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27.juillet.202127.7.2021 // Les Crises

La laïcité : un principe intangible, une application en débat – par Eric Juillot

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La laïcité est un pilier de la culture politique de notre pays. Si elle fait globalement consensus, ses contours demeurent flous et les modalités concrètes de son application font débat.

Marlène Schiappa, Ministre déléguée à la Citoyenneté, a ouvert en avril dernier les « États généraux de la laïcité », vaste consultation nationale destinée à préciser les contours de cette précieuse valeur républicaine. L’opération se déroule dans un contexte particulier à plus d’un titre : d’abord, car l’Observatoire de la laïcité vit ces derniers jours. Emmanuel Macron souhaite en effet le remplacer par une autre structure après avoir fait savoir qu’il reprochait à ses dirigeants leur manque de fermeté dans la défense et la promotion de ce principe républicain.

Ensuite, car la « loi confortant le respect des principes de la République » dite loi contre le séparatisme est actuellement discutée au Parlement. Il s’agit d’une des réponses de l’État à la vague d’attentats islamistes qui a déferlé sur le pays ces dernières années. Partant du constat que cette forme de terrorisme s’enracine dans un terreau culturel et idéologique, le chef de l’État entend porter le fer contre les individus et les groupes qui œuvrent à la création, sur le sol national, d’une contre-société hostile à la République et à la France[1].

Enfin, car les débats autour de la laïcité ont pris ces dernières décennies un tour virulent, qui rappellent ceux qui présidèrent à son inscription dans le socle des valeurs républicaines à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Autant de bonnes raisons, donc, d’en rappeler le sens et d’analyser les différentes positions observables dans le champ politique sur ce sujet essentiel.

Une valeur aux multiples facettes

En France, la laïcité a d’abord concerné l’État. Les Républicains qui luttent en son nom à la fin du XIXe siècle se déclarent partisans d’un État neutre au plan confessionnel. De la loi scolaire de 1882 à la grande loi de Séparation des Églises et de l’État (1905), il leur faut plus de vingt ans pour réaliser cette laïcisation de l’État. Vingt années de combat politique au cours desquelles la fermeté et la rectitude dans l’affirmation du principe s’accompagnent de doigté et de prudence dans son application concrète, jusqu’à parfois concéder des replis tactiques ­— comme à l’occasion de la crise des inventaires en 1906[2].

Un État neutre, qui « ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte », comme le dit la loi de 1905, obéit à plusieurs objectifs :

  • Plus d’un siècle après la Révolution française, il s’agit d’assurer le triomphe définitif de la liberté et de l’égalité. Ce triomphe, pour être complet, doit s’étendre à la sphère religieuse. La liberté de conscience, entendue notamment comme la liberté de ne pas croire, doit être défendue avec intransigeance. L’égalité doit concerner tout autant les religions que les individus : le catholicisme, « religion de la majorité des citoyens français » selon le Concordat de 1801, ne saurait prétendre de ce seul fait à une prééminence sur le judaïsme et le protestantisme.
  • Le combat laïque est également mené sur la base de convictions anticléricale, voire antireligieuse chez certains. Le clergé catholique est perçu par beaucoup de républicains comme une force réactionnaire, soucieuse de conserver son emprise sur la société à des fins conservatrices confinant à l’aliénation morale[3]. Les républicains se pensent alors comme les apôtres du Progrès, dont le culte brille à leur époque de ces derniers feux, incandescents. L’Avenir ne réalisera toutes ses promesses que si l’Humanité est débarrassée des entraves que la religion lui impose. Si tous ne sont pas d’accord sur la tactique à mettre en œuvre pour atteindre ce stade au plus tôt, tous en revanche insistent sur la nécessité de créer les conditions permettant à chacun de prendre du recul et de se détacher des croyances et des rites religieux hérités ;
  • Enfin, la laïcité doit consolider l’unité nationale, en approfondissant le lien affectif de chaque citoyen à la France républicaine : religieusement neutre, modèle de civilisation émancipatrice, la République peut faire l’objet d’un attachement filial de tous ses citoyens indépendamment de leur appartenance confessionnelle ; si l’on en juge par l’extrême ferveur patriotique qui règne dans les milieux juif et protestant à cette époque, on peut considérer que l’objectif a été atteint[4].

Tous ses objectifs se recoupent largement et convergent vers l’idée que la religion doit être confinée dans la sphère privée. Son empiétement dans la sphère publique est perçu comme une forme de pression attentatoire à la liberté individuelle, et comme une atteinte à l’unité nationale.

Par la laïcité, la République reconnaît donc pleinement tous ses enfants, et en fait des frères en minorant leurs différences religieuses : tâche politique grandiose à laquelle se vouent avec un enthousiasme missionnaire plusieurs générations de républicains.

