Les Crises Les Crises
7.juillet.20137.7.2013 // Les Crises

[Média] Interview fleuve…

Merci 44
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Pour les plus masochistes d’entre-vous 🙂 , je vous propose cette interview fleuve sur la radio RIM, réalisée en juin 2013.

Bon visionnage !

49 réactions et commentaires

  • Rd // 07.07.2013 à 05h50

    Il manque la dernière partie. Il n’y en a que 2:45 😀

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  • Colibri // 07.07.2013 à 07h07

    Excellent.
    Pensez à soutenir un site ou comme ici une radio associative, une fois par mois, selon votre sensibilité. Parmi une sélection de sites qui permet de couvrir l’éventail de vos opinons.

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  • franck69 // 07.07.2013 à 08h22

    Olivier,

    Encore tous mes encouragement pour votre action d’information que je relaye à tous mon environnement . Je vous remercie pour tous vos dossier très bien présentés et argumenté, c’est un magnifique travail d’analyse et d’information. le dernier sur made in Germany révèle des analyses interessante, mais aussi , un revirement d’une élite journalistique de la presse économique, qui commence à ,eplus odieusement pencher sur le « tout UE  » et encore moins sur le tout EURO.

    Je suis militant de l’UPR et je pense que ce mouvement se structure pour offrir une solution de sortie avec des analyses, un programme politique solide et essentiel , plus un chef, véritablement stratège, rigoureux et charismatique, François ASSELINEAU pour sortir de cette situation de Chaos ou nous mettent l’UE et L’EURO sous influence catastrophique de la finance débridée mondiale et en particulier Anglo saxonne. Je souhaite ardemment que des forces, des talents et des intelligences comme la votre, rejoindrons le seul parti véritablement capable de nous sortir du carcan européen.
    Sachez que j’e suis branché (et adhérent $$) à votre site comme à tout ce qui émane su le web de O DELAMARCHE, BECHADE, SAPIR, LORDON TODD, G GIRAUD, QUATREPOINT GREAU, HOLLEBECQ…… Encore bravo a vous. Si vous passez en Rhone Alpes faite le savoir. Vous seriez le bien venu, et en particulier sur Lyon !!!

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  • Vincent // 07.07.2013 à 10h00

    Olivier
    Est-ce un nouvel entretien avec RIM ou est-ce le même que l’an passé?
    Merci

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    • Toto // 07.07.2013 à 10h28

      C’est une nouvelle interview.
      Au début il dit « nous sommes mi-2013 ».

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  • Jean35200 // 07.07.2013 à 16h04

    Bonjour Olivier, et merci pour cette vidéo !

    A 01H31, vous évoquez une marge de 20 à 50 euro sur un les iPhones, ce qui serait déjà beaucoup.
    Mais en marge brute ils étaient plus proche de 55% estimé déjà en 2007, et 25% estimé en marge nette. Ce qui ferait plutôt 125 euro sur les 500 euro de l’exemple.

    Le cas Apple est d’autant plus intéressant que cette entreprise vend ses produits aussi bien aux USA qu’en France. Et que dans les deux cas, les gouvernements successifs de ces deux pays et leurs services fiscaux ne « voient » pas :
    – que ces produits sont « populaires » donc l’inverse du produit de niche qu’ils auraient pu avoir comme excuse de ne pas avoir détecté, ni donc l’entreprise qui le produit.
    – la marge faramineuse d’environ 25% net dans un monde en crises permanentes et donc en décroissance.
    – que cette entreprise ne paye quasiment pas d’impôts ni aux USA, ni en France…
    – qu’elle ne donne quasiment pas d’emploi ni aux USA, ni en France.
    – qu’elle exploite la misère humaine de manière avérée, alors que ces deux pays (USA et France) sont soi-disant les garants des droits de l’Homme, De l’Humanisme et autre esprit de Démocratie…
    – que cette entreprise préfère pousser son principal fournisseur à remplacer par des robots les ouvriers exploités, plutôt que de les payer décemment ne serait ce qu’au niveau de pouvoir d’achat de leur pays. Le sous-traitant Foxconn en est à plus de 20.000 robots en fonction actuellement et vise le million de robots pour l’année prochaine. Chaque robots coûte environ 20.000 euro pièce.

    Ce sont des informations tirées de sites connus comme Macgénération.com, ZDnet.com, 01net.com, Capital.fr, Clubic.com… Donc accessibles aussi bien aux simple citoyens qu’aux politiciens gouvernementaux et à leurs services fiscaux ou diplomatiques (sacs de riz).

    En résumé, cet exemple Apple me fait penser qu’il y a une volonté de fermer les yeux sur tous ces bénéfices qui finissent dans les poches d’une minorité qui le réinvestissent en robots par exemple.
    Les robots pour les peuples des pays aux plus bas pouvoir d’achat, sont l’équivalent des délocalisations pour nos peuples de pays « riches ».

