Les Crises Les Crises
29.juillet.201929.7.2019 // Les Crises

Interdit d’interdire : Aurélien Barrau et Alain Damasio – La fin du monde est-elle pour demain ?

Merci 151
J'envoie

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 12-06-2019

Frédéric #Taddeï reçoit Aurélien Barrau, astrophysicien, engagé pour la protection de l’environnement, et Alain Damasio, auteur de science-fiction.

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 12-06-2019

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Bats0 // 29.07.2019 à 07h52

La fin du monde a déjà eu lieu avec l’acceptation de l’individualisme avant tout autre forme de condition de vie de l’individu, entre autre le « vivre ensemble », l’opposé du stade ultime du capitalisme.

35 réactions et commentaires

  • Fabrice // 29.07.2019 à 07h22

    Je crois que l’humanité est ainsi faite qu’elle ressemble au dinosaure qui ne réalisait qu’il était mort bien après que le corps est cessé de fonctionné.

    J’imagine la scène la grande faucheuse arrive « Bonjour je viens vous chercher la planète n’est plus vivable !

    -vous êtes qui encore un gaucho-environnelentaliste qui fait dans l’alarmisme !

    – euh non juste la mort, enfin votre mort !

    -je ne vous crois pas, prouvez le que je ne peux plus vivre sur cette terre ! Le GIEC c’est un complot, le réchauffement c’est pas de notre faute donc rien a faire vous et vos arguments allez vous faire voir !

    – non mais vous en êtes plus là !

    – dégagez ou j’appelle la police ou l’armée !

    – soupir quelle police ?

    « SchlaK ! » bruit de la faux qui s’abat

    – pétard plusieurs milliards comme ça va être long très long  » ???

      +16

    Alerter
  • Sandrine // 29.07.2019 à 07h49

    Je ne comprends pas le succès de ce Aurélien Barrau dans les médias. Son style emphatique et autoritaire personnellement me révulse mais est-ce que ce ne serait précisément pas ça qui explique qu’il ait été propulsé comme ça sur le devant de la scène?

      +10

    Alerter
    • Linder // 29.07.2019 à 08h01

      Aurélien Barrau, quand il enseigne dans son domaine, l’astrophysique, est un excellent pédagogue.

        +3

      Alerter
      • Séraphim // 29.07.2019 à 16h22

        bof, il enfile les clichés rebattus avec une fausse extase. Aussi pénible que ce faux héros de Thomas Pesquet dans un autre domaine. Quand on écoute astronautes et astronomes d’autres pays -même américains, c’est dire!- C’est autre chose. Brian Schmidt (prix Nobel) sur l’histoire de l’univers ou Barry Setterfield sur la nucléosynthèse, y’a pas photo…

          +4

        Alerter
    • Océan de sagesse // 29.07.2019 à 08h32

      Moi au contraire j’aimerais bien avoir son talent et son aura , comme quoi , hein !

        +11

      Alerter
    • gonetoufar // 29.07.2019 à 08h50

      Ah , vous préférez quel style ? Plus d’oiseau , plus d’insecte , plus d’arbre …peinard quoi !

        +2

      Alerter
    • Yves TEROUINARD // 29.07.2019 à 09h04

      Bonjour,
      « Aurélien Barrau : « La science est du côté de Greta Thunberg. ».
      La Science ?
      Disons, plutôt, tous les scientifiques dociles au système ultralibéral.
      Ainsi, il est facile de comprendre le succès de Mr Barrau.

        +12

      Alerter
      • Morne Butor // 29.07.2019 à 09h30

        Que voilà une belle confusion des genres.
        Dans la plupart des pays la recherche fondamentale est financée sur fond publics. Les États-Unis font exception, car là-bas les deux tiers des financements sont privés. On est donc très loin d’un modèle libéral.

          +5

        Alerter
        • Fabrice // 29.07.2019 à 13h32

          Quelle est la part aux Usa la science fondamentale financée par le public et la part de la science appliquée ? vous mettez dans science un terme générique aux Usa le privé finance en grande partie la science appliquée qui peut déboucher sur des licences et donc un retour en Monnaie sonnantes et trébuchantes, la science fondamentale je pense que c’est le public qui intervient plus.

