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7.juillet.20157.7.2015 // Les Crises

Grèce : la BCE durcit encore le ton – comme les Allemands !

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Les crétiiiiiiiiiiiiiins…….

Franchement, cela ne m’étonne pas vraiment, mais je pensais qu’il y aurait quand même un peu plus d’intelligence chez nos dirigeants…

Hollande et Merkel tentent de faire front commun

Black and white, clair obscur. Ouverture d’un côté, fermeté de l’autre. Solidarité d’un côté, responsabilité de l’autre. François Hollande et Angela Merkel, qui intervenaient lundi soir depuis l’Élysée, à l’issue d’une réunion de travail dans le bureau du président, ont pris acte du vote grec, qu’ils disent «respecter». Très attendus sur ce point, ils ont indiqué que la «porte des négociations» (Hollande), le «dialogue» (Merkel), restaient «ouverts». Voilà pour l’ouverture. Venait ensuite un volet fermeté. Le président et la chancelière ont mis la pression sur le premier ministre grec, Alexis Tsipras, l’enjoignant à faire des propositions «sérieuses et crédibles», pour «que cette volonté de rester dans la zone euro puisse se traduire avec un programme» durable, a lancé le chef de l’État. Merkel a été plus loin encore, assurant que, pour l’heure, les «conditions de base» n’étaient «pas remplies» pour parvenir à un accord. […]

La chancelière a rappelé que l’UE avait déjà fait preuve de beaucoup de «générosité» envers la Grèce. Et qu’il fallait tenir compte aussi des positions des membres de la zone euro, dotés d’une «souveraineté commune». En d’autres termes, si les Grecs se sont exprimés démocratiquement, c’est au tour des membres de la zone euro de dire si, oui ou non, ils souhaitent que la Grèce reste dans leur club. Le couple franco-allemand a insisté enfin sur «l’urgence». Pour la Grèce et pour l’Europe.

La première portait sur le principe même des négociations: doivent-elles, peuvent-elles reprendre? Hollande y est favorable depuis le départ. Mais Berlin se montrait plus fermé. Dans la matinée, un porte-parole de la Chancellerie avait ainsi jugé que «les conditions pour des négociations autour d’un nouveau programme d’aide» n’étaient pas réunies. Avant que le gouvernement grec ne publie, un peu plus tard, un communiqué assurant que Merkel était «d’accord» pour qu’Athènes présente des propositions au sommet de l’UE. La déclaration commune de Hollande et Merkel a levé les doutes. «Petit à petit, l’oiseau fait son nid», se félicite-t-on dans l’entourage du président, où l’on explique que François Hollande a «enclenché une petite mécanique», qui conduit les uns et les autres à se remettre à la table des négociations ; un grand pas en avant, au regard de la tension de la veille. […]

De fait, le vice-chancelier Sigmar Gabriel a réclamé lundi après-midi à Athènes de nouvelles propositions qui aillent «au-delà des précédentes» et «au-delà de ce à quoi (Tsipras) s’est dit prêt jusque-là». Une condition sine qua non, selon lui, pour un maintien de la Grèce dans la zone euro. Voilà le Grec prévenu.

Eh oui, Tsipras a gagné, il doit donc enlever son pantalon, c’est logique, hmmm…

Et quelqu’un peut il les prévenir que c’est à EUX de faire des proposition sur le seul vrai problème de la Grèce : baisser le montant de la dette !!!!

BONUS : extrait de la conclusion de l’article du Monde – une pépite, comme souvent :

Contrairement à la plupart des autres pays de la zone euro, dont la France, l’Allemagne – conservateurs et sociaux-démocrates confondus – est désormais convaincue qu’une zone euro sans la Grèce serait plus stable qu’une zone euro dont les principes seraient bafoués par un de ses membres. Dans cette logique, ne pas sauver la Grèce, c’est , d’une certaine façon, sauver l’Europe. De plus, même si Angela Merkel se garde bien de le dire, les retombées négatives devraient être telles pour la population grecque que cela servira sans doute de leçons aux autres pays.

Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant) , Le Monde


Grèce : la BCE durcit encore le ton, par Romaric Godin

La BCE a donc décidé l’offensive. L’institution de Francfort a choisi de répondre au « non » des électeurs grecs dimanche 5 juillet aux propositions des créanciers par la menace. L’accès des banques grecques à l’aide à la liquidité d’urgence (programme ELA) a certes été maintenu à son niveau de mercredi dernier, soit 89 milliards d’euros, mais le Conseil des Gouverneurs a durci le ton. Il a refusé l’augmentation de 3 milliards d’euros demandée par la Banque de Grèce et surtout, dans son communiqué, la BCE indique que « la décote appliquée aux collatéraux a été ajustée. »

Décote plus forte sur les collatéraux

Que signifie cette phrase ? Pour obtenir les crédits de liquidité d’urgence, les banques grecques déposent des titres en garanties. Une décote est appliquée à ces titres en fonction de leur valeur et du risque qu’ils contiennent. Schématiquement, pour obtenir 100 euros de liquidité, une banque devra déposer deux titres d’une valeur de 100 euros si la décote est de 50 % (cet exemple est fictif). Plus la décote est élevée, plus la banque doit donc déposer des titres en garanties. C’est ce qui s’est passé ce lundi 6 juillet au soir. La BCE demande désormais plus de garanties aux banques grecques. Elle rappelle que « la situation financière de la Grèce a un impact sur les banques grecques car elles utilisent beaucoup de collatéraux basées sur l’Etat grec pour avoir accès à la liquidité d’urgence. » Du coup, la BCE a estimé que le « non » réduisait la possibilité d’un accord. Elle a donc revu à la baisse la situation des banques grecques et demandé plus de garanties.

Quel durcissement ?

Quelle est l’ampleur de ce durcissement ? Nul ne le sait, car le niveau des décotes n’a pas été publié. Selon le site « zero hedge », il serait de 45 % sur les titres d’Etat grecs. Le Financial Times, de son côté, estime, sans citer de sources, qu’« on s’attend à ce que les quatre banques grecques disposent d’assez de collatéraux pour pouvoir renouveler leurs prêts. » Si cela est vrai, la BCE montre sa mauvaise humeur, mais la situation sur le terrain reste la même. Les banques grecques vont pouvoir disposer d’un niveau de liquidité suffisant pour agir dans le cadre défini depuis le 29 juin : des banques fermées, un contrôle des capitaux strict, des retraits limités à 60 euros par jour.

Menace

Le durcissement des conditions d’accès à l’ELA serait donc neutre ? Pas tant que cela. En durcissant la décote, le Conseil des Gouverneurs envoie un message à Athènes et aux créanciers. Si un accord n’est pas rapidement trouvé, un nouveau durcissement est possible. Et donc l’épuisement des collatéraux ne saurait tarder. Dans ce cas, la faillite des banques grecques deviendra inévitable, enclenchant un mécanisme très dangereux pouvant aller jusqu’à l’expulsion de fait de la Grèce de la zone euro.

La pression sur Athènes

En réalité, c’est surtout Athènes qui est sous pression. Le gel du plafond de l’ELA le 28 juin a placé le pays dans une situation difficile et l’a mis en marge de la zone euro. Désormais, les relations financières entre la Grèce et le reste de la zone euro sont très réduites, les paiements électroniques vers l’étranger sont impossibles, limitant les importations et empêchant une partie des exportations. Plus cette situation perdure, plus elle est dangereuse pour l’économie hellénique. La décision de ce lundi 6 juillet réduit à néant le désir du premier ministre grec de rouvrir rapidement les banques exprimé par téléphone ce lundi à Mario Draghi. Selon les banquiers grecs, les établissements resteront donc sans doute fermés toute la semaine. La semaine dernière, le cash commençait à manquer en Grèce, la situation ne devrait pas s’améliorer, bien au contraire. Si les collatéraux manquent, il faudra sans doute encore réduire les retraits autorisés aux guichets.

Possibilité d’un futur contrôle du gouvernement grec

Enfin, en durcissant la décote, le Conseil des Gouverneurs de la BCE sous-entend qu’un relèvement du plafond, s’il intervient suite à une promesse d’accord restera nécessairement plus limité qu’auparavant puisqu’il faudra plus de collatéraux pour en profiter. La BCE agit donc d’ores et déjà comme le gardien futur d’un éventuel accord, s’il devait en avoir un. Le « nœud coulant » reste en place, et il ne se desserrera que si la Grèce exécute les réformes promises. Une surveillance sans doute encore plus efficace que celle de l’ancienne troïka, mais dont on peut se demander s’il relève du rôle de la BCE.

Situation paradoxale

On n’est cependant encore loin d’un nouvel accord. L’eurogroupe et le Conseil européen du mardi 7 juillet permettront d’en savoir un peu plus. En attendant, la position de la BCE est assez inconfortable et ambiguë. La BCE ne peut, en théorie, donner des fonds ELA à des banques non solvables. Elle considère donc que les banques grecques restent solvables. Mais plus elle resserre les conditions de l’ELA et plus elle limite leur accès à ce programme, et moins leur solvabilité est garantie. La BCE prend donc le risque de provoquer une faillite qu’elle devra ensuite, selon les traités, prendre comme prétexte pour couper l’ELA. Et donc provoquer l’expulsion de la Grèce de la zone euro…

Numéro d’équilibriste

En réalité, sa position est très politique. Si les banques grecques sont solvables, il faut leur donner les moyens de le rester. Si elles ne le sont pas, il faut couper l’ELA. Mais la BCE ne veut pas être celle qui appuiera sur la gâchette. Elle veut donc éviter de couper l’ELA. Mais elle veut un accord en faisant céder le gouvernement grec, car elle souhaite aussi ménager les créanciers. Elle exerce donc une pression croissante sur Athènes pour que le gouvernement grec signe les conditions des créanciers. Pour cela, elle a placé la Grèce dans une position financière périlleuse qui pourrait lui échapper. Un numéro d’équilibriste dangereux.

Source : Romaric Godin, la Tribune, 6/7/2015


Cinq faits dérangeants au sujet du Grexit

Tandis que les « sauveurs de l’euro » poursuivent leur bras de fer avec le premier ministre Tsipras, le public perd lentement mais sûrement la vue d’ensemble. C’est pourquoi nous présentons ici cinq points essentiels que l’on doit connaître, mais qui sont la plupart du temps passés sous silence.

1. C’est Merkel qui a orchestré le diktat. Les objectifs centraux concernant le surplus primaire et les réformes ont été formulés à la Chancellerie fédérale sous l’égide de la chancelière Merkel. Il faut le savoir – puisque c’est aussi Merkel qui désormais ne veut plus démordre du FMI – ce FMI qui veut serrer toujours plus la vis. La chancelière est donc de la partie, au premier chef.

2. Schäuble œuvre contre Athènes. Ainsi, lors de l’Euro-groupe de ce lundi, le ministre des finances Schäuble a lancé l’idée d’introduire le contrôle des mouvements de capitaux et d’en finir avec les aides d’urgence de la BCE à la Grèce. De ce fait, il accélère encore la fuite des capitaux, ce qui fait monter la pression sur Athènes. C’était aussi Schäuble qui, au début 2015, faisait courir la rumeur que le Grexit ne constituait pas un problème. Il contrecarre ainsi les efforts de Merkel – et cela depuis des mois.

3. Le capital fuit vers l’Allemagne. En dépit de ce qu’affirment toutes les campagnes du journal Bild, l’Allemagne continue de profiter de la crise. Selon le Monde, la plus grande partie du capital quittant la Grèce cherche un refuge en Allemagne. De plus, le drame grec permet à Schäuble de maîtriser les coûts grâce à la réduction des intérêts servis sur les emprunts d’état.

4. L’aide part en fumée pour couvrir le service de la dette. Si l’on s’en tient au diktat des créanciers, Athènes ne sera aidée d’aucune façon, bien au contraire : en quelques semaines, les crédits de soutien seraient engloutis dans le service de la dette. Alors les 7,2 milliards d’euros seraient fichus – en contrepartie Athènes devrait économiser environ 8 milliards, ce qui exacerberait par là même la récession. C’est insensé !

5. On n’arrivera pas à une conclusion le 30 juin. Certes, cette date marque la fin du programme de soutien en cours. Mais on pourrait le prolonger et faire patienter le FMI qui attend le paiement d’échéances. Le moment de vérité ne surviendra que le 20 juillet lorsque la BCE exigera le remboursement de ses prêts. Si aucune solution n’est trouvée d’ici là, la BCE fermera probablement le robinet des crédits, et ce sera alors la fin.

Source : Lost in EUrope, le 24/06/2015

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

bm607 // 07.07.2015 à 05h11

Juste une remarque de détail : le passage surligné par Olivier :
 » un porte-parole de la Chancellerie avait ainsi jugé que «les conditions pour des négociations autour d’un nouveau programme d’aide» n’étaient pas réunies »

c’est mot pour mot le non-argumentaire utilisé par notre président pour refuser la livraison des Mistrals à la Russie il y a quelques mois et qu’on trouvait dans la presse à l’époque : « les conditions ne sont pas réunies » !
Par exemple :
http://www.lesechos.fr/12/02/2015/lesechos.fr/0204154983802_livraison-du-mistral-a-la-russie—–les-conditions-ne-sont-pas-reunies—-selon-hollande.htm

C’est d’un creux infini, typiquement de la langue de bois, de la novlangue, ça meuble un trou, mais ça fait bien, c’est plein de sous-entendus : donc ça devrait faire bondir une personne avec un peu d’intelligence, surtout quand, comme ces 2 cas, ça a des conséquences importantes.
La vacuité serait-elle un dénominateur commun de nos grands dirigeants européens ?

