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1.mai.20151.5.2015 // Les Crises

Grèce : Comment Alexis Tsipras tente de contourner les blocages des créanciers

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Comme d’habitude, belle analyse de Romaric Godin…

Les négociations vont se rouvrir. Sans Yanis Varoufakis.

Les négociations vont se rouvrir. Sans Yanis Varoufakis.

Une nouvelle phase de négociations s’ouvre jeudi 30 avril à Bruxelles. Alexis Tsipras tente de contourner le blocage des créanciers, mais ces derniers jouent la politique du pire. La date du 12 mai semble la prochaine date butoir.

Encore une fois, Alexis Tsipras, le premier ministre hellénique a effectué un mouvement tactique plutôt réussi. En remaniant l’équipe de négociations avec les créanciers, et éloignant Yanis Varoufakis de ces discussions, il a ôté à la partie adverse un de ses arguments pour bloquer les discussions. Jusqu’ici, les ministres de l’Eurogroupe se plaignait des manières du ministre. Jeudi à Riga, ils ont prétendu qu’il était superficiel et qu’il faisait perdre du temps aux négociations ? Fort bien, Alexis Tsipras leur sacrifie l’homme. Mais ne bouge pas sur le fond. Les membres de l’Eurogroupe n’auront plus à parler à Yanis Varoufakis, mais la partie grecque n’entend pas revenir sur son refus des mesures austéritaires : Athènes n’accepte toujours ni réforme du marché du travail, ni privatisations irréfléchies, ni réforme du système de retraites.

Ôter l’excuse Varoufakis

Sauf que, désormais, les créanciers de la Grèce n’ont plus guère « l’excuse Varoufakis » pour bloquer les discussions. Lors de l’ouverture de nouvelles discussions demain jeudi 30 avril à Bruxelles, il va leur falloir faire face à leur responsabilité et assumer leur refus du compromis et, partant, le blocage provoqué de l’économie grecque. Autrement dit, contrairement à ce que les médias du monde entier ont prétendu depuis deux jours, la « mise à l’écart » de Yanis Varoufakis (relative, car rappelons qu’il demeure ministre des Finances) n’est qu’une « concession » apparente. Elle ôte en réalité des mains des créanciers un moyen de « gagner du temps. » « Nous allons désormais pouvoir réellement apprécier si le blocage était lié à des questions de personnes ou à des questions de forme », indique une source gouvernementale grecque à La Tribune.

Montrer la « volonté de réformes »

Parallèlement donc au remaniement de l’équipe de négociation, Alexis Tsipras a lancé une nouvelle offensive. Une « loi multiple » est en effet en préparation et sera soumise très rapidement au parlement. Cette loi reprend l’essentiel des mesures présentes dans la dernière « liste de réformes » présentée à l’Eurogroupe. Là encore, c’est un mouvement tactique qui ôte un argument de poids aux créanciers : celui de la procrastination grecque, de l’incapacité du gouvernement à agir, etc. Le vote de cette loi, mais aussi la progression des recettes fiscales à partir de la fin février, viennent clairement contrecarrer cette posture des Européens qui l’utilisent pour affirmer qu’Athènes « sape la confiance. » Mais encore une fois, le gouvernement grec ne cède pas sur l’essentiel. Bref, ce sera du Varoufakis, sans Varoufakis. Le mouvement est assez subtil pour prendre les créanciers à leur propre jeu.

Le détail des réformes

Le détail de cette loi est, selon la même source, encore l’objet d’arbitrage au sein des ministères helléniques, mais l’essentiel a été présenté dans le quotidien Proto Thema de ce mercredi 29 avril. De quoi s’agit-il concrètement ? D’abord, de l’amélioration des collectes de TVA. Proto Thema affirme que l’usage de la carte de paiement sera obligatoire dans les îles touristiques, à partir de 50 ou 70 euros. Mais il semble qu’il pourrait y avoir un plan plus global, moins fragmenté, pour généraliser et sécuriser l’usage des paiements électroniques. La mesure pourrait donc être suspendue pour mettre en place un programme plus vaste. Parmi les autres mesures prévues par la « loi multiple », on notera aussi une augmentation de la « taxe de luxe » et l’établissement d’une taxe sur les publicités télévisées, et, sans doute, sur les publicités en ligne. L’adjudication des fréquences télévisuelles, jamais achevée officiellement depuis la fin des années 1980, devrait aussi améliorer les revenus de l’Etat.

Améliorer les recettes de l’État

Ce qui est intéressant dans ce projet de loi, c’est qu’il insiste beaucoup sur la capacité de l’État à améliorer les rentrées fiscales. Ainsi, il est prévu de modifier le code pénal pour prévoir non seulement des amendes en cas de non paiement des impôts, mais aussi des sanctions pénales. D’autre part, ce projet prévoit la mise en place d’une procédure de paiement obligatoire par saisie sur le compte bancaire des amendes et des factures. Le Secrétariat général aux recettes publiques sera désormais indépendant. Enfin, un système de loterie sur les reçus de paiement sera mis en place. Ce système qui vise à diminuer les paiements non déclarés a déjà été mis en place avec succès dans d’autres pays, notamment à Taïwan, en Roumanie ou à Malte.

Une nouvelle concession athénienne ?

Le dernier point est la possibilité de maintenir l’impôt sur la propriété l’Enfia. Pour le moment, ce projet ne sera pas compris dans le projet de loi, et selon Proto Thema, le maintien de cette taxe, créée à la demande de la troïka et que Syriza avait promis de supprimer, serait une « dernière carte » pour faire céder les créanciers. Il faut cependant se méfier de ces informations de presse sur les « concessions » du gouvernement grec. Lundi, Bild Zeitung affirmait que le gouvernement renoncerait à relever le salaire minimum à son niveau d’avant-crise. Mardi, c’était le quotidien hellénique conservateur Kathimeriniqui annonçait l’introduction possible d’un taux de TVA unique de 18 % qui relèverait ainsi le prix des produits de première nécessité. Il semble que toutes ces informations soient le fruit d’une surinterprétation qui permet de créer une « atmosphère de défaite » autour du gouvernement. On le voit, chacun use des armes comme il le peut.

Selon une source hellénique proche des négociations, le relèvement du salaire minimum n’a jamais été abandonné. Dès février, avant même la moindre pression des créanciers, le nouveau gouvernement avait abandonné l’idée d’un relèvement complet immédiat de 683 euros mensuels sur douze mois à 751 euros. L’idée d’une augmentation progressive a été privilégiée et des discussions portent sur le rythme de ce relèvement. Il n’est pas question d’abandonner ce relèvement progressif, mais l’information de Bild met naturellement la pression dans ces discussions.

La stratégie des créanciers : la politique du pire

Ces « informations » lèvent, du reste, le voile sur les difficultés des négociations et leur vraie nature. « Ces prétendues concessions sont des sortes de pièges qui traduisent le fait que, plus on avance dans les négociations, plus les demandes des créanciers sont larges», souligne une source grecque proche du gouvernement. Il semble que les Européens tentent d’imposer non pas un accord sur des points ponctuels comme le prévoyait l’accord du 20 février, mais un accord « global », reprenant en quelque sorte les termes de la « 5ème revue » qui avait débuté dans le cadre du mémorandum de 2012. Reste qu’il y a aussi une forme d’action désespérée dans cette démarche. Les créanciers jouent donc la politique du pire. Ou plus exactement, devant la résistance hellénique, les créanciers tentent de pousser au maximum leur avantage avant de céder à la veille de la « rupture. » « Ils essaient de prendre tout ce qu’ils peuvent en attendant, mais nous allons voir jusqu’où ils sont prêts à aller », souligne la même source.