    Tout ça combiné à des politiques de rigueur où il serait donc prioritaire de rembourser les dettes, va nous faire perdre beaucoup plus que de l’argent/patrimoine.
    Vu que le rythme technologique et de production s’accélère (exemple de pouvoir mettre en place 1 million de robots en seulement 2 ans), plus le détournement financier qui permet de le payer; on risque de perdre des libertés bien plus fondamentales !

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  • Incognitototo // 07.07.2013 à 16h51

    @ Olivier,

    Intéressant… mais, je pense que tu t’es lâché là, que tu t’es fait plaisir… 😉

    Tu as une explication trop sociologique des phénomènes ; exemples : ton extrapolation de la « libéralisation » qui serait en partie liée à 68 ; ou ta vision de la fin de la conversion or qui impliquerait les dettes… Des raccourcis, légèrement « grossiers », qui ne disent pas les vraies causes…

    D’ailleurs, je ne pense pas que ce soient les idées qui gagnent sur d’autres, ça c’est la surface médiatique, celle qui permet de discuter dans les salons (ou au micro d’une radio 😉 )…

    La réalité des idées qui « gagnent », ce sont les rapports de forces et de chantages, imposés par les puissants : principalement financiers et militaires ! Et aujourd’hui, on pourrait, à nouveau, rajouter religieux !… Et sûrement pas quelques « ex-hippies », convertis au consumérisme, qui seraient arrivés au pouvoir (tu as dû t’en rendre compte dans la bagarre récente avec les banquiers français qui ne défendent aucune idéologie crédible, mais bien plutôt, tout simplement, leur niveau de revenus 🙁 )…
    Tout est « rapport de forces » en politique, justifié par de l’idéologie, parce qu’il faut bien se faire croire qu’on maîtrise quelque chose ; mais au fond ce n’est que de « l’habillage mental », pour rendre moins humiliant le fait de se plier à la volonté « d’un autre »…

    Si tu oublies, par exemple, qu’en 1971 le putsch monétaire des USA se déroule sur fond de menace de guerre avec l’ex-URSS (aujourd’hui, c’est la Chine qui tient ce rôle), tu ne peux pas correctement analyser ce qu’il en découle… et comment les USA tiennent et continuent de tenir tout le monde par les c…, juste parce qu’ils ont inondé le monde de fausse monnaie…
    C’est bien comme ça d’ailleurs, parce qu’ils étaient (entre autres) étranglés monétairement, que l’ex-URSS finira par s’effondrer ; ou encore, que l’Europe prendra des décisions à la hâte, pour créer un contre-pouvoir à l’hégémonie et aux diktats US…
    Sauf que, c’est très compliqué de prendre les « bonnes décisions », quand on a un flingue armé et pointé sur la nuque… et l’impardonnable erreur de l’UE est « seulement » d’avoir voulu concurrencer les USA sur leur terrain, dans une surenchère stupide et mortifère de « libéralisations »…

    Idem, pour les solutions que tu évoques… Si la seule perspective de l’UE, c’est de revenir au SME, ou à quelque chose d’approchant, je ne vois vraiment pas en quoi cela traitera les problèmes des pays… Ce serait entériner ce que les USA ont imposé partout, le diktat de la concurrence des misères, pour le seul profit de quelques-uns!…
    En quoi un retour aux monnaies nationales permettrait de mettre fin à la guerre des monnaies et à la surenchère concurrentielle ??? Vraiment, je ne vois pas…

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
    Si on oublie ce constat de François Mitterrand (vers la fin de sa vie), on ne pourra que prendre de mauvaises décisions…

    Définitivement, les solutions sont ailleurs…

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    • G L // 07.07.2013 à 19h02

      Le SME.

      Dans ses deux versions successives il avait démontré que des parités « presque fixes » entre les monnaies européennes n’étaient pas valables, sinon pendant de courtes périodes après lesquelles certains pays étaient amenés à en sortir, à dévaluer pour redonner un peu d’équilibre à leur balance commerciale en profitant de la croissance des autres puis en revenant (ou pas…)

      L’Euro a été mis en place pour interdire cette échappatoire mais le miracle attendu des pays du sud n’a pas eu lieu (on pourrait aussi considérer que la guerre de Sécession qui a permis de convertir le sud des États-Unis aux règles du nord est en train d’avoir lieu en Europe sous l’égide de la Troïka…)

      Dans un système où une monnaie commune sert aux transactions commerciales mais où le taux entre chaque monnaie nationale et la monnaie commune peut varier, les dévaluations et réévaluations restent possibles. Un pays qui dévalue souvent ne pourrait pas emprunter à l’extérieur en bénéficiant des avantages de la monnaie commune (une banque ne pourrait par exemple pas prêter à la Grèce en escomptant que l’Allemagne l’aidera ensuite à rembourser.) Outre le fait symboliquement important que le nom « euro » pourrait subsister, un autre avantage serait que les monnaies nationales n’étant convertibles qu’en Monnaie commune, il n’y aurait pas de marché libre des changes entre les devises des participants. Aucune spéculation ne serait donc possible contre les monnaies nationales.

      Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_commune

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      • Incognitototo // 07.07.2013 à 20h49

        « Aucune spéculation ne serait donc possible contre les monnaies nationales. »… Ha bon, si vous le dites…
        Permettez-moi cependant de penser, que c’est une totale vision de l’esprit, si l’émission monétaire du pays reste une décision possible de sa BC… Dans notre système mondialisé, où aucun pays ne détient tout seul les moyens d’une économie autarcique, la seule souveraineté qu’un pays retrouve avec “l’indépendance monétaire”, c’est celui de se redonner le pouvoir de ruiner sa population, les entreprises et les prêteurs… et c’est à peu près tout.

        Par ailleurs, vous ne réglez absolument pas par l’indépendance monétaire la « logique concurrentielle », dans laquelle sont enferrés tous les pays… or, c’est bien ce problème central qui est en train de faire imploser tous les modèles sociaux économiques, et culturels, de tous les pays…

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    • G L // 07.07.2013 à 19h35

      La guerre économique contre les États-Unis.

      Cet ennemi est maintenant considérablement affaibli par …la lutte des classes que Warren Buffett croit avoir gagnée. Elle a été fortement atténuée aux US par une croissance extraordinaire durant le XXème siècle: cette croissance y a permis aux ouvriers et aux classes moyennes d’avoir un niveau de vie qui faisait envie à la terre entière mais qui ne semble pas pouvoir se poursuivre pour plusieurs raisons, dont l’épuisement des ressources (énergétiques et autres) malgré la faible densité de population (USA 33 hab/km², France 100 hab/km², jusqu’à plus de 300 hab/km² en Europe et 1000 hab/km² au Bangladesh.)

      Le nombre impressionnant de gens ayant recours aux food stamps me semble indiquer que beaucoup de gens y vivent désormais « au dessus de leur moyens », ce qui risque de rendre une guerre économique contre le reste du monde plus difficile à soutenir.

      Pour ce qui est de la guerre financière, là, en effet, l’Europe semble mal partie!

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      • Incognitototo // 07.07.2013 à 21h03

        « Cet ennemi est maintenant considérablement affaibli (…) » ; ha bon… On se demande bien pourquoi l’UE (et à peu près tous les pays du monde, à l’exception intermittente de la Chine, de la Russie et du Brésil) continue à jouer les carpettes, alors… notamment, avec le futur accord de libre-échange transatlantique…

        Même avec la moitié de sa population à la soupe populaire, ça ne changerait strictement rien à la puissance de nuisance (et militaire) des USA… et ce, tant que les pays utiliseront le dollar comme monnaie d’échange et ne se seront pas débarrassés de toutes leurs réserves dans cette même monnaie…

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      • Andrea // 08.07.2013 à 16h05

        Je n’ai pas bien compris les dernière phrases de ce post?

        Le nombre de pauvres proche de la famine aux USA est en constante augmentation. (“food insecure”, “food deprived”, etc.)

        Il y a certes des organismes qui luttent et des progammes de charité qui font ce qu’ils peuvent, mais du coté politique la repression et la coupure des budgets sociaux est de mise. Les pauvres eux-mêmes ne bougent pas, plus d’énergie..
        .
        46 million ou plus d’Americains recoivent une aide alimentaire.

        Quelques précisions:

        1) Ce programme, SNAP (anciennement ‘food stamps’) offre du cash en forme de carte de débit qui permet d’acheter que de l’alimentaire de base, pas de produits manufacturés (e.g. glaces, sandwiches), d’hygiene (e.g. papier toilette), medicaments (aspirine) etc. Les fast-food (McDo et Co.) ont obtenu très localement et dans certains Etats une exception, par lobbying, arguant que leur repas sont sains et pas trop chers, mais c’est très mini pour l’instant.

        Le montant se situe entre 1 et 2 dollars par repas par personne, pour deux fois par jour. Plus proche de 1.

        Notons que cette aide est indépendante des repas offerts par l’école publique aux enfants scolarisés, jugés ‘pauvres’, c’est un petit déjeuner et un repas de midi, absolument infecte et non nutrionnel (imho), il sert à écouler les surplus agri. des US. Donc, pour bcp, pendant les vacances, on ne mange presque pas.

        La gestion de SNAP est confiée à JP Morgan qui prend une commission de 4 à 7%, les chiffres varient. (De la presse, je n’ai pas d’info particulières.)

        2) Ampleur: Actuellement, aux US, entre 1/4 et 1/5 des enfants sont bénéficiaires de SNAP. Ceci en grande partie pcq pour en bénéficier, il faut des personnes dans le foyer qui ne peuvent pas travailler. C’est énorme – 20% ou proche, ou plus, des enfants aux US mangent que ce que le Gvmt. et le USDA (dpt. de l’agriculture) veulent bien leur concéder, dans des conditions très strictes.

        Une initiative récente au Kentucky, pour combler le vide de l’été, oblige les enfants à manger seuls, sur place, sous surveillance. Les parents attendent dehors. Des cris, querelles, demandes pour le surplus, jeter la nourriture, etc. en principe menent à un appel aux Services Sociaux (Child Protection Services.)