            +3

          Alerter
      • Sandrine // 29.07.2019 à 09h51

        Merci pour votre commentaire, c’est exactement ce que j’ai pensé lorsque j’ai lu cette incise mise en exergue sur le site de France culture pour résumer l’Emission des matins d’été avec A.Barrau https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-dete/catastrophe-environnementale-peut-encore-etre-modere
        A Barrau est sans doute très compétent dans son domaine de recherche, mais est-ce que cela l’autorise pour autant à brandir l’étendard de la science pour faire la promotion de convictions d’ordre religieux ?
        J’apprécie la malice du site « Les Crises » qui diffuse aujourd’hui ce débat avec A Barrau après l’entretien hier avec G. Giraud?. Deux styles très différents, deux familles idéologiques/dogmatiques très différentes… et pourtant, pour qui sait bien y regarder, une seule et meme foi…

        L’histoire a montré que l’alliance de l’autel et du pouvoir politique n’est jamais une bonne nouvelle pour la liberté du petit peuple… et qu’elle a bien souvent servi à cacher les pires génocides au profit des intérêts des puissants

          +9

        Alerter
        • Sandrine // 29.07.2019 à 12h24

          Il y au moins 2 points communs entre le discours d’A. Barrau et celui de G.Giraud : les deux ne se sentent pas spécialement la fibre patriotique et les deux ne pensent pas qu’il soit pertinent d’incriminer le capitalisme dans le cadre de la lutte pour sauver la planète.
          A. Barrau explicite sa position sur ce point dans cette émission. Il ne pense pas qu’un bouleversement des « grands équilibres macroéconomiques » soit possible à court terme… mais par contre il imagine très bien d’instaurer une dictature pour prendre des mesures radicales en faveur de l’écologie…
          https://www.franceculture.fr/personne/aurelien-barrau

          Écologistes béas, ouvrez les yeux.

          Vu à l’instant sur BFMTV en gros titre « les ressources de la planète épuisées ». J’ai pas le son, les images tournent en boucle dans la salle d’attente

            +6

          Alerter
          • Appleseed // 29.07.2019 à 14h45

            Le portrait-type de celle/celui qui veut sauver la planète (ah, ah, ah) mais qui n’agira JAMAIS en ce sens et qui incrimine systématiquement ceux qui osent parler de quelques privations de liberté (de détruire la nature) et/ou proposent des solutions concrètes mais tellement dérangeantes pour notre petit confort égoïste.
            Vous avez écouté Barrau ? Quelques libertés bien dérisoires et nuisibles (4X4 ou autres) pour sauver la vie.
            Dictature ? N’importe quoi.

            Rien de personnel mais, cela fait des années que je lis ou entends ce genre de posture.

              +6

            Alerter
            • Sandrine // 29.07.2019 à 16h14

              Et bien oui, justement, je l’ai écouté, et peut-être plus attentivement que vous…
              Aurélien Barreau est non seulement hystériquement violent dans ses propos (en dépit de toutes ses dénégations…) mais surtout totalement inconséquent dans les solutions qu’il propose pour régler les problèmes apocalyptiques qu’il nous dépeint… quelques taxes… mais bien sur en gardant à l’esprit que ça ne doit pas impacter pas les plus fragile, hein, des incitations pour que ceux qui partent en vacances à l’autre bout du monde partent un peu moins souvent… ne pas se positionner politiquement « ni droite ni gauche » et surtout surtout ne pas remettre en cause le capitalisme parce qu’il n’a pas que des défaut…. Et puis de tout façon lui il n’est pas économiste, ce n’est pas sont rôle de trouver des solutions concrétés, il faut laisser cela aux spécialistes… Ah bon, c’est de cette manière qu’on va empêcher la fin du monde… Mais par contre pour ça on a vraiment besoin d’une dictature, hein…
              Je comprends que ça plaise à Alain Delon, Catherine Deneuve et d’autre…

              Ecoutez les emissions que j’ai mis en lien, vous verrez que je n’invente rien, tout y est.
              Ca me rappelle la chanson de Brassens : « (…) le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris »…

                +4

              Alerter
            • Véronique // 30.07.2019 à 11h29

              Justement, si ces mesures sont dérisoires, en quoi vont-elles « sauver la planète  » ?

