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24.décembre.202024.12.2020 // Les Crises

Joyeuses fêtes : Le revers de Noël | Arte

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Source : Arte, Youtube

Si les fêtes de Noël sont désormais synonymes de consommation à outrance et profitent indubitablement aux grands groupes industriels, elles exacerbent aussi l’exploitation de certaines populations déjà précaires. Entre l’Allemagne, la France et l’Europe de l’Est, enquête auprès des travailleurs de l’ombre de Noël, pour qui les fêtes ont un goût souvent amer.

Depuis plus d’un demi-siècle, Noël se distingue comme la fête de la consommation à outrance, dopée par une mondialisation frénétique et l’explosion récente du commerce en ligne. Cette gigantesque industrie brasse, en France comme outre-Rhin, plus de 100 milliards d’euros par an. Si les fêtes profitent indubitablement aux grands groupes, elles exacerbent aussi l’exploitation de certaines populations déjà précaires, à l’image de jeunes Moldaves qui passent la période loin de leur famille pour livrer des colis en Allemagne contre des salaires de misère, ou de Géorgiens qui exercent le dangereux métier de cueilleur de pommes de pin destinées à décorer les foyers européens. Concurrence déloyale De Hanovre à Avignon, enquête sur ces travailleurs de l’ombre pour qui l’esprit de Noël n’a rien de joyeux. Rencontre avec des représentants de cette main-d’œuvre étrangère maltraitée, mais également des artisans et des petits commerçants qui peinent à garder la tête hors de l’eau face aux prix cassés proposés sur Internet.

Documentaire (Allemagne, 2020, 52mn)

Source : Arte, Youtube, 18-12-2020

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Commentaire recommandé

Gévaudan // 24.12.2020 à 07h10

Je suis chrétien, et j’assume une foi non ostentatoire. Depuis plusieurs dizaines d’années, la naissance du Christ et la renaissance de la lumière, fêtées le 25 décembre, ont fait place à une frénésie de laideur et de vulgarité. Toute la poésie de cette trêve dans la fureur des hommes a été effacée, saccagée. Y compris pour ceux qui, sans avoir la foi, y étaient sensibles.
Le symbole de cette absurdité frénétique, les  »pères Noël » illuminés, souvent clignotants, qui grimpent aux façades.
Plus de secret. Plus de mystère. La désertion de l’Esprit. Le vide vertigineux.

58 réactions et commentaires

  • Gévaudan // 24.12.2020 à 07h10

    Je suis chrétien, et j’assume une foi non ostentatoire. Depuis plusieurs dizaines d’années, la naissance du Christ et la renaissance de la lumière, fêtées le 25 décembre, ont fait place à une frénésie de laideur et de vulgarité. Toute la poésie de cette trêve dans la fureur des hommes a été effacée, saccagée. Y compris pour ceux qui, sans avoir la foi, y étaient sensibles.
    Le symbole de cette absurdité frénétique, les  »pères Noël » illuminés, souvent clignotants, qui grimpent aux façades.
    Plus de secret. Plus de mystère. La désertion de l’Esprit. Le vide vertigineux.

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    • florian.lebaroudeur // 24.12.2020 à 08h04

      le 25 décembre est en réalité le retour du « Sol Invictus », le moment ou les jours commencent à rallonger après 3 jours de stagnation à partir du solstice d’hiver. C’est l’église catholique qui en a fait le jour de naissance du christ en lieu et place de ce repère cosmologique indispensable.

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      • Urko // 24.12.2020 à 18h42

        Tout le monde connaît la coïncidence entre Noël et le solstice, merci.

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      • Hippocampe // 26.12.2020 à 12h40

        Surtout que ce n’est pas « en réalité », mais en histoire et en archéologie. Oui le christianisme à une histoire et même une préhistoire. Revendiquée, connue.
        La fête de St Jean-Baptiste est délibérément aussi disposée le 25 juin car, comme le dit Jean-Baptiste « il faut que je de croisse et que lui croisse ». Les 2 fêtes de la Croix sont aussi disposées à proximité des équinoxes. Une grande quantité d’autres fêtes et commémorations sont habilement disposées en corrélation des événements astronomiques ou solaires. Ce n’est pas une « récupération »! C’est la mise en coïncidence d’un maximum d’éléments vivants et naturels pour que le symbole repose sur tous les ressorts de la sensibilité et de l’expérience personnelle. Non seulement toutes les religions procèdent ainsi, depuis Lascaux jusqu’à l’Inde, mais même les paienneries médiocres s’y atèlent (fête de la musique…)

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    • emmanueL // 24.12.2020 à 08h17

      La différence entre cette période et le reste de l’année est juste une question de degré, pas de nature, ne nous voilons pas la face. À la limite, cela revient à une révélation salvatrice permise par le « bonheur à date fixe » (Comte Sponville pour ceux qui auraient visionné le billet sur les philosophes médiatiques). Il faudrait donc pratiquer une extension du domaine de la critique.
      Quant au « secret » ou au « mystère », si l’on parle de foi, nous tombons dans l’obscurantisme, s’il s’agit du père Noël, d’un mensonge – certes en général prêtant peu à conséquence – mais dont on peut aussi faire l’économie sans dommage.

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    • LibEgaFra // 24.12.2020 à 10h22

      « Toute la poésie de cette trêve dans la fureur des hommes a été effacée, saccagée »

      Pour moi il n’y a pas de poésie dans un mensonge deux fois millénaire, et quand une « spiritualité » se fonde sur le mensonge et le crime, elle est vaine et il ne faut pas être surpris de ce qui se passe aujourd’hui. En outre quand on ne respecte pas la nature, il vaudrait mieux éviter de parler de spiritualité.

      Cf. Russell, « Science et religion ».

      https://www.babelio.com/livres/Russell-Science-et-religion/2747

      « Plus de mystère. »

      Quel mystère, si ce n’est la continuation des cultes grecs à mystères dont le christianisme n’est qu’une variante?

