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3.janvier.20213.1.2021 // Les Crises

Interdit d’interdire – Viktor Orban contre Bruxelles ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’interdire

Frédéric Taddeï reçoit François-Xavier Bellamy, député européen, Max-Erwann Gastineau, essayiste, David Cayla, économiste, et Françoise Grossetête, ancienne députée européenne.

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 09-12-2020

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Papagateau // 03.01.2021 à 14h28

Quel est le pays qui crève les yeux des opposants politiques (gilets jaunes), vote l’article 24 sous la procédure du vote d’urgence bloqué (refus du débat parlementaire, alias 49-3), et qui est depuis un an sous couvre-feu (covid-2019) ?

Et qui, à l’extérieur, soutient des mouvements terroristes (Syrie, Libye), ou des gouvernement à idéologie génocidaire (Ukraine/Donbass) ?
Et vu les satisfecits des médias, ils sont à sa botte.
La 1ere lettre est un ‘F’ et c’est un pays européen.

15 réactions et commentaires

  • RGT // 03.01.2021 à 11h02

    Elle est belle l’€urope !!!

    La Kommission tente par tous les moyens d’étrangler les anciens pays de l’est qui sont, « comme tout le monde le sait » des « dinosaures conservateurs opposés au progrès » pour les contraindre à adopter les « valeurs » de l’UE et à abandonner totalement leurs traditions et leurs souhaits afin de se fondre dans la mélasse des populations occidentales.

    Pas de bol, ces peuples, particulièrement après avoir vécu le joug de l’URSS ne souhaitent pas recommencer en adoptant les « bienfaits » de la démocrassie « made in Bruxelles ».

    De tous temps, les hongrois ont été totalement « ingérables » pour les puissances étrangères et tous ceux qui ont tenté de les « domestiquer » se sont cassés les dents, des autrichiens à l’URSS en passant par les turcs et tous les autres.

    Les hongrois ne souhaitent pas imposer leur mode de vie à leurs voisins. Par contre, si l’on tente de leur imposer des règles qu’ils n’approuvent pas ils se rebelleront et se montreront d’autant plus féroces qu’ils jugent ces règles injustes.

    L’URSS s’était bien gardé de se montrer trop « envahissante » et avait eu une politique vis à vis ce ce peuple qui avait permis d’acheter une paix sociale relative en offrant à la population le « minimum social » sous la forme de garantie d’alimentation, de santé, de logement et d’éducation de niveau suffisant pour permettre à la population de simplement vivre décemment.

    À la chute de l’URSS, les « libéraux » ont infiltré la classe politique et ont vendu la « liberté » comme valeur suprême civilisationnelle.
    Et les hongrois se sont vite aperçus que cette « liberté » se résumait à celle de crever de faim comme SDF dans les rues, horreur à laquelle les communistes n’auraient jamais songé.

    Orban n’est peut-être pas l’idéal démocratique selon les schémas occidentaux mais il convient largement plus au hongrois que tout autre car il est hongrois et songe en premier lieu à préserver l’indépendance de ce pays et le mode de vie de ses habitants.

    Et quand on pense que le pays qui a lancé la cabale contre la Hongrie est la Hollande, pays dont la population a refusé le traité à une immense majorité mais qui se l’est vue imposé quand-même il n’est pas nécessaire d’avoir plus de deux neurones connectés pour comprendre qui agresse qui.

    N’oublions JAMAIS que les anciens pays de l’est ne sont que les nouvelles colonies de l’Allemagne qui permettent à ce pays d’avoir une main d’œuvre qualifiée et compétente (merci les communistes) prête à bosser 10 heures ++ par jour pour un salaire de misère afin de ne pas crever de faim.

    Elle est bien là la principale raison de l’arrivée au pouvoir de « populistes nauséabonds » qui ne sont qu’une simple conséquence de l’appauvrissement de la majorité de la population aujourd’hui écœurée des promesse de « liberté et de bonheur ».

    Et je ne vous parle pas non plus du nouvel Eldorado Ukrainien qui, avec des salaires inférieurs à ceux de la Chine, permettra de justifier un nouveau rabotage des rémunérations des €uropéens, particulièrement dans les anciens pays de l’est.

