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14.juillet.201614.7.2016 // Les Crises

Le meilleur du pire de la couverture médiatique du « Brexit », par Julien Salingue

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Source : Acrimed, Julien Salingue, 12-07-2016

Le 23 juin 2016, une majorité des électeurs britanniques (51,9% des suffrages exprimés) se prononçait en faveur de la sortie de l’Union européenne. Ce résultat, largement traité dans les grands médias français, a donné lieu à un déferlement de commentaires méprisants, pour ne pas dire injurieux à l’égard des électeurs britanniques, notamment de la part d’éditocrates mécontents du résultat du scrutin.

Quelle que soit l’appréciation que l’on porte sur le « Brexit », ses causes et ses conséquences, ainsi que sur la campagne référendaire, force est en effet de constater qu’une fois de plus [1], les donneurs de leçons eurobéats se sont déchaînés contre une population – ou certains secteurs d’une population – qui a eu l’outrecuidance de « mal voter ».

Nous proposons ici une revue – non exhaustive – du « meilleur du pire » des commentaires sur le Brexit.

Jean Quatremer, évidemment

À tout seigneur tout honneur, c’est avec Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles dont nous avons eu à de multiples reprises l’occasion de saluer les exploits, que nous ouvrirons le bal. Le mercredi 22 juin, veille du référendum, il était l’un des invités de l’émission « Europe Hebdo », sur LCP [2], et nous a offert ses lumineuses lumières. Alors que le scrutin n’a pas encore eu lieu, Jean Quatremer, questionné sur les modalités d’un éventuel Brexit, explique qu’il y aura deux types de négociations : sur la sortie de la Grande-Bretagne, et sur les nouveaux accords qui lieront Grande-Bretagne et Union européenne. La suite est… savoureuse :

Il y a ceux qui veulent, les pays de l’Est, d’Europe de l’Est, les Pays-Bas, qui aimeraient bien mener les deux négociations de front afin de rendre moins douloureuse la sortie britannique. Mais le problème, c’est que si on rend la sortie britannique pas douloureuse, ça va donner des arguments à Marine Le Pen, à l’extrême-droite européenne, et ça risque d’avoir un effet de contagion donc l’idée c’est plutôt de rendre cette sortie la plus brutale et la plus douloureuse possible […]. Pour éviter l’effet de contagion, il faut que le départ soit douloureux. C’est aussi simple que ça.

Des propos qui ont valu à Jean Quatremer d’être cité sur le compte Twitter de LCP :

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En d’autres termes, si les Britanniques votent « leave », il faudra leur en faire payer le prix, et de préférence le prix fort. En cherchant bien, on pourrait imaginer que Jean Quatremer se fait maladroitement, au cours de cette tirade, le porte-parole de la position « dure » sans nécessairement la reprendre à son compte. Mais ce serait mal connaître le journaliste de Libération qui sortira du bois (où il était fort mal caché), après le vote, lors d’une table ronde organisée à Sciences Po Paris [3], au cours de laquelle il joue le « modérateur »… sans aucune modération. Extrait [4] :

Pour la première fois, et je trouve ça fascinant ce qui va se passer, c’est que là, on va mettre en œuvre et on va voir grandeur nature ce qui se passe quand un pays, qui en plus n’est pas totalement intégré à l’Union européenne, quitte l’Union européenne. Et c’est ça qui est intéressant. Et ça panique l’extrême droite, ça panique complètement l’extrême droite, parce qu’ils se disent… ils ont compris que ça va mal se passer. Ce que tu disais tout à l’heure, à propos de Boris Johnson, même de Nigel Farage, qui dit « finalement, il n’y a pas urgence », c’est que les mecs se rendent compte qu’ils se sont fait sauter eux mêmes ! Et là, c’est génial, on ne doit pas être gentils avec les Britanniques ! Quand je dis « il faut être méchant avec les Britanniques », moi je fais partie des gens qui poussent à fond pour que ce soit dur, c’est parce qu’il faut qu’on voie ce que c’est ! Voilà. Moi, ils ont voulu sortir, et on va respecter leur vote, mais jusqu’au bout ! Ils vont le bouffer jusqu’au bout ! Et c’est ça qu’on doit faire.

« Ils vont le bouffer jusqu’au bout ». Une formule qui ne manque pas d’élégance, et qui traduit malheureusement plus que l’état d’esprit du seul Jean Quatremer à l’égard de ces Britanniques qui n’ont rien compris et qui doivent payer.

