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27.novembre.202027.11.2020 // Les Crises

Violences policières : Folle scène de passage à tabac d’un producteur à Paris

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Source : Loopsider – YouTube – 26-11-2020

Michel, un producteur de musique, a été tabassé par trois policiers samedi dernier à Paris.

Ils l’ont ensuite accusé à tort de rébellion et d’avoir voulu prendre leurs armes. Mais les policiers ignoraient une chose : tout a été filmé.

Les différentes vidéos révèlent quinze minutes de coups et d’insultes racistes :

Contactée mardi, la préfecture de police de Paris a d’abord dit ne pas trouver d’éléments sur cette intervention de police. Elle a ensuite contacter Loopsider hier pour préciser qu’elle ne ferait aucun commentaire mais que l’IGPN était saisie.

Les policiers ont ensuite accusé la victime d’avoir voulu subtiliser leurs armes et de violences. Le parquet (après avoir reçu les vidéos) a classé sans suite les poursuites contre la victime. Et a ouvert une enquête contre les 3 policiers pour violences et faux en écriture.

Michel, la victime principale qui a d’abord eu 6 jours d’ITT a dû être hospitalisé hier soir après avoir fait un malaise.

Voici les fausses déclarations des 3 policiers en cause et consignées sur PV que l’AFP a pu consulter (source : Ouest-France) :

Image
Source : Ouest-France

Les policiers ont été suspendus à titre conservatoire.

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Commentaire recommandé

Linder // 27.11.2020 à 08h09

Violences plus que regrettable mais pourquoi les violences policières contre les gilets jaunes – bien plus graves, avec des mutilations très invalidantes – ne font, ni dans Le Monde, ni dans le Figaro, l’objet d’une couverture semblable …

109 réactions et commentaires

  • James Whitney // 27.11.2020 à 07h05

    D’abord et surtout : une pensée pour Michel, sa famille et tous ses proches. Qu’ils tiennent bon.

    Je ne regarde pas la vidéo. Mais j’ai bien compris, c’est la France d’aujourd’hui, et il faut faire le nécessaire pour que ça change. Pareil pour mon pays d’origine.

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    • nulnestpropheteensonpays // 27.11.2020 à 09h23

      Excusez moi de demander pardon .Ca a toujours été comme ça , la seule différence , ce sont les smart phone .Je vous invite a demander les pv d’arrestation , et vous verrez l’incivilité des français devant des hommes armés, et leur courage .A défaut de pv demandez les photos avant , et après les arrestations …..C’est , allez je me lance systématique , sauf quand ils savent que la personne qu’ils arrêtent fait parti d’une bande organisée et dangereuse , là , ils sont beaucoup plus cool .

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      • Inès // 27.11.2020 à 15h31

        Je me souviens très bien, en 1969, puis en 1970, les tabassages, un vieux qui avait le malheur de marcher rue des Lois à Toulouse : matraqué au passage des CRS, un étudiant en sociologie (rien à voir avec les bandes actuelles, un gars vraiment calme, pacifique) le crâne ouvert à coup de matraque, etc. etc. etc. ; mais à l’époque, point de caméras, et surtout personne pour vous croire, les « braves gens » ne croyaient qu’à ce qui était écrit « dans le journal »

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      • John V. Doe // 27.11.2020 à 17h42

        Non, ça n’a pas « toujours été comme ça ». Ce ne sont plus seulement des gradés qui donnent l’ordre de « casser du nègre ou du bicot » comme à Malville ou avec Papon. Nous en sommes au stade où les « voyous de l’ordre » ne sont plus contrôlables, appartiennent pour la majorité à un parti d’extrême-droite raciste et violent et sont face à un pouvoir qui ne tient plus que par eux et doit donc se plier à toutes leurs demandes.

        Le métier de policier soit difficile et dangereux ? Euh, la mortalité au travail, c’est pas chez eux qu’elle est la plus élevée, et de loin. Alors pourquoi sont-ils surpayés par rapport aux autres fonctionnaires ? Je pense aux inspecteurs de la santé publique ou des affaires sociales qui sont autrement plus souvent agressés et harcelés. Eux sont réellement mal payés ET souvent lâchés par leur hiérarchie qui a bien intégré les scies néo-cons et néo-libérales sur les entrepreneurs qui « prennent des risques » (avec l’argent des autres) ou qui « produisent » (trop souvent de la merdre et en s’asseyant sur les travailleurs sur lesquels ils ont autorité).

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  • Alfred // 27.11.2020 à 07h28

    Je vomis les « acab » et autres « crs-ss » qui sont les idiots utiles du système. Mais clairement si ces flics ne sont pas punis au pénal c’est que nous allons vers le niveau de la Tunisie de Ben Ali. Au niveau corruption on y était déjà. Au niveau politique on y glisse. Il manquait le niveau de violence policière. On en était loin mais ça vient aussi.
    Et surtout si avec ces images implacables et ce qu’elles supposent d’apport à la vérité et de revirement de la situation, ce fameux article 24 n’est pas complétement abrogé (et remplacé par rien d’autre) c’est que les français sont mûrs pour la dictature. Pour le bien de tous (policiers compris qui sont en train de devenir des gardes suisses) cet article relatif à l’enregistrement vidéo des FO doit disparaître.
    C’est pour cela qu’il faut se mobiliser contre les décrets stupides relatifs au covid). Vos députés et sénateurs sont en train de rentrer dans l’histoire (et de manière ignominieuse). Ils salissent leur nom et leurs descendant seront les fils et filles de collabo. Faites leurs savoir.

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    • Charles // 27.11.2020 à 08h39

      Fils ou filles de collabo ?

      Tout dépend qui est vainqueur à la fin.

      On pourra dans 150 ans peut-être tout aussi bien célébrer les héros qui ont permis la seconde révolution française.

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      • Alfred // 27.11.2020 à 12h46

        1- Il y a déjà eu une seconde révolution française. C’est ballot de ne pas le savoir pour qui en rêve.
        2- une révolution c’est une guerre civile (c’est « spécial » d’en souhaiter une et il est très improbable de réaliser quelque chose de positif dans le cadre difficile d’une guerre civile quand on est incapable de le réaliser dans le cadre facile d’une fausse démocratie corrompue).
        3- Dans la pratique (l’histoire ancienne et récente) même quand il n’y a plus de flics il y a encore des flics. A capuche en treillis en manteau de cuir avec une étoile sur la casquette et pourquoi pas avec une plume dans le..
        Faut pas se tromper de combat.

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    • anarkopsykotik // 27.11.2020 à 12h40

      >Je vomis les « acab » et autres « crs-ss »
      Merde, mais c’est pas exactement ce qu’ils dénoncent et la raison de ces slogans qu’on voit sur cette vidéo ?

      >qui sont les idiots utiles du système
      contrairement à vous, opposant éclairé qui ne se mouille pas, sans doute terriblement dangereux pour le système ?

      >Il manquait le niveau de violence policière
      mais vous vivez dans quel pays ?

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      • Alfred // 27.11.2020 à 17h32

        > « All cops are bastards » c’est stupide (comme « all arabs are thieves »)et ça fait le jeu des oligarques. (« Tout ce qui divise les hommes, tout ce qui les spécifie, les isole ou les parque, est un péché contre l’humanité. » (Marti)).
        > Les antonins tanguis petits bourgeois cachés derrière des à masques noirs qui balancent des coktails molotov dans des bagnoles de flics en manquant de bruler vifs deux prolos en uniformes (vous vous souvenez peut être de l’affaire), je n’ai pas l’impression qu’ils font trembler le système. Au contraire. C’est le pouvoir qui a amené la violence sur les Gilets Jaunes, pas le contraire. C’est le pouvoir qui a besoin de la violence, pas le contraire. La violence est une nécessité de la minorité, pas de la majorité.
        > Je vis en France après avoir vécu un tiers de ma vie dans diverses dictatures (dont la Tunisie de Ben Ali). Le niveau de violence policière en France est encore TRES TRES inferieur à celui d’une dictature. Tant mieux. Et oui le niveau de violence policière reste trop élevé. Et non l’igpn ni les medias ni la justice ne sont dignes de confiance face aux abus policiers.

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        • Charlmsci // 28.11.2020 à 17h43

          Amalgamer sur la base d’un corps métier c’est pas tout à fait comparable à amalgamer un groupe essentialisé.
          Néanmoins c’est sûr que c’est cracher dans la soupe que de faire cet amalgame parce que l’institution policière française n’est heureusement pas intégralement à jeter

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  • Fabrice // 27.11.2020 à 07h48

    je me souviens d’une plaidoirie de Jacques Brel dans un film les assassins de l’ordre ou l’on se retrouve avec une mort inutile car on a laissé des barbouzes dicter l’éthique de la police et de la justice :

    https://youtu.be/1CR_Ljl-2-Y

    la loi de Darmanin ne ferait que jeter un voile immonde sur ce genre de comportement car pas de preuve pas d’existence de faits punissables pour stopper ce genre de comportement.