    Je me souviendrai toute ma vie de cette remarque d’un vieux tchèque au sujet des « bienfaits » du libéralisme €uropéen :

    « Vous ne voulez pas le voir car vous n’êtes pas encore tombés assez bas ».

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    • Pastounak // 04.01.2021 à 02h17

      Il n’y a pas que l’Ukraine dont les salaires moyens sont en dessous de ceux de la Chine, plusieurs pays des Balkans sont dans le même cas.

        +5

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  • paul // 03.01.2021 à 11h15

    les chantages, les magouilles, la pologne defend les polonais, la hongrie les siens
    Ils sont présenté comme des fachistes, pourtant, au pays des droit de l’homme, on tend à faire qu’on n’ait plus le droit de filmer, plus le droit de soigner, plus le droit de s’exprimer, sauf à aller dans le sens de la bien pensance

    HEUREUSEMENT qu’ils ont refusé cet histoire de pret qui servirait plutôt de boulet à tous

    on peut les remercier pour ça.
    L’europe n’est pas prise en otage, certains refusent d’être esclave de la dette à vie
    l’europe est morte, mais la gouvernance mondiale est En Marche, c’est ce point crucial qui se joue particulierement en ce moment.
    Assange demain, les decrets du premier ministre pour faire fermer leur gueule à ces TRES nombreux medecins refractaires à la pensée unique et au simple droits humains !

      +41

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  • Papagateau // 03.01.2021 à 14h28

    Quel est le pays qui crève les yeux des opposants politiques (gilets jaunes), vote l’article 24 sous la procédure du vote d’urgence bloqué (refus du débat parlementaire, alias 49-3), et qui est depuis un an sous couvre-feu (covid-2019) ?

    Et qui, à l’extérieur, soutient des mouvements terroristes (Syrie, Libye), ou des gouvernement à idéologie génocidaire (Ukraine/Donbass) ?
    Et vu les satisfecits des médias, ils sont à sa botte.
    La 1ere lettre est un ‘F’ et c’est un pays européen.

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  • Brigitte // 03.01.2021 à 18h41

    Bien sur, ils devraient quitter l’UE d’autant qu’ils ne sont pas dans l’euro et que ce sont des pays riches en histoire et en culture. C’est dommage.
    Mais justement, ils ont l’habitude d’être vassalisés. La Pologne doublement, par l’UE et les USA, ce qui peut paraître un pléonasme….nous n’avons rien à leur envier de ce côté là…
    Ces deux empires tirent les ficelles en maintenant les pays membres ou alliés dans un état de dépendance financière et économique.

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  • Basile // 03.01.2021 à 19h23

    On nous laisse toujours entendre qu’on a fait une fleur à ces pays en les faisant entrer dans cette belle union qu’est l’UE, que c’est pure bonté de l’UE envers ces pays sous développés, et que donc, en remerciement, ils doivent se plier à des règles, règles que d’ailleurs, ils auraient acceptées pour pouvoir entrer.

    Balivernes, on les aurait fait entrer de toutes façons, car c’était dans un but géostratégique. Et aucun des 5 intervenants ne le souligne.

    Au contraire, on leur reproche leur ingratitude. Mais qui avait un impérieux besoin de l’autre ?

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  • Judit // 04.01.2021 à 01h09

    Je suis hongroise et certainement pas en faveur d’Orbán. Et je dois dire que le débat est fondamentalement biaisé.

    La Hongrie comme des autres pays ancienement socialistes ont du démolir leur industrie et leur agriculture avant d’entrer dans L’UE en 2004. Depuis ils recoivent un financement net, mais il leur est interdit de rebatir un appareil productif digne de ce nom. Ils sont donc dependants des pays occidentaux et tout particulierement de l’Allemagne, á double titres: ils ont besoin du financement de l’UE et ils ont besoin des biens de consommations produites dans les pays occidentaux. En contrepartie ils doivent maintenir un niveau des salaires bien inferieur qu’en occident. Donc maintenir la pauvreté et la fuite des jeunes vers l’occident. C’est le contrat de base pour les pays de l’Est.

    Orban doit gerer cette situation et eviter á tout prix qu’un courant politique á gauche puisse se recomposer. De ce point vue, l’UE et Orban sont complice, les deux veulent prolonger ce probléme structurel de fond. Par contre Orbán veut avoir des mains libres, alors que les parlementaires européens voudraient qu’Orbán gére cette situation presque ingérable d’une maniére élégante – autrement dit en respectant l’Etat de droit, les principes et des valeurs humanistes etc.

