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17.mars.202117.3.2021 // Les Crises

États-Unis/Chine : La politique de Biden ne fait que poursuivre celle de Trump

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Source : Responsible Statecraft, Robert Ross

Traduit par les lecteurs du site Les Crises

Le président Joe Biden signe l’un des 17 décrets qu’il a signés le jour de l’inauguration le mercredi 20 janvier 2021, dans le bureau ovale de la Maison Blanche. (Photo officielle de la Maison Blanche par Adam Schultz)

L’administration Biden n’est en place que depuis quelques mois, mais sa politique à l’égard de la Chine suit déjà les traces de celle de l’administration Trump. L’administration fait part de son intention sans compromis de contenir la montée en puissance de la Chine, sans se soucier des coûts ni des chances de succès.

Selon la nouvelle administration, la politique étrangère de Trump a été mal orientée sur presque toutes les questions de politique étrangère américaine, y compris, mais sans s’y limiter, le changement climatique, la coopération mondiale en matière de santé, les relations avec les alliés en Europe et en Asie, la politique à l’égard de l’Iran, la politique à l’égard du Mexique et de l’immigration, et la participation aux organisations multilatérales.

Mais l’administration semble croire que Trump a eu raison sur la concurrence dans les domaines stratégiques et économiques avec la Chine. Cependant, Trump n’a pas eu la chance de mettre en place une politique efficace à l’égard de la Chine ; sa politique à l’égard de la Chine a été tout aussi malavisée que toutes ses autres politiques étrangères. Sans correction, la politique de Biden à l’égard de la Chine est vouée à l’échec, tout comme celle de Trump.

Il n’a pas fallu longtemps à l’administration Biden pour commuiquer à propos d’une concurrence sécuritaire sans compromis avec la Chine. Deux semaines après le début de sa présidence, Biden s’est engagé à contrer les actions « agressives » de Pékin.

Dans ses remarques au Pentagone mercredi, il a proclamé que l’objectif de Washington est de « gagner » la compétition avec la Chine, et, dans un langage faisant écho aux points de discussion de l’administration précédente, il a dit que « gagner » nécessiterait une « approche de la totalité du gouvernement. » Et il n’est pas rassurant que l’examen de la politique chinoise de Biden à l’échelle du gouvernement commence au Pentagone, plutôt qu’au sein d’une agence civile.

Le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan a déclaré que l’administration « imposerait des coûts » à la Chine pour le « bellicisme des menaces qu’elle projette sur Taiwan. » Le secrétaire d’Etat Blinken a déclaré au chef de la politique étrangère de Pékin, Yang Jiechi, que les États-Unis travailleront avec leurs alliés pour contrer les « efforts chinois visant à menacer la stabilité » en Asie, y compris dans le détroit de Taiwan.

De crainte que l’intérêt de l’administration pour la coopération sur le changement climatique n’affaiblisse sa poursuite de ces mesures, John Kerry a insisté sur le fait que les États-Unis ne transigeront pas sur leur résistance à « l’agression chinoise en mer de Chine méridionale. » Et l’administration a indiqué qu’elle se satisfaisait de laisser la guerre commerciale se poursuivre indéfiniment.

L’administration Biden a donc fait savoir que la politique de Trump serait la politique de Biden. Mais il ne fait aucun doute que cette politique à la Trump a échoué et qu’il n’y a aucune chance qu’elle soit meilleure sous le gouvernement Biden. Malgré quatre années de politique de Guerre froide, y compris une guerre commerciale, une guerre technologique et l’escalade des activités navales américaines dans la mer de Chine méridionale et le détroit de Taiwan, la Chine est aujourd’hui dans une position plus compétitive que jamais par rapport aux États-Unis.

L’écart entre les capacités navales a continué à se réduire et les partenaires des États-Unis en matière de sécurité en Asie de l’Est, y compris la Corée du Sud et les pays riverains de la mer de Chine méridionale, ont résisté aux efforts de Washington pour participer à une coalition de l’endiguement. Ils ont plutôt amélioré leurs liens politiques et économiques respectifs avec Pékin.

Alors que la politique d’endiguement de Trump redoublait, la Chine a suspendu toute coopération sur la prolifération nucléaire en Iran et en Corée du Nord, et les deux pays ont développé leurs capacités nucléaires. Tout aussi important, l’économie chinoise a connu une croissance plus rapide que l’économie américaine pendant la guerre commerciale de Trump, et le déficit commercial américain avec la Chine s’est en fait creusé.