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    • nulnestpropheteensonpays // 27.11.2020 à 10h44

      mais les morts ne sont jamais inutiles , surtout dans notre société, dans l’agro alimentaire ils en font de la farine , dans les médias , des articles , chez les flics un exemple etc etc La question a mon sens a se poser ,est, si vous êtes dans le collimateur des flics, allez vous vous vous laissez tuer? Ou mutiler ? Ou sodomiser ? En gros allez vous être libre de votre destin? Vous vous rendez compte que l’on a meme plus besoin de se demander si l’acte des flics est légal ou pas ? Ca renvoie directement a 1984…

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  • Linder // 27.11.2020 à 08h09

    Violences plus que regrettable mais pourquoi les violences policières contre les gilets jaunes – bien plus graves, avec des mutilations très invalidantes – ne font, ni dans Le Monde, ni dans le Figaro, l’objet d’une couverture semblable …

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    • grim // 27.11.2020 à 09h45

      Tout simplement parce que cela s’inscrit dans le débat sur la loi sur la sécurité globale et vu qu’il y a des journalistes qui ont été passés à tabac par des policiers, la corporation se réveille (elle a complètement loupé ce qui s’est passé pendant les manifs des gilets jaunes).

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    • Obermeyer // 27.11.2020 à 10h37

      Bonjour Linder , sur la violence exercée contre les gilets jaunes , la parole continue de se libérer :
      https://www.bastamag.net/cinq-mains-coupees-gilets-jaunes-violences-policieres-IGPN-interview-Sophie-Divry
      Avec toutes les lois liberticides en cours , l’état de droit prend une bonne claque en passant :
      Comme le dit Hervé Kempf ( Reporterre ) :
      La France ne respecte pas plus que la Pologne ou la Hongrie les droits humains fondamentaux. Elle ne devrait donc pas bénéficier du plan de relance européen, qui est conditionné au respect de l’état de droit.

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    • Mickey Sournois // 27.11.2020 à 16h40

      Absolument. Faudra-t-il cette video pour que les choses bougent enfin?Il n’y pas besoin d’etre violent pour se faire tabasser par des fonctionnaires de police. Mais on sait ceci depuis des dizaines d’annees. Autre fait qui ajoute du poids a leur culpabilite: ils auraient rempli de fausses declarations, declarations qui sont en contradiction flagrante avec ce que montre la camera de surveillance. Autre fait significatif, ce qui etait reproche a cet homme a ete rejete. Ces fonctionnaires se sont defoules sur cet homme. il est impensable qu’un tel comportement leur permette de reintegrer la police, ou alors, il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de France. Mas ca aussi, ca fait longtemps que l’on en a la sensation…

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    • Pouët // 27.11.2020 à 19h17

      « certainement parce que les gilets jaunes n etaient pas noir .et pis c’est tout ! »
      Oui, et ils dérangeaient le système, c’est ausi pour ça que les Blacks Blocks et autres ont étés lancés, il fallait casser le mouvement.
      On compare le nombre d’oeils crevés dans les zone de non droit où on tire sur les flics et dans les manifs non agressives du début des Gilets Jaunes? On a tout compris!

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    • Brosse a Dante // 28.11.2020 à 01h24

      Parce que « Black live matter »®©
      Il s’installe sous nos contrées les mêmes outils d’ingénierie sociale qu’outre atlantique. Buts : orienter les débats médiatiques, mobiliser l’opinion, creer des troubles, imposer une morale, servir des intérêts politique (compatibles LeMonde-Figaro, contrairement aux GJ). Objet : préparer le terrain pour les futures elections française. Le point de départ est toujours le même : un fait divers isolé opposant un dominant-blanc et un dominé-diversité. L’instrumentalisation arrive toujours au même endroit : mise en accusation d’une cible politique de premier plan accompagné d’exigences hors de propos.

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      • Subotai // 28.11.2020 à 05h28

        Ben voyons!
        «  »un fait divers isolé «  »
        «  »un dominé-diversité » »
        Michel Zecler
        Vu le nom, forte probabilité d’origine ANTILLAISE.
        Je sais « cé pas français ».
        Marre !

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        • Océan de sagesse // 28.11.2020 à 07h33

          Tiens un raciste décomplexé , la routine !
          Marre !

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        • Brosse a Dante // 28.11.2020 à 09h35

          En effet, ce n’est pas le rainbow warrior. Dans Black Live Matter vous avez Black. Le premier mot impose un paradigme racial, je ne fait que le constater. C’est le cas ici dans sa recupperation médiatique. Ce mouvement est profondement raciste, son devellopement ici ne fera qu’exacerber le problème. Réflexe et oeillere intellectuelle oblige, vous êtes hors sujet en refusant les catégories qu’on nous impose. Pas étonnant que vous n’y compreniez rien. Ou alors c’est volontaire ? Partie prenante ?

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    • Océan de sagesse // 28.11.2020 à 07h31

      Au hasard….. parce que la on a les videos ?

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      • Brosse a Dante // 28.11.2020 à 20h29

        Le hasard fait tres mal les choses, on a eu des pelletée de videos avec les GJ. Tire tendu, visage éborgnés, violences… Resultat ? Néan.
        Vous en concluez quoi ?

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        • Subotai // 29.11.2020 à 00h55

          Comme j’ai dit ailleurs, c’est la connerie de trop:
          Producteur de musique ayant pignon sur rue
          XVIIe arrondissement
          ET Antillais… 🙂
          Je vous rappelle que ni Le Pen, ni Sarkozy n’ont pu se poser en Martinique. Il y a même une chanson de Carnaval pour Sarko – Sarko kayé.
          Comme a relevé quelqu’un, et c’est assez bien vu, il s’agit de bourgeois ou assimilé. N’empêche!
          PS: vous avez vu qui est son associée..? Écouté ces propos?
          Tout y est pour faire du bruit.
          Pour une fois que ce n’est pas futile…

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  • Fredo65 // 27.11.2020 à 08h14

    Personnellement, depuis 2 ans, après avoir vécu un controle de police « limite », j’ai décidé de me placer sous vidéosurveillance permanente. Je suis électronicien de formation et ingénieur télécoms de métier, facile techniquement donc… Mon domicile, nos vehicules, moi-même sommes sous protection vidéo permanente. Les vidéos sont sauvegardées localement et immédiatement répliquées dans un serveur que je loue en Indonésie (pas facile de récupérer ça juridiquement pour la france). investissement >1500€, coût mensuel : 5 abonnements GSM + location du serveur = 32€. Pour 32€ par mois, si un flic me touche, il est chômeur…

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    • Obermeyer // 27.11.2020 à 10h44

      Bonjour Fredo 65 . C’est un investissement conséquent ! Je comprends bien que vous puissiez mettre votre véhicule et domicile sous protection vidéo permanente , mais comment faites vous pour vous même à l’extérieur ? Quel est le dispositif ( je n’imagine pas une perche à selfie + camera accrochés à la ceinture en permanence … d’autant plus que dans ce cas on aurait vite fait de vous l’arracher ) ?

        +10

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    • Patapon // 27.11.2020 à 23h53

      Ben dis donc, 400€ par an par famille pour se protéger de la police, tout va bien. Je ne sais pas si je vais me lancer.

        +1

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      • Lori // 28.11.2020 à 00h02

        Et encore, c’est parce que le monsieur si connaît, c’est en low cost a 400 euros 😀

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  • Basile // 27.11.2020 à 08h25

    on ignore tout de ce qui s’est passé dans la rue. Ils ne se sont pas mis à le cogner sans raison. Le racisme a bon dos; En général, les insultes racistes ne viennent pas d’emblée. Il y a un engrenage, une monté de la tension, des réponses à des provocations qu’on ne voient pas dans la vidéo.

    je ne parle pas pour ce « Michel », mais c’est quand même une tactique fréquente en cas d’interpellation d’une certaine population : ameuter les frères à la rescousse en hurlant au contrôle raciste. Et ça marche.

    d’autant plus qu’il ne semblait pas très net sur le plan toxicologique. Ca altère le comportement, rend argneux, sentiment de puissance

      +0

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  • Nanann // 27.11.2020 à 08h44

    Une question à poser me semble être celle du recrutement dans la police actuellement. Il est certain qu’ il doit y avoir de plus en plus de difficultés de recrutement . Le métier n’ attire plus, trop risqué et sous-payé. On risque trop souvent sa peau pour trois franc six sous dans certains de nos quartiers. On devient moins exigeant sur les qualités requises pour faire un bon policier. Et peut-être que certains dont logiquement la carrière aurait dû se faire chez les voyous se retrouvent , toujours voyous, dans la police…

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    • Louis 56 // 27.11.2020 à 10h19

      Surtout la formation et l’encadrement du secteur police

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    • patoche // 27.11.2020 à 10h52

      Un gardien de la paix débutait à 1900 euros nets après l’augmentation post GS. Depuis ils ont bénéficié de deux augmentations: post première vague puis récemment une prime supplémentaire pour le travail de nuit. Beaucoup plus qu’un enseignant ou une infirmière.
      Il ne faut pas se fier aux chiffres affichés dans les médias.
      Mon chiffre prend en compte certaines primes mensuelles fixes. Ces primes sont intégrées dans le calcul des retraites, avantage très rare dans la fonction publique.
      Ces 1900 euros ont été révélés en direct sur FI par un syndicaliste de gardiens de prison particulièrement remonté de ne pas être aussi bien considéré. Aucune relance, aucun commentaire des journalistes.
      Omerta complète.
      La fable des flics sous-payés, des pauvres qui tapent sur d’autres pauvres est une fake news. Les profs des écoles et les infirmières appartiennent-ils alors à un sous-prolétariat?
      Cela ne vous mettait pas mal à l’aise que pratiquement chaque samedi pendant la « crise » des GS, un représentant syndical policier (souvent « Alliance » sarkoziste tendance ED) intervienne sur les plateaux tv pour commenter les manifs? Juge et arbitre donc?

