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27.août.201327.8.2013 // Les Crises

[Article] Le choix de l’inflation par la BCE est désastreux pour la jeunesse européenne, par Boris Pilichowski

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Boris Pilichowski est gestionnaire de fonds à Londres, analyste financier et ingénieur des Mines de Paris. Il a publié cette remarquable Tribune dans Le Monde du 16/08/2012

Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE) a donc décidé d’utiliser la « planche à billets » pour régler les dettes insurmontables de plusieurs pays européens. Cela signifie que le bilan financier de la BCE va continuer à basculer dans la démesure, atteignant des niveaux jamais vus dans les économies capitalistes modernes. Elle prêtera encore des milliers de milliards d’euros supplémentaires pour aider tous ceux qui ne peuvent pas rembourser, à savoir les gouvernements et autres institutions privées ou publiques mal gérées.
Ce procédé est aussi vieux que l’existence de la monnaie. Il s’agit d’imprimer de l’argent pour payer les dettes d’un Etat et de ses banques en faillite. Moult gouvernements y ont eu recours dans le passé et le résultat fut toujours le même : l’argent perd peu à peu de sa valeur car l’augmentation de la masse monétaire entraîne la hausse des prix des actifs (immobilier, matières premières, actions, etc.) et des biens de consommation. C’est une solution politiquement pratique à court terme mais qui fait monter les prix à moyen terme, et érode in fine le pouvoir d’achat de ceux qui ont un revenu fixe. En somme, ce que l’Etat paye d’un côté avec de l’argent sorti de nulle part, il le reprend par l’augmentation des prix. Cette « inflation monétaire » est donc une taxe imposée par la BCE agissant pour le compte des Etats.

De toutes les taxations possibles, l’inflation monétaire est la plus inégalitaire. En effet, l’impôt sur le revenu est progressif et ne touche que les plus aisés, ce qui est acceptable. Pour ce qui est de la TVA, il suffit juste de moins consommer pour moins la payer ! Elle favorise donc l’épargne au détriment de la consommation. En revanche, l’inflation monétaire créée par la BCE est plus meurtrière puisque non seulement elle obère le pouvoir d’achat des salariés et des pensionnés, mais elle favorise les détenteurs de biens en induisant une hausse des actifs financiers. Elle pénalise en revanche ceux qui ont épargné pour préparer leur avenir et voient s’effriter la valeur de leurs économies. Ainsi, en défendant les patrimoines, les banques centrales brisent la confiance dans tout contrat social, car elles taxent ceux qui sont les plus faibles et ceux qui sont les plus prudents.

[…]

Source : Le Monde
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187 réactions et commentaires

  • yoananda // 27.08.2013 à 02h03

    Excellent texte qui explique l’un des aspect de la crise : le conflit de génération.
    Ce n’est pas le seul, loin de la, mais c’est l’un de ceux qui sont « construit », et donc sur lequel on peut agir pour adoucir l’impact de la crise.

    Les autres aspects tel que le pic du pétrole pas cher, on n’y peut rien. La crise de surpopulation, en principe on y pourrait quelque chose, mais c’est trop tabou. La robolution, si on était intelligent on pourrait agir. La décadence, c’est plus compliqué mais dans l’absolu, on pourrait.

    Reste que la ligne de fracture générationnelle en réalité ne profite que temporairement au papyboom qui va se retrouver avec de l’instabilité politique pour n’avoir pas voulu l’instabilité financière. Ce qui est pire, car cela peut couler l’économie d’un pays ou de l’Europe en brisant la confiance des investisseurs dans l’avenir (puisqu’on le sacrifie sciemment).

    Le défaut et la déflation des actifs serait une très bonne chose : les jeunes pourraient a nouveau se loger. Et tant pis si les retraités ne font plus 3 croisières autour du monde par an (je sais que certains sont pauvre mais on parle de moyenne) …
    Sinon il devront louer a des jeunes ruinés … ce qui ne fonctionnera pas bien longtemps.

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    • Patrick Luder // 27.08.2013 à 07h17

      Analyse complètement fausse, les générations ne font que vivre avec leurs temps … oui, avec le contexte d’aujourd’hui, les décisions du passé s’avèrent fausses, mais les décisions d’aujourd’hui risque bien de s’avérer fausses demain. Le problème de ce dernier siècle, est une gestion « au temps présent » et cette gestion qui ne tient nul compte de demain est toujours active, plus que jamais …

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      • Christophe Vieren // 27.08.2013 à 10h08

        @Pat : analyse complètement fausse, oui et non. Certes les générations ne font que vivre avec leur temps et il est en effet inutile de jeter l’opprobre sur telle ou telle génération.

        Cependant, dans le cas présent Yoananda n’a pas totalement faux en l’exprimant sous la forme de « conflit de génération » pour ces 40 dernières années par pure inconséquence des papy-boomers (précisons : ceux qui dirigeaient en particulier) et non pas par volonté délibérée de nuire à leurs descendants. Combien de sites web, d’internautes, de journalistes, de Christophes, de Patricks, de Yoanandas, d’Oliviers, parlaient de la crise de la dette avant 2008 ? Et on pourrait de la même manière aussi reprocher aux jeunes d’aujourd’hui de ne pas s’intéresser plus à la politique (avec un grand ‘P’). Les seuls mouvements de « jeunes », sont quelques « émeutes » et les mouvements contre le CPE en 2005 ! Combien de jeunes encartés ou syndiqués (des orga de jeunes, cela existe) ?
        Cela étant, une chose est sûr, si ils ne se prennent pas en main et ne mettent pas dehors les papyboomers, l’avenir des jeunes est compromis. J’espère au moins qu’ils ne finiront pas, comme cela s’est fait jusqu’à présent, . . . sur un champ de bataille.

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    • raloul // 27.08.2013 à 09h08

      Bonjour!

      Cette analyse est intéressante à plusieurs titres. Tout d’abord, ça nécéssite du courage que de poser la question des liens entre générations. Et, en tant que « jeune », je vois clairement ce que l’auteur entend par: « Ils auront alors perdu confiance dans des leaders discrédités et se tourneront vers des solutions politiques, certes alternatives, mais extrémistes et dangereuses. »

      Je dirais qu’ils ont déjà clairement perdu confiance, et qu’ils sont encore très sages et calmes pour l’instant. Ce n’est pas très étonnant quand on te serine depuis l’âge de huit ans qu’il faut bosser comme un dingue sinon tu seras au chômage, puis que tu découvres plus tard ce que signifie « plein-emploi » et que tu discutes avec tes « aïeux » de leurs accès au marché du travail de l’époque, des loyers de l’époque, etc…

      Il y a un problème civilisationnel très profond qui consiste à trouver un avenir qui fasse envie, rêver, qui soit crédible pour ma génération. Il y a plein de bonnes idées chez des penseurs de plusieurs courants, mais personne pour porter et défendre ces messages hétérodoxes aux plus hauts niveaux et insuffler de réels changements, car le pouvoir économico-politique est totalement verrouillé par l’oligarchie. Alors oui, au pire du pire on passera par des solutions « extrêmistes », le temps qu’il faudra. C’est dommage, un vrai gâchis, mais si c’est nécessaire pour que les jeunes générations soient à nouveau respectées et considérées comme les forces vives de la société, alors ceci pourrait advenir.

      D’ailleurs, je partage la critique des partis « de gauche », quant à l’indexation des salaires (encore un truc intéressant à discuter avec nos « aïeux »). Et oui, le legs de dettes insurmontables et d’inflation rampantes combinées est quelque chose de profondément scandaleux et ressenti comme une sourde violence, il n’y a aucun mystère à ce sujet. Il ne devrait donc pas y avoir d’étonnement lorsqu’on constate le profond rejet de la politique par « les jeunes », ou alors leur rattachement à tout ce qui est politique mais se définit par opposition à la politique « mainstream ». Ce serait une grave erreur que de le rattacher à une attitude immature ou à des erreurs de jeunesse, c’est au contraire le déséspoir face à la médiocrité des « zélites » qui oblige à rejeter de toutes ses forces la machine devenue folle d’un pouvoir corrompu jusqu’aux os.

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    • atanguy // 28.08.2013 à 00h08

      « gestionnaire de fonds à Londres, analyste financier et ingénieur des Mines de Paris »
      Ben avec un tel pedigree pas étonnant.C’est plus simple de s’en prendre aux vieux qu’aux 1% ou 0.1% dont il fait parti.
      Toujours mieux de s’occuper de finances a Londres que de construire des ponts ou de faire des choses utiles a la société dont on a bénéficié de l’éducation gratuite. Ça rapporte plus! Hein Boris?

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  • Patrick Luder // 27.08.2013 à 07h02

    « La BCE a donc décidé d’utiliser la “planche à billets” pour régler les dettes insurmontables de plusieurs pays européens … et le résultat fut toujours le même : l’argent perd peu à peu de sa valeur car l’augmentation de la masse monétaire entraîne la hausse des prix des actifs (immobilier, matières premières, actions, etc.) et des biens de consommation. »

    NON, aujourd’hui cette corrélation est rompue, car la création monétaire n’inonde plus l’économie réelle mais va simplement remplir les poches avides des marchés monétaires. La création monétaire suffit juste à payer les services des dettes … Même le marché immobilier à fermé ses vannes, ne prêtant plus qu’à des personnes qui en ont largement les moyens.

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    • Jane Golt // 27.08.2013 à 07h39

      @Patrick
      Absolument. L’analyse qui nous est présentée est fausse pour les raisons que vous venez d’évoquer. Le danger, c’est la déflation et pas l’inflation.

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      • Surya // 27.08.2013 à 11h51

        Vous avez vu de la déflation quelque part ? Chez moi tout augmente : mon loyer, ma bouffe, mes factures d’électricité…

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        • Balthazar // 27.08.2013 à 12h52

          J’ajouterai le gaz, le fioul, le carburant auto, les impôts (IRPP et locaux après mars 2014), la TVA (au 1er janvier), à part ça, tout roule !

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        • jave // 27.08.2013 à 15h31

          Voilà une série de billets à faire pour ce blog ! Les chiffres de l’inflation en France dans différents secteurs de l’économie depuis une dizaine d’années.

          Vous avez vu de la déflation quelque part ?

          Voui, au Japon.

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          • Surya // 27.08.2013 à 15h58

            LOL

            http://www.ft.com/intl/cms/s/0/0ac0229c-a830-11e2-8e5d-00144feabdc0.html?siteedition=uk

            McDonald’s joins inflation drive in Japan

            By Ben McLannahan and Nobuko Juji in Tokyo

            McDonald’s is doing its bit for Japan’s drive to push up inflation by raising the cost of its hamburgers, risking a backlash from customers in a country where incomes rarely rise.

            In a statement on Thursday, the Japanese affiliate of the US fast-food giant said the price of a hamburger would go up to Y120 ($1.22) from Y100 from next month at its 3,300 restaurants around the country, while a cheeseburger would cost Y150, up from Y120.

            The price rises are the first in five years, at what is McDonald’s largest affiliate outside the US. Consumers at an outlet in Matsudo, half an hour east of Tokyo, seemed taken aback by the prospect.

            “If prices go up, I will try to use coupons more and think more carefully what to order,” said Satomi Chiba, a 42-year-old part-time helper at a nursery, who takes her family of four to McDonald’s “two or three” times a month.

            The move comes amid concerted efforts by policymakers to banish the mild but persistent deflation that has pervaded the world’s third largest economy for most of the past 15 years. Shinzo Abe, the prime minister emphatically elected in December, has so far pushed for Y10tn of extra spending through the budget while leaning on the Bank of Japan to open the floodgates of liquidity.

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    • Campaspe // 27.08.2013 à 08h28

      “La BCE a donc décidé d’utiliser la “planche à billets” pour régler les dettes insurmontables de plusieurs pays européens … et le résultat fut toujours le même : l’argent perd peu à peu de sa valeur car l’augmentation de la masse monétaire entraîne la hausse des prix des actifs (immobilier, matières premières, actions, etc.) et des biens de consommation.”

      Si bien sûr : la création monétaire doit bien se fixer quelque part : c’est ce qui explique la hausse des actions actuelles alors même que les dividendes que l’on peut en attendre baissent. Il y a donc décorrélation entre la valeur des actions et leur prix ce qui est la définition d’une bulle. Cette création monétaire – via le crédit pendant la dernière décennie – via le rachat des actifs pourris aujourd’hui a déjà alimenté des bulles successives qui rendent de plus en plus de biens inaccessibles : immobilier, actions, forêts, grands vins…

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    • Bernique // 27.08.2013 à 14h05

      Si c’est en action : le prix des biens de consommation courante auraient dû baisser très fortement et l’économie repartir par la consommation des classes moyennes et populaires : la stabilité des prix équivaut, pour le consommateur, à de l’inflation quand le revenu disponible baisse (ce qui est le cas actuellement).

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  • Skipper // 27.08.2013 à 07h14

    Ce texte fait peur…. je suis d’accord avec le risque d’inflation et ses conséquences, par contre est-il opportun de désigner une partie de la population comme responsable (les baby boomers) ? N’est-ce pas cela qui entraîne les électeurs vers les extrêmes ?

    La plupart des gens avec lesquels je discute se sont trouvés un bouc émissaire pour tous les problèmes que nous rencontrons. Untel me désigne les retraités (comme cet article), un autre les immigrés , un autre les chômeurs, un autre les patrons, ou bien les fonctionnaires….. Il y a qu’à choisir !!!!!!!

    C’est une société qui n’en finit plus de se diviser….

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    • bizbee // 27.08.2013 à 14h14

      le pb n’est pas de cibler des boucs émissaires mais de trouver qui PEUT payer…

      Les jeunes, sans aucun patrimoine et à 25 % au chômage ne le peuvent pas…

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      • Christophe Vieren // 27.08.2013 à 15h55

        C’est très simple de savoir qui peut payer : ceux qui ont de l’argent. Et pour cela pas besoin de faire des catégories amalgamantes (!) qui masquent bien des disparités : une déclaration annuelle de revenus, du capital et du travail, et un impôt suffisamment progressif pour contrer l’effet Matthieu (cf. la Bible selon y-celui), c’est à dire l’argent va à l’argent et/ou on ne prête qu’aux riches. Cela fait plus d’un siècle que l’on a trouvé cette solution très simple à mettre en oeuvre, si tant est que les classes dirigeantes de tous les états, veuillent bien s’attaquer réellement à la fraude et à l’évasion fiscale. Difficile lorsqu’eux-même la pratique. Cahuzac n’en est que la partie éméergée. cf. le témoignage de Pierre Condamin-gerbier, incarcéré depuis le 5 juillet en Suisse ! Tricheurs fiscaux de tout pays unissez-vous !!! (http://www.mediapart.fr/journal/economie/180713/les-suisses-defendent-lincarceration-de-condamin-gerbier).

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        • bizbee // 27.08.2013 à 17h03

          Mais oui, ceux qui ont de l’argent, ou plutôt du patrimoine.

          Et les inégalités de patrimoines en France, qu’est-ce qu’elle révèlent à votre avis?

          Si le patrimoine du brave travailleurs qui a trimé toute sa vie était investie au profit de l’économie et non sur de l’immobilier ou autres placements non créateur de valeur (dont les jeunes profiteraient), il n’y aurait pas à râler.

          Là ce n’est pas le cas, et ce sont bien les jeunes qui trinquent. Mais alors, le brave travailleur se dit qu’ils n’ont qu’à travailler, qu’ils ont qu’à se syndiquer, et puis que c’est la faute à ses salauds d’évadés fiscaux, ces salauds de financiers,… et il a la conscience tranquille…

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  • jaicruvoir // 27.08.2013 à 08h13

    On nous prépare à accepter « l’âge de Crystal » et « Soleil Vert ».
    Pas bien brillant ce qui nous attends dans les 5 ans.

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  • Lisztfr // 27.08.2013 à 08h34

    Vous voyez une inflation ? Eh bien il n’y en a aucune trace.

    Aucun capitaliste n’a intérêt à l’inflation, et que je sache ce ne sont pas de dangereux communistes qui tiennent les rênes de la BCE !

    L’expérience est une lanterne qui éclaire dans le dos, et s’en référer à des règles immuables en ces matières est une sottise !

    1) La BCE ne choisit pas l’inflation, il n’y en a pas ! Elle se targue du contraire, au fil des ans.

    2) Même aux USA avec des QE récurrents, il n’y a pas d’inflation.

    L’inflation est synonyme de croissance, il me suffit de savoir qu’il n’y a pas de croissance pour être certain à 100% qu’il n’y a pas d’inflation. Nous sommes en récession. Jusqu’à ce que nous en sortions, il n’y a pas d’inflation, parce que c’est impossible, et par parenthèse, l’inflation est bénéfique pour les pauvres parce qu’ils en sont la cause. Ce sont les salariés moyens, et pauvres qui produisent de l’inflation en consommant, ce n’est pas avec 10% de chômage qu’il y en aura ! L’inflation n’est que l’indice de la consommation et de la croissance, et une manière d’euthanasier le rentier. C’est la seule mesure de justice sociale que l’on pourrait tenter encore dans notre situation ! Donc partir en guerre contre l’inflation est de la pure démagogie.

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    • Rbob // 27.08.2013 à 08h55

      Je suis vraiment d’accord avec vous.
      Mr Pilichowski est vraiment digne d’être publié sur lemonde, il fait un excellent travaille de désinformation.

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    • raloul // 27.08.2013 à 09h40

      Bonjour!

      Merci pour le commentaire, mais je ne vois aucune démonstration, pas de référence pour justifier vos affirmations.
      Le fait qu’une banque centrale se targue de quoi que ce soit ne signifie nullement que ça corresponde à une quelconque réalité.

      Je ne comprends pas ce qui vous permet de dire qu’inflation est synonyme de croissance, mais je ne suis pas expert. Il me semble qu’il y a eu des pays en récession qui ont eu simultanément beaucoup d’inflation. Egalement, je ne comprends pas par quel mécanisme une absence de croissance signifierait automatiquement l’absence d’inflation. C’est sympa à affirmer, mais ce serait mieux de l’expliquer, ou de donner une référence qui permette de comprendre cette magie.

