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26.novembre.202026.11.2020 // Les Crises

Daniel Cordier : dans l’ombre de Jean Moulin

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L’ancien résistant Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin pendant la seconde guerre mondiale, est décédé le 20 novembre dernier à l’âge de 100 ans. L’hommage national en mémoire du compagnon de la Libération a lieu aujourd’hui.

Il ne reste désormais plus qu’un compagnon de la Libération encore vivant. Il s’agit d’Hubert Germain, 100 ans, dernier compagnon sur les 1038 qui avaient été distingués par le général de Gaulle pour leur engagement au sein de la France libre pendant l’Occupation allemande.

Source : France 3 – YouTube – 2018

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Source : Les Champs Libres – YouTube – 2012

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Commentaire recommandé

LibEgaFra // 26.11.2020 à 09h14

Macron va rendre hommage à ce résistant qui a aidé à créer le CNR et son programme.

Et « en même temps » il n’a de cesse de détruire ce qui reste du programme du CNR.

Quelle hypocrisie!

29 réactions et commentaires

  • LibEgaFra // 26.11.2020 à 09h14

    Macron va rendre hommage à ce résistant qui a aidé à créer le CNR et son programme.

    Et « en même temps » il n’a de cesse de détruire ce qui reste du programme du CNR.

    Quelle hypocrisie!

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    • raoul // 26.11.2020 à 09h42

      Eh oui, c’est Pétain qui rend hommage aux hommes (de la France) libres et qui ont une vue d’avenir de leur pays.

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    • LBSSO // 26.11.2020 à 10h53

      « Pour le dire brutalement,le macronisme, c’est la version marketing du gaullisme : derrière la façade, c’est le vide. »
      Sudhir Hazareesingh, Le Point références hors série, juin-juillet 2020.

      E Macron, n’est pas « gaullien », encore moins « gaulliste », il est « gaullicide » comme d’autres avant lui.

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      • Alfred // 26.11.2020 à 12h32

        @LibEgaFra @raoul @ LBSSO et d’autres. Vous avez l’air de trouver opportun d’oublier que Cordier était de formation intellectuelle maurassienne et membre des Camelots du Roi à l’époque ou il a refusé l’armistice et s’est embarqué à Bayonne AVANT le discours de de Gaulle. Il est de bon ton d’oublier de nos jours que c’est le patriotisme (de droite comme de gauche) qui a nourri la résistance. Louer Cordier et tirer à vue sur tout ce qui est patriote (pardon « facho ») de nos jour c’est très culotté bien que tout à fait dans l’air du temps.

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        • ellilou // 26.11.2020 à 13h08

          Vous avez une bien étrange et bien figée vision de cet homme qui a certes commencé sa vie politique à l’extrême-droite mais qui au contact des Résistants et notamment de Jean Moulin a connu une trajectoire qui l’a éloigné de ses idées et opinions familiales de départ. Ne voir en lui qu’un membre (même ancien) des Camelots du roi d’inspiration maurassienne c’est faire injure à son parcours intellectuel et personnel, à ses engagements de vie.

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          • X // 26.11.2020 à 13h53

            C’est un point capital.
            Et ce serait très intéressant d’étudier et de comprendre les facteurs sociologiques et psychologiques (les deux à mon avis doivent être combinés en plus d’autres facteurs comme le hasard des rencontres) qui ont fait que, au sein de la mouvance maurassienne (ou plus généralement de l’extrême-droite de l’époque) certains ont opté pour la résistance et d’autres pour Vichy.

            Un point concernant la confusion qui est faite ici entre « nationalisme » et patriotisme : ce n’est pas du tout la même chose. Orwell dit quelque chose de très intéressant à ce sujet. Je mets la citation dans le post suivant

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          • X // 26.11.2020 à 14h05

            Citation d’orwell : « le nationalisme englobe des opinions et des mouvements aussi divers que le communisme, le catholicisme militant, le si*nisme, l’antis*mitisme, le trotskisme et le pacifisme. Ainsi entendu, il n’implique pas nécessairement l’allégeance à un gouvernement ou à un pays, et moins encore à son propre pays, et il n’est même pas absolument indispensable que l’entité au service de laquelle il se met possède une existence effective. […] Le nationaliste commence par choisir son camp, pour se persuader ensuite que celui-ci est effectivement le plus fort ; et cette conviction, il se montre capable de la soutenir alors même que tous les faits sont contre lui. Le nationalisme, c’est la soif de pouvoir tempérée par l’illusion »