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_%C3%A0_myst%C3%A8res

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      • Grub // 25.12.2020 à 03h14

        Vous etes serieux lorsque vous dites cela ?
        Le christianisme c est vieux de deux milles ans mais c est aussi de la retape. Et la nature. Vous etes bien sur de comprendre le christianisme ? Les societes medievales en dehors de la nature vous croyez ?

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    • Nanann // 24.12.2020 à 10h30

      Il est vrai que Noël a perdu de son mystère et même auprès des enfants. Certes je vous rejoins au sujet de ces Pères Noël hilares qui grimpent aux fenêtres , de tous ces clignotants qui évoquent plutôt Las Vegas. Cependant tant qu’ on aura encore des Pères Noël, on peut espérer que tout n’ est pas perdu et qu’ il reste une attache quelque part. Le jour où ils auront totalement disparu, le jour où on ne parlera plus de Noël mais de Bel Hiver comme à St Denis cette année, alors nous pourrons nous dire que tout est fichu…

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    • Incognitototo // 24.12.2020 à 13h46

      @Gévaudan

      J’ai toujours été athée et pourtant je partage tout à fait votre sentiment.

      Il y a encore une trentaine d’années, mes non-croyances ne m’empêchaient nullement de partager les festivités et messes de minuit juste pour être avec d’autres dans un partage de paix et de fraternité, sans que je ne me sente dans une incohérence avec ma non-foi.

      Mais tout cela est bien fini… Les marchands ont saccagé ce moment d’échange, comme ils détruisent tout ce dont ils s’emparent. Plus rien n’est sacré, sauf les bénéfices. Donc cela fait longtemps que je ne participe plus à ces festivités.

      Jésus a chassé les marchands du temple ; et les chrétiens feraient bien de s’en rappeler, s’ils veulent rendre à ce moment ses valeurs de partage fondamental d’humanité.

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      • Grub // 25.12.2020 à 03h26

        Vous avez juste vieilli voila tout. Votre impression ne decrit que votre reel. Les chretiens s ils ne sont qu une minorite fetent dignement la naissance de jesus. Le christianisme touche une minorite de personnes et devient une religion d adultes. Noel c est une fete de famille pour la plupart des gens et j en fais partie. La spiritualite c est un chemin une croyance et pas un match de foot.

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    • Calvez // 24.12.2020 à 13h53

      Le libéralisme étend son empire sur toute la planète et s’enracine de plus en plus profondément dans la tête des gens. Il n’y a aucune raison pour qu’un domaine lui échappe, tôt ou tard. Ce qui est ancré le plus intensément en nous-même résistera le plus longtemps mais succombera un jour ou l’autre. Il en va ainsi de la religion qui après avoir rendu les armes s’est transformée en vecteur efficace de la « non-pjilosophie » libérale. Le catholicisme et le protestantisme, en tant que religion « historique » de l’occident ont été pervertis en premier. Il n’est pas difficile de pronostiquer la suite.

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    • j // 25.12.2020 à 10h45

      C’est ce qui arrive à toute institution. Son esprit se perd. Ce sont vous et vos prédécesseurs qui ont créé cela en imposant la religion par le pouvoir.
      Ne venez pas pleurer maintenant.

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  • florian lebaroudeur // 24.12.2020 à 08h11

    Le 25 décembre est le parfait exemple de la déchéance humaine commencée dés l’Aude de son existence ou on est passée d’une célébration naturelle ( Sol Invictus ) à une célébration religieuse pour finalement échouer sur une célébration de la consommation.

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    • X // 24.12.2020 à 11h30

      Attention Florian, le culte du « sol un ictus » était aussi une « invention gouvernementale » dénué de base culturelle populaire… la trouvaille d’un pouvoir autoritaire en mal de légitimation… Les César ont tenté le sol invictus pendant quelques décennies et puis finalement le culte chrétien a emporté la mise.
      La vraie tradition romaine liée au solstice d’hiver, ce sont les Saturnales ( dont on peu trouver d’ailleurs un lointain écho au Moyen-age dans les carnavals des Saints Innocents juste avant le nouvel an.)

      La célébration de la nativité du Christ par les églises paleo-chretienne est antérieure au culte romain du sol invictus. Simplement, avant Constantin, elle avait lieu ( généralement, il y avait différentes pratiques tout autour la Méditerranée) lors de la fête de l’épiphanie, c’est à dire le 6 janvier (j’ignore les raisons du choix de cette date le 6 janvier)

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      • LibEgaFra // 24.12.2020 à 12h18

        Le culte du retour du soleil est présent dans l’antiquité bien avant son apparition dans l’empire romain. Si le 25 décembre a été choisi c’est pour éliminer tout autre culte ce jour là. Si Josué a existé on ne sait rien de sa naissance, ni le jour ni l’année.

        « (j’ignore les raisons du choix de cette date le 6 janvier) »

        C’est la différence de date entre les calendriers julien et géorgien.

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        • X // 24.12.2020 à 12h57

          Non, mon cher LibEgaFra, vous n’y êtes pas du tout.
          Noël dans la plupart des églises orthodoxes, notamment russe (mais pas grecque par contre) a lieu le 7 janvier (et non pas le 6…) car actuellement le 7 janvier du calendrier grégorien (le notre) correspond au 25 décembre du calendrier julien ( en vigueur lorsque noël a été institué le 25 décembre à l’époque de Constantin et auquel restent fidèles la plupart des orthodoxes).
          Le 6 janvier est la date de l’épiphanie dans toutes les églises chrétiennes (y compris russes orthodoxe dans laquelle cette fête est généralement appelée « baptême du Christ » et qui a donc lieu le 19 janvier de notre calendrier). Elle célèbre la venue des rois mages qui est une épiphanie (cad une manifestation de Dieu) tout comme la naissance du Christ première épiphanie,
          À ma connaissance, il n’y a que l’église arménienne qui célèbre encore la nativité du Christ le jour de l’épiphanie.
          L’église romaine au 4e siècle à décidé d’instituer une fête de la nativité séparée de l’épiphanie; en ce sens Noël est bien une création romaine, « Cesaro-papale » pourrait-on dire.
          Par contre, si vous vous imaginez que le culte « sol invictus » était plus proche des cycles de la nature et en ce sens plus « naturel », vous vous trompez à mon avis lourdement.