        3) Non, ce n’est pas de l’arrosage général. L’aide SNAP est difficile à obtenir. Une condamnation pour drogue ou autre passé judiciaire est motif d’exclusion sans appel dans bcp d’Etats. Une petite faille / erreur dans la paperasse suffit pour justifier un refus. Les parents sont souvents astreints à participer à des ‘faux’ programmes pour retour à l’emploi, ce qu’ils ne peuvent pas accomplir, car ils ont des enfants à la maison, et pas d’argent ou de voiture ou de transport public pour se rendre aux RVs obligatoires, loin de leur domicile.

        Le programme vient d’être amputé! (Les raisons sont complexes mais le résulat est là.)

        http://www.cbpp.org/cms/?fa=view&id=3899

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  • G L // 07.07.2013 à 17h07

    2 H 45 = un énorme gain de temps: cette vision d’ensemble cohérente balaye les arguties habituelles qui font qu’on tourne en rond à l’infini à propos de points de détails.

    Exemple: « impossible d’empêcher l’évasion fiscale et le secret bancaire puisque ceux qui en bénéficient quitteraient immédiatement le pays ». C’est vrai et ça prouve que le système est globalement invivable sauf pour ceux qui en profitent. La question est finalement de savoir où se trouve la frontière entre ceux qui en profitent et ceux qui en souffrent.

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  • Arnaud // 07.07.2013 à 20h47

    Franchement Olivier, affirmer que le déficit de l’Etat est du à une insuffisance d’impôts …
    Vous ne pensez pas plutôt qu’il y a eu excédent de dépenses ?

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    • Stéphane Grimier // 07.07.2013 à 21h24

      C’est pareil. Bouteille à moitié vide, ou a moitié pleine ?

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    • Surya // 07.07.2013 à 21h25

      cela revient au même. Ce qui compte c’est le solde budgétaire. Le reste n’est que littérature

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    • G L // 07.07.2013 à 21h41

      Une fois d’accord sur le fait que c’est les impôts et pas des emprunts qui doivent équilibrer les dépenses de l’Etat il reste en cas de déficit à faire un choix: soit augmenter les impôts soit diminuer les dépenses.

      C’est un choix politique, mais ça n’est pas un choix économique.

      Contrairement à ce que prétendent la majorité des économistes, on est bien devant une alternative comme le prouvent par exemple les errements dans un sens et dans l’autre de beaucoup de pays industrialisés durant le 20ème siècle.

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      • Surya // 07.07.2013 à 23h42

        Dans un monde sans déficit, les dépenses sont limitées naturellement par la courbe de laffer.

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  • yoananda // 07.07.2013 à 22h25

    Bonjour Olivier,

    je vous invites a lire « The Origin of Wealth » de Beinhocker qui démontre avec brio que les théories économiques actuelles sont totalement fausses par essence, dans leur fondements mathématiques : http://yoananda.wordpress.com/2013/04/26/le-gros-fail-de-la-science-economique/

    en tant qu’actuaire, vous y trouverez aussi les fondements d’une nouvelle science économique et une nouvelle approche du risque.

    c’est basé sur les nouveaux outils de modélisation des systèmes non linéaires.

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    • Lisztfr // 07.07.2013 à 22h33

      Et bientôt on modélisera les systèmes chaotiques, donc youpi

      Déjà que le non linéaire est imprévisible, puisque l’accélération est changeante… ça laisse rêveur.

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      • yoananda // 07.07.2013 à 23h29

        non linéaire = chaotique.
        imprévisible, oui, par essence, mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire. Bien au contraire. On peut essayer de bouger dans l’espaces des phases pour réduire les turbulences chaotiques et viser les fenêtres de stabilité ! 😉

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  • yoananda // 07.07.2013 à 23h36

    Un grand BRAVO Olivier pour cette interview.
    Vous dénoncez les excès de la dérégulation sans diaboliser le libéralisme. Vous dénoncez la stupidité de l’Euro.
    Mais surtout, vous mentionnez le pic pétrolier et le plafond de verre des ressources, vous mentionnez aussi l’impact de l’informatique.

    Cela rejoint l’analyse que je proposes pour expliquer la crise en 5 points clés :
    * pic pétrolier (qui n’est qu’un arbre qui cache la forêt des limites des ressources)
    * surpopulation (qui se combine avec le pic pétrolier)
    * robolution (ce qui inclus l’informatique)
    * nouvel ordre mondial (dont l’Euro n’est qu’une étape)
    * décadence (des élites, du peuple, du système démocratique)

    http://yoananda.wordpress.com/2013/07/04/les-5-raisons-de-la-crise-pic-petrolier-surpopulation-robolution-nouvel-ordre-mondial-decadence/

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  • Jean-Luc // 08.07.2013 à 02h33

    C’est très bien une radio qui laisse ainsi du temps aux invités pour s’exprimer.
    Le lien pour profiter d’autres enregistrements est ici :
    http://rim951.fr/

    Sinon, dommage qu’il n’y ait pas les questions des auditeurs ici mais elles sont sur la radio a priori.