La laïcité a ceci d’essentiel qu’elle a constitué la voie spécifique empruntée par la France pour parachever la construction de la nation. Valeur contemporaine, elle s’enracine cependant dans les profondeurs du passé : elle est la lointaine héritière du combat pour la suprématie du pouvoir temporel sur le spirituel au sein du Royaume de France (de Philippe le Bel au théoricien du gallicanisme), du combat pour la paix civile par-delà les divisions religieuses, paix dont seul l’État peut être le garant (Édit de Nantes, Monarchomaques), du combat pour le Progrès contre l’esprit de soumission inhérent au conservatisme religieux.

Bien qu’elle constitue un fait culturel autant que politique, la laïcité fait aujourd’hui débat. L’affirmation d’un islam militant, qui exige de ses fidèles la manifestation ostentatoire de leur appartenance confessionnelle, interroge le principe laïque depuis la fin des années 1980. Les attentats islamistes des dernières années ont contribué à intensifier un débat nécessairement vif, comme tout ce qui touche aux droits et libertés individuels dans une démocratie libérale. Il est donc inévitable et légitime que différentes sensibilités à ce sujet s’opposent dans le débat politique.

D’un extrême à l’autre

Aux deux extrémités du spectre politique, les positions sont tranchées, sans nuances et irréconciliables.

À l’extrême-gauche, en dehors de quelques noyaux anticléricaux résiduels, on considère en général que la laïcité est liberticide dans son principe même. Elle ne serait rien de plus qu’un paravent à l’intolérance de la majorité de la population vis-à-vis d’une minorité particulière, celle des musulmans français ou vivant en France. La loi de 2004 qui interdit le port de signes religieux ostensibles dans les écoles publiques est dénoncée comme « islamophobe » ; il ne saurait en effet y avoir de limite à la liberté religieuse, dès lors que celle-ci ne s’exprime pas par la violence ou par la haine. Sur la question du Progrès, il est d’usage de penser qu’il est tout à fait compatible avec une religiosité effrénée, si cette dernière est conforme à l’inspiration des individus concernés ; cette attitude et elle seule pourra garantir dans la durée le triomphe de la liberté. Car c’est un paradoxe intenable, croit-on, de limiter la liberté religieuse pour la conforter, ainsi que le font les partisans de la laïcité.

Dans le dilemme classique auquel se heurte tout esprit libéral face à ceux qui utilisent la liberté pour faire avancer leur agenda anti-libéral[5], l’extrême-gauche fait spontanément le choix du laisser-faire, considéré comme le moins mauvais, sinon comme le meilleur. Face au risque de fractures ethno-confessionnelles, aux possibles atteintes à l’unité et à la fraternité nationales, il est de bon ton de considérer que de telles dérives sont vides de sens, la nation étant un leurre bourgeois ou une construction arbitraire belligène dont il serait souhaitable de se débarrasser. Les seules identités réelles et respectables sont ethniques et/ou religieuses, et que la liberté des individus règne ou non à l’intérieur de ces groupes n’est pas le souci de l’extrême-gauche.

L’extrême-droite, de son côté, affiche on s’en doute des positions diamétralement opposées. Si l’islamisme constitue un danger évident pour la République, l’islam dans son ensemble y est perçu comme une menace existentielle pour la France. Cette religion, réduite à une essence intemporelle, échappant aux vicissitudes de l’histoire, est systématiquement dépeinte comme incompatible avec tout ce qui fait la substance même de notre pays. Identité introuvable ou dangereuse pour l’extrême-gauche, l’identité nationale est à l’inverse, pour l’extrême-droite, la plus importante de toutes les identités collectives, et elle est présentée elle aussi sous un jour essentialiste qui contribue à enfermer les musulmans de France dans la cage d’une altérité radicale et dangereuse.

Dans cette perspective, la laïcité constitue évidemment le moyen idéal pour mettre en œuvre une politique de rejet tout en se revendiquant de la défense de la République. En instrumentalisant le principe laïque, l’extrême-droite est certaine de gagner sur tous les tableaux : son intransigeance peut passer pour un brevet de vertu républicaine de nature à séduire de nouvelles franges de l’électorat ; elle lui permet en outre d’avancer subrepticement des propositions politiques dont le champ déborde largement de la question laïque : la remise en cause du droit du sol, comme moyen de lutter contre une immigration dite inassimilable, constitue un exemple des glissements conceptuels qui peuvent s’opérer de la défense simulée de la République à la mise en cause de certains de ses principes.