185 réactions et commentaires

  • bm607 // 07.07.2015 à 05h11

    Juste une remarque de détail : le passage surligné par Olivier :
     » un porte-parole de la Chancellerie avait ainsi jugé que «les conditions pour des négociations autour d’un nouveau programme d’aide» n’étaient pas réunies »

    c’est mot pour mot le non-argumentaire utilisé par notre président pour refuser la livraison des Mistrals à la Russie il y a quelques mois et qu’on trouvait dans la presse à l’époque : « les conditions ne sont pas réunies » !
    Par exemple :
    http://www.lesechos.fr/12/02/2015/lesechos.fr/0204154983802_livraison-du-mistral-a-la-russie—–les-conditions-ne-sont-pas-reunies—-selon-hollande.htm

    C’est d’un creux infini, typiquement de la langue de bois, de la novlangue, ça meuble un trou, mais ça fait bien, c’est plein de sous-entendus : donc ça devrait faire bondir une personne avec un peu d’intelligence, surtout quand, comme ces 2 cas, ça a des conséquences importantes.
    La vacuité serait-elle un dénominateur commun de nos grands dirigeants européens ?

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    • Noureiev // 07.07.2015 à 06h38

      Je me suis fait la même remarqué tout en ajoutant qu’elles ne seront jamais réunies puisque on reste dans le flou.

        +37

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    • Bruno // 07.07.2015 à 06h39

      Ce n’est pas vide. Cela veut dire : les grecs ne se sont pas soumis à la liste inconnue et infinie des toutes les exigences que nous avons envers eux.
      La première des exigences étant : « virer ce gouvernement de gauchistes irresponsables ».

      Pour les russes, la première exigence était : « virer ce tyran de Poutine qui nous empêche de faire ce que l’on veut quand on veut et ou on le veut».

      Autant dire que l’on n’est pas près de trouver un « accord ».

        +106

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    • arthur78 // 07.07.2015 à 08h32

      les conditions sont elles réunies pour que la France ait un vrai président un jour ? je ne me remettrai jamais du départ de De Gaulle …. flute et reflute , y’en a marre de tous ces incompétents .

        +52

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      • Inox // 07.07.2015 à 13h26

        Non, car nous commençons à nous comporter comme une entité fédérée. D’ailleurs on ne dira plus « Président de la république française », mais « Gouverneur de France » dans quelques décennies.

        Maintenant, tout dépend de notre attachement à une « guerre de sécession ».

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      • Nerouiev // 07.07.2015 à 18h15

        Et la note pour les Mistrals est déjà de 1.2 Mrd € et ça ne peut que monter !

          +3

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    • sociale21eme // 07.07.2015 à 11h42

      C’est clair que tu peux en mettre des choses dans « les conditions n’etaient pas réunies…. » surtout si aucuns journalistes ne posent de question!

        +14

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    • Louis // 07.07.2015 à 12h08

      De toute façon, désolé d’être un peu vulgaire toutes ces déclarations dans tous les sens de nos hommes politiques sur ce sujet actuellement c’est de la branlette.

      Maintenant le prochain épisode c’est Tsipras imprime des drachmes. Chaque acteur qui compte a bien défini sa position, y a plus que une seule solution.

      On se revoit quand les rotatives sont en marche.

        +13

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      • Piotr Peterovich // 07.07.2015 à 17h02

        Pourquoi des drachmes? A ce stade, il paraissent envisager l’impression de billets de 20 euros…

          +5

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    • Crapaud Rouge // 07.07.2015 à 13h42

      « les conditions ne sont pas réunies » : langage de bois auquel on peut trouver un petit air de pythie…

        +2

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  • Sophie // 07.07.2015 à 05h44

    La Grèce n’a besoin de personne en ce qui concerne le secteur alimentaire, il y a absolument tout ce qu’il faut sur place. Elle peut meme se permettre d’exporter ses richesses.

    Pour l’énergétique, une alliance avec les Russes, serait judicieuse. N’oublions pas aussi que du pétrole se cache, mais n’est pas exploité…

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    • raloul // 07.07.2015 à 11h11

      Bonjour!

      En complément, un petit article au sujet des richesses grecques:
      https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/07/06/les-richesses-de-la-grece-attisent-la-convoitise-des-marches-compilation-darticles-lhk-2/

      Rien d’étonnant que les vautours européens tentent de tout privatiser en Grèce et affaiblir autant que possible l’état grec. C’est une guerre économique et les pantins qui nous gouvernent le savent très bien; ils en portent l’entière responsabilité et doivent être jugés en connaissance de cause.

        +25

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      • jo // 07.07.2015 à 13h31

        Merci pour ce rappel !
        Je me souviens avoir vu un reportage sur la Grèce il y a peut-être trois ans. Je ne me souviens plus du titre de l’émission. Toutefois, il était indiqué que le maire d’un village du fait de la crise, du chômage, avait cédé à une société anglaise pour 1€ (vous lisez bien, un euro) une forêt sur le littoral sous laquelle se trouvait de l’or !!!!! Sa seule condition que la société embauche son fils !!!!!!

        On comprend mieux pourquoi les sangsues européistes veulent tant de réformes pour s’approprier, l’air de rien, les richesses, les industries, les commerces…. de leurs proies !!!

        C’est ainsi qu’il fut procédé à la Révolution en France !!! Le pays a été pillé. Le peuple plongé dans la misère !

        Leurs discours : Ohhhh ! Il y a monopole, alors il faut laisser entrer les fonds de pensions, la concurrence…. En réalité, là où ils peuvent se faire du fric, tous les prétextes, motifs, sont bons. Au détriment, bien sûr, du pays et de sa population que l’on remplace, comme cela il n’y a plus de contestations qui les ennuient !! Eux d’abord…

          +16

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        • gracques // 07.07.2015 à 14h55

          « C’est ainsi qu’il fut procédé à la Révolution en France !!! Le pays a été pillé. Le peuple plongé dans la misère ! »

          Bof que je sache , les « biens nationaux » appartenaient a l’Eglise et a quelques émigrés .
          En ce qui concerne les biens de l’Eglise ( surtout des monastères) leur confiscation et leur revente a fait beaucoup d’heureux parmi le peuple , heureux qui du coup ont fait un peu moins peuple , mais bon.
          Un bon coup de RE distribution en somme !

            +2

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          • Papagateau // 07.07.2015 à 21h32

            Et les bien communaux ?
            Sur certaines communes les « vaines pâtures » couvraient la moitié du terrain, mais puisqu’elles sont à tout le monde, elles ne sont à personne, donc on va les vendre …

            Et les bien de l’église : pas seulement des églises et des hospices mais aussi des terres qui permettaient d’alimenter ces même hospices, hospices aux malades, aux orphelins, aux pauvres, aux vieux (on peut être simultanément pauvre, vieux et malade).
            Maintenant, il faut que tout ces ouvriers à la journée pensent à se trouver un employeur sans compter sur le ciel. C’est comme les grecs : s’ils avaient épargné avant d’être au chômage, ils ne seraient pas si pauvres.

            Vous allez me dire que c’était nécessaire pour se dégager de l’influence de l’église et de la superstition, et établir la laïcité et les droit de l’homme, faire entrer le pays dans la modernité, et l’Ukraine dans l’Europe (rayez les mentions anachroniques).
            Soit, mais pourquoi alors avoir supprimé aussi les corporations et saisi leurs biens ? Est-ce que boucher, tailleur, serrurier, cordonnier sont des superstitions ?
            Est-ce que l’entraide est un rituel religieux ?

            Ils avaient simplement besoin d’argent. Pour faire la guerre, il faut de l’argent : ils ont pris les biens de ce qui a l’époque tenait lieu d’Assedic, de sécurité sociale et de caisse de retraite, les ont vendus aux riches et en ont privés les pauvres.
            Les mécontents pouvaient voir fonctionner la guillotine de plus près.

            Résumé : la révolution françaises ce ne fut pas que la confiscation des églises et du mobilier, mais aussi des hospices, des terres communales, et des instances d’aide et de secours des corporations.

            Nettement plus grave encore : ça a été confisqué, PUIS VENDU.

            Et payé avec des assignats : double spéculations, double culbutes.

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            • Romuald // 15.07.2015 à 16h36

              Et çà a permis de « restructurer » la dette de l’état. Les mauvais souvenirs étant pour les créanciers pas pour le peuple ! Mais ce sont eux qui généralement écrivent l’histoire et c’est pourquoi ces banqueroutes ont aussi mauvaise réputation…

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          • Papagateau // 07.07.2015 à 21h43

            A Gracques : les privatisations en Ukraine et en Grèce font aussi des heureux dans le peuple, mais il s’agit du peuple au sens le plus large, démographique, voire du peuple mondial.

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      • Ferrari AM // 07.07.2015 à 14h35

        L’article de LHK mis en lien est hyper important.
        La Grèce n’est donc pas en état de faillite, elle regorge de richesses, encore faudrait-il qu’elle ait les moyens de les exploiter.
        Alors vraiment je ne comprends pas l’Europe, ses institutions… Il y a des ressources énergétiques à notre porte et l’Europe, ses institutions, seraient prêts à lacher ce pays !
        Quelque chose m’échappe.

          +6

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        • jo // 07.07.2015 à 14h58

          Rafraîchissez-vous un peu la mémoire :

          « Goldman Sachs et la commission européenne »
          Mafia et dictature !
          https://www.youtube.com/watch?v=ICikH9CvEDI&feature=youtu.be

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        • gillesbon // 07.07.2015 à 19h28

          Entièrement d’accord, l’article de LHK est très bon et ses commentateurs tout autant, notamment un qui a eu le courage de traduire le projet d’accord soumis par la Commission Européenne, objet du référendum. Soit 10 points de mesures radicales, dont la pertinence globale est annihilée par le dernier article consacré aux privatisations et qui se conclut ainsi : « Prendre des mesures irréversibles pour la vente des aéroports régionaux dans les conditions actuelles avec le soumissionnaire gagnant déjà sélectionné. » (Take irreversible steps for the sale of the regional airports at the current terms with the winning bidder already selected.)

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      • anne jordan // 07.07.2015 à 17h18

        A ce stade du débat , je voudrais une réponse claire à cette question :
        QUID DES DEPENSES MILITAIRES ?
        on nous dit – à la radio : ‘ les Grecs ne veulent pas réduire leurs dépenses militaires  » .
        Vrai ? Faux ?
        Si c’est vrai , est ce sous la pression de l’Otan ?
        quelles sont ces sommes ?
        n’est il pas surprenant que le gvt de Tsipras ne réduise pas ce poste là ?
        A t il  » peur  » de la Turquie ? ou de sa situation géopolitique ?

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  • Sophie // 07.07.2015 à 05h55

    Dans le contexte actuel, la réponse idéale de Tsipras envers les Allemands serait d’exiger qu’ils remboursent leurs dettes de guerre. Vous exigez qu’on paye, nous paierons, mais commencez par donner l’exemple !

    Il faudrait s’attaquer aux politiciens verreux qui ont plongé le pays dans çe merdier en saisissant leurs biens et comptes à l’étranger. Pourquoi Papandreou a falsifié les comptes en faisant part d’un déficit plus important que çe qu’il était reellement de manière à faire entrer le fmi and Co dans le pays ? Pourquoi a t il refuser l’aide proposée alors par les russes qui proposaient des taux d’intérêts plus alléchants ?

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    Alerter
    • jo // 07.07.2015 à 10h44

      « la réponse idéale de Tsipras envers les Allemands serait d’exiger qu’ils remboursent leurs dettes de guerre. Vous exigez qu’on paye, nous paierons, mais commencez par donner l’exemple ! »

      Avec intérêts, bien sûr !!!!
      Puisqu’il n’est question que des intérêts de la dette !

        +20

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  • De passage // 07.07.2015 à 05h57

    « les retombées négatives devraient être telles pour la population grecque que cela servira sans doute de leçons aux autres pays. » (L’Immonde)

    Voila de quoi faire réfléchir les neuf autres pays de l’UErss qui ne sont pas encore dans la zone euro !

      +81

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    • stephp // 07.07.2015 à 10h33

      En somme il s’agit, bien cyniquement, d’inspirer la peur pour étouffer les peuples. Bravo les gars !

      Tiens, pour rigoler un peu, cela me rappelle quelque chose. Un certain personnage de fiction dans Star Wars : Wilhuff Tarkin, dont la doctrine consistait à annihiler toute contestation y compris par le terrorisme d’État (c’est lui qui a fait la preuve de la puissance destructrice de l’Etoile Noire).
      C’est étonnant la ressemblance physique de ce personnage avec un autre, bien réel, dont la doctrine ne me semble pas si éloignée, sur le principe pas sur les moyens de toute évidence, que celle du sombre personnage imaginé par G. Lucas (https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10204600834480207&set=a.3665465674644.2137051.1214844099&type=1&theater)

        +11

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      • isary // 07.07.2015 à 15h50

        mais non,ce n’ est pas pour faire peur,c’est le LIBERTE D’EXPRESSION,on vous l’ a dit et

        répéter,c’est l’ esprit Charlie,pff.

          +3

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  • claude // 07.07.2015 à 06h26

    Là au moins on a la preuve que la démocratie en europe est un vain mot
    impossible de cacher maintenant ce que tous ces technocrates à la botte des lobbies ont fait et on ne pourra plus dire à l’avenir : ‘on ne savait pas « … par ce que là dessus on est fort pour ne pas voir

    La Grèce devrait sortir de la zone euro (à mon avis) pour faire repartir son économie, attirer des investisseurs. De toute façon l’euro est la monnaie nationale allemande.

    vivement qu’on fasse comme les grecs .

      +73

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    • luc // 07.07.2015 à 12h00

      tu as dis claude qu’on a la preuve que la démocratie est un vain mot…

      c’est exagéré

      tsipras a demandé à la population si elle acceptait la proposition des créanciers du 25 juin et elle l’a refusé

      par contre, le problème est que les implications de ce refus sont des interprétations libres et rien d’autre, c’est ce qu’on appelle le journalisme… malheureusement

      et les gens mal intentionnés profitent de cela, et on ne peut pas toujours leur en vouloir, car elles profitent du caractère complexe de ces propositions

      au fait, tu rêves en t’impatientant que la france sorte de l’euro

      déjà les grecs ne le veulent pas, démocratiquement ils diraient majoritairement qu’ils veulent « rester en europe » (comme s’ils pouvaient d’un coup passer en asie..)