    Bonne intervention en tous cas, claire et précise.

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  • Lisztfr // 08.07.2013 à 09h34

    Selon Arendt, nous serions tous potentiellement nazis (cf Milgram aussi) … on pourrait reprendre l’hypothèse autrement en pensant à un nazisme de routine, normal, une propension au nazisme des élites. Les gouvernements tendent au nazisme, pas les peuples… Car on diabolise la foule, le populisme, mais qui la dirige, si ce n’est les démagogues…

    Finalement Arendt en diluant le concept de nazisme, en le banalisant, ne rend pas justice de la situation où les peuples s’affrontent aux élites, puisque selon elle tout le monde est « nazi ». Les « élites » étant un terme un peu approximatif.

    Bref, la nazisme latent des élites dirigeantes me parait une hypothèse probable…

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    • step // 08.07.2013 à 15h11

      la encore lire W de perec…

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  • LS 92 // 08.07.2013 à 13h14

    Votre entrevue me fait penser en particulier à cette citation de de GAULLE sur l’économie :
    « On a l’habitude de dire que la guerre est trop sérieuse pour la confier aux militaires, eh bien ! moi, je dirais que l’économie est trop sérieuse pour qu’on la confie aux financiers et aux économistes, parce que je pense comme John Galbraigth que l’économie, c’est d’abord l’application du bon sens aux réalités du moment et à celles de l’avenir, la satisfaction des besoins humains personnels et collectifs, et non pas des théories ou des idéologies. »
    [De GAULLE, cité par Philippe de GAULLE, De Gaulle mon père, PLON février 2004.Tome 2, page 77]

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  • reneegate // 08.07.2013 à 15h03

    Très bonne intervention qui défrise (l’interviewer). ce bon sens paysan me ravie et fait des merveilles. Par contre étant aussi de souche paysanne et de la génération 1957 je suis très sensible à quelques dérives et peux témoigner que vos jugements sur cette générations sont très légers et lapidaires. Je ne peux aussi que vous inciter à suivre « vos leçons » quand à l’histoire avant 2000 car parler de la position dominante de l’allemagne, sans parler de la réunification, de la main d’oeuvre qualifiée à bas prix et du tissu industriel est allemand, de l’occupation américaine etc..
    mais je suppose que toutes ces ommissions et incompréhensions ne sont pas fortuites, car issu de la génération 68 je suis un ultra libéral culturel et j’ai toujours défendu votre point de vue sur l’économie politique, la finance et l’indépendance nationnale. Enfin, votre rapprochement entre l’internationalisme communiste et un discourt europeïste béat est de très mauvaise foi. Vous êtes un « réactionnaire » dans le lexique 68, mais pour l’instant vous pouvez compter sur moi pour me battre à vos côtés pour mettre fin à ce gâchis.
    @certains commentaires : Arendt ne banalise pas le fascisme elle l’internationalise, tout le monde peut en être atteind, car dans certaines circonstances ce peut être l’attitude individuelle la plus payante, favorisée et absoute par le pouvoir.
    Dans cette idée, existe t il une loi qui permettra de condamner un Moscovici a 30 ans de réclusion incompressibles si la loi édulcorée qu’il a s’apprête à faire voter ne permet pas d’empêcher un défaut majeur d’une banque universelle française?
    Arendt ne disait que cela : analyser, comprendre et légiférer pour éviter toute récidive.

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    • step // 08.07.2013 à 15h19

      je me considère comme libéral cuturel, mais je ne suis pas un libéral économique (ou alors dans un sens deserté depuis bien longtemps). Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi ces deux notions sont toujours rapprochées (si ce n’est dans l’intérêt des profiteurs économiques systémiques). Je n’ai mais aucun intérêt dans l’activité du lit de la maison proche, ni dans leurs choix de vie qui n’ont pas de conséquences néfastes sur autrui. Il me semble que l’économie ne peut pas ne pas avoir de conséquence, donc n’est pas concerné par mon libéralisme, tout simplement.

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      • reneegate // 08.07.2013 à 18h39

        moi non plus, Olivier Berruyer parle de libéraux culturel et de libéraux économiques dans son interview et surtout au sujet de ma génération. Je surréagis donc!
        L’a du mal avec cette période Olivier et nous assimile aux yuppies des années 80. Nous sommes très chatouilleux sur ce sujet.

        People try to put us d-down (Talkin’ ’bout my generation)

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  • AGARASH // 08.07.2013 à 23h52

    la première partie de l’exposé sur l’aveuglement et la faillite collective me fait beaucoup penser à cet ouvrage majeur de Jared Diamond « Effondrement » http://fr.wikipedia.org/wiki/Jared_Diamond

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  • Albert // 10.07.2013 à 15h33

    Tres interessant, merci pour la video.