    Tres difficile quand la misere est une perspective á longue terme.

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    • Basile // 04.01.2021 à 06h48

      intéressant. « démolir leur industrie et leur agriculture avant d’entrer dans L’UE en 2004 ».
      Pour se mettre aux normes ?

      Aux normes de la civilisation supérieure qui a colonisé, conquis le monde, au point de quasiment y imposer sa langue.

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    • RGT // 04.01.2021 à 11h43

      Si vous êtes hongroise je pense que vous approuverez les commentaires que j’ai posté depuis bien longtemps concernant les échanges que j’ai eu avec les « moins que rien » de ce pays.

      Ils et elles étaient écœurés par la tournure qu’a pris leur pays et les mensonges de « bonheur » qui leur ont été prodigués lors de leur « libération ».

      Certes ils n’avaient pas le droit de critiquer le gouvernement mais ils avaient au moins la garantie d’avoir un travail (mal payé certes, mais tout le monde était à la même enseigne), un logement (petit mais décent), de l’alimentation (frugale mais suffisante), des soins (pas au top mais suffisants pour les maintenir en bonne santé) et un système éducatif qui leur permettait ensuite d’être compétents dans leur travail et leur vie sociale.

      Après la chute de l’URSS (je n’aime pas du tout le marxisme, mais il faut quand-même reconnaître que ce système politique avait l’obligation pour des raisons « philosophiques » d’offrir à la population le « minimum syndical » pour parvenir à se justifier) les « défenseurs de la liberté » (de se goinfrer sur le dos des gueux) ont démantelé les « services sociaux minimum » car il coûtaient un « pognon dingue » qui DEVAIT aller dans les poches des actionnaire$.

      Au temps de l’URSS, les salaires étaient très bas mais comme les « services » critiques à la survie étaient quasiment gratuits la population parvenait à vivre (frugalement mais décemment).

      Depuis la « libération », les salaires ont certes été « largement augmentés » mais comme les « services » ont connu une « inflation » bien plus grande la population vit désormais dans de pires conditions.

      Comme cette « descente aux enfers » a été brutale, la population a bien détecté la supercherie et on comprend bien les causes de son ressentiment et le fait qu’elle « suive » Orban (je ne suis pas hongrois donc je n’ai pas à émettre de jugement) qui s’oppose (au moins dans ses discours) à la mainmise de la « divine UE » sur ce pays.

      Et il en va de même pour les tchèques (je suis allé souvent dans ce pays aussi) et pour les polonais (j’y suis peu allé mais ils semblaient avoir les mêmes rancœurs, bien que « modérés » par leur haine ancestrale des russes (que je trouve stupide, leurs « élites » voulaient convertir de force les russes au catholicisme pour les contrôler).

      Et ce que ne disent JAMAIS nos « grands médias d’information objectifs », c’est que comme en Russie et dans tous les anciens pays du « bloc soviétique » les PC locaux (qui se sont totalement déstalinisés contrairement à l’UE) représentent actuellement la plus forte opposition politique au « libéralisme » dans les pays suffisamment « démocratiques » pour permettre que ce parti existe.
      À l’exception bien sûr des « pays baltes » qui commémorent ouvertement leur attachement aux « valeurs » des « heures les plus sombres de notre histoire ».

      La première obligation d’un état n’est-elle pas d’offrir à sa population une vie décente, la garantie d’avoir un logement, une alimentation, des soins et une éducation suffisants ?

      Visiblement, le « libéralisme » ne le pense pas.

      Par contre, on a le droit d’écrire « Macron démission » en prenant le risque de se faire éborgner ou d’avoir une main arrachée.

      C’est beau la « liberté ».