      Je ne savais pas non plus que les pauvres sont la cause de l’inflation, de par leur consommation. Il me semble qu’il y a de nombreuses autres causes repertoriées de l’inflation (politique monétaire, fiscale, etc…). En plus, vous trouvez que c’est bénéfique pour les pauvres de voir les prix des biens augmenter? Vous êtes sûr de bien mesurer ce que vous affirmez?

      Il me semble que l’inflation n’est pas, comme vous dites, un « ’indice de la consommation et de la croissance ». Un indice approprié pour mesurer l’inflation est l’indice des prix à la consommation. Ca me semble être une erreur de penser que parce que la consommation baisse, les prix baissent automatiquement. Par contre, je pense parfois que la hausse des prix entraîne justement une baisse de consommation.
      Mais bon, on entre dans les débats de la poule et de l’oeuf, dont il est impossible de sortir avec un raisonnement satisfaisant…

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    • WhereIsMyMind // 27.08.2013 à 09h54

      pas d’inflation? vous tirez ça d’où???? Personnelement, mes informations m’indiquent qu’il y a une sérieuse inflation:
      http://www.zerohedge.com/news/2013-08-26/nope-no-inflation-here
      En googlelant, on devrait retrouver l’évolution du prix des journaux/magazines…. ça donne une bonne idée de l’évolution des prix. L’inflation au USA est très importante.

      Et au Japon, c’est pareil. par exemple les big Mag on subit un +50% il y a quelques mois.

      Alors je ne vis pas là-bas, mais il y a apparement bcp d’inflation.

      Et personnelement dans ma vie en Belgique, j’ai très nettement l’impression que la nourriture augmente fortement. Loin au dessus de leur indice d’inflation bidon à 1% et quelque. Ils ont même décidé de compter dans leur indice d’inflation les « promo »… Ils ont virer les logements et l’énergie, ils ont mis plein de produits technologiques, et maintenant les réclames et promo pour calculer le prix de la bouffe et des vêtements !!

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      • Lisztfr // 27.08.2013 à 12h04

        Le taux du Livret A est indexé sur l’inflation, n’est-ce pas ? Il vous semble élevé ?

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        • Surya // 27.08.2013 à 12h08

          Vous parlez de l’indice d’inflation officiel qui ne prend pas en compte tout ce qui augmente ? (logement / énergie)

          En 2012 il y a eu un superbe reportage de l’UFC Que Choisir qui dénonçait d’ailleurs une inflation réelle sur certains produits alimentaires qui atteignait 20 ou 30%

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          • Amstrdammer // 27.08.2013 à 20h10

            Pareil ici aux Pays-Bas.

            Dans les supermarchés, le truc en vogue, c’est de mettre des articles ‘en promo’, le prix promo correspondant au prix non-promo de naguère; après la promo, évidemment, on passe au nouveau prix en essayant de faire croire qu’on revient au prix ‘normal’.

            Autre truc, la diminution des quantités.

            Bref, pour l’instant, la déflation, on a du mal à la voir.

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        • WhereIsMyMind // 27.08.2013 à 13h30

          « Loin au dessus de leur indice d’inflation bidon à 1% et quelque…. »

          L’inflation, officiellement il y en a pratiquement pas. Japon/USA, je vous envois vers le site que j’ai donné. Pour l’UE, j’ai pas fouillé plus loin que ce qui me concerne, càd, la Belgique.
          Et en effet, pour calculer l’inflation en Belgique, on se base sur un panier de la ménagère (dont je n’ai jamais trouvé la formule de répartition… comme pour des tas de trucs genre les revenus cadastrales). Or se panier ressemble a pas grand chose. On n’y a en effet pas inclu le prix de l’énergie et des carburants, et des logements. Or c’est une part importante des revenus qui y passent (dans mon cas, c’est 45% environ). Et pour la nourriture et les vêtements, on prend en compte les promotions…. bha oui forcément si l’année passé tu achettais ton pain 1€, maintenant si il est à 1,1€, mais que il y a la promo 5 pains à 5€…. ça fait 0% d’inflation…. sans dire que les limites de validité de la promo, et en moyenne on payera plus 1,1 que 1, soit 10% d’inflation.
          Pour finir, ils ont mis dans le paquet de ménagère les hautes technologies. qui diminuent bcp. Alors pourquoi ne pas mettre les maison/énergie et mettre ça de manière exagéré? Par ce que les tv,pc et autre diminue rapidement.

          Alors en belgique les salaires sont indexé sur l’inflation (ou partiellement en tout cas). Et cette année ils n’ont pas du tout été indexé… par contre le revenu cadastral (une taxe) a été indexé de plus de 3%.

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          • Christophe Vieren // 27.08.2013 à 15h45

            Pour la France, voici la liste des produits utilisés pour calculer l’IPC : Contenu de l’IPC. Elle inclut logement, énergie, transports, . . . tout sauf éventuellement tabac ou autre produit – lorsque cela est précisé.

            La pondération de chaque produit correspond à la part moyenne que prend réellement chaque produit dans les dépenses des ménages, part actualisée selon des enquêtes régulières. Il peut donc y avoir une divergence selon les revenus : un pauvre laisse une part plus importante dans l’alimentation, le logement, l’énergie qu’un riche. C’est pourquoi l’insee prodit également l’IPC pour le premier quintile (les 50% les plus pauvres).

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          • Bruno L // 27.08.2013 à 21h48

            Pour Christophe Vieren.

            Merci pour le lien vers l’IPC de l’INSEE.

            D’après moi, il manque l’essentiel … la pondération respective. Mais peut être ne l’ai je pas suffisamment cherchée.

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          • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 11h27

            Tu dois pouvoir trouver les sources de ces données à partir de cette page : http://www.bdm.insee.fr/bdm2/choixTheme.action?code=20

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    • Notab // 27.08.2013 à 11h29

      « Vous voyez une inflation ? Eh bien il n’y en a aucune trace. »

      Mais dans quel monde vivez vous?
      Regardez le prix des abonnements des transports dans les grande ville : Presque 10% d’augmentation en 2 ans.

      Regardez le prix de l’alimentation : Prenons le steak haché (qui chez les jeunes a les moyen pour acheté des vrais steak?), si vous voulez de vrai steak haché (pas la m**de a 50% de viande) ça coûte 1 bras!

      La place de cinéma? Même pas besoin de détaillé…

      Et je ne compte même pas le prix de l’alcool et des clopes… (Et pourquoi ça serai pas compris dans le calculs de l’inflation? C’est des bien massivement consommé!)

      « L’inflation n’est que l’indice de la consommation et de la croissance, et une manière d’euthanasier le rentier. »

      Non, l’inflation et une manière d’euthanasier l’épargnant et non les rentiers (qui le sont grâce aux bien immobiliers)

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      • Christophe Vieren // 27.08.2013 à 12h38

        Si vous suivais très précisément vos dépenses, l’INSEE vous offre la possibilité d’évaluer « votre propre inflation » (= l’inflation concernant votre propre panier de ménagère) : http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&page=indic_sip.htm

        Pour ma part, je sais que mon salaire est gelé depuis quelques années et que j’ai donc uniquement de ce fait là une perte de pouvoir d’achat de 5,4% (= inflation officielle). La véritable inflation est celle qui à mon sens tient compte de la manière dont les salaires y sont indexés.

        Ensuite , les causes d’inflation sont multiples : il me parait difficile d’imputer la hausse des prix de l’énergie et de l’électricité en particulier (production intérieure même si achat d’uranium (en $ ?) à l’étranger), à la politique monétaire de ces dernières années.

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    • Surya // 27.08.2013 à 11h53

      Vous voyez pas d’inflation vous ? Parce que pour mon loyer ou mes factures d’électricité ça ne baisse pas mais ça augmente. Quant à l’inflation aux USA, elle est très forte, suffit de voir les prix à la pompe ou des hamburgers sur 3 ou 4 ans.

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      • Lisztfr // 27.08.2013 à 12h12

        Sur les dépenses contraintes… EDF est une dépense contrainte.

        Je me demande d’ailleurs qu’elle est « l’inflation » en Espagne ou en Grèce, parce qu’ils ne peuvent que se trouver en déflation, avec la récession par dessus le marché.

        Quoiqu’il en soit les QE ne créent pas une panique sur la monnaie, et pas davantage d’inflation que ce qui est normal.

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        • Surya // 27.08.2013 à 12h14

          Vos propos sont démentis par les tickets de caisse chez Wal Mart et ailleurs 😉

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      • La Roque // 27.08.2013 à 17h48

        J ai calculé l inflation de mon « panier alimentaire » sur une année.
        Le résultat est une hausse de 4.88 % !
        médaille d’or le jambon + 33.83% suivi du beef steak + 14.93 %
        Je referai le point en janvier 2014.
        L’ inflation ne fait aucun doute.

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    • bizbee // 27.08.2013 à 14h11

      « L’inflation est synonyme de croissance »

      mais c’est absolument faux ça!

      la print-machine a depuis longtemps fait se dé-corréler croissance réelle et inflation!!

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    • yoananda // 27.08.2013 à 15h05

      L’inflation « officielle » se cantonne a certain produits et est loin de mesurer le coût de la vie.
      L’inflation est minimisée par tout un tas d’artifices officiels, car tout un tas de choses y sont indexés.
      L’inflation existe avec la déflation (selon les classes d’actif)
      L’inflation est exportée (en partie).
      L’inflation risque de se déclencher avec la fin des QE … et n’être que retardée.
      Je ne pense pas qu’on puisse être aussi catégorique et dire qu’il n’y a pas d’inflation.

      Pour ma part, je sais qu’en 10 ans, j’ai épargné, mais la taille du logement que je peux acheter avec n’a cessé de diminuer.

      Peut-être que l’auteur aurait du préciser ce qu’il entends par inflation, mais ses propos sur le conflit des générations n’en est pas moins pertinent.

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  • Alex Hanin // 27.08.2013 à 08h35

    C’est fascinant, cette constance d’opinion.

    Ca fait des années que de nombreux experts, dont Olivier, nous assure que l'(hyper)inflation, c’est pour demain, ou alors pour après demain très tôt dans la matinée. Chaque augmentation des prix est interprétée comme le signe avant-coureur d’un effondrement zimbabwéen finalement repoussé de quelques jours.

    « l’inflation monétaire créée par la BCE est plus meurtrière puisque non seulement elle obère le pouvoir d’achat des salariés et des pensionnés »

    Les salaires ont tendance à monter avec l’inflation. Les Allemandes du début des années 20 ne possédaient-ils pas des brouettes de billets pour acheter leur pain ? Actuellement, le problème n’est pas l’inflation, mais le pouvoir de négociation des salariés.

    « On sait juste qu’elle arrivera un jour, et les gouvernements feront alors mine d’être surpris pour s’exonérer. »

    « Elle arriver un jour » parce que les réserves accumulées dans les banques vont brutalement sortir des coffres une fois que l’économie va redémarrer… Les banques ne prêtent pas leur réserves, n’ont pas besoin de réserves pour accorder des prêts (elles peuvent se les procurer après coup) et ne prêtent pas plus lorsqu’on leur fournit plus de réserves, donc non, ça ne doit pas « arriver un jour ».

    « Dans les années 1970, ils ruinèrent leurs parents en s’octroyant par la force des hausses de salaires et des nouvelles protections sociales. »

    Et les chocs pétroliers, pas un mot ? Bon, tant pis, il s’agissait sans doute d’un détail.

    Je ne suis ni pour le sauvetage général des mauvaises banques ni pour les quantitative easing (qui causeraient effectivement une hausse du prix des actifs), mais là on est en plein délire austro-monétariste.

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  • FLURY // 27.08.2013 à 08h41

    C’est un point de vue qui a au moins le mérite de changer l’angle. Sur le fond, je rejoins certains commentaires ci-dessus. Mais d’où nous parle cet homme, gestionnaire de fonds?

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  • Gribouille // 27.08.2013 à 08h58

    la démonstration de Pilichowski n’est pas ultra-rigoureuse au niveau économique.
    1) Ce n’est pas parce que vous faites de la création monétaire que vous provoquez de l’inflation. Nous avons eu effectivement une augmentation du prix des actifs financiers et des matières premières mais l’incidence dans la sphère réelle est restée limitée car la hausse des prix n’a pas été répercutée sur les salaires à cause de la crise et du chômage de masse. Cependant, il est clair que la non répercussion de la hausse des prix de certaines matières premières sur les salaires a eu une incidence sur le pouvoir d’achat, donc sur la consommation et in fine sur le taux de croissance contribuant à une spirale dépressive. Mais le lien entre masse monétaire et inflation semble rompu.Le challenge des banques centrales sera de retirer ces liquidités du marché sans provoquer la faillite des acteurs.
    2) Les générations du baby boom ont bénéficié de deux périodes favorables. Une première période d’inflation qui leur a permis de se constituer un patrimoine en s’endettant à taux fixe alors que dans le même temps leurs revenus essentiellement salariaux suivaient l’inflation et l’augmentation des gains de productivité. Une seconde période de lutte contre l’inflation qui a provoqué une augmentation de la valeur de leur patrimoine avec la baisse des taux qui en a résultée. En conséquence, affirmer que l’inflation serait forcément mauvaise pour les jeunes générations est une réécriture de l’histoire. Il est connu que l’inflation bénéficie aux titulaires de revenus variables, en particulier les salaires, contre les titulaires de revenus fixes. Si on pense que les revenus immobiliers, les retraites ne suivront qu’imparfaitement la hausse des prix. L’inflation devrait profiter aux nouvelles générations.
    3) L’impact de l’inflation sur le croissance et donc sur le chômage dépend de l’intervalle dans lequel on se trouve. Indépendamment du corpus économique dominant qui affirme que toute inflation est mauvaise. En réalité les études empiriques affirment qu’il existe un entre deux entre une inflation trop faible et l’hyperinflation où il existe une corrélation positive entre croissance et inflation.
    4) Pilichowski est un financier qui reste désespérément attaché dans la longue tradition de la Finance à la valeur de la monnaie. La peur de l’inflation reflète davantage la peur d’une caste qu’une position rigoureuse sur le sujet. Introduire un conflit entre générations ne sert qu’à mettre de l’huile sur le feu mais en réalité la ponction qu’exerce la Finance sur l’économie réelle, la mise en concurrence des économies des pays développés avec des économies émergentes au nom de la libre circulation des capitaux sont bien plus désastreuses pour la jeunesse que l’inflation elle-même.
    5) On retrouve de nouveau la fameuse mise en faillite des acteurs plutôt que l’inflation comme une solution à l’endettement généralisée. C’est là qu’on se rend compte des lacunes de la réflexion économique face à l’Histoire des faits économiques. 1929 a commencé avec un fameux « liquidez tout, dieu reconnaîtra les siens ». En réalité nous sommes pris entre ceux qui croient qu’il existera une faillite sélective (certains pourront prendre des canaux de secours pour s’échapper aux désordres) et ceux qui croient au feu purificateur. La déflation des actifs conduira immanquablement à une réaction en chaîne qui contaminera tous les acteurs par vagues successives. Ceci jusqu’à ce qu’un acteur dise « stop », on arrête le massacre.

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    • step // 27.08.2013 à 18h21

      « Il est connu que l’inflation bénéficie aux titulaires de revenus variables, en particulier les salaires, contre les titulaires de revenus fixes. Si on pense que les revenus immobiliers, les retraites ne suivront qu’imparfaitement la hausse des prix. L’inflation devrait profiter aux nouvelles générations. »
      Je crains que pour la majorité d’entre nous, le salaire soit devenu un revenu fixe !

      Le reste ma foi… c’est bien expliqué.

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    • Amstrdammer // 27.08.2013 à 20h27

      …l’inflation bénéficie aux titulaires de revenus variables… lorsque le RAPPORT DE FORCE social le permet.

      Or actuellement, les salariés sont perdants dans le rapport de force, en raison du chômage de masse, des délocalisations etc. C’est bien pour cela que les petits salaires stagnent et même régressent.
      Un surcroît d’inflation aura pour effet de ratiboiser encore plus le pouvoir d’achat des ceux d’en-bas.
      Sauf si on rétablissait l’indexation des salaires, et sur un indice de l’inflation du premier quintile, non ce truc bidonné actuel.

      Les gros salaires, pour la raison inverse – un rapport de force favorable – progressent bien plus vite que l’inflation; dans leur cas, on pourrait presque parler d’hyper-inflation…

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      • bizbee // 27.08.2013 à 20h32

        « Un surcroît d’inflation aura pour effet de ratiboiser encore plus le pouvoir d’achat des ceux d’en-bas.
        Sauf si on rétablissait l’indexation des salaires, et sur un indice de l’inflation du premier quintile, non ce truc bidonné actuel. »

        tout à fait, sauf que c’est impensable en économie mondialisée: l’augmentation des salaires en se basant sur l’inflation plutôt que sur la productivité ne fera qu’accélérer les fermetures d’usines.

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  • Alex Hanin // 27.08.2013 à 09h02

    Ces perles m’avaient échappé :

    « Ce procédé est aussi vieux que l’existence de la monnaie. Il s’agit d’imprimer de l’argent pour payer les dettes d’un Etat et de ses banques en faillite. Moult gouvernements y ont eu recours dans le passé et le résultat fut toujours le même : l’argent perd peu à peu de sa valeur car l’augmentation de la masse monétaire entraîne la hausse des prix des actifs (immobilier, matières premières, actions, etc.) et des biens de consommation.  »

    Le résultat est « toujours le même »… Attention, accrochez-vous, ça va faire mal… (Roulements de tambour)… « L’argent perd peu à peu de sa valeur » ! « Peu à peu » ! On peut saluer l’honnêteté de l’auteur : se rendant compte que le vieil argument « l’argent perd brutalement toute sa valeur » est démenti par l’histoire, il le modifie, mais en lui retirant toute force du même coup.