Extrême-droite et extrême-gauche s’entendent donc pour malmener, chacune à sa manière, le principe laïque : la première l’instrumentalise et le vide de son contenu, la seconde le rejette ouvertement ; d’un côté, la laïcité rend possibles les mesures radicales qu’impose la défense de la France face à un islam fanatique et conquérant ; de l’autre, la fin de l’hypocrisie laïque permettra le triomphe de l’attelage libertaire-communautaire — attelage étrange s’il en est — face à l’oppression nationale.

Démocrate et Républicains

Sur la question de la laïcité, le champ politique ne se résume pas, fort heureusement, à l’opposition binaire et inconciliable entre les deux extrêmes. La majorité des citoyens français adhèrent à l’idéal républicain et donc au principe laïque, même si les contours de ce dernier demeurent flous dans l’esprit du plus grand nombre, et bien que les débats soient vifs à propos des modalités concrètes de mise en œuvre de la laïcité : Quelle position faut-il adopter sur le burkini, sur la prise en compte des interdits alimentaires confessionnels dans les repas des cantines dans les écoles, sur les accompagnatrices scolaires voilées, sur le voile intégral dans l’espace public, le voile tout court à l’université, sur certaines dispositions de la loi contre le séparatisme religieux votée récemment etc ? Autant de débats essentiels, car sous-tendus par des modèles de sociétés et par une hiérarchie des valeurs variables d’un individu à l’autre à l’intérieur même de l’univers républicain. Car il n’existe pas, en cette matière, une position qui serait républicaine à l’exclusion des autres. Le jugement et la sensibilité de chacun déterminent bien des positions, fluctuantes au demeurant à l’échelle de la vie.

Schématiquement, deux tendances s’opposent qui transcendent le clivage droite-gauche. Les débats des années 1990 ont formalisé en effet l’existence d’une tendance « démocrate » et d’une autre « républicaine ».

Les démocrates accordent la primauté à la liberté individuelle. Ils perçoivent la société sous l’angle des individus qui la composent, dont la vie privée et les convictions personnelles doivent être préservées des intrusions parfois illégitimes de la puissance publique. Sur la question du voile à l’école, par exemple, les démocrates étaient réticents à l’idée de l’interdiction par voie législative. Ils préféraient s’en remettre à la sagacité de l’échelon local — en l’occurrence les chefs d’établissement scolaire – seul à même de prononcer des interdictions si les circonstances l’exigeaient.

Cette position faisait le pari la liberté, estimant que l’entraver ponctuellement revenait à la menacer, notamment par les phénomènes de rejet et de repli communautaire qu’une interdiction du voile risquait de provoquer. La position était à la fois séduisante — car conforme à un bel idéal —, et confortable — car elle dispensait de trancher dans le vif un débat que l’on espérait désamorcer.

Mais, en multipliant des situations variables d’un établissement scolaire à un autre, elle portait atteinte à l’égalité, suscitait tensions et débats au sein de ces établissements et péchait par naïveté : l’islam militant prospère partout à travers le monde, dans les pays musulmans aussi bien que dans les pays accueillant des minorités islamiques et indépendamment des modalités de cet accueil ; ses racines et sa force n’ont que peu de rapport avec la politique mise en œuvre dans ces différents États.

Face aux démocrates, les républicains, bien qu’ils soient très attachés aux libertés individuelles, considèrent cependant que la question de l’intérêt général doit être prise en compte au même titre que celles-ci. Il est des circonstances où l’intérêt général exige que la liberté de certains soit limitée par la loi ; c’est le cas lorsque cette liberté se révèle par trop attentatoire à la cohésion et à l’unité nationale ; la liberté religieuse, si elle aboutit à l’enfermement volontaire dans un ghetto confessionnel, doit se voir imposer certaines limites, sauf à accepter son autodestruction et le règne de la discorde civile. La défense de la liberté des individus ne peut aller de pair avec la promotion d’identité communautaire confessionnelle à l’intérieur desquelles cette liberté disparaît. C’est cette position qui a abouti au vote de la loi scolaire de 2004 évoquée plus haut, le pari démocrate sur la liberté ne s’étant pas révélé suffisant pour contrer la fragmentation communautariste.

Parce qu’elle détermine pour une large part notre organisation sociale et politique, parce qu’elle façonne l’imaginaire et les représentations qui lui sont liées, la laïcité a donc vocation à susciter de perpétuels débats, essentiels et passionnés. Lorsque les circonstances exigent qu’une nouvelle loi soit votée à son sujet, il importe, comme le disait Montesquieu, de « n’y faut toucher que les mains tremblantes[6] ».

Notes

[1] Un projet idéologique dont l’état très avancé par endroits a récemment été étudié par l’universitaire Bernard Rougier. CF Les territoires conquis de l’islamisme, Paris, PUF, 2020.