              Des solutions concrètes de ce type, on peut en prendre tous les jours sans que ça ne change rien, et d’ailleurs ça existe déjà et ça s’appelle le greenwashing.

                +1

              Alerter
    • charles // 29.07.2019 à 09h56

      peut être parce qu’il a jeté un pavé dans la marre et que les éclaboussures furent suffisantes à faire trembler certaines convictions…. j’attends avec impatience et délectation le jour où la modo laissera passer les commentaires justifiant les +30° du pole nord.

        +3

      Alerter
  • Bats0 // 29.07.2019 à 07h52

    La fin du monde a déjà eu lieu avec l’acceptation de l’individualisme avant tout autre forme de condition de vie de l’individu, entre autre le « vivre ensemble », l’opposé du stade ultime du capitalisme.

      +17

    Alerter
  • charles // 29.07.2019 à 09h47

    A la question « la fin du monde est elle déjà la ? », si l’on devait tenter de répondre en faisant l’analogie du système terre avec un système humain, alors les signes que nous pouvons déceler de son activité bio physique tels que la dérégulation des systèmes thermique, une disparition de la flore microbienne, une invasion parasitaire très net, etc j’en passe et des meilleurs, on se dit que la chose est atteinte d’une leucémie aiguë carabinée, et quoi qu’on en dise qu’elle est sur la pente descendante de l’existence.
    bien heureux ceux qui pensent que ce n’est qu’un petit rhume, au jeu des prospectives personne ne peut se targuer d’avoir raison, n’est ce pas ?

      +9

    Alerter
  • BA // 29.07.2019 à 10h44

    La date survient de plus en plus tôt. Lundi 29 juillet marque « le jour du dépassement », annonce le Global Footprint Network. « A l’échelle de la planète, nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et cultivé plus de terres que ce que la nature peut nous offrir au cours d’une année », détaille l’ONG WWF dans un communiqué. « Quant à nos émissions de gaz à effet de serre, elles ont été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts peuvent absorber. »

    L’année dernière, le « jour du dépassement » avait été établi au 1er août. Si la date n’a bondi cette année « que » de deux jours par rapport à l’année précédente, elle a « dramatiquement avancé dans l’année » ces dernières décennies : il y a 20 ans, en 1999, le jour du dépassement avait été fixé au 29 septembre, soit deux mois plus tard. https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/jour-du-depassement-ca-y-est-l-humanite-a-epuise-toutes-ses-ressources-renouvelables-pour-l-annee-2019_3555181.html

      +9

    Alerter
  • Jm // 29.07.2019 à 14h22

    J’avais déjà retenu quand j’avais vu l’autre jour la vidéo qu’Aurélien Barrau était plus que dubitatif sur la capacité à la technologie de palier à un effondrement écologique. Bon, Hubert Reeves alerte lui aussi depuis pas mal de temps.

      +0

    Alerter
    • Sandrine // 29.07.2019 à 14h37

      C’est quand même étrange que dans les deux cas ce soit des astro-physiciens et non pas, par exemple, des biologistes qui nous alertent sur ces problèmes de disparition imminente de la vie sur terre…
      il y en a pourtant aussi qui ont un avis sur la question… mais c’est sur que c’est un tantinet moins définitif et catégorique…
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/faut-il-renoncer-a-la-biodiversite

        +2

      Alerter
      • Jm // 29.07.2019 à 14h54

        Hubert Reeves a toujours été depuis son enfance au Québec proche de la nature.
        Sinon peut-être différence d’approche et de sensibilité de ceux qui font de la science fondamentale plutôt qu’appliquée plus sujette aux lobbies et à l’omerta qui y règne.