    « Pour ce qui est de la TVA, il suffit juste de moins consommer pour moins la payer ! »

    Ben voilà, c’est pas compliqué. Hausse de la TVA sur le pain ? Tu consommes moins.

    « les jeunes seront les grands bénéficiaires de cette crise car ils pourront enfin acheter les biens acquis par leurs parents à des prix acceptables ! »

    Vu comme ça, la déflation, je suis pour !

    Pour finir, cette façon de faire de la génération des baby-boomers un ensemble défendant consciemment son bout de gras au dépend de tous les autres est infantile. Négliger Nixon, les crises pétrolières, la dérégulation financière, la mondialisation, etc., pour ne garder que ces méchants baby-boomers égoïstes qui complotent pour ruiner le monde est d’un ridicule fini.

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    • raloul // 27.08.2013 à 11h01

      Bonjour!

      Une inflation de plus de 2000% en un siècle, ça ne veut pas dire que l’argent perd lentement sa valeur?

      http://www.usinflationcalculator.com/

      Ou en pouvoir d’achat:
      http://4.bp.blogspot.com/-YTyPGaEsBcw/T0Kd1nS9zJI/AAAAAAAABQw/MhD1cWnfJI8/s1600/Purchasing%2BPower%2Bof%2BU.S.%2BDollar.jpg

      Qui « complote pour ruiner le monde » – selon vos propres termes – , à votre avis? Ou peut-être le monde n’est pas ruiné selon vous, il n’y aurait aucun surendettement?
      Par ailleurs, la génération au pouvoir défendrait-elle « inconsciemment » son bout de gras? Et qu’est-ce qui vous fait dire que c’est une critique infantile? N’y a-t-il aucun fond de vérité dans l’article que vous critiquez?

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      • Alex Hanin // 27.08.2013 à 11h56

        « Une inflation de plus de 2000% en un siècle, ça ne veut pas dire que l’argent perd lentement sa valeur? »

        Si, justement. En quoi cela devrait-il nous effrayer ? Concrètement ?

        « Ou peut-être le monde n’est pas ruiné selon vous, il n’y aurait aucun surendettement? »

        Sauf déflation, qui s’accompagne d’effets secondaires assez redoutables, la croissance de l’économie requiert une croissance de la masse monétaire, et donc de la dette, puisque dans le système actuel la création monétaire s’accompagne toujours d’une dette. Le « surendettement », je comprends ce que c’est pour un particulier ou une entreprise ; pour l’État qui crée et contrôle sa monnaie, par contre, le terme est sans objet. Reste le problème de l’inflation ; mais s’il faut en parler comme l’auteur de cet article, autant se taire.

        « N’y a-t-il aucun fond de vérité dans l’article que vous critiquez? »

        Je ne dirais pas que la vérité est au fond ; plutôt qu’elle est diluée dans trop de bêtises et de raccourcis pour être distinguée.

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  • Yves // 27.08.2013 à 09h32

    Je vous invite à lire l’analyse de Patrick ARTUS, publiée hier, sur le contrat intergénérationnel concernant la retraite : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72475

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  • Toutatis // 27.08.2013 à 09h34
  • Kiwixar // 27.08.2013 à 09h38

    « QE > inflation » n’est pas automatique. L’inflation dépend de la VITESSE DE CIRCULATION de l’argent créé par les QE… Mais les QE créés aux US et au Japon sont des QE « de classe », c’est-à-dire que seulement les 1% ont accès au pognon, qui ne circule pas jusqu’en bas. Donc ça créé une inflation « de classe », avec augmentation des prix sur la bourse (seulement le haut de la pyramide a des actions), les yachts, les chevaux de course, les voitures de luxe, etc. Par contre l’argent gratuit auquel ont accès les 1% (pendant que nous on emprunte à 4-5%) leur permet de spéculer sur tout, y compris la nourriture, ce qui in fine risque de créer de l’inflation pour les manants, mais c’est pas grave : les pauvres se battent contre les pauvres.
    Un autre point sur l’absence de croissance à laquelle Olivier fait souvent référence : les chiffres du PIB étant corrigés des chiffres de l’inflation, sous-estimer (bidouiller les chiffres de) l’inflation permet (1) de sur-estimer la croissance donc de continuer dans le déni (2) contenir les revendications salariales (3) appauvrir les populations… Avec une « inflation caddie » à 5-6% depuis le passage à l’euro, on est plutôt sur une croissance de -2%, ce qui reste de la « croissance » hein, même si elle est négative. Nous ne sommes donc pas en récession.

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    • Alex Hanin // 27.08.2013 à 09h48

      « “QE > inflation” n’est pas automatique. L’inflation dépend de la VITESSE DE CIRCULATION de l’argent créé par les QE »

      Pas d’accord. Les QE ne sont pas une création d' »argent », mais un échange d’actifs financiers. Pour parler de vitesse de circulation, il faudrait que de l’argent passe dans l’économie réelle, ce qui n’est que très peu le cas.

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      • Surya // 27.08.2013 à 12h04

        Quand on rachète à la valeur nominale des actifs qui ne valent pas grand chose, il y a création monétaire. Et cette monnaie circule. L’immobilier, les matières premières ou les actions c’est de l’économie bien réelle.

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        • Alex Hanin // 27.08.2013 à 12h06

          Je dirais plutôt qu’on empêche la monnaie créée précédemment de disparaître, ce qui est différent.

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          • Surya // 27.08.2013 à 12h11
          • Alex Hanin // 27.08.2013 à 12h44

            @Surya : je ne vois pas ce que votre graphique prouve. Vous oubliez sans doute les déficits publics.

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          • Surya // 27.08.2013 à 14h28

            Ce graphe montre simplement que la création monétaire tourne à plein régime, sur shadowstat ils ont même reconstitué M3.

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  • olivier69 // 27.08.2013 à 11h07

    Dédicace à gribouille et tant d’autres :
    « Nous avons eu effectivement une augmentation du prix des actifs financiers et des matières premières mais l’incidence dans la sphère réelle est restée limitée » : vous êtes du bon côté ?
    Mais qu’est ce que la sphère réelle ? Et qu’est ce que vous voulez dire par « limitée » ? Vous voulez dire votre sphère réelle ? Alors, vous dites cela aux gens au chômage ou encore aux pauvres des pays sous développés…Ou sont les beaux discours humanistes ?

    Lorsque vous dites  » L’inflation devrait profiter aux nouvelles générations. », votre optimisme fait l’impasse sur les conditions. Pensez-vous qu’il existera demain un travail pour la majorité ?

    Ensuite, vous esquissez la répartition des richesses et l’accélération des inégalités ? C’est pourtant un sujet sérieux lorsque l’on entend dire que la rareté se profile à l’horizon (pratique pour ne pas redistribuer les gains de productivité). Donc si je vous suis, le partage de la rareté annoncée est pour demain malgré les fondements du système économique ? Ou bien cautionnez-vous les thèses eugénistes à la mode ? C’est vrai que déjà à l’ère malthusienne, toutes les justifications étaient bonnes afin de ne pas redistribuer….

    Enfin, vous ne semblez pas être attaché à la valeur de la monnaie ? Vous n’êtes sans doute pas dans le besoin. Pensez-vous qu’elle est neutre et sans incidence ?
    Dans ce cas, expliquer aux gens que celle-ci n’est que l’instrument d’une élite qui se cache derrière des institutions. Et que ces mêmes institutions servent par la force (la loi) ou par la ruse (la définition et l’interprétation) à maintenir le statut de quelques uns.

    En conclusion, la monnaie est une illusion lorsqu’elle est uniquement institutionnelle. Seules les fonctionnalités devraient nous rappeler qu’une marchandise quelconque est une chose marchande et donc échangeable. Afin d’empêcher les abus des gens qui se cachent derrière les mêmes institutions pour conserver le contrôle des échanges (en institutionnalisant un étalon des échanges ou en imposant le tout numérique), nous devrions davantage prendre conscience que toutes les choses appelées « marchandise » (c’est à dire qui a une valeur marchande) peuvent servir de « monnaie » d’échange ! L’échange monétaire est un troc mais pipé…..
    Je ne suis pas contre la monnaie mais contre tous les excès qu’elle produit.
    ps : Cerise sur le gâteau, lorsque vous dites cela aujourd’hui à l’ensemble des acteurs de l’enseignement en sciences économiques, vous n’avez aucune chance d’être diplômé.
    Curieuse façon que d’enseigner à notre époque, si l’on renonce aux possibilités de critiquer les failles du système. Dans quel but ?
    Et attention au piège de demain, après le jeu sur la masse monétaire (les agrégats), il y a le jeu sur la vitesse de circulation. Depuis longtemps, nos élites ont bien compris qu’ils pouvaient également jouer sur le gré à gré c’est à dire le hors bilan (les normes comptables ne sont pas pour tout le monde). C’est la substitution d’un mode de financement caché en une monnaie dissimulée.

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  • Britt // 27.08.2013 à 11h09

    Comme trop souvent, une bonne idée en intro pour obtenir l’assentiment du lecteur et du caca ensuite pour la désinformation.
    Il s’agirait de se calmer sur les papys boomer. pour ma part je ne connait pas ceux cités dans l’article. « Aujourd’hui les papy-boomers, devenus patrons, actionnaires tous azimuts, propriétaires immobiliers, responsables politiques, refusent de payer leurs dettes ou de voir leurs actifs financiers baisser  »
    D’ailleurs je pense que les enfants de ces vampires se portent très bien et feront comme papa-maman. Parce que c’est plus un réflexe de classe que de génération.
    l’immense majorité des boomers ne sont pas riches. s’ils sont propriétaires c’est qu’ils ont travaillé et payé. au passage on oublie les taux à 18 % de le fin des années 70.
    Et les accuser directement des décisions prises c’est un peu fort. Tout le monde sait que chaque décision prise par le gouvenement est soumise à chaque français individuellement. Et chacun signe avec son sang comme ça on pourra le lui reprocher plus tard.
    Non, cette opposition est malsaine, les boomers ont été des laborieux (dans le bon sens) qui ont plus que contribués à construire le pays tel qu’on le connait (on oublie aussi les conditions de vie jusque dans les années 70).
    Les soixante huitards ça concerne une petite minorité germano-pratine-fils de. Ceux dont les parents faisaient la g… lors des négociations de grenelle.
    le pisse copie qui s’est commis dans cet article est vraisemblement un de ces rejetons.
    le vrai problème c’est qu’on est en concurrence déloyale avec des semi esclaves et que le seul moyen de ne pas couler est de s’apauvrir tout les jours un peu plus. Pour l’instant nous sommes dans un transitoire où l’ancien monde « riche » s’adapte au nouveau monde « pauvre ». Les prix vont baisser c’est certain, c’est en cours.

    Plus généralement, cet article me déçoit un peu dans ce blog, il y en a qui sont spécialisés dans l’opposition des générations, des races, des revenus etc. Je trouve qu’on s’écarte beaucoup de Lacordaire dont la pensée me semblait être un des fils conducteurs ici.

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    • bizbee // 27.08.2013 à 14h08

      « Il s’agirait de se calmer sur les papys boomer. pour ma part je ne connait pas ceux cités dans l’article. “Aujourd’hui les papy-boomers, devenus patrons, actionnaires tous azimuts, propriétaires immobiliers, responsables politiques, refusent de payer leurs dettes ou de voir leurs actifs financiers baisser ” »

      Des baby-boomers qui ne seraient ni actionnaires (par l’assurance vie) ni propriétaires sont très très loin de faire la majorité de cette génération; ouvrez les yeux.

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  • Philippe // 27.08.2013 à 11h13

    Une fois n’est pas coutume, c’est un très bel article de désinformation !
    Tout repose dans le raisonnement qui conduit à la conclusion que l’inflation est mauvaise pour les plus pauvres.

    Je cite :
    //En revanche, l’inflation monétaire créée par la BCE est plus meurtrière puisque non seulement elle obère le pouvoir d’achat des salariés et des pensionnés, mais elle favorise les détenteurs de biens en induisant une hausse des actifs financiers. Elle pénalise en revanche ceux qui ont épargné pour préparer leur avenir et voient s’effriter la valeur de leurs économies. //

    L’auteur mélange à dessein deux concepts: « inflation » et « inflation monétaire ». Non, les QE n’ont aucun impact sur le prix de la baguette. Ils ont effectivement un impact sur les avoirs financiers. Aujourd’hui, ceux qui économisent le font au travers d’avoirs financiers. L’inflation, la vraie, permet au contraire aux personnes endettées de sortir de leur endettement. Lorsque mes parents ont acheté leur maison dans les années 70, période de forte inflation, les dernières traites ne représentaient quasiment plus rien par rapport à leurs revenus. Aujourd’hui, l’emprunt que je rembourse depuis 8 ans pour payer ma maison représente à peu de choses près la même proportion de mes revenus qu’à la signature.

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    • olivier69 // 27.08.2013 à 11h33

      Mauvaise comparaison avec nos parents : le salaire était indexé sur le cout de la vie.
      Certains pensent par exemple qu’avec 500 euros par mois, la vie en France est facile aujourd’hui……

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  • dadone // 27.08.2013 à 12h12

    C’est à proprement incroyable cette incompréhension de l’ économie et des processus monétaires.
    On va rétablir quelques vérités.
    1. L’inflation est toujours d’ ordre monétaire, plus de monnaie que de biens produits.
    2. Le système actuel d’argent de dette fait que la création monnaitaire est réalisée par les banques privés et surement pas par les banques centrales qui stérilisent la création monétaire. La conséquence c’est que l’inflation ne peut pas être du aux banques centrales mais qu’elle seraient à la conséquences de la création de monnaie par les banques privées. Cette inflation a bien eut et dans de nombreux pays, par exemple les salaires espagnol, irlandais, … ont ratrapés les salaires allemands tandis que leur immobilier flambait ce qui a était a l’ origine de la crise. Donc l’inflation a déjà eut et notamment pour les biens haut de gamme car la création monétaire par les banques privé

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    • dadone // 27.08.2013 à 12h19

      (suite) banques privées a été accaparées surtout par les 10, 1 et 0,1% de la population.
      3. L’inflation aura certainement bien lieu mais pas par le processus décrit par l’article, elle aura lieu lorsque les gouvernements ne pourront plus payer leurs dettes en empruntant sur les marchés financiers alors ils recourront à de la création monétaire non stérilisée pour assurer la continuité de l’Etat.
      4 En conclusion tant qu’il n’y a pas de défaut pas d’inflation importante.

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      • Alex Hanin // 27.08.2013 à 12h41

        Drôles de « vérités ».

        « L’inflation est toujours d’ ordre monétaire, plus de monnaie que de biens produits. »

        Et si la monnaie n’est pas dépensée ?

        « La conséquence c’est que l’inflation ne peut pas être du aux banques centrales mais qu’elle seraient à la conséquences de la création de monnaie par les banques privées. »

        C’est incomplet. Tout déficit public est une création monétaire est peut donc générer de l’inflation.

        « L’inflation aura certainement bien lieu mais pas par le processus décrit par l’article, elle aura lieu lorsque les gouvernements ne pourront plus payer leurs dettes en empruntant sur les marchés financiers alors ils recourront à de la création monétaire non stérilisée pour assurer la continuité de l’Etat. »

        Ce que vous appelez la stérilisation – l’émission de dette publique sur les marchés – ne stérilise rien du tout. Elle permet simplement de faire remonter les taux d’intérêt, qui tendraient sinon vers 0, puisque comme je viens de le dire tout déficit public est une création monétaire. Les QE américains donnent une idée de ce qui se passerait si le gouvernement cessait d’émettre de la dette : la non-émission de dette du Trésor est similaire au rachat massif de titres par la BC.

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        • dadone // 27.08.2013 à 13h43

          Et si la monnaie n’est pas dépensée ?

          Cela crée de l’inflation sur l’épargne et par ricochet sur les placements

          Tout déficit public est une création monétaire est peut donc générer de l’inflation.

          Faux, dans le système actuel l’Etat emprunte. Donc ce sont bien les banques privées ou autres institutions qui prêtent. Ce qui revient au cas étudié

          Ce que vous appelez la stérilisation – l’émission de dette publique sur
          les marchés – ne stérilise rien du tout

          Faux, la BCE ou la FED emprunte.
          Lire le livre d’O.B. c’est expliqué.
          Visiblement vous ne connaissez rien au processus de la création/destruction monétaire
          Lire : http://www.lois-economiques.fr/Wiki-lois-economiques/mediawiki-1.20.5/index.php?title=Le_syst%C3%A8me_mon%C3%A9taire

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    • yoananda // 28.08.2013 à 11h27

      Si la création monétaire est en effet réalisée par les banques privées, elle est entièrement pilotée (par le taux d’intérêt et le marché secondaire) par les banques centrales (du moins aux USA pour l’Europe je connais moins bien).
      C’est donc bien la FED qui décide de la quantité totale de monnaie qui circule et les banques privées n’ont pas leur mot à dire la dessus.
      C’est dans n’importe quel cours d’économie.

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  • toll // 27.08.2013 à 12h36

    Et vive Laval !

    Certains ont acheté avec des prêts pas cher de l’immo, la bulle éclate dans divers pays et leur bien perd en valeur, aucune inflation là dedans, seulement des gens qui ont payé trop cher leur bien et consommeront donc moins d’autre chose puisque devant continuer à payer pour leur prêt, donc plutôt dévaluation.

    Avec les QE, ce sont les prix des actions qui gonflent achetées grâce à des prêts pas chers. Donc même mécanisme que pour l’immo, la valeur des actions va tomber, pas d’inflation, juste des gus qui auront payé trop cher des actions qui tombent et devront rembourser les dettes contractées pour ces achats.

    Dans les 2 cas qui se fait gruger ? Pas celui qui achète sa baguette de pain, mais celui qui peut acheter des actions ou de l’immo, donc pas le plus démuni initialement.

    Sous couvert de justice sociale, ce Pilichowski nous vend une analyse bancale probablement pour défendre son portefeuille.