          Tout est affaire de perspective, comme d’habitude. Quand on aime pas le christianisme, tous les autres obscurantismes lui paraissent préférable…

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          • LibEgaFra // 24.12.2020 à 16h02

            « Par contre, si vous vous imaginez que le culte « sol invictus » était plus proche des cycles de la nature et en ce sens plus « naturel », vous vous trompez à mon avis lourdement. »

            En me prêtant une telle imagination, vous vous trompez lourdement.

            « Quand on aime pas le christianisme, tous les autres obscurantismes lui paraissent préférable… »

            Heureux de constater que vous considérez le christianisme comme un obscurantisme. Mais il faudrait m’expliquer pourquoi l’un d’entre eux pourrait paraître préférable.

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            • X // 24.12.2020 à 19h21

              Pourquoi le christianisme serait préférable aux autres obscurantismes?
              Et bien peut-être déjà parce que c’est le notre. Il est l’un des fondements essentiel de ce que nous sommes aujourd’hui. Comme dit le dicton, on sait ce qu’on a. On ne sait jamais ce que l’on aura si l’on quitte ce que l’on a.
              Toute religion est d’abord un « obscurantisme » en ce sens qu’elle fait appel au côté irrationnel des humains. Mais elle n’est pas que cela. Elle répond à un besoin essentiel de l’homme qui est le besoin de transcendance. Chassez le christianisme, vous aurez d’autres religions à sa place, notamment des religions laïques qui sont parfois encore plus dangereuses que les religions fondées sur le surnaturel. Les athées pensent échapper à l’illusion de la religion, mais il n’en ont pas moins besoin de transcendance, (qu’ils trouvent, qui dans la science, qui dans les idées, etc).

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            • LibEgaFra // 25.12.2020 à 09h34

              « Et bien peut-être déjà parce que c’est le notre. »

              Et nous serions supérieurs aux autres?

              « Il est l’un des fondements essentiel de ce que nous sommes aujourd’hui. »

              Oui et on voit le résultat, massacres urbi et orbi, saccage de la planète… Beau fondement en effet.

              « Elle répond à un besoin essentiel de l’homme qui est le besoin de transcendance. »

              On croirait entendre Macron.

              Mais c’est un joli sophisme. Merci de ne pas penser à ma place. Personnellement je n’ai aucun « besoin de transcendance » et je ne suis pas le seul. Il serait temps d’apprendre à penser par soi-même et à ne pas avaler sans réfléchir les propos mensongers des gourous et autres prêtres experts en manipulations.

              « des religions laïques qui sont parfois encore plus dangereuses que les religions fondées sur le surnaturel. »

              Plus dangereux que le christianisme en termes de quantité et de durée, je ne vois pas.
              Ce sont des chrétiens qui mettent le MO à feu et à sang.

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            • X // 25.12.2020 à 11h36

              « Parce que c’est le notre ». LibEgaFra, bien évidemment pas parce que nous sommes supérieurs… C’était évident que vous alliez commenter dans ce sens… alors que je voulais dire (n’était-ce pas plus simple de le prendre d’emblée ainsi?…) « parce que c’est notre culture et que pour continuer à être nous-mêmes, nous devons nous inscrire dans une continuité culturelle (qui n’est pas figée mais doit conserver un fil directeur). Nous avons le droit de rester nous mêmes et de ne pas chercher systématiquement notre propre anéantissement, n’est-ce pas? Ou bien ce droit est-il simplement réservé aux autres ?

              Vous êtes décidément vraiment très marqué cette variante du catholicisme qui sévissait chez nous au siècle dernier : dolorisme, obsession du péché originel qui ne concerne que l’Occident bien sur, pas les autres qui sont restés dans le paradis originel (Du coup sont ils vraiment comme nous? On se demande…)… avec obsession de la mort, des crimes et du châtiment des « méchants »…
              Heureusement que le christianisme ce n’est pas que ça!

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            • LibEgaFra // 26.12.2020 à 08h37

               » alors que je voulais dire (n’était-ce pas plus simple de le prendre d’emblée ainsi?…) « parce que c’est notre culture et que pour continuer à être nous-mêmes, nous devons nous inscrire dans une continuité culturelle (qui n’est pas figée mais doit conserver un fil directeur). »

              « plus simple »? Non, ce n’était pas contenu dans votre première formulation. Belle continuité culturelle que la culture du mensonge et des crimes commis par le christianisme! Désolé, mais ce n’est pas la mienne. Les Lumières ont éteint le christianisme, heureusement. Il ne reste qu’une tradition vidée de sens. Mais qui fait encore des dégâts.

              « Nous avons le droit de rester nous mêmes et de ne pas chercher systématiquement notre propre anéantissement, n’est-ce pas? »

              « rester nous mêmes » Autrement dit vive le conditionnement reçu depuis des siècles! C’est quoi être soi-même? Si ce n’est de ne pas se laisser conditionner par des idéologies mortifères, si ce n’est apprendre à penser par soi-même et non à ingurgiter une idéologie qui a fait suffisamment de dégâts sur cette planète…

              Vous revendiquez l’adhésion à une secte, je revendique la liberté de penser.

              Quand vous parlez de « notre propre anéantissement », j’ai envie de vomir tellement le christianisme a anéanti d’autres peuples et d’autres cultures. C’est indécent.