      UN PROBLEME MAJEUR reste les médias de masse et leur venin sucré, qui anéantissent tout rêve de démocratie, car les plus riches sont les plus puissant dans l’influence des votes…. et la sortie de l’euro reste ainsi un souhait marginal dans la population française comme grecque

      mais bien sur qu’on le devrait!!! (je le pense car je préfère internet à TF1 mais je fais partie de la minorité!!)

      on devrait fuir comme la peste bruxelles, la bce, angela etc, car ils sont bien trop puissants en l’état actuel des choses… et n’ont aucune pitié, conséquence de leur sentiment de supériorité, et aucune humanité n’est-ce pas

      le combat de tsipras est loin d’être terminé malgré le vote, un « effort surhumain » reste à faire comme l’a dit yanis!

        +5

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  • Pascalcs // 07.07.2015 à 06h34

    « la décote appliquée aux collatéraux a été ajustée. »….Suite logique: Chypriotiation des dépôts bancaires des particuliers. La mécanique infernale est enclenchée.

      +12

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  • Bruno // 07.07.2015 à 06h43

    On est parti sur le schéma d’une lutte à mort. C’est une lutte politique bien entendu. Cela fait bien longtemps que l’on ne parle plus d’économie.

    Si l’Allemagne et ses vassaux (cf. https://www.les-crises.fr/todd-3-l-allemagne-tient-le-continent-europeen/) lâchent maintenant, ils sont cuits.

      +26

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    • Kiwixar // 07.07.2015 à 08h24

      Il y a peut-être un aspect financier autant que politique : permettre une réduction de la dette de la Grèce (-30%? -50%?), c’est ouvrir la porte aux demandes des autres pays qui sont dans la même situation (Italie, Espagne, Portugal, Irlande, etc.).

        +24

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      • K // 07.07.2015 à 14h53

        Tout à fait. Tout le monde se moque de la dette grecque en tant que telle. Ça ne représente rien. On a déjà fait des QE pour sauver le système financier. Les montants en jeu étaient bien supérieurs à ceux de la dette grecque.
        L’enjeu est bien sur politique : « on » veut éviter la sortie de la Grèce, car cela signifierait la fin de l’euro (voir la fin de l’UE) du fait d’une augmentation insupportable des taux d’emprunt des pays du sud (les créanciers se protégeant des devaluations à venir en faisant payer des taux d’intérêt astronomiques).
        De toute façon, ça va logiquement se finir ainsi, il n’y a plus d’échappatoire.

          +3

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  • kain // 07.07.2015 à 06h49

    « La chancelière a rappelé que l’UE avait déjà fait preuve de beaucoup de «générosité» envers la Grèce. Et qu’il fallait tenir compte aussi des positions des membres de la zone euro, dotés d’une «souveraineté commune». En d’autres termes, si les Grecs se sont exprimés démocratiquement, c’est au tour des membres de la zone euro de dire si, oui ou non, ils souhaitent que la Grèce reste dans leur club. »

    Dans cette phrase, tout est dit… mais le diktat allemand prendra fin lors du choix de cette alternative.
    Si les membres de la zone euro disent oui à l’éjection de la Grèce cela revient à se tirer une balle en pleine tête. Cela voudrait dire qu’il ne souhaite pas d’organisation de Bruxelles (désolé, je ne peux pas dire Europe) et donc que cette construction est un pur non-sens
    S’ils disent non à l’éjection de la Grèce, ce sont les allemands qui risquent sous peu de claquer la porte car eux, le seul pays faisant des « bénéfices » ne souhaitent absolument pas payer pour les autres (car derrière la Grèce il y a le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la France, etc.).

    La Grèce a en main toutes les clefs pour affirmer enfin une fois pour toute si le fédéralisme est souhaité/réalisable au sein de l’organisation de Bruxelles ou non.
    Par contre, une fois cette question tranchée, il faudrait vraiment en prendre acte et l’appliquer…

      +23

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  • millesime // 07.07.2015 à 07h09

    quelles sont les propositions de l’euro -groupe ? Merkel et compagnie les gardes secrètes …

      +1

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    • claude // 07.07.2015 à 07h19

      les propositions n’ont pas changées je pense ; austérité et programme humanitaire (c’est que que propose le vice chancelier dont je ne sais plus le nom)
      enfin ! reconnaitre qu’il faut un programme humanitaire en Europe : du jamais vu ! Mais où va t-on ?

        +22

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  • paddy // 07.07.2015 à 07h28

    Si la Grèce est éjectée de l’Euro, son intérêt serait de se transformer en paradis fiscal. Ça fera les pieds à certains.

      +23

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    • millesime // 07.07.2015 à 10h50

      si elle est éjectée elle va s’orienter vers les BRICS….au grand dam des US

        +10

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  • caliban // 07.07.2015 à 07h38

    J’espère que le gouvernement grec a commencé à imprimer des billets.
    2 petites semaines, c’est court, mais je crois que Tsipras n’a plus vraiment d’alternative.
    Face à de tels fanatiques, il faut prendre le large car ils sont en capables de tout faire sauter, eux les premiers.

    L’Europe c’est la paix et la prospérité qu’ils disaient …

      +34

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    • Kiwixar // 07.07.2015 à 09h16

      « L’EU, c’est la paix et la prospérité…. des banquiers »… 🙂

        +42

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  • Carabistouille // 07.07.2015 à 08h10

    J’ai peur pour les Grecs ce matin.
    Il est clair que leur « non » était un non de combat.
    Dans les deux jours précédant le vote, la position unanime des créanciers semblait se fissurer, entre les différents protagonistes de la troïka mais aussi à l’intérieur d’eux. Le front s’est refermé.
    Extrêmement vite.
    Hollande après une nième volte-face s’est finalement couché devant Merckel.
    Merckel, après ses déclarations étonnantes s’est couchée devant Schaube.
    La BCE joue un jeu écœurant d’une perversité répugnante.
    Visiblement, ils sont prêts à cette épreuve de force.
    Toutes les forces de droite du continent parlent d’une même voix.
    Le PSE est en ordre dispersé, pusillanime.
    Les droites européennes ont décidé:
    1: de faire sortir la Grèce de l’euro
    2: de la faire le plus salement possible
    3: que les conséquences soient les plus terribles.

    Face à ce déchainement guerrier(il faut bien appeler un chat un chat) de la rente contre le peuple Grec, celui ci ne pourra pas lutter seul, quoiqu’en dise Sapir. Tout sera fait pour les torpiller.
    Où cela nous mène-t-il? Veut-on jeter les Grecs dans les bras des Russes pour briser une bonne fois pour toute, à moindre prix, tout accord entre européens et Russes?
    C’est à ce genre de plan tout à fait machiavélique que je pense.
    L’avenir dira si je me suis fait peur avec un coup de parano ou si j’avais, hélas, raison.
    Les Grecs sont courageux, ils ont voté « non » aux féroces banquiers qui veulent affamer leurs fils et envoyer leurs filles sur les trottoirs d’Europe. Visiblement, les Allemands, bétonnés par les USA, veulent cette épreuve de force.
    C’est maintenant qu’il va falloir aider les Grecs.
    Aristote disait: « il y a les vivants, les morts, et ceux qui vont en mer ».
    Voter « oui », c’était voter la mort.
    En votant « non », les Grecs vont en mer.

      +49

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    • chios // 07.07.2015 à 08h53

      Pas un seul pays en Europe,…pas le moindre soutien, de nulle part…

      Pour apporter un peu d’eau au moulin.. »Face à ce déchainement guerrier… »

      .NUDELMAN’S NEW WAR, NULAND’S NEMESIS – WILL GREECE, OR WON’T GREECE BE DESTROYED TO SAVE HER FROM RUSSIA, LIKE UKRAINE?

      ….At the start of the morning, Rupert Murdoch’s London Times claimed “Greek security forces have drawn up a secret plan to deploy the army alongside special riot police to contain possible civil unrest after today’s referendum on the country’s future in Europe. Codenamed Nemesis, it makes provision for troops to patrol large cities if there is widespread and prolonged public disorder. Details of the plan emerged as polls showed the ‘yes’ and ‘no’ camps neck and neck.” Greek officers don’t speak to the Murdoch press; British and US government agents do. ….

      … So when the State Department’s Victoria Nuland (nee Nudelman) visited Athens to issue an ultimatum against breaking the anti-Russian sanctions regime, and the Anglo-American think-tanks followed with warnings the Russian Navy is about to sail into Piraeus, the object of the game has been clear. The line for Operation Nemesis has been that Greece must be saved, not from itself or from its creditors, but from the enemy in Moscow. The Russian line has been to do nothing to give credence to that propaganda; to wait and to watch.

      The last concerted attempt the US government made to overthrow an elected Greek government was against Prime Minister Andreas Papandreou between 1987 and 1989

      against Andreas serious counter-measures were required. Military ones, of the type which ruled Greece between 1967 and 1974, had been unpopular domestically and internationally. They were demonstrably costly; they also discredited the US and NATO military which stood behind the Athens junta….

      So, the Reagan Administration decided Papandreou had to be overthrown by his own people, if possible at an election. The strategy was “to give Papandreou enough rope to hang himself”, said Robert Keeley the US Ambassador to Athens at the time. That too was an Operation Nemesis of sorts – the plan was for Papandreou’s hubris to be defeated in front of the Greek electorate, first in a military showdown in the Aegean with Turkey, then in an allegation of bribery of the prime minister by a Greek banker and football club owner.

      Both were neutralized in surprise Greek moves US officials had not anticipated. The Turks retreated after a display of combined Greek and Bulgarian force, and the Turkish Prime Minister was medivaced to a Houston, Texas, cardiology clinic. George Koskotas, Papandreou’s accuser, was arrested in Boston and returned to a Greek jail. Hubris reversed, you might say….

      http://johnhelmer.net/?p=13712

        +2

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      • chios // 07.07.2015 à 16h55

        Je recommande à tous ceux qui comprennent l’anglais, de lire cet article…C’est un chef-d’oeuvre….

        Ce qui est remarquable, c’est une énumération en fin d’article, d’une liste de thinktanks influents qu n’ont pas réagi au besoin des pouvoirs en place de contrer la « narrative » du gouvernement grec.

        Pourquoi?
        « civil society », je ne vais pas plus loin.
        C’est un des chevaux de bataille de toute l’opposition occidentale, « les régimes poutiniens et autocratiques la persécutent », etc.

        Et soudain en Gréce, voilà que cela surgit, sans crier gare, et sans l’aide de personne, sans le laborieux système de fonds, charités, argent qu’on dilapide pour avoir une chance d’influencer des jeunes crédules et avides de réussite….

        En Grèce, l’occident et ses valeurs ont été prises à son propre piège.
        Les Appelbaum et Carl Bildt ert Timothy Schnyder vont avoir du mal à sortir de l’impasse.

          +3

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        • chios // 07.07.2015 à 17h27

          « à leur propre piège »…

          La langue française est réputée pour être rationnelle et logique.
          De même que ses locuteurs.

          Un auteur de Yale, Timothy Snyder, sans cesse dénonce, comme le plus grand pêché de la propagande russe, son abolition du sens de la contradiction.
          J’ai trouvé ses exemples débiles, comme le fait que la presse russe affirme que « toute l’Ukraine est fasciste », alors que ce n’est pas vrai…, alors qu’eux mêmes sont fascistes parce qu’ils ont « réhabilité le pacte de Ribbentropf…

          Peu importe…

          Je crois qu’il faut taper un maximum sur la contradiction, subtilement dénoncée dans cet article , entre la non-encore révolution grecque et la « révolution-ou coup » ukrainien…..

          Les thinktanks sont priés de produire du texte « contre », mais ils ne peuvent pas…
          Ils devraient inverser leur narrative de freedom, democracy, civil society, voting rights…en un langage qui privilégie la soumission au rapport de force en vigueur et la nécessité de sa continuation pour ne pas troubler « l’ordre du monde »
          Un tout autre clavier…dans les grandes orgues du monde.
          Leurs « difficultés cognitives » apparaissent au grand jour.
          Comment vont-ils se tirer de cette impasse?

            +5

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    • stephp // 07.07.2015 à 10h46

      Il s’empêche que cette « expulsion » de la Grèce de la zone euro et probablement de l’UE tout court, telle qu’elle se dessine ne peut pas faire l’affaire des USA, puisque cela amène fort logiquement à un rapprochement économique de la Grèce avec la Russie.
      Est-ce aussi une façon pour l’Allemagne de signifier aux américains qu’ils entendent bien reprendre la main sur le destin de l’Europe ?
      Dans cette histoire la France disparaît définitivement en tant que nation qui compte un tant soit peu sur le Grand Échiquier.

        +9

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      • Kiwixar // 07.07.2015 à 12h02

        La Grèce avec la Russie pourrait avoir un avantage pour les Etats-Unis : créer un nouveau front de conflit avec la Russie (Grèce-Russie x Turquie-Otan) avec un point chaud immédiat (Chypre) permettant de prendre le relais du plan qui a foiré (Ukraine). Il n’y a que la guerre qui peut sauver l’OTANIE de sa faillite complète, à la fois financière (banques et banques centrales pourries) et économique (tout les good jobs ont été délocalisés).

          +14

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        • chios // 07.07.2015 à 12h28

          0n entend très peu les states…C’est assez inhabituel.

          Est-ce inquiétant ou rassurant?