    Pour avoir de l’inflation, il faudrait envoyer des hélicoptères de billets gratuits au dessus du péquin moyen de l’économie réelle qui le dépenserait dans de la consommation de biens réels.

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    • olivier69 // 27.08.2013 à 12h57

      « Certains ont acheté avec des prêts pas cher  » qu’est ce que cela veut dire ? Par rapport à l’intérêt, au cout de la vie,…. ?
      « Dans les 2 cas qui se fait gruger ? Pas celui qui achète sa baguette de pain », mais vous parlez de qui ? A vous entendre, les épargnants sont les seuls perdants et il ne mange pas de pain…..
      Et donc vous garantissez la baguette à tout le monde, combien de temps avec un tel raisonnement ? Vous qui laissez entendre que vous n’êtes probablement pas le « péquin moyen de l’économie réelle » !

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      • toll // 27.08.2013 à 13h09

        Des petits épargnants qui spéculent en bourse, vous en connaissez beaucoup ?

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        • olivier69 // 27.08.2013 à 13h33

          Il vous suffisait simplement de le préciser. De même, je pense que si l’on autorise une action alors où se trouve la réelle responsabilité (ou plutôt les responsabilités).
          Enfin, je relève que vous parlez légèrement de l’exécution sur votre post suivant. Pas rassurant. Ils existent bien d’autres moyens pour condamner. En pratiquant de la sorte, vous obtiendrez toujours le contraire de ce que vous pouvez attendre. Vous ferez même le jeu des maitres !
          Je vous rassure, si je vous consacre mon temps, c’est que vous ne m’êtes pas indifférent….
          ps : Je m’excuse par avance pour les fautes d’orthographe (« ils ne mangent… »).

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          • toll // 27.08.2013 à 14h11

            Pour l’exécution, ça s’appelle une hyperbole et c’est de la rhétorique. Faut pas tout prendre au pied de la lettre…

            Ca signifie que ceux qui ont mis la m… s’en mettent toujours plein les poches et n’ont subi aucune sanction.

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        • bizbee // 27.08.2013 à 14h05

          « Des petits épargnants qui spéculent en bourse, vous en connaissez beaucoup ? »

          Des petits épargnants sans Assurance Vie, y’en a beaucoup?

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          • toll // 27.08.2013 à 14h22

            J’en sais rien, mais moi j’en ai pas. Ceux, les petits, qui ont de l’assurance vie y perdront beaucoup plus en cas de défauts massifs et faillites bancaires comme le préconise l’auteur anti-inflation, à moins qu’il nous explique comment immuniser sélectivement les petites assurances vie contre le remède de cheval qu’il propose.

            Rien qu’à Chypre, il a fallu de longues discussions pour décider de qui allait se faire rincer, alors à l’échelle d’un continent…

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          • Surya // 27.08.2013 à 14h30

            > Toll : depuis le 1er aout, la législation sur le bail in (union bancaire, piliers 1 et 2 tout ça…) est entrée en application.

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          • toll // 27.08.2013 à 14h55

            surya

            Pour les dettes publiques l’air bag n’est pas encore prévu :

            http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72441

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          • Surya // 27.08.2013 à 16h00

            Oui j’ai déjà lu ce papier de Patrick Artus, je répondais juste sur la fin de votre message « qui tondre ? » 😉

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  • Lisztfr // 27.08.2013 à 12h51

    Je pense que ce genre de plaidoyer est pro domo, il vise a continuer à asphyxier les Etats pour faire augmenter les taux et pour pouvoir continuer à leur prêter en dernier recours. Quand même, d’où parle ce monsieur ? Cette manne imprimée ne fait pas plaisir à ceux dont elle concurrence la rentabilité des avoirs.

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  • toll // 27.08.2013 à 13h05

    Si il y a bien eu une inflation, c’est celle du nombre de ceux qui bossent dans la finance ainsi que celle de leurs revenus, pour produire quoi ?

    Tous ces forts en thèmes auraient été plus utiles dans des labos publics ou privés, avec des salaires plus modeste.

    Ce financier a beau jeu de taper sur les baby boomers, alors qu’il fait partie de cette classe de yuppies, golden boys et autres bling-blings qui ont été les vrais foutteurs de m… depuis 30 ans avec leurs « innovations » financières en carton-pâte.

    Il devrait lire le code d’Hammourabi qui dispose que si une maison s’écroule et tue son propriétaire, celui qui l’a construite doit être exécuté.

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    • bizbee // 27.08.2013 à 16h58

      Les financiers ne font que gérer des patrimoines qui existent et qui appartiennent bien à qq un.
      Si cette gestion se faisait au profit de l’économie, il n’y aurait rien à redire.

      Mais qd l’épargne du brave travailleur n’est investit que dans l’immobilier ou des supports monétaires d’AV, ce n’est pas vraiment le financier qui est le plus à blâmer…

      Et c’est bien le jeune qui trinque…

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      • toll // 27.08.2013 à 17h20

        Ont ils bien géré ? Telle est la question.

        En faisant des bidules comme les subprimes ou autres prêts qui faisait croire qu’une dette se transformerait en patrimoine qui enfle au delà de toute raison, en accordant du crédit a gogo sans trop de poser de question…

        C’est quand même pas le brave travailleur qui leur a mis le fusil sur la tempe pour avoir un prêt.

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        • bizbee // 27.08.2013 à 17h28

          Le brave travailleur s’endettait 15 ans.
          Le jeune c’est 30 ans.

          Pourquoi à votre avis? Où le brave travailleur a-t-il placé ses économies bien mérités?
          Lui a-t-on placé un flingue sur la tête pour cela?

          Alors le brave travailleur ne pensait surement pas faire mal, c’est vrai, mais il l’a fait, c’est un fait.

          Enfin, le plus important à piger, c’est que le brave travailleur n’aurait surement pas eu autant d’économie si son confort (acquis sociaux et autres dépenses depuis 40 ans) ne s’était pas fait à crédit…

          Et on a pas mis un flingue sur la temps des politiques pour qu’ils votent chaque année un budget en déficit. Si? a oui, peut-être que le brave travailleur lui en avait mis un…

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          • toll // 27.08.2013 à 19h52

            Pour faire bref, prêter n’importe comment sans se soucier de la solvabilité, ca s’appelle mal gérer, et quand on gère mal on paye une partie des pots cassés.

            Quand une boite fait faillite, ses prêteurs, fournisseurs…encaissent leurs pertes.

            La crise actuelle vient d’une faible vitesse d’innovation, regardez les médocs par exemple, c’était facile d’innover au début, ça l’est moins maintenant surtout quand le profit est peu réinvesti dans ce domaine et va dans la poche de ceux qui ont déjà beaucoup, ou va dans l’immo pour avoir encore une plus grande maison plutôt que de l’isolement de son logement, ou un emprunt à conso, pas beaucoup de croissance à espérer dans ces conditions. L’innovation ne se décrète pas mais peut être favorisée par l’investissement, la fiscalité…

            La vérité, c’est que le marché a été inefficace, emprunteurs comme prêteurs ont vu à côté de la plaque. A la limite, une économie un peu plannifiée keynésienne aurait été moins catastrophique avec des prêts pour les secteurs comme l’isolation thermique et des programmes de recherche.

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          • bizbee // 27.08.2013 à 20h08

            « La crise actuelle vient d’une faible vitesse d’innovation »

            oui, mais on devrait le dire différemment; par un manque de croissance, qui comme vous le dites plus bas ne se décrète pas.

            Je ne pense pas que ce manque de croissance soit à mettre principalement sur le compte d’une « faible vitesse d’innovation », mais tout simplement au fait que les stocks de ressources disponibles pour permettre l’augmentation de la production (nécessaire pour suivre l’augmentation de la conso) s’épuisent.

            D’ailleurs, il ne faut pas trop rêver sur le fait que l’innovation puisse résoudre le pb: mm si en France on l’a pas « optimisé »; les investissements mondiaux dans la recherche ont explosé depuis 40 ans, sans réelle rupture technologique en vue. La croissance ne reviendra pas; ou alors sur le dos des pays les plus exploités. Les possédants doivent donc accepter de déflater pour diminuer les inégalités et maintenir cohésion et stabilité du corps social.

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          • toll // 27.08.2013 à 21h07

            C’est toujours la même question, remédier à la diminution des stocks va prendre beaucoup de temps et de surcroit l’innovation entraine des pertes d’employabilité bien plus que les délocalisations. Seuls quelques virtuoses de la recherche, et encore, du show bizz, de la politique, de la finance, du droit resteront au dessus du panier des rémunérations.

            Donc, un revenu garanti d’une façon ou autre s’imposera, sinon c’est boum !

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          • bizbee // 27.08.2013 à 21h09

            un revenu garanti… garanti par quoi?

            ou plutôt, par quelle production de richesse?

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          • toll // 27.08.2013 à 21h48

            bizbee

            Des richesses ça ne se produit pas si facilement après des années de croissance destructrice de ressources naturelles. Donc j’inverse la causalité, une production de richesses en tous genres sans revenus garantis ? Les richesses sur la ponction du matériel planétaire, épargne naturelle, c’est finito à moins d’un miracle technologique qu’on attend toujours. Les seules richesses à venir pour un bout de temps seront de l’ordre de l’économie de matières finies et du développement de l’immatériel, connaissance, éducation, information, gestion des ressources non renouvelables vers le moins disant. Faut vous réveiller, le progrès techno qui monte au ciel c’est terminé, le paradigme est mort de chez mort pour un moment de transition indéterminé.

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            • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 11h01

              Il reste un espoir de limite à une phase inéluctable de décroissance substantielle du pouvoir d’achat : lorsque le prix des ressources naturelles seront tellement élevées que le recyclage des matières sera devenu pertinent d’un point de vue économique alors il sera peut-être possible, si dès la conception des produits cela est pris en compte, de réutiliser un large % des ressources naturelles en espérant pouvoir rapidement tendre vers le 100% (sous réserve d’une stabilisation de la population mondiale). Bien sûr ces produits coûteront probablement plus cher. Pas grave on les fera plus robustes et plus réparables et l’on en changera moins souvent.

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          • bizbee // 28.08.2013 à 14h18

            tout à fait Christophe,

            Mais ce recyclage n’engendrera pas de croissance, c’est ce dont il faut prendre conscience lorsque l’on pond un programme économique.

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            • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 16h46

              Tout dépend comment on mesure la croissance et donc le PIB, lequel en effet a la tare de tout compter en positif, y compris ce qui n’apporte aucun bonheur ou les maleheurs qui auraient pu être évité : la dépollution d’un site, les accidents de la route, les soins induits pas les accidents du travail, par le stress qui lui est lié, ou par la malbouffe, la construction de digues pour contenir les océans, l’incinération des déchets, ….. Si l’on ne compte plus cela en positif dans le PIB alors, en économie circulaire, la croissance du bonheur peut augmenter, celle du PIB, on s’en contrefout comme du sexe des anges. Seul intérêt : pouvoir établir un budget prévisionnel qui de toute façon conduit à des déficits depuis 40 ans.

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          • bizbee // 28.08.2013 à 15h01

            « Faut vous réveiller, le progrès techno qui monte au ciel c’est terminé, le paradigme est mort de chez mort pour un moment de transition indéterminé. »

            c’est exactement ce que je répète, en l’occurrence ce n’est pas à moi de me réveiller!

            « Donc j’inverse la causalité, une production de richesses en tous genres sans revenus garantis ? »

            cad?
            vous voulez dire que la causalité serait; avec revenu garanti on a une production de richesse garantie ????
            Peut-être devriez vous vous intéresser à l’évolution de la production en URSS, c’est pas triste…

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          • bizbee // 28.08.2013 à 17h00

            @Christophe

            ok
            effectivement, le bonheur, par définition non mesurable, peut tout à fait augmenter ou diminuer…

            Mais la croissance réelle, pas celle du PIB, pas celle du bonheur, est celle qui permet d’augmenter notre productivité pour une mm énergie « humaine » dépensée = augmentation du niveau de vie (accès au soins, au transports longue distance, augmentation de l’espérance de vie, possibilité de loisirs pour un travail fournit plus faible…) Concrètement c’est ce qui rend possible la vie de l’h de 1970 qui n’était pas possible à l’h de -5000.

            Cette croissance à un coup énergétique qui dépend de l’énergie disponible à un coût d’extraction rendu viable par nos avancée techno.

            Bref, si on stagne technologiquement, pas de croissance possible. Ce qui ne veut pas dire plus bonheur possible, bien sur, mais plutôt plus de liberté, quoique c’est discutable.

            Par contre si l’énergie dispo pour notre niveau d’avancé techno se tarie, c’est à coup sûr de la décroissance à la clé tant qu’il n’y a pas de nouvelle rupture techno.

            Et si la croissance stagne mais la population augmente, là encore c’est de la décroissance à la clé.

            Or, contre la décroissance, se manifeste généralement une accélération des inégalités; avec ceux du bas qui trime de plus en plus pour soutenir le niveau de ceux du haut tant qu’ils ont la force de leur imposer.

            Augmenter notre croissance, en terme de niveau de vie, sans augmenter notre productivité est une illusion.

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  • BA // 27.08.2013 à 14h29

    Mardi 27 août 2013 :

    La Grèce perturbe la campagne de Merkel.

    Le sauvetage de l’euro s’invite dans la campagne. Le parti eurosceptique AfD en profite.

    « Nous parlons d’argent que, si ça tourne mal, la génération de nos enfants devra payer pendant trente ans », s’est ému Walter Kohl, qui n’est autre que le fils de l’ancien chancelier chrétien-démocrate (CDU) Helmut Kohl. Il trouve « irresponsable » la politique d’Angela Merkel, que son père surnommait « la fille ». Sa position, à moins d’un mois des élections, fait partie d’un bruit de fond potentiellement dangereux pour la chancelière, dont la campagne devait être un long fleuve tranquille.

    Ce plan a basculé la semaine dernière, lorsque le ministre des Finances a reconnu qu’Athènes aurait besoin d’une rallonge financière. Un cauchemar pour les contribuables allemands, qui se perçoivent comme les victimes de la crise. « Il devra y avoir un nouveau programme d’aide à la Grèce », a déclaré Wolfgang Schäuble.

    Depuis, le sujet qui devait rester tabou fait la une des journaux, qui rappellent avec délectation les promesses non tenues du gouvernement sur le coût des mesures d’aide aux pays en crise. « Sauvetage de l’euro : l’addition s’il vous plaît ! », a titré le quotidien économique « Handelsblatt » avec une caricature d’Angela Merkel en Pinocchio.

    « Jusqu’ici, la CDU était parvenue à ce que la Grèce ne soit pas un sujet dans la campagne et il menace maintenant de se transformer potentiellement en avalanche », estime Tilman Mayer, professeur de sciences politiques à l’université de Bonn.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202966559090-la-grece-perturbe-la-campagne-de-merkel-598088.php?xtor=RSS-2132

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

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  • bertrand // 27.08.2013 à 14h55

    et lorsqu’il faut cacher les turpitudes économiques on fait la guerre , classique……..jvousl’avaisbiendit.

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  • Christophe Vieren // 27.08.2013 à 16h12

    Comme l’article tourne autour de l’inflation, il semble logique que l’on s’interroge sur la manière dont elle est mesurée. La méthodologie est complexe mais elle est accessible en détail sur le site de l’INSEE.
    En tout état de cause, comme il s’agit d’un agrégat, il y a tout un tas de biais méthodologique qui ne permette ni comparaison internationale (chacun a ses méthodes), ni temporelle. En effet, l’évolution des prix d’un produit influe sur les choix des produits achetés et donc sur la part que prend dans le temps ce produit dans le panier de la ménagère et donc sur le calcul de l’inflation.

    Il serait en tout état de cause logique que cette indice soit systématiquement assortie d’une marge d’erreur en fonction de la robustesse des hypothèses effectuées.

    Ce qui serait intéressant ce serait en effet le pouvoir d’achat par poste de dépenses contraintes minimales, constantes dans le temps. On doit pouvoir les trouver sur le site de l’INSEE. Exemples : une alimentation équilibrée à partir de produits de base (c’est à dire sans plats préparés en constante augmentation), un chauffage à 19°C par m2, un logement de tant de m2 (mais quid de l’évolution de la qualité et des normes ?), coût de transports pour se rendre à son travail, coût d’une voiture « de base », . . . Tout cela en tenant compte des aides et subventions.

    L’idéal est évidemment que chacun se calcule sa propre inflation. Ce qui est permis grâce au simulateur d’inflation personnalisée de l’INSEE. Mais sans oublier que sa propre conso évolue en fonction du temps : une fois que l’on a acquis un logement (pour ceux qui le peuvent) la part des dépenses prise par le poste logement diminue et donc sa propre inflation n’est plus influencée par le prix de l’immobilier.

    Pas simple !

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  • Guillaume81 // 27.08.2013 à 16h16

    Cher Olivier,
    j’ai vraiment de plus en plus de mal à comprendre vos choix éditoriaux. Comment pouvez-vous apprécier la pensée précise et instruite d’un Frédéric Lordon et la confuse bouillasse idéologique d’un obscur tripatouilleur d’argent de paradis fiscal ??
    L’un des rares commentaires intelligents sur cet article (Gribouille) évoque son manque de rigueur : c’est peu dire !! On ne compte pas les assertions fausses, infondées et contradictoires. Passe encore que Pilichowski, gestionnaire de fonds, s’acharne à dénoncer l’inflation qui détruit l’épargne des braves travailleurs épargnants (en oubliant que l’inflation soulage les ménages surendettés qui ne font pas exactement partie des privilégiés) : il est dans son rôle de serviteur du capital rentier. Mais qu’ensuite cet imbécile conclut qu’il faudrait provoquer faillites et hair-cuts des dettes pour aider les « jeunes » (??), c’est à mourir de rire puisque cette belle solution a les mêmes effets que l’inflation qu’il exècre, à savoir détruire les épargnes et les revenus fixes ; sans compter que sa solution des faillites généralisées (des Etats et des banques si je comprends bien) a le mérite subtil de provoquer une belle panique financière… Le bel esprit que voilà…
    Et à la fin, le ponpon idéologique habituel : la lutte des générations. J’imagine que dans les fonds d’investissement de Londres on croise sûrement des baby-boomers « devenus patrons, actionnaires tous azimuts, propriétaires immobiliers, responsables politiques », pour ma part je n’en connais pas beaucoup en France (et en tout cas pas mes parents).
    Mais quel enfumage !
    Bon sang, Olivier, c’est quoi ce b… ?