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        • X // 24.12.2020 à 14h05

          « Si le 25 décembre à été choisi, c’est pour éliminer tout autre culte ce jour là « …ou bien plutôt faire œuvre de syncrétisme et récupérer les croyances anciennes en leur donnant un sens nouveau afin d’unifier l’empire ?

          Vous parlez dans un commentaire plus haut de votre mépris pour «  un mensonge deux fois millénaire. En quoi fêter la naissance de Mithra (autre origine du choix de la date du 25 décembre) ou du « sol invictus » est-il moins un « mensonge » que de fêter la venue du Christ sur terre, avec toute la symbolique de la lumière divine qui s’y rattache, au moment du solstice d’hiver?

          Le paganisme ancien avait des travers aussi (comme la pratique de la divinisation des empereurs) et a couvert bien des crimes aussi. Il a ressurgit à la faveur de la modernité et parfois pour le pire, comme on l’a vu à l’époque nazie ( à ce propos, un article intéressant de wikipedia : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Noël_dans_l%27Allemagne_nazie)

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          • LibEgaFra // 24.12.2020 à 16h11

            « ou bien plutôt faire œuvre de syncrétisme et récupérer les croyances anciennes en leur donnant un sens nouveau afin d’unifier l’empire ? »

            Syncrétisme? C’est une plaisanterie. Destruction des édifices païens, persécutions, interdiction du prosélytisme juif sous peine de mort, etc.

            « En quoi fêter la naissance de Mithra (autre origine du choix de la date du 25 décembre) ou du « sol invictus » est-il moins un « mensonge » que de fêter la venue du Christ sur terre, »

            Sophisme. Je n’ai pas écrit nulle part que c’était moins un mensonge. Au moins l’histoire de Mithra est claire.

            « la venue du Christ sur terre, »

            Je suppose que vous savez que « christ » n’est pas un nom propre. Et que son nom était Josué. Vous savez aussi que « christ » n’est pas un nom hébreu, mais grec. Le mensong chrétien commence avec les traductions.

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            • X // 24.12.2020 à 19h03

              Quand vous commencez à parler de sophisme, cela indique que vous n’êtes plus disposé à la discussion. Je ne vais donc pas m’étendre.

              Néanmoins je voudrais préciser mon propos parce que vous le déformez. Syncrétisme n’est en aucune manière synonyme de tolérance ou d’une quelconque forme de laïcité où on laisse chacun toute liberté en matière religieuse.
              Toutes les religions sont synthétiques. Elles empruntent aux croyances ayant cours dans les zones où elles s’implantent. Ce n’est ni un bien ni un mal, c’est un fait, auquel le christianisme n’a pas échappé… mais que les libre-penseurs à la Voltaire au temps du rationalisme triomphant ont trouvé très malin de lui reprocher.
              Ce genre de « libres-penseurs » ont été eux aussi, avec leur pensée d’avant-garde, à l’origine de bien des crimes et de bien des maux.
              Rien n’est noir ou blanc dans ce bas monde.

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            • LibEgaFra // 26.12.2020 à 08h57

              « Quand vous commencez à parler de sophisme, cela indique que vous n’êtes plus disposé à la discussion. Je ne vais donc pas m’étendre. »

              Nouveau sophisme. Vous décidez à ma place ce que je pense et vous en tirez un argument, bien sûr fallacieux, puisqu’il trahit ma pensée. Un sophisme n’est pas une insulte, mais pointe le fait que votre raisonnement ne tient pas la route. Ici vous cherchez à me mettre sur le dos la responsabilité de mettre fin à cet échange, alors qu’il n’est que de votre fait si vous décidez de ne pas poursuivre. Assumez donc le cas échéant!

              « Néanmoins je voudrais préciser mon propos parce que vous le déformez. »

              Vous ne le démontrez pas. Une fois constitué en religion d’État, le christianisme a systématiquement détruit les autres cultes et cultures qu’il a rencontrés dans son expansion. Vous êtes bien en peine de donner un exemple concret de ce « syncrétisme » ou de ce « synthétisme ». C’est trop facile de rester dans les généralités: « toutes les religions »… A l’origine oui, à partir de la prise du pouvoir, le christianisme, non.

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            • Hippocampe // 26.12.2020 à 19h46

              Non, la traduction depuis l’hébreu n’est pas la référence et la boussole de l’évangile. Pour la bonne raison que les évangiles n’ont jamais été écrits en hébreu mais…en grec! Donc on a toujours appelé le Christ christ. Ce qui n’empêche pas de traduire. Christ signifie ‘oint’ c’est à dire ‘enduit d’huile’ en quelque sorte, comme Messie en araméen. Pourquoi l’huile? Parceque l’huile est…lumière ! Lumière faite matière, incarnée en quelque sorte.
              Quant au massacre des cultures accompli par le christianisme, parlez-vous du communisme soviétique? Chinois?

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            • LibEgaFra // 27.12.2020 à 02h38

               » les évangiles n’ont jamais été écrits en hébreu mais…en grec!  »

              Pour comprendre il est nécessaire d’avoir une connaissance de l’hébreu et du grec ce que vous n’avez pas. Vous répétez seulement un dogme chrétien. Et Jésus était grec et parlait grec, je suppose. Pour un grec être huilé n’a aucune signification. Huile égale lumière? LOL

              « Lumière faite matière, incarnée en quelque sorte. »

              Ben voyons. Si vous croyez au surnaturel… je ne peux rien faire pour vous, nous ne sommes pas sur le même planète.

              « Quant au massacre des cultures accompli par le christianisme, parlez-vous du communisme soviétique? Chinois? »

              Quel rapport?
              Les peuples soviétiques et chinois minoritaires ont pu conserver leurs cultures et leurs territoires. Même que les minorités ethniques en Chine n’ont pas été soumises à la règle de l’enfant unique.
              Le bilan du christianisme par comparaison est une horreur sans nom.