[2] La loi de 1905 entraînait l’obligation pour l’administration de procéder à l’inventaire des biens figurant dans toutes les églises du pays. Cette procédure occasionna de graves troubles à l’ordre public dans maintes régions du pays au début de 1906, les opposants à la loi trouvant dans ces inventaires le moyen de manifester avec véhémence leur indignation. Bien que très anticlérical, Clemenceau, nouvellement nommé ministre de l’Intérieur, préféra jouer l’apaisement en suspendant la procédure là où elle posait problème.

[3] Bien que le pape Léon XIII fasse preuve en 1892 de pragmatisme et de modération, en recommandant le ralliement des catholiques français à la République, le Syllabus (1864) de son prédécesseur réactionnaire Pie IX est encore dans toutes les têtes.

[4] Les propos de Marc Bloch, élevé dans cette atmosphère, en constituent une illustration émouvante : « La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture. J’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux » (extrait de L’étrange défaite).

[5] Cet agenda s’exprime par le refus de l’ouverture extra-communautaire, notamment de l’exogamie, le rejet de l’égalité homme-femme, le prosélytisme actif, et même, dans les cas extrêmes, l’affirmation que les lois de dieu sont supérieures à celles des hommes.

[6] Montesquieu, Lettre persane 79

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Commentaire recommandé

Jean-Do // 27.07.2021 à 08h14

Mais non, ce débat ne porte pas sur la haine des pauvres sous déguisement d’islamophobie. D’ailleurs les enfants issus des milieux catholiques n’ont jamais porté une croix en pendentif bien visible au-dessus du t-shirt ou dans le décolleté ni les (jeunes) gens de milieux religieux juifs n’ont jamais porté la kippa en public. Et Rabbi Jacob n’a pas été filmé dans les rues de France.
(/ironie)

J’allais oublier de rappeler que le vendredi apportait encore il y a peu du poisson au menu de toutes les écoles « laïques » de France suivant les prescrits de l’Église Catholique Romaine. Ne parlons pas des visites de multiples Présidents Français dans les églises, chez le Pape, etc…

Pour ceux qui ont un peu de mémoire, le raidissement de la laïcité n’a lieu QUE depuis qu’il permet de stigmatiser un groupe clairement désigné d’abord par l’extrême-droite puisque ses habituelles agressions envers les juifs étaient heureusement devenues impossibles mais qu’un bouc émissaire lui restait indispensable. La droite a suivi pour les raisons habituelles et le déguisement « laic » permet d’enrôler une gauche… si peu à gauche.

28 réactions et commentaires

  • LibEgaFra // 27.07.2021 à 07h23

    « la « loi confortant le respect des principes de la République » dite loi contre le séparatisme est actuellement discutée au Parlement. »

    En foi de quoi une autre loi entérinant le « séparatisme » de ceux qui sont vaccinés de ceux qui sont des « irresponsables égoïstes », bref des moins que « rien » qui n’auraient qu’ « à traverser la rue ».

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  • Jean-Do // 27.07.2021 à 08h14

    Mais non, ce débat ne porte pas sur la haine des pauvres sous déguisement d’islamophobie. D’ailleurs les enfants issus des milieux catholiques n’ont jamais porté une croix en pendentif bien visible au-dessus du t-shirt ou dans le décolleté ni les (jeunes) gens de milieux religieux juifs n’ont jamais porté la kippa en public. Et Rabbi Jacob n’a pas été filmé dans les rues de France.
    (/ironie)

    J’allais oublier de rappeler que le vendredi apportait encore il y a peu du poisson au menu de toutes les écoles « laïques » de France suivant les prescrits de l’Église Catholique Romaine. Ne parlons pas des visites de multiples Présidents Français dans les églises, chez le Pape, etc…

    Pour ceux qui ont un peu de mémoire, le raidissement de la laïcité n’a lieu QUE depuis qu’il permet de stigmatiser un groupe clairement désigné d’abord par l’extrême-droite puisque ses habituelles agressions envers les juifs étaient heureusement devenues impossibles mais qu’un bouc émissaire lui restait indispensable. La droite a suivi pour les raisons habituelles et le déguisement « laic » permet d’enrôler une gauche… si peu à gauche.