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    • bizbee // 27.08.2013 à 16h54

      « en oubliant que l’inflation soulage les ménages surendettés »

      qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…

      oui l’inflation détruit l’épargne des braves travailleurs, et c’est tant mieux! oui l’inflation diminue le pouvoir d’achat des plus pauvres et c’est plus grave!

      Les braves travailleurs, pour ne pas perdre leur épargne, doivent la faire travailler.
      Et par « faire travailler » l’épargne, j’entends bien sur des placements qui font tourner l’économie et potentiellement créateurs d’emploi, pas de l’immobilier qui ne fait que mettre la propriété toujours plus hors de portée des plus pauvres.

      Plutôt que planquer des lingots ou remplir son livret A et son AV en support monétaire, faire travailler son épargne au profit de l’économie est la plus saine des redistributions possible.

      Que le brave travailleur le comprenne et le haircut (inévitable) sera moins douloureux.

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      • Guillaume81 // 27.08.2013 à 19h41

        Relisez mon commentaire : ma remarque sur l’inflation n’est qu’incidente. Je n’ai pas l’intention de me lancer avec vous dans une querelle sur les vertus et les vices de l’inflation : l’histoire est bourrée d’exemples et de contre-exemples. Par exemple, les historiens s’accordent pour dire que l’inflation de la période Law (1716-20) a favorisé la croissance économique en purgeant l’économie de dettes anciennes.
        Je n’ai pas de doxa sur la question mais il est tout de même remarquable que la bourgeoisie rentière ait trouvé le moyen depuis 30 ans de mettre dans la tête de tous qu’elle partageait les mêmes intérêts économiques que le petit peuple : c’est faux. Je le répète : un ménage smicard endetté (le smic est indexé sur l’inflation) a tout à gagner d’une poussée d’inflation. Le reste n’est qu’idéologie…
        J’ajouterais aussi qu’étant moi-même emprunteur à taux fixe, comme beaucoup de Français sans patrimoine, je ne verrais aucun inconvénient à une poussée d’inflation pour peu que les salaires suivent : tout dépend des rapports de force sociaux et je ferais tout pour que ces rapports tournent en faveur des travailleurs.
        Quant à vos sympathiques histoires d’actionnariat populaire (c’est bien de ça dont vous parlez à la fin de mon commentaire ?), je serais bien curieux de connaître vos fantastiques « placements qui font tourner l’économie et potentiellement créateurs d’emploi »…

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        • bizbee // 27.08.2013 à 19h59

          « un ménage smicard endetté (le smic est indexé sur l’inflation) a tout à gagner d’une poussée d’inflation »

          c’est faux, parce que l’inflation officielle est bien plus faible que celle que subie réellement le smicard. En réalité, lorsque y a inflation tt le monde est touché (et le patrimoine du rentier fond, ce qui est positif), mais la baisse de pouvoir d’achat est relativement plus importante pour le ménage défavorisé. C’est ce qu’explique l’article.

          « tout dépend des rapports de force sociaux et je ferais tout pour que ces rapports tournent en faveur des travailleurs. »

          Pour que ces travailleurs gardent leur job dans une situation telle qu’elle est actuellement (cad sans croissance, et en concurrence mondialisée et pas ds le meilleur des mondes ou autre utopie keynésienne) leur salaire ne doit pas être augmenté selon l’inflation mais selon l’augmentation de leur productivité (sauf si le temps de travail est diminué au profits des chômeurs, auquel cas le salaire devrait être diminuer pour que ça tienne la route…).
          Par contre pour éviter de « trop » perdre en pouvoir d’achat (nous perdront tous de toute façon, absence de croissance oblige…), ils faut mieux redistribuer des possédants aux « locataires ». Pour cela l’argent des possédants doit être réinvestit dans l’outil de production (entreprise), et non dans des actifs dont la valeur n’est que spéculative et qui ne créent aucune « richesse » réelle (type immobilier).

          Mais là, les placements improductifs (en terme de richesse réelle cad créatrice d’emploi) sont devenus bcp trop importants, cause bulle de la finance principalement puis bulle de l’immo.
          L’inflation nécessaire pour « déflater » la valeur de actifs des rentiers serait alors bien trop énorme et mettrait la partie défavorisée de la population dans une situation désespérée; pas d’autre choix que des restructurations de dettes et que bcp de baby-boomer acceptent de faire une croix sur leur placement immo.

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      • toll // 27.08.2013 à 20h23

        Ah vous croyez que le brave travailleur après son boulot et s’occuper de ses gosses a le temps d’aller gérer ses actions en direct et suivre les cotations online ? C’est pas son boulot ni de sa compétence. Le mieux qu’il puisse faire c’est mettre son épargne sur un livret A plafonné pour rien gagner de plus mais ne pas voir fondre sa petite épargne pour changer la machine à laver qui tombe en carafe dont le rendement serait égal à l’inflation ou sur des épargnes moins liquides avec un peu plus de rendement avec le temps de dépôt qui croit.

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        • bizbee // 27.08.2013 à 20h29

          en fait, si vous regardez le rendement moyen des Assurance Vie depuis 40 ans, vous constaterez qu’il dépasse l’inflation sans pb.
          Idem pour l’immobilier.
          C’est ça les bulles de fausses richesses dans lesquelles viennent s’accumuler les économie du brave travailleur sans que rien ne soit distribué ou presque à ses propres enfants…
          Si il n’avait pas pu économiser autant (ce qui aurait été le cas si les dépenses de l’état ne s’étaient pas faites à crédit), il n’aurait pas créé ses bulles qui ne font qu’augmenter les inégalités de génération.

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          • bizbee // 27.08.2013 à 20h37

            « Si il n’avait pas pu économiser autant »

            ou bien qu’il avait réinvestit dans dans l’outil de production

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          • toll // 27.08.2013 à 22h19

            L’épargne est soit sans risque, pas de perte, pas de gains, quelque soit l’inflation, soit à risque et on gagne ou on perd et il faut assumer. D’être au sommet de la richesse ça se mérite, comme un funambule, mais on devrait y perdre beaucoup quand on n’a pas le flair, ce qui n’est pas le cas actuellement.

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          • bizbee // 28.08.2013 à 14h37

            « soit à risque et on gagne ou on perd et il faut assumer »

            tout à fait

            donc qd une génération a maintenu en niveau de vie général en s’endettant pendant 40 ans mais qu’elle n’a pas réussi à rembourser, c’est qu’elle a perdu:
            elle doit donc assumer et pas faire appel à la solidarité pour que ça soit la génération suivante qui trinque.

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    • olivier69 // 27.08.2013 à 17h56

      Guillaume,
      Cela vous surprend de constater que la monnaie institutionnelle et donc le mode de financement de l’économie diviseraient les gens ? Il faut redescendre sur terre. Et je vous fais remarquer que c’est du domaine de la croyance que de croire que l’inflation en toute circonstance est positive. Mesure et démesure…
      Enfin, la liberté et la diversité de la ligne éditoriale sont plutôt des bons signaux. Alors débattons !

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      • Guillaume81 // 27.08.2013 à 19h19

        1°) Vous devriez me relire : je n’écris nulle part que l’inflation est « positive en toute circonstance ».
        2°) Diversité ne signifie pas médiocrité. Il se trouve que la tribune de Pilichowski est nulle, confuse et sans intérêt. Connaissant les qualités d’analyste d’Olivier Berruyer, je m’étonne en toute sincérité qu’il ait pu trouver « remarquable » cette tribune. Comprenez bien qu’il n’y a aucune acrimonie dans mon propos mais un franc étonnement.

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        • olivier69 // 28.08.2013 à 11h31

          guillaume,
          Je vous fais réagir, c’est déjà cela. J’aimerai vous faire comprendre que c’est bien plus compliqué qu’il n’y parait. Sachez que pour ma part, l’inflation ne se limite pas à une interprétation des agrégats et des indices économiques par des spécialistes. Car c’est l’immobilisme assuré avec deux camps politiques (la dualité) qui s’affrontent en façade (libéraux et keynésiens) depuis la disparition du marxisme. Les keynésiens ont probablement servi à remplacer le communisme. J’ai l’impression parfois que l’on se trouve dans des discussions de comptoir avec deux camps qui s’affrontent inutilement.
          Et donc nous n’avons pas la même définition de la monnaie, ce qui explique sans doute le malentendu (voir mon post en dédicace à gribouille). Nous n’avons malheureusement pas non plus la même interprétation de la sphère réelle. Vous devriez comprendre que je remets en cause les discours sur l’inflation et la déflation ainsi que la théorie quantitative (support de réflexion) tant que la monnaie ne sera pas correctement définie. Ou plutôt, devrais-je dire plus fonctionnelle pour le financement de l’économie présente et non future. Si je reprends l’exemple du hors bilan (intermédiaire des échanges et sorte de troc), est-il une réserve de valeur ? Comment pourrait-il être appréhendé dans votre calcul de l’inflation ? Peut-on parler de politique monétaire inflationniste ou pas ? Mesure ou démesure ?
          Ensuite, si je vous suis, l’inflation doit se définir par rapport à la consommation puisque l’épargne ne ferait pas complètement partie de la sphère réelle (voir les propos de gribouille : impact limité sur la sphère réelle) ? Vous ne tenez pas compte de la substituabilité ou la fluidité de la monnaie ? Je le regrette. La spéculation est pourtant bien réelle.
          Cela revient même à penser que la temporalité de la monnaie (une propriété) permettrait d’absorber facilement les surplus dans le temps par l’épargne (consommations ou investissements futures) ? Par conséquent, à cautionner la concentration des richesses sous couvert d’amortisseur des crises (soit une accélération des inégalités dans la répartition des ressources) puisqu’en limitant les possibilités d’investissement des moins riches ponctionnées sur les patrimoines ? Les cycles économiques pourraient même être provoqués par le biais de la solvabilité via les politiques monétaires (comparaison de la rentabilité des placements à l’investissement) ? Le capital pourrait alors rester entre des mains bien gardées à l’image de la lutte des classes. Dès que des progrès technologiques se profilent, il suffirait de pratiquer ainsi et d’imposer une définition institutionnelle spécifique (des agrégats, des indices,…) pour conserver le monopole du financement. Voilà pourquoi, les gains de productivité sont assurés pour les mêmes dans le temps. Pire, ils ne sont pas redistribués afin de préserver la hiérarchie établie (stratégie politique) sans se soucier des conséquences politiques et sociales. Enfin, rajoutons les éternels discours douteux sur la rareté afin de générer des peurs, et le tour de magie est opérationnel (cf malthus et ricardo). Avant de parler rareté dans une société de consommation, il faudrait peut-être traiter le gaspillage à la source (obsolescence programmée,…).
          Le capital se moque du régime et du type de politiques si l’on ne touche pas à la définition de la monnaie (institutionnalisée). Choisir entre la guerre et la révolution n’est pas raisonnable. Je préfère de loin changer ma définition et mon approche de la monnaie (au sens large, ce qui est marchand et échangeable) et donc les modalités de l’échange pour limiter ma caution à ce système monétaire truqué.
          ps : excuser mes maladresses.

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      • toll // 27.08.2013 à 20h57

        Keynes ne préconise pas la dette publique ni l’inflation tout le temps, mais dans les périodes de creux et de façon dirigiste, c’est fini le pilote automatique, c’est l’état qui reprend les commandes, ce qu’il finit toujours par faire quand la situation se termine par une guerre, réquisition générale, statistiquement les bombes finissent par épurer les dettes et les patrimoines.

        Ce que les ennemis de la politique monétaire n’ont pas compris, libéraux et ordo libéraux, hors friedmaniens.

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        • bizbee // 27.08.2013 à 21h07

          « Keynes ne préconise pas la dette publique ni l’inflation tout le temps, mais dans les périodes de creux et de façon dirigiste »

          Et Keynes a bien raison en période de croissance (à large échelle)… C’est à dire que cette préconisation est le pari que l’avenir sera meilleur…

          Ce qui est valable s’il y a des encore réserves de croissances (avant une hypothétique rupture technologique qui nous permettrait de repousser les limites du stock de ressource).

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          • toll // 27.08.2013 à 22h24

            Pas bien clair, sinon les ruptures technologiques ne signifient pas forcément pomper encore plus dans les ressources non renouvelables.

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          • bizbee // 28.08.2013 à 14h58

            « les ruptures technologiques ne signifient pas forcément pomper encore plus dans les ressources non renouvelables. »

            non, c’est plus de croissance qui signifie « pomper encore plus dans les ressources non renouvelables. ».
            Mais pour ça il faut une rupture technologique (qui nous donne accès à de nouvelles ressources).

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  • Incognitototo // 27.08.2013 à 16h21

    Oups… je ne vois vraiment pas en quoi cet article est remarquable…

    D’abord, il affirme de nombreux credo ex cathedra, sans rien démontrer… et ils sont tellement nombreux que je vous fais grâce de leur énumération ; d’ailleurs, c’est déjà fait par beaucoup de commentaires…

    Ensuite, proposer de laisser la « ruine » frapper tout le monde sans discrimination, c’est vraiment le niveau zéro de l’équité et du courage politique…
    D’autant que la seule vraie mesure pour tenir l’inflation est de supprimer, ou pour le moins réguler, les intermédiaires et les spéculateurs, c’est à dire en réalité les gens comme lui ; mais bizarrement, il ne lui vient pas à l’idée que c’est avant tout ça un des nœuds des problèmes…

    Enfin, son discours est totalement contradictoire… il faudrait savoir ce qu’il veut… Si c’est la déflation des patrimoines par le défaut des dettes d’État et la faillite des banques, hé bien, il me semble que nous sommes sur la bonne voie, non ?… 🙁

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  • Ankou78 // 27.08.2013 à 16h39

    On peut juger de l’excellence d’un article par la qualité des réactions qu’il génère ………. 🙂

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  • Finas // 27.08.2013 à 18h50

    Il existe un mouvement de jeunes (une organisation) qui prépare l’avenir : Wake Up est son nom. Vous pouvez trouver les déclinaisons, par pays : Wake Up France par exemple.

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    • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 08h01

      Souhaitons lui un succès international !
      Cela étant petit sondage : sur 24 étudiants en 2012, 0 connaissait Stéphane Hessel et 1 le mouvement des indignés. Pourtant les journaux gratuis en on (un petit peu) parlé. Groupe exception ? J’espère ! Mais les étudiants ont en majorité papa et maman qui payent études et loisirs alors pourquoi s’en faire. Faudrait poser la question dans des milieux moins favorisés.

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  • medomai // 27.08.2013 à 19h10

    Bonjour Olivier,

    Une application concrète des conclusions de M. Pilichowski est donnée par Costas Lapavitsas dans le Guardian ce 27 aout 2013 :

    « Greece must have a moratorium on debt payments followed by genuine restructuring of its debt, including deep write-offs. »

    référence : http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/aug/27/greece-rescue-package

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  • Dan // 27.08.2013 à 19h58

    Les QE de la BCE sont de l’argent mort qui n’entre pas dans l’économie , elle peut en produire à l’infini , ça part sur le grand casino du marché financier mondial ou l’oligarchie débile joue au monopoly pour se droguer à la ponzi avec des chiffres astronomiques qui représente la dose de drogue d’un paumé qui ferait peur à un âne!

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  • Marie // 27.08.2013 à 20h14

    A la lecture de cette phrase des baby boomer, « depuis trente ans prospèrent sans travailler…. » je bondi. Je fais partie de ces baby boomer et suis soixantehuitarde. j’ai commencé à travailler je n’avais pas encore 17 ans avec un simple CAP. J’ai fais jusqu’à 54 heures par semaine. J’ai fais toutes mes études jusqu’en 3ème cycle tout en travaillant. A mon époque il s’agissait d’un parcours classique. Pour mon mari c’est idem. Il faut savoir que les apprentis commençaient à 14 ans. Dans l’artisanat, les contrats d’apprentissage pourtant établis par les chambres de métiers, le salaire n’était pas obligatoire. des primes pouvaient être versées à la discrétion du maître d’ouvrage. En boucherie charcuterie par exemple c’était un saucisson par ci, un jambon par là et le patron s’était donné bonne conscience. La déclaration à, l’URSSAF n’était pas obligatoire. Il n’y avait pas d’horaire prévu au contrat. L’apprentissage durait alors 3 ans, et l’apprenti devait obéissance, enfin taillage et corvéable à merci. Il vrai que dans l’industrie, l’apprenti percevait un petit salaire. Nous avons gagné l’argent que nous méritions, par l’effort, il n’y avait pas la mécanisation, ni robotisation d’aujourd’hui. C’est au contraire maintenant avec les 35 heures que l’on fabrique des générations de paresseux. J’ai géré plus vingt ans des petits entreprises. J’ai vu des jeunes arriver avec un simple BTS, qui s’imaginaient être déjà directeur. Et je ne veux pas faire ceci et je ne veux pas faire cela, alors qu’ils fallait les former. J’ai matière à en écrire un livre. Enfin nous ne sommes pas responsables des politiques que n’ont su qu’œuvrer à cours terme, et de leur gestion calamiteuse de gauche comme de droite. Nous les retraités le payons comme tout le monde, parce que nos pensions sont loin d’être à la hauteur de nos cotisations, qui payaient alors des pensions qui n’ont rien à voir avec les nôtres.
    Je ne réagi jamais à tous ces analyses diverses et variées, de spécialistes qui en réalité n’ont jamais connu l’entreprise, notamment celles que j’ai gérées il n’y a pas si longtemps encore, puisque j’ai, eu la bonne idée de faire du « rab » malgré avoir commencé à travailler jeune. On fait exactement à l’envers de ce qu’il faudrait. Tout d’abord l’économie se fait dans l’entreprise et surtout pas par les politiques. Souvenez-vous du Crédit Lyonnais. Par ailleurs, je rappelle qu’il y a toujours eu des crises cycliques. Quels exemples : les ateliers nationaux de Louis Blanc, fin du 19è la sidérurgie avait perdu 70% de ses effectifs. Dans les années dites « folles » la France avait une dette flottante colossale. On inscrivait en recette les hypothétiques remboursements de l’Allemagne vaincue, tandis que les dépenses étaient elles bien réelles. Toutefois aucune crise ne se ressemble. Comme pour les guerres, et c’est parce que nos aînés ont cru qu’elles se ressemblaient que nous avons toujours été en retard d’une guerre. Même avec des similitudes, rien ne se transpose dans le temps ni dans l’espace parce que les temps changes et les générations également. Alors arrêtons ne taper sur les uns et les autres pour essayer de trouver des coupables, au lieu de trouver des solutions.