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            • Hippocampe // 29.12.2020 à 10h53

              L’huile est lumière non par suite d’une imagination ou d’une transposition littéraire. L’huile est concrètement, de facto, lumière. En effet dans l’antiquité l’huile était utilisée non pour agrémenter la salade (c’eût été du gachis), mais pour remplir les lampes à huile. Je n’aurais pas crû devoir rappeler cette évidence…L’autre utilisation était médicale, pour panser les plaies. Lumière et guérison, oui, non pas symboliques mais factuelles. Non il n’est pas nécessaire de connaitre l’hébreu pour comprendre les évangiles, comme il n’est pas nécessaire de connaitre le sumérien pour comprendre l’ancien testament, bien que celui-ci en soit l’héritier direct (de l’épopée de Gilgamesh à l’histoire du déluge). Héritage ne signifie pas dépendance esclave.
              Quant à la Chine et la Russie, je les mentionne parce que je sais de quoi je parle: je les parcours depuis 30 ans, y compris dans les villages les plus reculés, et les balivernes sur les minorités, je connais.

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          • LibEgaFra // 24.12.2020 à 16h19

            « Le paganisme ancien avait des travers aussi (comme la pratique de la divinisation des empereurs) et a couvert bien des crimes aussi. »

            Bien sûr, mais il était aussi très tolérant dans sa version romaine acceptant de nombreux autres cultes, sauf quand ceux-ci refusaient le paiement du tribut. Les crimes du christianisme sont gigantesques en quantité et en durée. Voir « L’histoire criminelle du christianisme » de Karl-Heinz Deschner (seulement en allemand et anglais, 10 volumes).

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Karlheinz_Deschner

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            • Crapaud Rouge // 24.12.2020 à 19h31

              Je confirme ! On peut lire aussi Ramsay MacMullen, professeur émérite de l’Université de Yale, par exemple dans https://argoul.com/2011/10/31/christianisme-et-paganisme/ : « Le dogme en histoire voulait qu’après Constantin (312), tous chrétiens. Cette légende dorée répandue par les moines est loin d’avoir été la réalité. Il a fallu en effet quatre siècles, des persécutions physiques, l’élimination par crucifixion et décapitation de toute une élite intellectuelle, son remplacement à la Staline par une nouvelle élite moins éduquée venue du peuple, la destruction par le feu et le martelage de grands centres de savoir antique (destruction du Sérapis en 390, iconoclasme après 408, martelage du temple d’Isis à Philae en 530), la manipulation de foules ignares et brutales pour écharper les bons orateurs philosophes (telle Hypatie d’Alexandrie lynchée en 415, dissolution de l’école d’Athènes en 529), l’interdiction par la loi, la confiscation fiscale et la terreur militaire… pour que la foi chrétienne s’impose contre les fois anciennes. Les Chrétiens d’alors n’avaient rien à envier en cruauté, brutalité et ignorance fanatique aux talibans d’aujourd’hui. Car le paganisme était ancré dans les siècles, il était rationnel, décentralisé et tolérant. Remplacer cette foi personnelle, locale et guérisseuse par un dogme unique, irrationnel et lointain n’allait pas de soi. »

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            • LibEgaFra // 26.12.2020 à 09h03

              Merci.

              Je rectifie: l’œuvre monumentale de Deschner n’a pas été traduite en Anglais. Ni en Français donc. On se demande pourquoi.

              A comparer avec la politique d’Alexandre qui s’est vu reprocher par ses compagnons d’adopter des mœurs barbares et d’encourager les mariages mixtes!

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    • Brosse a Dante // 24.12.2020 à 15h30

      AH le soleil… C’est certain, faire des sacrifices (animal ou humain) pour maintenir l’équilibre et le fonctionnement du cosmos de peur de ne pas voir le soleil se lever est le nec plus ultra de la spiritualité.

      Il est fascinant de constater que pour beaucoup les mots comme religion, célébration ou nature ont complètement perdu leur sens. « Ceci » expliquant « cela ».

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      • Hippocampe // 26.12.2020 à 13h45

        Belle ignorance de l’histoire et de la littérature! Lucrèce au 1er siècle avant Jésus-Christ (donc hors christianisme n’est-ce pas, et avant les « sciences psychologiques ») dans ‘de rerum natura’ dénonce la bêtise qui consiste à croire que les hommes primitifs craignaient le non-retour du soleil. Ce n’est pas du ‘rationalisme’ que de moquer ainsi les millénaires passés, c’est au contraire la pratique aveugle et sans réflexion (surtout pas scientifique) de clichés, de poncifs méprisants et rapides. L’anthropologie est une science récente, mais les rationalistes autoproclamés l’ignorent totalement

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      • Subotai // 26.12.2020 à 17h24

        « C’est certain, faire des sacrifices (animal ou humain) pour maintenir l’équilibre et le fonctionnement du cosmos de peur de ne pas voir le soleil se lever est le nec plus ultra de la spiritualité.  »
        ************
        Le sacrifice de la messe tous les dimanches, c’est la même chose.
        Sacrifice humain symbolique suivit de cannibalisme rituel, tout aussi symbolique, mais avec insistance sur la transformation du pain et du vin en chair et sang réels de la divinité.
        Du symbolique au réel combien de temps en période de crise.
        Tapez pas sur NOS ancêtres. 🙂

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  • olivier77 // 24.12.2020 à 09h39

    Que les reporters aillent vivre à l’étranger pour savoir quelles sont les réalités du travail local. C’est pire que les saisonniers qui viennent en occident pour des cacahuettes. Si les conditions sociales et salariales étaient à niveau, ces gens là ne seraient jamais venu se faire exploiter par les sirènes. En Afrique, c’est encore pire et ce n’est pas à nous qui ne comprenons pas comment les sociétés s’organisent qui peuvent juger si c’est bon ou mauvais. Pour eux, c’est noël toute l’année quand il faut trouver sa subsistance quotidienne. On vit dans la ouate, tout confort sans se rendre (ou en niant) compte de la chance que nous avons. On le paiera un jour, pas prêt à chuter du piédestal sur lequel nous sommes.