      +30

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    • christian gedeon // 28.07.2021 à 16h01

      Eh ben! je vous propose de relier ou de vous doculmenter sur ce qui s’est passé en 1905 et dans les quelques années qui ont suivi.L’application de la loi dite de 1905 s’est faite avec une violence absolue.Et franchement une croix sur un joli décolleté n’ apas grand chose à voir avec le voile islamique ou avec les papillotes chapeau noir. (désolé pour mes amis juifs,mais c’est vrai!) [modéré]

        +9

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  • Fernet Branca // 27.07.2021 à 08h32

    Mes perceptions sur les articles du site les crises de ces derniers jours semblent se confirmer.
    Le Comité Laïcité République propose des articles qui recevront de plus une grande audience vu la disponibilité des lecteurs en vacances .
    Car cet article de Éric Juillot après celui de janvier
    « Le racialisme, stade suprême de la décomposition néolibérale – par Eric Juillot ne laisse aucun doute sur ses positions politiques.

      +4

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  • Linder // 27.07.2021 à 09h06

    L’islam menace la république ? Peut-être. Je ne sais pas. Contrairement à Zémour, il me faudrait beaucoup de temps pour être sur de comprendre la nature profonde de cette religion et il est probable que même des musulmans ne s’entendraient pas sur ce qui devrait être considéré comme étant sa nature profonde.

    Il me semble que les attaques de la république par ses propres dirigeants sont bien plus certaines et la menace de façon autrement plus urgente.En fait, tout responsable politique qui est contre le RIC (Référendum d’Initiative Populaire) me semble bien plus dangereux contre la république et la menace plus profondément que n’importe quel groupe terroriste.

    Les délocalisations des sièges sociaux vers les Pays-Bas (exemple récent le groupe Peugeot-Fiat, dit STELLANTIS), le Luxembourg, l’Irlande ou vers tout autre paradis fiscal du fait de taux d’impositions trop faibles est plus dangereux et détruit plus d’hôpital, de bureaux postes, de classes que tous les groupes terroristes ensembles.

      +25

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    • christian gedeon // 28.07.2021 à 16h14

      Zemmour…pas compliqué quand même! Et je suis contre le RIC (réferendum d’initiative citoyenne,pas populaire),tel qu’il est présenté aujourd’hui par ses partisans.Je serais donc plus dangereux que n’importe quel groupe terroriste?les délocalisations et l’ultralibéralisme vous sont désagréables? Et à moi donc! pour mémoire,cette folie a pour origine des idées de gauche voire d’extrême gauche. Ca vous en bouche un coin,non? Les « libertés  » qui vous été distibuées(alors que vous pensez les avoir conquises de haute lutte),sont à l’opposé de La Liberté. Et les libertés totales de se déplacer,de tranférer son argent de ci de là,la liberté des prix en faveur du consommateur,sans parler des libertés dites sociétales(sic!) ont été le cheval de bataille des gauchistes de tous poils,soutenus et applaudis avec un grand sourire (sous le manteau)par les ultralibéraux qu’ils sont persuadés de combattre. Personne n’ a servi la cause de l’ultralibéralisme comme la mouvance gaucho-sociétaliste. Des kadors!Vous avez mis à l’index des mots comme patrie,nation,frontière,industrie…vouys avez chanté tout l’été des quarante dernières années? Eh bien dansez maintenant!Plus de sidérurugie,plus de charbon,plus d’industrie lourde chimique ou presque,anti bagnoles,anti nucléaire,anti agriculture. réjouissez vous,vous avez (presque gagné)!

        +5

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      • Linder // 29.07.2021 à 09h36

        Vous faites des amalgames. Votre « vous » s’adresse-t-il à moi ? Je ne me reconnais pas dans la liste de ce que, selon vous, j’aurais mis à l’index …
        Vous êtes contre le RIC. C’est votre droit, mais relisez-moi : ma remarque concerne les responsables politiques, pas quelqu’un devisant au café du commerce.
        Vous êtes contre le RIC tel qu’il est présenté par ses partisans ? Lisez les productions d’Olivier Berrurier à ce sujet. Sa mise en œuvre peut se discuter mais votre commentaire aurait de l’intérêt si vous expliquiez pourquoi vous êtes contre.
        Moi, je vais vous dire pourquoi je suis pour : parce que c’est un contre pouvoir. La démocratie, c’est « voter ses lois », pas « choisir ses dirigeants dans le cadre d’un système représentatif ». Car dans un tel système, nous choisissons nos dirigeants parmi des candidats filtrés par les média, donc par ceux qui les contrôlent, donc par le pouvoir déjà en place, ce qui explique que la France n’a pas connue d’alternance depuis plus de 50 ans.
        Le RIC est le seul progrès démocratique qui me semble accessible dans un avenir proche.