 

Les Britanniques, ces « crétins »

Dans les heures et les jours qui ont suivi le scrutin, on a ainsi vu se multiplier les reportages et les articles filant la métaphore de la « gueule de bois » :

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Si l’on comprend bien la métaphore, ces Britanniques irresponsables ont donc voté alors qu’ils n’étaient pas en pleine possession de leurs moyens, réalisant, le lendemain du vote, le geste déraisonnable, voire irrationnel qu’ils ont commis la veille. Confirmation dans Sud-Ouest le 26 juin : « Comme au lendemain d’une soirée bien arrosée. On a refait le monde, rêvé d’un avenir radieux. Et puis, au matin, on se réveille sous les coups de boutoir de la gueule de bois du siècle. C’est un peu ce que vit le Royaume-Uni depuis le vote historique de jeudi qui a sanctionné la sortie du pays de l’Union européenne. » Mais ce n’est qu’une image…

À l’appui de cette « thèse », de nombreux articles ont été consacrés à des électeurs britanniques « regrettant déjà leur vote » (pour le Brexit évidemment) :

Capture d’écran 2016-07-13 à 12.04.58

Aucune idée, bien évidemment, de la représentativité de ces quelques témoins, dont on reconnaît parfois, au passage, qu’ils ne sont pas nombreux. Ainsi sur le site d’ Europe 1 : « À en croire plusieurs témoignages dans les médias et sur les réseaux sociaux, plusieurs Britanniques regrettent déjà d’avoir voté en faveur d’une sortie de l’Union européenne ».

« Plusieurs ». Diantre. Mais l’accumulation de titres au sujet de ces électeurs est venue, consciemment ou non, à l’appui de la « thèse » de la « gueule de bois » [5], certains ne se privant pas de généralisations abusives et… méprisantes :

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No comment

 

Le « vieux » Britannique : voilà l’ennemi !

Il serait toutefois malhonnête d’affirmer que l’ensemble des Britanniques ont été désignés à la vindicte eurobéate. Une catégorie a été particulièrement ciblée : les électeurs les plus âgés. Il semble en effet ressortir de diverses enquêtes d’opinion réalisées en Grande-Bretagne que la société britannique serait fracturée entre les « vieux », majoritairement pour le « leave », et les « jeunes », majoritairement pour le « remain ».

Capture d’écran 2016-07-13 à 12.08.34

Mais du simple « constat » sociologique, on a rapidement dérapé vers la stigmatisation des électeurs britanniques les plus âgés, jugés coupables de tous les maux et accusés d’égoïsme vis-à-vis des « jeunes ». Avec les fulgurances de certains journalistes et éditocrates, au premier rang desquels l’inévitable Jean-Michel Aphatie :

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Jean Quatremer, s’adressant aux électeurs « anglais et gallois » [6] :

Vous avez pris le risque de diviser pour longtemps votre société entre, d’une part, jeunes, diplômés et urbains, massivement « remain », et, d’autre part, vieux, peu diplômés et ruraux, massivement « leave », une fracture sociale pour longtemps béante.

Mais aussi Hélène Bekmezian, du Monde :

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Qui s’est également fendue d’une plaisanterie au goût… douteux :

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Rendons grâce à ces esprits chagrins : en Suisse aussi, les « vieux » ont été célébrés, comme dans le quotidien Le Temps (26 juin) :

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Au-delà du caractère accusateur du discours, il existe un problème majeur, qui n’a pas semblé inquiéter nos journalistes et éditorialistes : les enquêtes d’opinion sur lesquelles s’appuie cette opposition entre « les jeunes » ayant voté « remain » et « les vieux » ayant voté « leave », indiquent que les plus jeunes se sont en réalité massivement abstenus. Ainsi de ces chiffres diffusés par Sky News, qui précisent le taux de participation par tranche d’âge :

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Soit, si l’on tient compte de l’abstention, les résultats suivants [7] :

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En d’autres termes, s’il est vrai que les plus jeunes ont moins voté pour le Brexit, c’est également, si l’on tient compte de l’abstention, chez les plus jeunes que l’on trouve le moins de votants pour le « remain ». Ces données sont-elles fiables ? Pas nécessairement. Mais dans la mesure où elles reposent sur les mêmes enquêtes d’opinion que celles qui ont servi à développer le discours de la « fracture » générationnelle, on ne peut qu’être (naïvement ?) surpris du fait que les eurobéats aient soigneusement sélectionné les données afin de n’utiliser que celles qui servaient leur discours…

 

Interlude : Bernard-Henri Lévy

Bernard-Henri Lévy y est, bien évidemment, allé de sa contribution. Et c’est dans les pages du Monde [8], quotidien dont il est, rappelons-le, membre du Conseil de surveillance, qu’il s’est épanché le 25 juin. Extrait :

Ce « Brexit », c’est la victoire, non du peuple, mais du populisme. Non de la démocratie, mais de la démagogie. C’est la victoire de la droite dure sur la droite modérée, et de la gauche radicale sur la gauche libérale. C’est la victoire, dans les deux camps, de la xénophobie, de la haine longtemps recuite de l’immigré et de l’obsession de l’ennemi intérieur. C’est, dans tout le Royaume-Uni, la revanche de ceux qui n’ont pas supporté de voir les Obama, Hollande et autres Merkel donner leur avis sur ce qu’ils s’apprêtaient à décider.