    Trois remarques:

    1/Vous reconnaissez que le systeme actuel n’est pas liberal puisque les grands groupes (banques systemiques, assurreurs, general motors) sont sauves par l’argent du contribuable (indirectement puisque qu’a court terme c’est paye par de nouvelles dettes) et que les monopoles sont favorises par l’Etat qui fait des lois sous l’impulsion des lobbies des grands groupes, la faillite a venir du systeme ds les pays developpes n’est donc pas celle du systeme liberal mais de l’interventionnisme de l’etat.

    2/Vous dites que la cause des dettes est la leve insuffisante des impots mais on peut aussi considerer que ce sont des depenses inutiles effectue, on sait a quel point les politiques ne font pas une gestion conservatrice de l’argent qu’ils depensent : plus ils depensent plus leur utilite augmente car ils augmentent leurs chances d’etre re-elu mais n’ont pas de consequences negatives.

    3/Je pense que la creation de richesse provient de l’epargne, de la production, de l’augmentation de la productivite et non de la consommation et des transferts sociaux qui punissent la reussite en l’imposant et favorisent l’inactivite en donnant des revenus sans contrepartie.

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    • Amsterdammer // 10.07.2013 à 16h57

      …blablabla transferts sociaux qui punissent la reussite blablabla…
      Toujours la même rengaine pour justifier la spoliation et l’accaparement des richesses par une minorité.

      Comme si ces richesses n’étaient pas créées par les salariés!

      Les salariés sont spoliés de 70% de la valeur de leur travail, et vous trouvez que les transferts sociaux punissent ceux qui profitent de cette spoliation?

      Un instit de banlieue à Gérard Depardieu
      http://liberonslamonnaie.blogspot.fr/2013/01/un-instit-de-banlieue-gerard-depardieu.html