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    • bizbee // 27.08.2013 à 21h00

      Marie,

      le pb de votre génération n’est pas le travail qu’elle a fournie, ni les progrès sociaux dont elle a été motrice.
      la problématique est celle du replacement des économies de cette génération dans des secteurs qui profiteraient à ses enfants, cad des investissements producteurs de richesse pour tous; cela signifie qu’en ayant réinvestit vos économies dans vos entreprises, vous n’avez absolument rien à vous reprocher.
      Par contre en investissant dans X maisons secondaires, dans des œuvres d’art, et autres marchés de bulles, aucune richesse n’est redistribuée.
      Or si dans le mm tps, on a une panne progressive de croissance et des dépenses publiques qui augmentent (pour payer le maintient ou l’amélioration du niveau de vie de votre génération), et bien se sont les générations suivantes qui en auront les fruits; la dette que vous leur laissé, énorme n’existait pas à vos débuts.
      Enfin, le refrain constant sur le fait que la jeune génération soient irresponsable, flemmarde, etc… c’est un peu vrai, mais c’est principalement le résultat de l’éducation qu’elle a reçue…

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      • Marie // 27.08.2013 à 22h49

        Je voudrais dire que je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de monde de ma génération comme vous dites qui est acquis des résidences secondaires, et ceux qui ont avaient une l’ont souvent vendue parce que trop chère. Le patrimoine d’un certain nombre est souvent l’héritage familial. Il faut savoir que jusqu’au moins la 1ère guerre mondial, essentiellement dans les campagnes c’est vrai, la retraite s’assurait par des biens immobiliers et terriens, tous possédaient des vaches, cochons volailles etc. et les familles étaient nombreuses, chaque fils construisait sa maison, cela ne coûtait pas cher, il n’y avait pas de contrainte d’urbanisme comme aujourd’hui. La guerre a fait tant de morts que beaucoup de biens se sont retrouvés dans quelques mains, parfois une seule. Je ne suis pas d’accord non plus sur l’épargne. Elle est nécessaire, un rouage indispensable de l’économie. De plus si elle était plus rentable, cette rentabilité permettrait davantage à la consommation. Si nous retraités avons de cette façon un complément de retraite, il sert forcément à consommer. Je dois dire que je me fiche éperdument d’être la plus riche du cimetière, par conséquent je dépense, mon mari et moi nous nous faisons plaisir la vie est courte et je peux assurer que la plupart des retraités a la même vision des choses. Par ailleurs, lorsque l’on dit les trente glorieux, c’est un peu faux. Au sorti de la 2ème guerre, tout était à faire et reconstruire, c’était donc facile. Mais c’est seulement à partir des années 50 où l’économie battait son plein. Et le premier choc pétrolier date de 1973 puis 1974, là encore dû à des politiques à court terme. Ce qui veut dire que ma génération et même celle d’un peu avant à connu le chômage. Souvenez-vous de la phrase de M. MITTERAND concernant le chômage « on a tout essayer sans résultat. Nous avons eu seulement une meilleur jeunesse qu’aujourd’hui, plus insouciante parce que nous n’avions pas la peur du lendemain. Je continue dire parce que j’en suis certaine, on fait exactement l’inverse de ce qu’il serait souhaitable de faire. Pas plus droite et encore moins la gauche ne comprennent à quoique ce soit. Il faut toujours détruire ce qu’a fait le précédent pour au bout du compte faire la même chose. Le résultat, nous n’avons que des strates sans aucune efficacité.

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        • toll // 27.08.2013 à 23h12

          Le problème c’est que rien n’est reproductible à l’identique dans le temps.

          Les années 50 ne sont pas les années actuelles. Les ressources naturelles ne sont pas les mêmes, les équilibres travail-capital sont différents, les équilibres géopolitiques sont différents. Donc, le côté mémère me gêne. On n’analyse pas une situation actuelle sur de pseudos invariants intemporels.

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        • olivier69 // 28.08.2013 à 12h32

          Marie,
          je vous conseille la lecture de « charlotte Iserbyt ». Cela soulève de nombreuses interrogations et un profond malaise…..
          Le travail semble courir les rues pour vous. Sachez que j’ai bossé à l’age de 12 ans pour aider mon père qui était artisan. Enfin, étiez-vous propriétaire de votre entreprise ?
          De la part d’une génération de paresseux qui a été sacrifiée. 3ième cycle ? Mais vous avez le même raisonnement que l’auteur. Il me choque moins que vous. Surprenant !

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    • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 08h26

      Oui . très juste. Ne mettons pas tous les jeunes et tous les vieux » dans le mêm paquet. Certes globalement, la décroissance (de fait) étant probable (pour des raisons de raréfactiondes ressources naturelles en absolu ou relativement à l’accroissement de la population mondiale et des légitimes prétentions au gateau des BRICS and Co), les « jeunes » auront la vie moins belle que les « vieux » de ma génération genre (54 ans). Cependant les jeunes de riches n’ont pas trop de soucis à se faire par l’effet évident de l’héritage, très insuffisamment taxé. Les statstiques le prouvent : en France, la richesse se transmet quasi automatiquement de père en fils (même si bien sûr il y a des exceptions).

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      • Nicolas // 28.08.2013 à 10h47

        Scandaleux votre propos et typique de la generation de privilegies : vive l’heritage et l’absence de mobilite sociale !
        Lisez Louis Chauvel (OFCE) et vous verrez, en plus, que la fracture generationnelle est durable.

        Si l’on regarde le passif hors bilan, je parle des retraites notamment, il est clair que les boomers et les 68’s se gavent en reportant sur les generations suivantes.

        Quant a l’inflation, cest une realite sur la part du budget qui est subie par les jeunes accedants a la propriété mais vous vous en moquez puisque vous etes proprietaires et n’avez pas a mobiliser un tiers de vos revenus pour vous loger. Votre generation est meme capable de penser positivement l’inflation puisqu’a votre epoque elle se transmettait aux salaires, quel culot !

        En attendant votre generation qui est au pouvoir grace a son poids demographique et son excellente mobilisation politique (ca je vous en felicite) continue de creuser notre tombeau économique :
        – en multipliant les fonctionnaires, tous comptabilises dans le pib, ca cest un comble!
        – en maintenant les prestations sociales a un niveau insoutenable
        – en votant des budgets en desequilibres depuis 30ans
        – en pillant le FRR et en alimentant la CADES (cavalerie financiere pour preserver vos acquis sociaux!)

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        • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 12h34

          @Nicolas qui écrit « En attendant votre generation qui est au pouvoir grace a son poids demographique » d’autant plus facilement que les nés après 1980 s’abstiennent beaucoup plus que « ma » génération (source : INSEE, http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1411/img/graphique3.jpg).
          Au passage j’aimerais comparer le pouvoir d’achat à âge égal selon l’année de naissance. Lorsque j’avais votre âge, quel était mon pouvoir d’achat (et mes conditions et temps de travail) et quel est le vôtre, ceci généralisé bien sûr à une génération, à métier identique. Et si possible décile par décile des revenus parentaux, le diable étant souvent dans le détail. Pour illustrer mon propos de 1977 à 1986 je roulais en 4L de 15 ans, c’est à dire une Dacia fortement simplifiée !

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          • bizbee // 28.08.2013 à 14h33

            Mais enfin Christophe; ceux qui ont contractée la dette devraient être ceux qui la paye! c’est trop facile de faire appel à la solidarité pour demander aux autres de faire payer ses erreurs!

            « Lorsque j’avais votre âge, quel était mon pouvoir d’achat (et mes conditions et temps de travail) et quel est le vôtre, ceci généralisé bien sûr à une génération, à métier identique.  »

            euh, et comme ça on passe à la trappe les 25% de jeunes au chômage! bien pratique comme comparaison…!

            Juste un rappel, pour être propriétaire c’est;
            15 ans d’endettement par foyer en 80,
            30 ans en 2010.

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            • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 16h51

              @Bizbee : Pour être propriétaire c’st plus long maintenant. Mais quel était la part de propriétaire à votre âge et maintenant ? Quel était la taille et la qualité des logements ? Aujourd’hui une chambre étudiant c’est 15 m2, de mon temps c’était 9 m2, sans équipement électroménager (téléphone par interphone dans le couloir, tv dans une salle commune, pas de wifi, pas de frigo, une cuisinette commune,; …). Alors n’oublions pas tout de même que les « vieux » ont participé à la croissance qui a permis qu’aujourd’hui un « jeune » démarre plus riche que ce vieux au même âge. Pour le chômage, je vous l’accorde, c’est scandaleux et je milite pour la RTT, RTT qui doit être d’autant plus importante que les revenus sont élevés (avec la réduction de ceux-ci bien évidemment).

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          • bizbee // 28.08.2013 à 17h05

            « Aujourd’hui une chambre étudiant c’est 15 m2, de mon temps c’était 9 m2 »

            En réalité, c’est exactement l’inverse:

            non seulement on s’endette plus longtemps mais la surface moyenne diminue, renseignez vous.

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          • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 17h14

            Toutes les réponses sont dans ce document en ce qui concerne le logement. http://www.inegalites.fr/IMG/pdf/fack_ineg_logement.pdf

            On y lit que certes, le nombre d’accédant à la propriété diminue (années de références 1988 et 2006) mais que c’est d’autant plus vrai que les revenus sont modestes. Autrement dit il s’agit plus d’un problème d’inégalités croissantes que de « jeues »/ »vieux ». En outre on lira page 77 : « L’amélioration de la qualité des logements
            L’augmentation des loyers et des prix immobiliers est en partie liée à
            l’amélioration de la qualité des logements sur la période.Les enquêtes
            Logement de l’Insee permettent de calculer un indicateur du confort de
            base des ménages,qui correspond à l’équipement en eau,sanitaires et
            chauffage central.Le tableau 6 montre que l’équipement de base des
            logements des ménages les plus modestes (tous statuts d’occupation
            confondus) a fortement augmenté sur la période,passant de 56 % en
            1988 à 88 % en 2006,et tend à rattraper le taux d’équipement des
            ménages plus aisés.
            Le tableau 6 montre aussi que la surface habitable par unité de consom-
            mation a augmenté sur la période pour tous les ménages,mais que la hausse
            a été plus faible pour les ménages les plus modestes (12 % d’augmenta-
            tion entre 1988 et 2006 pour les ménages des deux premiers déciles de
            niveau de vie contre 21 % pour les deux derniers déciles).

            Donc au risque de me répéter : les jeunes ont profité également de l’augmentation du pouvoir d’achat. A surface et qualité identique, je parierais qu’un jeune n’est pas beaucoup plus en difficulté de se loger qu’un vieux à son âge, à qualifications identiques.

            Reste la question des chômeurs et là je me répète : le chômage des jeunes est tout bonnement scandaleux et la solidarité intergénérationnelle, en particulier des salaires élevés est un IMPERATIF. A ce titre la défiscalisation des heures supp, heureusement aboli par le nouveau gouvernement était un SCANDALE.

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          • bizbee // 28.08.2013 à 17h24

            « A surface et qualité identique, je parierais qu’un jeune n’est pas beaucoup plus en difficulté de se loger qu’un vieux à son âge, à qualifications identiques.  »

            mais on ne peut pas raisonner à qualification identique puisqu’il y a 25% de chômage!

            il faut faire une moyenne intégrant les jeunes chomeurs et refaire la comparaison.

            Par ailleurs, l’équipement de base, c’est bien mais que dire de l’accessibilité, l’allongement de la distance maison-travail,…

            Et puis dans tout les cas la discussion n’est pas là, la discussion c’est qui peut rembourser ces dettes (ou accepter leur effacement) et qui devrait le faire.

            Alors oui, c’est vrai qu’une bonne partie de la jeunesse bénéficie du niveau de confort poussé par la génération précédente, et est donc endettée pour cela, mais sérieusement; est-ce que vous pensez que c’est à elle de payer alors que déjà elle s’entredéchire pour obtenir un job et se saigne pour accéder à la propriété?

            Par ailleurs, lorsque l’on parle dune génération, on raisonne bien évidemment en moyenne; personne n’a dit qu’il fallait saigner les pauvres vieux!
            D’ailleurs, en cas de hair-cut, ils seront probablement les moins touchés…

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            • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 17h41

              Je savais bien que l’on finirait par tomber d’accord (cf. mon dernier commentaire sur le défaut qui me pénaliserait en tant que bottom du top ten et ayant 40.000 € d’assurance vie en obligation). Pas facile la cyber comm ! 😉

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  • dadone // 27.08.2013 à 20h46

    Ce n’est pas parce que vous faites de la création monétaire que vous provoquez de l’inflation.

    Si, nécessairement même si ce n’est pas sur le panier moyen de la ménagère, il y a de l’inflation.
    Lire : http://www.lois-economiques.fr/main_page.php?page=article-croissance.html

    Cependant, il est clair que la non répercussion de la hausse des prix de certaines matières premières sur les salaires a eu une incidence sur le pouvoir d’achat, donc sur la consommation et in fine sur le taux de croissance contribuant à une spirale dépressive.

    C’est rien claire du tout et c’est faux. La croissance est structurellement impossible depuis au moins trente ans.

    Les générations du baby boom ont bénéficié de deux périodes favorables. Une première période d’inflation qui leur a permis de se constituer un patrimoine en s’endettant à taux fixe alors que dans le même temps leurs revenus essentiellement salariaux suivaient l’inflation et l’augmentation des gains de productivité.

    Rien d’étonnant on était en pleine reconstruction post seconde guerre mondiale

    Une seconde période de lutte contre l’inflation qui a provoqué une augmentation de la valeur de leur patrimoine avec la baisse des taux qui en a résultée.

    Cela, c’est exact

    En conséquence, affirmer que l’inflation serait forcément mauvaise pour les jeunes générations est une réécriture de l’histoire. Il est connu que l’inflation bénéficie aux titulaires de revenus variables, en particulier les salaires, contre les titulaires de revenus fixes. Si on pense que les revenus immobiliers, les retraites ne suivront qu’imparfaitement la hausse des prix. L’inflation devrait profiter aux nouvelles générations.

    Cette affirmation ne tient pas la route c’est pas d’inflation style année 1970 que l’on va subir mais de l’hyper inflation paupérisant (façon argentine) une très large part de la population sauf les riches et les certaines classe moyennes qui ont anticipés en diversifiant leur patrimoine.

    L’impact de l’inflation sur le croissance et donc sur le chômage dépend de l’intervalle dans lequel on se trouve. Indépendamment du corpus économique dominant qui affirme que toute inflation est mauvaise. En réalité les études empiriques affirment qu’il existe un entre deux entre une inflation trop faible et l’hyperinflation où il existe une corrélation positive entre croissance et inflation.

    C’est faux, passé un certain seuil de richesse la croissance est impossible sans la montée des inégalités. qui créent les conditions de la prochaine crise. Voir le lien donné plus haut.

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  • dadone // 27.08.2013 à 21h00

    Mais le lien entre masse monétaire et inflation semble rompu.Le challenge des banques centrales sera de retirer ces liquidités du marché sans provoquer la faillite des acteurs.

    N’importe quoi, l’inflation a eut lieu, les salaires espagnol irlandais avaient rattrapé ceux des allemands tandis que l’immobilier a flambé. C’est techniquement impossible de retirer les liquidités….elles ont été en partie dépensée dans pleins d’actifs…

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    • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 08h32

      @dadone qui écrit « la croissance étant strucrellement impossible depuis au moins 30 ans. »
      Disons plutôt que la tendance du taux de croissance est décroissant, comme déjà démontré sur ce blog ou par Jean Gadrey en 2009 La croissance est terminée. Disons que les gains de productivité – en régression également – ne sont plus suffisants pour compenser la raréfaction – relative ou en absolu – des ressources naturelles, énergies fossiles en particulier.

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      • dadone // 28.08.2013 à 11h54

        Non, la croissance est structurellement limitée indépendemment des ressources disponibles.
        http://lois-economiques.fr/main_page.php?page=article-croissance.html

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        • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 16h37

          On est bien d’accord mais elle est d’autant moins forte que les gains de productivité sont absorbés par le renchérissement du coût des matières premières. Plus exactement c’est le pouvoir d’achat (même si le PIB augmente) qui ne peut plus croitre.

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          • dadone // 28.08.2013 à 22h19

            @Christophe
            Il convient de distinguer croissance et richesse, si la croissance n’augmente pas la richesse d’un système alors non seulement elle ne sert à rien mais au contraire elle est la source de tous les dysfonctionnements économiques.
            Donc plus vous recherchez la croissance et plus vous appauvrissez le système économique et vous épuisez l’écosystème.
            La croissance passée un certain seuil de richesse est le mal absolu de l’économie
            Qu’on se le dise !

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            • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 08h57

              Amen, Mon Seigneur !
              Et la psychanalyse ?