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            • Alfred // 26.11.2020 à 14h55

              Aussi passionnant que soit Orwell il me semble qu’un débat véritable repose sur un sens commun donné au mot soit par l’usage soit par une référence commune (par exemple un dictionnaire reconnu de chacun des protagonistes débat). Utiliser un mot « au sens » d’untel ou d’untel c’est déjà un artifice dialectique qui dévoie le débat.
              « nationalisme (nom masculin): – 1 Doctrine, mouvement politique qui revendique pour une nationalité le droit de former une nation. – 2. Exaltation du sentiment national ; attachement passionné à la nation (chauvinisme, patriotisme) ; doctrine fondée sur ce sentiment. ».
              Alors Orwell est bien gentil mais je n’ai pas encore vue de nation trotskiste (ou des trotskistes). Pas plsu que de nation des Wokistes. Des idéologues qui « Commencent par choisir leur camp » c’est très bien vu, ça existe (et même (surtout?) à gauche. Mais nommer cet atavisme idéologique « nationalisme » est au mieux un contre sens au pire une filouterie de premier ordre.
              C’est juste par ce que cette extraordinaire citation d’Orwell est un bel exemple de dévoeiment du langage. Sur le fond vous aurez remarqué que je n’ai jamais employé le mot « nationalisme » mais « patriotisme ».

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            • X // 26.11.2020 à 16h39

              @Alfred, j’avais compris en effet que vous employiez le mot nationalisme au sens de patriotisme.
              Pour autant, les mots n’ont pas seulement un sens général, abstrait. On doit toujours les rattacher au contexte historique dans lequel ils sont utilisés. Ne vous en déplaise, les mots (surtout quand ils se réfèrent à des concepts) changent de sens au cours du temps (et en fonction du lieu où ils sont employés)
              Je crois que ce que Orwell veut dire, c’est que les gens qui se réclamaient du nationalisme à son époque n’étaierait pas tous des patriotes, loin de là (et l’histoire de l’Action française sous l’occupation lui a malheureusement donné raison). Il veut dire aussi que nationalisme tel qu’il se manifeste concrètement à son époque (c’est-à-dire l’époque des “super États”) n’est pas en réalité le fait de gens qui veulent défendre leur patrie mais bien plutôt l’expression d’une volonté de puissance et d’un esprit sectaire. Et de fait beaucoup de mouvements politiques animés par une volonté de puissance sectaire se sont d’une manière ou d’une autre réclamé du nationalisme. De manière très concrète, par exemple, beaucoup de mouvements qui ne font pas référence à un quelconque pays existant se disent (où sont qualifiés de) nationaliste (Nation of Islam, nationalisme noir, nationalisme gay par exemple )

              Cela ne veut pas dire que tous ceux qui venaient du camp étiqueté à l’époque “nationaliste” n’était pas des patriotes.De Gaulle ou Cordier en témoignent.
              Et c’est la même chose aujourd’hui.

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          • Alfred // 26.11.2020 à 15h04

            Bien sur que Cordier a évolué (comme Laval non?) ce n’est pas la question. La question c’est celle de son souvenir parcellaire (car un homme est justement TOUT son parcours). Et cette question renvoie justement à l’assignation à résidence contemporaine où chacun est sommé d’être tout à droite ou tout à gauche. Bon pas bon. Glop pas glop. Facho pas facho. Woke pas woke. Ainsi le rejet (au choix ou les deux) de l’immigration de masse ou de l’union européenne est forcément de la haine de l’autre. Reconnaitre la complexité des personnages historique c’est justement reconnaitre la nécessaire complexité du monde actuel. Loin des discours simplificateurs. La résistance ne c’est pas faite avec des « purs », tous conformes idéologiquement. Elle s’est faite par le rassemblement de fortes volontés variées, autour d’une notion commune: la patrie. Notion qui vous en conviendrez est la grande absente des commémorations et discours contemporains.

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            • LBSSO // 26.11.2020 à 18h05

              « Notion qui vous en conviendrez est la grande absente des commémorations et discours contemporains. » ??

              – Tweet d’EM du 20 novembre : « France » apparaît à trois reprises.
              – Dans le communiqué officiel de l’Élysée suite au décès de Daniel Cordier, six fois « France ».
              – « Ceux de 14 est le chant de la volonté d’une Nation, de la force d’âme de tout un peuple », EM lors de l’hommage à M Genevoix.