          +5

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        • Christian Gedeon // 29.07.2021 à 12h55

          Je vous donne raison. Ce vous était hors de propos. Mais je n’arrive pas à comprendre comment une bonne partie des intellectuels dits de gauche continuent à ignorer des évidences. Quand on détruit les fondations d’une maison, elle s’écroule. J’ai toujours pensé que l’ultra libéralisme est un sale virus qui s’adapte à tout. Qui utilise tout. Son seul but est de faire des individus hors sol, hors nation. Et de les faire fongibles. Ein consommateur, ein supranationale, und keine fuhrer, sinon l’argent. Nous y sommes presque. Encore désolé pour le vous.

            +1

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  • Lev // 27.07.2021 à 09h09

    Curieux ce texte qui prend pour référence une confédération religieuse, à savoir les USA, pour illustrer les enjeux de la laïcité. Nous prendrait on pour des courges ?

      +10

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  • Anfer // 27.07.2021 à 09h15

    Les positions supposés de « l’extrême gauche » (c’est quoi, c’est qui ?) presentés ici, sont des positions libérales individualistes, pas des positions de gauche.
    C’est le « melting pot » anglo-saxon.

    Ce clivage démocrate/républicain n’est pas pertinent, le clivage gauche droite marche toujours.

    Les réactionnaires veulent que la Laïcité devienne juste la norme du « groupe majoritaire », et tout écart doit être réprimé.

    Les conservateurs ne veulent rien changer (ils sont conservateurs), mais bavasser dessus permet de détourner l’attention des problèmes sociaux économiques, donc ils bavassent.

    Les progressistes (la gauche, ni Macron, ni Schiappa), voudrait qu’elle soit réellement appliquée, en supprimant le concordat d’Alsace Moselle, en retirant toute référence religieuse des bâtiments publiques, etc…

    Ceux qui portent l’idée de créer un culte musulman sous contrôle, sont plutôt des conservateurs ou des réactionnaires.

      +16

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  • James Whitney // 27.07.2021 à 09h40

    Les attentats en France, il faut arrêter les auteurs. Mais il faut comprendre que les attaques de l’OTAN et la France dans le monde musulman ont quelque chose d’avoir avec ces attentats.

    Le moment est venu d’arrêter nos propres attentats, à commencer par un frexit de l’OTAN.

      +21

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  • gracques // 27.07.2021 à 10h05

    Notre président le 16 juillet à Lourdes devant l’évêque du’coin à bien expliqué sa conception de la laïcité , à jenoux devant la croix , cela va de soit.
    Mais on pourra se rattraper en tapant sur les meteques qui devraient louer le seigneur d’être nes en France au lieu de réclamer une citoyennete que leur couleur de peu et leurs manies alimentaires leur interdisent.

      +10

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  • RGT // 27.07.2021 à 13h19

    La laïcité, mais quelle laïcité ?

    Cette opinion n’engage que moi bien sûr.

    Les religions ne sont que des structures permettant la diffusion et l’embrigadement de la population crédule par la conversion suite à un choix volontaire, par la force brutale ou par un choix imposé à la naissance (immense majorité des « fidèles »).

    Ensuite, ces structures enferment les « adeptes » dans le carcan du dogme intangible et les force à avaler des couleuvres au nom de « valeurs » et de « principes » qui n’ont aucune justification autre que celle de leur auto-référencement.

    Une véritable loi sur la laïcité ne devrait pas seulement se concentrer sur l’aspect religieux mais aussi sur tous les systèmes de « valeurs » et autres et ne devrait seulement interdire dans la rue les déguisements de Belphégor mais aussi tous les signes et logos des partis politiques et de la « divine république » qui font exactement la même chose.

    L’objectif unique de la laïcité devrait être la lutte contre l’embrigadement en général, qu’il soit religieux, politique, « philosophique » afin de favoriser la liberté de pensée sans entraves.

    Avec les structures actuelles des états qui ne valent pas mieux en France qu’en Corée du nord (prenez un peu de recul et comparez, vous serez édifiés) et les « partis » qui forcent la population à obéir sans rechigner à une « idéologie » (qu’elle soit ultra-néo-libérale ou marxiste, la première ayant gagné la bataille pour l’instant) vous comprendrez rapidement que les rustines apposées à cette loi ne servent qu’à pérenniser la violence de la propagande des dominants.

    Tout comme le font les religions dans leurs zones d’influence.

      +10

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    • Genuflex // 27.07.2021 à 17h16

      Lisez La condition anarchiste de F Lordon qui traite précisément de ce sujet.

        +2

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    • Undertaker // 28.07.2021 à 14h25

      Bon bah désolé pour votre laïus je crois qu’il vous faudrait en premier apprendre ce qu’est la laïcité.

      Extraits :
      Bien qu’elle garantisse la « liberté de conscience et le libre exercice du culte sous les seules restrictions de l’intérêt de l’ordre public », certaines personnes voir « défenseurs » de la laïcité ont tendance à faire dire à la loi du 9 décembre 1905 ce qu’ils veulent et parfois même le contraire de ce qu’elle protège initialement, en prônant une non-officialité des religions.

