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19.décembre.202019.12.2020 // Les Crises

Interdit d’interdire – Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’interdire

Frédéric Taddeï reçoit Pablo Servigne, ancien chercheur et corédacteur en chef du magazine Yggdrasil, pour son livre «Aux origines de la catastrophe», aux éditions Les liens qui libèrent.

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 30-11-2020

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Commentaire recommandé

Kiripilipo // 19.12.2020 à 10h02

Perso j’ai eu le sentiment inverse. Taddei n’essaie pas de comprendre le problème au delà de ce qui l’arrange. Quand il parle de l’énergie en disant que bon, finalement si on avait une source infinie mais non carbonnée, ça irait tout aussi bien, je trouve ça vraiment partial. Et quand il parle des inégalités comme si elles étaient moins grande aujourd’hui que dans le passé, je trouve ca choquant. Les pauvres sont toujours aussi pauvres, et les riches n’ont jamais été aussi riches… Et la richesse des Etats, c’est la richesse commune du peuple. Dire que les Etats sont hyper riches, c’est comme dire que la France appartient à Macron.
Pourtant Bernard Stiegler et d’autres avaient expliqué dans d’autres émissions que la collapsologie n’était pas « la fin du monde ». On dirait que Taddei n’arrive pas à l’entendre autrement, voir pire, qu’il n’arrive pas à ne pas défendre la thèse inverse que celle de son invité.
Et il a refait le même coup dans une des dernières émission, ou il feint de ne pas comprendre la différence entre une décroissance organisée, et une décroissance subie…
Donc voilà… il a bien le droit d’avoir des opinions, mais quand il les défend face à des invités, ou qu’il profite de dire ce qu’il pense sans donner de droit de réponse et qu’il envoie la pub, je trouve qu’il sort de son rôle, comme s’il s’était lui-même invité à sa propre émission. Je préfère quand il est neutre.

39 réactions et commentaires

  • calal // 19.12.2020 à 08h18

    Autour de moi,beaucoup de gens semblent encore douter de l’existence de cette « catastrophe ». Alors que fillon avait dit il y a quelques annees que la france etait un pays en faillite, de nombreux elus municipaux dans ma commune et aux alentours,apres avoir ete des (candides?) candidats,dechantent en voyant les contraintes budgetaires des municipalites et se mettent a demissionner …

    Le syndicat de faillite se met en place et essaie de controler la descente afin de faire atterir l’avion sans qu’il ne se crashe…

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    • X // 19.12.2020 à 08h42

      Quel rapport avec l’émission?
      Ah si, j’en vois au moins un : un discours idéologique, qui, si les faits le démentent, apportera la preuve que les faits mentent…

      NB: Taddei est très pertinent dans cette émission; il met le doigt ou ça fait mal, et montre bien les contradictions de son invité, surtout à la fin.

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      • calal // 19.12.2020 à 09h34

        generalement,quand vos schemas mentaux n’arrivent plus a expliquer la realite,vous avez trois choix:
        -soit vous revisez vos schemas mentaux ce qui peut etre tres douloureux mais permet de vous adapter
        -soit vous fuyez la realite d’une facon ou d’une autre
        -ou alors vous avez du pouvoir sur les autres et vous les sacrifiez en les surexploitant pour maintenir votre « decor potemkine »

        J’espere me tromper et que les faits me donneront tort parce que mon ideologie me promet ceci:
        – 1915-1945 dernier hiver
        -1945-1975 dernier printemps
        -1975-2005 dernier ete
        -2005-2035 automne actuel
        -2035-2065 prochain hiver

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      • Kiripilipo // 19.12.2020 à 10h02

