout aussi profitables, par exemple les médicaments.

      +13

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    • Philippe // 15.07.2019 à 13h54

      Bonjour,
      La pollution sous-produit du capitalisme? Du capitalisme seulement, vous êtes sûr?
      Bien entendu l’industrie capitaliste à travers le monde a pollué, saccagé et empoisonné notre environnement: air, eau, littoraux, océans, forêts, la liste est longue. Ca personne ne le niera.
      Mais l’industrie des ex-pays socialistes n’a pas non plus été vraiment respectueuse de l’environnement, pas plus que de la santé des ses citoyens.
      Citons l’emblématique Tchernobyl, et aussi Norilsk pour amateurs de métaux lourds et de dioxyde de soufre, Dzerzhinsk et ses délicieux gaz moutarde et plomb dans les nappes phréatiques, la baie d’Andreieva près de la frontière norvégienne et ses tonnes de déchets radioactifs immergés. Passons sur les sites industriels de RDA, Pologne, ex Tchécoslovaquie et autres qu’on ne peut pas confondre avec de charmants parcs naturels.

      La responsabilité de ce massacre de notre espace vital et de la mise en péril de la santé des populations ne serait-ce pas l’industrialisation forcenée et irresponsable des 19ème et 20ème siècle, capitaliste ET socialiste?
      Cordialement

        +11

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      • Véronique // 15.07.2019 à 18h04

        Toutes les productions sont polluantes.
        Mais le capitalisme a une part de responsabilité plus importante dans la mesure où il permet, encourage, valorise, rend désirable, la sur-production, puisque la rente perçue grâce à la production profite surtout à la personne privée qui est propriétaire des moyens de production.
        C’est le principe même du capitalisme qui permet surproduction et pollution inutile, la fameuse croissance (la plus importante possible), pour la fameuse société de consommation.

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        • septique // 15.07.2019 à 18h32

          Un peu d’histoire… a l’heure ou le capitalisme n’existait pas la forêt des Landes a été dévastée pour construire les flottes royales…

          C’est l’industrialisation peu importe le système qui le supporte qui est le deuxième responsable, le premier les consommateurs qui représentent en fait 20 % de la population mondiale..et qui possèdent 80 % de la richesse globale.

          Les autres 80 % vivent avec 1 $ par jour…

          La propriété collective des moyens de production n’a jamais empêché les désastres écologiques ou les saccages.

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          • Véronique // 16.07.2019 à 09h50

            Le capitalisme existe depuis très longtemps (voir par exemple Jacques Heers « la naissance du capitalisme au Moyen âge »).
            L’industrialisation est liée au capitalisme. Parce qu’on peut produire davantage sur une même période en utilisant des méthodes industrielles, ce qui permet donc aussi de produire au-delà de ce qui est nécessaire, si le système économique le permet, ce qui est le cas du capitalisme.
            La propriété collective des moyens de production est bien plus à même d’empêcher les désastres écologiques, dès lors que cette propriété collective des moyens de production n’est pas utilisée à des fins capitalistes. Un Etat peut décider de tout nationaliser pour que lui-même fasse du profit, le plus de profit possible. Dans ce cas on est toujours dans un système capitaliste.
            Il ne suffit pas que la propriété soit collective (et de préférence directement entre les mains de ceux qui travaillent, pas entre les mains de l’Etat), il faut aussi que les principes soient différents, passer d’une économie de marché dans laquelle on ne cherche qu’à vendre, peu importe quoi, du moment qu’on vend le plus possible, à une économie fondée sur la satisfaction des besoin de chacun en commençant par les besoins essentiels et gérée collectivement par les travailleurs eux-mêmes.

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    • septique // 15.07.2019 à 14h34

      La société INDUSTRIELLE pas seulement capitaliste….comprend des producteurs (qui cherchent a maximiser leurs profits) et des consommateurs qui veulent payer le moins cher possible (généralement).

      Les ex-paradis socialistes n’ont pas fait mieux et ceux qui restent (ou se prétendent socialiste) ne font pas mieux maintenant.