C’est la victoire, autrement dit, du souverainisme le plus rance et du nationalisme le plus bête. C’est la victoire de l’Angleterre moisie sur l’Angleterre ouverte sur le monde et à l’écoute de son glorieux passé. C’est la défaite de l’autre devant la boursouflure du moi, et du complexe devant la dictature du simple.

BHL ne s’embarrasse pas de nuances, sans doute parce qu’il connaît à merveille la situation politique et sociale britannique, lui qui avait fait preuve d’une lucidité toute philosophique le jour du scrutin :

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Brexit ou pas, BHL reste BHL.

 

L’Union européenne ou le « chaos »

Dans les jours qui ont suivi le scrutin, on a en outre vu se développer dans les médias dominants un discours particulièrement alarmiste, probablement destiné à convaincre les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs que sortir de l’Union européenne signifiait, sinon l’enfer, au moins le « chaos ». Ainsi, à la « une » du Monde (papier) le 28 juin :

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Ou sur le site du quotidien le 1er juillet :

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Notons que le même jour, on trouvait une autre occurrence du mot « chaos » dans les titres des articles du Monde.fr :

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En espérant que, malgré le Brexit, Boko Haram ne se développera pas en Grande-Bretagne…

Le Monde a également joint sa voix au chœur des eurobéats déterminés à rendre les Britanniques responsables de tous les (futurs) maux de l’Europe, entretenant un climat particulièrement anxiogène :

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Et comme le ridicule ne tue pas :

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Et que dire de ce titre du Figaro ?

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Inutile de préciser que l’incident de l’Eurostar n’avait (évidemment) rien à voir avec le Brexit…

 

***


Face à l’irresponsabilité des Britanniques, on a donc pu compter sur la responsabilité et la clairvoyance d’éditocrates et de journalistes qui, signalons-le au passage, n’étaient pourtant pas les derniers à nous « vendre », il y a peu de temps encore, le « modèle britannique ».

Des esprits clairvoyants qui, à en croire Laurent Joffrin, lui aussi dépité du vote des Britanniques, étaient en bonne compagnie :

Pour l’Union européenne, la défaite est cinglante. La Commission, la Banque centrale, les gouvernements, les partis de gouvernement, tout ce que le continent compte d’esprits raisonnables et ouverts ont eu beau multiplier les mises en garde, et parfois les menaces, rien n’y a fait.

Aussi « raisonnables et ouverts » que tous les donneurs de leçons de l’éditocratie ? Probablement.
Julien Salingue (grâce à une observation collective)

Post-Scriptum : Le poids des mots, le choix des photos
Nos remerciements à Slate.fr pour ce titre et cette photo tout en nuances :

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Source : Acrimed, Julien Salingue, 12-07-2016

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Caliban // 14.07.2016 à 01h30

Merci pour cette compilation.

Les eurolâtres semblent resserrer les rangs dans l’adversité. Ils volent en escadrille, c’est plus simple en ce moment de les repérer.

49 réactions et commentaires

  • Caliban // 14.07.2016 à 01h30

    Merci pour cette compilation.

    Les eurolâtres semblent resserrer les rangs dans l’adversité. Ils volent en escadrille, c’est plus simple en ce moment de les repérer.

      +77

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    • Hellebora // 14.07.2016 à 13h27

      Compilation nécessaire ! Et malheureusement à compléter tant l’éthique journalistique a été mise aux orties : « Brexit : les médias affichent leur haine du peuple et de la démocratie », par Guillaume Borel. http://arretsurinfo.ch/brexit-les-medias-affichent-leur-haine-du-peuple-et-de-la-democratie/

        +8

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    • UltraLucide // 14.07.2016 à 13h41

      Tous ces eurolâtres s’alignent sur le modèle germanique, ils conservent un cap constant et fixe, on va tout droit comme prévu, sans dévier d’un degré.
      Peu importe que le champ magnétique, les étoiles ou les vents aient changé. En fait, les européistes finissent par tourner en rond et ne vont nulle part.
      Mais au bout du chemin figé, il y a le mur de la réalité.
      Ils ne s’en rendront compte que lorsqu’ils auront non pas la tête contre le mur, mais bien encastrée dedans….Têtus comme des teutons!

        +8

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  • noDJ // 14.07.2016 à 02h37

    Manque cependant une pièce surréaliste, cette pétition pour annuler les résultats du vote et tout recommencer. Pétition qui a atteint des chiffres records en raison d’une absence de contrôle sur l’origine des pétitionnaires et surtout d’une formidable (ou fort minable) publicité dans nos médias.

      +28

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    • xc // 14.07.2016 à 14h21

      Je ne sais plus où je l’ai lu: pétition initiée par les « pro-brexit » avant le référendum qu’ils ne pensaient pas gagner. Elle totalise dont les signatures des deux camps….