          L’austérité, ce n’est pas leur tasse de thé…

          Je ne sais vraiment pas quoi penser

            +4

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        • Alae // 07.07.2015 à 13h01

          « Il n’y a que la guerre qui peut sauver l’OTANIE de sa faillite complète. »
          C’est d’autant plus vrai que, selon cet article, l’économie des USA nécessite une guerre au moins tous les quatre ans pour maintenir sa croissance (et dire que ça se permet de faire la leçon au monde entier…)
          http://www.zerohedge.com/news/2015-07-04/us-needs-war-every-4-years-maintain-economic-growth
          Après, une guerre ouverte en Europe, ça m’étonnerait qu’ils osent, surtout après la débâcle de leur guerre par procuration en Ukraine.

            +9

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    • bardamus // 07.07.2015 à 17h04

      Les droites européennes ont décidé:
      1: de faire sortir la Grèce de l’euro
      2: de la faire le plus salement possible
      3: que les conséquences soient les plus terribles.

      C’est contradictoire : si la Troika décidait de faire sortir la Grèce manu militari, cela entrainerait une réaction en chaîne sur tous le pays du Sud qui pulvériserait justement l’UE/€ (et OTAN) !
      Cette dictature ne va pas se saborder elle même.

      Et Syriza est un parti ultra européiste qui fera tout pour rester dans l’UE/€

      Donc les 2 bords peuvent dormir tranquilles.

        +1

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      • Carabistouille // 07.07.2015 à 18h30

        Pas contradictoire du tout. Vous liriez Sapir et Todd, vous sauriez que l’Allemagne a désormais pompé toute la substance industrielle de ses petits copains et qu’elle n’a plus besoin de l’euro. Elle a pressé le citron mais elle ne veut pas qu’il soit dit qu’elle a jeté la peau.

          +2

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        • bardamus // 07.07.2015 à 20h02

          Je ne vous parlais pas de l’Allemagne, je vous parlais de l’UE
          Ce n’est pas la même chose.

          Merkel est l’agent américain par excellence, elle joue totalement leur jeu.

          Je sais parfaitement que les banquiers de la BundesBank se frittent avec la Merkel à cause du Target2 et que cela devient urgent mais tant qu’elle aura la majorité l’UE et les neocons derrière n’ont pas de soucis à se faire.

          Ramarque sur Todd : il est à côté de la plaque en ce qui concerne le rôle des cowboys dans l’UE

            +0

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    • Yanka // 08.07.2015 à 01h47

      N’ayez pas peur pour les Grecs. Ils résistent contre vents et marées depuis bientôt 6 mois. Ce n’est pas pour flancher juste après une confirmation appuyée du peuple grec du mandat accordé à Tsipras, à moins que de penser à un improbable (selon moi) syndrome de la peur de la victoire, qui fait se saborder ceux pour qui la victoire est trop grande à endosser.

      Plusieurs facteurs m’incitent à l’optimisme (pas béat, mais optimisme quand même, et soutenu) :

      — Le facteur dynamique (l’échappé du jour, épuisé, mais qui trouve en lui la force de sprinter en vue de l’arrivée et de franchir la ligne en vainqueur). Ils ne sont pas idiots. Ils ne sont plus si seuls que cela. Ils se savent suivis et encouragés. En France, même Villepin et Guaino lèvent leurs chapeaux (le premier par lyrisme naturel, le second par détestation atavique des technocrates).

      — La coalition, improbable au départ, Syriza/ANEL, est plus soudée que jamais, alors qu’on aurait pu craindre des tensions si le référendum avait été perdu de justesse ou remporté à la Pyrrhus.

      — Si la victoire du NON ne garantit pas que la dette grecque puisse être réaménagée (volet économique, financier) comme souhaité, elle est un triomphe politique en ce sens que les Grecs sont parvenus à remettre l’église politique au milieu du village économiciste européen. C’est historique. Le psychodrame shakespearien vire à l’épopée. David a touché Goliath. Goliath vacille. David va réarmer sa fronde et liquider le grand benêt, tranquillement, avec l’aimable sourire qu’on connaît à Alexis « David » Tsipras.

        +2

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  • bardamus // 07.07.2015 à 08h22

    Je reste bien dubitatif sur tout.

    Rien n’écarte l’hypothèse du machiavélisme qui a consisté à faire une référendum bidon (pour apaiser et faire croire à la population qu’elle est maître de son destin) alors que tout est négocié en sous main.

    Oui ou non : même résultat, aucune différence.

    La démission de Varoufakis ainsi que le fait que Tsipras ait immédiatement fait alliance avec tous les partis politiques européistes le soir du référendum ne sont pas des faits anodins.

    N’oublions pas aussi les sourires tartufes et narquois de tout nos dirigeants sans exception.

    Bref tout va bien et se déroule selon leur plan, ils peuvent dormir tranquille.

      +10

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    • PF // 07.07.2015 à 10h50

      Pas d’accord. J’ai une autre lecture. Les grecs ne veulent pas d’accord. Sans décote sur la dette, aucune réforme ne permettra de sauver la Grèce de la misère. Les choses sont bloquées du fait que les créanciers (Allemagne en tête), refusent de parler de la dette. Tsipras le sait, mais se retrouve coincé par sa population qui, apparemment (sondages, sondages,…), veut rester dans l’euro. Seul moyen pour lui : se faire éjecter de la zone euro, sans passer pour celui qui en est le responsable aux yeux des grecs.

      Au moins deux signes sont troublants :

      1) d’après Sapir, Tsakalotos est eurosceptique, contrairement à Varoufakis qui se serait accommodé de l’euro. Si ceci est vrai, je ne vois pas en quoi la démission de Varoufakis aidera aux discussions. Au contraire…

      2) selon Sputnik.fr, Tsipras a appelé immédiatement Poutine après le résultat du référendum. Que peut-on y voir derrière ?

      Les Grecs font durer la partie jusqu’au moment où on les jettera dehors. C’est ce qu’ils attendent depuis qu’ils ont compris qu’aucune discussion sérieuse n’est possible. Ceci a déjà été écrit dans les commentaires depuis longtemps, raisonnement auquel je souscrit pleinement depuis le début. J’ai toujours attendu le déroulement des évènements sans crier que Tsipras était un traitre, comme certains l’ont fait ici. Attendons de voir ce qu’il se passe dans les négociations jusqu’au 20 juillet.

        +20

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      • bardamus // 07.07.2015 à 11h08

        Voilà où d’après moi tout le monde s’égare cher PF:

        « Seul moyen pour lui : se faire éjecter de la zone euro, sans passer pour celui qui en est le responsable aux yeux des grecs. »

        ET/OU :

        « Les Grecs font durer la partie jusqu’au moment où on les jettera dehors. C’est ce qu’ils attendent depuis qu’ils ont compris qu’aucune discussion sérieuse n’est possible. »

        Enorme erreur: aucun pays de l’UE ne peut décider de jetter un pays hors de la zone !!!
        C’est formellement interdit par les traités !!!!
        Et Tsipras le sait parfaitement !

        Il ne fait que s’incruster en attendant une petite ristourne ou un pourboire
        La Grèce est encore pour longtemps dans l’UE et dans l’€
        Tout ce petit monde l’a bien prévu et planifié

          +3

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        • Kiwixar // 07.07.2015 à 12h11

          « Enorme erreur: aucun pays de l’UE ne peut décider de jetter un pays hors de la zone !!! C’est formellement interdit par les traités !!!! »

          Les eurocrates ont montré à maintes reprises qu’ils s’asseyaient sur les traités, que ce soit au niveau économique (dette/PIB < 60%, le déficit budgétaire < 3%) ou récemment sur le comportement de la BCE vis-à-vis de la Grèce qui est contraire à ses statuts (assurer le fonctionnement des systèmes de paiement et réglements etc).

          L’UE, c’est le même mode de pensée (hybris et hyperpuissance) que les Etats-Unis : les règlements, les status et les lois, c’est pour les autres!

            +26

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          • bardamus // 07.07.2015 à 13h01

            Ajoutez immédiatemment : quand cela va dans le sens de préservation de cette dictature !

            Pas dans le sens de ce qui la menacerait !!!!

            Effectivement nous avons vu que les traités ont été bafoués pour Chypre (ou le TUE 63 n’est plus en vigueur : les capitaux sortants sont à nouveau contrôlés) — Chypre est d’ailleurs virtuellement sortis de l’UE

            Par ailleurs un pays seul (l’Allemagne en l’occurence) ne peut décider d’ejecter un autre pays si il ne respecte pas les accords de dettes.

              +2

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            • PF // 07.07.2015 à 14h47

              Kiwixar a raison. Les traités sont à géométrie variable selon les besoins. Merkel se retrouve coincée avec une partie de l’électorat allemand et une partie de sa majorité au bundestag. Je ne la vois pas céder. D’autres pays seront dans la roue de l’Allemagne. Les baltes, les polonais, les gouvernements espagnol et portugais. Hollande ne fera rien comme d’habitude.

              Pour les US, bof. Ils n’arrivent à régler aucun problème, alors la Grèce …

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            • bardamus // 07.07.2015 à 15h08

              Précisons un peu plus:

              La Troika n’a absolument aucun intérêt à éjecter la Grèce de l’UE (de force en faisant défaut sur sa dette) car une réaction en chaine s’ensuivrait sur les pays du Sud (voulant sortir aussi en faisant défaut sur leur dette) qui désintègrerait l’UE/€/OTAN.

              C’est justement le scénario catastrophe à éviter pour cette dictature.
              Cela signerait ipso facto son arrêt de mort.

              Pour le moment, il n’y a qu’un pays qui peut sortir la Grèce de l’UE/€ : c’est la Grèce elle même.
              Tout autre scénario n’est guère plausible.

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            • PF // 07.07.2015 à 22h40

              bardamus, je réponds à votre remarque.

              C’est justement là où Merkel est coincée, comme l’explique Sapir depuis de longues semaines. Si je ne dénature pas sa pensée, nous avons la chose suivante :

              D’un côté, l’électeur Allemand, et une partie de la majorité d’Angela, ne veulent plus « financer » la Grèce. D’autres en Europe sont sur la même ligne.

              Donc, le choix pour Merkel est le suivant :

              1) elle passe outre les réticences des allemands et sa carrière politique est terminée (d’ailleurs le Bild a titré qu’il fallait une « chancelière de fer », ce qui montre l’opposition allemande à une discussion sur la dette)

              2) soit elle va dans le sens de l’électorat et c’est une sortie de la Grèce de la zone euro.

              Pour l’instant, il semble que la solution (2) soit celle retenue par l’eurogroupe (fermeté sur les réformes sans négociation sur la dette). Cependant Tsipras veut que les deux soient discutés parallèlement (réformes ET dette). Si Tsipras ne lâche pas (et je ne vois pas pourquoi il lâcherait maintenant) et que Merkel reste sur la solution (2) il y aura une sortie de la Grèce et Tsipras « négociera » jusqu’au bout pour ne pas passer pour celui qui aura sorti la Grèce de a zone euro aux yeux du peuple grec.

              Choix optimal pour la Troïka = réformes et Grèce dans la zone euro, sans négociation sur la dette. Solution à courte vue qui ne fera qu’amplifier le problème.

              Choix optimal pour Tsipras = ??? soit : (a) réformes + réduction drastique de la dette + rester dans la zone euro, soit (b) sortir de la zone euro et défaut complet sur la dette.

              Pour moi, le meilleur choix est (b), bien qu’il impliquera une période douloureuse pour les grecs. De toute façon, (b) est préférable pour quasiment tous les pays de la zone à partir du moment où il n’y a pas de véritable gouvernance économique commune de la zone euro et donc transfert intra-zone (ce que je ne souhaite pas à titre personnel).

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            • Wilmotte Karim // 07.07.2015 à 22h48

              La BCE peut sortir la Grèce quand elle veut.
              Si elle ne reconnaît plus les euros grecs, la Grèce est dehors.

              Et si la Grèce sort, je ne vois pas comment Chypre resterait.

              Et il va falloir que la situation de l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande s’améliore suffisamment, parce que les sacrifices sans fin, ca va devenir difficile.

              Si Tspiras ne capitule pas, je ne vois pas comment Merkel ne peut pas perdre énormément.

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      • bardamus // 07.07.2015 à 11h22

        Autre chose et non moins important:

        Vous parlez de Poutine c’est bien mais vous oubliez de parler de l’autre acteur qui agit en sous main dans cette histoire : les USA !!!

        Dites vous ceci et gardez le à l’esprit : ils ne lacheront JAMAIS le morceau !!!!

        La Grèce est pour eux l’objet de toutes les attentions et de toutes les convoitises.
        Si elle vient à sortir de l’UE , c’est la fin de leur grand projet de vassalisation de l’Europe qui disparait ainsi que leur main mise sur le patrimoine géologique de ce pays (ressources minières …).

        La preuve : l’attitude du FMI qui a changée et e qui est devenu aussi gentil que le petit mouton de la bergerie en proposant une aide conséquente à l’aval des négos

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        • Thierry46 // 07.07.2015 à 12h14

          le plus probable c’est une sortie de l’euro mais un maintient dans l’UE/OTAN.

          les usa ne permettront effectivement pas que la Grèce quitte l’OTAN pour se tourner vers la Russie. C’est un pion trop stratégique (bases navales us en Crètes…) et même si ce n’était pas le cas, on ne sort pas de l’OTAN de toute façon car ça serait un signe de faiblesse vis à vis de la Russie et de son « isolement ».

          Mais il y a aussi possibilité que la Grèce reste dans l’euro au pris d’une réduction de sa dette, mais en étant obligée d’avaler les pilules austéritaires, cad les fameuses réformes libérales qui feront la dette de demain.

          Car on voit bien la priorité des négociation de l’UE/FMI, ils savent que la dette finira de tte façon par être partiellement annulée, mais leur priorité c’est d’obtenir d’abord leurs fameuses réformes. La dette n’est qu’un moyen.
          Il faut mater les Grecs par la réforme (nouvelle forme d’esclavage), puis finir le travail dans toute l’UE, ils sont si prêt du but…

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          • PF // 07.07.2015 à 14h52

            Sortie de la zone euro, mais la Grèce restera dans l’UE et l’OTAN. D’accord avec vous. Mais de toute façon, pour un temps limité, car toutes ces entités sont vouées à disparaître.