La menace du 12 mai

Le mouvement tactique d’Alexis Tsipras vise donc à tenter de désamorcer cette politique en leur ôtant des raisons de bloquer. Mais la pression s’exerce aussi via le calendrier. La date du 12 mai, lorsque la Grèce devra rembourser plus de 700 millions d’euros, devient à nouveau décisive. « Nous sommes incapables de dire si nous disposerons ou non de cet argent à cette date, mais il est certain que ce sera très difficile », dit-on à Athènes. Devant cette incertitude, Athènes table toujours sur le recul des Européens devant le risque « d’accident. » Et du côté européen, on doit penser que les Grecs ont la même crainte. C’est ce que suppose les déclarations de Pierre Moscovici et de Jeroen Dijsselbloem sur le mode du « temps presse. »

Vers un accord a minima ?

Le vice premier ministre grec, Yannis Dragasakis a demandé mardi un « accord sur le minimum » pour obtenir au moins un ballon d’oxygène de la BCE sur l’ELA. D’autres demandent un accord partiel pour libérer une partie des 7,2 milliards d’euros qui demeurent dans l’argent « disponible » pour la Grèce. Rappelons que cette idée du « minimum » était déjà celle du 20 février. Ce serait une nouvelle fois un report à plus tard du règlement du problème, une porte de sortie provisoire. Mais rappelons que l’essentiel du blocage n’est pas financier ou économique, il est politique. Et que, de ce fait, toute solution semble une défaite à l’une ou l’autre partie. Ce qui rend aujourd’hui la conclusion d’un accord très difficile politiquement, pour les deux parties. C’est dire si l’optimisme de façade du gouvernement grec sur un possible accord dans les jours à venir ne doit pas être pris au pied de la lettre.

Source : Romaric Godin, pour La Tribune, le 29 avril 2015.

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86 réactions et commentaires

  • Sébastien // 01.05.2015 à 00h18

    Je ne voudrais pas être désagréable, mais tout ceci n’est que du blabla de A à Z.
    La prochaine analyse sera quoi? Qu’ils nous dansent un opéra de Sirtaki? Je ne suis pas sûr que les créanciers soient sous le charme.
    La Grèce n’a aucun avenir dans l’UERSS. Tant que les Grecs ne se seront pas enfoncer cette donnée dans le crâne, ils peuvent toujours danser. Cette série ne durera pas longtemps et risque de lasser.
    Ce pays n’a absolument aucune idée de son avenir. Quand on ne sait pas où on va, on tourne en rond. Autre danse. Mais il faut avouer que c’est toute la planète qui tourne sur elle-même (scoop) sans savoir où aller.
    Tiens, Stephen Hawking a eu une idée: allons dans l’espace. Ne lui dites surtout pas qu’on s’y trouve déjà. On plane même très haut.

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    • Tikarol // 01.05.2015 à 01h04

      Votre hauteur de vue impressionne, Sebastien.
      Mais quand vous descendrez un peu vous verrez des gens.
      Bon week-end.

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      • Sébastien // 01.05.2015 à 12h57

        Votre ironie sans fond m’indiffère. A part çà?

          +1

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      • Sébastien // 01.05.2015 à 13h04

        Vous croyez que 95% des gens en ont quelque chose à faire de la Grèce? Vous ne devez pas beaucoup les côtoyer.

          +5

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        • Ruiz // 02.05.2015 à 01h09

          Ceux qui écrivent des articles pour les 95% ne parlent pas de politique.

            +3

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    • XPT // 01.05.2015 à 01h14

      Le pouvoir grec n’a pas prévu d’autre stratégie alors effectivement il tourne en rond. Godin est intéressant mais ce récit ne repose pas sur grand chose. Invoquer la « tactique » depuis trois mois (encore ici, dans cet article) signifie simplement que Tsipras ne proposera jamais de solution déterminante pour changer « radicalement » la situation de son pays. Il parle donc de se tourner vers un référendum, ou peut-être carrément des élections, c’est-à-dire une annulation des élections du 25 janvier.

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    • Bouddha vert // 01.05.2015 à 01h25

      Bonsoir,

      Désagréable n’est effectivement pas le meilleur terme…
      A mon sens, cette analyse redonne du contenu politique aux traitements médiatiques subis par une nation comme la Grèce.

      On commence à voir l’os et les stratégies s’opérer, voilà ce que l’Europe propose comme aide à ceux qui la composent.
      Quand on est financièrement faible mais avec la volonté de répondre à un programme qui l’a fait élire voilà comment cela ce passe avec la politique, on ferait bien d’en prendre de la graine, non? En tout cas j’apprécierais d’avoir une personne élue avec cette trempe.

      Pour une fois qu’un politique ne plie pas à l’éternel TINA (There is no alternative) de Thatcher et ses fils spirituels si nombreux aux commandes, on va pas bouder son plaisir de le voir écrit!

      Mais il y a gros à parier, car Tsipras pourrait être le 12 mai, la personne par qui le malheur arrive!!

      Merci pour cet article qui donne une autre manière de comprendre ce qui se passe, de mieux comprendre les enjeux politiques en cours.
      Tous à vos constitutions.

        +33

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      • Louise // 01.05.2015 à 09h54

        « cette analyse redonne du contenu politique aux traitements médiatiques subis par une nation comme la Grèce »
        Effectivement on avait perdu l’habitude de voir des journalistes qui font une analyse politique.

        Lire également dans ACRIMED l’article qui reprend les unes sur la Grèce, édifiant.

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      • Beatrix // 01.05.2015 à 14h56

        Merci Bouddha Vert pour votre réaction avisée et positive.

        L’issue est de toute façon connue par l’Eurogroupe qui sait très bien que c’est la résultante de sa propre logique absurde, celle qui avait présidé, tout au long de la construction de l’Union. La Grèce ne paiera pas cette dette dite Odieuse et elle aura bien raison. Les Charges de la dette payées jusqu’à présent ont été une rémunération honteuse de la dette primaire dont le peuple n’a pas été contractant.

        Dommage que les membres endettés n’ont pas compris qu’ils ne sont que des instruments pour rendre le pillage des petites nations plus solidaire avec l’Allemagne, l’Angleterre et la France et plus légal au yeux de toute la Communauté. Ils sont là pour prononcer et répéter en chœur les mêmes sentences: humiliations et condamnations.

        La réaction de Sébastien reflète cette crainte légitime que la France sera réduite au même sort malgré les largesses que la Deutsche Reichfuhrung lui a faites, mais ces largesses seront appelées à être limitées pour rester discrètes et acceptable à la Communauté. La France le sait d’où son silence médiatique sur elle-même.

        En réagissant comme l’Islande l’a fait, la Grèce aura toutes les chances de recouvrer son économie et son gouvernement de retrouver dignité et estime auprès de son peuple.

        Aujourd’hui, les questions qu’il faudrait poser aux membres de l’Union Européenne: voulons nous tous redevenir des foyers du féodalisme ?
        L’équipe de Bruxelles s’émeut-elle, d’une manière ou d’une autre, de cette large possibilité à laquelle elle travaille?

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    • Chris // 01.05.2015 à 01h43

      Le hic, est que les Grecs ne veulent pas quitter la zone euro. C’était compris dans le paquet Siriza lors des élections.

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    • dupontg // 01.05.2015 à 02h28

      qui exactement a un avenir en UERSS?
      Pour les memes raisons et eventuellement d’autres tout aussi genantes

        +13

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    • Crapaud Rouge // 02.05.2015 à 14h20

      Réflexion faite, vous avez raison Sébastien, c’est du blabla. Quelque chose ne colle pas, y’a un bug dans ces négociations. On n’est sûr que de 2 choses : 1) l’Eurogroupe veut le remboursement des dettes et exige des réformes néolibérales; 2) les Grecs ne veulent ni l’un ni l’autre. Sur la base de ce constat, l’on voit que rien n’est négociable, les palabres ne servent qu’à sauver la face entre deux échéances de remboursement. Aucune des parties n’est prête à supporter les conséquences d’un défaut de paiement, et aucune ne veut le reconnaître. C’est un duo d’hypocrites qui peut s’éterniser.