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        • bizbee // 28.08.2013 à 16h46

          « la croissance est structurellement limitée indépendemment des ressources disponibles. »

          Ce credo que vous répétez inlassablement est faux. Vous n’avez d’ailleurs absolument rien prouvé dans ce sens de manière scientifique et rigoureuse dans votre livre.

          On ne justifie pas un credo par d’autres credo, mais à partir de vérité établie.

          Il faut vraiment que vous arrêtiez de vous prendre pour Einstein et ayez un peu plus d’humilité scientifique. Ce n’est d’ailleurs pas très éthique de justifier des acclamations en citant des références anonymes mais que l’on a soi-même écrit…

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          • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 17h19

            Peut-être que la démonstration de J. Gadrey sera-telle plus convaincante : http://christophevieren.over-blog.com/article-la-croissance-est-terminee-107576608.html

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          • bizbee // 28.08.2013 à 17h31

            J’adhère partiellement à cette démonstration.

            Il ne faut pas oubliez qu’une tendance n’est pas une loi; c’est le résultat le plus probable d’une simulation basée sur un modèle imparfait.

            Alors, moi aussi je suis plutôt convaincu par ce constat, mais je m’abstiendrais de dire que c’est inéluctable ou autres âneries (formulée sous la forme d’une vérité universelle) du genre:
            « la croissance est structurellement limitée indépendemment des ressources disponibles. »

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          • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 20h26

            Bien sûr que rien ne prouve que c’est inéluctable : une rupture technologique et énergétique inouï pourrait changer la donne. Mais peut-être vaut mieux-t-il se préparer à ce qu’elle ne survienne pas. Et si elle survient, tant mieux. C’est un epeu comme le retour de jésus que certains attendent. Si il vient nous « sauver » tant mieux mais si il ne vient jamais, vaut peut-être meiux de prendre en main.
            Sinon à quelle partie de la tentative d’explication de J. Gadrey n’adhères-tu pas ?

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          • dadone // 28.08.2013 à 21h49

            Ce credo que vous répétez inlassablement est faux.

            Je répète vous ne l’avez pas comprit ce principe et ce que vous ne comprenez pas vous dites qu’il est faux ce qui est la négation de la science car une personne dotée d’un esprit scientifique ce qu’il ne comprend il le reconnait et il dit avec humilité qu’il ne le comprends pas….
            Ou alors donnez un exemple, un seul qui prouve le contraire, un seul ….
            En revanche j’ai donné des exemples par l’absurde.
            De plus ce principe est exacte et il est la RAISON essentielle de la crise que nous traversons, par conséquent en le niant vous ne comprenez rien à l’économie, mais rien du tout… et vous tournerez en rond infiniment…

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          • dadone // 28.08.2013 à 21h56

            @Christophe

            Bien sûr que rien ne prouve que c’est inéluctable : une rupture technologique et énergétique inouï pourrait changer la donne.

            Imaginez un exemple de rupture technologique et vous verrez que cela ne tient pas la route une seconde. Mettez le pétrole gratuit vous aurez pas un iota de croissance réelle pour les pays développés (notez que le pétrole est gratuit ou presque (un plein c’est 30 centimes d’euro) au Venezuela, le pays est tout de même pauvre…)
            Le principe de la richesse bornée n’est pas lié à un progrès technologique ou aux ressources mais il est lié à la satisfaction des besoins fondamentaux des personnes. Si ces besoins sont satisfaits alors la richesse ne peut plus augmenter et la croissance censée la faire augmenter impossible.
            C’est fou de ne pas comprendre cela, c’est pour cela que je le répète à longueur de temps sur ce ce blog car si on admet pas cette loi point de solution pour s’en sortir.

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            • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 08h55

              Alors peut-être que ta théorie est fausse, non ?
              Tu (ben ouais, on s’connait assez maintenant) écris : « Le principe de la richesse bornée n’est pas lié à un progrès technologique ou aux ressources mais il est lié à la satisfaction des besoins fondamentaux des personnes. Si ces besoins sont satisfaits alors la richesse ne peut plus augmenter et la croissance censée la faire augmenter impossible. »

              Pourrais-tu prouver que les besoins des 4 millions de chômeurs par exemple ou des centaines de milliers qui pointent au resto du coeur, de ceux qui vivent avec les minima sociaux, des quelques milliers de Roms contraints à tenter leur chance en France, … ont leurs besoins satisfaits ? Comment expliquer que des pays dont le PIB/habitant est de loin supérieur au nôtre connaissent toujours une croissance ? Comment expliquer que les riches dépensent beaucoup plus que les pauvres ? Comment expliquer que parmi ceux-ci nombreux (en tout cas dans ma profession) courent après les heures complémentaires ? Comment expliquer les succés du discount et le peu de succès de l’agriculture biologique, . . . ? Des préférences sacomaso pour les produits de m…. ? Je vais employer le même ton péremptoire que tu utilises avec certains (bizbee par exemple) : TOT-TA-LE-MENT AB-SUR-DE. Et fin du débat sur cette question me concernant.

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  • Jean-Bertrand // 27.08.2013 à 21h27

    Donc autant de caractères et de neurones activées pour se rendre compte de la fuite en avant du non-système économique dans lequel nous vivons depuis 70 ans ?

    Toujours personne pour avoir les leviers décisionnels suffisant pour changer les choses et jamais une solution viable au delà d’un blog de spécialistes, observateurs avisés, ou curieux bien informés ? Toujours pas de moyens de pression convaincants ? Toujours le même constat d’échecs ? La même discussion qui tourne en boucle dans le même cercle d’intervenants ?

    Encore une fois, on ne changera rien en donnant la parole à machin de Londre venant des Mines, qui ancré dans le non système dont il a d’une certaine façon l’usufruit, nous donne à croire qu’il souhaiterait que les choses se passent autrement par cas de conscience.

    C’est une farce au même titre que toute publication débat ou analyse sociétale, écologique, politique ou économique de notre monde.

    Le faire en regardant son nombril d’occidental et en cherchant à regler un complexe oedipien avec nos géniteurs du siècle passé (au sens large).

    Cela reste, stérile et sans fondement. Aujourd’hui comme hier les dès sont pipés et la logique des fondamentaux ne sert qu’à être enseignée puis désaprise…
    à quoi bon publier les faits sont tétus, si les dits faits ne sont que prétexte à refaire le monde, dans un discours de café du commerce pour personnes éduquées ?

    C’est ça votre blog ? Être concret sans se refuser d’être candide, prédicateurs de l’éffondrement ou grand pourfandeur l’idéologie néo-libérale ?

    Je reste perplexe et quant à moi je préfère encore me contenter d’arrêter cette farce 5 minutes pour rester sur des problématiques plus terre à terre.

    Plutôt que de vouloir changer le monde en le laissant avancer sans moi, je préfère le laisser faire et avancer avec lui.

    Arrêtez de tout vouloir à l’image de la France qui ne sait pas régler son problème d’amour propre et faire le deuil de la trop haute estime qu’elle a d’elle même.

    Le monde ne sera jamais ce qu’il devrait elle. Ne l’acceptez pas bêtement, mais ne soyez pas dupe et passez entre les goûtes pour ne pas rester la 5iem roue du carosse.

    Aujourd’hui on pourra dire ce qu’on veut ou repenser les choses comme on le peut, le monde avancera sans moi, sans vous et prendra les pire décisions comme les meilleurs sans tenir compte de telle doctrine ou tel conseil avisé.

    J’ai suivis ce blog dans un but d’enseignement par pour suivre un cours de philosophie pompeux et sans lendemain.

    Malheureusement depuis des mois c’est la teneur des publications et commentaires débatus. C’est dommage.

    À bon entendeur.

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    • dadone // 28.08.2013 à 14h21

      Qu’est ce que vous cherchiez sur ce blog, concrètement et que manifestement vous n’avez pas trouvé ?

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  • pratclif // 27.08.2013 à 21h36

    Cet article me paraît faux puisqu’il ne correspond pas aux faits observés aujourd’hui, depuis que les États-Unis, le Japon, le Royaume Uni et le BCE pratiquent le QE; l’inflation reste faible et les salaires stagnent ou régressent, ce qui correspond plutôt à de la déflation. Certes, il est vrai que quand l’état a imprimé de la monnaie papier et qu’il l’a distribuée dans l’économie, cela s’est traduit par une baisse de valeur de la monnaie et une augmentation des prix, c’est la théorie classique. Et en même temps les salaires augmentaient pour que production égale consommation. C’est ce qui se passait dans les années 1970. J’ai emprunté pour acheter une maison dans l’est de Paris à un taux fixe de 11.13% sur 20 ans en 1977. Les salaires augmentaient alors de 15% par an. Les ventes de biens et de services entre les entreprises se faisaient avec des formules de révision de prix, entre le moment de la commande et le moment de la livraison.

    Mais les QE ne sont pas de l’impression de monnaie par la planche à billets; ce sont des transferts d’actifs financiers. Les banques vendent des bons que les banques centrales s’engagent à achèter. Mais les entreprises n’empruntent pas pour investir et les banques ne prêtent pas aux petites et moyennes entreprises au vu des risques. Du coup les QE alimentent la remise en ordre des bilans des banques et la hausse d’actifs financiers, notamment le marché des actions. On n’a donc pas d’inflation classique mais de l’inflation d’actifs financiers. Les salaires stagnent ou régressent et ça c’est de la déflation, l’austérité d’aujourd’hui.

    Voir cette étude de Frances Coppola « Inflation, deflation and QE, inflation is dead » http://bit.ly/18Yvh9V

    Frances Copolla est une femme dont l’expérience financière est analogue à celle d’Olivier. Elle tient plusieurs blogs:
    The QE debate http://bit.ly/18YvVEe
    Discuss: Inflation & Deflation http://bit.ly/18Yw62t

    Voir aussi cette étude toute chaude de John Mauldin un expert financier: France: On the Edge of the Periphery http://bit.ly/18YweyM

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    • olivier69 // 29.08.2013 à 12h57

      Il y en a encore des gens qui croient que les actifs financiers ne sont pas de la monnaie ? Et par quel miracle, on ne peut pas substituer un actif en une monnaie ? Ce sont des monnaies qui ont la propriété d’être moins liquide mais qui peuvent être échangées de gré à gré et être mobile !
      Pour se convaincre, ils font de la sémantique : ce n’est pas une inflation classique mais spécifique…
      Pourquoi ne pas dire aussi qu’il n’y a pas de crise ! C’est juste du chômage….

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  • atanguy // 27.08.2013 à 23h25

    Très mauvais billet pour une fois. Certains on tendance a faire porter le chapeau de la situation économique sur un groupe particulier sans dire que le dit groupe est loin d’être homogène. Ainsi dans ce billet c’est les vieux – Qui nous coûtent si chère avec leur retraites,ailleurs ce sera les jeunes qui n’aiment pas travailler,les émigrés qui profitent de notre système social,les ouvriers et employés qui ne pensent qu’a faire gréve,les fonctionnaires qui sont payès a rien foutre et j’en passe et des meilleurs. Je m’adresse a l’auteur de ce billet qui semble avoir manqué les billets d’Olivier qui concernaient les 1% de la population qui possèdent au moins 25% du patrimoine en France. Ça serait t-y pas dans dans leur poches qu’on devrait puiser? Au lieu de designer une catégorie dont la large majorité est,tout autant que les autres catégories, victime de la situation que vous décrivez. Bien sûr il y a toujours la bonne formule: ‘Diviser pour régner’ .

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    • bizbee // 28.08.2013 à 14h30

      encore une fois, le pb n’est pas de désigner un groupe bouc-émissaire.
      le pb est de déterminer qui peut payer la dette: pas les jeunes.
      et qui devrait payer la dette; logiquement, c’est la génération qui l’a contractée!

      Maintenant si l’on utilise l’argument qu’on devrait être solidaire face aux épreuves qui s’annonce et bien d’accord: j’attends que cette génération soit solidaire avec la notre, c’est un minimum si elle veut espérer toucher sa retraite!

      Enfin, solidarité ne doit pas rimer avec déresponsabilisation !

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      • dadone // 28.08.2013 à 15h11

        Personne ne doit payer la dette car cette dette est consécutif à de la création monétaire en tout point infondée. Autrement dit, de la fausse monnaie. Aini pour quelles raisons devrait-on rembourser de la fausse monnaie ?

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        • bizbee // 28.08.2013 à 15h34

          il ne s’agit pas d’un choix, mais d’un fait; fausse ou vrai monnaie, elle doit être effacée si on ne veut pas que cette dette soit payée par les générations qui ne l’ont pas contractée.

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      • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 16h49

        Sont coupable tous ceux qui ont élu ou on laissé élire au 2e tour des élections, les élus qui ont contracté la dette; Or à en croire les études sur les votes, les « jeunes » (c’est à partir de quel âge ?) sont autant coupables que les vieux (même question). A moins que les jeunes ne soient ceux qui aujourd’hui n’ont pas la majorité et donc ne peuvent voter.

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        • bizbee // 28.08.2013 à 17h09

          Il n’y a pas a proprement parler de « coupables ».

          On est coupable si l’on faute en toute connaissance de cause.

          Ce n’est pas le cas de cette génération. Elle a seulement été irresponsable et a pécher par excès de confiance en se disant que ses pb seront résolus demain.

          Par contre moralement, on peut trouver l’attitude de toute cette génération très égoïste…

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          • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 17h39

            @bizbee : postulat erroné : la génération des « vieux » (c’est de quel âge à quel âge ? De votre âge + un an, c’est cela ?)) n’a pas fauté en toute connaissance de cause. Pas plus que vous. Jamais un candidat à l’élection a annoncé qu’il augmenterait la dette. Jamais il a été dit que cette dette était de l’égoïsme en vers les génération future. Au contraire Maastricht (j’ai voté contre) ne disait-il pas que jusqu’à 60% y avait pas de Pb ? N’était-ce pas le cas avant 2008 ? Si les « vieux » sont coupables , c’est d’avoir laissé passé le néolibéralisme (ici dans le cas présent : la dérégulation bancaire, les accords de l’OMC, ….). Je suis vieux, mais je me suis battu contre. Alors merci de ne pas mettre tous les « vieux » dans le mêm panier, de même que je mets pas les « jeunes » dans le même panier. En revanche, je mets sans trop de réserve les 1% les plus riches français – qui possède 25% du patrimoine français – dans le même panier. Voire même les 10% les plus riches, indépendamment de leur âge. D’autant plus facilement que ce sont eux (oui il y a des exceptions qu’il serait facile d’identifier) qui récoltent les intérêts de la dette (voir l’article d’Olivier à ce sujet :  » Environ 70 % des créances sur les dettes publiques sont possédées par les 10 % les plus riches de la population, qui touchent donc 70 % des intérêts. « 

            Je fais partie à 54 ans de ces 10% (limite basse certes) mais je ne suis pas contre un défaut qui me sucrerais une partie de ma modeste assurance vie (dont les intérêts sont largement défiscalisés !!!!! Quand je vous dit qu’il y a une lutte de classe : cf; ci-dessus ou ci-dessous les statistiques sur les propriétaires d’assurances vie et leur montant selon leur revenus et/ou patrimoine).

            Pour qui avez vous voté aux élections auxquelles vous aviez droit de participer ?

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          • bizbee // 28.08.2013 à 18h04

            Effectivement, la com internet n’est pas simple; je suis bien d’accord que les baby-boomer ne sont pas « coupables », c’est le sens de ma précédente intervention. Responsable mais pas coupable.

            Votre génération est plus « responsable » que la mienne, mais cela ne dédouane pas la jeunesse pour autant.
            Et puis encas de défaut elle sera aussi et bien assez touchée…

            J’ai voté blanc, en espérant que ce bulletin soit un jour intégré dans le processus démocratique décisionnelle. Mais même en votant blanc, je ne me sens toujours pas « blanc ».

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            • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 20h16

              Alors je ne comprends pas pourquoi les jeunes ne créent pas leur propres mouvement, présentent des candidats aux élections ? Si cela ne se réalise pas peut-être est-ce que parce que malgré le chomage le malheur n’est pas si terrible que cela. La faute aux aides diverses ? A papa et maman qui peuvent aider ? je n’en sais rien. Est-ce la première fois où l’on a une telle divergence entre le sort des « jeunes » et celui des « vieux » ? Possible. Mais ce que je sais c’est que l’altruisme est assez rares dans les luttes sociales et politiques. Que ce soit en 1789 , en 1793, …. en 1936 ou en 1968, chacun, jeune comme vieux défendait avant tout ses propres intérêts.
              En tout cas ma conviction est que le combat est plutôt celui de 99% les moins nantis contre les 1% qui profitent bien de cette m……., même si le sort des jeunes est pire que celui des vieux . . . en moyenne . Je veux même bien aller jusqu’au 90% vs 10%.

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          • bizbee // 29.08.2013 à 09h04

            dans le fond, on est bien d’accord; s’il a vraiment des coupables à « punir » ils sont à chercher parmi le 0.01%.

            Maintenant, mon message concernant ta génération, qui est dure à avaler, c’est vrai, mais qui rejoint l’idée de l’article, c’est de dire que les « 68ards » sont loin d’être blanc comme neige dans la crise qui arrive, et notamment par la création de cette immense dette, et qu’il faudrait au minimum qu’ils en prennent conscience plutôt que cracher sur une soi-disant « fainéantise » des jeunes.

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            • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 09h43

              @Bizbee : ne pas croire qu’en 1968 tout le monde était 68tards. Ne pas croire non plus que tous les 68tards sont devenus des dirigeants (politiques ou économiques). Ne pas croire non plus que tous les 68tards condamnent la jeunesse en attribuant leur problèmes à de la fainéantise. Loin s’en faut selon moi. Ce sont plutôt – selon un sentiment personnel – les anti68tards qui affublent les jeunes de cette présumée tare. Les vieux réac qui sont pour le retour à avant 68 : ordre et sécurité, et aussi fermeture des frontières.

