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30.juin.201330.6.2013 // Les Crises

[Média] BFM Business, Les Experts – 24 juin

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Nicolas Doze m’a invité à son émission Les Experts le 24 juin, sur BFM Business (la radio filmée, pas BFM TV).

Voici la vidéo :

Partie 1 :

Partie 2 :

Prochain rv : le 2 septembre.


N’hésitez pas à réagir en direct par mail sur cette émission via ce lien – Nicolas Doze consulte bien les mails en direct, et est très demandeur 😉 :

http://www.bfmtv.com/emission/les-experts/

(cliquez sur Lui écrire à droite)

11 réactions et commentaires

  • caroline porteu // 30.06.2013 à 15h33

    Bravo Olivier
    Et bravo pour la conclusion .. et en particulier la nécessité d’une autorité de sécurité financière à l’instar de l’autorité de sécurité nucléaire .

    On comprend pourquoi les Chinois ont décidé de purger leur système financier.

    Et bravo à Markus Kerber : les activités bancaires actuelles ne soutiennent plus l’économie . Le constat est implacable .

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  • Fabrice // 30.06.2013 à 16h40

    Rien à dire cette fois Markus Kerber a su être plus pausé et moins chercher le conflit, « l’allemagne à raison et les autres tort » pour une fois écouter un peu les arguments que vous exposiez. J’ai presque de la peine pour le troisième intervenant qui a dû connaître des grands moments de solitude.

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  • bob // 30.06.2013 à 17h48

    pas d’accord. le troisième intervenant dit quelque chose d’essentiel. c’est bien de la FED que partent tous les troubles financiers actuels. toutes les bulles que nous vivons sont la conséquence de politiques monétaires.

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  • ThomBilabong // 30.06.2013 à 19h13

    Pourquoi pas de vidéo visible sur iPhone ?

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  • Macarel // 30.06.2013 à 22h58

    Sortons de cette pétaudière antidémocratique qu’est l’UE. Réanimons la démocratie et une économie au service du peuple dans nos espaces nationaux. Adoptons une monnaie commune à la place de la monnaie unique.
    Retrouvons notre souveraineté budgétaire et fiscale, participons à des projets européens comme Airbus.
    Mais surtout ne faisons pas croire que l’UE est réformable, elle ne l’est pas, car elle est aux mains des financiers, des banquiers et des lobbies des multinationales.
    On verra bien plus tard si l’on peut réanimer un projet européen plus ambitieux sur des bases plus démocratiques.
    En tout cas les Etats-Unis d’Europe, c’est une utopie dangereuse, car elle a été détournée par une oligarchie qui s’assoit sur la volonté populaire et fait fi de l’intérêt des peuples.
    Ne pas mettre fin tout de suite à cette aventure désastreuse, c’est prendre la responsabilité de faire accéder au pouvoir dans les espaces nationaux des partis populistes de type néofascistes.
    Cela fait 50 ans que nos dirigeants nous trompent sur la vrai finalité de l’Europe, cette finalité est tout sauf sociale et écologique, et maintenant elle n’est même plus économique, au sens de financer l’économie réelle, celle qui crée du travail pour les gens.

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  • Macarel // 01.07.2013 à 00h20

    Le maître mot est la CONFIANCE, hors aujourd’hui le système ne génère que de la méfiance: méfiance entre les banques, entre les pays, entre les classes sociales, entre gouvernants et gouvernés, entre tous finalement. C’est cette méfiance grandissante et généralisée qui est en train de tuer le système capitaliste néolibéral.

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  • Delphin // 01.07.2013 à 09h17

    Bonjour,

    Markus Kerber se rend compte – il est difficile de faire autrement – que le système de prédation dont il est un des chantres (loi du plus fort) conduit maintenant à scier la branche sur laquelle il est assis.

    Ceci le conduit, comme n’importe quel vulgaire prédateur de base, à réclamer (sur le ton de l’indignation, car le prédateur use le cas échéant de ce procédé d’affectivisation qui emporte l’adhésion facile) la régulation des supers prédateurs (Goldman Sachs) qui menacent son pré carré.

    Le problème, c’est qu’il n’est pas possible – car contraire à son intérêt brut – à un maillon actif du monde de la prédation, de reconnaître que la folle destruction occasionnée par le super prédateur honni, n’est que la continuation à super échelle et à supers moyens de sa propre idéologie de prédation et qu’il ne le condamne que parce qu’il porte ombrage à ses intérêts actuels.

    M. Berruyer, ces gens, du monde de l’insincérité, vont finir par vous donner des ulcères.

    Amicalement,

    Delphin

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    • amemar // 01.07.2013 à 15h58

      Tout à fait Delphin . Lors des grandes extinctions de dinosaures, lorsque les végétaux vinrent à manquer, les végétariens sont morts les premiers, puis les carnivores lorsqu’ils eurent fini le dernier cadavre de végétarien ! On parle de CHAÎNE alimentaire et de CHAÎNE de la vie, parce que tout est lié et interdépendant. Oublier ça s’est scier la branche sur laquelle on est assis ! A quand une civilisation de la coopération et non de la prédation ??

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  • Lisztfr // 01.07.2013 à 18h20

    Kerber devient saignant et c’est très bien !