        +1

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  • Ruiz // 01.05.2015 à 00h28

    Aucun accord n’est possible car c’est une lutte à mort, l’intérêt de cette bataille est de faire tomber les masques avant tout. Les détenteurs de la dette grecque considèrent ce pays comme un fief ou ils font leur loi, or on n’achète ni un pays ni un peuple, et encore moins avec l’argent issu de son dépècement. La seule chose retenant les grecs de faire sauter la banque est l’égard qu’ils ont envers les peuples d’europe qui ne méritent pas de payer pour cela.

      +24

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    • ARDUS // 01.05.2015 à 08h38

      Ce qui empêche Syrisa de quitter l’euro, c’est le rapport des forces politiques en Grèce. C’est pour la même raison que De Gaulle n’a pas fait état de son intention de négocier l’indépendance de l’Algérie lors de son retour au pouvoir, mais s’est au contraire laissé porter par les courants favorables à l’Algérie française. Ce qui ne l’a pas empêcher d’être l’artisan de la décolonisation. L’Histoire donne 250 exemples de ce type où un gouvernement s’est appuyé sur les forces politiques hostiles à son projet pour mener son projet à terme. On peut d’ailleurs se demander si ce n’est pas comme ça qu’on eu lieu toutes les ruptures significatives par rapport à l’ordre politique dominant. Et accessoirement s’il y a un autre moyen d’y parvenir.

        +25

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      • Julian // 01.05.2015 à 19h06

        Très pertinent.

        La ruse est un des ingrédients de la grande politique. Celle qui fait l’Histoire.

          +4

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      • Ruiz // 01.05.2015 à 19h24

        Il faudra pour cela que le peuple grec comprenne qu’ils sont dos au mur, ce que ne tardera pas à leur révéler l’Allemagne. Les masques tombent petit à petit, si le flou convient aux créanciers il ne pourra pas durer éternellement.

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  • levengeur // 01.05.2015 à 01h48

    je suis du même avis que Sébastien ,c’est n’importe quoi de la part de ce gouvernement grec,ils amusent la galerie.En attendant d’avoir le courage de quitter cette UE mortifère ,ils viennent de céder avec gazprom qui leur rapporterait du blé . Je me demande d’ailleurs à ce propos où les pays du sud vont pouvoir se ravitailler en énergie.Mais je n’ai jamais eu aucune illusion sur ce parti.Quand à l’UE ,ce n’est pas mieux dans un autre genre,mais quand on voit le nombre d’abrutis dans notre pays qui ont peur de quitter l’euro cette monnaie de singe de fraiche date pour revenir au franc qui date de plusieurs siècles,on se dit qu’on n’a pas encore atteint le fond.L ‘europe est un astre mort qui tourne dans un vide sidéral et dire qu’il y a encore des pays qui veulent y entrer!!

      +16

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    • Chris // 01.05.2015 à 13h43

      « et dire qu’il y a encore des pays qui veulent y entrer!! »
      On sait ce que vaut cet engouement.
      Uniquement appâtés par les fonds structurels qui coûtent 7 milliards à la France et les tapes amicales pseudo protectrices de l’OTAN/US qui en profite pour fourguer son armement !

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  • JEAN DOREMIEUX // 01.05.2015 à 01h53

    Que penser de cet exposé ?

    « Les experts mandatés par l’Union européenne pour étudier les causes qui ont conduit la Grèce à la situation économique actuelle rapportent les faits suivants:

    La Grèce a falsifié ses comptes pour entrer dans l’euro, puis a déformé la réalité, jusqu’à ce que celle-ci explose, conseillée en cela par les spécialistes de Goldman Sachs !

    Il y a eu des départs massifs en retraite à 50 ans.

    Il y avait jusqu’à 50 chauffeurs par voiture officielle, en moyenne

    Il y avait 45 jardiniers pour une petite pelouse avec 4 buissons à l’hôpital Evangelismos.

    La Grèce a la plus forte population fictive au monde, de personnes déclarant un âge de 110 ans.

    Les décès ne sont souvent pas enregistrés et les pensions continuent à être perçues.

    L’Union européenne a détecté qu’il y a des familles qui perçoivent 4 à
    5 pensions, qui ne leur sont pas destinées.

    Il y a encore des pensions payées à des personnes mortes en 1953, il ya 50 ans.

    40 000 jeunes filles reçoivent mensuellement une rente viagère de
    1.000 euros pour le simple fait qu’elles sont filles célibataires de fonctionnaires décédés et il en coûte aux caisses de l’Etat € 550 millions d’euros par année. Maintenant elles la percevront seulement jusqu’à 18 ans.

    Des stimulateurs cardiaques dans les hôpitaux grecs ont été acquis à un prix 400 fois supérieur à celui des hôpitaux britanniques.

    En Grèce, de nombreux travailleurs ont bénéficié de la retraite anticipée, fixée à 50 ans pour les femmes et 55 ans pour les hommes qui appartiennent à l’une des 600 catégories d’emploi reconnu comme particulièrement pénibles, et parmi lesquelles sont inclus les coiffeurs (à cause des colorants pouvant être considérés comme nocifs), les musiciens d’instruments à vent (souffler dans une flûte est épuisant) ou les présentateurs de télévision (les microphones étant censés causer des dommages à la santé). (Cette loi a été adoptée par le gouvernement socialiste de 1978)

    Il y a des milliers de bonnes « combines », de ministères et instituts inutiles, desquels vivent beaucoup de Grecs. À titre d’exemple l’Institut pour la protection du Kopais Lake, un lac asséché depuis 1930. (1763 Grecs sont employés pour sa protection)

    Dans la dernière décennie, il s’est créé plus de 300 nouvelles entreprises publiques.

    La fraude fiscale est massive, plus de 25% des Grecs ne paient pas un sou sur le revenu des particuliers.

    En outre, le poids du secteur public dans l’économie est écrasant. Il y a environ un million de fonctionnaires pour 4.000.000 de personnes actives.

    Le salaire moyen des employés des chemins de fer publics grecs dépasse € 66.000.- par an. Et cela inclut les nettoyeurs ainsi que les travailleurs peu qualifiés. Le (presque gratuit) métro d’Athènes délivre pour environ 90 millions d’euros de billets par année, alors que le coût total de cette société publique dépasse 500 millions

    Les Français reçoivent en moyenne à titre de retraite 51% du dernier salaire, les Allemands 40%, les Nord-Américains 41% et les Japonais 34%. Pendant ce temps, les retraités grecs reçoivent 96% de leur salaire antérieur.

    La Grèce a quatre fois plus d’enseignants que la Finlande, le pays le mieux situé dans le dernier rapport PISA, alors que cette surpopulation d’enseignants n’a servi qu’à être parmi les pays européens disposant du plus bas niveau dans presque tous les tests éducatifs alors que leurs enseignants ainsi que ceux de l’Espagne et du Portugal (dont les résultats obtenus sont aussi mauvais, même après le Luxembourg) sont les mieux payés au monde, ont le plus d’abstentions et le moins d’élèves.

    Joli….l’ancien berceau de notre civilisation ! On ne peut pas être et
    avoir été ! On ne peut pas avoir été et être !