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      • Véro // 27.11.2020 à 14h07

        Et le gros problème avec les forces de l’ordre et surtout la police, c’est qu’elles savent qu’elles sont indispensables au pouvoir, plus que jamais. C’est une position très confortable qui permet d’être en position de force dans les négociations salariales.

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      • Pong // 27.11.2020 à 14h45

        Sur les émolument des policiers, vous avez des sources qui confirment ça ? Ca m’intéresse.

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      • Seb74 // 30.11.2020 à 17h11

        1900 euros net c’est le salaire d’un maître de conférences en début de carrière (Bac + 8, dont une thèse de doctorat, puis souvent des années de post-doctorat sur des contrats précaires en France ou à l’étranger à donner des cours à l’université et à faire une recherche de pointe, tout en passant des concours de recrutement très sélectifs…)

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  • Basile // 27.11.2020 à 08h50

    je trouve qu’il y a un emballement sur cette affaire (certes grave), et un consensus qui rend impossible d’émettre des doutes différents de la doxa.

    certes ils sont rentré chez lui pour le tabasser, ce n’est pas normal. Mais je pense qu’on ignore tout de ce qui s’est passé avant les vidéos : dans la rue.

    Les policiers ont ils subit des provocations qui leur ont fait péter les plombs (ce qu’ils n’auraient pas dû) ?
    Mais des provocations existent bel et bien dans de nombreuses tentatives de verbalisation ou interpellation. Je ne dis pas que c’est le cas de ce Michel, mais pour l’instant, on n’en sait rien. Et il ne semble pas à l’heure actuelle qu’on nous permettre d’en émettre l’idée. Pas pour excuser le flics, mais juste pour ne pas hurler avec ceux trop content de récupérer politiquement cette affaire

    qu’on ne me dise pas que je les aime. Je m’arrange au contraire vu le climat actuel de politique du chiffre (due cette fois au gouvernement), pour passer par les rues désertes. Hier j’ai fait demi tour voyant une voiture au loin.

      +25

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    • Olivier77 // 27.11.2020 à 09h14

      Auriez-vous des choses à cacher ? Votre commentaire est symptomatique de la peur engendrée chez le citoyen lambda par une police en roue libre. La confiance dans la République à été rompue.

        +21

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      • pseudo // 27.11.2020 à 09h35

        il y a de quoi ne plus avoir confiance dans sa police. inefficace, incapable*, corrompue, désarmée (juridiquement), sur armée (techniquement), en-masqué, peu présente là où les citoyens en ont besoin, sur représenté là où les représentants populaire n’en ont pas besoin, en retard, en déconnexion avec ses citoyens.

        ce petit énoncé devrait en énervé plus d’un, à juste titre, mais les faits s’accumulent, et les faits sont têtus. Pour le reste l’exaspération est partagée et il serait maladroit de s’y arrêter. Notre problème n’est pas la bonne volonté des uns et des autres qui s’évapore comme un coup d’épée dans l’eau, mais bien la désunion civile organisée.

        Problème, on a déjà loupé une occasion avec les GJ…. Puis avec la jeunesse pour le climat.

        ça commence à faire beaucoup.

          +26

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        • Guise // 28.11.2020 à 09h30

          « désarmée juridiquement »? Je ne comprends pas : ils ont des avocats payés par nos impôts en cas de violences, pardon de « bavures », pour se défendre. Ça n’est pas être désarmés juridiquement. Si vous vouliez dire « mal formés juridiquement », là je suis d’accord.
          Et pour le reste encore d’accord.

            +2

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      • Pong // 27.11.2020 à 14h49

        Ca ne date pas d’hier.
        Coluche : « N’ayez pas peur, on n’est pas de la police. »

          +11

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    • Sharivan // 27.11.2020 à 09h27

      Comme vous je ne défendrai pas l’indéfendable. La vidéo parle d’elle même et il faudrait une sacrée dose de mauvaise foi pour justifier autant de violence inutile. Mais voici la version des policiers (sous réserve de vérification) sur ce qui s’est passé avant:

      « L’individu ne cesse de jeter des coups d’œil en direction de notre véhicule sérigraphié, paraissant nerveux »Deux des policiers s’approchent alors du passant en lui demandant de s’arrêter pour un contrôle. Les fonctionnaires expliquent qu’ils ont senti une « forte odeur de matière stupéfiante » « Nous lui avons demandé à plusieurs reprises de stopper sa progression mais l’individu a refusé tout en disant à haute voix ‘pourquoi vous me contrôlez’ plusieurs fois, tout en continuant à marcher rapidement » « L’homme continue son chemin et, alors que nous tentons de le saisir par le bras pour le maintenir sur place, il se débat en nous repoussant à l’aide de ses mains » Michel Zecler entre alors dans son studio d’enregistrement tandis que les deux policiers sont déjà à son contact depuis cinq mètres selon le récit d’un des fonctionnaires. « L’individu avec sa force nous a entrainé jusqu’à la porte en métal malgré nos injonctions et le fait que nous le saisissions » L’homme à l’imposant gabarit refuse donc de se soumettre au contrôle selon les forces de l’ordre.

      La suite est dans la vidéo.

        +6

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      • FPOLE // 27.11.2020 à 11h04

        Je soupçonne un certain, EM, président de la république, de sniffer de la cocaïne (de chevaucher le tigre, c’est lui même qui emploie l’expression), donc, on peut aller le chercher? (il nous y a lui même invité)
        J’ai même de bonnes raisons de croire qu’il (EM) est un individu louche qui continue à marcher rapidement vers un gouffre, en nous y entrainant.
        Faudra-il le déloger de chez lui par la force en le passant à tabac? la réponse est non, on ne doit pas le faire (le passer à tabac)
        Même les accusés du procès de Nuremberg n’ont pas été maltraités physiquement, mais il est vrai que ça ne concernait que des crimes contre l’humanité.

          +23

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      • AC // 27.11.2020 à 11h18

        « L’individu ne cesse de jeter des coups d’œil en direction de notre véhicule sérigraphié, paraissant nerveux »

        ça rappelle fort l’excellent sketch de Coluche (« patibulaire mais presque ») :

        « on nous apprend à reconnaître les types louches. Celui là était pas franchement louche mais il était franchement basané ».

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      • Guise // 28.11.2020 à 09h34

        Je ne crois pas que le code pénal prévoit un tabassage par trois policiers dans son propre immeuble, puis une lacrymo en milieu fermé, puis encore un tabassage jusqu’à une voiture de police, pour un refus d’obtempérer et avant tout procès. Ou alors on est devenu un pays original.

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    • LibEgaFra // 27.11.2020 à 09h49

      « certes ils sont rentré chez lui pour le tabasser, ce n’est pas normal. Mais je pense qu’on ignore tout de ce qui s’est passé avant les vidéos : dans la rue.  »

      Allez donc lire les commentaires des lecteurs du figaro: ils ne disent pas autre chose. Un noir c’est forcément coupable de quelque chose! Le racisme dans son état le plus manifeste. Le crime n’est jamais celui des policiers. Lisez donc ce qu’ont écrit ces policiers sur les raisons de leur « intervention »: pas de masque, odeur de stupéfiant, bref délit de sale gueule, et aucune trace de « stupéfiant » à la fin. Stupéfiant, non?

      Les flics ont voulu se payer un « sale nègre ». Faut faire du chiffre.

      « ce n’est pas normal », non, c’est un crime d’Etat.

        +53

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      • Pong // 27.11.2020 à 15h23

        Oui j’aime beaucoup le « ce n’est pas normal ». Je ne sais pas si ce monsieur aurait dit ça de l’assassinant de Samuel Paty. « Ce n’est pas normal ». Aurait-il ajouté « mais on ne sait rien du contexte » ?

        Le pire c’est que, dans ce cas-là, c’est assez « normal » au contraire, au sens premier du terme, à savoir que c’est en réalité assez dans la norme. Il n’est pas exceptionnel de subir les coups des forces de l’ordre quand on est interpelé et plus encore quand on est prévenu. Je n’en peux plus de la thèse des brebis galleuses alors que le problème est évidemment institutionnel. Les stats sont édifiantes et le tropisme ultra-droitier des forces de l’ordre n’est plus à démontrer. Quant au racisme proprement dit, quand une institution tolère dans ses rangs, dans de telles proportions, des néo-nazis déclarés ou d’authentiques fascistes (cf. le groupe face-book – 8.000 personnes – ou le commissariat de Rouen), c’est que la distance politique entre eux et l’ensemble de l’institution n’est pas au-delà du supportable. En clair, un racisme qui va jusqu’à l’appel au meurtre n’est pas intolérable dans la police. Pour l’anecdote, il y a qq semaines, le CRS qui avait arboré un blason nazi a été promu brigadier-chef.
        Aux USA, l’affaire est entendue. L’Angleterre et l’Allemagne sont en train de reconnaître la nature institutionnelle du racisme dans leur police. A quand en France ?