    Maintenant nous sommes sur un blog d’économie, il n’est donc pas interdit de se livrer à quelques réflexions fondamentales.

    a) D’abord, tout va bien dans le meilleur des mondes possibles, car il n’y a pas d’inflation. Les mastodontes vous encombrent ? Mais non, ce poids évite l’envolée de l’inflation, le capital écrase la croissance mais se libère de la contrainte du réelle.

    b) Marx est le pire économiste possible, responsable de désastres sans fin :

    L’économie, ce n’est pas seulement la crise bancaire. Donc en tant que science, l’économie se donne une définition d’elle-même comme étude des échanges et interactions économiques entre agents, rationnels ou non c’est selon.

    Il faut bien reprendre les bases. Il s’agit d’agents économiques, je ne parle même pas d’entreprises. La première question serait de se demander ce qu’est un agent, un individu ? Quoiqu’il en soit, un agent échange, ce qui suppose entrée et sortie, entre les deux rien ne se crée. Tout agent crée une demande et une offre, la demande ne pouvant jamais dépasser l’offre en valeur constante.

    Marx ayant énormément écrit à propos de la valeur, de la forme prix, du travail social incorporé dans la marchandise (Ricardo ?) de l’aliénation de la valeur dans la forme prix, etc, il n’a pas vu le plus gros problème beaucoup plus important que tous les romans qu’il a écrit sur la valeur, le fait qu’un agent ne crée pas plus de demande que d’offre, sous quelque valeur que ce soit. Parce que Marx méprisait Say, en tout cas Malthus, et Malthus, Say

    Donc au lieu de savoir comment et pourquoi le fer se converti en charbon en passant par l’or, Le Capital 1, vraiment ce n’était pas la question !

    Marx n’ayant pas compris Say, il en a adopté malgré lui les présupposés de la loi des débouchés à savoir que tout l’argent pour lui est réinvesti, dans la compétition entre capitalistes, et pour la reproduction du prolétariat. Aron lui, ne doutait de rien quand il affirmait que seuls 12,5% n’étaient pas réinvestis.. bref.

    C’est bien beau de vouloir sauver le Titanic, mais à mon avis même si on déblaie les banques, se posera un autre problème inhérent au système lui-même, celui de la demande.

    A y regarder de plus près, aucun agent économique de peut créer une croissance entre ce qu’il prélève comme argent à l’environnement qu’on appelle marché, et ce qu’il lui restitue sous forme de demande solvable. Or si la croissance na pas lieu au niveau de l’agent économique, d’où vient-elle ?

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    • Bouddha vert // 01.07.2013 à 23h59

      Bonsoir,

      Si l’on doit revenir aux fondements de l’économie, c’est que cachée derrière des concepts de valeur, de prix, d’agents, PIB, dette… il y a plus simple et plus parlant.

      L’économie mesure l’ensemble des activités qui permettent de transformer des biens gratuits, renouvelables ou pas (Bois, charbon, poissons, céréales, minerais, bétail, climat…) et de les transformer grâce au travail salarié de l’Homme et aujourd’hui surtout des machines mues par une énergie majoritairement fossile.

      On pouvait rire au XVII, XVIII et XIXème siècle de la pénurie du monde, mais la fin du XXème et ses 7 milliards de bouches, l’état de ses mines de ses puits des océans et des terres va rapidement nous rappeler au fondamentaux de l’économie, si tout est gratuit, tout finira par ce payer parce qu’à part le soleil et ses fils (vent, chaleur et lumière) tout le reste est au mieux à gérer (biotope, climat) et au pire non renouvelable (minerais et hydrocarbures au sens large).

      Ne pas honorer une dette auprès d’un acteur économique est certainement gérable, la négociation sur une Terre en ruine après une victoire à la Pyrrhus en sera une autre.

      Où sont les provisions pour disparition des minerais, destruction des écosystèmes, les assurances contre la baisse d’approvisionnement en hydrocarbures, où sont les habitations capables de supporter cette contrainte et les capitaux qui doivent les construire, nos forêts assurerons le bois de chauffe hivernal et le repas quotidien pour combien de français?

      Si l’économie ne postule pas d’abord de cela, alors autant faire des ronds dans l’eau, au moins c’est poétique.

      Du coup je n’ai pas tellement aimé les virages de l’interview, dommage.

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      • Lisztfr // 02.07.2013 à 21h45

        Exact…Pour l’instant, la récession tend à inscrire ces problèmes dans le lointain, et les prix vers le bas.

        Si vous voulez, l’économie peut très bien se détruire elle-même, elle n’a pas besoin de l’écologie pour l’y aider. Cf 1930.

        SI je prends un objet, et que je le revends, j’ai réalisé une plus-value et donc on pourrait dire une « croissance » ? La spéculation immobilière etc, ne dirait-on pas une augmentation de valeur, une création de richesse ? D’où le poison de la déflation….

        Donc la croissance serait le fait de supposer que la valeur des choses augmente au cours du temps, comme ce qui se fait en bourse, une sorte d’implicite d’inflation, de climat inhérent à l’économie ? Mais nous savons que ce psychologisme ne marche plus…

        Donc, la valeur des objets change, elle fluctue, de préférence à la hausse, selon le climat économique. Il suffirait de créer l’argent en contre-partie pour avoir de la croissance ?

        Pourtant non, je vends un objet 100E, il manque 100E au marché et je ne peux que lui rendre 100E. Il faut qu’il y ait un acteur institutionnel qui accède à l’imprimante et qui arrose pour compenser l’épargne. De toute façon le capitalisme est expansionniste, incompatible avec l’autarcie, il lui faut toujours des marchés externes, d’où la nécessité de commercer avec les martiens comme disait Kruger.

        Ce qui compte n’est pas la valeur fluctuante des objets mais l’étiage déplorable de la demande.

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