    Quelques confirmations en lisant ceci :
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-124498-grece-quatre-pistes-de-reformes-qualexis-tsipras-pourrait-proposer-1096223.php#

      +7

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    • Libriste // 01.05.2015 à 07h00

      Je ne crois pas un mot de cet article des échos qui ne cite pas ses sources de renseignements et qui ressemble à de la propagande. On ne peut prétendre analyser le budget d’un pays en 400 signes!
      Ais-je le droit ? ou suis un complotiste anti tout?

        +30

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    • 59Jeannot // 01.05.2015 à 07h25

      plus c’est gros, mieux ça passe?

        +13

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    • ARDUS // 01.05.2015 à 08h15

      Vous êtes chargé de préparer la résolution finale du prochain congrès de la CSU ?

        +9

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    • venter // 01.05.2015 à 08h18

      Intéressant . J’ai cru un moment qu’il s’ agissait d’une dedcription de la situation française en 2017.

        +5

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    • Bece // 01.05.2015 à 08h36

      Jean, je doute qu’en additionnant tous les petits expédients des petits grecs, ça fasse le compte ! Interrogez-vous plutôt sur ce que sont devenues les aides accordées à la Grèce qui constituent le trou abyssal de la dette. Les pauvres sont insatiables, c’est évident, paresseux, jouisseurs, cupides…Ils méritent les réprimandes « vertueuses » et les mesures assassines qu’elles justifient, c’est ce que vous voulez dire? Vous brûlez d’impatience d’être recruté par les oligarchies?

        +20

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    • LBSSO // 01.05.2015 à 08h43

      @Jean Doremieux

      merci pour ces quelques rappels élémentaires.
      je suis d’accord également avec Bouddha vert qui souligne que cet article met en évidence les enjeux politiques. Quant à l’habileté de Tsipras ,votre commentaire montre que celle-ci sera aussi indispensable pour réformer la Grèce .
      En effet, il n’y a pas que les armateurs , l’Eglise, certains industriels et les banques qui ont profité de la gabegie…Le système est pourri de bas en haut et nombreux sont ceux qui ont su manger sur la bête.
      Que la Grèce soit à l’intérieur de l’euro ou à l’extérieur ,cela ne l’exonèrera pas de remettre de l’ordre au sein de son administration et autres (je précise que mon opinion pour l’instant est plutôt favorable à une sortie et que je suis en total désaccord depuis le début avec l’austérité imposée aux grecs).
      Quant des pays vivent une crise d’endettement global, revenir sur les rentes de tous ceux qui en ont profité, en évitant le deux poids deux mesures ,nécessite une habileté et un courage digne d’Ulysse.
      Evidemment en écrivant ce commentaire ,je pense également à notre pays.

        +11

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    • Francois // 01.05.2015 à 08h43

      Donc, les gens dans la rue, les émeutes, les pauvres poussés à bout, tout ça c’est de la fraude aussi? Et les clochards de Paris, c’est de la fraude aussi, peut-être??? N’inversons pas les rôles: le fraude, elle se promène en costume trois pièces à Wall street, en yacht, en jet, en Rolls… etc: « la richesse est un crime contre l’humanité » (D’Alembert).

        +31

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      • LBSSO // 01.05.2015 à 10h42

        Bonjour François,

        bien sûr que la pauvreté n’est pas la fraude.

        Pour être bref donc un peu caricatural , si « le haut de la pyramide » veut profiter d’un système aberrant ,il faut qu’il laisse également le peuple et les corps intermédiaires en profiter (des miettes d’accord aux regards de certaines fortunes) pour des raisons politiques ,sociales et économiques évidentes.
        Ulysse s’était attaché au mât de son bateau pour entendre les sirènes( ce n’était pas celles de la dette…) tout en y résistant….
        Le jour où le piège se referme, qui paiera ? Ceux dont vous prenez ,avec raison, la défense.
        Tragique tragédie grecque….

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    • Maria A. // 01.05.2015 à 09h06

      Dans cet article il y a tous les arguments typiques de la troïka pour fermer des hôpitaux, des écoles et continuer la désintégration de l’état social et continuer à privatiser. Seulement pour ce qui concerne les hôpitaux, la dépense est passée à 4% du PIB tandis que la moyenne européenne est de 6% du PIB. Vous devriez voir le documentaire de M. Harald Schumann avant de vous acharner autant sur les grecs.
      C’étaient les oligarques qui ne payaient pas. Récemment ils ont arrêté Leonidas Bobolas qui se trouvait dans la fameuse liste Lagarde et il a versé 1 800 000 afin d’être libéré. Le gouvernement précédent a seulement examiné 4 cas de la liste Lagarde car ils ne voulaient pas déranger leurs copains.
      Je suis grec, pour l’année 2014 je dois verser 700 euros plus 500 de taxe soit disant spéciale, sur 4 000 euros de revenu. Si je ne paie pas, on me confisque mes biens.

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      • Gonetoufar // 01.05.2015 à 14h21

        Bien sur que c’est vous qui avez raison !
        Chaque fois qu’on parle de la Grèce on a droit à ce genre de levée de Bidochons …..ils y ont passé quelques jours .Une fois , la moussaka n’était pas fraiche et les voilà en train d’écrire une thèse sur la roublardise des Grecs .
        Savent ils que les impôts des employés sont prélevés à la source ?
        Savent ils qu’il existe un truc qui s’apelle le « salaire imputé  » qui fait qu’on paye des impôts sur le revenu …même si on a pas de revenu ?
        Savent ils que des gens qui ont travaillé toute leur vie touchent des retraites de 500 euros ?
        Savent ils que le recouvrement des impôts par rapport au PIB se situe dans la moyenne européene , (alors que le niveau de prestation qu’offre l’état est presque au niveau du Zimbabwe……)
        Savent ils qu’on travaille en moyenne et par semaine plus que dans les autres pays d’europe .
        Μιλω Υια μεγαλω Bidochons !

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    • Igor // 01.05.2015 à 09h55

      Mais dans le même temps on accepte et reconnaît les pavillons de complaisance….Mais si c’est le capital c’est bien…

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    • Louise // 01.05.2015 à 09h57

      Quelle est la source de ce formidable exposé ?

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    • Mil // 01.05.2015 à 10h40

      Bonjour, n’oubliez pas qu’on part d’une crise de 30 milliards pour la Grèce, et que grâce à la Troïka, on passe a plus de 230 milliards
      http://leblogalupus.com/2015/04/22/ledito-du-mercredi-22-avril-2015-face-a-la-question-grecque-il-faut-sortir-de-la-morale-par-bruno-bertez/

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      • Chris // 01.05.2015 à 13h52

        Oui, mais les banques allemandes et françaises qui ont encouragé la spéculation sur les emprunts grecs ont largement sauvé leurs billes ; elles ont fort opportunément refilé le singe aux CONtribuables européens par le biais du MES, FESF et BCE.
        Une belle escroquerie à tous les niveaux que les médias se gardent bien d’évoquer.

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    • stephp // 01.05.2015 à 11h09

      @JEAN DOREMIEUX

      Vous avez du (LesEchos et donc vous) confondre le 1er mai avec le 1er avril !! 😀 😀
      Mais effectivement plus c’est gros, plus ça passe !!!
      Vous avez du aussi oublié un passage sur le fait que ce ne sont en plus qu’un ramassis de fainéants qui ne travaillent que 2 ou 3 heures par jour, non ?

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    • languedoc30 // 01.05.2015 à 14h58

      Je trouve très bien les 96% du dernier salaire versés aux retraités grecs. Je demande la même chose pour les retraités français. Comment peut-on vivre avec 50% de son salaire alors qu’avec 100% on arrive à peine à survivre. Je pense, bien sûr, aux travailleurs pauvres et aux 8,5 millions de français vivant sous le seuil de pauvreté.