        +2

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  • Louis Robert // 14.07.2016 à 04h37

    O merveille chaque jour renouvelée! Une si belle unanimité, sans failles, compacte à souhait, fruit du pur hasard…

    Et dire que feu le « fuyard » Boris Johnson est déjà ressuscité, ministre des affaires étrangères du Royaume!

      +35

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    • philbrasov // 14.07.2016 à 09h49

      B Johnson , c’est la douche froide, pour les commentateurs français aujourd’hui….
      Le poste clef par excellence dans cette partie de bras de fer entre la GB et l’UE, donne a Johnson… le lâche, le pleutre, le clown des medias francais.
      Sapin qui critique la commission pour les sanctions imposes aux portugais et espagnols, histoire de mieux faire avaler son deficit. La France qui demande a Baroso de renoncer a son poste chez GS, effet Brexit, comme l’effet kisscool….mais inversée, le gout est amer.

      On sent que dans la basse cour de l’UE, les poulets politiques courent desesperement, MAIS sans tete…

        +22

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  • PatrickLuder // 14.07.2016 à 06h08

    Ainsi donc, le seul argument en faveur de l’EU est LA PEUR du non EU.

    La crise de l’emploi n’a rien à voir avec un quelconque choix politique, la crise de l’emploi est une non adaptation de l’économie aux gains en productivité apportés par les nouvelles technologies.

    La crise de l’endettement n’a rien à voir avec un quelconque choix politique, un endettement n’est qu’une avancée d’investissement actuels au détriment des investissements futurs. Une fois le report dans le temps effectué, une fois le « gain » reporté, l’endettement n’a rien à offrir à l’avenir.

    L’union européenne n’est rien d’autre que ce qu’elle est : une complication politique initialement destinée à rassembler, une complication politique finalement freinante et divisante. Chercher à unifier – lisser tous les aspects écoomiques financiers et politiques n’apporte rien => c’est la diversité des échanges qui sont enrichissants, non leur uniformisation.

      +34

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    • tchoo // 14.07.2016 à 11h02

      la crise de l’emploi résulte d’une organisation économique qui revient à rechercher à tout prix le moindre cout de production, pour augmenter la part de dividendes. Comme dans le même temps cela s’accompagne d’une stagnation, voir une régression du pouvoir d’achat, on vend au menu peuple cela comme un grand progrès d’avoir toujours plus de chose peu utile à faible prix

        +4

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  • sg // 14.07.2016 à 06h24

    À propos de l’influence (importante!) des sondages sur l’opinion, une excellente explication du blog Hacking Social:

    «Xp horizon #3 -Nos opinions sont-elles influencées par la majorité?»
    https://www.youtube.com/watch?v=pAIAGTGt0Pc

      +5

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  • CLÉMENT // 14.07.2016 à 07h46

    Et si le Brexit voulu par les Anglais était simplement l’expression d’une AUTRE Europe !? Alors la question posée du référendum eût été mal formulée.

      +3

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    • Le Wallon // 14.07.2016 à 11h24

      Sans vouloir vous brusquer, mais le Royaume-Uni n’a JAMAIS voulu de ce fédéralisme européen capharnaümesque voulu par le Double-Mètre de Colombey (qui, entre nous, doit tout au Royaume-Uni, je dis bien TOUT) qui vous a enchaîné à Germania pour mieux vous faire oublier que sa France libre devait beaucoup, voir énormément, à la Grande-Bretagne et à Sir Churchill (lequel connaissait suffisamment bien l’Histoire et ses lois pour savoir que le machin fédéraliste européen était, nolens volens, voué à l’échec total). L’Europe, oui, mais l’Union-Européenne, non merci, plus jamais !

      Thank you, UK !

        +5

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      • Matt // 15.07.2016 à 20h31

        Sans vouloir vous offenser, lisez un peu plus de bouquins.

        De Gaulle était souverainiste. Sa conception de la construction européenne etait la cooperation entre Etats souverains. Et les plans de Gaulle ont été torpillés dès 1963 par les allemands qui ont dégagé le vieil Adenauer pour donner le pouvoir à l’atlantiste Erhard.

        Quant à la dette de la France, envers Churchill oui d’accord.
        Envers le Royaume-Uni sûrement pas. Les gouvernements britanniques, entre 1919 et le 10 mai 1940, ont plus que quiconque fait le lit du désastre de mai-juin 1940 en faisant tout leur possible pour affaiblir la France et renforcer l’Allemagne, avant 1933 comme après 1933.