              Vous n’avez pas adapté votre discours « aux circonstances ». Il date un peu. E M a une rhétorique patriotique.Il en use et abuse.(Cf le « nous sommes en guerre »). Les fins sont claires : tous unis au nom de la France…derrière moi.Pas de partis politiques. Pas de classes sociales.Il instrumentalise, comme rarement le mot.
              Quelles autres raisons peuvent motiver cette lancinante rhétorique ? Je vous laisse y penser mais arrêtez svp de dire que cette notion est absente des commémorations.Elle est au contraire de plus en plus prégnante. C’est en raison son utilisation répétée,par EM, qu’il faut être attentif voire inquiet.
              Ne tordez pas la réalité en raison de votre préférence éventuelle – légitime – en faveur d’un rapprochement des « opposés ».

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            • X // 26.11.2020 à 19h34

              Dans le cas de Cordier, il y a eu une évolution consciente et volontaire qui lui a fait abandonner certaines de ses anciennes opinions (l’anti-sémitisme par exemple). On peut parler pour lui d’une forme de conversion; c’est en tout cas comme ça qu’il l’a présenté à la fin de sa vie.

              Son exemple montre qu’il ne faut pas juger les gens en fonction de leur milieu d’origine ni surtout en fonction de leurs étiquettes politiques passées.
              On peut, on a le “droit” d’évoluer sans pour autant renier ce que l’on a été (parce que au fond tout ça ne dépend pas totalement de nous)

              Cependant, vous avez peut-être en tête autre chose : l’idée que c’est précisément ses idées nationalistes « d’extrême-droite » qui ont aidé Cordier à sauter le pas et à s’engager dans la Résistance – Un pas que les gens du centre-gauche n’ont pas été a même de franchir, en l’occurrence. Ce qui n’est pas faux, certainement.
              Mais tout cela est très très complexe

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        • LBSSO // 26.11.2020 à 13h51

          « Assurer en définitive la victoire de l’esprit sur la matière ». De Gaulle.

          -Oublier que Cordier était maurassien ? ? Merci pour le procès d’intention.
          Personne ne l’occulte, au contraire, cette question et cet état de fait ont été à chaque fois posés.Ils ont même été repris et encore repris par un polémiste célèbre qui officie aujourd’hui sur CNews.Il faudrait être sourd pour ne pas le savoir.
          -Par ailleurs, Daniel Cordier préférait se présenter comme un « Français Libre » plutôt que comme un « Résistant ».
          – De Gaulle n’était pas un « patriote » au sens actuel.
          Différence de nature: « Ses adversaires, comme ceux qui ont voulu ou veulent l’instrumentaliser [commettent un contresens]. Son respect des autres nations n’est pas celui d’un nationalisme, mais la reconnaissance du génie des autres nations dans ce qu’elles ont de plus élevé et non dans leurs ressentiments, leurs haines ou leurs velléités guerrières. » Alexandre Duval-Stalla.
          Différence de hauteur de … Grandeur: il existe une relation mystique entre la France et DG.Telle est la forme – hypothèse – de son patriotisme.Cet étage échappe à la personne à laquelle vous pensez peut-être.Une matière sans esprit.

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        • eugeniegrandet // 26.11.2020 à 17h28

          A 20 ans, il s’est embarqué APRES l’appel du 18 juin, soit le 21 juin. Par contre, le 17 juin après le discours de Pétain, il édite un tract anti-Pétain, ayant honte de son abdication devant l’ennemi.

          Effectivement il est patriote avant tout et il abandonnera rapidement son positionnement politique maurrassien d’origine familiale (à qui il écrit une lettre furieuse).

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          • LBSSO // 26.11.2020 à 19h24

            Daniel Cordier écrit une lettre à Maurras en 41.Mais il reste Action Française.
            Il lit avec plaisir « Décombres » de Lucien Rebatet …après la rafle du Vél’d’hiv (42 ).
            Son parcours en est d’autant plus saisissant.

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      • JNNT // 29.11.2020 à 16h29

        Non, non. Façade gaulliste de convention, certes, mais derrière une forme de Pétainisme même pas « soft ».

        Les mêmes groupes sociaux de l’élite française qui ont préparé le terrain à Pétain à travers la débâcle de 1940 pour servir leurs intérêts de classe ont propulsé Macron au pouvoir avec des objectifs identiques.