        Perso j’ai eu le sentiment inverse. Taddei n’essaie pas de comprendre le problème au delà de ce qui l’arrange. Quand il parle de l’énergie en disant que bon, finalement si on avait une source infinie mais non carbonnée, ça irait tout aussi bien, je trouve ça vraiment partial. Et quand il parle des inégalités comme si elles étaient moins grande aujourd’hui que dans le passé, je trouve ca choquant. Les pauvres sont toujours aussi pauvres, et les riches n’ont jamais été aussi riches… Et la richesse des Etats, c’est la richesse commune du peuple. Dire que les Etats sont hyper riches, c’est comme dire que la France appartient à Macron.
        Pourtant Bernard Stiegler et d’autres avaient expliqué dans d’autres émissions que la collapsologie n’était pas « la fin du monde ». On dirait que Taddei n’arrive pas à l’entendre autrement, voir pire, qu’il n’arrive pas à ne pas défendre la thèse inverse que celle de son invité.
        Et il a refait le même coup dans une des dernières émission, ou il feint de ne pas comprendre la différence entre une décroissance organisée, et une décroissance subie…
        Donc voilà… il a bien le droit d’avoir des opinions, mais quand il les défend face à des invités, ou qu’il profite de dire ce qu’il pense sans donner de droit de réponse et qu’il envoie la pub, je trouve qu’il sort de son rôle, comme s’il s’était lui-même invité à sa propre émission. Je préfère quand il est neutre.

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        • X // 19.12.2020 à 10h35

          Sur la question des inégalités, je vous donne raison: l’objection de Taddei tombait à plat et était purement formelle car des gens comme Picketty on montré que les inégalités sont plus fortes actuellement en France que, par exemple, à la veille de la révolution.

          Taddei aurait du dire que en dépit des inégalités, le niveau de vie des plus pauvres actuels est infiniment plus haut que celui des pauvres des siècles passés ( accès à la médecine, pas de famine en France, eau courante et électricité qui facilite la vie, celle des femmes notamment, accès à la contraception qui évite d’avoir 15 gosses dont les trois quarts meurent en bas âge, etc., etc.)

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          • kiripilipo // 19.12.2020 à 11h31

            Mais non. Un soudanais au bord de la famine, il est aussi pauvre que les plus pauvres de tous les temps. Il n’y a pas « des pauvres qui sont pas si pauvres si on met en moyenne le PIB par habitant ». Ce sont des individus, et toutes les 5 secondes, l’un d’eux meurt de faim dans le monde. La moyenne des PIB ne les sauve pas.

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            • kiripilipo // 19.12.2020 à 11h44

              Dans une économie mondiale, il faut comparer les pauvres du monde entier avec les riches du monde entier. Sinon tout est biaisé.

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            • X // 19.12.2020 à 12h57

              Un soudanais au bord de la famine est moins pauvre qu’un paysan russe ou chinois en pleine famine à la fin du XIXe siècle… je vous rappelle que dans ces contrées (en Chine en tout cas) jusqu’au milieu du XXe s. la dévoration des proches morts de famine était une pratique rodée par des siècles de famine récurrente…

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            • X // 19.12.2020 à 13h02

              Si il y a beaucoup de gens très pauvres sur terre actuellement en chiffres absolus, c’est aussi parce que nous sommes 7 milliards. Auparavant les très pauvres survivaient très peu

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            • kiripilipo // 19.12.2020 à 13h29

              Voila, donc on est encore dans une bataille statistique, au lieu de se demander pourquoi ils sont pauvres, et pourquoi les plus riches nous disent qu’ils n’y peuvent rien, trop accaparé qu’ils sont par tout s’accaparer.
              Et il y a la classe moyenne qui fait semblant de n’y voir aucun rapport, ou qui dit « ha ben si c’est possible que ca se passe ainsi, c’est que c’est la nature humaine ». Bah non. Il y a plein de peuples (décimés par les prédateurs) qui ont vécu sans avoir ce rapport aux ressources, ou avec d’autres rapports. C’est bien ce qu’essaie de dire Servigne. Il faut retrouver ces imaginaires qui nous rendent, quand on y croit, résilients et équilibrés ce qui est l’endroit dans lequel on vit et dont on fait partie.
              Donc il faut bien proposer des imaginaires.
              Et le libéralisme est un imaginaire. On peut dire ce qu’on veut sur la religion ou les croyances des autres, croire qu’on ne croit en rien, c’est surtout ignorer ce qui nous détermine.