          +21

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        • Ping // 30.11.2020 à 09h08

          Je n’aurais pas mieux dit… Merci d’avoir résumé ma pensée.

            +1

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    • Aribo // 27.11.2020 à 10h09

      En admettant qu’il y ait eu provocation (aucune preuve ni indice),

      ce que je doute personnellement vu l’attitude calme de la victime de bout en bout de cette vidéo (preuve et indices),

      c’est totalement disproportionné, non?

      Cette vidéo me fait bouillir (message perso pour les petits fachos en puissance: je suis blanc de famille aisée), pas sur que j’aurais eu le même sang froid et été aussi coopératif compte tenu de l’injustice et l’agressivité dont j’aurais fait l’objet.
      Comme il le dit, il a vraiment échappé à la mort…

        +27

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    • Wakizashi // 27.11.2020 à 11h04

      A l’époque des gilets jaunes, beaucoup de gens ici reprochaient aux médias de minimiser les violences policières et de maximiser les violences des manifestants. Il serait contradictoire de leur faire à présent le reproche inverse. Une grande partie de la population (notamment les vieux et la classe moyenne) ne réalise pas ce qu’est la réalité des violences policières au jour le jour, de leur harcèlement récurrent envers toute une autre catégorie de la population (les jeunes, les pauvres, les blacks et les arabes, les punks etc.), de leur agressivité, de leur volonté d’écraser.

      Peut-être parce qu’ils n’y ont jamais eu affaire eux-mêmes, et surtout selon moi parce qu’il y a au fond d’eux un certain respect plus ou moins inconscient des institutions de l’Etat : il leur paraît inconcevable que des flics puissent se comporter comme des racailles. Il y a comme un réflexe conditionné qui les pousse à toujours accorder plus de crédit à la parole d’un flic qu’à celle de M. Tout-le-monde, surtout si celui-ci est un peu jeune, bronzé ou marginal. Il y a un réel problème avec la police ; ce corps est en roue libre, en perdition totale.

      Plus globalement, il serait peut-être temps de parler du monopole de la « violence légitime » de l’Etat. Qu’une entité quelconque s’arroge le monopole de la violence et la qualifie en plus de « légitime » a de quoi faire rigoler n’importe qui de censé…

        +20

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      • jp // 27.11.2020 à 11h54

         » les vieux »

        merci pour moi. Dans ma jeunesse, (> 40 ans) quand dans un couloir de métro, des flics arrêtaient un homme pour vérification identité parce que basané ou très très basané dans une « chasse aux sans papiers », les témoins dont moi ralentissaient le pas pour regarder comment ça se passait, dans le but de freiner les « ardeurs » des flics et de témoigner si le « suspect » était molesté.

        Et d’autres « vieux » ont plus de manifs à leur actif que vous ne le pensez

          +9

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        • Wakizashi // 27.11.2020 à 13h08

          « merci pour moi »

          Pourquoi, on ne peut pas dire qu’un vieux est vieux ? Ce n’est pas grave d’être vieux, ça arrive à des gens très bien…

          « Dans ma jeunesse […] »

          Ce n’est pas très différent aujourd’hui, à ceci près que les témoins qui s’approchent trop se font embarquer aussi.

          « Et d’autres « vieux » ont plus de manifs à leur actif que vous ne le pensez »

          Il y a énormément de gens qui subissent régulièrement le harcèlement et les violences des flics sans jamais être allés à une manif de leur vie.

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    • Erwan // 27.11.2020 à 11h09

      Les policiers n’ont pas mentionné dans leur rapport une quelconque attaque du producteur à l’extérieur. Selon eux, il aurait « fauté » une fois rentré dans le studio. Si, bien que falsifiant manifestement leur rapport (au vu des vidéos), ils n’ont même pas tenté de mentionner une faute du producteur à l’extérieur, on peut supposer qu’il ne s’y est rien passé, non ?

        +20

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    • Gilles // 27.11.2020 à 11h20

      « emballement sur cette affaire (certes grave », « certes ils sont rentré chez lui pour le tabasser », « Mais je pense qu’on ignore tout de ce qui s’est passé avant »
      « Les policiers ont ils subit des provocations », » Mais des provocations existent bel et bien »,  » ceux trop content de récupérer politiquement cette affaire »

      Lamentable, cette manière d’user de mots tendant à minimiser des faits aussi évidents. Ces flics sont ce qu’il y a de pire: fachos, racistes, bafouant l’état de droit sans aucune retenue.
      Ces événements ne sont que la partie émergée: Combien d’autres chaque jour sont-il commis?

      même avec des vidéos claires, avec des prises de position sans ambiguïté (pour une fois) des responsables hiérarchiques, vous trouvez encore le moyen d’écrire des « bémols ». Que vous faut-il de plus? Qu’espérez-vous? tout aussi lamentable: les 19 lecteurs qui vous apportent leur soutien.

        +39

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    • anarkopsykotik // 27.11.2020 à 12h47

      Impressionnant de servilité, quel genre d’esprit faut il pour voir une telle vidéo et aussitôt chercher des justifications aux flics et demander de ne pas « récupérer politiquement cette affaire » alors que de toute évidence elle montre des dérives extrêmement graves, injustifiable par aucun contexte, et des problèmes systémiques profond qu’il faut justement adresser au niveau politique (car ce niveau de violence est tombé sur un innocent par pur racisme cette fois, mais les gilets jaunes et banlieusard connaissent bien ces méthodes depuis un bon moment).

      >qu’on ne me dise pas que je les aime
      alors pourquoi cette perspective « on ne devrait pas s’emballer » ? au contraire, on devrait s’emballer, profiter de ce que pour une fois, on a une vidéo.

        +21

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    • Véro // 27.11.2020 à 14h10

      Mais ça n’a pas d’importance ce qui s’est passé avant. Un passage à tabac n’était pas nécessaire c’est aussi simple que ça. Va-t-on toujours chercher des explications aux violences volontaires gratuites ? Le fameux « oui mais ».

        +14

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    • Subotai // 28.11.2020 à 05h45

      Rien dans le premier rapport mensonger des agents concernant quoi que ce soit dans la rue.
      Prétexte: verbalisation pour non port du masque.
      Le mec est en studio d’enregistrement – SON studio – Il sort devant chez lui, sans masque, voit les flics, fait demi tour et rentre; suivit par les policiers – la suite est direct…
      Dans le studio les musiciens sont en prise de son, ils n’entendent rien. Plusieurs minutes plus tard (une pose?) ils entendent les appels au secours, ils viennent voir ce qui se passe et se font tabasser à leur tour.
      Le délire continue dans la rue avec une quinzaine de flic en arme et tout le tralala…
      Emballement?!
      Sans les caméras, toutes les caméras, nous aurions eu :
      « une bande de délinquants radicalisés agresse la police au cours d’une interpellation pour trafic de drogue »
      J’en fais trop…? Vous croyez?

        +14

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  • Philia // 27.11.2020 à 09h04

    Tout le monde est outré par le comportement de ces FUMIERS de policiers et moi aussi.
    Il est regrettable que tout ce monde ne se soit pas senti outré de la même façon quand les GILETS JAUNES et autres manifestants ,contre les lois DESTRUCTIVES de notre société ont été EBORGNES et TABASSES. Sans oublier la maltraitance du personnel soignant

      +25

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    • Guise // 28.11.2020 à 09h45

      Beaucoup de monde a été outré par les deux.
      Ce ne sont pas seulement les gilets jaunes qui étaient tabassés et éborgnés ou mutilés, les personnes racisées aussi, et là aussi c’était silence radio.
      Je crois que là c’est médiatisé parce que les journalistes s’en sont pris eux-mêmes pleins la figure y a pas longtemps, donc ils sont remontés, et que l’article 24 attaque directement leur corpo.

        +7

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      • Guise // 28.11.2020 à 10h11

        Deux suppositions :
        – les journaux en parlent peut être aussi parce que le citoyen tabassé est riche (studio de musique dans le XVIIe arr, faut pas être pauvre). Donc on peut supposer qu’il a des contacts, de bons avocats. C’est une supposition : il faut que les violences touchent un riche pour que ça bouge.
        Ça me fait penser à la chasse aux sorcières : tant que ça ne touchait que les campagnes, pas de souci, brûlons ces femmes. Dès que ça commence à toucher l’élite de l’époque (les riches et les nobles), leurs filles, leurs femmes, là on arrête le carnage.
        Hier l’élite avait pour son malheur l’apparence d’un « dominé social », les policiers se sont trompés de cible. Parce que des vidéos comme ça, mais tournées en banlieue (chez les pauvres), ou des témoignages du même genre, il y en avait déjà. Je me souviens d’un citoyen traîné vers une entrée d’immeuble et dont on entend soudainement des cris durant plusieurs minutes, filmé d’une fenêtre.