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  • Gévaudan // 26.11.2020 à 09h43

    Salut à toi, Daniel Cordier, qui n’a jamais joué les héros, alors que tu en étais un, authentique.

    Salut à toi, qui a consacré la deuxième partie de ta vie, et ton argent, à établir la vérité des faits et des documents (et non celle des témoignages oraux) quant à la personnalité et l’action de Jean Moulin, unificateur des mouvements de la Résistance intérieure, calomnié par des adversaires politiques.

    Salut à toi, homme droit, rigoureux, intransigeant quant à la vérité des faits, et détaché des vaines postures.

    Salut à toi, Daniel Cordier,homme de cœur et de fidélité.

    Gratitude, à toi, et à la cohorte des héros à qui nous devons d’être redevenus libres.

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    • LBSSO // 26.11.2020 à 18h53

      -Ils nous ont rendu libres, avec d’autres.Mais eux seuls ont rendu leur honneur aux Français.
      – Quant au témoignage oral, c’est plus complexe : tout en s’en méfiant, il a partagé le sien…
      Pour le reste de votre commentaire, l’essentiel, merci .

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      • eugeniegrandet // 27.11.2020 à 07h47

        son livre Alias Caracalla est fait à partir de ses recherches historiques qui furent longues et en profondeur (justement pour ne pas être attaqué sous l’angle de souvenirs sélectifs, dit-il) et de sa mémoire pour l’événementiel.
        D’ailleurs son livre n’a pas été critiqué sur ses faits historiques (politique, résistance, etc…)

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  • Nanann // 26.11.2020 à 09h55

    Que d’ émotion à écouter cet homme ! Il a donné sa jeunesse pour sauver l’ honneur et la liberté de son pays. Il a été là où il devait être. Il assume tout, même son antisémitisme d’ une époque. On est bien loin des sempiternelles jérémiades d’ une société en pleine déliquescence , surtout en cette période de crise où s’ accentuent tous les défauts…

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  • LBSSO // 26.11.2020 à 10h30

    L’élégance de l’intendance.

    Décembre 1964, A Malraux prononce l’oraison funèbre de J Moulin . Daniel Cordier se souvient :
    « Malraux prononçait ces phrases inoubliables, que nous entendions par à-coups. A peine audibles quand les enceintes se soulevaient, assourdissantes quand elles retombaient. C’était hors du temps, magique, hypnotique d’un bout à l’autre. Il y avait ce vent polaire, ce temps si gris… Je ne sais pas ce que cela aurait été en plein soleil ».
    « D’où j’étais, je voyais le petit chauffage pour les pieds de Malraux, sous le pupitre. Sinon, il serait mort de froid ».
    Daniel Cordier ne souhaitait pas être inhumé au Mont Valérien. Souci de ne pas revivre pour l’éternité l’inacceptable.
    « BipW » rejoint « Rex ». « L’intendance » rejoint « le patron », J Moulin. En 1977, Frenay lance à Daniel Cordier : « Taisez-vous. Vous ne saviez rien. Vous étiez l’intendance. »
    L’ Intendance ne s’est pas tue. Elle parle encore. Avec élégance.

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    • X // 26.11.2020 à 11h56

      L’attitude de Frenay est assez révélatrice de la part d’ombre de la Résistance que nous avons du mal à assumer aujourd’hui.

      Parmi la résistance, il y a eu De Gaulle, Moulin, Cordier… mais il y a eu aussi Benouville, Frenay…Mitterrand…
      Tous jouissent aujourd’hui de la gloire des risques pris (la menace de la torture et la mort en camp de concentration, ce n’était pas rien). Et pourtant l’épineuse question des motivations demeure. Tous voulaient foutre « l’Allemand » dehors, c’est entendu. Mais pourquoi au juste ? On élude trop souvent cette question, et pourtant elle est fondamentale.

      Petite incise à l’intention de O Berruyer. Ce qui suivent vôtre blog savent à quel point, pour des raisons familiales notamment, le sujet de la Résistance vous est cher. C’est tout à votre honneur. N’oubliez pas cependant, que, à l’époque de l’ignominieuse défaite de 40, beaucoup, à gauche, se sont aveuglés et n’ont pas compris les raisons profondes du désastre. Il leur a fallu du temps pour se réveiller et pour certains ce réveil est intervenu bien trop tard. Ne répétez pas leur erreur aujourd’hui. L’heure est aussi grave qu’alors.