          +1

        Alerter
      • lutzray // 29.07.2019 à 15h33

        « disparition imminente de la vie sur terre »? Votre nombre d’interventions dans cette enfilade ne correspond pas à votre maîtrise des connaissances de base. Vous êtes capable de distinguer un astrophysicien d’un biologiste mais vous ignorez ce que furent (et surtout, ne furent pas) les extinctions massives.

          +1

        Alerter
        • Sandrine // 29.07.2019 à 15h41

          « Disparition imminente de la vie sur terre »… ce n’est pas moi mais Aurélien Barrau qui use et abuse de ce genre de formules totalement excessives… et pour le moins contraire à l’esprit scientifique

            +0

          Alerter
          • Séraphim // 29.07.2019 à 16h34

            Ecoutez plutôt les témoignages devant la Chambre des Représentants en mai aux USA sur cette question, c’est édifiant
            https://naturalresources.house.gov/hearings/wow-oversight-hearing
            De même en France le témoignage de Jancovici devant les parlementaires:
            https://www.youtube.com/watch?v=Hr9VlAM71O0
            Dans un cas comme dans l’autre vous aurez de vraies informations, argumentées et chiffrées, pas de la chansonnette pour ados. Devant les parlement, sont quand même obligés d’être sérieux, plus qu’avec le trop gentil Taddéi

              +2

            Alerter
            • Louis Robert // 30.07.2019 à 02h05

              J’ai tout écouté… et j’y ai réfléchi.

              Jancovici avoue que, contemplant l’avenir prévisible de ses enfants, il est surtout très préoccupé par la menace écologique et climatique, plus encore que par le nullement inoffensif nucléaire. En cela il me semble bien plus près des Barrau et Giraud que vous ne le laissez entendre.

                +1

              Alerter
  • Séraphim // 29.07.2019 à 16h47

    Extraits de Dr. Patrick Moore (fondateur de Greepeace): « Au cours des 500 années qui se sont écoulées depuis 1500 moins de 900 extinctions sont documentées. Environ 95 % de ces espèces disparues se trouvaient sur des îles.
    L’IPBES affirme qu’il y a 8 millions d’espèces alors que seulement 1,8 million d’espèces ont été identifiées et nommées. L’IPBES estime donc qu’il existe 6,2 millions d’espèces non identifiées et non nommées. Ainsi, un million d’espèces inconnues pourraient disparaître du jour au lendemain sans que nous le remarquions parce que nous ne saurions pas qu’elles ont existé.
    Cela n’est pas très professionnel… »
    Et enfin:
    « L’UICN (seule organisation internationale ayant le statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui possède des compétences en matière d’environnement, en particulier de biodiversité) estime que moins de 28 000 espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction. L’estimation de l’IPBES est d’un million d’espèces. L’estimation de l’UICN est basée sur des espèces réelles portant des noms latins. L’estimation de l’IPBES est largement basée sur des espèces inconnues et non nommées. »
    CQFD

      +1

    Alerter
  • Louis Robert // 29.07.2019 à 18h26

    — Fin du monde…
    — Non, non, pas de fin du monde.
    — Un monde inhabitable…
    — Mais non, on s’adaptera…
    — La Science dit…
    — Pas du tout, la Science ne dit pas…

    Vous ne trouvez pas ce modèle de comportement et les bla-bla-blas incessants qui s’ensuivent un peu lassants? Pas du tout rassurants, surtout? Et combien stériles!!!

    Pourquoi ne pas plutôt nous employer à tenter de montrer que ce monde, cette civilisation continueront sans nul doute de subsister… et dans quelles conditions surtout pour les êtres vivants dont nous sommes? Pourquoi ne pas remonter à « la cause des causes » qui indique à quoi ressemblera très vraisemblablement cet avenir durable de l’humanité? Autrement, pourquoi ne pas tout bonnement admettre n’en rien savoir?