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    • christiangedeon // 02.05.2015 à 10h40

      Ben,c’est hélas vrai…çà n’explique pas tout,mais c’est vrai. le problème de Tsipras,ou de n’importe gouvernement grec est là,aussi!…pour faire simple,c’est un bordel sans nom…le problème est que le débat sur la Grèce se focalise sur anti Europe, pro Europe,bien dogmatiquement,et qu’on refuse de voir la réalité telle qu’elle est…et qu’on arrête,pour les pro Europe ,de faire « comme si  » les instances européennes ignoraient la situation au moment de l’entrée de la Grèce en Europe.Goldman Sachs a bon dos. Bien sûr qu’elles savaient que le pays était pourri jusqu’à la moëlle par la corruption et le clientélisme!…ces mêmes instances qui gardent un silence assourdissant sur « l’utilisation  » des fonds européens,et leur « évaporation « …gageons qu’une bonne partie de ces fonds n’ont pas été perdus pour tout le monde,n’est pas? mais chut, de ce sujet là,on ne parle pas. Comme dirait un de mes amis,mais où est donc passé le pognon?

        +2

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    • Lionel Gilles // 05.05.2015 à 10h38

      D où tirez-vous tous ces chiffres ? Citez vos sources SVP !

      Je parlerai de ce que je connais :
      Ma femme grecque est prof dans le public. Je ne vois vraiment pas où se cachent les 4 fois plus qu’ en Finlande. A moins que là-bas on ait des classes de 90 élèves ou des robots profs. Et avec la France, le rapport est de …?

      Sur les retraites : la Grèce a encore comparativement plus d agriculteurs que chez vous, ainsi que beaucoup plus de marins : ces gens-là commencent à travailler très tôt, parfois avant 18 ans. Les marins partent 6 mois en mer, sans pratiquement revoir leur famille. A 50 ans, ils sont déjà plus usés que la moyenne.
      Pareil pour les agriculteurs, qui, pour la plupart ont de très petites exploitations et donc non mécanisees.

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  • Caliban // 01.05.2015 à 06h14

    L’idée d’un référendum est-elle abandonnée ? C’est un peu l’arme fatale, c’est étrange qu’elle ne soit pas évoquée dans les négociations. Peut-être est-elle évoquée dans la presse grecque ?

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    • FifiBrind_acier // 01.05.2015 à 10h06

      La dernière fois que les Grecs ont entendu parler de referendum, c’était avec Papandréou, qui voulait soumettre le plan d’austérité aux Grecs…, mal lui en a pris!

      Il a été viré vite fait et remplacé par Papadémos Loukas en novembre 2011.
      Pedigree:
      Loukas est ancien Gouverneur de la Banque Fédérale de Boston.
      Ancien Gouverneur de la Banque de Grèce (1994 à 2002) au moment des comptes falsifiés.
      Ancien Vice Président de la BCE.
      Il a été nommé sans aucune élection en remplacement de Papandréou.

      Attendons la suite…

        +22

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      • madake // 02.05.2015 à 03h43

        Merci de rappeler cet événement qu’on ne souligne jamais assez!

        Ou comment les mêmes causes produisent les mêmes effets…
        Il est quand même intéressant d’imaginer Papadémos renégociant la dette grecque auprès de l’Europe…
        Nulle doute que flottait une impression de déjà vu.

        Papadémos, acteur de la mise en place des plans d’austérité de la Troïka,
        renégociant la dette avec les créanciers européens, assistés par des conseillers, qui, une fois la mission achevée, sont partis tous,
        et sans exception,
        chez… Goldmann Sachs!
        Que ce simple fait si énorme n’ait pas trouvé écho dans nos médias, (si quelqu’un l’a vu, merci je cherche toujours!) est à la mesure du reste, et en dit long sur nos médias.

          +2

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    • TC // 01.05.2015 à 10h50

      Ca reste à voir, surtout s’ils se rendent compte (et l’heure de vérité approche) que Syriza ne les sauvera pas des « réformes structurelles » exigées par Bruxelles.

      D’ailleurs, nuls pays de peut y échapper. Pas même la France qui continue à s’engager dans cette voie.

      Il n’y a donc qu’une seule alternative, quitter cette UE, avant que le pays ne ressemble aux USA ou au RU, où on claironne joyeusement que la sainte croissance et le plein emploi sont revenus en se gardant bien de préciser qu’il y a de plus en plus de précarité, de travailleurs pauvres, de bénéficiaires des food-stamps…

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    • LBSSO // 01.05.2015 à 10h51

      Elo Caliban 😉
      Comme le dit un adage « aux échecs » : la menace est plus forte que son exécution.

        +0

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    • stephp // 01.05.2015 à 11h11

      Tout dépendra de la façon dont la question pourrait être posée…

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    • Bece // 01.05.2015 à 13h35

      Les Français ont quand même voter non en 2005 contrairement aux attentes, et avec un remarquable éveil de la citoyenneté: j’ai eu la chance d’assister à des réunions où des gens très divers arriver avec des textes surlignés et savaient à quoi ils s’opposaient.

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    • Gonetoufar // 01.05.2015 à 14h27

      Tout à fait !
      Voici ce qu’on pouvait trouver sur le blog d’Olivier Delorme et que je recommande à tous :

       » Un nouveau sondage montre la montée progressive de l’idée d’une sortie de l’euro en Grèce : 75,6 % des personnes interrogées répondent que la Grèce devrait rester à tout prix dans l’euro contre 22,8 % et 1,6 % qui ne se prononce pas.

      Surtout, elle progresse chez les électeurs de Syriza qui sont 66,2 % à rester partisans d’un maintien, coûte que coûte, dans la monnaie unique, contre 31,4 % et 2,4 % sans opinion.

      Si la possibilité d’une sortie de l’euro reste donc écartée en toute circonstance par l’électorat qui a voté pour la majorité sortante en janvier, elle fait son chemin chez ceux qui, ayant voté pour le changement, se rendent compte que la nature même de l’euro – dont découle le refus de négocier quoi que ce soit des autres membres de l’eurozone – rend impossible « l’autre politique » pour laquelle ils ont voté et impose la poursuite de l’austérité criminelle qu’ils subissent depuis cinq ans.

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    • Carabistouille // 01.05.2015 à 21h40

      ça Olivier, seuls les Grecs pourront le dire, mais sûrement pas un obscur sondage fantôme dont personne ne cite la source. Sur ce sondage, c’est vraiment, l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu le sondage.
      Tout le monde en parle PERSONNE ne le source. C’est de pire en pire au niveau propagande.
      Même F. Leclerc chez Jorion, pourtant fort ami de la Grèce et fort critique de la troïka invoque ce sondage sans le citer ni même le sourcer.
      On est en plein Fontanelle: « s’assurer des fait avant de discourir de la cause ».

        +3

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  • Marcel // 01.05.2015 à 07h02

    Il faut sortir de l’euro / otan pas d’autre solution, même en France le seul partie politique en parlant est CENSURÉ !
    Faire la manche n’est pas acceptable pour un pays libre !

      +15

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    • reneegate // 01.05.2015 à 10h30

      Entièrement d’accord avec vous. Tsipras ne devrait pas accepter d’avoir à mendier tous les 15 jours pour boucler son budget. Mais arrêtons de dire « il faut », car ils semblent avoir de la suite dans les idées et je leur souhaite de réussir.