        – autre supposition : les médias (leurs proprio) commencent à lâcher leur marionnette temporaire, Macron, pour mieux préparer la prochaine élection. Ça me fait penser aux critiques reçues par Sarkozy avant la fin de son mandat, alors que les premiers temps c’était le tapis rouge pour lui.
        Ils vendent un produit « président », puis ils se retournent contre lui à mi-mandat pour sauver l’apparence d’une république modérée. Et de mieux vendre le prochain « produit président ». Tous les 5 ans le même cirque.

          +13

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        • Guise // 28.11.2020 à 17h48

          En tout cas d’une élite économique capable de se défendre juridiquement et d’avoir des caméras chez lui.

          Tout mon soutien à cet homme.

            +0

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    • Subotai // 29.11.2020 à 01h09

      Comme dit Guise, beaucoup de monde ont été outré (en rage) pour les Gilets Jaunes.
      Oui, beaucoup, aussi, accordaient le bénéfice du doute à la police. J’ai eu des discussions chaudes avec des proches, mais ils n’ont pas tenu au court du temps devant l’évidence.
      Mais nous n’en sommes plus là!
      Il y a un pas de plus, en dehors des circonstances, ça se passe DANS un domicile privé.
      ET SURTOUT la disponibilité des image des caméras est en plein dans le débat.
      Donc non, pas d’équilibrage à la baisse parce que les Gilets Jaunes.
      Les deux sont inadmissibles à la même échelle. Et merci à l’évènement – pour autant qu’on puisse remercier un cassage de gueule – pour foutre un étron sur la table à Macron.

        +5

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  • guzy // 27.11.2020 à 09h21

    Saisissons la commission européenne et bloquons la mise en oeuvre du plan de relance tant qu’Emmanuel Macron et Darmanin n’auront pas comparu devant une commission d’enquête du parlement européen :=)
    L’arroseur arrosé

      +11

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  • step // 27.11.2020 à 09h40

    « Elle a ensuite contacter » -> contacté.
    supprimez le commentaire après correction.

      +0

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  • RGT // 27.11.2020 à 09h49

    Ces violences policières aveugles de la part de personnes qui n’ont STRICTEMENT RIEN À FAIRE dans la police ne sont pas nouvelles.

    Mi septembre 2005, mon épouse, enseignante, était assise sur un banc public et écoutait distraitement des ENFANTS (même pas ados, ils étaient sans doute en 6ème) qui parlaient de leurs difficultés SCOLAIRES quelques jours après la rentrée des classes.

    Puis les « brigades de la mort » ont débarqué sous la forme de 3 « robocops » qui les ont mis en joue avec leurs mitraillettes (???) pour un « contrôle d’identité »…
    Ils ont traité ces jeunes comme des sous-merdes, les tutoyaient et les insultaient copieusement.

    Faire ÇA à des gosses !!!

    Mon épouse est intervenue calmement en souhaitant leur expliquer que ces jeunes ne faisaient QUE discuter de problèmes scolaires.

    L’un d’entre eux lui a mis le canon de son arme à feu sur le ventre et lui a dit texto : « Toi, la vieille, fermes ta gueule ou on t’embarque au poste ».

    Puis ils l’ont contrainte à s’allonger sur le sol ventre à terre le temps qu’ils finissent de tyranniser ces gosses.

    À ce moment là, mon épouse a été prise d’une panique énorme et a pensé que ça finirait très mal.

    Quelques jours plus tard, il a a eu l’incident tragique de ces jeunes qui fuyaient sans doute un contrôle « respectueux », je ne sais pas.

    Depuis cette époque, ils ne se contentent plus de terroriser des « futures racailles » (avec de tels traitements il ne faut pas s’étonner si les jeunes le deviennent) mais s’en prennent de plus en plus à toute la population.

    Je hais les VRAIES racailles.

    Par contre je ne comprends pas qu’on se comporte de la sorte avec des personnes (surtout des gosses) qui n’ont strictement rien fait.

    Et désormais, tout individu qui commet le délit de « sale gueule » ou ne respecte pas la discipline imposée par « nos » élites » risque de se retrouver confronté à ces types violents qui feraient mieux de s’attaquer aux VRAIS délinquants mais ne le font surtout pas : Ils pourraient se retrouver avec la monnaie de leur pièce par des types tout aussi violents qu’eux.

      +30

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    • Logique // 27.11.2020 à 17h20

      Typique, hélas trois fois hélas. Depuis les manifs des GJ « ils » se croient tout permis vu qu’on leur a donné l’ordre de casser du manifestant pacifique et de laisser en paix les casseurs. Alors ils cassent au propre et au figuré. Ces abus de pouvoir ne sont pas sans rappeler la milice du temps de l’occupation. Quand tout est permis…

      Comment se porte votre épouse après ce choc? Nul doute qu’elle a besoin de tout votre amour.

        +7

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  • Darras // 27.11.2020 à 10h08

    Ce qui est débile avec la polémique sur la vidéo, c’est la confusion entre enregistrement et publication. Il y a deux articles du code pénal qui interdisent fermement l’enregistrement à l’insu ou contre l’avis du son et de l’image d’une personne. Article 226-1. Et la publication ou republication 226-2.
    Le juge tolére la prise d’image pour prouver un délit ou un crime.
    MAIS EN AUCUN CAS LA DIFFUSION.
    C’est insupportable ces gens, surtout les racailles qui filment en permanence avec menacé sous jacente de diffusion. Flic ou pas flic.
    Il faut laisser en l’état mais pénaliser beaucoup plus la diffusion qui est un appel à la violence voire au meurtre.
    On doit pouvoir filmer si on estime qu’un délit est commis et transmettre à la justice et pas jeter en pâture ou surjouer l’émotionnel.
    J’ai failli me battre avec un barbu chez le radiologue qui harcelait des secrétaires terrifiées en les filmant avec son smartphone.
    Raz le bol car c’est aussi une délinquance.

      +2

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    • Aribo // 27.11.2020 à 10h24

      Vous avez peut être raison (encore que filmer et anonymiser une institution pourrait être légitime versus un individu reconnaissable),

      mais c’est très anecdotique (et spéculatif quand vous parlez d’appel au meurtre) par rapport à ces violences policières

      qui elles sont très réelles…

        +5

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    • Koui // 27.11.2020 à 10h35

      Si on ne diffuse pas, les images seront interprétées par les juges a l’inverse de ce qu’elles montrent et l’affaire sera enterrée par la presse. Car ce n’est pas seulement de la police que nous avons peur.

        +15

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    • Crapaud Rouge // 27.11.2020 à 12h52

      Darras, vous êtes vraiment sympa de mettre sur un même plan le citoyen ordinaire qui filme des flics en train de commettre des violences, et « les racailles qui filment en permanence avec menacé sous jacente de diffusion », qui plus est en incluant les « barbus » qui filment des infirmières, c’est-à-dire des islamistes extrémistes.

      Quant aux images que vous auriez transmises à la justice mais sans les diffuser, vous croyez qu’elles impressionneraient un procureur ? Sans diffusion, il n’y a aucun risque de trouble à l’ordre public, donc aucune raison d’ouvrir une enquête. Ou bien le procureur ouvre une enquête pour vous faire patienter, mais l’enterre quelques mois après sans n’avoir rien fait.

        +13

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    • Alfred // 27.11.2020 à 12h56

      Le petit problème de votre raisonnement c’est que le long épisode des gilets jaunes a démontré que sans diffusion il n’y a pas d’existence. Sans le travail patient de David Dufresne (que je n’apprécie guère par ailleurs) les violences considérables envers les gilets jaunes n’auraient jamais été reconnues. Il a quand même fallu six mois aux médias dont c’est sensé être le boulot pour reconnaître l’évidence des maltraitances et violences injustifiées (et leur degré). C’est l’absence totale de crédibilité de igpn, de la justice et des médias qui impose la diffusion des images.

        +17

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  • Louis 56 // 27.11.2020 à 10h15

    Il a quelque temps je fus arrêté par la gendarmerie pour avoir distraitement grillé un stop, Bonjour Monsieur, savez vous pourquoi on vous arrête, le reste se poursuit avec une belle civilité 90 euros et 4 points.

    Puis au début du second confinement une patrouille de policiers m’arrête suite à un défaut de masque. Mon Dieu, alors que je leur disait bonjour messieurs ils me pourrissent verbalement, qu’avais je fais. Une dame sort de la voiture et avant que je puisse lui présenter mes civilités elle se joint à ses collègues pour m’invectiver, une vraie harpie. Bien entendu ils ne porte pas leurs numéros d’immatriculation pourtant obligatoire, heureusement que je suis un homme blanc et respectable. Pendant ce temps je pensais à nos anciens en 42 confrontés à la milice et l’innommable, notons que ces faits se déroulent alors que nous rendons un hommage national à un de nos grands résistants..

    Les malheureux évènements d’hier ne m’ont pas étonné en plus de nos jours il y a souvent une caméra qui traîne et l’ignorer est inconcevable. Clairement si les policiers veulent être respectés qu’ils fassent le ménage dans leurs rangs car avant de faire son devoir il faut savoir ou se trouve son devoir et certains se sont égarés mettant en péril nos libertés individuelles.