          +2

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  • tocquelin // 14.07.2016 à 07h56

    les premiers pas de mme May comme premier ministre sont intéressants :Osborne viré, des pro Brexit à des postes clés,une volonté de réduire les inégalités sociales qui se sont aggravées sous Cameron
    A noter que le parti travailliste semble s’enfoncer dans la maladie génétique des partis dits socialistes :plus d’Europe et on tourne le dos à ses propres électeurs modestes qui n’en peuvent plus:les bastions populaires de l’ANGLETERRE ont voté Brexit

      +33

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  • Sam // 14.07.2016 à 08h22

    BHL, c’est « la défaite de l’autre devant la boursouflure du moi, et du complexe devant la dictature du simple. » (Dixit lui même)…

      +20

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    • Françoise // 14.07.2016 à 11h27

      BHL s’exprime de façon trop ampoulée. Il paraît s’écouter plus qu’il ne cherche à convaincre, dans cet exercice de style dont je ne partage pas la « beauté » : je déteste cette pléthore de qualificatifs plus ou moins bien à propos. À mon sens, ils cachent l’indigence des réflexions « constructives » et n’apportent rien.
      Par ailleurs, je suis très déçue par l’attitude du journal Le Monde, que je prenais, jusqu’à aujourd’hui (mais ça… c’était hier !) pour un exemple d’intégrité. Comme dans beaucoup d’autres domaines, hélas, la qualité se perd et peu de choses se font encore correctement et avec respect (des autres, des codes, etc.)
      Autre aspect de la désinformation, j’ai aussi entendu dire que certaines personnes auraient prétendu que c’est la Chine qui profitera le plus du Brexit : quel rapport ??? Je n’en ai pas plus de détails, mais rien que cette affirmation me laisse perplexe…
      Enfin, je ne peux terminer qu’en saluant cette très belle compilation. Merci !!!

        +6

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  • Lacote // 14.07.2016 à 08h36

    Naïvement, je me demande pourquoi aucun éditorialiste n’a envisagé que le Brexit pouvait être une chance pour les Anglais et pour l’économie anglaise. Finalement, là comme ailleurs on entend les mêmes discours fondés sur la peur et l’orgueil des soit disant « sachants »… pour lesquels, on le voit dans ces rappels, il s’agit moins de réfléchir que de défendre leurs opinions.

      +10

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    • fred79 // 14.07.2016 à 11h05

      Leurs emplois et leurs privilèges, plus que leurs opinions, il suffit de voir à quelle vitesse ils retournent leurs vestes lorsque ça commence à sentir le moisi pour eux.

        +7

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  • DUGUESCLIN // 14.07.2016 à 08h46

    Ces eurolâtres sont des fanatiques haineux et qui font preuve d’une mauvaise foi pesante.
    Ils oublient que les plus « anciens » qui ont voté pour le brexit étaient les jeunes au moment de la création de cette union. Ils y avaient mis leurs espoir. Ils voient aujourd’hui le résultat qui est à l’inverse des promesses. Ces anciens jeunes ne se laissent plus duper, ce qui donne beaucoup plus de poids à leur vote. Les nouveaux jeunes ne savent pas encore ce que savent les anciens jeunes. Voilà ce que devraient faire ressortir ces eurolâtres, mais leur fanatisme et leur goût pour la soumission à leur religion mondialiste et à sa gouvernance, en font des fanatiques haineux, et plus particulièrement envers le peuple qui leur résiste et ose s’exprimer.

      +40

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  • LA ROQUE // 14.07.2016 à 08h47

    Il faut jouer sur les peurs lorsque l’on a aucun argument valable, en effet comment expliquer que cette Union Européenne ne profite qu’aux plus riches et aux chiens de gardes…pas facile,cela pourrait mettre à mal leur machine à cash.
    Alors il ne faut pas hésiter :

    -L’Europe c’est la paix.
    -Si la France sort de l ‘euro l ‘essence augmentera de 25%.
    -Votre épargne perdra de sa valeur.
    -Les personnes qui sont pour la souveraineté de leur pays sont des racistes, xénophobes,incultes…
    -Un pays « seul » est trop petit pour faire face à la mondialisation…
    -etc…

    Heureusement cette propagande à l ‘air de fonctionner de moins en moins car les « incultes » essaient de s’informer, de comprendre,d’analyser,de se forger leur propre opinion et en général il en ressort une opinion différente de celle des « élites ».

      +26

    Alerter
  • philbrasov // 14.07.2016 à 09h02

    Ce qui me frappe dans cette escalade depuis 3 semaines, c’est une fois la bile déversée par tous les medias français, c’est désormais bouche cousue…
    La bourse atteint des sommets, la livre ne perd QUE 6% par rapport au $, compare au taux de change de février.
    Les commentateurs depuis 8 jours, devant les FAITS, commencent doucement a changer de braquet, en distillant NON PAS, le chaos britannique, mais les effets induits du brexit en Europe… baisse de la croissance en Europe, notamment en France, difficultés massives des banques italiennes ( brexit ou pas du reste..) etc etc…

    A croire que nos « experts », la premiere semaine, ont voulu nous faire avaler, les consequences chaotiques pour les britanniques, afin de mieux masquer les consequences chaotiques pour le reste de l’UE.
    Avant le brexit si l’UE allait mal, c’était surtout a cause des anglais dans l’UE
    Désormais si l’UE va mal, c;est parce que les anglais quittent l’UE….