        +11

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  • Goldoni // 01.05.2015 à 07h57

    Par la grâce du PASOK et de ND la Grèce c’était cela. Il est dommage que dans le catalogue à la Prévert de Jean D ne soient pas mentionnés les achats d’armement aux USA (un de leurs plus gros client encore en 2012 et 2013.
    Mettre la pression sur le gouvernement Tsipras c’est le jeu de la Troïka… Les donneurs de leçon du « y a qu’à sortir de l’UE » sont des politiques à la petite semaine (et accessoirement des copains d’Aube Dorée).
    Les discussions en Grèce au sein de SYRIZA, du KKE et des syndicats sont autrement plus responsables (une construction est en cours qui pourrait pour le coup avoir valeur d’exemple pour nous).
    J’aime bien la remarque sur les gens, c’est comme en Ukraine, en Grèce il y a des dégâts avec des personnes en souffrance, leurs ennemis ont la même violence… Et nous à part nos leçons que faisons nous!
    Cet article de RG dans La Tribune est plein d’intérêt pour notre réflexion

      +11

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  • Goldoni // 01.05.2015 à 08h21

    Les sondages disent qu’à plus de 70 % les grecs ne souhaitent pas quitter l’UE tout en accordant leur confiance à Tsipras (> 60 %) pour mener à bien les négociations.

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  • joffe // 01.05.2015 à 09h28

    C’est quoi cette histoire d’UERSS dans 1 com sur 4 la? Il y une nouvelle secte dans le coin?
    excellent article de la tribune. L’angle de ce journaliste sur ce sujet et l économie en general est une bouffée d air dans la mélopée conservatrice habituelle.

      +5

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  • couci couça // 01.05.2015 à 09h55

    Bonjour Olivier Berruyer :
    Là je dois dire que j’ai du mal à comprendre .
    Trois articles sur le réchauffement climatique impossibles à commenter pour « éviter le trollage ».
    Pourtant il y aurait tant à dire sur ce sujet …
    Non pour nier , mais pour expliquer et approfondir les causes .
    Et est ce à dire que sur les autres sujets , pas de trollage possible ?
    Sans rancune et bon premier mai .

      +1

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    • couci couça // 01.05.2015 à 11h14

      Re bonjour ,
      Certes : http://www.les-crises.fr/les-marchands-de-doute/
      Mais il y a doute et doute .
      Et il me semble que douter parfois est assez sain .
      Histoire de ne pas avaler tout cru un package …
      Ainsi comment concilier une fonte des glaciers , avec une élévation des mers à la clé , et justement ces marinas américaines à sec …
      Ca demande éclaircissement .
      Paradoxe .
      Bon , je n’y reviens plus .
      Cdt.
      C.a .

        +1

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      • Lapige // 01.05.2015 à 13h05

        Vous confondez « simplement » l’assèchement des ressources d’eau douce et l’élévation du niveau des mers, ce qui sont les conséquences d’un même phénomène, mais pas aux mêmes endroits.
        Le terme « Marina » vous a induit en erreur, en l’occurrence les photos présentées ici n’ont rien à voir avec la mer, ce sont des lacs.

          +2

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      • madake // 02.05.2015 à 05h09

        @couci couça
        Voyez et lisez un peu plus…
        Mais attention, comme le souligne JM Jancovici, l’intérêt des médias pour les énergies renouvelables est souvent inversement proportionnel à l’importance qu’ils ont.
        Mais c’est aussi vrai pour quantité d’autres sujets importants et d’actualité.
        Le ver dans le fruit, tient à mon sens à leur obsession audiométrique dont dépendent les revenus publicitaires, souvent premier poste de recettes, et sans doute à l’appartenance de ces médias.
        Le manque de culture scientifique des journalistes et des politiques, au passage bien souvent issus des mêmes écoles (Science Pot entre autres…) qui bannissent de leur cursus les matières scientifiques, explique sans doute pourquoi ils s’entendent si bien?
        Pour revenir sur le plan d’eau,
        le pourcentage d’eau douce potable par rapport aux mers, sur notre planéte bleue, qui semble si marine et salée vue de loin, est en fait très faible.
        La Californie, dont vous voyez les photos de marinas lacustres, est en train de s’en apercevoir.
        La plus grande sécheresse et les plus fortes températures de son histoire.
        Ca ne l’empêche pas de laisser le secteur agricole et les gaz et pétroles de schiste consommer la majeure partie de l’eau douce, puisque ces secteurs ne sont pas encore restreints…

        http://www.ouest-france.fr/secheresse-en-californie-letat-peine-economiser-leau-3317813

        http://geopolis.francetvinfo.fr/la-secheresse-en-californie-est-plus-economique-que-climatique-58533

        Que celà ne vous empêche pas d’être critique et de vérifier par vous même, plutôt que de gober goulument les narratives médiatiques.

          +0

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    • Zarathousthra // 01.05.2015 à 11h24

      Soyons sérieux, on arrive déjà pas à maitriser une petite crise interne à l’espèce humaine. Vous ne croyez quand même pas qu’on va se bouger pour la planète?

        +0

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    • Macarel // 01.05.2015 à 12h33

      De toute façon, les polémiques sur ce sujet sont stériles. Il y a bien un réchauffement global, et l’homme devenu acteur géologique – de par le développement de la science et de la technique-, joue un rôle indéniable dans de phénomène.
      Ceci dit, il ne faut pas se faire d’illusions, notre néo-cortex est surpassé par notre cerveau reptilien, et nous consommerons toutes les énergies fossiles qui peuvent l’être, produisant suffisamment de CO2, pour acidifier de façon catastrophique les océans, et aller à la fin du siècle vers un réchauffement de 4 à 5 degrés, ce qui est proprement apocalyptique.
      Notre cerveau ne nous sert à rien dans cette affaire, en effet, nous nous comportons comme ces chenilles du buis -que j’ai pu observer récemment-, qui dévorent la plante tant qu’il y a des feuilles et finissent par la tuer.
      De même si notre néo-cortex nous servait à quelque chose, nous n’aurions jamais développé l’industrie nucléaire, civile et militaire, et surtout nous ne continuerions pas à la développer après Tchernobyl et Fukushima. A ce propos près de 30 ans après, un énorme incendie de forêts, fait rage dans la zone de la centrale, avec des risques très forts de projeter dans l’atmosphère une grande quantité de radionucléides, qui seront emportés par le vent pour aller polluer d’autres zones habitées, de telles catastrophes n’ont jamais de fin, en tout cas pas à l’échelle de la vie humaine.
      Non décidément, collectivement, nous ne valons pas mieux que la pyrale du buis.

        +8

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      • Macarel // 01.05.2015 à 13h18

        Il est vrai que certains vont rétorquer : les chenilles deviennent papillons, qui vont coloniser d’autres arbustes encore pourvus de feuilles.
        Je crains qu’en ce qui nous concerne, nous, les autoproclamés « rois de la création », nous ne restions bloqués au stade de la chenille. Car dans la course de vitesse qui est engagée, entre la dégradation de notre environnement -induite par notre voracité-, et le progrès des sciences et de la technique, il est peut probable que nous ayons le temps de développer les moyens de nous évader de la planète -qui nous a servi et berceau et nous aura nourri jusqu’à ne plus pouvoir-, pour aller coloniser d’autres « Terres » vierges à dévorer. Comme les chenilles d’une nouvelle génération dévorent un nouveau buisson de buis.
        Et c’est peut-être bien, il se peut que le voyage interstellaire, ne soit, de facto, réservé qu’à des espèces qui auront atteint un degré de sagesse suffisant, pour ne pas s’autodétruire avant d’atteindre la connaissance et le savoir faire suffisant pour se déplacer dans les « espaces infinis ». N’ayant pas à ce jour, été visité par de telles espèces, il est probable qu’il n’en existe pas dans le cosmos, ou très très très peu. De toute façon, pour une éventuelle espèce de ce type, la communication avec nous devrait être très très très difficile. Un peu comme celle que l’on peut avoir avec un ver de terre ou une chenille.
        Pour finir sur le « Roi de la création » ce petit conte de Prévert, « Les premiers ânes »

        http://feeclochette.chez.com/Prevert/ane.htm

          +1

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  • Marie Genko // 01.05.2015 à 10h04

    Selon le commentaire de Jean Doremieux, certains ont profité tant et plus d’un système laxiste…

    Mais la pauvreté est réelle en Grèce actuellement, car si tel n’était pas le cas Alexis Tsipras n’aurait jamais pu accéder au pouvoir! C’est cette donnée nouvelle qui est prendre en compte, car à trop tirer sur la corde celle-ci finira par se rompre!