      Ta fortune (120 millions €), comme tout millionnaire, tu la dois à l’appauvrissement d’une armée de salariés, notamment ceux des cités de banlieue !
En effet, dans les entreprises, 40% des richesses produites par les salariés sont accaparées comme profit par les actionnaires. Ces profits, investis, entre autre, dans des productions cinématographiques, t’ont permis de toucher de fabuleux cachets.
Plutôt que de servir à la croissance des services publics, ces richesses marchandes alimentent, sous forme monétaire, un secteur de luxe réservé aux plus riches. C’est autant de richesses gaspillées, de temps perdu, pour la création de postes d’enseignants, de médecins hospitaliers, de postes dans les crèches, les centres culturels, dans les bibliothèques, les dispensaires, les centres sportifs, les colonies de vacances…sans oublier les intermittents du spectacle en situation précaire qui devraient avoir le droit de vivre dignement.
Comment oses-tu prétendre que ta fortune est due à ton travail ?
Sans les salariés dont 80% touchent moins de 2500 euros par mois, il t’aurait été matériellement impossible de gagner en un an après impôt, 1 700 000 € (simulateur ISF pour un revenu de 3 millions d’euros par an, ce qui est certainement au dessous de ce que tu gagnes). L’équivalent de 140 années de travail pour un smicard !…
Tu bénéficies tout simplement d’un système de vases communicants : pour qu’une minorité s’enrichisse, les salariés sont ponctionnés de 70% des richesses qu’ils produisent. Avant même toute déclaration au fisc, le salaire net ne correspond qu’à 30% des heures travaillées…[voir lien 1]
De la douche que tu prends à la caméra qui te filme, en passant par ton scooter ou ton hôtel particulier, ton environnement matériel (privé et professionnel), tu le dois essentiellement à 24 millions de salariés anonymes (92% de la population active), sans lesquels, tu serais à la rue : les travailleurs de l’agriculture, de l’industrie et des services, peuvent se passer d’un acteur de talent, mais le talent d’un acteur peut-il se passer d’eux ?
Avec ce système de prédation organisé et enseigné dans de grandes écoles, une poignée de très riches cumule 5 fois plus de richesses que la totalité des revenus des salariés réunis: c’est l’enrichissement par l’appauvrissement. Dans une société dite égalitaire, le salarié est lié à l’actionnaire par un contrat de subordination défini en ces termes par le Code du Travail.
A savoir, que l’argent investi par les actionnaires (le capital) est remboursé par le travail des salariés, et quant à leurs dettes bancaires (les intérêts sur le capital), elles sont répercutées dans les prix et donc payées par les consommateurs ! Les actionnaires, en réalité, ne dépensent rien. Les cotisations patronales, parlons-en ! En réalité, elles ne sont pas payées sur les profits, mais sur le salaire super brut des salariés !!!
Comment me taire, lorsque, instit de banlieue pendant tant d’années, j’ai été le témoin privilégié d’un détournement de richesses qui réduit la durée des études, comme l’espérance de vie… Le démantèlement des services publics est la condition de l’enrichissement d’une minorité. Moins de fonctionnaires : plus de gens livrés au secteur privé, réduits aux bas salaires dans la hantise du chômage…C’est l’intérêt général sacrifié à l’hôtel particulier d’un Depardieu.
Grâce à cette fortune accumulée, tu as investi, tu es devenu producteur de films mais aussi propriétaire-actionnaire de restaurants, de puits de pétrole, et j’en passe…C’est ce qu’on appelle l’ascenseur social…Le Gérard Depardieu de Châteauroux obligé de protéger des prostituées pour manger, semble avoir oublié que toutes ses galères, il les doit à de grands actionnaires qui ressemblent comme deux gouttes d’eau au Gérard Depardieu d’aujourd’hui…
Ces richesses détournées, c’est autant de moyens qui manquent aux services publics, pour aider des adolescents en difficulté à démarrer dans la vie. Pour ces raisons, bien que ma carrière soit achevée, je reste profondément instit de banlieue aux côtés des habitants de ces quartiers, dans une dynamique de pratique solidaire d’éducation permanente .
« L’argent que j’ai gagné je le dois à mon travail », quelle naïveté ! Mais redescends sur terre !
Sans nier ton immense talent, cet argent accumulé, tu le dois à la force de frappe médiatique conquise au travers de tes rôles. Ton pouvoir d’influencer l’opinion publique est si grand, que les décideurs politico-économiques n’ont pas du tout intérêt de te voir devenir contestataire appelant à une société de justice : on ne mord pas la main qui vous nourrit si bien. Pour la même raison, les métiers à fort potentiel d’influence sont particulièrement bien traités.
Mais tout le monde n’est pas Chaplin, lui qui fut interdit de séjour pendant vingt ans aux USA, pour sa dénonciation du capitalisme, dans sa vie comme dans ses films. Dans « Monsieur Verdoux », il fait dire au personnage qu’il incarne “Guerres, conflits, toujours les affaires. Un meurtre fait un bandit, des millions, un héros. Le nombre sanctifie !” Pour un don de 2 millions de francs en faveur des pauvres, lucide, Chaplin déclare : « je ne les donne pas, je les rends» Il reconnaissait que cette somme, il ne l’avait pas gagné par son travail. Chaplin, c’est le saltimbanque qui crève l’écran, faisant irruption, tel Cyrano, en chair et en os, dans la vie des pauvres gens : Oui, merci Charlot !
L’ours et l’aigle, s’ils étaient actionnaires, n’échangeraient pas leur travail (stérile productivement parlant) mais le miel et l’agneau volés aux producteurs, l’apiculteur et le berger. Certes, l’actionnaire travaille, mais c’est une activité de prédation des productions effectuées par d’autres. L’actionnaire développe des modes d’organisation élaborés, non pour la prospérité de tous, mais pour ses seuls intérêts. L’actionnariat fait régresser l’humanité. Le prédateur n’existe pas sans producteurs, par contre, les producteurs produisent plus intelligemment sans prédateurs.
Tes exigences participent au maintien d’un système où de grands actionnaires offrent leurs médias comme tribune à des politiciens triés sur le volet.
En guise de remerciements, une fois élus, les parlementaires fabriquent des lois renforçant l’exploitation des salariés. Des lois qui, par une dette bancaire illégitime, autorisent l’expropriation des petits paysans et artisans indépendants. Une expropriation qui transforme ces gens en chômeurs ou en salariés, les livrant pieds et poings liés à l’avidité des actionnaires. Les politiciens décidant entre eux de leurs traitements, il s’avère qu’une carrière politique réussie les place dans les 1% des plus hauts revenus.Ce système t’a donné la grosse tête en te donnant l’illusion de valoir autant que 1 700 smicards.
Une dernière preuve des effets pervers de l’avidité : à l’école Buffon (ZEP de Colombes), lors s’une réunion de début d’année en 1993, un père d’élève de ma classe faisait part de ses difficultés à aider scolairement ses enfants. Sur ma proposition, nous avons écrit une lettre à l’employeur du papa, Yves Calvet, patron de Peugeot-PSA. L’objectif : obtenir des heures d’éducation permanente sur le temps de travail. Après entretien avec le DRH, la réponse fut négative. Pas question pour les actionnaires de perdre le moindre profit en laissant un salarié récupérer une petite partie d’un temps pourtant dérobé.
De cette démarche, est née une proposition de loi pour l’éducation permanente sur le temps de travail : que les adultes puissent pleinement accompagner les enfants sur les chemins de l’Ecole [voir lien 2].
Ce n’est qu’une étape vers la réappropriation pour l’intérêt général, d’un temps spolié par des intérêts particuliers, une étape vers une société de travailleurs librement associés, dans le respect de l’environnement et de la dignité de chacun. Une société dont tu découvriras les lignes de force dans le lien ci-dessous, celui de l’association Libérons la Monnaie qui propose une loi pour le contrôle public des banques avec une monnaie d’intérêt général, sans intérêt privé. Une monnaie sans actionnaires, une monnaie solidaire…[voir lien 3]
Libéré de cette addiction au luxe par une accumulation ostentatoire briseuse de vies, ton talent s’exercerait alors en toute authenticité.