      +35

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    • lisandru // 14.07.2016 à 10h01

      Ils feront comme dans le livre 1984, si le RU s’en sort bien, ou même relativement bien, alors ils feront comme si ça n’avait jamais existé et n’en parleront plus jamais, le RU sera rayé des livres d’histoire officiel, et deviendra un sujet tabou.

      Et si on leur mentionne l’existence de ce pays, alors il te diront que, de toute manière, le RU n’a jamais été pleinement intégré a l’union, et donc l’argument n’a pas de sens…

      c’est cousu de fil blanc…

      Ce qui me rend vraiment méfiant a leur égard c’est la haine qu’ils ressentent et instillent. même parmis les officiels des partis dits « extrême » vous ne trouvez pas des des discours aussi belliqueux, aussi enragés ou même violents. Ces gens sont franchement dangereux…

        +26

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  • DUGUESCLIN // 14.07.2016 à 09h05

    Quant à BHL il se croit membre d’une élite supérieure dont la mission mystique est de dominer la planète pour la sauver d’elle-même. C’est ce qu’on faisait croire à la jeunesse hitlérienne, à laquelle on disait qu’elle était l’élite supérieure qui sauverait le monde. Ces fanatiques nous mènent à la guerre, c’est la vraie leçon de l’histoire.

      +38

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  • DUGUESCLIN // 14.07.2016 à 09h23

    Pour BHL, dès qu’un peuple s’exprime démocratiquement parce qu’il a un passé un présent et un futur, il devient un rival insupportable qu’il faut détruire par tous les moyens.

      +21

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  • judith // 14.07.2016 à 09h54

    conclusion par Jacques Sapir

    UE delenda est

    https://russeurope.hypotheses.org/5095

      +8

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    • philbrasov // 14.07.2016 à 10h14

      dixit Sapir : la CNE la communauté des nations européennes…. ( y compris la Russie..)
      Ca sonne bien je trouve.
      C’est en effet le futur combat…

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    • Louis Robert // 14.07.2016 à 11h20

      Merci, Judith.

      Ce bilan de Sapir est un petit chef-d’oeuvre, une condamnation bien méritée, à la fois succincte et magistrale, de l’UE. En les réaffirmant, cet homme de qualité sauve heureusement l’essentiel des valeurs humaines qui sont ici menacées.

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    • UltraLucide // 14.07.2016 à 13h54

      Merci de cette info, il me semble que c’est un des meilleurs textes de Jacques Sapir (ce qui n’est pas peu dire), la meilleure synthèse de la crise européenne en un minimum de phrases. Puissant!
      J’aime le terme de « pathologie européiste », un beau terme à faire circuler autant que faire se peut.

      Un texte important, à faire lire par un maximum de somnambules et de sceptiques.

      (« Un sceptique est quelqu’un qui, à force de douter de tout, finit par ne se douter de rien »_Jean-Marie Souriau, mathématicien, 1922-2012)

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  • vincent // 14.07.2016 à 11h40

    Aberrant il n y a pas d’autre mot à la lecture de ces journaux et propos, j’aimerais savoir où ils les trouvent ceux qui regrettent, et c’est assez bizarre de ne pas entendre ceux qui sont content.

    Quand aux élites c’est pas tant la haine mais leur incroyable stupidité et servilité qui nous exaspère; Sérieusement comment cela se fait que BHL ait encore le droit à une once de crédibilité dans ces journaux?

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  • Gier 13 // 14.07.2016 à 12h09

    Maintenant, on est sûr d’une chose, ces gens n’aiment ni les peuples , ni les citoyens. Ces gens ne nous aiment pas, n’ont que mépris pour ceux qui ne sont pas eux.
    Ils n’aiment pas non plus la démocratie. Ou du moins les résultats des votes qui ne correspondent pas à leurs choix. Leur version de la démocratie quoi.
    Comme dis ma délicieuse copine Sam, ça finira bien par quelques têtes au bout d’une pique, ou quelques pendus pour decorer la lanterne !

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  • Hellebora // 14.07.2016 à 13h09

    Le Brexit vu par France Desinfo… et la mauvaise foi du médiateur de Radio France soulignée cette fois-ci par Asselineau : https://www.upr.fr/actualite/europe/devant-tolle-provoque-parti-pris-anti-brexit-france-info-essaie-de-se-justifier

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  • UltraLucide // 14.07.2016 à 13h28

    Merci de cette mise au point très intéressante.
    La méga-gueule de bois, la vraie, ça sera pour tous ces eurocrates & europhiles quand la énième crise de l’Euro-Déflation emportera la structure mal conçue et déjà vermoulue de l’UE.
    Mais ils seront comme les communistes après l’effondrement de l’URSS, aucune explication rationnelle ne pourra prendre sa place dans leur cerveau pavlovien qui ne marche qu’à l’idéologie.
    Les britanniques les considéreront comme ils considèrent aujourd’hui les communistes qui subsistent encore, une curiosité de l’Histoire de l’Europe Continentale, décidément très douée pour enfanter des monstres politico-économiques non viables.