      Ces gens utilisent l’avion, achètent des voitures, des téléphones portables renouvelés en permanence, des produits de supermarchés, des ordinateurs (comme le vôtre), changent vêtemenst et chaussures en permanence, jettent sans trop se soucier…

      NOUS SOMMES TOUS responsables. La non-consommation est l’arme fatale pour ce système. Une seule question. Ou sont donc les non-consommateurs ? Pourquoi TOUS les partis politiques se gardent-ils bien d’utiliser ce concept ?

        +10

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      • Loxosceles // 15.07.2019 à 21h21

        La politique fonctionne sur la base de l’électoralisme, je pense que cela répond à votre question…

        Où sont les non-consommateurs ? Et bien ils ne sont peut-être pas là pour vous répondre sur ordi ou smartphone, tout simplement…

        Je ne sais pas si nous sommes tous responsables. Nous sommes certes tous consommateurs… et donc victimes de la dilution de responsabilité, mais bon… Un consommateur est avant tout captif d’un système… Il ne sert à rien d’accuser tout le monde à égalité. Par exemple, et bien que je sois consommateur, je vis avec des besoins très réduits pour le standard occidental et français, je n’ai pas de voiture, je marche essentiellement (ce qui implique de faire ses courses à pied), vivant en ville avec peu de moyens, comme la majorité de la population, je n’ai pas la possibilité réelle de sortir de ce système, et quand bien même je déploierais des efforts énormes pour ce faire, ça ne changerait pas le fait que la plupart ne le peuvent pas… Alors je plaide non-coupable, mais responsable à mon petit niveau si vous voulez, quoique je ne sois pas responsable d’être captif de ce système où je consomme pourtant très peu mais toujours « trop » selon les critères de l’empreinte écologique. Je prône la décroissance mais ne consommant pas beaucoup moi-même et en tant que citadin, je ne vois pas ce que je peux vraiment faire de plus… Le système ne peut changer que là où les décisions sont prises. Aussi, non, je ne me sens pas très responsable de tout ça… Plutôt otage, comme par exemple des culpabilisations et pressions qui fusent de toute part.

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        • Véronique // 16.07.2019 à 09h56

          Mettre en avant la responsabilité individuelle est une grosse ficelle utilisée par les entreprises et le système néo-libéral pour se dédouaner et aussi, pour créer d’autres marchés. Par exemple on va culpabiliser le consommateur qui achète des pailles en plastique pour lui vendre des pailles dans d’autres matériaux, même si ce consommateur a déjà chez lui un stock de pailles pour 2 ans. Acheter écolo devient salvateur.

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          • Bouddha Vert // 19.07.2019 à 01h13

            Comme vous je résiste au complot organisé par les méchants industriels et les néo-libéraux.
            En toute logique avec mes convictions, j’ai acheté il y a deux ans déjà, 3000 litres de glyphosate en perspectives des actions de ce système liberticide qui nous veut du mal.
            Il faut continuer de résister aux lobbys des vendeurs de purin d’orties et de tous ceux qui nous interdisent d’acheter sans réfléchir, ne lâchez rien!

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  • pam // 15.07.2019 à 10h49

    est-ce que ces habitant sont entré en contact avec les salariés des usines de la vallée, leur syndicat et CHSCT… ?
    L’expérience du site de Carbone Savoie à Vénissieux, le plus gros émetteur de HAP du sud-est de la France jusqu’en 2010, c’est que c’est utile. Après contrainte sur le niveau de production imposée par le préfet à la demande de la ville (communiste) ça a permis d’obtenir la réfection complète du système de filtration d’air avec un facteur 10 à la baisse sur les émissions… c’est devenu un site industriel modèle… Le capitalisme n’a comme seul moteur que le profit, et si pour l’obtenir, il doit réduire la pollution, il le fait… !
    Dans ce cas, le risque était bien sûr la délocalisation vers des contrées moins exigeantes, d’ou l’importance de lier habitants et salariés dans l’exigence d’une industrie propre…

      +8

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  • Louis Robert // 15.07.2019 à 12h46

    On s’attaque ici à une compagnie et à l’État dit « démocratique » bien en vain. Apaisante manœuvre de diversion.