    Si l’UE s’entête à vouloir jouer les usuriers et à faire pression sur la Grèce, la situation ne peut que se détériorer et il est prévisible que cela sera aux dépends de la volonté hégémonique de l’UE…!

      +6

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  • FifiBrind_acier // 01.05.2015 à 10h33

    joffe,
    Je crois que les enjeux dépassent largement la question des programmes…
    Sortir de l’euro ne sort pas pour autant des Traités européens qui continueront à s’appliquer en Grèce, ni de l’ OTAN, ni des objectifs géopolitiques américains…

    Bruxelles vient d’accuser Gazprom de « position dominante », juste pour enquiquiner la Grèce et commencer à saper le projet de terminal gazier.
    L’imagination et les capacités de nuisance de l’ UE sont infinies…

    La destruction de l’ Ukraine a comme but principal d’empêcher la jonction UE- Russie, ce qui en ferait la zone économique la plus puissante du monde, et signerait la mort des USA.
    Ce qui m’amène à penser qu’ à aucun moment que les USA ne vont laisser faire une jonction Grèce -Russie… C’est l’ UE qui est chargée de veiller au grain.

    A moins que la Grèce ne sorte de l’ UE, auquel cas, elle aurait toute la panoplie des BRICS pour signer des accords de coopération. Mais visiblement, ce n’est pas l’objectif de Syriza.

      +14

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    • Beatrix // 01.05.2015 à 18h48

      « A moins que la Grèce ne sorte de l’ UE, auquel cas, elle aurait toute la panoplie des BRICS pour signer des accords de coopération. Mais visiblement, ce n’est pas l’objectif de Syriza. »

      A mon avis, cet objectif est mis en veilleuse pour revenir sur le devant de la scène en temps opportun. Pour l’instant, l’exercice des rapports de force et de mise à l’épreuve de l’entité Union Européenne en tant qu’institution et en tant que pouvoir supra-national n’est pas arrivée au bout. Il est heureux que l’initiative soit prise, enfin, par l’un des membres les plus accablés.

      L’équipe Tsipras ne veut pas griller toutes les cartouches prématurément car l’échiquier politique mondial est très mouvant actuellement et l’Eurogroupe laquais, Comme vous le dites, excelle de zèle dans son travail de sape des projets
      ne servant pas les intérêts américain, va bon train, notamment contre l’accord gazier Russie-Grèce pour la construction du Blue Stream en remplacement du South Stream abandonné par Poutine. Il se peut même que Bruxelles parvienne à faire revenir la Turquie dans le giron UE qui concrétisera cette opposition, elle qui a entretenu passablement de contentieux chypriotes avec la Grèce, elle est capable d’obstruction et d’acharnement. Si la Turquie se range du côté de l’UE, le risque pour la Grèce, de perdre cette opportunité est comme une épée de Damoclès sur sa tête.
      Face aux enjeux politiques internationaux très changeants, la Grèce ne peut qu’essayer de gagner du temps. Il n’y a pas d’autres choix. La problématique des territoires est indépassable pour l’instant.

      En effet, l’UE a le pouvoir et une capacité de nuisance un peu hors de contrôle pour ses peuples. Actuellement, elle n’a qu’un seul ennemi désigné par les USA: la Russie, et elle veut enrôler tous ses membres à la corvée. Elle fera de même contre le développement économique et culturel de la Route de la Soie du 21è siècle initiée par la Chine qui aurait dû avoir sont terminus à Lisbonne.

        +3

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  • téléphobe // 01.05.2015 à 10h45

    L’avantage avec les « dates butoir » c’est qu’elles se situent dans l’avenir ;o)

      +0

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  • Zarathousthra // 01.05.2015 à 11h29

    Quand on se comporte comme un ver de terre il ne faut pas s’étonner d’être écrasé.

      +0

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  • Alae // 01.05.2015 à 11h44

    « Ces prétendues concessions sont des sortes de pièges qui traduisent le fait que, plus on avance dans les négociations, plus les demandes des créanciers sont larges»

    Il arrive à la Grèce ce qui est arrivé à d’autres pays qui ont tenté de négocier à partir de positions de faiblesse : à mesure des concessions accordées dans l’espoir d’amadouer le fort, ce dernier réalise que le faible n’a aucune protection, donc qu’il peut pousser son avantage au-delà de toute mesure et prendre le gros lot.
    En général, cela finit très mal pour le pays faible. Je ne le souhaite certainement pas à la Grèce, mais peut-être que Tsipras aurait bien fait de jouer la carte Gazprom (au lieu de céder au chantage du troisième paquet énergie de l’UE) et de menacer d’un Grexit. Comme les Américains n’en veulent pas, cela aurait donné un levier de négos aux Grecs.
    Alors que dans sa situation actuelle (pas de plan B), la Grèce donne l’impression de s’en remettre à la bonne volonté de ses créanciers… qui sont une meute de hyènes. Or, quand elles sentent leur proie en situation de faiblesse, les hyènes attaquent.
    Je ne serais pas aussi catégorique s’il n’y avait pas autant d’exemples dans l’histoire.

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    • Zarathousthra // 01.05.2015 à 17h51

      C’est une évidence, et pourtant certains applaudissent les démonstrations de faiblesse de Tsipras comme si c’était des coup de génie. La logique lorsque vous êtes en position de faiblesse c’est d’être intraitable pour lasser le plus fort et le pousser à accepter un compromis. Je le répète : lorsqu’on se comporte comme un ver de terre il ne faut pas être surpris qu’on cherche à vous écraser.

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      • kaza // 02.05.2015 à 01h20

        Quand je vois un ver de terre je ne cherche pas à l’écraser. Je le regarde tranquillement remuer la terre de mon jardin. Tu es vraiment impitoyable Zarasoustra!

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        • Zarathousthra // 02.05.2015 à 18h53

          C’est Kant qui dit ça…

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  • ponsov // 01.05.2015 à 12h06

    Pourquoi tirer à boulets rouges sur Jean Doremieux?
    la richesse de ce site c’est aussi l’écoute des analyses des autres, et d’éviter la pensée unique,
    mon père a travaillé pendant des années avec la Grece dans le domaine énergétique et cela au plus au niveau,il confirme la gabegie hallucinante des deniers publics à travers une multitude de de sociétés bossant pour l’Etat, les ingénieurs finissaient leur travail pour l’Etat à 16h00 et partaient bosser au noir pour des sociétés privées.Ce qui dit Jean n’est pas faux.

    Ce qui grave, c’est que la troika savait très bien que la Grece allait se planter, ce pays a servi de laboratoire pour des gens puissants, chaque manifestation est analysée en fonction des mesures d’austérité qui sont prises, Dans un systéme de monnaie unique sans souplesse:qu’allait valoir un euro grec par rapport à un euro allemand? Les analyses de P.Sabatier et O.Delamarche se vérifient depuis le début: Il faut que la Gréce quitte la zone euro,pour son peuple,pour son avenir et pour nous.

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    • Wilmotte Karim // 01.05.2015 à 22h11

      « a richesse de ce site c’est aussi l’écoute des analyses des autres,  »

      Une analyse? Où ça?

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  • Ardéchoix // 01.05.2015 à 12h09

    Si c’est vrai que les dieux ont crées l’humain parce qu’ils s’embêtaient , y doivent bien se marrer .
    Quand au cas Grec , leur futur sera le notre . Désolé .