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  • Betty // 14.07.2016 à 13h32

    Cette compilation démontre une « formidable » campagne de comm. La couverture des publics primaires et secondaires ont bien été repéré et la cartographie du pouvoir cernée. A titre d’exemple Nicolas MARAMOTTI qui a mis en ligne la video le jour même « Emmanuel Macron, Daniel Cohn-Bendit, Sylvie Goulard – Brexit – Europe : et maintenant, que fait-on ? » est membre suppléant du conseil d’orientation de l’Office franco-allemand pour la jeunesse en qualité de jeune ambassadeur OFAJ https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030769539. Un petit détour ici permet de comprendre les nouvelles techniques enseignées pour influencer…pardon…argumenter http://forccast.hypotheses.org/3092.

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  • Fabrice // 14.07.2016 à 13h45

    Si on peut regarder cela va par étape :
    – Danemark refus Maastricht on refait voter, (1)
    – France et Pays-Bas refus Lisbonne on passe outre, (2)
    – Grèce on passe outre, (1)
    – Royaume-Uni donne une sortie, (1)
    vu le cycle prochaine étape deux pays sortent ? (2)

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    • St3ph4n3 L. // 14.07.2016 à 19h33

      Sans oublier l’Irlande dont le peuple avait rejeté le traité de Nice en 2001 et à qui ont a gentiment offert une chance de faire enfin le bon choix en 2008 avec le traité de Lisbonne.

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  • Prométhée Enchaîné // 14.07.2016 à 14h59

    A cause des dissensions entre les dirigeants européens, qui étaient potentiellement génératrices d’une nouvelle crise systémique :
    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2011/07/19/obama-au-secours-de-la-zone-euro-encore/

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  • St3ph4n3 L. // 14.07.2016 à 19h14

    Quelqu’un a-t-il seulement émis l’hypothèse que, si les vieux ont tant voté pour le Brexit, c’est peut-être parce qu’ils sont les mieux placés pour voir les conséquences de la pensée néolibérale (qui a d’abord été mis en œuvre en Grande-Bretagne il y a une petite quarantaine d’années avant de devenir le crédo européiste) et que, parmi ces conséquences (et les objectifs fondamentaux ?), il y a l’idée qu’on doit se désintéresser de la chose politique, ce qui se manifeste aujourd’hui par une forte abstention des jeunes ?

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  • CanluCat // 14.07.2016 à 22h19

    Les « jeunes » Britanniques sont pro-EU et se sont faits « couillonnés » par les « vieux ?
    Mais, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes !!! Deux tiers des 18-25 ans ne SONT PAS allés voter ! Contre moins de 1 sur cinq chez les « vieux croulants » !!!
    Deux sur cinq des 26-34 ans ne SONT PAS allés voter.
    Si seulement 10% de plus de ces « jeunes » étaient allés exprimer leur choix soi disant pro-EU, le Brexit n’aurait pas eu lieu !
    Les « vieux » n’ont fait qu’utiliser leur droit démocratique d’expression !
    Je note toutefois que les « vieux » ont été plus nombreux à voter pour rester dans l’EU (un tiers de ceux qui se sont exprimés) que les « jeunes de 18-25 ans (qui ne sont que 1/4 à s’être prononcés pour le « restons EU » ! Donc, pas aussi pro-EU que ça, les « jeunes » !).

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  • Nicolas D. // 14.07.2016 à 22h34

    Commentaire léger. Je viens de finir 1984 que ne n’avais jamais lu. Évidemment, des phrases comme L’ignorance, c’est la force ou La guerre, c’est la paix m’ont fait pensé au traitement public de l’affaire ukrainienne, voire en exagérant un peu au lavage de cerveau du Brexit. Mais il faut être honnête, nos gouvernants n’en sont pas à torturer les mal pensants comme dans 1984. En revanche, la lecture de toutes ces bétises dans la presse me fait penser que si cela ne tenait qu’à eux, un certain nombre de journalistes se transformeraient volontiers en bourreaux…

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  • Jean Paul B. // 14.07.2016 à 23h24

    Bonjour,
    laissons ces « demeurés » eurobéats cuire dans leur jus et prenons plutôt le temps de nous éduquer avec Jacques Sapir.
    Entretien en lien ci-dessous.
    https://youtu.be/ngYhTEeg-XI

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  • Lorca // 14.07.2016 à 23h32

    Dès que ceux que vous avez cités ouvrent la bouche, nous avons la nausée !!
    Pas besoin de les lire, nous savons que ces Chiens de garde oeuvrent au service de l’Europe des banquiers et industriels, celle du fondement de l’Europe de son soit disant Père, Jean Monnet, inféodé aux puissants !!
    Dénonçons les chaque fois, démasquons les, mais ne perdons pas notre temps avec eux dans nos commentaires.
    Et vous oubliez Cohen, Barbier, Calvi, Apathie and Co ….. et je ne puis pas tous les citer non plus !!!