              Je ne sais pas si des sondages ont été faits sur ce sujet mais c’est déjà au moins pas vrai dans un cas : mes parents, 68tards (j’avais 9 ans) se font beaucoup de souci pour l’avenir leurs petits enfants (18 mois à 25 ans) à cause du système économique et pas à cause de leur « présumée » fainéantise globale. Classé à la base du top ten, possédant des obligations, ils sont favorables à des hair cuts même si cela devait les concerner.

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  • jave // 28.08.2013 à 01h41

    – Y’en a
    – Y’en pas
    – Si, y’en a
    – Non, y’en pas
    Le débat sur l’inflation tourne café du commerce. La palme pour yonanfada avec son inflation qui va se déclencher à la fin des QE.

    Bizarre que les experts laissent des querelles comme ça perdurer. Que fait l’INSEE !
    Je crois qu’il y a un gros besoin de communication avec le public. On devrait avoir deux instituts indépendants chargés de mesurer ce genre de choses. Deux histoire de pouvoir comparer. Les porte-paroles des instituts devraient présenter leurs résultats dans des conférences assez pédagogiques. Allez, une ou deux par an. Et puis les experts des instituts devraient donner une tonne de séminaires d’introduction ou sur des sujets ciblés.

    C’est quand même pas Olivier qui va se taper le boulot ?

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  • Christophe Vieren // 28.08.2013 à 11h33

    Mais surtout gardons à l’esprit que : Selon les données publiées par le Global Footprint Network (GFN) (1), en 2013, le « Global Overshoot Day », s’est produit le mardi 20 août. Ce jour correspond au moment où nous avons consommé la totalité de ce que la planète peut produire en un an. En 1986, ce jour était le 31 décembre et, depuis cette date bascule, ce jour arrive de plus en plus tôt chaque année. A titre indicatif, en 2008, le Global « Overshoot Day » s’était produit le 23 septembre. (source : http://www.univers-nature.com/actualite/societe-lois-politique/le-20-aout-on-a-tout-consomme-64247.html>

    C’est peut-être finalement cela le plus important, non, la dette publique ne venant qu’empirer un tantinet la situation ?

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  • BA // 28.08.2013 à 13h27

    Mercredi 28 août 2013 :

    Merkel : « la Grèce n’aurait jamais dû être admise dans la zone euro »

    La chancelière allemande Angela Merkel, en campagne pour un troisième mandat aux législatives du 22 septembre, a lancé mardi lors d’une réunion électorale que la Grèce n’aurait pas dû être admise dans la zone euro.

    Elle a rejeté sur l’opposition sociale-démocrate à laquelle appartenait son prédécesseur Gerhard Schröder la responsabilité de cette décision « fondamentalement erronée », selon les images des télévisions allemandes diffusées mercredi.

    « La Grèce n’aurait jamais dû être admise dans la zone euro », a déclaré Mme Merkel, sous les applaudissements, lors d’une réunion électorale de quelques centaines de personnes, le format le plus courant de ces meetings, dans la petite ville de Rensburg (nord).

    La chancelière conservatrice, qui caracole en tête dans les sondages, a de nouveau accusé M. Schröder d’avoir consenti en 2001 à ce que la Grèce rejoigne l’euro, affaiblissant ainsi la stabilité de la monnaie unique.

    Samedi, elle avait déjà attaqué le SPD sur ce thème, lançant : « Ce n’est pas à ceux qui ont admis la Grèce dans la zone euro de nous dire qu’aujourd’hui nous avons des problèmes avec la Grèce ».

    La crise de la zone euro et la facture que devraient éventuellement acquitter les contribuables allemands se sont invitées tout récemment dans une campagne électorale généralement considérée comme ennuyeuse et sans débats.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00545407-merkel-la-grece-n-aurait-jamais-du-etre-admise-dans-la-zone-euro-598674.php

    Vendredi 23 août 2013 :

    « Sauvetage de l’euro, l’addition s’il vous plait ! »

    Après l’annonce du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble d’un probable nouveau plan d’aide à la Grèce après 2014, le Handelsblatt consacre un dossier à « l’addition » que les Allemands doivent payer pour le sauvetage de l’euro.

    Le quotidien économique allemand critique Angela Merkel, qui s’était dite « incapable d’indiquer le montant du sauvetage de l’euro ».

    « La chancelière poursuit visiblement un but cet été : garder le calme sur le front de l’euro », commente le Handelsblatt, qui a fait ses propres calculs.
    Selon le journal, il en coûte à l’Allemagne quelque « 150 milliards d’euros, dont 42 devraient être rendus disponibles très vite. »

    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4079821-sauvetage-de-l-euro-l-addition-s-il-vous-plait

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    • olivier69 // 29.08.2013 à 13h17

      Merci BA,
      bientôt, ils vont nous dire la même chose sur le Portugal, l’Irlande, et tant d’autres….
      Une vraie politicienne, cette Angela ! Elle oublie de préciser que la Grèce aurait pu se tourner vers la Russie…..
      Ce qui fait peur, c’est que la finalité est toujours la même. Malheureusement, si nous (le peuple) ne réagissons pas vite, la géopolitique nous conduira au conflit mondial. C’est un bon moyen de nous détourner des préoccupations de la vie quotidienne et d’empêcher la condamnation des responsables de cette débâcle. L’histoire n’est jamais écrite mais les faits sont têtus…..
      On pourrait se demander si un conflit planétaire lié aux tensions dans certaine partie du monde doit être considérer comme un risque ou une volonté ? Le jeu en vaut-il la chandelle ?

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      • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 14h33

        @Olivier :

        Car les bandits qui sont cause des guerres
        N’en meurent jamais, on n’tue qu’les innocents !

        Extrait de La butte rouge

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        • olivier69 // 29.08.2013 à 14h42

          J’ai vu quelque part quelque chose comme  » lorsque l’on tue un homme, on est un criminel mais lorsque l’on tue des hommes, on est un conquérant ». Effrayant !

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  • Atterré // 28.08.2013 à 14h58

    C’est hallucinant qu’une telle analyse puisse encore passer.

    QE implique hyperinflation? Comme au Japon depuis 20 ans?

    A croire que l’auteur n’a jamais entendu parler de trappe à liquidité alors que ça s’enseigne dans un cours de macroéconomie de première année dans le modele IS/LM! Au pire, il pourrait lire le blog de Krugman où il a expliqué des centaines de fois pourquoi la politique monétaire n’a que très peu d’effets dans le cadre actuel, que l’inflation ne peut apparaître qu’une fois l’économie sortie de la trappe.

    Et en plus l’argument est toujours le même: protéger la jeunesse. C’est vrai que se taper 20 ans de taux chômage élevé c’est nettement mieux pour les jeunes.

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    • Surya // 28.08.2013 à 17h50

      On attend toujours une preuve formelle de l’existence de cette fameuse « trappe à liquidité » d’ailleurs… On sait d’ailleurs depuis les années 70 et l’apparition de la stagflation que le modèle Keynésien est faux

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      • dadone // 28.08.2013 à 22h05

        Terrible et grossière erreur, le modèle Keynésien n’est pas faux, il est incomplet, c’est à dire qu’il faut mettre un paramètre supplémentaire dans le modèle qui est « le seuil de richesse » atteint par un système économique qui fait que le modèle ne s’applique plus.
        Cette terrible erreur EST LA CAUSE de toutes les inepties économiques depuis 40 ans.

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        • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 08h56

          T’as essayé la psychothérapie ?

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          • dadone // 29.08.2013 à 09h30

            @Cristophe
            Ce quetu dénonces dans le post précédent se nomme la repartition de la richesse produite.
            Plus tu fait de la croissance plus tu as besoin de créer de monnaie pour valoriser cette richesse plus tu augmentes les inégalités puisque la monnaie créée est accaparée par les plus riches. Autement tu déshabilles Paul pour habiller Pierre mais la richesse produite n’a pas bougé, la base productive est a peu prêt constante. C’est comme l’alimentaire passé un certain seuil calorique l’ augmenter crée des problèmes.
            Tu peut me traiter de toutes les tares ce que je dis n’en est pas moins vrai.
            Ce qui est triste dans cette histoire c’esr que de ne pas l’admettre empêche de trouver des solutions.

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          • dadone // 29.08.2013 à 09h40

            En effet, Christophe, la solution ne vient pas comme tous ces crétins de droite ou de gauche le pensent, de l’augmentation de la richesse , impossible dans les faits, mais de sa répartition. Si on admet que la richesse est bornée, alors toutes les théorie fumeuses pour augmenter la richesse deviennent un non sens.
            Alors convaincu, ou je demeure à tes yeux un psychopathe ?

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            • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 10h50

              Tu as tout à fait le droit de te prendre pour Galilée. Sauf que Galilée avait des arguments lui. Il ne se contenant pas de répéter en boucle « j’ai raison parce que vous avez tort ». Ne faisant pas des spéculations fondées sur un ou deux exemples historiques (en faisant fi des contre’ exemple), contre l’avis de TOUS les économistes dignes de ce nom.

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          • bizbee // 29.08.2013 à 09h49

            « l’augmentation de la richesse , impossible dans les faits, mais de sa répartition. »
            « Alors convaincu »

            convaincu par quoi?

            il n’y a pas l’ombre d’un raisonnement scientifique fiable pour démontrer que l’augmentation de la richesse est impossible passé un certain seuil, et ce mm pour ceux qui aurait lu toute ta publi.
            Je crois réellement que tu ne sais pas ce que c’est qu’une démonstration scientifique.
            Les exemples n’ont jamais faits des lois scientifiques!
            Par contre des contre-exemple suffisent à discréditer ces lois.

            Des contre-exemple montrant qu’à un moment donné sur terre, tout aurait pu porté à croire que l’on avait atteint un certain seuil de richesse indépassable et que l’avenir ne pouvait être que plus sombre, mais qu’il n’en a été rien grâce à une énième révolution technologique repoussant les limites de l’accès aux ressources, il y en a plein…

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            • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 10h55

              Peut-être Dadone devrait-il nous donner sa définition de la richesse : si pour lui, disposer de 10 kg de minerai de fer dans son terrain constitue la même richesse que de disposer de ces 10 kg de minerai transformé en bicyclette alors il a raison. Lavoisier l’avait énoncé ainsi : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
              Or donc à part les quelques milliers de tonnes de météorites que la Terre reçoit chaque année, la richesse de la Terre que se partage potentiellement les humains est constante depuis sa création il y a 4 Ga. Elle est même en régression par habitant puisque le nombre d’humain ne cesse d’augmenter.

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          • bizbee // 29.08.2013 à 10h57

            @Christophe

            et l’apport extérieur en énergie solaire, c’est peanuts?

            on est dans un système ouvert, contrairement au système dans lequel se place Lavoisier.

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            • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 11h17

              @Bizbee : oui en effet mentionnons aussi l’énergie solaire qui est loin d’être négligeable (1000 fois la puissance énergétique mondiale des activités humaines). Ce qui permet d’envisager des activités humaines durables grâce à cette énergie renouvelable et à une économie circulaire (déchets des uns = matières premières des autres, comme le fait la nature depuis des milliards d’années).
              Mais même sans ces apports (NRJ solaire + météorites), la croissance de la richesse des hommes est dûe à la capacité croissante de la transformation de la matière existante via l’énergie existante (=fossiles). Le « seul » problème est l’épuisement des ressources naturelles que l’on transforme en déchets qui fait que la croissance se tarira, voire diminuera. Outre le fait que l’humanité est de plus en plus nombreuse et que les plus démunis aimeraient disposer d’un minimum vital..

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          • bizbee // 29.08.2013 à 11h29

            Christophe, en pratique c’est aussi ce que je pense.

            Mais en théorie, cad à un niveau très faible de probabilité, je crois qu’une nouvelle rupture techno nous donnerais accès à d’autres réserves de ressources, par exemple sur mars ou sur la lune, où bien tout simplement dans la matière qui nous entoure; il y a des forces énorme dans un atome qu’on ne sait pas (encore) exploiter, et sur lesquels des investissements énormes sont réaliser; alors pq pas croire au Saint-Graal!

            Maintenant, comme toi, je me dis que la probabilité étant tellement faible (ce qui pourrait se mesurer à partir à la qté d’investissement de recherche sur la qté de gain de productivité résultants), il vaut mieux apprendre à vivre en circuit fermé plutôt qu’épuiser totalement nos ressources à chercher ce saint-graal.

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            • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 11h59

              @Bizbee : énergétiquement parlant et donc économiquement parlant, je ne crois pas du tout à l’option extraterrestre*. Les éléments chimiques et les matières y sont les mêmes et la colonisation éventuelle n’est ASSUREMENT pas pour demain. De façon identique, je ne crois pas en l’ITER ne serait-ce que pour une raison de timing (dans le meilleur des cas, pas de production commercialisable à grande échelle avant minimum 40-50 ans). Et pas plus en l’ISS, gouffre financier dont les retombées concrètes pour l’Humanité sont sans rapport avec les principales problématiques actuelles posée en terme de développement durable.

              Projets tous intéressants d’un point de vue spirituel, mais cette soif de connaissance là, n’est-elle pas un luxe face aux risques proches de conflits mondiaux pour cause de crise économique ?

              ____________________
              * Coût pour s’extraire de la pesanteur terrestre aux environs de 40.000 €/kg pour du frêt, probablement bien plus pour un être humain. Soit au bas mot 2.000.000 € pour un être humain (60 kg) auquel il faut rajouter de quoi le faire vivre et le transporter jusqu’au terme du voyage. (à en croire http://www.notreespace.free.fr/satellites.htm

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          • bizbee // 29.08.2013 à 12h13

            Qd tu donnes le coût d’extraction de la pesanteur terrestre, c’est calculé à partir des possibilités actuelles; c’est pour ça que je dis que de nouvelles ressources pourraient être rendu accessible à la condition qu’on découvre le saint graal; à savoir un nouvel outil qui permette un nouveau saut de productivité = une rupture technologique.

            Maintenant, sur mars ou sur la lune, au ailleurs il n’y a pas seulement des ressources nouvelles potentielles, il y a aussi de l’espace, qui actuellement sur terre est limité.

            Mais encore une fois, tout ça se rapproche de la science-fiction tellement la probabilité d’une rupture techno parait faible, comme tes exemples l’illustrent très bien.

            Mais pour aller plus loin;
            1) est-on capable de vivre en circuit fermé? cad avec limites de ressources, stock d’énergie renouvelable limité, espace limité, démographie limitée…
            Perso j’en sais rien mais je l’espère en me disant que l’humanité est capable d’adaptation culturelle étonnante, maintenant j’ai très peur que ça se fasse au prix d’un scénario à la Soleil Vert.
            2) si on parvient à un système de société en cycle fermé, théoriquement, on aura plus ou très peu d’investissement « perdus » possibles, ou alors au prix de phase de décroissance volontaire…
            Peut-on alors imaginer qu’on puisse qd mm continuer la recherche du saint-graal?

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            • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 12h32

              Concernant le coût d’extraction de la pesanteur terrestre, en effet il faut tenir compte du coût :
              1) De l’infrastructure physique (rampe lancement, lanceur, cellule pour les voyageurs). Quel saut technologique permettrait d’en réduire fortement les coûts ?
              2) De l’énergie : probablement une part non négligeable du coût*. Mais alors quelle source d’énergie beaucoup moins chère ? Et si une telle énergie est disponible sur Terre, à quoi sert d’aller sur la Lune ou sur Mars si l’on peut, grâce à cette énergie bon marché, mettre en place une économie circulaire, voire transmuter ce qu’il nous manque comme matières premières à partir de ce que nous avons en trop (minéraux sans valeur) ?
              _____________________
              * pas trouvé sur le web la réponse directe que l’on doit pouvoir calculer à partir de la vitesse de libération. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_de_lib%C3%A9ration)

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          • bizbee // 29.08.2013 à 12h44

            1) a moins d’un découverte sur des matériaux plus rentables, peu de compression de coûts de ce côté là en effet
            2) a quoi servirait s’il n’y avait rien de plus en terme de ressources à découvrir? je ne sais pas, peut-être déplacer nos industries polluantes ou à risque. J’en sais rien. Mais cela ne prouve pas que ça ne servirait à rien 😉

            bon, après on peut écrire ensemble un bouquin de science-fiction 🙂

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  • alice // 29.08.2013 à 09h31

    C’est vrai que c’est une politique qui tranche avec celle de monsieur Trichet.

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  • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 10h56

    Pourquoi n’ouvres-tu pas ton site aux commentaires. Tu pourrais ainsi t’adresser à des gens suffisamment intelligents pour comprendre ton délire.

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  • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 11h00

    Dadone il ,’est pas près de ses sous lui. Mais comme il n’a pas encore satisfait tout ses besoins, il souhaite accroitre sa richesse en vendant son (pseudo) savoir. Essaye auprès des membres de la scientologie, tu auras je pense plus de chances.
    Tu m’étonnes qu’aucun journal n’a voulu publier SA vérité.

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    • bizbee // 29.08.2013 à 11h03

      On pourrait bien qualifier ça d’une imposture pure et simple, mais je préfère le bénéfice du doute et je retiendrais gentiment la bêtise…
      D’où la patience des interlocuteurs successifs à essayer de lui faire rentrer qq concept dans la tête.

      Mais bon, on ne fait pas d’un âne un cheval de course non plus.

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    • dadone // 29.08.2013 à 11h16

      Le processus qui consiste a diffamer plutôt que d’ échanger étant en cours, le sujet est donc définitivement clos en ce qui me concerne.
      C’est pour éviter ce type dérives que le site font vous faites allusions ne sera jamais ouvert aux commentaires n’ayant aucune prétentions masochiste. Et l’anonymat étant la meilleure des protections pour avoir la paix, le site sera a jamais anonyme.

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      • Christophe Vieren // 29.08.2013 à 11h20

        Belle mentalité : pour ne pas polluer mon blog, je vais polluer celui des autres !!!!
        Pour moi pas bien grave : jusqu’à ce jour, j’avais une estime de tes commentaires. Désormais Dadone ne fait plus partie de mes lectures. Dommage pour les novices qui – peut-être comme Bizbee ou moi-même – se laisseront encore prendre à ton piège.
        Bonne continuation

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