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          • Kriss34 // 19.12.2020 à 13h47

            Bonjour,
            Piketty ne montre pas ce que vous dites.
            Deja il dit que c’est aux États-unis que les inégalités (captation du revenu national par le centile du haut) sont les plus croissantes (salariales surtout). Puis, il compare essentiellement notre temps avec la fin de la Belle Epoque (1910 ).
            Après, oui, vous dites vrai, la tendance est aux inégalités mais pas au point où elles se situaient a la veille de la Révolution, en France.

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          • LS // 19.12.2020 à 20h00

            Non ! Picketty dit que les inégalités de patrimoines étaient probablement plus fortes à la veille de la 1ère GM qu’à la veille de la révolution de 1789 contrairement aux discours officiels de la IIIème République. On est loin aujourd’hui de ces niveaux là (merci les destructions des 2 GM et la montée des pouvoirs des syndicats), même si elles augmentent effectivement progressivement et lentement depuis 40 ans (les GM, c’est derrière nous et les syndicats n’ont plus de pouvoir).

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        • X // 19.12.2020 à 10h50

          2/2
          Par contre votre “il ne semble pas comprendre la différence entre une croissance désorganisée et une décroissance subie” est très révélatrice… Pour vous c’est un donné. Point. On ne revient pas dessus: il y aura effondrement. Donc la question est juste de savoir comment on s’adapte à cette réalité inéluctable …
          Et Servigne malgré toutes les précautions qu’il prend pour dire “attention, mettez-vous bien dans la tête que je ne prédis pas l’effondrement… Je dis p’tre ben qu’oui, p’tre ben qu’non… qu’on vienne pas m’accuser ensuite d’avoir raconté des salades… “ il est précisément dans ce type de discours idéologique. Et l’émission est intéressante pour ça, car elle met cet aspect en lumière. Dans les autres vidéos de Servigne, ça se voyait beaucoup moins. En tout cas, moi je ne l’avais jamais perçu… L’émission m’a ouvert les yeux.

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          • kiripilipo // 19.12.2020 à 11h35

            Science à l’appuis, Servigne met en lumière les faiblesses d’un systeme qui ne sert plus que lui-même. Quand on vous raconte que le monde va bien parce que si on prend certains chiffres, il va bien, alors vous êtes dans une idéologie comptable de bureaucrate. Notre systeme n’a tellement pas de résilience, que dès qu’une chaine d’approvisionnement se casse (par exemple la fabrique de masques), et bien on a des gouvernements qui doivent mentir pour ne pas qu’on voit qu’ils ne s’étaient pas préparé, et ca c’est un effondrement de la croyance dans la politique. Effondrement qui entraine une érosion de la paix sociale, qui lui, met en précarité plein de gens parce qu’évidemment les gardiens du systeme ne fonctionnent qu’à la méthode Coué. « Tout va bien, regardez, j’ai les chiffres qui le disent ».

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            • X // 19.12.2020 à 12h49

              Ah ben si l’effondrement c’est l’effondrement dans la confiance dans le politique après les mensonges sur les masques , c’est pas trop inquiétant, on en a vu d’autres 🙂 … l’état français (pour ne prendre que son exemple) s’est effondré de multiples fois à la suite de la déconfiture de ses élites et nous sommes toujours là pour en témoigner ( Waterloo, guerre de 70, debacle de 1940…).