La politique d’endiguement de Biden échouera de manière tout aussi spectaculaire que celle de Trump. Les postures diplomatiques, les déclarations politiques agressives et les opérations navales dans les eaux de l’Asie de l’Est ne ralentiront pas la construction navale de la Chine ; au cours de la prochaine décennie, l’équilibre militaire en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan continuera à pencher en faveur de la Chine. Et les partenaires américains en matière de sécurité continueront à résister à une coopération sécuritaire élargie avec les États-Unis contre la Chine.

Au cours des dernières semaines, les principaux alliés des États-Unis en Europe et en Asie de l’Est ont clairement indiqué qu’ils ne se laisseront pas prendre par la concurrence entre les États-Unis et la Chine ; au contraire, ils recherchent une plus grande coopération politique et économique avec la Chine. Et la continuité de la politique américaine avec l’administration Trump limitera l’incitation de la Chine à conclure un nouvel accord commercial pour réduire les droits de douane. La Chine est en train de gagner la guerre commerciale ; elle n’est pas pressée de tenir compte des intérêts américains.

Non seulement la politique de Biden à la mode Trump échouera, mais elle entraînera aussi des coûts. Le ministère chinois des Affaires étrangères a clairement indiqué que les États-Unis ne peuvent pas s’attendre à une coopération chinoise sur le changement climatique ou les pandémies si l’administration Biden traite la Chine comme un adversaire stratégique.

Mais lors de la conversation de mercredi avec le président Xi Jinping, Biden a essentiellement déclaré que Washington résistera activement à la Chine sur tous les fronts, sauf lorsqu’il aura besoin de la coopération de Pékin. Ce n’est pas une stratégie prometteuse permettant de satisfaire un large éventail d’intérêts américains en matière de sécurité, y compris en ce qui concerne la prolifération nucléaire. Au contraire, la continuité de Biden avec la politique chinoise de Trump suscitera la continuité chinoise concernant la Corée du Nord et l’Iran, assurant l’échec dans la limitation de la prolifération nucléaire.

La continuité de la politique américaine concernant Taiwan sera particulièrement déstabilisante. Elle marquera le soutien à long terme de Washington à l’indépendance de Taïwan, quelles que soient les intentions de l’administration Biden, et provoquera inévitablement une diplomatie chinoise plus coercitive, ce qui entraînera un accroissement des tensions entre les États-Unis et la Chine et une probabilité accrue de guerre.

Mais plutôt que de marquer l’intérêt des États-Unis pour la réduction des tensions, la politique de l’administration Biden, y compris la présence de Taïwan à l’inauguration de Biden, le franchissement du détroit de Taïwan par le USS John S. McCain, et la rencontre mercredi entre le représentant de Taïwan à Washington Hsiao Bi-khim et le secrétaire d’État adjoint par intérim des États-Unis Sung Kim au département d’État – tout cela au cours des trois premières semaines de l’administration – ne fera qu’exacerber les préoccupations chinoises concernant l’indépendance de Taïwan et accroître l’instabilité entre les deux rives du détroit.

Et une guerre commerciale perpétuelle continuera à saper la compétitivité économique des États-Unis. Elle ralentira également la reprise après la récession due au covid, au détriment du travailleur américain, car la Chine maintient ses propres restrictions sur les importations américaines.

Toutes suggestions de diplomatie ou de négociation sont des signes qui font défaut de la part de l’administration Biden. Il est toujours question d’un endiguement. Mais il est dans l’intérêt des États-Unis de réduire la tension sécuritaire entre les États-Unis et la Chine en Asie de l’Est. Les défis navals américains à la politique chinoise en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taiwan n’ont ni limité les activités chinoises ni amélioré la sécurité américaine. Au contraire, un accroissement de tension en a été le seul résultat .

Réduire la fréquence de la présence navale américaine dans les zones contestées de la mer de Chine méridionale, de la liberté des opérations de navigation et des transits navals du détroit de Taïwan ne modifiera pas la trajectoire politique de la diplomatie en Asie de l’Est. Le changement de l’équilibre des pouvoirs est le moteur de la diplomatie régionale. Mais une politique moins conflictuelle réduira la tension maritime entre les États-Unis et la Chine et augmentera la probabilité d’une coopération de la Chine avec les initiatives américaines de sécurité internationale et régionale.

Un nouvel accord commercial entre les États-Unis et la Chine mettant fin à la guerre commerciale ne permettra pas d’atteindre tous les objectifs américains concernant la réforme des politiques commerciales et d’investissement chinoises, mais il contribuera à la croissance de l’économie et de l’emploi aux États-Unis.