      +42

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  • Koui // 27.11.2020 à 10h28

    Donc ils aggressent un homme chez lui, le frappent, le gaze et frappent aussi des jeunes sans aucune raison. A la fin, ils mentent alors qu’ils sont assermentés. C’est bien plus grave que si c’était des voyous. Pire que si c’était des skinheads. Il faut une punition exemplaire. Heureusement qu’il y a les vidéos sinon la victime était dans de sales draps. J’espère que cette histoire ne va pas en rester là.

      +39

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    • patoche // 27.11.2020 à 11h00

      Sans la vidéo la victime serait aujourd’hui en prison.

        +27

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    • Toirneach // 27.11.2020 à 16h51

      Disons qu’une radiation (définitive, donc) des cadres de la police nationale pour les trois agents impliqués serait la moindre des choses. Une radiation s’accompagne d’une mention nominative au journal officiel, autant dire une honte nationale et de quoi obérer très lourdement la future carrière professionnelle de l’agent (un simple google check fera ressortir l’arrêté). Leurs fautes sont sévères et patentes. De plus, on se doute que ce n’est pas leur galop d’essai.

      Ensuite, blâme au grand minimum pour tous les agents titulaires et stagiaires qui sont intervenus sur place…pourquoi ? Sur la vidéo, on voit très clairement qu’un bon nombre d’entre eux s’en prennent à cœur joie aux jeunes étendus à terre avec une grande violence. Je serais très curieux d’entendre leurs justifications pour avoir frapper un suspect, menotté, à terre, ne représentant plus une menace pour quiconque.
      Personnellement, une petite radiation automatique du tableau d’avancement assorti d’un abaissement d’échelon pour les plus réticents devrait en calmer plus d’un. Taper au salaire, c’est toujours très efficace pour marquer le coup si vous me permettez l’expression. Les blâmes généralement les agents s’en foutent.
      La hiérarchie ne manque pas d’outils pour punir les agents récalcitrants.

      Quant aux contractuels dans le tas, ce serait encore plus simple : à la prochaine échéance, leur contrat ne sera pas renouvelé. Et avis fortement négatif pour titularisation. En résumé : ils dégagent de la police nationale.

      Signé un ancien de la maison, atterré par le traitement infligé à ce monsieur et aux jeunes présents sur place.

        +16

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  • Odernaabul // 27.11.2020 à 10h48

    Monsieur le président,que de désillusions depuis que nous,les illettrés et les gens qui ne sont rien,forts de vos promesses, vous ont confié mission d’améliorer notre sort et « en mème temps » notre démocratie.
    Aujourd’hui la matraque est la réponse à la fois aux revendications et à l’infortune des sans logis et a travers la loi vous voulez nous priver du droit à témoigner par l’image des débordements de votre police .
    La coupe est pleine et le moment venu nous saurons nous en souvenir.

      +11

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  • Macarel // 27.11.2020 à 10h58

    Tout pouvoir en perdition, pour éviter que la colère populaire ne se retourne contre lui, jette en
    pâture aux victimes de sa politique des boucs émissaires.

      +7

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  • Myrkur34 // 27.11.2020 à 11h56

    4 policiers suspendus…seulement quand on voit les images vu le nombre qui entoure l’interpellé, c’est pas cher payé. Ils agissent sur cette intervention comme une vulgaire bande de banlieue, en meute, à 10 contre un , chacun se bousculant pour donner son coup de pied ou son coup de poing. Sans parler des pv bidonnés, une pratique bien répandue avec les sempiternels témoignages des interpellés. Forcément comme le ménage n’est jamais fait (sauf en cas de flagrant délit) car le pouvoir a besoin de sa police pour les basses besognes. Darmanin ne vaut pas mieux que Sarkozy.

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  • Pascalcs // 27.11.2020 à 11h57

    Ce pays a complètement perdu la boule. C’est inouï.

      +6

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  • Pierre // 27.11.2020 à 12h22

    Il y a quelques jours notre bon gouvernement nous ponds l’article 24. Cet article dont le but est de rendre difficile la prise d’images lors d’interpellations policières….(merci Darmanin , le fils de sarko…)….et bim, quelques jours plus tard , cette affaire arrive pour démonter l’importance des images. Parfois la vie est pleine de surprise…
    Une pensée pour Michel et tous ceux qui ont été présent face à cette violence. J’espère qu’ils ne désespéreront pas sur la nature humaine. Tout le monde n’est pas comme ces abrutis de flics…
    J’ai une pensée aussi pour tous les policiers qui font bien leur job et qui doivent se coltiner toute la journée des collègues « bas du front »….

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  • lefredle // 27.11.2020 à 12h43

    Sommes-nous en train de vivre notre instant « George Floyd »?
    Au passage, Alexandre Langlois quitte la police…

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  • Julie // 27.11.2020 à 12h48

    Ca part en sucette… si j’ai bien compris, le 1er ministre demande à un comité de réécrire une loi qui a été votée lundi par un parlement le doigt sur la couture pour faire plaisir au prince dirigeant de LREM?

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  • Pong // 27.11.2020 à 15h52

    Je n’en peux plus d’entendre (encore ici dans ce fil) qu’il ne faut pas récupérer politiquement cette affaire.

    Evidemment qu’il FAUT le faire.

    Il faut le faire parce qu’il faut en finir avec la thèse des brebis galleuses. Le problème est évidemment institutionnel. Les stats sont édifiantes et le tropisme ultra-droitier des forces de l’ordre n’est plus à démontrer. Quant au racisme proprement dit, quand une institution tolère dans ses rangs, dans de telles proportions, des néo-nazis déclarés ou d’authentiques fascistes (cf. le groupe face-book – 8.000 personnes – ou le commissariat de Rouen), c’est que la distance politique entre eux et l’ensemble de l’institution ne dépasse pas le supportable. En clair, un racisme qui va jusqu’à l’appel au meurtre n’est pas intolérable dans la police. Pour l’anecdote, il y a qq semaines, le CRS qui avait arboré un blason nazi a été promu brigadier-chef.

    Aux USA, l’affaire est entendue. L’Angleterre et l’Allemagne sont à leur tour en train de reconnaître la nature institutionnelle du racisme dans leur police. Le Conseil de l’Europe nous invite à faire de même. Donc à quand en France ?

    Sans cette reconnaissance, rien ne changera.

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    • pongl // 27.11.2020 à 18h26

      3) Globalement les société n’est pas plus violente, l’ensauvagement est un autre mythe. L’indicateur le plus fiable (le moins biaisé) à savoir le nb d’homicides est en baisse régulière dans toute l’OCDE y compris la France. Vrai ou faux ?
      4) Dans le même temps (les 10 dernières années, donc bien avant les gilets jaunes), les plaintes contre la police ont, elles pour le coup, véritablement explosé (de l’ordre de 500%, c’est beaucoup, hein ?). Vrai ou faux ?
      5) Le nombre de mort et de blessé grave augmente aussi significativement depuis.. 2017 (parce qu’on ne les comptabilisait pas avant, il faut croire que ce n’était pas important)

      J’en ai encore beaucoup comme ça mais je m’arrête là c’est déjà assez long. Pour la même raison, je n’ajoute pas les liens mais dites-moi ce que vous contestez et je vous les communiquerai.

      Je vois que ça vous pose un problème, mais il faut arrêter de se raconter des histoires là, je pense. Le monde n’est pas comme vous avez envie de le voir.

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  • RV // 27.11.2020 à 17h28

    Le témoignage accablant d’un journaliste infiltré deux ans dans la police
    https://www.youtube.com/watch?v=dkreN_ONrLA
    …/… Il y a trois ans, Valentin Gendrot, journaliste trentenaire, décide de pénétrer un monde « qui divise les français » en utilisant une méthode controversée : l’immersion dans ce monde violent et exposé au phénomène de sur-suicide. …/…

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  • pseudo // 27.11.2020 à 17h52

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/27/passage-a-tabac-d-un-producteur-a-paris-les-quatre-policiers-mis-en-cause-places-en-garde-a-vue_6061390_3224.html

    Dans un précédent message je n’avais pas osé allé sur ce terrain là, de la catégorisation de la victime. Et voilà le monde qui s’y colle…

    >>> Les quatre policiers mis en cause dans l’agression d’un homme noir à Paris entendus par l’IGPN sous le régime de la garde à vue

    Je trouve ce titre totalement hallucinant, surtout de la part de ce journal, qui se veut respectable et est désigné de la sorte.

    Les premiers raciste sont ceux qui utilisent cette théorie pour décrire la réalité avec laquelle nous interagissons….

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    • pongl // 27.11.2020 à 18h33

      Il a été traité de « sale noir » a plusieurs reprises pendant le tabassage. Sur cette base, vous considérez que préciser dans le titre que le tabassé est noir n’est pas pertinent ?
      Et lors d’une agression antisémite, il faut éviter de dire que la victime est juive ?
      Vous êtes sérieux ?