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            • kiripilipo // 19.12.2020 à 13h22

              C’était juste un exemple. C’est bien ce que Servigne se tue à dire, on parle d’effondrements au pluriel, pas d’Un Effondrement, au sens apocalyptique. Donc un effondrement précède toujours un renouveau ou un changement. Souvent, ceux qui ne veulent pas y réfléchir prennent le sens apocalyptique et/ou invoquent le fatalisme…
              N’empeche que l’effondrement des énergies fossiles, c’est à dire pour tout bientot, ca signifie l’effondrement de notre systeme économique et de sa productivité. C’est quand meme pas rien. C’est même un changement majeur, ce d’autant qu’en même temps de ne plus avoir d’énergie à profusion, on va avoir un réchauffement climatique et un effondrement de la biodiversité.
              C’est un peu comme un alcoolique qui s’arrêterait de boire, et découvrait le lendemain qu’il a un cancer du foie. Il doit se battre contre sa dépendance et réparer les dégats en même temps. Du coup il se remet à boire pour oublier tout ca…

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            • Alfred // 19.12.2020 à 21h04

              @ x
              « l’état français (pour ne prendre que son exemple) s’est effondré de multiples fois à la suite de la déconfiture de ses élites et nous sommes toujours là pour en témoigner  »
              Lorsque l’empire byzantin s’est effondré une dernière fois ce fut pour toujours..

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        • Grd-mère Michelle // 19.12.2020 à 14h35

          M’enfin… les journalistes sont drillés à contredire leurs invité-e-s, afin de les pousser à développer leurs points de vue. Cela fait partie de leur formation.

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          • LibEgaFra // 19.12.2020 à 16h47

            Vous avez entièrement raison. Je ne comprends pas les propos désobligeants sur Taddei. Il est là pour poser des questions, pas pour exprimer sa pensée. Au moins il invite des gens qu’on ne voit pas tous les jours ailleurs.

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          • Grd-mère Michelle // 20.12.2020 à 11h22

            Heu… Il est fort peu probable que le journaliste décide lui-même de QUI il va inviter… Et le média qui l’emploie a certainement son mot à dire sur le sujet.
            À propos, il serait intéressant de savoir qui mène la barque de Russia Today en français!?

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    • Océan de sagesse // 19.12.2020 à 22h41

      Bah , avec le couple Fillon la France est en faillite , ca c ‘est sur !

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  • pseudo // 19.12.2020 à 10h46

    Certes, cependant, il y a nécessité à ce qu’il endosse ce rôle pour cette interview, autrement, expérience passée à l’appui, le débat ne ressemble à rien et souvent les débatteurs tombent dans l’argument grossier pour se donner raison plutôt que de participer à faire émerger le consensus.

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  • pseudo // 19.12.2020 à 10h55

    en même temps comment vous dire que vous n’êtes pas crédible à mettre gaz et pétrole dans le même sac. Que le problème n’est pas tant la disponibilité énergétique que son corollaire budget carbone. Que si nous n’atteignons pas telle limite ici, parce que, sans cesse, nous la repoussons par de nouvelles découvertes qui ne font qu’allonger la courbe d’hubbert sans la remettre en cause, nous atteindrons une autre limite là, qui sera tout aussi fatale.

    Pour le reste, vous passez vraiment pour un branque si on prend le temps de reprendre vos sources :
    Russia has vast hydrocarbon resources on its Arctic shelf and the country’s government is eager to expand into the pristine region. According to the newly adopted Arctic Strategy there is up to 85,1 trillion cubic meters of natural gas and 17,3 billion tons of oil on the Russian Arctic shelf.

    on relativise….

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  • lemexicain // 19.12.2020 à 10h58

    Mais si jai bien suivi, cest précisément ça qui est flippant. On a encore tellement de réserves d’énergies carbonées, que nous ne réduirons probablement jamais la concentration de carbone dans l atmosphère….