Peut-être que les déclarations de l’administration à ce jour ne sont qu’un effort pour marquer la détermination des États-Unis, avant de tendre la main à Pékin, dans le but de réduire les tensions et de poursuivre une plus grande coopération. C’est peut-être la leçon que Biden a tirée de l’échec des efforts de la première administration Obama pour faire part de son intérêt pour la coopération avant de s’attaquer à des questions difficiles. Mais il y a douze ans, Washington était mieux placé qu’aujourd’hui pour affronter la Chine.

Ou peut-être que la politique de Biden est une tentative de consolider les tenants de la ligne dure de l’administration en matière de politique intérieure avant de modérer la politique américaine et de poursuivre la coopération entre les États-Unis et la Chine. Dans les deux cas, le temps de modérer la politique de l’administration et de réduire les coûts potentiels tant pour la diplomatie américaine que pour le bien-être du peuple américain va manquer.

Les dirigeants chinois comprennent bien les contraintes que la politique intérieure américaine impose à la politique américaine envers la Chine. Mais tôt ou tard, ils décideront que les orientations de la politique de Biden ne reflètent pas tant la politique américaine que les préférences du président et de ses collaborateurs. À ce moment-là, la détermination de la Chine à résister à l’endiguement américain se renforcera et il s’ensuivra une spirale d’hostilité qui ne profitera à personne, et encore moins aux États-Unis et au peuple américain.

Les États-Unis doivent faire face à la concurrence d’une Chine en plein essor. Ils ne peuvent pas céder à l’hégémonie chinoise en Asie de l’Est. Mais la compétition ne nécessite pas une rivalité sans merci dans la quête de la victoire. Il n’y aura pas de « vainqueur » dans une telle compétition.

Avant que Washington et Pékin ne s’enferment dans un conflit de guerre froide, l’administration Biden doit signaler son intérêt non seulement pour une concurrence, mais aussi pour une coopération avec un concurrent de même stature dans une Asie orientale bipolaire, afin de faire progresser les intérêts mutuels des États-Unis et de la Chine ainsi que la coopération en matière de sécurité et la réduction des tensions.

Source : Responsible Statecraft, Robert Ross, 12-02-2021

Traduit par les lecteurs du site Les Crises

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Commentaire recommandé

florian lebaroudeur // 17.03.2021 à 08h21

L’administration dit si, l’administration fait ça…ce n’est pas elle qui décide de la politique étrangère aux Etats-Unis.
Ce sont d’autres personnes influentes à l’abri des focalisations médiatiques qui déterminent l’orientation stratégique à prendre en fonction des transformations en cours.
La politique d’endiguement de la Chine a commencé au cours de l’administration Obama, elle s’est intensifié sous l’administration Trump, puis elle va encore s’intensifier sous l’administration Biden.
Elle était bien la Chine quand elle était l’atelier du monde, elle l’est devenu beaucoup moins quand elle a commencé à vouloir la prédominance dans les nouvelles technologies de pointe.

19 réactions et commentaires

  • Fabrice // 17.03.2021 à 08h20

    Le pire c’est que Trump était principalement sur l’endiguement économique principalement or personnellement je pense que Biden sera principalement sur le plan géopolitique et militaire, or pas sûr que les chinois soient capables de tolérer certaines limites sur ce point comme elle l’a fait sur le plan économique.

    Or je ne suis pas sûr que Biden sache s’arrêter à temps dans la provocation qui déclenchera un accident majeur voir pire.

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  • florian lebaroudeur // 17.03.2021 à 08h21

    L’administration dit si, l’administration fait ça…ce n’est pas elle qui décide de la politique étrangère aux Etats-Unis.
    Ce sont d’autres personnes influentes à l’abri des focalisations médiatiques qui déterminent l’orientation stratégique à prendre en fonction des transformations en cours.
    La politique d’endiguement de la Chine a commencé au cours de l’administration Obama, elle s’est intensifié sous l’administration Trump, puis elle va encore s’intensifier sous l’administration Biden.
    Elle était bien la Chine quand elle était l’atelier du monde, elle l’est devenu beaucoup moins quand elle a commencé à vouloir la prédominance dans les nouvelles technologies de pointe.

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  • Darras // 17.03.2021 à 09h50

    L’assaut sur la Chine montante de l’Hegemon du moment est totalement logique, il en va de l’intérêt supérieur de l’Empire US. Il est totalement normal qu’il soit bipartisan.
    Qu’on n’aime pas l’hégémonie US, ok, attendez de voir la tête d’un hegemon Chinois…
    Ceci dit, reste une question que je ne m’explique pas.
    Dans la perspective d’un affrontement stratégique de longue haleine et potentiellement dangerosissime, pourquoi mais pourquoi avoir réussi ce formidable tour de force d’envoyer la Russie dans l’alliance chinoise hier encore considérée comme impossible.
    C’est insensé.
    Ce morceau là risque d’être trop gros à contrôler ou abattre.
    Y a t il un plan génial qui m’aurait échappé ?
    Ou les USA sont ils devenus un poulet avec trop de têtes et qui court dans tous les sens?