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    • RV // 27.11.2020 à 19h13

      Encore que, pour qualifier une agression raciste il est difficile d’ignorer la couleur de peau de la victime, non ?
      Dans les images et le témoignage rien ne justifie ce délire de violence si ce n’est le racisme des agresseurs.
      Le sous-titre du Monde est explicite :
       » violences volontaires, en réunion, avec arme et à caractère raciste « 

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    • Guise // 28.11.2020 à 10h24

      Le racisme existe. Donc la race, en tant que « catégorisation sociale », existe.
      Ce n’est pas une catégorisation sociale acceptable, on est d’accord.
      Mais comme les racistes l’utilisent, il faut la nommer, ne pas l’invisibiliser. Sinon on invisibilise les violences racistes.
      Un producteur blanc (même âge, même quartier) aurait-il été traité comme ça ? D’après le producteur, il aurait été insulté, plusieurs fois, de « sale nègre » : c’est une insulte raciste.
      Donc c’est bien un homme « rendu socialement noir » qui a été passé à tabac.

      Mais je suis d’accord que le titre est maladroit : « racisé » aurait été plus parlant : on est « racisé par ». On ne naît pas racisé, on le devient. Alors que le mot « noir » est plus ambigu à mon avis.

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    • Subotai // 28.11.2020 à 17h10

      Voyez un peu jusqu’où va se nicher le racisme.
      La question est juste de savoir si c’est volontaire ou pas.
      France TVinfo
      https://twitter.com/franceinfoplus/status/928865069114433537
      A la 24e seconde
      Pour illustrer un article traitant du contournement de la loi de la moralisation de la vie publique par les députés, #France Info Plus montre des noirs derrière les barreaux d’une prison. Eh oui le signifiant est en phase avec le signifié.

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  • RV // 27.11.2020 à 19h23

    Regardez le reportage dont j’ai donné le lien plus haut. ( RV // 27.11.2020 à 17h28 )
    La police n’a aucune justification à tabasser un interpellé, son rôle est de le déférer à la justice, pas de « faire justice ».
    Le malaise des policier est essentiellement du au dévoiement de l’utilisation des forces de l’ordre par le gouvernement et le manque de moyen systémique. Il faut revenir à une police de proximité, en finir avec la politique du chiffre et les primes aux résultats et augmenter globalement les effectifs de la police nationale et de la gendarmerie et revaloriser leurs profession et tant qu’à faire leur payer leurs heures supplémentaires tant qu’ils restent en sous-effectif.

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  • RV // 27.11.2020 à 19h48

    Un regard de l’intérieur de la police :
    https://francais.rt.com/france/81131-je-suis-libre-donc-je-suis-policier-alexandre-langlois-claque-porte-de-police-nationale
    «Je quitte la Police nationale pour les mêmes raisons que j’y suis entré : la défense des libertés individuelles et de l’intérêt général»
    «Aujourd’hui, je constate qu’il n’est plus question pour le peuple d’obéir aux lois auxquelles il a lui-même consenti et que le rôle de sa police n’est plus de protéger ses libertés, mais plutôt de toutes les annihiler, comme le ferait le plus vil des oppresseurs.»
    «Qu’est devenue la Police nationale depuis 2014, elle qui se devait d’être la garante des libertés ? Ne mérite-t-elle pas mieux que d’appliquer à la lettre des lois de plus en plus liberticides et autoritaires ? En pareille situation, peut-on encore parler d’une police républicaine ou ne s’agit-il plus que d’une milice au service de votre autoritarisme ?»

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  • Urko // 27.11.2020 à 22h19

    Les policiers ont ces dernières années démontré que certains d’entre eux avaient des conceptions pour le moins lâches de leur mission et du droit qu’elle leur confère de recourir à la force si nécessaire : banlieues, partisans proprets de la manif pour tous, gilets jaunes de province, tous ont pu mesurer la violence, l’agressivité, le sentiment d’impunité qui prévalent chez beaucoup de membres des forces de l’ordre. Auparavant, leurs méfaits – pas systématiques non plus – semblaient réservés à quelques catégories sociales ; dorénavant, dans beaucoup de milieux, chacun sait à quoi s’en tenir. Notons toutefois que les médias n’ont pas toujours donné toute la publicité qu’elles méritaient à ces pratiques : les bavures policières dans les quartiers bénéficient souvent d’une couverture grave et justifiée, tandis que les bourgeois catholiques qui prenaient des coups quand ils manifestaient pour le maintien du mariage tel qu’ils le voulaient n’avaient droit qu’à des sarcasmes dubitatifs de la part d’une profession qui récolte aujourd’hui ce qu’elle a laissé semer hier en ricanant. Quant aux gilets jaunes, combien de journalistes et d’éditorialistes appelaient presque la police à les cogner plus dur ?

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    • Guise // 28.11.2020 à 10h35

      C’est drôle je fais le constat quasiment inverse : quand la violence touche les pauvres (gilets jaunes ou habitants des communes pauvres), les réfugiés, rien, ou presque, sauf dans les médias de gauche (Médiapart, Reporterre, Bastamag, Contretemps…).
      Renseignez-vous : David Dufresne, Mathieu Rigouste, et sûrement d’autres que je ne connais pas, en parlent.

      Est-ce que les messes publiques illégales de ces derniers jours se sont fait matraquées, gazées comme les réunions de protestations citoyennes ? J’ai pas eu l’impression.

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  • Basile // 28.11.2020 à 05h14

    je vais encore en énerver beaucoup, mais dès les premiers titres vus dans les bandeaux déroulant des chaines d’info, j’ai été frappé (sic) par l’usage de ces termes : « un producteur ». Pourquoi cette précision ? Est-elle honorifique ?

    dire un homme aurait-suffit. Aurait-on dit un plombier ? Un balayeur ?

    il y a quand même une fascination des média pour les élites (un producteur !)
    les autres peuvent se faire cogner, c’est normal, ce sont des manants. Mais un producteur, où va t-on ?

    dans notre société égalitaire, il y a donc des intouchables, des circonstances aggravantes. Après les élus, une nouvelle catégories : les producteurs.

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    • pongl // 28.11.2020 à 08h43

      Sur le fond vous avez raison. Dans un autre contexte, ça me choquerait (et là un peu quand même moi aussi) mais dans le cas présent, cette information a une vertu et une fonction. C’est de désamorcer le présupposé de racisme social. Ici, ce n’est pas un jeune à capuche qui a été frappé. C’est un homme d’âge mur et bien intégré socialement. L’affaire ressemble donc un cas de racisme policier chimiquement pur. Il est bon que les titres et les chapeaux l’indiquent clairement.

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  • Thierry Balet // 28.11.2020 à 10h03

    En 40 ans la violence n’aura eu de cesse d’augmenter dans la société et au final tout le monde pète les plomb, même la police. Quant à la (in)justice j’en parlerai même pas histoire de passer une bonne journée…..

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    • Pong // 29.11.2020 à 09h06

      Ça me semble tout à fait faux. La société est globalement de moins en moins violente. Voir par exemple l’évolution du nombre d’homicide dans toute l’OCDE, y compris la France. L’ensauvagement est un mythe dont il faut impérativement se demander à qui il est utile

        +2

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  • Guise // 28.11.2020 à 10h27

    Ce ne sont pas les mêmes problèmes. Donc pas les mêmes solutions.

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  • step // 28.11.2020 à 11h47

    Ce qui me gène dans cette affaire (et surtout celle qui ont précédé, celle-ci est trop fraiche) c’est :
    -L’omerta et l’esprit de clan qui fait qu’un tel dévoiement soit toujours en interne passé sous le sceau du silence
    (voir lien koreus+loin)

    -L’absence de la hiérarchie intermédiaire qui l’on ne voit jamais intervenir pour retirer du « front » les éléments surexcités. (où était le gradé qui s’est dit qu’envoyer 10 flics pour un contrôle de port du masque ne méritait pas d’aller voir si la situation n’était pas en train de dégénérer ?)

    -L’inopérante IGPN machine à classer les affaires sur simple déclaration des forces de l’ordre, alors que les rapports bidonnés sont la norme dans ce genre de situation, par manque d’information, par manque de temps… par entre soi ?
    (Quelqu’un sait-il ce qui est sorti des plaintes pendant les manifs « gilets jaunes »)?

    -La médiocrité affichée des formations des forces de l’ordre, du recrutement au placement des moins aptes dans les situations les plus complexes en passant par l’apprentissage « sur le tas » vecteur de toutes les mauvaises pratiques.
    (cf reportage sur le journaliste infiltré dans la police :https://www.koreus.com/video/journaliste-infiltration-police.html)

    -De l’éclatement du maintient de l’ordre en une multitude de sous structures plus ou moins contrôlées et incapables de se positionner les unes par rapport aux ordres, de définir leurs spécialités ou même leur domaine d’intervention (ex: utilisation de la bac pour de la gestion de manifestation).

    -La débilité assumée de syndicats de policiers qui au lieu de défendre le défendable et condamner l’indéfendable décrédibilisent leur profession en sombrant dans le complotisme des coups de poings « coupés au montage » et des prises de jambes « masquées ». Je serais flic, j’aurais quand même passablement honte de mes représentants syndicaux.