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        • lili 2b // 07.07.2015 à 17h33

          un autre acteur dont personne n’a parlé, c’est la Turquie qui pourrait bien se venger de l’UE. J’ai vu il y a quelque jours que le ministre des finances Turc avait proposé son aide à la Grèce;
          je ne retrouve plus le lien, mais Philippe Grasset en a parlé sur son blog en disant qu’il ne pouvait pas faire cela sans l’aval d’Erdogan.
          Est-ce que quelqu’un a des infos là- dessus?

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          • Pierrech // 07.07.2015 à 18h29

            Une délégation turque devait se rendre cette semaine en Grèce mais je n’ai pas trouvé d’infos sur les résultats.
            La Grèce commerce déjà beaucoup avec la Turquie, de mémoire près de 20 pct des échanges sont avec le grand voisin.
            Par contre venir en aide, à part envoyer des loukoums. La crise que traverse la Turquie rend difficilement crédible toute aide turque à la grèce. De belles paroles mais je doute que cela soit concrétisé.

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          • jp // 07.07.2015 à 18h31

            je l’ai retrouvé ici
            http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/crise-grecque-le-beau-geste-de-la-turquie-488375.html
            « Le Premier ministre islamo-conservateur turc de l’AKP, Ahmet Davutoglu a offert mardi l’aide de son pays à la Grèce, au bord du défaut de paiement, en s’affirmant prêt à étudier « toute proposition de coopération » avec son voisin.

            « Nous voulons que la Grèce soit forte (…) nous sommes prêts à aider la Grèce à se sortir de la crise économique en coopérant dans le tourisme, l’énergie, le commerce », a déclaré le Premier ministre turc lors d’un discours devant les députés de son parti.

            Il a également précisé que la Turquie va « prendre contact avec la Grèce pour organiser une réunion de coopération à haut niveau dès que possible, afin d’étudier des mesures conjointes sur la crise financière » qui affecte son voisin grec. »

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    • téléphobe // 07.07.2015 à 16h45

      « Rien n’écarte l’hypothèse du machiavélisme qui a consisté à faire une référendum bidon (pour apaiser et faire croire à la population qu’elle est maître de son destin) alors que tout est négocié en sous main. » :
      C’est une possibilité, en effet; en ces temps de manipulations et de mensonges médiatiques et audio-visuels, tout est possible.

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  • Carabistouille // 07.07.2015 à 08h23

    En fait, ces jours sont une analogie terrible avec ces jours de 36 ou les socialistes français laissèrent mourir la république espagnol à cause de la menace des Anglais de briser l’alliance.
    C’est pareil, mais ce ne sont plus les Anglais mais les Allemands.
    Nos socialistes laissent martyriser le peuple grec de peur de la rupture du « couple franco-allemand », fantasme médiatique héxagonal et concept qui n’existe que de ce coté du Rhin. Cette expression est inconnue en Allemagne.
    Les socialistes laissèrent crever l’Espagne pour garder l’alliance anglaise. En fait d’alliance, les Anglais firent le service minimum et nous nous sommes retrouvés quasiment seuls face à l’ogre nazi.

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  • St3ph4n3 L. // 07.07.2015 à 08h35

    J’ai buté sur le mot « générosité » car, pour moi, c’est la capacité à générer quelque chose ; et à ce jeu, le bilan des ploutocrates est lourd. Tout le monde ici le connait déjà.

    En définitive, nous sommes face à deux versions de gouvernements et, surtout, deux rapports à la vérité. L’UE est une république des « Sages » (aussi appelée dictature éclairée, ou encore gouvernement des meilleurs) qui détiennent la vérité et, face à eux, les peuples n’ont qu’à obéir. Les grecs se sont conduits en véritables démocrates : la vérité est née de la discussion au sein de la société.

    Bizarrement (et pour faire bref), la première vision avait les faveurs d’un certain Platon (vous savez… la caverne et tout le toutim) et la seconde, par un certain Aristote et ses quatre causes.

    Comme quoi, ce qui a commencé en Grèce…

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  • Homère d’Allore // 07.07.2015 à 08h40

    Je sens les commentaires un peu fébriles. Comme si la menace du Monde sur les conséquences catastrophiques de la sortie de L’€ étaient prises argent content.

    Oui, la bourgeoisie grecque, petite et moyenne, va sans doute « souffrir », au sens du portefeuille, s’entend.
    Pour la grande bourgeoisie, leurs avoirs sont déjà partis et ils n’ont pas attendu Tsipras pour le faire.
    Pour le reste de la population, ça ne peut pas être pire.

    En revanche, pour la BCE et l’Eurogroupe, un défaut total grec (dette souveraine + Target 2) ça mettrait de l’ambiance.

    Donc, ne pas croire que Tsipras n’a pas de moyens de pression.

    Mais, en effet, comme dans l’histoire du scorpion et de la grenouille, le scorpion peut piquer la grenouille au milieu de la rivière « parce que c’est dans sa nature »…

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    • Carabistouille // 07.07.2015 à 10h41

      Et piquer la grenouille au milieu du fleuve est une constante psychiatrique du « génie » allemand.
      Je rappelle que moins de 15 jours avant le début des hostilités en 14, la France avait fait reculer toutes ses troupes de 10 km. Que dalle. Le scorpion a piqué.
      25 ans plus tard, alors qu’il avait perdu son pari contre la petite Angleterre, alors qu’il était entrain de se prendre une dégelée terrible en Russie perdant(là encore) son pari d’une guerre éclair, le scorpion a quand même piqué en déclarant la guerre aux….USA qui ne lui demandaient rien.

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      • Zylo // 08.07.2015 à 15h19

        Les conférences d’Henri Guillemin sur la montée en guerre de 1914 apportent un éclairage différent, voire perturbant, sur la mécanique qui a conduit au conflit.
        Il apporte un certain nombre de faits qui vont à l’encontre du catéchisme appris à l’école à ce sujet.
        Je ne suis pas historien, si des gens ont une vision critique des éléments apportés par HG, je suis ouvert…. mais son ensemble de vidéos vaut le détour il me semble.
        (chercher guillemin l’autre avant-guerre)

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  • Louise // 07.07.2015 à 08h47

    « Et quelqu’un peut il les prévenir que c’est à EUX de faire des proposition sur le seul vrai problème de la Grèce : baisser le montant de la dette !!!! »

    En tout cas faut pas compter sur les chiens de garde pour le faire. Tout ce beau monde donne un spectacle que sans doute d’Histoire jugera sévèrement.

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    • marine baro // 07.07.2015 à 13h32

      Nous n’avons pas pu trouver une seule traduction complète digne de ce nom, c.a.d qui ne sélectionne ou né transforme par les propos du ministre grec. Nous avons sous-titré la vidéo pour vous, afin que vous puissiez en juger par vous-mêmes la différence entre les deux traductions mais surtout, pour que vous puissiez apprécier ce discours dans son ensemble, tel qu’il a été prononcé par M. Varoufakis.
      https://www.youtube.com/watch?v=sewB4WTFqc0

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  • gerlub // 07.07.2015 à 08h48

    Sans être un spécialiste, il me semble que la meilleure proposition que j’ai entendue jusque là est celle de Th. PIKETTY et qui semble devoir régler, au moins pour un temps assez long, le problème de la dette non pas en Grèce mais dans l’ensemble de la zone Euro.

    Il propose, en gros et en résumé, de mettre dans un mécanisme spécial l’ensemble de la dette de la zone euro au dessus de 60% du PIB.

    Il explique très bien tout cela dans une interview en video qu’il a donnée au Monde le 2 Juillet dernier et que vous trouverez facilement sans que je ne mette le lien (durée 25 mn)

    Après, et cela a été difficile pour moi, mais bon j’ai fait l’effort, de supporter l’interviewer !

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    • Chris // 07.07.2015 à 13h57

      Une « bad bank » des banques centrales des Etats-membres ?
      Quelqu’un peut-il expliquer ?

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  • Macarel // 07.07.2015 à 09h02

    Au moins aujourd’hui les choses sont claires : euro ou démocratie, il faut choisir.
    Faire partie du club c’est renoncer à la démocratie, et accepter la loi d’airain de la BCE et la discipline allemande.
    Car, l’Euro c’est la monnaie de l’Allemagne.
    Depuis, Maastricht, nos dirigeants, P »S » en particulier, n’ont cessé de nous mener en bateau.

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  • tintin // 07.07.2015 à 09h10

    Ramener l’endettement de tous les pays de la zone euro en dessous de 60%/PIB: Il y en a pour 4000 Mds bruts environ.

    Mais chaque pays doit détenir un peu/beaucoup de la dette de ses partenaires, non?

    Si un pays A doit x mds au pays B, et que le pays B doit la même somme au pays A, alors la dette de A envers B et la dette de B envers A s’annule .

    Y a t-il une base de données qui donneraient le montant des dettes que doit chaque pays de la zone les uns envers les autres ?

      +7

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  • rakosky // 07.07.2015 à 09h10

    Que Mélenchon et le Front de gauche ne nous racontent plus de salades sur l' »Europe sociale ou sur la BCE qui pourrair (si ma tante en avait deux ) voler au secours de la Grèce
    Ce 5 juillet met à l’ordre du jour le démantèlement de l’Union européenne, de l’euro, le combat pour chasser le FMI et contre chacun des gouvernements qui se soumettent à ces institutions capitalistes !
    Le résultat du 5 juillet se dresse contre tous ceux qui prétendent endormir les travailleurs en parlant « d’Europe sociale », d’une Union européenne « plus démocratique ». Il se dresse aussi contre tous ceux qui voudraient imposer le retour à des « négociations » dont le seul objectif est d’« aider » le gouvernement Tsipras à signer « un bon accord », conforme aux exigences des étrangleurs du peuple grec.

      +18

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  • TARTAR // 07.07.2015 à 09h14

    Et la géopolitique alors?
    1 OTAN , la Grèce est un acteur majeur (si on en croit son budget militaire aidé par le Pentagone) avec la Turquie (son ennemie héréditaire) dans la région
    2 L’existence de ressources gazières et pétrolières conséquentes dans la mer Egée est occultée par le discours financier
    3 Les propositions de prêt de la Russie sont passées sous silence
    4 Le cousinage entre russes orthodoxes et grecs peut être primordial du point de vue sociétal.

    Je pense que les USA ,à travers l’OTAN, et la Russie à travers la création de gazoducs et d’exploitation pétrolière, sont en train de se jauger sous le nez des européens et que ces derniers n’y peuvent plus rien.
    Merkel et Hollande ,conscients de leur impuissance géopolitique ont donc bafouillé des menaces imprécises pour masquer leur inutilité dans une affaire qui les dépasse.
    Schäuble, Poutine et ce pauvre BHO sont les marionnettistes.

      +12

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    • Michel Ickx // 07.07.2015 à 10h27

      @ tartar,

      Vous touchez là le vrai problème. L’enjeu géostratégique pour la Grèce, comme pour l’Ukraine se joue au delà de l’Europe.
      Les gisements encore non exploités, la « Route du pétrole et du gaz » et la neutralisation de la Russie (et, à plus longue échéance de la Chine) sont les moteurs de la partie réelle qui est en train de se jouer.

      Hors ces considérations on tourne en rond dans des débats et des conjonctures, certes intelligentes et rationnelles, mais qui ne permettent pas de voir l’image globale (The big picture)

      Il y a eu récemment des bruits de sabres chez des hauts gradés retraités. N’oublions pas qu’il s’agit de la génération des colonels.

      Qu’allons-nous voir bientôt? Un affrontement ouvert entre les USA et la Russie? (avec une implication des BRICS)

      Pas un Grexit. Pas la capitulation de Tsipras et certainement pas un Limbo pour la Grèce comme l’agitprop vient de le suggérer, mais plutôt:

      Un Maidan grec? Un gouvernement sous tutelle militaire ?

      That is the question.

        +8

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    • téléphobe // 07.07.2015 à 16h53

      Vous faites bien de le rappeler car c’est la carte maîtresse des grecs.

        +0

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  • Nerouiev // 07.07.2015 à 09h29

    Depuis maintenant bientôt 15 ans les comptes bancaires sont en euros et en francs. Était-ce une obligation éternelle ou une prémonition ?

      +2

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    • Kiwixar // 07.07.2015 à 12h18

      A mon avis, garder affichés les comptes bancaires pendant 15 ans avec le taux de 6.55957 rend plus problématique un retour au franc, qui devrait plutôt se faire au taux de 1 euro = 1 nouveau franc.

        +8

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  • Michel le Rouméliote // 07.07.2015 à 09h32

    C’est tout de même un peu fort de café ! le peuple grec dit Non à des propositions de la troïka et ce serait à lui à faire d’autres propositions. Des propositions qui ne peuvent qu’être plus favorables pour la Grèce, comme la restructuration de la dette, que la troïka s’empressera de refuser !
    Il me semble que c’est au contraire à la troïka de faire de nouvelles propositions à la Grèce qui puissent être acceptables par elle ! Si vous me proposez du chocolat et que je vous dis « Non, merci ! » Je ne vais pas vous réclamer des caramels ! C’est à vous de me les proposer !
    Clair et poli, non ?

      +10

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  • Kékalor // 07.07.2015 à 09h39

    Un ministre qui démissionne pour faire plaisir aux créanciers, on sait au moins où est le pouvoir !

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    • Kiwixar // 07.07.2015 à 12h44

      Je crains les Grecs, même (surtout) quand ils démissionnent pour faire plaisir aux créanciers… 🙂

        +12

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    • Inox // 07.07.2015 à 17h32

      Mais non, rien d’exceptionnel… Varoufakis s’est grillé. Traiter les créanciers de « terroristes » et c’est fini pour lui les négociations, qu’il ait tort ou raison.