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  • RGT // 24.12.2020 à 09h41

    L’offrande d’un cadeau est devenu un geste social qui permet à celui qui offre de se faire pardonner son comportement passé (et à venir) en balançant à la gueule de sa « victime » de la verroterie de camelote afin d’obtenir le pardon.

    Depuis une quarantaine d’années je n’offre plus aucun cadeau à Noël et je refuse systématiquement qu’on m’en offre, ce qui a tendance à vraiment « irriter » les personnes qui souhaitent m’en offir.

    Et quand on me demande ce que je souhaite, je réponds simplement : Le plus beau cadeau qu’on puisse m’offrir, mais il est hors de portée pour vos moyens…
    Simplement une relation sincère et dénuée de tout intérêt.

    Et quand on me répond « Mais c’est ce que nous faisons », je réponds simplement : « Prouvez-le moi pendant l’année qui vient »…

    Plus le cadeau est magnifique, plus celui qui l’offre a beaucoup à se faire pardonner.

    Et les « grand-messes » de la con-sommation sont bien les événements qui n’écœurent au plus haut point.

    Il en va de même pour les anniversaires d’ailleurs.
    À l’âge de 15 ans, j’ai décidé de ne plus participer à « mon » anniversaire, en prétendant depuis que je m’ennuyais à mourir dans ces fêtes à neuneu et que je ne souhaitais pas imposer mon propre anniversaire aux autres.

    J’ai réussi à tenir le choc jusqu’à maintenant et je reste tranquille chez moi ces jours qui ne sont somme toutes que des jours comme les autres.

    Le plus beau cadeau que l’on puisse offrir est bel et bien son amour sincère et désintéressé, mais dans ce monde marchandisé c’est désormais un acte séditieux et terroriste, une atteinte à la « sûreté de l’état ».

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    • LibEgaFra // 24.12.2020 à 11h54

      Je vous plussoie d’autant plus volontiers que je fais comme vous!

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    • Hippocampe // 26.12.2020 à 12h54

      Le mépris et la solitude comme étendard de la vérité. Quel cauchemar !

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  • X // 24.12.2020 à 11h44

    Amazone a gagné du terrain pendant la crise du Coronavirus… Ah je suis fort aise d’entendre ça sur ce site… Mais bon passons…
    Passons et regardons plus loin…lorsque les voitures à essence et notamment les utilitaires (qui fonctionnent la plupart du temps au diesel n’est-ce pas…) seront interdit pour des raisons climatiques… Comment monsieur et madame Machin vont-ils faire pour transporter leurs emplettes du quotidien et se rendre dans les zones commerciales éloignées (parce qu’en centre-ville, à part des magasins de fringues, d’optique ou de téléphonie mobile, il n’y a plus grand chose)…
    Ben comme il n’auront pas assez d’argent pour investir dans un véhicule électrique, ils achèteront sur internet et se feront livrer, tiens !

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    • Meiyasou // 24.12.2020 à 14h33

      Véhicule électrique bien plus polluant puisque l’extraction du cobalt (nécessaire pour les batteries electriques) est très polluante. Sans compter les esclaves qu’on utilise pour cette extraction polluante.
      Ne tombez pas dans le piège de zoé qui vous fait croire qu’en roulant électrique vous polluez moins.
      J’ai également hâte de savoir comment vous recyclerez ces fameuses batteries ?

        +6

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      • RGT // 26.12.2020 à 10h09

        S’il n’y avait que le cobalt et les terres rares, ce serait un moindre mal…

        Pensez seulement comment les « grands penseurs » vont résoudre le problème de transformation d’énergie nécessaire à alimenter toutes ces belles voitures « propres » à moindre coût (pour maximiser les « investissements… et les profits bien sûr).

        Sûrement pas du solaire, de l’éolien, du « renouvelable ».
        Ni du nucléaire bien sûr parce que les « écolos » disent que c’est « caca ».

        L’énergie se transforme, elle ne se créé pas.
        Et quand les stocks d’une énergie « bien pratique » diminuent, on trouve des moyens de con-sommer encore plus au lieu de « réduire la voilure » afin d’en conserver pour les usages critiques et de trouver des alternatives plus frugales.

        Mettez un groupe d’enfants devant un énorme gâteau qui pourrait les nourrir plusieurs jours et attendez.
        Moins d’une heure après il ne reste plus rien, même si une minorité souhaitait le préserver pour en profiter plusieurs jours et préserver leur santé.

        Et bien sûr, les plus boulimiques viendront ensuite se plaindre parce qu’ils ont des indigestions, qu’ils sont en surpoids et qu’ils sont diabétiques bien qu’on les ait informés des risques encourus..

        Les humains ne sont finalement que des gosses devant un gros gâteau bien gras et bien sucré qui ne pensent qu’à se goinfrer sans se soucier des conséquences pour leur survie ni pour celle des autres.

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  • Christian Gedeon // 24.12.2020 à 14h37

    Ça va. Ça va! Mais arrêtez donc de nous pomper l’air. Noel ceci Noel cela. D’abord distinguez la fête de la Nativité célébrée par ceux qui sont ( encore) chrétiens et dont je suis, des masses dechristianisees pour qui «  les fêtes » ne sont que ça, des fêtes.

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    • X // 24.12.2020 à 15h59

      Noël est depuis assez longtemps en Occident un peu plus qu’une fête chrétienne. Ce que l’on appelle la «  magie de Noël » ( et que beaucoup ressentent sincèrement en relation probablement avec leurs souvenirs d’enfants) contient de nombreux éléments assez distincts de la religion chrétienne. Noël n’est pas Pâques.