      La suite ici avec jean Bauberot ==> https://blogs.mediapart.fr/pascalboniface/blog/050521/clm-s434-jean-bauberot-la-laicite-falsifiee

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  • Fox 23 // 27.07.2021 à 15h17

    Et quand le locataire du « 55 » va aux dîners du CRIF après monopolisation d’un site d’Etat et la garde de celui-ci par la police parisienne sous les consignes des gros bras de la même organisation un peu extrémiste, le tout couvert par nos médias à la botte, elle est où la laïcité ?

      +16

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  • Frederic // 27.07.2021 à 18h50

    « À l’extrême-gauche, en dehors de quelques noyaux anticléricaux résiduels, on considère en général que la laïcité est liberticide dans son principe même » Il s’agit, comme vous l’avez reconnu, des Islamo-Gauchistes. Il aurait fallu qu’Eric Juillot donne des noms car, depuis la tentative de la ministre de l’éducation de constituer une commission pour éradiquer cette idéologie de l’université, on n’en trouve pas.

      +7

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    • Anfer // 27.07.2021 à 21h23

      La commission pour l’éradication des judeo-bolcheviques n’a pas pu finir ses travaux non plus, cette bien pensance est décidément effroyable…

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  • Hiro Masamune // 27.07.2021 à 21h11

    Divide et emperum. Y a une élection dans pas longtemps qu’on essaye de parquer « la gauche » chez les Wokes et « la droite » chez les Trumpistes ?
    Ha oui.
    Y parait qu’en France, on aurait toujours plus ou moins fait des choses paradoxales avec les religions … ça se vérifie.

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  • Louis // 28.07.2021 à 12h01

    Notre histoire est longue et tragique, sous l’ancien régime les rois recevaient à Reims la sainte onction, cette notion n’est pas anecdotique pour la compréhension. Jusqu’au début du 20ième siècle les partis monarchistes dominaient en particulier avec le clergé qui demandaient aux ouailles de bien voter pour aller au ciel. L’avènement de la jeune république à réussi à couper les liens entre les partis monarchistes et leurs puissants relais du clergé, cela c’est fait dans la violence des milliers de religieux se sont expatriés, le joli monastère de la Frigoulette (sud d’Avignon) par exemple fut assiégé par 2000 soudards. Encore, dans les années 60 l’école communale dans les bourgs était l’école du diable. La notion de Laïcité est un fait politique majeur qui c’est exercé avec violence pour asseoir la République. Notons que Gilles Kepel (entre autres) écrit dans son livre Passion Arable que l’Islam n’est pas miscible dans la République il explique que le livre saint est un livre religieux et un code civil avec l’Ouma comme communauté de destin. Charles de Foucauld nous mettait aussi en garde mais ça ne compte pas..

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  • Undertaker // 28.07.2021 à 13h26

    Contrôler le culte au nom de la laïcité ou le paradoxe de la loi française sur « le séparatisme ».
    Bon il vient de passer ce lundi : 49 voix pour, 19 contre et 5 absentions. Voici pour le verdict des votes après près de sept mois de tergiversations et d’invectives. Si ce texte est considéré comme le cœur de l’arsenal régalien du président, il ne met pourtant presque personne d’accord.

    Même le Sénat français l’a rejeté, actant un « désaccord » avec le gouvernement et mettant fin aux débats. Et la controverse n’est pas finie. Dans la foulée de l’adoption, ce lundi, une soixante de députés, de gauche comme de droite, ont saisi le Conseil constitutionnel.
    Résultat, le projet de loi mêle, dans un exercice d’équilibriste bancal, lutte contre le terrorisme et l’islamisme radical ou encore la République et la laïcité.

    Objectif ? Renforcer le contrôle du pouvoir politique sur les instances religieuses.

    Et c’est bien là tout le paradoxe : renforcer la sacro-sainte laïcité en effritant la stricte séparation des pouvoirs entre les Eglises et le pouvoir politique. C’est d’ailleurs ce qui a interpellé académiques et observateurs étrangers.
    Selon bon nombre d’observateurs, sur le plan social, ce texte vise en particulier une religion : l’islam. Pour certains, placer la laïcité comme rempart pour lutter contre l’islamisme radical semble paradoxal. D’autant plus si cela implique un renforcement des contrôles du politique sur les cultes… au nom de la laïcité.