      C’est un choix qu’il doit certainement pleinement assumer.

        +1

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      • Grognard // 07.07.2015 à 19h58

        Dans une véritable négociation vous avez raison.
        Dans le cas présent c’est différent.
        Comme les instances de l’UE ne peuvent pas faire revoter ; elles sont dans un refus de négocier.
        D’ailleurs elles ne l’ont jamais vraiment voulu.
        Dans un tel contexte il fallait conserver Varoufakis.
        A moins de le remplacer par un interlocuteur encore plus dur.

        Au fait les créanciers, combien de divisions?

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        • Wilmotte Karim // 07.07.2015 à 22h40

          « Au fait les créanciers, combien de divisions? »

          Pour le coup, un paquet. Plus que la Grèce, c’est certain!

          Dont un avec des armes atomiques de sa fabrication (et d’autres, des armes américaines mais qu’ils savent employer).

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        • Carabistouille // 07.07.2015 à 23h13

          combien de divisions?
          C’est une blague?
          La BCE, le FMI, la totalité de la presse et des médias, la bourgeoisie locale, l’oligarchie mondiale, une bonne partie des militaires et flics locaux.
          La possibilité de stopper demain toute arrivée de fric, de saisir tous les biens grecs à travers le monde, de jeter l’opprobre sur le pays et de le mettre en quarantaine.
          Combien de divisions?
          Je rêve.

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  • pierre // 07.07.2015 à 09h46

    Pourquoi continuer à tordre la réalité ?

    La BCE SOUTIENT la Grèce, à bout de bras… depuis des mois.

    Elle est où la volonté de les écraser ? De les faire sortir ? Hein ? Et Merckel elle fait quoi à part… gagner du temps depuis 2008 ?

    La soit disante méchante Allemande de Fer… Un autre mythe.

    Bref. Si la BCE, Merckel et compagnie avaient voulu « se faire » la Grèce… vous ne croyez pas que ce serait déjà fait ?

    Je vous rappelle que la BCE soutient les banques Grèce… CONTRE TOUS LES TRAITES !

    La BCE viole ses propre règles. Car enfin, les banques grecques sont insolvables, alors pourquoi continuer à chaque réunion à constater que ça va, et a proroger voire augmenter le financement d’urgence ELA, hein ?

    Idem pour les « collatéraux »… Oh ils les augmentent un peu la décote. Et alors ? On est dans Alice aux pays des merveilles, ce papier ne vaut rien DEPUIS LONGTEMPS.

    Mais la BCE continue à entretenir la fiction.

    Alors ? Elle est où, CONCRETEMENT, la volonté d’en finir avec la Grèce ?

      +6

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    • tintin // 07.07.2015 à 10h16

      « La BCE viole ses propre règles. Car enfin, les banques grecques sont insolvables, alors pourquoi continuer à chaque réunion à constater que ça va, et a proroger voire augmenter le financement d’urgence ELA, hein ? »

      Les banques grecques sont insolvables parcequ’elles détennent de la dette publique et donc des colateraux qui sont décotés par la BCE au vu de la situation catastrophique des finances de l’état Grec. Cela implique que si la dette publique bénéficiait d’un haircut d’environ 60 % et d’un rééchelonnement comparable à ceux qui avaient bénéficié à l’Allemagne en 1953, l’insolvabilité disparaitrait (d’auant que la grèce est en excédent primaire). Le problème c’est que ça donnerait des idées à d’autres états de la zone. Et peut-être la solution, comme le préconise Piketti serait d’arriver à une baisse généralisée des endettements des pays de la zone Euro.

      D’autre part, pour ce qui est de l’endettement commercial des banques grecques: leurs encours sont de environ 60/70 Mds dus aux banques étrangères (principalement allemandes, anglaises et américaines) et à l’inverse elles sont créancières de environ 150 Mds.

        +5

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    • step // 07.07.2015 à 10h29

      il n’y a pas de volonté d’en finir, il n’y a pas de volonté non plus de régler le problème grec. Il y a une volonté très claire de prolonger le statut quo et de conserver les grecs dans l’euro au moindre cout. En gros les laisser sombrer économiquement en les conservant politiquement sous tutelle.
      Voir de se servir du naufrage économique pour structurer la tutelle qui leur est imposée.

      Sans chercher le point goodwin c’est sensiblement Asservir la zone concernée, en réduire par la pauvreté- et le rationnement -la population, laisser démanteler les infrastructures industrielles pour empêcher l’autonomie économique, faire disparaitre les élites (intellectuelles et politiques) locales, les premières en les absorbant, les deuxièmes en les humiliant.

      Mais bon effectivement, tout ceci n’est que grandeur d’âme.

        +18

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      • Patrice Vernet // 07.07.2015 à 12h35

        Suivant ce point de vue (que je partage), il faut s’attendre à ce que la Grèce obtienne sa petite réduction de peine. Cela permettra de poursuivre l’apauvrisement de l’état grec.

        Cela implique aussi que la Grèce est le premier pays européen à être contraint de perdre sa souveraineté par l’usure, au profit de technocrates privés. L’objectif d’un grand état transnational socialiste et dictatorial apparaît – de plus en plus – comme probable.

        Le meilleur des mondes nous attend.

        Voir : Il n’y aura pas de Grexit ! (ce lien a déja bien tourné, mais je le remet, pour ceux qui l’auraient loupé, car il résume bien ce que l’on doit constater, bon gré, mal gré)
        https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/06/29/il-n-y-aura-pas-de-grexit-liliane-held-khawam/

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        • ulule // 07.07.2015 à 15h10

          Voir aussi : Les enjeux du référendum grec du 5 juillet. Liliane Held-khawam
          https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/07/03/les-enjeux-du-referendum-grec-du-5-juillet-liliane-held-khawam/

            +1

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        • step // 08.07.2015 à 10h49

          elle ne dit pas qu’il n’y aura pas de grexit. Elle dit que c’est une option inenvisageable pour les structures économiques transnationales. C’est donc bien pour cela que ce doit être notre horizon. Comme elle le dit l’empire est en construction, c’est donc le moment de faire des murs porteurs en biais, qu’au moindre souffle des peuple, la maison tombe.

            +0

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    • Carabistouille // 07.07.2015 à 10h48

      1: la BCE viole tous les traités pour laisser le temps aux banques et aux fonds privés de se désengager.
      2 aujourd’hui la BCE joue le jeu pervers d’asphyxier lentement la Grèce tout en disant « vous voyer bien que je ne la frappe pas à terre’.
      3: L’Allemagne n’a cette position que parce qu’elle ne veut pas assumer son rôle de destructeur de l’euro. Rien d’autre
      4: y en a plus que marre de ces éléments de langage fallacieux répétés ad nauseam par des perroquets.

        +15

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    • Emmanuel // 07.07.2015 à 17h47

      Les enjeux étant colossaux, la sortie de la Grèce ne pouvait être ultra rapide. Pensez aux conséquences si l’UE et la BCE avait arrêté de soutenir la Grèce : l’UE risquait gros, contrairement au discours rassurant dont on nous rebat les oreilles depuis des mois ( » c’est pas comme en 2008, l’Europe est mieux armée pour faire face… « ).

      Selon toute vraisemblance :
      1° le gouvernement grec aurait fini par émettre sa propre monnaie donc quitter l’euro, signe d’un échec politique majeur de l’histoire de l’union européenne.
      2° le gouvernement grec aurait fait défaut sur sa dette, au moins partiellement, causant une perte de dizaines et de dizaines de milliards d’euros (au minimum) au fonds européen de stabilité financière et aux pays européens ayant accordé ces prêts, plus le FMI, les acteurs privés, etc.
      3° l’Union européenne, le FMI, etc. auraient perdu leur meilleur moyen d’exercer une pression sur la Grèce, moyen qu’ils ont gardé jusqu’à aujourd’hui pour imposer encore plus de réformes libérales (en échange de nouveaux prêts).
      4° laisser les Grecs faire défaut c’est accroître le risque que d’autres pays demandent une restructuration de la dette (remise ou rééchelonement, avec pertes importantes pour les prêteurs), c’est leur laisser croire qu’ils pourront à avenir se permettre des déficits publics inacceptables aux yeux des dirigeants de pays plus rigoureux en la matière.

      Cette liste n’est pas exhaustive, loin s’en faut.

      Autre sujet, celui-ci me tient à coeur : la mauvaise foi (pour ne pas dire la stupidité) des propos de nombreux politiciens contre les dirigeants grecs m’est insupportable. La prétendue  » générosité  » (selon Merkel, par exemple) envers la Grèce c’est des foutaises. Comme d’habitude, on entend des politiciens employer des mots dont ils transforment les significations, des mots qui deviennent incongrus, loin des significations usuelles quand ce n’est pas à carrément l’opposé. Plus nos politiciens ils sont impuissants à changer les sociétés, plus ils brassent de l’air avec leur novlangue, plus ils se changent en fantoches dénués de pouvoirs effectifs et plus ils s’affichent en démiurges.

      Parfois il est bon de revenir au sens commun des mots. Dans le Larousse le mot  » généreux  » est défini ainsi :
      – Qui est doué de sentiments nobles, d’indulgence, de magnanimité, qui est prêt à faire le bien ; qui dénote la générosité ; dévoué, désintéressé, noble : Un vainqueur généreux. Des idées généreuses.
      – Qui donne libéralement ; qui dénote cet état d’esprit ; large : Il n’est pas généreux même avec ses amis. Avoir un geste généreux.
      – Abondant, copieux : Repas généreux.
      – Littéraire. Qui produit beaucoup ; fertile, fécond [comme l’austérité ?]

      De toute évidence, il n’y a eu ni générosité par la méthode (prêter) ni par les effets engendrés. Générosité envers la Grèce et générosité du dictionnaire s’excluent mutuellement : la neige est blanche, pas noire. S’ils étaient généreux, conformément à l’usage commun du mot et non en novlangue, les créanciers effaceraient une part importante des prêts sans exiger de sévères contre-parties. Or ils s’y refusent catégoriquement, en rejetant la faute uniquement sur les Grecs, tout en se donnant le beau rôle. On dirait une cour d’école :  » j’ai rien fait, c’est lui qu’est méchant avec moi !  » Lamentable.

        +3

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  • wittlucky // 07.07.2015 à 10h02

    CONCRETEMENT, le meilleur moyen d’asservir qui que ce soit : particulier, entreprise ou peuple, est d’en être le créancier. L’Europe préfère être le créancier ad vitam eternam des Grecs plutôt que de les laisser libres en dehors de sa zone d’influence.
    Le maître préfèrera toujours l’esclave « entretenu » par lui que « l’homme libre et affamé » hors de son contrôle.

      +22

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    • Kiwixar // 07.07.2015 à 12h47

      D’autant plus que l’ « entretien » ne lui coûte rien : ce ne sont que les lignes comptables double entrée pour créer et prêter de l’argent.

        +8

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  • Léa // 07.07.2015 à 10h13

    Quel dommage que Villepin ne soit pas à la place de Hollande à cet instant. Il était chez Bourdin, un grand moment qui m’a rappelé son discours à l’ ONU.

    Bourdin a failli tomber de sa chaise quand il a déclaré son total soutien à Tsipras.

     » vous êtes le seul homme de droite à soutenir Tsipras !!!!!  »

    Villepin a donné cette explication sur la défiance du peuple grec face à l’état : l ‘état a toujours été l’occupant, et donc on évite tant qu’on peut de payer l’occupant.

    Hollande a encore oublié de s’acheter une paire de c***lles, pour remettre les teutons à leur place. Les grecs apprécient son soutien , mais le trouvent trop mou eux aussi.

    Ils ont bien bénéficié de réduction de dette, eux ! et leur réunification nous a indirectement couté cher : On a aidé des gens qui nous ont déclaré deux fois la guerre et détruit notre pays et la Grèce .. Das reicht ! Halt den Mund !

    http://www.atlantico.fr/decryptage/reunification-allemagne-coute-cher-au-reste-europe-guillaume-duval-654362.html

    http://www.atlantico.fr/decryptage/qui-paye-reunification-allemande-directement-et-indirectement-nicolas-goetzmann-1843933.html

    Walls du haut de son mètre soixante a tenu des propos assez méprisants envers Tsipras. Méfiez vous des petits avec une grande gueule qui s’écoutent vociférer.

      +24

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  • passerby // 07.07.2015 à 10h19

    Un expert de la ONU réprimande la UE pour ne pas respecter les droits humains, comme n’importe quel république bananière.

    « J’ai l’impression que l’UE a oublié que le droit humanitaire international joue un rôle important, et devrait jouer un rôle important dans la finance. »

    « Les droits humains ne s’arrêtent pas aux portes des organisations internationales et des institutions financières internationales. Ils doivent être respectés lorsque les États délèguent leurs responsabilités aux organes internationaux, comme le Mécanisme européen de stabilité (MES). »

    Francais: http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/020715/la-crise-grecque-les-droits-humains-ne-s-arretent-pas-la-porte-des-institutions-international

    Anglais: http://uk.reuters.com/article/2015/07/06/eurozone-greece-un-idUKL3N0ZM31Z20150706

      +4

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  • Charlie Bermude // 07.07.2015 à 10h23

    MODERATION: merci de rester sur le sujet.
    Article 5 de la charte:
    ceux ne visant pas à faire partager une thèse, une position, une information, une objection ou une question aux autres lecteurs, mais se contentant de pures et simples affirmations non étayées. Sont aussi visés ici ceux qui dépassent une longueur raisonnable… ;

      +2

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    • Charlie Bermude // 07.07.2015 à 16h45

      Je crains que désormais , les péripéties Grecques perdent de leur intensité dramatique , je me tourne vers les soucis de la flotte Grecque envers la piraterie , qui s’étend en Asie du Sud Est .