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      • Alfred // 26.11.2020 à 12h43

        C’est un très juste commentaire qui dénote une inquiétude que je partage.. L’histoire repasse les plats mais la table a tellement changé que nombre de bienveillants se fourvoient complètement. Être digne de nos grands parents c’est rester fidèle à notre pays et à la nation qui le peuple (et le transmettre comme on transmet la terre) et non faire allégeance à des circuits d’élite ou des pouvoirs supranationaux (ou a-nationaux). Les réveils tardifs sont les plus douloureux.

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      • JNNT // 29.11.2020 à 16h53

        Ambiguïté dans la Résistance, certes. Allons plus loin.

        Si Moulin avait survécu, vu son rôle d’unificateur dans la Résistance, vu sa connaissance des rouages de l’état (préfet, directeur ou chef de cabinet de Pierre Cot), vu ses positions politiques de gauche, il était appelé à jouer aussi un rôle important dans la politique française à la Libération. Au point de rivaliser avec de Gaulle. Évidemment, pour Fresnay, Bénouville, d’Astier, et pas qu’eux, les Anglais et les Américains, c’était inacceptable.

        L’arrestation de Jean Moulin se produit une fois qu’il réunifié la Résistance derrière de Gaulle et avant qu’il puisse constituer une alternative à celui-ci en restant vivant au départ des Allemands. Si on cherche à qui le crime profite… on se dit qu’il y a eu crime. Quelles assurances a-t-on donné à Klaus Barbie pour qu’il ne vende pas la mèche lorsque – enfin – il a pu être jugé ?

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  • Thierry Balet // 26.11.2020 à 11h48

    Macron qui aime tant l’Europe (UE) jusqu’à démolir la france comme jamais va décorer cet homme qui a tout risqué pour la france?
    Pauvre France…..

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  • Fernet Branca // 26.11.2020 à 13h34

    Jean Moulin, le résistant bien présentable car bien propre sur lui , portant pardessus et chapeau, haut fonctionnaire. Une exception dans le corps préfectoral qui est devenue une icône.

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  • Coriolano // 26.11.2020 à 18h15

    Je souhaite rendre hommage au grand homme au parcours singulier. Proche de l’extrême droite mais ulcéré par la défaite, il rejoint très vite Londres et va progressivement changer d’opinion vis à vis de la « Gueuse » (la République). Au service de Jean Moulin, il jouera un rôle dans le financement de la Résistance et sa structuration. Marchand et collectionneur d’art après guerre, il se fait défenseur inlassable de la mémoire de Jean Moulin. Denis Kessler du Medef disait qu’il faut abroger les réalisations du Conseil national de la Résistance (CNR). Emmanuel Macron, qui participe au démantèlement du programme du CNR, lui rend hypocritement hommage.

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  • Logique // 26.11.2020 à 20h27

    « Daniel Cordier : dans l’ombre de Jean Moulin »

    Ici c’est dans l’ombre d’Emmanuel la Matraque:

    https://irexpo.net/la-police-parisienne-a-battu-un-homme-noir-provoquant-une-nouvelle-indignation-en-france-france

    Rappelons-nous: les violences policières n’existent pas. Il est interdit de filmer les policiers en action. On comprend pourquoi.

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  • JNNT // 29.11.2020 à 22h14

    Ambiguïté dans la Résistance, certes. Allons plus loin.

    Si Moulin avait survécu, vu son rôle d’unificateur dans la Résistance, vu sa connaissance des rouages de l’état (préfet, directeur ou chef de cabinet de Pierre Cot), vu ses positions politiques de gauche, il était appelé à jouer aussi un rôle aussi important dans la politique française à la Libération. Au point de rivaliser avec de Gaulle. Évidemment, pour Fresnay, Bénouville, d’Astier, et pas qu’eux, les Anglais et les Américains, c’était inacceptable.

    L’arrestation de Jean Moulin se produit une fois qu’il réunifié la Résistance derrière de Gaulle et avant qu’il puisse constituer une alternative à celui-ci en restant vivant au départ des Allemands. Si on cherche à qui le crime profite… on se dit qu’il y a eu crime. Quelles assurances a-t-on donné à Klaus Barbie pour qu’il ne vende pas la mèche lorsque – enfin – il a pu être jugé ?

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