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    • Ron mccarty // 17.03.2021 à 11h58

      La réponse 2 du poulet sans tête semble être la bonne, mais j’ai une autre métaphore en tête.

      Les USA sont comme un ado qui était plus costaud que ses copains encore prépubères. Il avait un seul rival qui comme lui avait quelques poils (la Russie) et initialement quelques partisans. il a réussi à liguer toute la classe contre lui et à le ringardiser en racontant à chacun que plus tard chacun pourrait faire ce qu’il veut dans la classe et que tous ses copains seraient libre et heureux à condition de le suivre (tout en mettant quelques coup de poing en douce à la sortie de l’école pour affaiblir son rival). Pendant qu’il s’écoutait parlé, fier de sa célébrité, et de la ringardisation de son ennemi histoirique. il ne s’est pas aperçu qu’en douce un autre camarade était en train de faire sa puberté et de rallier à sa cause de façon insidieuse (en offrant des bonbons) le reste de la classe. L’ado colérique est maintenant moins fort que le groupe du vendeur de bonbon et perd le contrôle de la classe. Etant donné qu’il est mauvais perdant (c’est un ado) il refuse de l’admettre et menace de tabasser toute la classe, ce qui le mènera a sa perte s’il ne change pas d’attitude. La stratégie de l’intimidation quand on a réellement le pouvoir « marche », pas celle de la colère générée par la frustration de l’avoir perdu

        +8

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    • Darras // 17.03.2021 à 15h23

      Mais qui parle de parier contre les USA?
      Personne.
      On sait que les séjours sur les porte avions de l’oncle Sam vous ont transformé en cheerleader inconditionnelle ce qui est un peu éloigné de ce que doit être, selon moi, un vrai officier Français, mais quand même.
      Tiens, je vous recommande de lire la lettre ouverte du général d’aviation Français présidant la conférence d’état major inter-armées Française au secrétaire général de l’OTAN.
      Dieu merci, il reste des patriotes dans notre corps d’officiers .

        +5

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    • Kiwixar // 18.03.2021 à 03h31

      « Nos progrès ont été époustouflants (…) Notre conclusion inébranlable : Ne jamais parier contre l’Amérique »

      Comme disait Titus Abrutus en 476 ap. J.C. : « Nos progrès ont été époustouflants, nos pavés sillonnent toutes les contrées, nos sesterces sont acceptés partout : ne jamais parier contre Rome ».

      La roue de l’histoire est fair-play, mais elle tourne. Chaque pays a sa chance. L’empire espagnol a eu de bons temps, mais l’or du nouveau monde a ruiné les esprits et les âmes. Le billet vert, facile et illimité, a tout corrompu. La fraude généralisée est désormais le mode opératoire en Zunie, dans tous les domaines (y compris électoral). Génocide des Amérindiens, esclavage, pourrissement des corps (malbouffe, obésité, drogue) et finalement pourrissement des âmes.

      Je vais parier contre l’Amérique, en espérant qu’ils chutent avec aussi peu de dommages collatéraux que l’URSS en son temps.

        +3

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    • scc // 19.03.2021 à 20h23

      Non.
      Un éléphant devenu rogue.
      Solitaire, dangereux.
      Qui envahit, assassine, rançonne, rackette, menace, fait monter les tensions.
      En éléphant rogue ça finit un jour ou l’autre avec une balle dans le front.

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  • patoche // 17.03.2021 à 11h17

    800 bases militaires américaines dans le monde, 1 seule base chinoise à Djibouti (ce qui préoccupe le pentagone et la meute des soumis occidentaux et autres).

    Quel pays a été bombardé par la Chine depuis 60 ans?
    Quels pays (non occidentaux) n’ont pas été bombardés par les américains et ses acolytes( Arabie Saoudite, Israël…) pendant la même période.