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  • ashrae // 19.12.2020 à 11h02

    On peut incriminer le système économique dominant et « impérialiste », qu’est le capitalisme prédateur, mais il est le symptôme d’autre chose : l’absence de régulation par les Etats des développements d’une idée libérale devenue folle, alors que la question des échanges y compris économiques, sont quand même à la base du faire société. En ce qui me concerne, c’est donc le rétablissement de cette régulation qui serait mon objectif, à partir de la revisitation des valeurs à la base des états et la lutte contre la corruption, dont l’argent et l’accumulation des richesses est le but, à n’importe quel moyens. d’où, effectivement, la nécessité pour une démocratie, de se refonder auprès de son peuple en lui demandant de légitimer ses valeurs et de se doter d’institution veillant à leur respect. Le plus bel édifice institutionnel ne peut rien s’il est gangrené par la corruption : c’est ici le point faible de nos politiques

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    • Grd-mère Michelle // 19.12.2020 à 13h31

      La « crise sanitaire » sert opportunément de masque à la crise économique(pourtant annoncée).
      Quand les chomeur-euse-s (remplacé-e-s par les machines et les délocalisations) n’ont plus les moyens d’acheter les milliards de « biens » proposés à la vente, comment voulez-vous que les patrons continuent à faire tourner les usines qui les fabriquent, et les marchands à acheter ce qu’ils ne vendront pas?
      Seuls les secteurs de l’armement et des produits de luxe fonctionnent encore…
      L’effondrement sera monétaire, nous devons nous habituer à vivre sans argent(qui devient de plus en plus dématérialisé)… et nous organiser dans la paix, la solidarité et le respect de tou-te-s, si possible en ne recréant pas le même système basé sur la conquête, l’égoïsme et l’avidité.
      Car « c’est le fond qui manque le moins » (La Fontaine, d’après Ésope)

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    • Orhan // 20.12.2020 à 11h02

      Le problème c’est que l’Etat justement a complètement fusionné avec ce capitalisme prédateur (depuis longtemps) ainsi qu’avec sa doctrine (néo)libérale. Ils ne font qu’un, donc le 1er ne peut pas réguler l’autre. D’ailleurs cet être est complètement autonome si on peut dire, les élections ayant lieu à intervalles réguliers n’ayant que peu ou pas d’effet dessus. Emmanuel Todd le qualifie cela « d’aristocratie stato-financière », je trouve cela très pertinent.

      Donc j’ai peur que vos solutions soient un peu légères, à moins que par « rétablissement de la régulation » vous entendiez « révolution » qui ne se fera pas sans heurt et sans mort.

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  • pseudo // 19.12.2020 à 11h22

    tadëi est simpliste dans son approche. Il faudrait, pour le bien commun, reprendre chacune de ses interventions, non pour le mettre au pilori, mais bien pour décortiquer sa pensée et en démontrer la fausseté des intentions afin de faire émerger l’impérieuse nécessité qui doit s’imposer à nous que notre manière de concevoir la terre et notre interaction avec celle ci est vouée à l’échec patent.

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  • pseudo // 19.12.2020 à 11h23

    Pour commencer par la fin, à 49:00, lorsqu’il aborde la question du solutionnisme, il prétend que notre moyen d’action passe par l’actionnement de gouvernement autoritaire qui nous dicterait de consommer moins, moins moins. Prenant pour exemple la pandémie de covid19 pour démontrer exemple à l’appui l’ignominie dont ceux ci sont capable en nous enfermant chez nous.

    Je voudrais commencer par notifier que l’autoritarisme qu’il dénonce ici se manifeste moins par les mesures exceptionnels prises pour lutter contre l’épidémie que par la votation du fichage électronique des citoyens, ou, de feu l’article 24. Qu’à cet égard il faut remettre en perspective l’autoritarisme dont il est question. En effet si le besoin d’état est historiquement né du besoin de s’organiser pour se protéger et vivre en société, alors, il me semble délictueux de dépeindre les mesures sanitaires décidées comme un exemple de feu la dictature stalinienne ou de celle de pinochet, car sans l’avoir nommé, l’utilisation de ce chiffon rouge imprécis, l’autoritarisme, vise bien à faire sonner ces glas de l’histoire. Hors, si un autoritarisme survivaliste devait advenir, d’une part il n’aurait d’impact fort que sur une fraction de la population humaine (les très riche), deuxièmement, un tel autoritarisme pose la question du fondement de nos sociétés. Si l’état n’est pas là pour prendre les décisions qu’il faut, aussi dure soit elle, alors, à quoi sert il ? A enrichir les riches ? Pas sûr que l’on puisse faire société autour de cette idée.