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    • Sandor K. // 04.01.2021 à 18h03

      Nagyon erdekes, Judit : ) ! Effectivement cette opposition Orban Vs Bruxelles est en grande partie, à mon sens aussi, un spectacle. Le problème pour l’émergence d’une hypothétique « gauche » hongroise qui voudrait soutenir l’intérêt de la majorité hongroise (salaires décents, protection sociale, système de santé etc.), c’est que pour ce faire elle devrait être anti-européiste. Or, plusieurs obstacles empêchent cela : dans le pays,d’un côté la sociologie hongroise (à Budapest donc, pour la jeunesse, les CSP+, l’UE c’est la liberté, à la campagne, c’est le bouc émissaire lointain, dont la critique ne va jamais plus loin que celle du parti de Viktor), de l’autre l’habileté politicienne du Fidesz ; sur le plan européen, le fait d’être englobé dans l’hinterland de l’Allemagne, qui fournit usines, boulot etc. tout en imposant tacitement ses conditions.

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      • pat // 05.01.2021 à 21h20

        bonsoir
        une gauche comme en France caviar et compagnie qui oublie le peuple aussitôt qu’ils sont élus qui ne se fixe pas de salaires maximum qui cumul les mandats qui en pue tellement il nous prennent pour des cons qui coïncidèrent que 5000 euros par moi (minimum) c’est juste pour eux !! mais que le smic a 1300 euro est bon pour le peuple de toute façon c’est pareil chez tous les politiques presque tous pourries

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    • Louis // 05.01.2021 à 15h37

      Chère Judit. Je vous rassure, la France aussi se désindustrialise depuis des dizaines d’années et est devenue dépendante pour à peu près tous ses besoins.

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  • Maud // 04.01.2021 à 03h43

    Liberté de la presse, justice indépendante, respect de la démocratie (voir le vote de 2005) : de qui parle t on,au fait,de la France ou de la Hongrie ?

    Cette UE, fondée uniquement sur le commerce et la concurrence de tous contre tous, décidément ne marche pas , les dysfonctionnement apparaissent progressivement au grand jour avec un bilan en terme de croissance le plus lamentable depuis 20 ans par rapport à d’autres continents mais … on continue sans se poser, au niveau européen, plus de questions … conséquence : ce qu’on appelle « le populisme » progresse partout.
    .Ce ne sont pas les résultantes qu’il convient d’analyser mais les causes.

    Chaque jour de nouvelles directives, de nouvelles décisions et on remarquera facilement, combien en France tout au moins, ce sont les sujets les moins traités par la presse à part pour les sommets spectacles ou évènements particuliers.
    Me Grossetete parle de souveraineté européenne alors que l’UE n’est pas un état. On croit rêver en entendant une femme politique parler ainsi et c’est ainsi dans 90% de la presse traditionnelle ou audiovisuelle aux mains de qui on sait.
    Seul David Cayla a judicieusement mis le doigt sur la démographie, les travailleurs sous traitants de l’Allemagne, les diplômés aspirés par les pays riches de l’UE, un réel problème des pays de l’Est face aux égoismes des pays riches.
    La seule injonction : croire à l’UE (et j’emploie sciemment le terme UE car l’Europe, c’est autre chose).

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    • konrad // 04.01.2021 à 07h50

      Lors de mon premier voyage en Pologne et Tchécoslovaquie, au moment de la chute du mur, le choc a été dur. Immeubles décrépits, routes délabrées, un sentiment d’abandon. Des heures pour faire une photocopie, des magasins chiches de quelques produits… Par contre des gens ouverts, disponibles, chaleureux, qui, entre eux à peine connaissance s’échangent le bout de saucisson, de pain ou de concombre. Un bonheur.
      D’autres voyages plus tard, de beaux supermarchés lumineux et couverts à satiété de pleins rayons, des routes moins cabossées, une vie plus simple apparemment… Cette « ouverture » a glorifié le coté matérialiste et les plus malins et avides se sont forgés des places envieuses. Les autres, la majorité, ont eu les miettes du progrès. Les visages se sont durcis, les rêves des illusions. Je ne suis pas certain que « notre modèle » soit le plus pertinent, il est trop inégalitaire et ne favorise que la compétition, le profit et le chacun pour soi. Peut-être ces peuples se raidissent car ils perçoivent d’instinct la duplicité de la marchandise.

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  • Yanka // 08.01.2021 à 15h57

    Que veulent les gens de tous les pays ? La 5G, Netflix et du porno à volonté. Tant qu’ils ont suffisamment à manger, ils accepteront n’importe quoi, y compris les humiliations. La liberté, pour beaucoup, c’est de pouvoir glander tout le saint jour en utilisant les réseaux sociaux et en matant des séries à l’infini. Le reste, c’est marginal.

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