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    • Undertaker // 28.07.2021 à 13h27

      Suite…
      C’est d’ailleurs ce qu’affirmait Jean Baubérot, historien et sociologue, fondateur de la sociologie de la laïcité dans un entretien accordé au journal Le Monde : « Le paradoxe, c’est que le gouvernement affirme renforcer la laïcité, alors qu’il porte atteinte à la séparation des religions et de l’Etat. Avec ce texte, il accorde un rôle beaucoup plus important à l’Etat dans l’organisation des religions et de leurs pratiques, et renforce le pouvoir de contrôle de l’autorité administrative, aux dépens de celui de l’autorité judiciaire ».

      Pour Jean-Philippe Schreiber, professeur à l’ULB, « cette immixtion du politique dans les affaires religieuses contrevient aux principes de laïcité, au nom de la laïcité ».
      Cette loi contre le séparatisme est décrite comme « une loi pour la liberté » par ses défenseurs et contre les idéologies qui s’opposent à la république. Pour Jean Leclercq, professeur de philosophie à l’UCLouvain, « nous sommes passés de la séparation en 1905 au séparatisme en 2021, on assiste donc à une atrophie de la République, de l’idéal républicain ».

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      • Undertaker // 28.07.2021 à 13h30

        Suite…
        Ainsi, on assiste en France, depuis une trentaine d’années, à une forme d »intolérance » de plus en plus accrue. « Depuis 2004 (loi sur le port du voile dans l’espace public, sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, ndlr) et avec ce projet de loi, on est dans une version intolérante de la laïcité. Une logique selon laquelle il faut protéger l’Etat contre toute ingérence religieuse ».

        « La laïcité évolue envers une laïcité de contrôle. On revient désormais sur des acquis en réaction à l’islam qui fait partie du paysage politique et identitaire », analyse Valentine Zuber.

        Or, selon cette historienne, « d’après le système juridique laïque en France, c’est l’Etat qui doit être laïc et non la société. Or là, on veut appliquer aux individus et à la société une forme de modération. On change de paradigme, on veut aller vers une société neutre. Ce qui, selon moi, est dangereux. Si la liberté d’expression est minorée, c’est un recul de la démocratie et du pluralisme ».

        Pour info l’islam est la deuxième religion la plus pratiquée en France. Environ cinq millions de la population se déclare musulmane, c’est 8% de la population de l’Hexagone, selon Statista.

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        • christian gedeon // 30.07.2021 à 17h51

          La première la plus pratiquée,l’Islam. les mosquées sont pleines le vendredi. Les pratiquants chrétiens désertent de plus en plus les églises,et avec mes 65 ans passés,j’ai parfois l’impression d’être un teen ager au mileu d’une forêt de cheveux blancs. Et ce n’est pas la dernière foucade anti tradi(dont je ne suis pas) du Pape qui va contribuer à améliorer la situation.Moi je suis tombé dans la potion magique maronite quand j’étais petit petit,et je n’en suis jamais sorti. Grâce à Dieu si j’ose dire.Mais que de doutes,que de contradictions aujourd’hui dans l’Eglise catholique latine de France. Sans berger, les brebis se dispersent. Avec un berger indifférent,sinon hostile à une partie de ses brebis,c’est la cata.Je regrette bien Benoît XVI,un pape sérieux,probablement trop aux yeux de beaucoup. Avec Jean Paul II qui tout à sa lutte ,légitime pour moi,anticommuniste qui n’ a pas vu ou voulu voir la situation notamment en Amérique centrale et du Sud, et François qui fait le chemin strictement inverse,l’Eglise catholique a bien du mal a trouver son chemin.

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  • Lev // 30.07.2021 à 18h59

    La laïcité, c’est ça :
    ReplierTitre Ier : Principes. (Articles 1 à 2)
    Article 1Version en vigueur depuis le 11 décembre 1905
    La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.

    Versions
    Article 2
    La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes.

    Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.

    Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3.

    Le reste n’est pas que littérature mais ou une « morale » laïque, c’est l’essence du communautarisme ou la nostalgie d’une époque pendant laquelle l’Eglise catholique faisait régner la terreur. Un mémoriam Chevalier de la Barre

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  • Y.pop // 03.08.2021 à 21h54

    Je lis ce texte un peu tard, mais il me semble que quand vous écrivez
    « Aux deux extrémités du spectre politique, les positions sont tranchées, sans nuances et irréconciliables.
    À l’extrême-gauche, en dehors de quelques noyaux anticléricaux résiduels, on considère en général que la laïcité est liberticide dans son principe  »
    Vous faites un raccourci assez « extrème »
    Si cela vous permet de construire une espèce de symétrie entre extreme droite et extreme gauche, cela ne rend absolument pas justice aux débats qui ont lieu à l’extreme-gauche. Ou les positions sont loin d’être aussi tranchées et unanimes que vous l’affirmez

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