        +0

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  • Odibi // 07.07.2015 à 10h25

    Au vu du résultat du referendum, il me semble que la Grèce a maintenant autant, sinon plus de cartes en main dans cette partie de poker-menteur, face à l’intransigeance européenne.
    Si la Grèce sifflait la fin de la récréation en devenant aussi intransigeant que la partie adverse, on se retrouverait bien vite à une ultime réunion qui verrait la Grèce exiger à son tour « un dialogue avec des adultes dans la pièce ».
    Puisque le bras de fer continue et que le temps commence à devenir long, autant briser le poignet de ceux qui, tout en continuant à exiger plus de sacrifices au Grecs, craignent plus que tout la sortie de l’Euro, ce qui serait le signal clair que :
    1 l’euro n’est pas irréversible
    2 la démocratie est plus courageuse qu’ils ne le craignaient
    3 le feu se propage aux pays en voie de se retrouver dans la même situation que la Grèce
    4 rien n’est impossible quand on a le courage d’assumer une position, aussi (soi-disant) suicidaire soit-elle (en réalité, pour l’UE bien plus que pour la Grèce).

    Vivement la sortie de la Grèce, pour leur propre bonheur, et notre propre prise de conscience.

      +10

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  • Oliv // 07.07.2015 à 10h38

    « Ne pas laisser les crises gouverner l’Europe »

    Intrigué par le sens de cette formule, j’ai consulté l’article suivant :
    http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/Jean-Pierre-Raffarin-Ne-pas-laisser-les-crises-gouverner-l-Europe-2015-07-06-1332004

    Ce qui m’a aidé à comprendre la pensée du bon sénateur Raffarin …
    La traduction est donc : « Ne pas demander l’avis du peuple, surtout en temps de crises »

      +8

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  • Alae // 07.07.2015 à 10h50

    Est-ce qu’on peut savoir au nom de quoi Merkel dirige les politiques monétaires de l’eurozone, c’est-à-dire l’UE elle-même, qui n’est qu’un vaste montage financier ?
    Dois-je croire ce que j’ai entendu il y a déjà quelques années, que les Allemands ont réussi par la finance ce qu’ils avaient raté par les armes ?
    J’aimerais également savoir si le coup d’État financier de la BCE constitue un abus de pouvoir passible d’un recours en justice.

    Et pour les minus habens porteurs de valises que sont devenus les médias, au nom de quoi est-ce que nous devons subir leurs enfantillages, leurs insultes continuelles à l’intelligence, leur ton sermonneur de pion de cour d’école sur les « mauvais élèves de l’UE, ça va leur servir de leçon, na cé bien fé »?
    Je proposerais bien une manif anti-connerie, tiens, avec drapeaux « halte aux blaireaux », « cessez de nous prendre pour des cons », « va faire la morale à ta sœur », « appelle ta mère, c’est l’heure de tes devoirs #LeMonde », etc.
    Il faudrait aussi prévoir un glossaire de la terminologie de l’UE, avec par exemple « générosité = prêts à rembourser avec intérêts », « aide = idem », « réformes = démantèlement des services publics et privatisations », etc.
    Assez, à la fin.

      +12

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    • pierre // 07.07.2015 à 11h38

      Mais il n’y a pas de « coup d’état financier » de la part de la BCE !

      Puisque la BCE, viole ses propres règles, et finance les banques grecques, et donc par la bande l’état grec.

      Deux règles sont violées, dans la lettre et dans l’esprit :
      -le financement d’urgence ELA (condition : les banques doivent être « solvables »… or nous savons que les banques grecques, sans le support de la BCE, ne sont pas solvables !)

      -le financement direct des états (donner du cash à une banque commerciale grecque, qui ensuite achète des titres de l’état grec, et qui ensuite utilise ces titres comme « collatéral » auprès de la même BCE pour emprunter encore plus, c’est bien un financement mais par la bande, en plus d’être de la vulgaire « cavalerie »)

      Donc pourquoi vous obstinez vous à nier les faits techniques ?

      Que la BCE, dans l’esprit, puisse préférer que Syriza soit éjecté du gouvernement, que Draghi ne porte pas dans son coeur Tsipras, ok, mais dans les faits, jusqu’à ce jour, la BCE soutient concrètement la Grèce, et assure le status quo.

      Je ne dis pas que cela ne changera pas. Mais répétons le, jusqu’à aujourd’hui, la BCE soutient la Grèce.

      Il n’y a donc pas de « coup d’état ».

        +3

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      • tachyon // 07.07.2015 à 14h29

        En toute logique, oui, il n’y a pas EU de coup d’état puisque le gouvernement Syriza est toujours en place …
        Mais il y a une (des ?) tentative de coup d’état financier et elle est toujours en cours …
        La BCE étrangle la Grèce et ne la soutient que comme la corde soutient le pendu …

          +8

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    • jp // 07.07.2015 à 18h45

      « un abus de pouvoir passible d’un recours en justice » oui, devant une juridiction internationale ou européenne comme la CEDH avec comme arguments la pauvreté ou la santé ou l’intérêt du peuple sacrifié.

        +3

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  • bluetonga // 07.07.2015 à 10h51

    Il est évident que la Troika ne peut pas céder, sinon c’est ouvrir la boîte de Pandore. Si on accepte de réduire la dette de la Grèce sous prétexte qu’elle est effectivement, réellement incapable de rembourser, ça revient à inviter tous les autres pays endettés, sans exception, à faire de même. Ça revient alors à remettre en cause le principe même de la dette, donc le principe même du capital, puisque la dette c’est le capital, et qu’il serait admis qu’on peut le redéfinir au coup par coup. La partie de monopoly géante s’enraye, et ceux qui avaient accumulé les hôtels risquent de se retrouver avec des abris de jardin.

    Si en plus on conteste l’austérité comme solution à la dette (au contraire elle l’aggrave en induisant une récession), c’est tout le modèle actuel de l’Europe et le rapport de force entre le pouvoir civil et la finance qui sautent. Les conséquences sont immenses. Un recul du privé et des financiers, un retour en force de la politique et de la souveraineté. La fin de la conquête néo-libérale, Stalingrad, le début du reflux, un retour aux régulations. Il est évident que l’oligarchie actuelle, le pouvoir parallèle des grands capitalistes et des grandes sociétés, ne peut tolérer ce scénario, et qu’il vont tout faire pour s’y opposer. Et comme il est plus facile de coordonner l’action et les intérêts de quelques truands, plutôt que de convaincre et de mobiliser les masses, la bataille va être longue, incertaine. Les peuples ne peuvent pas perdre, ils ne se laisseront pas affamer et euthanasier, mais je ne suis pas sûr qu’ils peuvent gagner. C’est une lutte qui risque de s’éterniser.

    On atteint le point de rupture, le château de carte est bien trop instable, il oscille sur ses bases. Bientôt, mentir et enfumer ne sera plus suffisant.

      +15

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  • Parousnik // 07.07.2015 à 11h10

    Aucun texte ne permet d’exclure la Grèce de l’UE par contre l’article 50 permettrait à la Grèce de sortir de l’Union, alors soit l’Allemagne cède soit la Grèce a tout intérêt à faire défaut et quitter l’Union…et la nomination de Mr Euclide Tsakalotos euro sceptique pourrait signifier que le gouvernement de Mr Tsipras n’aucune intention de céder à Merkel et que l’ennuyeuse scène organisée hier à l’ Hotel de l’Elysée n’est que du mauvais cinéma enrobé dans un timide scénario visant à masquer la défaite de Merkel… qui « respecte » la décision démocratique des grecs et comment pourrait elle ne pas respecter ce choix ? Et puis a t elle si peu confiance en Hollande pour avoir besoin de le « briefer » avant qu’il ne parle ?

      +7

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    • kasper // 07.07.2015 à 12h33

      L’article 50 impose un delai de 2 ans entre son invocation et la sortie effective. Et on a vu de quoi la BCE etait capable quand on la froisse, deja rien qu’en une semaine…

      C’est la pegre. On ne quitte pas la mafia en allant demander l’autorisation au parrain. On se barre sans prévenir, apres avoir balancé aux flics un maximum de dossiers scandaleux pour se couvrir.

      L’ennui c’est que la il n’y a pas de flics…

        +11

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      • Kiwixar // 07.07.2015 à 12h49

        « La liberté ne se donne pas, elle se prend. »

          +16

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  • scipio // 07.07.2015 à 11h24

    La « pépite » du Monde est dans la droite ligne de l’article de C Gave qui lui même citait un membre du grand capital allemand présentée par Olivier Berruyer hier sur BFM: torturer les grecs afin que les italiens entendent leurs cris.
    Quel programme!
    Dire que nos dirigeants sont des crétins un exemple suffirait celui de M Sapin qui a affirmé que deux pays d’Amérique du Sud (dont le Brésil! rien que celà) avait bloqué au niveau du FMI pour aider la Grèce.
    Les deux pays ont fermement démentis (cf le Monde Diplomatique) et sapin est toujours en poste.
    Rien que cette anecdote en dit long.
    Si les gens ne se bougent pas, comme le dit F. Lordon, cela va durer longtemps, très longtemps tout du moins jusqu’à ce que le système coule et nous avec.

      +16

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  • Léa // 07.07.2015 à 11h26

    « Il est évident que la Troika ne peut pas céder, sinon c’est ouvrir la boîte de Pandore. Si on accepte de réduire la dette de la Grèce sous prétexte qu’elle est effectivement, réellement incapable de rembourser, ça revient à inviter tous les autres pays endettés, sans exception, à faire de même.  »

    Mais ce n’est pas comparable. Si les autres pays qui ont fait des efforts veulent changer leur situation, contre celle des grecs, qu’ils lèvent la main. En Grèce tout est à refaire , voire à faire, y compris l’état et l’administration. L’industrie grecque , elle est où ?

      +3

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    • Lionel Gilles // 07.07.2015 à 15h45

      L industrie grecque represente 24% du PIB, donc plus que le tourisme (comptabilise comme services) et beaucoup plus que l agriculture. 400000 emplois, donc 50000 dans la seule filiere pharmaceutique (troisieme poste d exportation de la Grece), essentiellement concentres en Attique et a Thessalonique. La Grece exporte surtout des carburants et des matieres plastiques (grace a ses nombreuses raffineries), des medicaments, dont beaucoup de generiques, de la parapharmacie, de l aluminium, des ciments, des produits electriques (frigos, cuisinieres, climatisateurs, cables, telephonie, etc) et bien sur des produits agroalimentaires (laitages, biscuits, pates, riz surtout, sodas, eaux minerales et bieres) .

        +2

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      • Pierrech // 07.07.2015 à 18h26

        Production céréales Grèces : 4’500’000 tonnes France 67’000’000
        En ce qui concerne le riz, la grèce est un petit producteur environ 200’000 tonnes, une partie consommée localement, une partie exportée. par ailleurs la grèce importe pour répondre aux goûts des consommateurs et aux habitudes culinaires : le solde est d’environ 78’000 tonnes exportables, dernier chiffre connu, soit rien: la tonne de riz thai est dans les 500 usd je vous laisse faire le calcul.
        Je ne parle pas du coût des intrants qui sont importés d’Ukraine ou de Russie.
        Pour les produits dérivés du pétrole, il faut d’abord importer et ça se paie en dollars. Avec des marges de raffinage faibles en plus, les exportations de produits grecs sont bien présentes mais vous devez impérativement prendre en compte le coût de l’importation du brut pour voir si cela est bien rentable.

          +0

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      • Pierrech // 07.07.2015 à 18h34

        C’est vrai qu’il existe un grand groupe grec actif dans le ciment, très présent au moyen orient et en amérique du nord.
        la production grecque se vend bien en afrique du nord notamment Algérie,
        Ne pas oublier que c’est une industrie qui consomme de l’énergie.

          +0

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  • tintin // 07.07.2015 à 11h27

    Je suis tout à fait d’accord avec vous.
    C’est tout le paradoxe :
    Un parti ou un mouvement qui revendiquerait une position anti-monnaie unique ou qui émettraient une volonté de changements radicaux des traités existants aura bien du mal à se hisser au pouvoir. Les mouvements citoyens (et non pas les partis) sont donc quasiment obligés d’enlever ces propositions de leur programme. Ce qui est illusoire, pour le moment, c’est de prétendre le contraire. C’est ce qu’ont compris les militants des mouvements Syriza et Podemos. (ce n’est évidemment pas la seule condition, mais elle est nécessaire).
    Il faudrait donc pouvoir expliquer et faire approuver ces idées à une grande majorité du peuple pour obtenir de lui son soutien, sans lui cacher les efforts énormes que ces solutions demanderaient.
    Jorge Lago, responsable « culture » du mouvement Podemos l’explique très bien dans un entretien avec Alain Badiou chez Médiapart :
    http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/010715/alain-badiou-jorge-lago-apres-syriza-jusquou-ira-podemos

      +4

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  • Ardéchoix // 07.07.2015 à 11h28

    “De la démocratie au marché “yorgos Avgeropoulos ,la crise grecques depuis 2010. Notre futur ?
    http://www.aljazeera.com/programmes/specialseries/2015/07/agora-democracy-market-150701120718536.html

      +0

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  • Kiwixar // 07.07.2015 à 12h29

    Il y a peut-être un aspect culturel des Allemands qui joue dans leur attitude « les Grecs doivent rembourser leurs dettes ». Le billet de 500 EUR a été créé pour les Allemands qui aiment l’argent liquide, y compris pour payer des choses chères (voiture). Donc pour eux, l’argent, c’est réel, le moindre euro, ils l’ont gagné avec leur travail. Si ils prêtent un vrai billet de vrai 500 EUR, ils s’attendent à être vraiment remboursés.