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  • Macarel // 01.05.2015 à 12h16

    En France la gauche est moribonde, je parle de la gauche politique bien entendu.
    Hollande « a été recruté » par le capital pour « réformer » la France, mais pour arriver à cette fin,
    il faut liquider la gauche politique. Et c’est toujours plus facile de confier cette tâche « à des gens de gauche », ça passe mieux qu’avec des gens de droite.
    A la fin de son quinquennat, le but aura été atteint, il ne restera plus que des corpuscules de d’ultra-gauche se tirant la bourre, et un parti socialiste cliniquement mort. Mitterrand avait liquidé le PCF, Hollande aura liquidé le PS.
    Réformer voulant bien entendu dire adapter la France à la guerre économique mondiale, ce qui revient à détruire tous les amortisseurs sociaux, qui plombent notre compétitivité, en tout cas celle du capital.
    Bien entendu, il y a un revers à cette médaille, c’est d’ouvrir un boulevard au fascisme politique en France, mais visiblement le capital s’en accommode, il s’en est d’ailleurs toujours accommodé.

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  • Francisco // 01.05.2015 à 14h01

    Bonjour
    Se focaliser sur la Grèce permet de ne pas regarder ailleurs …. Stratégie du bouc émissaire donc!
    Je trouve très instructif comme scientifique, qu’on déblatère sur les Grecs …alors que le même jour, ce blog de qualité publie aussi des articles sur le réchauffement climatique … qui, après tout, avait déjà été anticipé pas des gens de Harvard (cette Université n’apparaissant dans ce mail que pour sa renommée) à la fin des années 70.
    Comme les responsables de Constantinople parlant du « sexe des anges » – une invention créatrice humaine – alors que la ville était assiégée, vous ne voulez pas voir la réalité (celle d’Adam Smith à son époque donc) qui vous assiège (= ces fameux défis de Toynbee, qui à force ne pas être affronté font qu’une civilisation – ou un une société ou un clan … – disparait par suicide collectif)! La science (avec ses erreurs du moment, donc rien à voir avec le terme philosophique de « vérité ») vous dit … mais vous n’entendez pas!
    Christian

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    • LBSSO // 01.05.2015 à 14h54

      Bonjour Francisco,

      vous écrivez : »Je trouve très instructif comme scientifique, qu’on déblatère sur les Grecs …alors que le même jour, ce blog de qualité publie aussi des articles sur le réchauffement climatique … »

      Je vous trouve sévère.
      Pour reprendre une expression de Toynbee « « Les civilisations ne meurent pas assassinées, a-t-il écrit, elles se suicident ».
      La crise grecque et le changement climatique ne sont que les deux faces d’un « système » à la dérive. Elle n’est pas un sujet discussion sur « le sexe des anges » qui nous éloigne du « siège » de la finance !
      C’est d’ailleurs l’intérêt de la ligne éditoriale d’Olivier .
      Votre intervention a le mérite de nous mettre toutefois en garde .

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    • Serge // 02.05.2015 à 00h21

      Et si précisément le « sexe des anges « , c’était le « réchauffement climatique anthropique ?

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      • madake // 02.05.2015 à 05h18

        consultez les rapports du GIEC, pas les résumés…
        Puis si vous pensez toujours que les relectures par des milliers de chercheurs aboutissent à en gruger 97%, alors prenez votre bâton de pélerin, et allez prêcher la bonne parole.

        Je vous suggère de commencer par les 40 millions de californiens, il paraît qu’il y fait bon en ce moment…

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  • LBSSO // 01.05.2015 à 14h20

    30/04/15 Reuters

    « Le banquier Matthieu Pigasse a été nommé jeudi responsable mondial des activités de fusions et acquisitions (M&A) et de conseil aux Etats de la banque d’affaires Lazard, fonctions qu’il occupera en plus de son poste actuel de directeur général de Lazard en France.

    C’est aussi lui qui a remporté en début d’année la mission de conseil du gouvernement grec d’Alexis Tsipras pour assister la Grèce dans ses négociations avec ses créanciers internationaux.

    Lazard avait déjà conseillé le gouvernement grec après l’éclatement de la crise de la dette souveraine dans la zone euro en 2010.

    En fin d’année dernière, la banque, qui a notamment conseillé l’américain General Electric pour le rachat des activités d’Alstom dans l’énergie, s’est également hissée au premier rang en France des banques d’affaires pour les activités de conseil en M&A, selon le classement de Thomson Reuters.

    Elle s’est classée à la septième place au niveau mondial fin 2014. »

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0XR57X20150430

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  • Jean-Paul B. // 01.05.2015 à 14h39
    • Crapaud Rouge // 02.05.2015 à 12h58

      Il se prend pour qui, Méluche, à croire qu’on a le temps de lire ses billets de 4000 mots minimum ? C’est un baratineur du XIXième qui n’a rien compris d’Internet.

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  • step // 01.05.2015 à 14h40

    Comme les responsables de Constantinople parlant du “sexe des anges”. je vous apporte une information sur le sujet. Si l’expression reste, il faut savoir que c’est probablement une médisance sur l’empire bizantin.

    http://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=12216

    Ce qui est certain, c’est que l’empereur de bizance est mort les armes à la main.

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  • olivier imbert // 01.05.2015 à 20h04

    Je crois que cela confirme qu’une politique de relance et une négociation longue et pas à pas, ne peut pas rationaliser la construction européenne, la seule solution ce sont des ruptures politiques avec ce genre de marges qu’on se donne lorsque domine les calculs de risques d’assurance avec une mentalité ou idéologie d’armateurs, ou de placement boursiers, y compris sur des dettes fiables ou pas fiables. J’ai repris en unifiant quelques une de mes interventions sous forme de commentaires parfois sur ce blog et à propos de certains de ses collaborateurs sur le lien suivant. Evidemment, c’est assez long, les phrases sont ce quelles sont et ben soit ! Souvent c’est en un sens politique et en un sens étroitement économiste et pas très humaniste européen!
    https://www.facebook.com/notes/olivier-imbert/facebook-sur-la-monnaie-et-la-finance-avril-2015/10205621624132585?pnref=lhc

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  • BA // 01.05.2015 à 20h33

    Selon les calculs de la Cour des Comptes grecque, l’Allemagne doit 279 milliards d’euros à la Grèce, au titre des réparations de la Seconde guerre mondiale.

    Or le gouvernement allemand ne veut pas rembourser ces 279 milliards d’euros.

    En revanche, le président allemand est favorable au versement de ces réparations.

    Vendredi 1er mai 2015 :

    Le président allemand n’exclut pas des réparations pour la Grèce.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0XS1HX20150501

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  • Macarel // 01.05.2015 à 23h28

    Dans une « Histoire populaire des Etats-Unis » Howard Zinn rappelle l’histoire du massacre de Ludlow, le 20 avril 1914 dans le Colorado. Ce fut une révolte de mineurs exploités de façon éhontée par les compagnies minières. Cette révolte fut écrasée dans le sang par la garde nationale, qui utilisa contre les mineurs des mitrailleuses.
    Il s’agissait pour les propriétaires de la mine (dont la famille Rockefeller) de faire un exemple. En application du « principe » de J-D Rockefeller, comme quoi : « il ne faut pas leur laisser croire que la révolte paie. »
    Cent ans plus tard, c’est le même principe qui est appliqué au peuple grec, il ne faut pas laisser croire aux grecs et aux autres peuples que la révolte pourrait payer. C’est pour cela que les « Institutions » sont inflexibles. Le temps passe, mais les pratiques des capitalistes restent les mêmes. Barons voleurs hier, oligarchie financière aujourd’hui, même combat…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Ludlow

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