    Pendant ce temps des milliers de soldats américains viennent de débarquer en France dans le cadre de l’OTAN pour des manoeuvres…
    Espérons que les dommages collatéraux seront moindres qu’au cours du premier débarquement (autour de 3500 françaises violée, parfois tuées)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Viols_durant_la_libération_de_la_France

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    • Darras // 17.03.2021 à 21h36

      On parle des dix millions de soviétiques assassinés par la soldatesque allemande? On parle des dizaines de millions de viols commis par la soldatesque allemande en URSS? On parle des quatre millions de prisonniers soviétiques assassinés par leurs gardiens allemands.
      On parle des milliers d’Oradour sur Glane commis en URSS par la soldatesque allemande ?
      On parle des milliers d’enfants Russes vidés de leur sang par les service médicaux allemands pour fournir du sang à la soldatesque Allemande.
      Et tous ces faits ont été relatés par une exposition itinérante organisée il y a quelques années par le gouvernement ALLEMAND scandalisé par la tendance à l’oublie et la banalisation.

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  • Anfer // 17.03.2021 à 16h13

    Ca fait 20 ans que je lis des analyses de « spécialistes » qui annoncent que la Chine va s’effondrer…

      +4

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    • RD // 18.03.2021 à 01h03

      Elle ne s’effondrera pas mais suivra le même chemin que l’ouest : debt uber alles.

        +0

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  • John // 17.03.2021 à 19h44

    Il faudrait communiquer la part des dettes publiques et celles relevant du privé. Ensuite, savoir à quoi sert la dette publique : dépense de fonctionnement, ou investissements ? Dans le second cas la dette n’est pas un problème mais un gage de confiance pour l’avenir. Enfin, la Chine n’est pas un modèle pour notre culture occidentale, mais c’est une civilisation plus mature que celle des occidentaux.

      +3

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  • Kiwixar // 18.03.2021 à 03h52

    « Dollar is king… / Même pas parlé des sous-marins…ni du F35. »

    Êtes-vous au courant que le F35 est une daube infâme, dont le seul atout (furtivité) n’en est un que contre des adversaires ayant des radars obsolètes? Leurs porte-avions sont obsolètes contre les missiles chinois de portée 500km, et ne survivraient pas longtemps dans le golfe persique. L’armée US a du mal a recruter : « trop gros et/ou trop cons ».

    Même pas fichus de défendre leur frontière sud contre les cartels mexicains… mais les Zuniens vont faire des ronds dans l’eau en mer de Chine, contre des moulins à vent. Don Quixotesque.

      +1

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    • Anfer // 19.03.2021 à 13h26

      Je vais faire une réponse longue.

      Le problème du F35 remonte aux concepts et au cahier des charges qui en a resulté.

      Le Rafale et le F35 sont basés sur un concept identique.
      Un avion multirole capable de remplacer des avions spécialisés, avant tout pour des raisons de coût.

      Le Rafale devait remplacer, MirageIII, MirageIV, Mirage F1, Mirage 2000, étendard, super étendard.
      Un seul avion pour faire, interception, supériorité aérienne, bombardement tactique et stratégique, reconnaissance.
      Tout en ayant une capacité CATOBAR (porte avion avec catapulte).

      Déjà, arriver à réussir tout cela, sans que les compromis obligatoires n’aboutissent à un appareil médiocre dans toutes les missions, représente un exploit, ce que le Rafale est.

      Pour le F35, il faut, en plus de toutes ces missions et contraintes, ajouter le remplacement du Harrier, capacité STOVL décollage court atterrissage vertical, et la furtivité passive, contraintes aérodynamiques associés du fait des angles, et des baies d’armement internes.

      Et la, ça devient la quadrature du cercle…
      La contrainte STOVL a dicté le design général, un monoreacteur trapu avec des petites ailes.
      Donc on se retrouve avec en fait 3 versions.

      Basé à terre, CATOBAR et STOVL.

      Tellement différentes les unes des autres du fait des compromis imposés par le design STOVL que développer 3 avions différents n’aurait pas coûté plus cher, et aurait permis des design bien mieux adaptés.

      En plus, le concept STOVL est plutôt une impasse technologique.

      Faire un petit F22 aurait été plus simple.

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    • Myrkur34 // 19.03.2021 à 17h16

      Merci pour le partage, c’est édifiant mais tellement vrai sur la version ancienne, actuelle et future de l’Otan.

      Nous allons voir déjà comment se termine l’affaire NorthStream2.

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  • geqi // 19.03.2021 à 23h25

    L’histoire se répète. Athènes contre les lacédémoniens. Sauf que les armes ne sont plus les mêmes. Il y a la bombe atomique

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  • Xuan // 25.03.2021 à 15h04

    Les derniers développement diplomatiques le confirment.
    Et l’attitude soumise de la France dément l’hypothèse d’une « troisième voie » avancée par Macron.
    Le rejet de toute autre vaccin qu’anglo-saxon a précipité la déconfiture de la stratégie vaccinale.

      +1

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