    La source ultime de pareille ineptie dans ce monde devenu fou, c’est nous, citoyens, qui chérissons notre servitude volontaire devant un ordre mondial impérialiste totalitaire et le mode de vie qu’il a tout intérêt à nous imposer. C’est nous qui acceptons de mener ce mode de vie insensé. Sanctionner l’État n’est dès lors que conduite masochiste et vaine consistant à nous sanctionner nous-mêmes, tandis que le Pouvoir et le Système dominants, main dans la main, poursuivent le grand oeuvre d’effondrement.

    Le choix est désormais on ne peut plus clair: nous nous mobilisons et nous nous libérons de ce désordre mondial assassin ou nous périssons. Pour l’heure, nous préférons manifestement cette lente agonie qui s’accélère vers la fin.

      +5

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    • Loxosceles // 15.07.2019 à 21h33

      « C’est nous qui acceptons de mener ce mode de vie insensé. »

      Ah bon. Même réaction qu’un peu plus haut : moi, personnellement, je n’ai jamais rien accepté, ni explicitement, ni tacitement. J’ai toujours exprimé mon désaccord profond avec ce système et j’ai toujours cherché à vivre hors de cette tyrannie soft. Mais je n’y arrive pas. Seuls les ermites y arrivent dans une certaine mesure, même les clochards et les néo-hippies dépendent quasi intégralement de ce cirque inhumain. Ma critique permanente et pourtant toujours à l’écoute des autres que je répand autour de moi n’y a jamais rien changé. « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » qu’y disait. Que dalle… Alors quand on me dit qu’on est tous responsables et qu’on est tous dans la servitude volontaire, j’ai quand même bien envie de répondre « parlez pour vous ! », même si c’est vrai que l’immense majorité des gens y sont… Ça s’appelle le conformisme, c’est tout… et on n’écoute pas un anti-conformiste qui vous fait la leçon… Pour qu’on y arrive, il faudrait que tout le monde change en même temps. Or ce qui se passe, c’est que chacun attend en regardant que son voisin fasse le premier pas… En attendant, tout ce qu’on a trouvé c’est de se culpabiliser les uns les autres, de s’invectiver, et puis de lancer des « nous sommes tous responsables » en s’incluant dans la remarque pour tenter d’alléger l’injonction qu’on fait aux autres de changer…

      Bon ben moi je retourne manger.

        +4

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      • Bouddha Vert // 19.07.2019 à 01h23

        Pas certain que le but soit de se culpabiliser les uns les autres mais de s’éduquer et comprendre les conséquences de nos consommations.
        Ensuite libre à chacun d’agir, également en consommant, mais il est inconséquent et illogique de refuser l’idée que nous sommes tous responsables même si cela ne nous fait pas plaisir.

        Le sujet c’est de ne plus être dans le déni.

        PS: ce « cirque » n’est pas inhumain, il est, par excellence, le produit de notre humanité… et ce n’est pas se flageller que de reconnaître cette réalité.

        Sincèrement bon appétit.

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  • gracques // 15.07.2019 à 13h40

    Une idée pour les bretons empoisonnés par les algues vertes ?

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    • septique // 15.07.2019 à 15h01

      Eliminer la production porcine de masse qui est installée en Bretagne pour commencer….et les élevages industriels de poulet.

        +8

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  • septique // 15.07.2019 à 14h55

    Pour changer quelque chose et sauver ce qui reste à sauver il faudrait;

    Renoncer aux voyages en avion, au tourisme, aux déplacements rapides style TGV
    Se limiter a 1.5 kilos de vêtements par année (y compris les chaussures).
    Cesser les consommations de masse de produits comme le café, le thé (des cultures de masse destructrices)
    Renoncer aux produits exotiques ou lontains, manger uniquement local et en fonction des saisons.
    Réparer et non pas remplacer. Oubliez vos écrans plats, vos télévisions numériques..
    Eliminer les industries inutiles, armes par exemple et les recherches ne conduisant à rien (spatial, physique des particules, etc..)

    etc…pour être capable de limiter la hausse des températures a 1.5 Celsius.

    On voit bien qu’un programme, qui doit être mondial, de ce type est impossible sans remettre en cause la notion de travail, le partage des ressources, le chacun pour soi, etc..