      
Alain Vidal (Nantes le 30-01-13)

      Trois liens illustrant la lettre
      
1-70% de prélèvement avant le salaire net:
link to liberonslamonnaie.blogspot.fr
      
2- Proposition de loi pour l’éducation permanente:
link to alain-vidal.blogspot.fr
      
3-Ce que veut Libérons la Monnaie: Loi pour le contrôle public des banques
link to liberonslamonnaie.blogspot.fr

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      • Albert // 14.07.2013 à 01h42

        Vous parlez de la spoilation des (petits j’imagine) salaries par les entrepreneurs qui creent des entreprises et sans qui il n’y aura pas de travail, mais la spoilation de la population par l’etat ne vous gene t-elle pas plus?

        Ils utilisent cette argent vole pour acheter des electeurs et on ne recupere qu’une petite partie de cet argent en services utiles, le reste est gache et depense alors qu’il aurait pu etre utilise dans des secteurs porteurs qui auraient crees de la richesse et des emplois.

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  • Albert // 10.07.2013 à 15h54

    Je rajouterai qu’il n’y a personne qui est paye 2euros de l’heure en Allemagne. Les salaries payes 1euro de l’heure recoivent un revenu complementaire de l’etat qui leur fait un total bcp plus eleve que 2euros de l’heure.

    C’est particulierement honteux de pretendre que c’est mieux de toucher 400euros par mois chez soi sans perspective d’amelioration que de travailler pour 4euro de l’heure. La deuxieme option est mieux pour le contribuable (gain de 400e par mois, mettons de 200e si on compte qu’on recupere une partie des 400euros par la tva+augmentation de la consommation), pour l’entreprise (plus competitive) et surtout aussi pour l’employe qui a une utilite, un revenu superieur a 400euros et des perspectives d’amelioration de sa condition en restant actif et en apprenant un metier, ses enfants ont aussi plus de chance de travailler que s’il restait inactif.

    Est-ce que le reste de l’emission est disponible quelque part?

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  • Rendez-vous en enfer // 13.07.2013 à 06h04

    Bonjour ! De retour pour un bref passage.
    On m’avait conseillé la vidéo. OK. Quasi formidable.

    Et puis, paf ! Comme le note Reneegate : »L’a du mal avec cette période Olivier et nous assimile aux yuppies des années 80. Nous sommes très chatouilleux sur ce sujet. »

    1 – EXACT. Après moult échanges il y a longtemps avec OB là-dessus, je croyais qu’il avait un peu nuancé sa position sur 68 et des slogans à mieux comprendre (saine provocation, second degré, relativisation, etc).

    Eh bien, non ! Olivier, sans que ce soit tout à fait erroné,
    vous faites VRAIMENT UNE FIXETTE TORDUE LÀ-DESSUS !
    Très doué, l’actuaire, mais là, VRAIMENT SIMPLISTE !

    Dois-je reposter mon argumentaire là-dessus ? (Je garde tout)…

    2 – Seconde fixette par trop expéditive : les fameux « baby boomers ».
    Ils existent, mais ça ne permet pas d’aller très loin dans la compréhension du « SYSTÈME » !

    OB, une faille : vous ne raisonnez pratiquement jamais en termes de « classes » (etc, etc). Sans jouer nécessairement au marxien forcené. Cela biaise votre vision.

    3 – L’analyse sur l’Allemagne est aussi trop lapidaire, comme on le fait remarquer plus haut.

    4 – Il faut comprendre que les « faiseurs d’Europe » étaient une génération TRAUMATISÉE PAR LA GUERRE. De plus, lancée en douce par les US, pour pas mal de raisons. On revient un peu à ça.
    Ce qui n’excuse pas l’AVEUGLEMENT de Delors et consorts.

    Maintenant, le vrai problème, c’est ce maudit Traité ! Là, ÇA DEVIENT TRÈS GRAVE.
    4 heures d’entretien là-dessus ?

    C’était « Rendez-vous en enfer » le retour.
    Avec les lois du P »S », plus Barroso, plus ce traité (plus la NSA, etc),
    je revendique de plus en plus ce pseudo.
    Cordialement à tous.

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  • Najm // 13.07.2013 à 06h53

    Toujours un plaisir vos interviews Olivier,

    Par contre juste une précision sur l’austerité et Reinhart Rogoff, que votre interviewer a aimé soulevé dans le debat.

    J’ai écris une petit billet sur le sujet, avec les mêmes conclusions qu’un groupe d’économistes qui récemment ont revu toutes les données de RR et arrivent au mêmes conclusions. D’ailleurs l’étude qui a prétendent contredit RR arrive aux même conclusions:

    Les conditions optimales de croissance ne peuvent pas en aucun cas etre a des niveaux de dette/PIB élevé.
    La corrélation entre dette et croissance n’est PAS etablie.
    L’existence d’un « threshold », ou un point de non retour, ce qui est le point le plus débattu(90 %), n’est pas une question robuste académiquement. CAd une question vide de sens)
    Bon courage pour tous ce que vous faites

      +0

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