      En réalité l’essentiel de la mythologie de Noël nous vient du romantisme allemand, qui a, en quelque sorte colonisé nos imaginaires et la matière (et partant, ceux d’une bonne partie de la planète). On s’offusque beaucoup du pere-noel rouge « imposé » par la pub pour Coca-Cola au sortir de la seconde guerre mondiale. Mais on oublie que le « beau sapin » idéalisé dans casse-noisettes nous vient d’outre-Rhin.
      Et maintenant que les santons de Provence sont passés de mode, nous avons bien du mal à échapper à l’emprise de ces deux mystiques modernes (le romantisme à travers ses avatars écolo-nostalgiques d’un Noël plus « authentique » et le consumérisme capitaliste à travers l’obsession de gâter ses enfants et ses proche pour ce jour-là )

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  • Kiwixar // 25.12.2020 à 02h27

    @Calvez / Libéralisme / « Il n’y a aucune raison pour qu’un domaine lui échappe, tôt ou tard »

    Il y a une grosse raison, énorme : l’énergie disponible par personne, qui va décroître rapidement (pic pétrolier général passé en 2018, pic charbon en 2012, uranium déficitaire). Notre orgie de consommation (« pic de confort ») est directement liée à ce pic. Montagnes de jouets, de bidules en plastoc, de bouffe, un vide de spiritualité comme un déni de ce qui va suivre. Dans 20 ans on sera sans doute heureux de fêter Noël en famille avec un peu de bouffe saine (locale), des belles bougies, et que les jours rallongent enfin.

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  • clauzip12 // 25.12.2020 à 23h42

    NOËL pratiqué par une part majeure de l’humanité sans moi est l’expression du pouvoir qu’a eu la religion chrétienne et catholique. Cette fête se maintient grâce aux bienfaits de la société de consommation et des conséquences sur la mentalité des humains économicus.
    les enseignements de cette religion devraient conduire à intéressement et au partage avec les plus démunis. Or, la surconsommation ce jour là est la règle majeure, demandez donc à Amazon! Quand aux fêtes qui vont suivent elles aussi contribue à la différence entre les plus riches et ceux qui survivent.
    Parmi ces derniers leur souffrance affichée très souvent est de ne pouvoir rester dans cette manie. alors que ce qui peut et doit être donné aux enfants est le soucis permanent de les éduquer pour en faire des adultes avec les connaissances et l’esprit critique qui leur permettra de faire la différence entre les vessies et les lanternes.
    La fête des mères crée par Pétain approche, elle avait une finalité politique et idéologique.
    Le carnaval est presque oublié, il avait entre autre but de criquer en se moquant des élites et autres gens de pouvoir.
    Allez donc au carnaval de Ba le en fevrier, vous percevrez combien la critique des institutions est vivante en Suisse!
    Je suis athée et très heureux de mon indépendance d’esprit permise par la rationalité!

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  • Hippocampe // 26.12.2020 à 13h21

    Ça donne pas envie de passer Noël avec vous. Ni aucune autre fête. Ni même sans doute une absence de fête. La consommation si honnie peut avoir plusieurs sens, plusieurs visages. Noël est une consommation sûrement excessive mais c’est une consommation d’échange, pas d’accaparement. L’anthropologie nous démontre que les formes de l’échange varient suivant les temps et les lieux, mais que cet échange est un élément structurant des sociétés. Il justifie parfois des pouvoirs, mais en protégeant aussi de tyrannies pires encore. La prodigalité et la gratuité se manifestent aussi dans les sociétés « modernes »: fête des musées, feux d’artifice etc. Ce n’est pas le « rationnel » qui s’oppose à ça, si ce n’est comme un masque pudique posé sur la passion du pouvoir -passion si universelle!- mais le puritanisme. Les puritains concoctent un monde hideux. Re-visionnez le film « Le Festin de Babette » tout y est limpide!

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    • X // 27.12.2020 à 12h03

      Merci pour vos différents messages (je ne connaissais pas la symbolique de l’huile d’onction, celle qui oint le Messie – la lumière incarnée; c’est magnifique).

      S’opposer au principe de consommation en soi est mortifère, c’est la négation de la vie, qui est, par essence, consommation. Pour vivre sur terre, il faut consommer de l’énergie, sous différentes formes, qu’on le veuille ou non… c’est peut-être tragique, mais c’est la réalité.
      Noël est une fête de la consommation et du superflu ? Mais toute fête est basée sur la consommation du superflu.
      Le problème n’est pas la consommation en soi, mais la manière dont on consomme, ce que l’on consomme et pourquoi on le fait. Et la, tout est ouvert.

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      • LibEgaFra // 28.12.2020 à 00h54

         » (je ne connaissais pas la symbolique de l’huile d’onction, celle qui oint le Messie – la lumière incarnée; c’est magnifique). »

        Pure invention qui résulte du pillage du judaïsme et du messianisme juif et finalement du détournement de sens.

        Comme cette barbarie du vin et du pain comme sang et corps du messie. Seuls des esprits malades ont pu prendre cela au sens premier. On n’est pas très loin de la barbarie anthropophagique par substitution.
        [modéré]

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        • X // 28.12.2020 à 10h37

          Jesus n’a pas voulu rompre avec je judaïsme de son temps, c’est lui qui a été rejeté.
          Concernant la dimension sanglante de l’Eucharistie, elle ne concerne pas tout le christianisme mais essentiellement le catholicisme post réforme grégorienne :
          https://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-college-de-france/fictions-politiques-6-le-pouvoir-cannibale

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          • LibEgaFra // 29.12.2020 à 07h52

            « Concernant la dimension sanglante de l’Eucharistie, elle ne concerne pas tout le christianisme  »

            https://alecoutedesevangiles.mobi/2015/05/27/ceci-est-mon-corps-ceci-est-mon-sang-mc-14-12-16-22-26/

            « Jesus n’a pas voulu rompre avec je judaïsme de son temps, c’est lui qui a été rejeté. »

            Et donc en quittant le judaïsme, les chrétiens ont trahi Josué. Comme vous le trahissez en l’affublant d’un nom grec.