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    • pseudo // 19.12.2020 à 11h39

      J’ajoutes qu’il énonce doctement que nous devrions choisir entre la coupe de l’éco terrorisme ou de gouvernements autoritaire. Quoi qu’il advienne nous vivrons les deux. Si les gouvernements ne prennent pas les mesures qui sont nécessaire alors ils se vouent à l’exploitation des ressources sans frein. Pour y arriver ils devront repousser plus loin encore les plans d’expropriation des populations où se trouvent les ressources nécessaires à notre consommation. Hors de cette déchéance humaine finira tôt ou tard par sortir le terrorisme, le développement des communications aidant, ces locaux là finiront bien par comprendre qu’il ne s’agit pas tant de faire sauter les infrastructure la bas que les vies ici. Par ailleurs, devant le mécontentement grandissant de la population, nous connaîtrons ici, la dictature que nous voyons déjà poindre, cf article 24, fichage généralisé etc.

      Second cas, un gouvernement « autoritaire » advient, là, nous connaîtrons des formes de terrorisme économique de la part d’autres états qui y verront la faiblesse nécessaire à l’action. On peut être certain que les plus riche d’ici, dans leur impérieuse nécessite de protéger leurs « acquis », s’allieront avec d’autres d’ailleurs pour faire capoter une telle initiative, à la manière de talleyrand. S’ensuit, un nécessaire dictatoriat pour maintenir l’ordre face à l’infamie, et le retour à un cours des choses dont on connait déjà le funeste destin.

      Ironiquement, pour réussir à franchir un tel virage il faudrait embrasser la pensée néo libéral afin que chacun accepte de se responsabiliser….

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      • kiripilipo // 19.12.2020 à 11h49

        Mais le systeme néolibéral ne fait rien pour que les gens comprennent ce qu’il se passe.
        Pour moi le néolibéralisme, c’est invoquer la responsabilité individuelle pour tout ce qui va mal, et modeler les comportement sociaux pour enrichir quelques personnes. Et ca passe par la consommation pour distraire les gens de ce qui est vraiment important.
        Les libéraux ne feraient pas de politique, si tout était basé sur la responsabilité individuelle. La politique, ca sert justement à créer des comportements sociaux. Et quand ca va mal, on dit que c’est la faute individuelle. C’est tellement contradictoire que je comprends pas comment on peut y croire une seconde… sauf pour cacher ses intérêts personnels (ou que ne soit pas capable de se les avouer).

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    • calal // 19.12.2020 à 13h38

      « Si l’état n’est pas là pour prendre les décisions qu’il faut, aussi dure soit elle, alors, à quoi sert il ? »
      mais comment evaluez vous la reussite ou l’echec des politiques menees?
      Si vous ecoutez nos elus depuis 30 ans, ils ont toujours tout bien fait et ils continuent de le faire…
      Les problemes qui surviennent sont toujours imprevisibles,nos elites y reagissent toujours avec la plus grande efficacite possible.Pour que cette crise,ce choc ne se reproduise plus il suffit que les citoyens fassent un effort supplementaire en renoncant a ceci ou cela. Puis vient une nouvelle crise ou un nouveau choc « imprevisible » et le cycle repart avec une nouvelle perte de liberte en bout de course et un peu plus de pouvoir pour nos dominants..
      There Is No Alternative…TINA…

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  • kiripilipo // 19.12.2020 à 11h38

    Comme si extraire autant d’énergie fossile et la balancer dans l’athmosphère n’avait aucune incidence…
    On est face à un systeme qui doit s’adapter à ses propres conséquences négatives qui le touche lui meme, en accélérant encore plus ce qui le met en difficulté. Comment voulez vous qu’un alcoolique aille mieux s’il vide une bouteille dès qu’il va mal?