    Ils ne comprennent pas que l’argent prêté par les banques et les banques centrales, ce ne sont que des écritures comptables à double entrée, ne correspondant à absolument rien, à aucun travail, à aucune richesse. Ils ne comprennent pas que pour les banques, prêter et prendre des risques, c’est assumer dans les comptes la possibilité de ne pas être remboursé ou n’être remboursé que partiellement. C’est le risque qui justifie les taux d’intérêts et les profits.

    D’où l’obstination des Allemands : « remboursez ».

      +7

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    • Pierrech // 07.07.2015 à 13h33

      @ carabistouille
      L’UE est transparente.Toutes les données sont à disposition pour qui veut chercher
      http://europa.eu/about-eu/countries/member-countries/germany/index_fr.htm

        +1

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      • Homère d’Allore // 07.07.2015 à 14h09

        Encore un troll payé par Bruxelles…

        http://m.20minutes.fr/monde/1101639-lue-finance-patrouille-trolls-contrer-eurosceptiques-reseaux-sociaux

        Aucune réflexion personnelle. Du copié-collé sur des liens fournis par l’employeur… Et le slogan « l’UE est transparente ». La bonne blague. Seul quelqu’un dont c’est le gagne pain peut énoncer une telle grossièreté.

        Traitez ça par le mépris, Carabistouille. Ça ne mérite aucune réponse.

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      • Pierrech // 07.07.2015 à 14h47

        Mais si il faut vérifier les affirmations. C’est cela voir un esprit critique.
        Concernant l’UE je voulais simplement indiquer que toutes les données sont à disposition, mais qui va rechercher les infos. Aujourd’hui on veut du tout cru .

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      • Crapaud Rouge // 07.07.2015 à 18h06

        « L’UE est transparente.Toutes les données sont à disposition pour qui veut chercher » : le Canard avait avancé cet argument à propos du TAFTA. J’y avais cru quelque temps et puis j’ai réalisé la « combine » : bien sûr que « toutes les infos » sont en « libre accès » sur tel ou tel site officiel, mais dans quelle langue ? Français, anglais ou langue de bois ? Ce qu’aucun site officiel ne dira jamais, ce sont « Les révélations très gênantes de Wikileaks sur le Traité Transatlantique« . L’article commence ainsi : « Wikileaks révèle également que l’accord doit rester secret pendant cinq ans à l’issue de sa finalisation. » : c’est ça la « transparence » ? (http://www.nice-provence.info/2015/07/revelations-tres-genantes-wikileaks-traite-transatlantique-tafta-julian-assange/)

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  • Homère d’Allore // 07.07.2015 à 13h28

    Bravo, M. Dominique de Villepin !

    http://www.bfmtv.com/politique/villepin-avec-tsipras-on-a-la-chance-d-avoir-un-jeune-premier-ministre-independant-900285.html

    Même si il s’agit sans doute d’un habile positionnement personnel, il faut saluer ce type de déclaration d’un ancien Premier Ministre.

    Pour un peu, on le croirait à la tribune de L’ONU…

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    • Alae // 07.07.2015 à 16h38

      L’intervention de Villepin en entier. Proposition de méga-investissements européens de type nouvelle Route de la soie en Afrique, dénonciation de l’ingérence américaine et du FMI, reconstruction de l’économie grecque, vision ambitieuse à mille lieues de la horde minable des petits-chefs besogneux de l’UE qui déversent leur haine recuite sur la Grèce…
      Pour vendre l’idée d’une Europe fière, paisible, dynamique et porteuse d’avancées, chapeau, il fait carrément mieux que tous les autres européistes réunis. Mais bien sûr, et il le souligne lui-même, personne ne va l’écouter ; la concrétisation de ses idées, si exaltantes soient-elles, froisserait trop de susceptibilités, à commencer par Washington dont l’insatiable pompe à phynances ne pourrait plus aspirer les richesses de l’UE.
      http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nous-ne-sommes-pas-de-vraies-democraties-estime-villepin-580322.html
      En prime, le ton systématiquement comminatoire sur lequel Bourdin pose des questions à deux balles est toujours aussi marrant. 🙂

        +7

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      • Olivier M // 07.07.2015 à 18h03

        « reconstruction de l’économie grecque » Kesako?????

        Ce serait bien si ce villepin parlait aussi de reconstruction de l’économie européenne. Mais il faudrait qu’il sorte de la secte néo-libérale, au risque de se faire DSKiser.

        Des mots, des mots et encore des mots, ne suffiront pas pour lutter contre les vrais MAUX.

        Villepin veut-ils mettre des barrières douanières aux frontières de l’UE? Cet escroc intellectuel, membre de la secte néo-libérale, n’en a rien a foutre que ces concitoyens achètent des marchandises produites par des esclaves.

        Avec cette crise grecque, nous nous approchons de la fin, je ne vois pas de solution; la planche a billets, on a deja fait… Je ne comprends pas pourquoi aucune voix ne s’élève pour promouvoir les normes sociales et écologiques comme fondement a une politique de barrières douanières.

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  • alterg // 07.07.2015 à 13h41

    Bon timing du Diplo, en cas de Grexit.
    Il suffit de changer les noms des investisseurs et remplacer Canal par Oléoduc
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/POPELARD/53193

    J’aime beaucoup l’intro :
    « … Alors qu’une grande partie de l’Amérique latine revendique sa souveraineté en contestant le pouvoir de l’argent, la petite nation centraméricaine se spécialise dans le commerce de sa soumission. »

      +2

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  • Homère d’Allore // 07.07.2015 à 13h55

    Je ne partage pas cette vision concernant Angela Merkel.

    Au contraire, je pense que c’est une femme très intelligente (dont la formation intellectuelle est très supérieure aux énarques français, par exemple) et assez retorse.

    Son indécision sur les grands sujets géopolitiques évoqués tient plutôt à l’extrême écart des différents intérêts allemands qu’elle doit représenter.

    Une grande partie de la bourgeoisie allemande sait que l’alliance russe est le seul moyen de récupérer l’Hegemon perdu en 14-18.
    Une autre partie de cette même bourgeoisie est totalement intégrée dans l’Alliance Atlantique et accepte le rôle de subordonné de Washington.
    Surtout si cela permet de renvoyer en seconde division le Royaume-Uni et la France et d’avoir l’UE à sa botte.

    Les exportateurs allemands veulent absolument défendre l’€ qui leur permet un avantage compétitif sur leurs concurrents européens, ces derniers se privant de l’arme de la dévaluation monétaire.
    Mais les épargnants ( les vieux sont nombreux) et la finance à Francfort voudraient bien revenir au DM ou passer à un Euro d’Europe du Nord . D’où la montée d’AFD…

    C’est tout cela, la droite allemande et son flanc-garde SPD.

    Cet attelage d’intérêts différents ne tiendra pas en période agitée. Merkel réussit à contenter les uns et les autres par son habilité politique. Mais ça n’aura qu’un temps.

    Toutefois, il ne faut pas la sous-estimer. C’est un animal politique bien plus dangereux qu’Hollande, Cameron ou Renzi.

      +11

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    • pierre // 07.07.2015 à 15h15

      MODERATION: SOURCEZ SVP!

        +1

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  • Cam // 07.07.2015 à 14h06

    Les Grecs seuls contre tous, y a un coté bataille des Thermopyles façon 300 ! 🙂

      +3

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    • Wilmotte Karim // 07.07.2015 à 14h37

      Ils ont perdu aux Thermopyles… (dans le monde réel).

      Par contre, un petit grexit façon Salamine, privant l’armée perse invincible du soutien logistique nécessaire à son maintien… je prend.

      On verra pour Gaugamesh plus tard.

        +3

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    • Carabistouille // 07.07.2015 à 19h59

      C’est mieux de lire l’Histoire que de s’abrutir aux inepties holliwoodiennes.

        +4

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  • Stéphanie // 07.07.2015 à 14h35

    J’ai trouvé cet article sur la Grèce : La Grèce dans l’Europe: le révélateur budgétaire
    Béatrice HIBOU

    http://cemoti.revues.org/125

    Il me semble intéressant parce qu’il pointe les dérives de l’Europe et de la Grèce :

    Extrait : « L’analyse du processus d’intégration de la Grèce dans l’Europe fait apparaître que celui-ci est à la fois ambigu et original, autant dans sa signification que dans ses effets. L’entrée de la Grèce dans la Communauté est ainsi moins une fin en soi symbolisant les avancées du pays en termes de démocratisation, de modernisation, de développement et d' »européanisa­tion », qu’une mise à nu des spécificités et des faiblesses du système économique, social et politique grec. De ce fait, les conséquences de l’adhésion sont peut-être moins à analyser en termes de convergence et de rattrapage qu’en termes d’invention d’un mode d’intégration en fonction de la trajectoire historique grecque et de la situation internationale. Cette signification particulière et ces effets inattendus se reflètent bien dans l’évolution du budget. »

      +1

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  • Stéphanie // 07.07.2015 à 14h40

    Au Parlement européen, Manolis Glezos récite Euripide à Martin Schulz :

    « Tout d’abord, l’étranger, tu as commencé ton discours par une erreur, en cherchant ici un tyran ; cette ville est libre et pas soumise au pouvoir d’un homme. Ici gouverne la majorité et les citoyens s’alternent au pouvoir au fil du temps ; ils ne donnent pas plus aux riches et les pauvres profitent des mêmes biens ».
    «πρῶτον μὲν ἤρξω τοῦ λόγου ψευδῶς, ξένε, ζητῶν τύραννον ἐνθάδ᾽· οὐ γὰρ ἄρχεται ἑνὸς πρὸς ἀνδρὸς ἀλλ᾽ ἐλευθέρα πόλις. δῆμος δ᾽ ἀνάσσει διαδοχαῖσιν ἐν μέρει ἐνιαυσίαισιν, οὐχὶ τῷ πλούτῳ διδοὺς τὸ πλεῖστον ἀλλὰ χὠ πένης ἔχων ἴσον».

    https://www.youtube.com/watch?v=ffYkKNmm72U

      +7

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    • Olivier M // 07.07.2015 à 17h45

      Le site de Syriza france donne une traduction, sur la fin, très différente:

      « Étranger, tu as débuté par une erreur, en cherchant un tyran dans ces lieux. Cette ville ne dépend pas d’un seul homme, elle est libre ; le peuple y commande à son tour, et les magistrats s’y renouvellent tous les ans; la prépondérance n’y appartient pas à la richesse, et le pauvre y possède des droits égaux ».

      Je suis inculte en grec ancien, mais cette traduction me semble moins empreinte de doctrine, et bien plus « compréhensible »; je n’ose pas dire « crédible », car la crédibilité de Syriza reste très douteuse, surtout a court, moyen et long terme.

      Pour ne pas faire de jaloux, je pense également que la crédibilité des gouvernements néo-libéraux occidentaux est NULLE, a très court, moyen, long et très long terme. Leur doctrine économique est TOTALEMENT incompatible avec un endettement prive et public soutenable, avec la robotisation, et avant-tout, avec les limites de notre planète.

      Et, puisqu’il semble interdit d’appeler a ne pas payer ses impôts, je ne le ferai pas; et puisque la liberté d’expression semble avoir disparu en occident, via l’autocensure des médias alternatifs, imposée par les dictateurs de l’UE, je ne me permettrai pas non plus de parler de trahison des élites, de brioche, ni de guillotine.

      Aux modérateurs de ce site: bon courage, car je doute que l’autocensure soit psychologiquement saine a long terme.

        +5

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  • tintin // 07.07.2015 à 14h56

    le reportage passé hier soir sur ARte explique comment la Grèce a pu rentrer dans la zone Euro.

    On peut regarder ici : https://www.youtube.com/watch?v=9whoYlM0qkU
    durée 58 mn

    Alors ?? à qui la faute ?

      +1

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    • Carabistouille // 07.07.2015 à 18h37

      La personne la plus importante pour faire rentrer la Grèce dans l’euro, fut le chargé de mission pour cette tâche chez Goldamn Sachs, celui qui expliqua eux Grecs comment pipoter leurs comptes: son nom? Mario Draghi…
      On vit une époque moderne.

        +8

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  • Scorpionbleu // 07.07.2015 à 15h23

    Voir blog « L’arène nue » :

    Jacques Attali. Sur son blog, écrivait en 2009 :

    « Il faut dire à l’Allemagne quelques vérités, au nom de l’avenir de l’Europe (…) La réunification a été payée non par les Allemands, mais par leurs partenaires, en raison de la parité choisie entre les deux marks, qui a conduit à un énorme transfert de richesses des autres pays européens vers la nouvelle Allemagne. Enfin, l’euro n’est pas le produit de la réunification ; il est le dernier héritage de la dynamique européenne précédente. Tout ce qui a suivi peut se lire comme le résultat d’une stratégie allemande entêtée de dissolution de l’union dans un ensemble flou, avec un nombre de pays membres de plus en plus élevé et des institutions de plus en plus faibles, autour d’un mark renommé euro et avec des relations internationales de plus en plus tournées vers l’Est. Une Allemagne de moins en moins bavaroise et de plus en plus prussienne. Une Allemagne qu’une crise économique devenant plus sévère pourrait conduire au protectionnisme, au nationalisme ».

      +10

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    • valles // 07.07.2015 à 17h20

      Quel beau reland de 36, on change les personnages et on continue dans le sacrifice mimétique.
      Il ne faudrait pas non plus oublié les centaines de milliers de mises a la retraite forcé de ces mêmes Allemands pour s’adapter au modèle de l’ouest.
      Si Attali y voit des néoprussiens c’est qu’il n’est sûrement pas la personne la plus objective pour juger l’Allemagne.

        +2

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  • Zasttava // 07.07.2015 à 15h32

    JM Colombani vit officiellement dans un autre monde que le nôtre :
    « En France, il était difficile, voire impossible, d’échapper à un air du temps médiatique à sens unique. Comme si le temps béni du «non» au projet de Constitution européenne revivait dix ans plus tard. »

    Source : http://www.slate.fr/story/104037/europe-attaquee-construisons-la?google_editors_picks=true

      +0

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