    Le reste de l’écologie de salon, des discours sur le développement durable (oxymore), les vélos en ville (quand le kilométrage annuel automobile augmente en permanence), les véhicules électriques (plus polluants que ceux utilisés maintenant quand on regarde le cycle total de vie du produit).

      +7

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    • Véronique // 16.07.2019 à 11h03

      Et si au lieu de renoncer, il fallait surtout obtenir.
      Obtenir de pouvoir travailler près de chez soi, ce qui implique de relocaliser la production de ce que nous consommons (et pas seulement dans l’alimentaire).
      Obtenir de pouvoir vivre correctement même en produisant moins par unité d’exploitation, par exemple dans l’agriculture, ou même dans l’industrie, ce qui implique de renoncer au productivisme.
      Obtenir de pouvoir acheter des biens plus solides et durables (qui en principe coûtent plus cher donc actuellement peu accessibles aux moins riches).
      Obtenir de pouvoir se déplacer sur courtes distances par des transports en commun nombreux et sur tout le territoire (ce qui implique de mettre fin à la libéralisation des transports).
      Etc.

        +4

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  • weilan // 15.07.2019 à 15h51

    Le bon peuple de France a pu s’ébaubir ce dimanche du spectacle grandiose de son armée: 66 avions et 36 hélicoptères ont survolé la « plus belle avenue du monde ». Aucune pollution.
    Alors l’avion qui me mènera de CDG à Singapour où j’ai à faire…

    On en est où avec le ferroutage ?

      +3

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    • septique // 15.07.2019 à 18h09

      Il y a 40 millions de vols par année soit a peu près de 120.000 par jour….

      C’est le premier facteur de destruction des couches basses de l’atmosphère…

      Ces 66 avions et 36 hélicoptères représentent 0.00085 % du traffic journalier..un vrai problème.

        +1

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      • LowCost // 16.07.2019 à 13h01

        0.00085% dont l’utilité réelle est nulle.
        Mais bon si ce n’est pas important… Autant commencer par ne pas arrêter ce qui ne sert a rien

          +1

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  • RGT // 15.07.2019 à 19h26

    Je dirais que le principal problème, qu’il soit dans la vallée de l’Arve et dans d’autres vallées comme la Maurienne qui ne valent pas mieux, c’est que les pollueurs ne sont PAS les résidents de ces lieux.

    Quant à l’état… Tous les hauts fonctionnaires et les « élus » de « nationaux » s’en foutent royalement, se contentant simplement de caresser le cul des habitants ulcérés quand ils sont trop bruyants ou en période électorale.
    Simplement parce qu’ils habitent très très loin des zones sinistrées.

    Ou s’ils ne sont pas très éloignés (mais hors de danger, il ne faut pas pousser non plus) comme le préfet, ils iront ensuite prendre un grand bol d’air frais à leur prochaine mutation dans une région plus accueillante.

    Que voulez-vous attendre de ces « élites » pour lesquelles les relations amicales avec certains lobbies sont largement plus importantes que l’existence minable de quelques gugusses qui en comptent pour rien ?

    Quant aux poursuites contre l’état ou l’administration, je leur souhaite bonne chance…
    Peut-être le jugement aura-t-il lieu dans 15 siècles, et comme les plaignants et leurs descendants directs seront « partis » depuis bien longtemps le dossier sera classé sans suites.

    En dehors de faire tomber d’énormes rochers « par accident » sur l’autoroute et sur les usines polluantes je ne vois aucun espoir pour les habitants.

    Quant à ceux qui habitent dans les plaines, ils devraient essayer la danse de la pluie de météorites autour des zones qui leur pourrissent la vie, c’est sans doute la solution la plus fiable et de loin.

      +4

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  • obermeyer // 15.07.2019 à 22h49

    « Peut être le jugement aura lieu dans 15 siècles ….  » en tous cas pour l’amiante c’est réglé : non lieu !
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/france-non-lieu-pour-eternit-fabricant-d-amiante-db8918566ac0b600d41bb57f7a848c69
    La duré de vie en bonne santé diminue dans notre beau pays , et dans pas mal de coins du monde . On dit merci à qui ?

      +3

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