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  • Lionel Gilles // 15.07.2016 à 02h57

    Ici, une parodie savoureuse du Téléphone sonne de France Inter, six mois après le Brexit avec un télescopage entre un possible Breback, l’élection de Clinton, un référendum sur le Grexit et la mise au pas de la Norvège, 22 ans après le Non à l’Europe :
    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/la-norvege-22-ans-apres-le-non-a-l-182766

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  • Anatole // 15.07.2016 à 20h50

    Il ne pouvait tout de même pas prétende que « l’attentat » de la promenade des Anglais est lui aussi dû au Brexit, alors il s’est précipité sur la nationalité du chauffeur fou pour prétendre à un attentat Islamique, avant conclusion de l’enquête.
    Saluons une fois de plus la compétence de notre gouvernement.

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  • Ercole // 16.07.2016 à 20h06

    Juste un mot à propos de Boris Johnson et son retrait… En fait ceux sont les membres de son parti, furieux contre lui qui lui ont dit qu’il n’avait pas leurs soutiens DU TOUT… Et non pas une couardise ou autre billevesée lue sur les médias français…

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  • FDM // 16.07.2016 à 21h31
  • Berns // 17.07.2016 à 23h44

    Hormis le fait extrèmement important qu’ils ne savent pas légalement « qui » peut invoquer le fameux article 50

    ils ne sortirons pas. c’est le pipeau du siècle.

    «  »May a été très claire : « Le vote pour le Brexit signifie que nous devons sortir de l’Union européenne. » Mais, dans le même temps, elle s’est montrée suffisamment habile pour annoncer qu’elle n’envisageait pas de demander rapidement l’application de l’article 50 qui gouverne la sortie d’un pays des instances européennes. «  »

    mais elle a aussi dit que c’est le Royaume uni qui sortira…. ( et comme certains ne veulent pas)

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  • Mikel // 21.07.2016 à 19h10

    Un grand florilège de la bêtise .
    Ils n’ont rien vu . Je suis persuadé que les Anglos , Cameron inclus , avaient parié pour le Brexit au moins dès la visite de Xi Xinping à Londres . Pas compliqué : entre une Eurozone au bord de la récession et la Shanghai Cooperation Organisation ( SCO ) plus le Commonwealth ( Inde et Pakistan joignaient le SCO le jour du Brexit ) , faut être fou pour choisir l’UE . Sont pas fondateurs de la Bank of England pour rien , les Anglos !
    Les crétins des French media ont le douteux privilège d’être les plus bêtes et les plus ploucs du village planétaire . Suffit de lire le Telegraph pour comparer , militant l’édito de la veille , plus Evans Pritchard , the recovery of Westminster’s and our Supreme Court’s Sovereignty . Ni plus ni moins. Tout le reste est dérivé .
    Reste le non dit , Todd et d’autres montrent comment Berlin dirige Brussels . Alors ,les Anglos , out et vite . Sapir clame ds le désert , couple franco-allemand , trépassé dès la réunification . So , bon appétit avec Berlin ,  » élites  » Parisiennes ! Faut-il être ….. !

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  • Mikel // 21.07.2016 à 20h28

    Panamagate , idem , ts ces journos se prenant pour Sherlock Holmes et disant n’importe quoi ds Le Monde ou ailleurs . Deux acteurs , d’un còté Soros , USAID & Co jetant des os à la meute médiatique , du vent . De l’autre , le Great Game , éliminer le concurrent du Panama et dissuader les trois autres . Bloomberg six mois avant cette histoire : USA is next Tax Haven ( Delaware , Nevada , South Dakota & Iowa ) . Neuf mois avant , le spécialiste offshore de la Maison Rothschild , San Francisco , explique ça à un auditoire très select , ajoutant on mène la barque . Les insiders de dire : on entend à la lieue le siphonnement de bns de $ entrant de partout aux USA . La Maison a son JO , gd luxe , armoiries et tout le tralala . Ds une issue de 2013 , ils annonçaient leur projet , pas hier quoi , Next Tax Haven , some US States under our control . Je conclue , première phase : USA bourrés de ts les $ du monde . But , under our control et là gaffe, très gaffe . Qui contrôle décide . Préparent un gros tour de con , ceux-là . Dont le Brexit fait partie .

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  • stephane // 22.07.2016 à 18h56

    Un début d’analyse intéressante par la chaîne YT « Trouble fait » du traitement médiatique du brexit par France 2, à suivre… mais c’est déjà croustillant ! 😀

    https://www.youtube.com/watch?v=QyXf5aeWBgg

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