    Ce qui importe, ce ne sont pas les pitoyables affrontements des égos ni d’avoir raison, ce n’est même pas le sort de la Science… mais bien que l’humanité ait assurément un avenir qualifiable d’«humain », de tous, par tous et pour tous. Or il y a aujourd’hui de bonnes raisons de penser qu’un tel avenir pour l’humanité ne saurait exister faute de moyens appropriés… Alors quoi, on nie, on parle pour parler et vivement on fête?

    Je ne participerai pas à cette pitoyable réjouissance.

      +2

    Alerter
  • Denis Monod-Broca // 29.07.2019 à 19h32

    Simple quidam je peux agir en tant qu’individu. Mon action pour protéger la planète sera limitée mais il faut bien commencer par là.

    Nation souveraine, la France peut agir et, en tant que citoyen français, je peux participer à ses choix.

    La France n’est qu’un pays parmi beaucoup d’autres mais elle a un certain poids et une responsabilité sur la scène du monde. Aurélien Barrau a tort de balayer d’un revers de main le niveau politique et national de la situation. Le fait est que l’humanité est organisée en nations, le nier est une grosse erreur. C’est bien joli de crier « au feu ! », il faut bien que quelqu’un décide quoi faire, qui ? sinon moi en tant qu’individu et la France en tant que collectivité nationale.

    Le reste est démission, renoncement.

      +2

    Alerter
    • Louis Robert // 29.07.2019 à 20h54

      Je doute que quiconque rejette l’action individuelle, politique et nationale. Pour ma part, j’en suis. Or l’action purement individuelle, voire nationale, toujours aussi indigente, n’est aucunement au niveau de l’enjeu dont il est ici question. Le problème est mondial, planétaire. Il exige des solutions appropriées, mondiales, planétaires. Seule une mobilisation mondiale, planétaire, réelle et en urgence, peut nous donner des raisons d’espérer survivre à l’effondrement en cours.

      Ce n’est pas là projet de tyrannie écologique mais, exactement comme en temps de guerre, mobilisation en vue de survivre à la ruine, puis à l’anéantissement. Ou bien nous changeons radicalement notre mode de vie et le mettons en accord avec les possibilités mondiales et planétaires réelles, limitées, ou bien nous périssons. Il y a déjà plus d’un demi-siècle que cela aurait dû être fait.

      Déjà, les coûts des dérèglements climatiques, que l’on sait taire si savamment, font entrevoir qu’ils deviendront vite insoutenables. Pour les assureurs. et certaines administrations publiques, cela ne fait plus de doute. Or l’effondrement ne fait que commencer… Et que dire du nombre des victimes humaines de ces dérèglements, si nombreuses que l’on ne se préoccupe même pas d’en rendre compte?

      Bref, l’inertie généralisée nous ruine et nous tue déjà. Qu’en sera-t-il d’ici 5 ans, pire d’ici 10 ans? C’est demain!!! Les 20-30 ans devraient déjà être dans la rue 24 heures sur 24, exigeant cette mobilisation citoyenne mondiale. Leur avenir, leur vie même en dépendent.

        +0

      Alerter
  • xael // 30.07.2019 à 04h43

    La communauté nationale est le point clé pour la mise en place de mesures concrètes, car elle a pour fondement la démocratie et donc l’aval implicite des populations concernées. Les mesures « internationales » ne sont par définition que l’intérêt bien compris des nations rassemblées sur un sujet qui les concerne toutes. Les mesures mondialisées ne sont possibles que que par la coercition, et à ce titre héritent d’une faiblesse conceptuelle inaliénable. A ce jour aucun exemple de mesure mondialisée, est effectivement acceptée et mise en place par tous. Déclaration universelle des droits de l’homme, traité sur le nucléaire, traité de l’espace, organisation mondiale du commerce, etc… une litanie de viols, d’hypocrisie, de rétro-pédalages en tous genres. Aucune nation, aucun gouvernement n’entend à ce jour s’affaiblir pour sauver la nature, et dire le contraire n’est que de la dissertation. Ce que nous devons sauver en premier lieu c’est la démocratie et par là, la liberté, l’égalité et la fraternité. Car aucun citoyen pris à part ne souhaite l’anéantissement du règne animal et végétal. Une autre erreur il me semble est le mélange des genres : justifier l’écologie par l’urgence climatique qui sont des sujets disjoints. Doit-on comprendre qu’il est moins grave de tuer les baleines, ou d’abattre des forêts primaires quand le climat est préservé ? Pour ma part je ne remets pas en cause le « capitalisme » entendu le fait qu’un individu produisant une plus grande quantité de travail doit pouvoir recueillir une plus grande quantité de richesse. Mais les limitations sont inévitables.