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            • X // 29.12.2020 à 13h24

              La plus ancienne version complète de la Torah a été rédigée trois siècles avec l’ère chrétienne… en grec ( c’est ce qu’on appelle la Septante qui est encore utilisée par les chretiens orthodoxes d’ailleurs : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Septante).
              Alexandre le Grand, l’hellénisme, tout ça, ça vous dit quelque chose ?

              Le judaisme contemporain s’est structuré de manière postérieure au christianisme. Et en réaction au christianisme. Les manuscrits complets de la bible en Hébreu ( n’en déplaise à Luther…) sont postérieurs à la version grecque.
              Rien n’est n’est simple et il faut bien se garder de voir ces choses à travers le prisme ethno-racial du XIXe siècle.

              Concernant la trahison de Jesus par le christianisme, il y aurait beaucoup à dire; je suis personnellement sensible à la critique gnostique sur ce sujet, mais c’est une autre question, très compliquée dans laquelle je préfère ne pas rentrer.

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            • LibEgaFra // 29.12.2020 à 17h22

              « La plus ancienne version complète de la Torah a été rédigée trois siècles avec l’ère chrétienne… en grec »

              Elle n’a pas été « rédigée », elle est le résultat d’une traduction. Rédaction ou traduction, vous comprenez la différence? Traduction = trahison, vous comprenez aussi? Tenez, je parie que vous ne savez pas pourquoi le serpent était rusé. Comme vous êtes incapable de comprendre les nombreux jeux de mots de l’hébreu que le grec ignore totalement.

              La plus ancienne version complète, cela ne veut rien dire, puisque le texte hébreu a été conservé et est parvenu jusqu’à nous et qu’il date de bien avant votre traduction.

              « Alexandre le Grand, l’hellénisme, tout ça, ça vous dit quelque chose ? »

              Et la résistance aux Séleucides, ça vous dit qqch?

              « Les manuscrits complets de la bible en Hébreu ( n’en déplaise à Luther…) sont postérieurs à la version grecque. »

              Et alors? Normal vu la persécution du judaïsme par les chrétiens. Les manuscrits de la Mer Morte sont antérieurs à vos codex grecs et montrent la fidélité de la conservation du texte hébreu.

              « Quand vous commencez à parler de sophisme, cela indique que vous n’êtes plus disposé à la discussion. Je ne vais donc pas m’étendre. »

              Je vois avec satisfaction que vous n’avez pas tenu parole.

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            • X // 29.12.2020 à 19h10

              Pourquoi parlez-vous de serpent ? J’espère que vous ne croyez pas que le mot « septante » a un quelconque lien avec celui de serpent.
              Les manuscrits de Qumran montrent surtout la fidélité de la Septante à la tradition hébraïque ( ce que l’on mettait auparavant en doute)

              Mais vous avez raison de me rappeler qu’il y a un moment où il faut s’interdire de dialoguer avec vous car l’échange devient stérile. Et ce moment est venu je crois pour ce billet.

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            • LibEgaFra // 30.12.2020 à 00h22

              « Pourquoi parlez-vous de serpent ? J’espère que vous ne croyez pas que le mot « septante » a un quelconque lien avec celui de serpent. »

              Je vous ai parlé de serpent rusé. Manifestement vous ne lisez ni ne comprenez l’hébreu et donc vous ne pouvez comprendre les texte hébraïques. Les traductions sont des trahisons.

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        • X // 28.12.2020 à 14h39

          L’insistance sur la dimension sanglante de l’Eucharistie ne concerne pas tout le christianisme : elle est avant tout une interprétation catholique tardive (XIIe siècle ). Et elle fait pousser des cris d’horreur dégoûtée semblables aux votres au réformateurs du XVIe siècle :
          https://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-college-de-france/les-cours-du-college-de-france-vendredi-28-avril-2017

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        • Hippocampe // 29.12.2020 à 11h54

          Pillage suppose « pris par des envahisseurs venus de l’extérieur ». Pris et emporté, disparu! De quel extérieur le christianisme est-il venu « piller le judaïsme »? Cela devient juste risible. Il faut avoir un drôle d’aplomb pour vanter l’ignorance comme savoir à ce point, et inverser crânement les évidences: le pain et le vin ne sont pas barbarie du corps et du sang, mais renversement de la barbarie préexistante des sacrifices, et de toute la préhistoire des sacrifices, dans le judaïsme mais bien au delà aussi. Comme le dit David dans ses psaumes, annonciateurs des changements à venir, « Dieu ne prend point plaisir aux sacrifices ».

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          • LibEgaFra // 31.12.2020 à 06h36

            « Pillage suppose « pris par des envahisseurs venus de l’extérieur ». Pris et emporté, disparu! »

            Grotesque! Le pillage du continent africain ne signifie pas sa disparition. Le pillage des textes et le détournement de sens non plus. C’est un Grec qui est à l’origine du christianisme.

            « renversement de la barbarie préexistante des sacrifices »

            Comme si les « sacrifices » avaient disparu! Maintenant ils se pratiquent massivement en abattoirs et ne sont plus ritualisés. Drôles de renversements!

            « Dieu ne prend point plaisir aux sacrifices »

            Mais prend-il plaisir aux génocides? Il faut croire que oui quand on lit les épisodes du veau d’or, de Jéricho et d’Aï. Et je ne parle même pas des millions de morts africaines et asiatiques du fait de l’impérialisme français et bien chrétien. Ah ben si, je viens d’en parler.

            Comme quoi votre substitution par le pain et le vin, c’est bidon. Toujours aussi soif de faire couler le sang humain.

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    • X // 27.12.2020 à 12h06

      Et vous avez aussi raison de souligner à quel point le puritanisme (d’origine anglo-saxonne) a infusé sans tous les champs de notre culture.

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