    Aucun de ces sujets ne sont admis dans la discussion médiatique/politique actuelle. On ne fait que baver sur des responsabilités individuelles et des dévoiements personnels. On voudrait refermer le couvercle sur le sujet qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Et moi j’aime trop ma police (quand elle s’oppose à la criminalité, pas quand elle prête son bâton à la répression de la pauvreté) pour laisser faire.

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  • Ernesto // 28.11.2020 à 18h54

    @petitjean28/11/2020 à 11H 27 : « Qui est responsable ? » Bonne question à condition dans sa réponse de ne pas se tromper de personnes et de tenter d’inverser les responsabilités en dédouanant les vrais coupables.

    Pas plus Ian Brossat qu’Audrey Pulvar ne sont responsables d’une situation qui doit tout aux carences criminelles de l’Etat Macronien.

    Le collectif des associations unies (39 organisations), a tenu une conférence de presse le 15 novembre en posant l’enjeu d’exiger des réponses ambitieuses et durables pour les personnes à la rue et mal-logées.

    En 2020, il constate une accélération des expulsions de campements : 1O79 expulsions dont 699 durant la crise sanitaire. 90% de ces évacuations n’ont pas été suivies de propositions d’hébergement ou de logement. Le numéro d’appel d’urgence (le 115), est complètement saturé ( 3500 appels pour la seule journée du 13 novembre, sans obtenir de solution d’hébergement).

    Il y a une semaine, près de 3000 personnes ont été délogées de leur campement à St-Denis . Si une grande partie a été conduite dans 26 centres d’accueil et gymnases d’Ile de France, 800 sont restés sans solution, à errer dans les rues de Paris. C’est pour attirer l’attention sur cette situation scandaleuse, que 450 d’entre eux ont installé leurs tentes place de la République à Paris.

      +2

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  • Ernesto // 28.11.2020 à 19h43

    Pour toute réponse, une évacuation policière violente, usage de grenades lacrymogènes, de désencerclement, avec matraquage en règle des réfugiés, des élus, des associations, des journalistes, destruction de tentes, confiscation de couvertures (pour un coût estimé à 35 000 euros par UTOPIA 56), chasse à l’homme dans les rues de Paris.

    Ian Brossat, au nom de la ville de Paris, a proposé le 20 novembre à l’Etat et au préfet de région, de mobiliser deux centres des congrès actuellement vides : le parc des expositions de la porte de Versailles et l’Espace Champerret dans le 17ième arrondissement. Il s’agit de dizaines de milliers de mètres carrés qui permettraient d’éviter les campements.

    Au lieu de saisir cette opportunité, le pouvoir fait le choix de harceler les sans-logis, confirmant ainsi son alignement sur les thèses migratoires de la droite et de l’extrême droite.

    Naturellement, seules des solutions pérennes seraient de nature à régler ces problèmes récurrents. Elles passent notamment par l’accès des minima sociaux (et leur augmentation) aux 18/25 ans, l’investissement massif dans la production de logements sociaux et très sociaux, avec un objectif de 150 000 construits par an (au lieu de 105 000 aujourd’hui), la lutte contre l’habitat indigne, etc…

    Bref, comme le demande Christophe Robert, de la fondation Abbé-Pierre et porte-parole du collectif :  « un plan « logement d’abord » du gouvernement, mais puissance 10 ».

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  • Vlad // 29.11.2020 à 13h31

    Moi je veux bien qu’une vidéo sortie de son contexte est à prendre avec des pincettes. Je veux bien aussi considérer qu’il s’est peut-être passé des trucs à l’extérieur que l’on ne connait pas ou que les flics sont nerveux car fatigués, sous-payés ou mal formés.
    Je veux bien tout entendre.
    Quand on doit coffrer quelqu’un, on doit le maitriser (à priori, dites-moi si je me trompe). Or on voit bien sur la vidéo qu’il n’est nul question de maitriser l’individu par une quelconque clef ou en le chopant à plusieurs, mais il s’agit de le cogner. Les types prennent même le soin de se relayer, ils font une tournante.
    Supposons en dernier lieu qu’il l’ont bien cogné avant car c’était nécessaire pour le maitriser et le menotter ensuite car le gars est un forcené armé et déterminé.
    Il n’est en rien d’après la vidéo.
    Donc aucune excuse, ces flics « se sont fait plaisir » ce jour-là.

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  • Ernesto // 30.11.2020 à 19h15

    Le temps n’est pas encore venu où la sagesse humaine sera devenue une vertu universellement partagée, au point d’envisager sérieusement de pouvoir se passer de l’institution policière, républicaine, au service du citoyen et du bien commun.

    Nous aurons donc besoin encore longtemps d’une police nationale et d’un service public indispensable pour réussir le « vivre ensemble ».

    Sa mission essentielle est d’assurer la sécurité des biens et des personnes, il s’agit là du respect d’une liberté primordiale dans la vie de tout citoyen.

    A ce titre, elle doit bénéficier d’effectifs suffisants, bien formés, bien rémunérés, de matériels modernes et bien adaptés aux différentes missions, pour assurer un métier difficile, soumis à de nombreuses contraintes, potentiellement à risques élevés donc dangereux, exigeant un très haut niveau du sens des responsabilités.

    La gendarmerie nationale et dans une moindre mesure la police municipale, doivent concourir dans les mêmes conditions, aux objectifs pré-cités.

    Le maintien de l’ordre et l’usage de la force légitime font aussi partie des buts assignés à ces institutions.

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  • Ernesto // 30.11.2020 à 19h28

    Les personnels en opération, outre le devoir de respecter la déontologie qui encadre leurs actions, obéissent aux ordres de leur hiérarchie sous l’égide des autorités politiques qui seules, sont responsables des doctrines appliquées, des décisions qui gouvernent la machine répressive.

    Et là, il y a assurément un problème de doctrine puisque la France se fait régulièrement épingler par différentes instances qui font autorité en matière d’exigence de respect des droits (ONU, défenseur(se) des droits, LDH, associations de défense des libertés…)

    L’usage disproportionné de la force, les violences et bavures policières, sont dénoncées comme autant de manquements graves à l’Etat de droit. Les dérives autoritaires d’un pouvoir ayant de plus en plus de mal à entraîner l’adhésion du peuple à sa politique néolibérale et liberticide, expliquent en partie le fossé abyssal en train de se creuser entre la population et les forces de l’ordre.

    Il faudrait donc, à l’image des pratiques des autres pays, urgemment changer de doctrine et évoluer vers une stratégie de désescalade, pour apaiser les tensions, ce qu’a accompli l’Allemagne avec des résultats probants.

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  • Ernesto // 30.11.2020 à 19h42

    Le second problème concerne le fait que selon des statistiques bien documentées, 50% des personnels de la gendarmerie, de la police et de l’armée voteraient pour l’extrême droite et partageraient donc une idéologie violente, raciste et xénophobe.

    Il est évident que l’encadrement et la hiérarchie doivent avoir les moyens de veiller scrupuleusement à ce que ces postures anti-républicaines ne trouvent pas de traduction concrète dans l’exercice du métier, sous peine de sanctions fortement dissuasives voire de révocation dans les cas les plus graves.

    Troisième problème:le déni des responsables politiques (Macron et Darmanin en tête), sur la réalité du comportement de la police en général et de certains policiers en particulier . Soutenir qu’ « on ne peut pas parler de violences policières dans un Etat de droit », c’est aussi donner le sentiment de couvrir par avance la police quoiqu’elle fasse.

    Quatrième problème : si 50% de la profession votent extrême droite, cela signifie aussi que les autres 50% s’abstiennent ou votent autre chose, ce qui rééquilibre un peu les choses. On ne peut pas faire l’amalgame entre des policiers intègres et républicains qui font honneur à leur profession et d’autres qui se prennent pour une milice barbare, de type fascistoïde, totalement en roue libre, convaincus de leur impunité grâce au soutien inconditionnel du pouvoir qui compte sur eux pour réprimer violemment manifestations et rebellions.

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  • Ernesto // 30.11.2020 à 19h59

    Il faut encourager la « bonne » police à faire le ménage en son sein pour éliminer les brebis galeuses, mais il ne faut pas occulter non plus des tendances plus profondes venues du pouvoir, prompt à instrumentaliser l’institution au service de ses intérêts.

    Ce n’est un secret pour personne, Gérald Darmanin n’a pas été nommé ministre de l’intérieur par hasard,mais bien pour répondre au désir de fermeté et d’ordre manifesté par une partie de l’opinion, et siphonner l’électorat de droite sensible à ces thématiques, dans la perspective des présidentielles de 2022 .

    Dans le même registre, l’IGPN (à la fois juge et partie), doit disparaître au profit d’un organisme indépendant à composition pluraliste (policiers, juges, avocats, associations, médias…).

    Enfin, les syndicats de policiers les plus radicaux doivent être responsabilisés pour se désolidariser des causes indéfendables sous peine de dissolution.

    Pour sortir des dérives actuelles plus qu’inquiétantes,il devient impératif de réformer en profondeur l’institution afin de renouer le lien de confiance indispensable entre la population et ses  « gardiens de la paix ».

    Un grand débat national serait le bienvenu pour éclairer les enjeux et dégager des solutions offrant un large consensus.

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