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  • pseudo // 19.12.2020 à 11h43

    une autre approche des questions soulevées ici qui mérite plus de visibilité.

    Modéliser l’avenir de l’humanité – Heu?reka – https://www.youtube.com/watch?v=nAO21ec1lqc

    12 Décembre 2020

    En 1972 sort « The limits to growth » un livre dans lequel trois scientifiques du MIT avertissent le monde des conséquences probables d’un développement humain basé sur le productivisme sur une planète aux ressources finies. Le livre devient un best seller et une référence pour tous les aficionados de la théorie de l’effondrement. Cela dit, les économistes néoclassiques – et notamment le prix Nobel de 2018, William Nordhaus – ont largement critiqué le modèle (World3) utilisé par les chercheurs du MIT. Nordhaus a d’ailleurs lui aussi créé un modèle « monde » appelé DICE qui vise intégrer la problématique du réchauffement climatique dans les modèles économiques de prédiction de croissance.
    L’idée de la vidéo est de montrer comment deux sciences – la dynamique des systèmes et l’économie néoclassique – construisent des modèles très complexes pour tenter de prédire l’avenir de l’humanité. Mettre en parallèle ces deux approches m’a semblé très intéressant car, si pour les chercheurs du MIT, la croissance économique est la cause fondamentale du risque d’effondrement, elle est au contraire la solution ultime à tous les problèmes – réchauffement climatique ou autre – pour les économistes.

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  • pseudo // 19.12.2020 à 11h52

    ceci dit, ici on prétend parler sérieusement de sujets sérieux. Mais nous n’y sommes pas! Voyez plutôt

    https://rmc.bfmtv.com/emission/toux-nez-qui-coule-fatigue-importante-et-fievre-comment-va-emmanuel-macron-positif-au-covid-19-2020403.html

    Point de dérision ici, mon intervention est tout à fait sérieuse. Choupinet à la de la fièvre! Même en corée du nord ils retoquent ce genre de news. Nous n’avons vraiment plus à rougir de feu la chine maoiste.

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  • Brigitte // 19.12.2020 à 20h44

    La nature est souvent idéalisée, mais elle n’en est pas moins indispensable. Il faut rappeler que c’est la nature qui nous incite à nous reproduire et à créer les conditions de survie de notre progéniture.
    La puissance des mâles dominants est passée du primaire (la semence) au secondaire (l’argent). La ligné germinale a coexisté longtemps avec la lignée patrimoniale, du temps de la royauté et du capitalisme familial. Puis il y a eu une rupture, avec le capitalisme financier. Le but n’est plus de transmettre mais de posséder. L’argent est devenue une semence qui s’auto reproduit.
    Je ne parle pas du peuple qui se contente toujours de transmettre ses gènes et son patrimoine, mais de la minorité dominante, qui n’a plus rien à voir avec une filiation biologique, ni intellectuelle, autre façon de transmettre, mais de la prédation à l’état pur.
    Dans ces conditions, il n’y a plus rien de naturel. S’il n’y a plus rien à transmettre, il n’y a plus rien à préserver. C’est la destruction annoncée de la planète et de l’humain.

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    • Grd-mère Michelle // 20.12.2020 à 11h30

      Un ami(qui prétendait l’avoir lu) m’a dit que Marx avait écrit que « le capitalisme a été inventé par un homme pour séduire une femme ».

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  • Grd-mère Michelle // 20.12.2020 à 11h58

    Autrement dit (et comme je l’ai compris il y a environ 35ans), l’argent(la richesse) correspond au nid, bien solide et à l’abri, que le couple pourra se construire pour y pondre et nourrir sa progéniture en toute sécurité.
    Voir la vie des oiseaux, où souvent le mâle offre à la femelle des petits cadeaux, brindilles ou insectes, qui la convaincront de se laisser « monter » par lui, et pas par un autre.

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