      +3

    Alerter
    • Véronique // 30.07.2019 à 11h23

      Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que c’est aux nations qu’il revient de prendre des mesures, et qu’il faut avant tout se battre pour l’égalité, la liberté, la fraternité et la démocratie. Il n’y a que de cette façon que nous pourrons préserver efficacement notre environnement.

        +2

      Alerter
  • Denis Monod-Broca // 30.07.2019 à 16h38

    Ils ont tous de bonnes idées, tous ces gens qui nous annoncent l’inéluctable catastrophe à venir, ils sont sincères, ils ont, je crois, raison mais…
    – mais ils ne sont tous tout à fait d’accord sur ce qui est le plus grave entre fin des ressources, réchauffement, extinction des espèces…
    – mais ils ne sont pas d’accord ce qu’il y a lieu de faire, ni sur les entités (individus, nations, Onu…) auxquelles il incombe en priorité d’agir.
    – mais ils ne sont pas d’accord sur les moyens.
    Alors…

    Vive la frugalité ! mais comment faire et par où commencer ?…

      +4

    Alerter
  • Theoltd // 31.07.2019 à 19h47

    On pensait les devins disparus depuis la Rome Antique mais on voit que l’Art divinatoire est en plein renouveau. Chacun y va de sa petite divination. La seule chose certaine pour les nouveaux devins, comme les anciens, c’est que s’ils ne connaissent pas l’avenir, ils en tirent pourtant un revenu certain!

      +0

    Alerter
    • Louis Robert // 31.07.2019 à 23h53

      On peut élaborer des scénarios fort pertinents qui permettent, non pas de prédire, mais de se représenter un avenir possible, voire probable, ce que firent au MIT, pour le compte du Club de Rome, Dennis et Donella Meadows, ainsi que les membres de leur équipe de chercheurs. On trouvera ces scénarios dans «Limits to Growth ».

      Quarante ans plus tard, Dennis Meadows les examine de nouveau et constate: le pire, celui du « business as usual », s’est avéré on ne peut plus précis… il s’est même réalisé. Pas mal, non?… Je sais, vous pouvez sans doute faire mieux. Il suffit de vous lire, mon bon Theo… ltd!

      ___________

      « 5. Dennis Meadows – Perspectives on the Limits of Growth: It is too late for sustainable development » — Smithsonian Institution.

      https://www.youtube.com/watch?v=f2oyU0RusiA

        +0

      Alerter
  • BA // 01.08.2019 à 16h40

    En Arctique, rien ne va plus : températures record et incendies gigantesques en Sibérie.

    Des feux de forêt sans précédent ravagent l’Arctique. La conséquence d’une météo défavorable. Et la cause probablement d’une accélération du réchauffement climatique. Alors même que la région est actuellement en proie à une intense canicule. De quoi accélérer encore le rythme de la fonte des glaces et élever le niveau de l’océan.

    En Sibérie, 3 millions d’hectares de forêts partis en fumée ! Poutine réagit enfin.

    Alors que le gouvernement russe avait jusqu’alors choisi de laisser faire la nature et face à la levée de boucliers de la population, des associations et des climatologues, Vladimir Poutine a finalement décidé, ce mercredi 31 juillet, d’ordonner à son armée de prendre part au combat contre les énormes feux de forêt qui ravagent la Sibérie.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-arctique-rien-ne-va-plus-temperatures-record-incendies-gigantesques-siberie-65275/

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications