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10.juillet.201610.7.2016 // Les Crises

Le référendum n’est pas le climax de la souveraineté populaire, par Jean Quatremer

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Quand un journaliste s’essaie à la théorie politique…

Source : Libération, Jean Quatremer, 06-07-2016

climax

Le Brexit montre une nouvelle fois à quel point le référendum est à la démocratie ce que les œufs de lump sont au caviar, un vague succédané et non le summum de la souveraineté populaire qu’il est devenu depuis une vingtaine d’années sous l’impulsion de partis que l’on dit à tort «populistes», alors qu’ils sont xénophobes, nationalistes, autoritaires, à l’image du FN. Eux ont compris l’usage qu’ils peuvent en faire dans leur marche vers le pouvoir, puisqu’ils peuvent emporter une décision irréversible en étant politiquement minoritaires. Référendum après référendum, on ne peut que constater les dommages qu’ils causent à la démocratie représentative, car ils procèdent de l’idée que les représentants du peuple, pourtant démocratiquement élus, sont illégitimes pour engager leur pays, car incompétents, manipulateurs, soumis aux puissances de l’argent et bien sûr indifférents aux citoyens.

 

A lire sur : Libération, Jean Quatremer, 06-07-2016


Dans le même registre : Daniel Cohn-Bendit : « Il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison »

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Commentaire recommandé

Caliban // 10.07.2016 à 02h25

Merci pour cette leçon de Droit électoral.

A chaque référendum, c’est la même remise en cause de la part du « perdant » de la règle majoritaire.

Je note deux évolutions cependant :
• à présent l’idée d’une majorité qualifiée commence à faire son chemin. Cela ne m’étonnerait pas qu’une réforme constitutionnelle soit bientôt proposée à Versailles.
• auparavant les gouvernements s’amusaient à modifier les règles électorales (proportionnelle, refonte des circonscriptions, …) pour battre leurs adversaires politiques. A présent il est question de tripatouillages visant directement la souveraineté populaire.

Mon adversaire c’est le peuple …

69 réactions et commentaires

  • Caliban // 10.07.2016 à 02h25

    Merci pour cette leçon de Droit électoral.

    A chaque référendum, c’est la même remise en cause de la part du « perdant » de la règle majoritaire.

    Je note deux évolutions cependant :
    • à présent l’idée d’une majorité qualifiée commence à faire son chemin. Cela ne m’étonnerait pas qu’une réforme constitutionnelle soit bientôt proposée à Versailles.
    • auparavant les gouvernements s’amusaient à modifier les règles électorales (proportionnelle, refonte des circonscriptions, …) pour battre leurs adversaires politiques. A présent il est question de tripatouillages visant directement la souveraineté populaire.

    Mon adversaire c’est le peuple …

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    • triari // 10.07.2016 à 05h31

      Et n’oublions le bon vieux bourrage d’urne à l’ancienne.

      Chose qui semble avoir eu lieu en Autriche ou le FPÖ (que je n’approuve pas forcément mais qui n’est pas un parti illégal) a réussit à imposer de nouvelles élections après la cascade d’irrégularités qui ont eu lieu au cours des dernières. D’ailleurs, on en parle pas dans nos médias, mais le fait est que si, en 2016, au cœur de l’Europe, on est obligé de refaire une élection en raison de tricheries sur lesquelles on est resté discret mais qui ont néanmoins été jugées trop importantes, c’est décidément que l’on a aucune leçon à donner aux républiques bananières du tiers-monde.

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      • Nyaa // 10.07.2016 à 11h25

        avec le vote électronique ils n’aurons plus qu’a appuyer sur un bouton …

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        • James Whitney // 10.07.2016 à 18h10

          Le vote électronique n’empêche pas forcément la tricherie : le logiciel qui gère le dépouillement du scrutin peut être falsifié, et c’est déjà parfois ce qui est arrivé.

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          • Nyaa // 10.07.2016 à 19h04

            C’est ce que je voulais dire
            plus besoin de bourrage d’urne , on appui sur un bouton et le résultat est changé. Il n’y à plus qu’a contrôler les sondages pendant les élections pour que la triche soit indétectable.

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          • sg // 10.07.2016 à 20h06

            Ça dépend le système électronique, s’il y a en place des verrous théoriquement incassables comme utilisés dans le chiffrement cryptographique, normalement il n’y a pas de possibilité de falsification à part en trouvant une faille dans le logiciel (ce qui serait alors une faille technique corrigible, pas une faille théorique contrairement à notre système actuel qui permet le bourrage d’urne).

            Si en plus le système est opensource, ainsi que les données (anonymisées bien sûr), cela permettra une vérification par tous de la légitimité des résultats. Par exemple:

            http://agoravoting.org/

            (Je ne sais pas si ce projet est parfait mais il va certainement dans la bonne direction au vu du cahier des charges).

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            • RGT // 11.07.2016 à 19h05

              « Si en plus le système est opensource, ainsi que les données »

              Il ne faut pas rêver, le code des machines à voter restera 100% propriétaire (pour que les entreprises se fassent du fric) et surtout pour que le « secret du logiciel » ne permette pas d’aller fouiner pour détecter les arnaques.

              Et bien sûr, l’entreprise qui écrira le code sera hors de tout soupçon : Elle fera partie des « Grandes entreprises du Caca-Rente » et sera immunisée contre tout conflit d’intérêt.

              Le vote électronique est une escroquerie qu’il faut absolument bannir de tout dispositif électoral.

              Comme de toutes façons les scrutins sont dépouillés par des volontaires bénévoles, l’excuse du coût de dépouillement ne tient pas.

              Il est beaucoup plus facile de contrôler le « bourrage » d’une urne physique que de contrôler un logiciel de provenance « douteuse ».

              Le seul moyen de s’assurer que la machine à voter ne truande pas consiste simplement à ce qu’elle émette un récépissé à l’électeur que ce dernier le contrôle, approuve, puis dépose le récépissé dans une urne réelle qui sera dépouillée « à l’ancienne »…

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            • Tunkasina // 12.07.2016 à 10h15

              Le vote électronique, ça revient à donner son bulletin de vote à un inconnu pour qu’il le rentre pour nous dans l’urne.

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            • Vincent // 12.07.2016 à 13h11

              C’est un vrai sujet, le vote électronique.

              Inconvénient : impossibilité pour chaque citoyer de vérifier l’honnêteté du vote.
              Avantage : permet de multiplier les consultations pour une démocratie directe (on pourrait envisager des référendums tous les mois, voire plus, ce qui revitaliserait la démocratie).

              S’il devait être mis en place, il faudrait imposer des gardes fous :
              – logiciels libres,
              – vote papier maintenu pour les réformes de la constition (avec référendum obligatoire pour toute modification de la constitution), et les élections présientielles, législatives, et municipales au minimum. Vu que les régionales et européennes ne servent à rien, c’est moins important.

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          • triari // 10.07.2016 à 21h05

            De toute façon, sur le principe même : le vote électronique est une ignominie. N’importe quel citoyen peut compter des bulletins de vote, alors qu’avec une machine à voter, seuls quelques programmeurs sauront utiliser correctement la chose (une élite, donc). Il est plus aisé de tripatouiller une machine à voter sans se faire voir que de faire du bourrage d’urnes, tout simplement. Et même, dans quel contexte parle-t-on de faire du vote électronique ? A une époque où l’on estime que « le peuple vote mal » lorsqu’on lui permet de se faire entendre au cours d’un référendum, à une époque où l’on estime que les partis eurosceptiques/populistes deviennent de plus en plus forts et où les « bons partis » sont en chute libre, à une époque où tout le monde sait que la NSA surveille absolument tout, à une époque où il y a eu triche dans des « démocraties » comme en Autriche ou aux USA (rappelez-moi ce qui s’est passé en Floride en l’an 2000) ?

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          • Lt Anderson // 11.07.2016 à 08h54

            Justement aux US il y a une grosse polémique sur le sujet avec en point d’orgue le fait que les principales sociétés qui produisent les machines de vote sont aussi parmi les plus importantes donatrices de la campagne électorale d’Hillary Clinton.

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    • jim // 10.07.2016 à 08h53

      J’aimerai votre avis, et celui d’autres si intéressés, sur cette considération personnelle.

      Certains ont comme référentiel le CNR (Asselineau, Nikonoff, Sapir, etc). Et la sortie de UE et euro comme solution cardinale.

      Or nous pouvons considérer que c’est également la forme démocratique en vigueur, dite représentative, qui est cause des malheurs du peuple par les déicsions qu’elle permet, et de la promotion d’élites politiques hors peuple, contre le peuple même, en caste.

      Ainsi, le CNR n’est pas un référentiel suffisant, lui qui n’a rien changé en termes d’institutions démocratiques, ou des détails somme toute.
      Et ceux qui promeuvent le CNR ne semblent pas prêt à renconcer au système des partis, campagnes, vote, et représentants (Asselineau est très caractéristique de cela lui qui ne propose que des arrangements très périphériques à la forme démocratique actuelle).

      (… Merci modérateur… suite et fin en dessous)

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      • jim // 10.07.2016 à 08h58

        D’autre part, contrairement à 1945, le niveau d’éducation et de compétences du peuple permet largement de se passer des traitres pour gérer le pays, après jugement populaire par exemple : hauts fonctionnaires, politiciens, jounalistes, etc

        Alors, pour le peuple, ne s’agit il pas AUSSI, de faire en sorte que en plus d’un programme social de type CNR il y ait un volet de transformation des institutions démocratiques gentiment « révolutionnaire » (au sens de vraie rupture et réellement créatif, sans être farfelu bien entendu)?

        Et donc de méditer sur l’opportunité ou non de soutenir, pour le peuple, les tenants de la sortie de UE et du CNR de la démocratie et de la méritocratie républicaine à la papa, suivez mes regards…?

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        • Olympi // 10.07.2016 à 15h48

          Je rebondi sur l’idée que le niveau éducatif à augmenter depuis les prémisses de la démocratie, avant le citoyen était alphabétiser, aujourd’hui il est diplômé.
          http://www.inegalites.fr/spip.php?id_article=34&page=article
          Je lis en ce moment Après la Démocratie de Todd, et il présente ce premier fait. De plus il remarque que Sarkozy (ou Ségolène) et son entourage n’est pas plus diplômé que n’importe quel autre bac+5, il a redoublé sa sixième et a eu le bac sans mention.

          Ce qui m’amène à penser qu’il serait possible de créer une assemblée de citoyen, de pouvoir législatif, choisi par le hasard sur les listes électorales. Cela donnerait une très bonne représentation de la société française, leur niveau éducatif moyen leur permettant de statuer avec autant de pertinence qu’un député élu. À la différence que le citoyen moyen n’est pas riche, et que les décisions le concerne au premier chef. Cela pourrait aussi créer des vocations politiques. Une idée à creuser je pense.

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          • RGT // 11.07.2016 à 19h25

            Le seul moyen de limiter les risques de dérives consiste simplement à supprimer la fabuleuse « immunité parlementaire », et à ce que les « représentants » soient tenus de rendre des comptes à la population.

            Après tout, ils sont censés nous représenter, et ils ont donc pour mission de défendre nos intérêts ET nos opinions.

            Il suffirait simplement qu’au lieu d’aller « caresser le cul des électeurs » ils se contentent d’ouvrir un débat public sur chaque loi qu’ils doivent voter durant leur mission et qu’ils se positionnent sur le désir de la population qu’ils représentent (appliquer un quorum de 50%+1 des électeurs qu’ils représentent, si la population ne veut pas, pas la peine de se déplacer, une abstention = un refus)…

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            • Tunkasina // 12.07.2016 à 10h18

              Sinon, on peut aussi supprimer le parlementaire, le remplacer par service public, dont la mission consisterait à recueillir l’avis des votants souhaitant s’exprimer sur chaque sujet pour le canton, et voter ainsi de façon pyramidale les lois.

              Le plus :
              – ça éviterait qu’on en vote à tour de bras sans jamais les appliquer
              Le moins :
              – il faudrait un contrôle éminemment sévère du service en question.

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          • RGT // 11.07.2016 à 19h25

            Avec ce système, la honte du déni du référendum de 2005, la loi « Macron », la loi « travail » et toutes les autres escroqueries n’auraient jamais pu passer.

            Et bien sûr, chaque vote de représentant serait public et si il allait à l’encontre des désirs des électeurs il serait immédiatement révoqué, embastillé pour haute trahison et son vote annulé…

            Ça serait pas très « progressiste », mais au moins ça limiterait les dégâts.

            Quelle horreur, Je deviens « populiste ».

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      • BEYER Michel // 10.07.2016 à 10h00

        Je ne crois pas que Jacques Sapir soit pour une sortie de l’UE….de l’Euro: oui!
        Il est signataire d’un appel de 20 intellectuels pour revoir les traités européens.

        http://www.legrandsoir.info/observations-sur-l-appel-de-vingt-intellectuels-eurocritiques-pour-un-nouveau-traite-europeen.html

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        • jim // 10.07.2016 à 10h08

          Oui, je sais. Merci de votre remarque.
          J’y ai pensé après, j’aurai du écrire UE et/ou Euro.

          Reste que je ne connais rien chez Sapîr sur la question centrale de mon post, à savoir « CNR insuffisant cf question de la forme démocratique à « révolutionner » », rien, même pas un chouia de début de vélléité un peu sérieuse.
          Si vous avez quelquechose de la sorte de sa part sous le coude, un lien, je prends.

          Si vous avez par ailleurs une remarque sur mes considérations ci-dessus, un avis, je prends aussi avec plaisir -:-)

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          • Suriv // 10.07.2016 à 11h10

            Tournez cela dans tous les sens que vous voudrez, tant que la constitution ne sera pas ce qu’elle doit être à savoir le texte qui protège le peuple des gouvernants, tant qu’elle sera écrite par ceux contre qui le peuple doit être protégé, alors vous pourrez continuer la ronde des partis, rien ne changera jamais vraiment.

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            • jim // 10.07.2016 à 11h57

              Oui.
              Je rajoute qu’une bonne Constitution doit être plus que le texte qui protège le peuple des gouvernants comme vous le faites remarquer

              elle doit aussi organiser le fonctionnement concret de la démocratie de manière à ce que les gouvernants et les législateurs viennent du peuple et ne puissent se constituer en caste hors peuple comme actuellement.

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            • RGT // 11.07.2016 à 19h41

              La constitution de 1958 a été écrite par De Gaulle et à son origine était faite sur mesure pour un homme « providentiel » qui œuvrait pour la France et son peuple.
              De Gaulle haïssait les partis politiques et les ploutocrates.

              Il était loin d’être parfait mais il était honnête et intègre dans ses objectifs : Protéger la France et les français des dangers intérieurs (ploutocrates) et extérieurs (USA).
              C’est pour ça qu’il s’était brouillé avec les USA et qu’il s’était rapproché de l’URSS : De deux maux il faut choisir le moindre.

              N’oublions pas que les anciens satellites de l’URSS étaient surtout une zone tampon pour protéger la Russie des agressions occidentales.
              La France « loin des frontières russes » et détachée des USA ne présentait aucun danger pour l’URSS et ne risquait donc RIEN à se rapprocher de ces pays. En fin connaisseur de l’histoire, De Gaulle l’avait bien compris.

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            • RGT // 11.07.2016 à 19h46

              Quand De Gaulle a quitté le pouvoir suite à l’accumulation d’une « révolution colorée » et d’une trahison de la classe politique française corrompue il aurait dû saborder la Vè république car elle permettait à des gredins de prendre un contrôle sans partage de la nation.

              En termes de gredins (pour rester poli) nous avons été bien servis depuis son départ.

              Le « moins pire » a sans aucun doute été « Jacquouille la Fripouille »…

              Sans doute parce qu’il était moins doué que les autres pour les coups tordus et qu’il se faisait toujours prendre les doigts dans le pot de confiture.

              Les autres étaient tout aussi tordus mais ils étaient plus habiles et discrets. « Scootermane » ne fait pas exception sous ses airs « nunuche » il est beaucoup plus dangereux que « Narkozy ».

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          • Grim // 10.07.2016 à 20h05

            Il s’exprime sur ce sujet sur ce lien si ça t’intéresse 🙂

            https://www.youtube.com/watch?v=lY2Mim7DZ7c

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            • jim // 11.07.2016 à 13h30

              Merci. les propos sont sur légitimité et souveraineté sont bien intéressants, 7

              mais il n’y a strictement rien en substance concernant “CNR insuffisant cf question de la forme démocratique à “révolutionner””,

              rien en substance concernant « une constitution (et des institututions) doit décrire et organiser la manière concrète dont fonctionne la démocratie afin que les gouvernants et les législateurs viennent du peuple et ne puissent se constituer de facto en caste hors peuple ».

              Le modèle général actuel dit ici « républicain » semble même lui convenir très largement!

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          • FifiBrind_acier // 10.07.2016 à 20h22

            Si vous voulez bien je vais essayer de répondre à la question du CNR.

            Pour rassembler plus de 50% des votants pour sortir légalement et définitivement de l’ UE, de l’ UE, il faut avoir un programme… qui rassemble, au delà de la Gauche.

            Le PCF et la CGT, en 1943, l’avait compris. Le CNR rassemblait l’ensemble des forces politiques françaises, à l’exception des collabos.

            Avec les retour des décisions en France, et avec le referendum d’initiative populaire, les citoyens pourront ensuite influer, comme en Suisse, sur les lois.

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            • jim // 11.07.2016 à 13h37

              Dans notre pays, étant donnée l’aberrante situation « démocratique » générale ET étant données ses particularités sociologiques,

              cette histoire de rip (si il est fait être réellement efficient – cf nombre de pétitionnaires raisonnable et non empêchement en aval par une quelconque commission prétendument indépendante)
              me fait penser d’une part à un emplâtre sur une jambe de bois,
              d’autre part à un emplâtre nuisible qui générait une sorte de guerre civile permanente.

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            • RGT // 11.07.2016 à 20h02

              Il ne faut pas rêver : Dans la France jacobine toute opinion qui sort des « Grandes Institutions Républicaines » n’a aucune valeur et est destinée à servir de coussin-péteur siège pour nos z’élites…

              Déjà un référendum organisé par le « Gouvernement Légitime » est répudié car « Non Conforme à l’Intérêt Supérieur de la Nation », alors je ne vous parle pas d’un référendum qui serait organisé à la demande des « gueux » et des « ploucs »…

              Le problème de la France (et de toutes les « Grandes Démocraties Occidentales ») est simplement l’impunité institutionnalisée des « Grands Élus du Peuple »…
              Et la collusion de ces élus avec tous les pisseurs de « unes » des « Grands Journaux Intègres »…

              Je doute fortement des capacité de « nettoyage des institutions » du parti que vous soutenez (avec beaucoup de ferveur et une grande qualité dans vos propos).

              Son fondateur est lui-même issu du « sérail » et que j’ai acquis au fil de ma vie une très grande méfiance vis à vis des énarques.

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            • jim // 11.07.2016 à 20h54

              @RGT
              … oui, je pense que vous avez raison de vous méfier de ce fondateur énarque là quant à sa capacité et sa volonté de réformer avec un peu d’ampleur et de vision cette démocratie malade de tous les côtés.

              D’autant que quand on lui demande droit dans les yeux de préciser les modalités pratiques de son rip de manière un peu concrète et précise, ça coince ; pschhit, flou, et fuyance.

              Pas bon! Mais pas étonnant étant donné « le profil » de cet homme.

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  • Spectre // 10.07.2016 à 02h45

    Référendum après référendum, on ne peut que constater les dommages qu’ils causent à la démocratie représentative

    La démocratie représentative n’a pas besoin des « dommages » supposés du référendum : elle se suicide très bien toute seule. Exemple avec la mascarade de la loi Travail à l’Assemblée, où les magouilles aubrystes empêchent le dépôt d’une motion de censure ; puis les frondouilleurs, par pur sectarisme, refusent de voter celle de l’UMP ; enfin l’UMP refuse d’en déposer une au second passage. Résultat, la contestation dans le pays et dans la rue n’est pas du tout représenté.

    Ensuite, il ne suffit pas d’être élu pour être légitime — encore faut-il respecter un minimum son mandat…

    Si l’on veut malgré tout maintenir des référendums, pourquoi (…) ne pas exiger une majorité qualifiée (60 % ou 65 %)

    Pas de souci : comme ça, Maastricht ne serait jamais passé !

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  • dupontg // 10.07.2016 à 02h45

    la majorité qualifiée sera une arme à double tranchant pour faire légitimer leur « bonne » politique.
    Pas grand chose ne pourra passer au dessus de 60%

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    • kasper // 10.07.2016 à 04h00

      Certes, mais comme la construction de l’UE est deja bien avancee, ils n’ont plus besoin de votre consentement. Faire adopter les traites a la majorite simple et apres coup exiger la majorite qualifiee pour les defaire, c’est le fameux « effet cliquet » en oeuvre depuis le tout debut de la CEE.

      Si ils tentent d’établir comme nouveau standard cette majorité qualifiée, alors il faudra exiger qu’on commence par revoter les textes qui n’ont été adopte qu’a la majorité simple. Ca semble assez logique.

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    • Astatruc // 10.07.2016 à 07h34

      et bien nous n’avons qu’à faire pareil pour l’élection, à moins de 60% de votants, on vire les deux candidats et on recommence.
      🙂

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  • de Bernardy // 10.07.2016 à 03h11

    Des garde-fous ? Vous plaisantez, j’espère ! Où étaient-ils quand les députés se faisaient acheter pour retarder la faillite de Panama, qui a coûté leurs économies aux épargnants ? Et quand ils SE votent des privilèges scandaleux en catimini ?

      +27

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  • nico // 10.07.2016 à 03h35

    La guerre c’est la paix

    L’ignorance c’est la force

    Le référendum c’est pas la démocratie

    On y est , Orwell s’était juste trompé de 32 ans lorsqu’il a écrit 1984.

      +60

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  • Charles Michael // 10.07.2016 à 04h57

    Devant l’Union Sacrée du Ps et uMp + associés EELV, centristes, etc…reste un seul espoir: le chaos financier qui s’avance en Italie et en Allemagne avec la Deush Bank.

    j’espère juste que pour cacher cette faillite la IIIème guerre mondiale ne sera pas poussée de l’avant par nos ****** de l’Otan.

      +23

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  • Kiwixar // 10.07.2016 à 05h19

    Un dinosaure (journaliste) défendant un système-dinosaure (la démocratie représentative).

    Internet (et la bonne ré-information honnête et de qualité comme sur ce blog) a rendu le journalisme obsolète. La technologie blockchain risque de rendre les intermédiaires financiers (banques, cartes de crédit) obsolètes, d’autant que les banques devraient rémunérer les comptes et les épargnes à 20% p.a. compte tenu des risques d’y perdre son pognon. Prochaine étape, une technologie blockchain spéciale « transport » permettant la libération d’un paiement quand le transporteur confirme que le container ou le carton est expédié (obsolescence des lettres de crédit via les banques).

    La démocratie représentative archi-corrompue est aussi obsolète : place à la démocratie directe, car chaque référendum en Europe montre que le peuple est bien plus malin que tous ces politiciens et europathes (et ne parlons même pas des éditocrates). Et si on vote mal de temps en temps, au moins on n’aura pas à engraisser une caste qui nous crache dessus.

      +57

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    • Laurent // 10.07.2016 à 08h59

      Reste à programmer l’organisation de référendum d’initiative populaire en mode « Blockchain » et nous pourrons établir un nouveau style de gouvernement sans homme politique.

        +9

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  • Raskolnikov // 10.07.2016 à 08h20

    Je suis d’accord avec ce type, mais surtout parce que a mon avis, le referendum n’est que le stricte minimum de la democratie. Je suis tout a fait d’accord qu’on vote pour des idees et qu’on tire au sort les representants, hors ces elites veulent que nous votions les representants et tirions au sort les idees. Pourvu que le tirage au sort se fasse dans leur vivier de propositions cramoisies, evidemment.

      +11

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  • Airguh // 10.07.2016 à 08h24

    Comme personne ne connaît le futur on pourrait opposer les mêmes arguments pour démontrer que le référendum est une bonne chose. De plus comme indiqué dans le texte le référendum existe car les politiciens ne représentent pas le peuple comme il le devrait. Ils sont corrompus et incompétents. Qu’on fasse preuve de vigilance quant à l’usage du suffrage direct oui mais pour ca il faudrait arrêter aussi d’essayer d’influencer les populations qui ne sont plus dupes. Si les hommes politiques étaient des citoyens les réformes passeraient sans référendum.

      +2

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  • Dimitri // 10.07.2016 à 09h01

    Le titre de l’article est un sophisme. Car, sous l’évidence que le référendum n’est pas « le summum de la Démocratie », il laisse supposer que tout ce qui n’est pas « le summum » est vaguement anti-démocratique.

    Mais, voyons voir d’abord ce qui peut être « le summum » de ce fameux concept qui est « la Démocratie »: Peut-être les articles dans la presse le sont ? J’en doute. Peut-être que les institutions de l’UE sont « le summum » de la démocratie ? Laisse-moi rire.
    Et en fait, en y réfléchissant bien, absolument RIEN d’existant n’est pas « le summum » de la Démocratie.

    Un sophisme, donc.

    Et pourquoi user un sophisme? Et bien, tout simplement parce que l’auteur n’est pas contant du résultat dudit référendum. C’est aussi simple que cela.

    Après les menaces, les sophismes. Triste réalité pour les Eurobéats.

      +16

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  • Hannibal GENSERIC // 10.07.2016 à 09h01

    le vote est le moyen d’agréger les convictions personnelles de chacun en un choix collectif unique.

    Depuis cette époque lointaine, une multitude de méthodes de vote ont vu le jour sans que jamais aucune ne semble forcément surpasser les autres.

    Dans les années 1970, l’Américain Kenneth Arrow (prix Nobel d’économie) énonça et démontra son théorème dont le résultat est pour le moins surprenant et qui passe pour le théorème le plus important de ce 20e siècle en théorie du choix social.

    Ce « théorème d’impossibilité » s’énonce ainsi (en simplifiant, car il s’agit d’un théorème mathématique de théorie des ensembles qui réclame une démonstration élaborée) :

    « Il n’existe pas de fonction de choix social (un système de vote) qui puisse convertir des préférences individuelles en une décision agrégée cohérente, hormis dans le cas où la fonction de choix social coïncide avec les choix d’un seul individu (« dictateur »), indépendamment du reste de la population. »

    La dictature éclairée serait-elle plus démocratique que la démocratie ?
    Les Romains, l’avaient compris, il y a longtemps.

    http://numidia-liberum.blogspot.fr/2015/03/elections-piege-cons.html

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  • buborék // 10.07.2016 à 09h04

    La réponse de son Excellence l’Ambassadeur de Hongrie en France sur le Facebook de l’Ambassade me paraît excellente : https://www.facebook.com/ambahongrieparis/posts/603345323168678

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  • Sam // 10.07.2016 à 09h19

    L’argument en carton, que l’on dégaine contre tout ce qui peut menacer l’odre néolibéral : le referendum rappelle les heures sombres de notre histoire.
    C’est à peine croyable.
    Quant à la responsabilité des élus, justement ils se cachent derrière leur ‘légitimité’ issue du scrutin pour plaider irresponsable dès que nous leur demandons des comptes. D’ailleurs, l’argument ‘légitimité démocratique’ est asséné à coup de marteau chaque fois qu’une élection bidon voit arriver au pouvoir l’un de ces incompétents interchangeables.

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  • valles // 10.07.2016 à 09h22

    Cela devait arriver, Jeannot se prend pour une divinité, il croit avoir décrypté le génome populaire mais c’est la formule de la connerie universelle qu’il a trouvé
    Le climax en France c’est la forêt et ce n’est pas en essayant de l’occulter avec ses copains a glands qu’il va l’empêcher d’exister.

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  • Le turk // 10.07.2016 à 09h36

    suis je blacklisté sur ce forum ? si oui envoyez moi un mail de confirmation , je me ferais plus ch… à poster mes réflexions qui n’étaient pas hors sujet .
    Amicalement PH
    [Modération : Non, vous n’êtes pas blacklisté, mais vous pourriez utiliser un langage plus châtié, les trois points de suspension camouflant prétendument les mots et expressions classés dans le registre familier étant lassants à la longue (cela vaut pour tous les commentateurs). La langue française ne fourmille-t-elle donc pas de substituts infinis pour exprimer ce que vous pensez, dans n’importe quel registre (furibard, exaspéré, moqueur, catégorique, emphatique, etc.) ? Le monde des commentateurs est peuplé de cons et de salauds, ils ne savent que chier ou foutre, ils se vautrent dans la merde. Contrairement à ce que vous pensez, ça ne fait pas chic – et il n’y a pas de complots contre vous.]

      +4

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    • PHansen // 10.07.2016 à 13h53

      O temporal o mores , j’essaie d’écrire un bon français, mais en utilisant ce langage populaire hérité de Rabelais et François Villon , je ne cite pas Céline , car qui pourrait écrire comme Céline , j’en prend note néanmoins j’éviterais désormais les pointillés.
      Leturk.

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  • Pampita // 10.07.2016 à 09h52

    Les oligarques et Cicéron ne disaient pas autre chose il y a vingt siècles face au danger supposé d’un parti qu’ils appelaient déjà « populiste ».

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  • Ardéchoix // 10.07.2016 à 09h56

    Il faut laisser la parole à ce monsieur, c’est le meilleur défenseur du référendum. Monsieur défendez l’Europe svp et n’hésité pas à faire une bonne argumentation sur le système bancaire qui est merveilleux.

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  • Erich Mühsam // 10.07.2016 à 11h16

    Un quatre quart indigeste pour le peti dej’. Le mépris pour la démocratie est manifeste, laissons les choisir, nos commissaires esturgeons et nous aurons le caviar.

    Il faut quand même de l’audace pour prendre en exemple le référendum de 2005. En 2005 les lumps français on voté « non », et comme il y’a plus de lumps que esturgeons, ben c’était non. Notons que les lumps néerlandais ne sont pas digne d’être évoqués.

    Le résultat de ce rejet ce verrai dans le traité de Lisbonne. (C’est ce que j’ai compris, la prose de jeannot étant ce qu’elle est, ce n’est pas un modèle de clarté).

    Et là, je comprend qu’une des différence entre le le lump et l’esturgeon réside dans la cognition. Mon cerveau de lump voit la même chose, mis à part les dates. Il n’y a aucune prise en compte du rejet exprimé deux ans auparavant. Tout comme il n’y a pas le moindre signe qu’un brexit soit en marche,

    Et du coup il est vrai qu’il vaudrai mieux en finir une bonne fois pour toute avec notre nationalisme notre xénophobie en supprimant le vote, laissons les bélugas nous pondre un futur caviar.

    Jeannot sait très bien qu’en supprimant le référendum, il supprime la possibilité de vérifier la différence avant/après référendum, dite démocratie chez les bélugas et fumisterie chez les lumps.

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  • Erich Mühsam // 10.07.2016 à 11h20

    Joli.
    En anglais climax, c’est l’orgasme, pour quarte sur vingt la métaphore française de « petite mort » est plus adéquate.

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    • bluetonga // 10.07.2016 à 18h06

      J’ai le sentiment que le choix du mot climax – ou orgasme en anglais – a fait l’objet d’un choix pensé et délibéré de l’auteur, évoluant dans un monde essentiellement anglophone, pour mieux tourner en dérision l’issue du référendum (le peuple jouit, hihihi; laissons leur ça, pauvres manants sans dents).

        +6

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  • Olympi // 10.07.2016 à 12h37

    Pour répondre à M. Cohn-Bendit :
    Le peuple n’a pas raison ou tort, il a la souveraineté.
    La politique n’a pas forcément à voir avec la raison, la politique c’est la science des forces sociale. Ou autrement dit, le combat entre bloques de population aux intérêts divergeants ou aux idéologies divergentes. Émmanuel Todd à bien démontré que le communisme s’est implémenté dans les pays à la structure familiale communautaire (Russie, Chine, etc) et le libéralisme économique dans les pays aux structures familiales libérales (Angleterre, France, etc), cela a plus rapport à la culture qu’à la raison.

      +5

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    • globule rouge // 10.07.2016 à 14h18

      D’accord avec vous sur ce point :
      avoir raison/tort sur un choix de nature politique, c’est tres subjectif, chacun a son point de vu…
      Au final seul le « souverain » a « raison », parce qu’il est, dans n’importe quel systeme politique, celui qui a le role de l’ultime decideur (>definition du souverain).
      Dans un systeme democratique, l’egalité politique est le principe sur lequel est fondé le systeme, d’ou decoule le fait que seul le peuple peut etre souverain. Bref dire qu’il faut arreter d’interroger le peuple, de le placer dans le role de decideur, est foncierement anti-democratique.
      On a de la part de ces editocrates la demonstration de leurs incultures politiques et de la nature profondément anti-democratique de leurs opinions , et qui dans leurs « enthousiasmes » glissent de la critique d’un choix fait (chacun est libre de son opinion) a la contestation de la clef de voute du systeme, la remise en cause de la legitimité du souverain.

        +4

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  • Naz // 10.07.2016 à 13h15

    Certaines décisions paraissent irrationnelles, le sont, mais en chacun d’entre nous, dans le peuple, mais bien évidemment aussi chez les décideurs patentés.
    On veut tout rationaliser mais on n’y parviendra pas; une décision sur pulsion partagée, peut changer le face du monde, mais le monde est ainsi. L’avenir se construira sur ces nouvelles données et nous aurons beau jeu, plus tard, de dire  » si »!
    C’est vrai absolument pour tout!!

      +2

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  • Louis Robert // 10.07.2016 à 13h44

    Les membres des classes politiques ont tout simplement mal à l’ego.

    N’étant plus pris au sérieux par les populations, méprisés, désavoués de si brutale façon, ils ont mortellement mal; d’autant plus que le chantage, les campagnes d’intimidation et de peur, voire la subversion de la démocratie et des institutions ne leur obtiennent plus à coup sûr les résultats escomptés.

    Ils ont beau répéter que ce monde orwellien qui est le leur est l’exact opposé de ce qu’il est vraiment, ils ne convainquent plus personne, à vrai dire. Tromperie et mensonge ne produisent plus les effets durables recherchés. Impuissants, les voilà donc qui enragent!… — Mais le Roi est nu. Que dire? Rien à faire, le Roi, la Cour, courtisans et courtisanes, tous nus!

    Que faire? Si seulement les peuples cessaient d’exister! Parfois, il leur arrive ainsi de rêver… qu’ils n’existent déjà plus. Mais vienne l’aube, cruel, l’éveil est là.

      +6

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  • Vlois // 10.07.2016 à 13h51

    Vous avez parfaitement raison : il est parfaitement clair qu’on retrouve les mêmes à le tête de l’Europe les partis centristes dont chrétiens démocrates – assimilés Zentrum avec cette même idée etrange d’une Europe sous protection allemande (hypothèse : historique d’un inconscient issu du Saint Empire romain germanique ?) ? Rob Schumann et Goulard en étaient et en sont … Quite à pactiser avec les pires anti-démocrates et l’extrême droite, la vraie.

      +2

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  • Manu // 10.07.2016 à 13h54

    Il y aurait plus de démocratie, si les gens élus, l’étaient sur un programme, en non sur leur seule personnalité.
    Et une fois leur prise de fonctions, les politiciens devraient être tenus par la loi de respecter leur programme qui devrait être structuré et présenté selon des normes bien précises, documenté par un formulaire de types CERFA. Visible et consultable par tous. Ainsi, les possibilités de faire totalement l’inverse ne pourrait entrer en vigueur que selon des circonstances bien défini (événements naturelle, géopolitique, guerre…), et forcement soumis au peuple. Et si le politicien en viens à ne plus trouver de marge de manœuvre dans l’exercice du pouvoir, c’est qu’il y a trop de contradiction entre lui et ce qu’il a promis dans son programme. La bien-séance voudra à ce moment là qu’il démissionne ou qu’il rentre a nouveau dans le rang, sous l’influence du parlement.

      +7

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    • xc // 10.07.2016 à 14h47

      Et si l’environnement économique, international, ou autre évolue d’une façon imprévisible lors de l’élection, on reste avec le même programme et les mêmes gens, on organise de nouvelles élections pour choisir un nouveau programme, ou on laisse l’initiative aux gens déjà en place ?
      Perso, j’opte pour la dernière solution.

        +0

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  • christian gedeon // 10.07.2016 à 15h11

    Ah le Tartuffe…ces gens là ne reculent à présent devant rien,et leur mépris du « peuple « (cad de ceux qui ne pensent pas comme eux) ne se dissimule plus du tout.Tout y passe,y compris le vote « populaire « . Même la seconde guerre mondiale y passe dis donc!Ce paltoquet écrit en fait bien tranquillement que la voie est celle d’une dictature de l’UE…rien de plus,rien de moins.

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  • Betula // 10.07.2016 à 16h41

    Quand l’intelligence déserte, l’idéologie s’installe en adventice.
    Le plus grave et sans vergogne est ce mépris du peuple, ignorant et stupide par définition.
    Ainsi le peuple avait tort quand il réclamait sa liberté à Budapest en 1956, le peuple avait tort quand il fleurissait un printemps à Prague en 1968 et comme le peuple a eu tort à l’automne 1989 abattant ce » mur de la honte » qui rendait si simple la géopolitique!
    En 1955 le peuple français aurait voté oui pour une réconciliation franco-allemande! Pourquoi? Parce qu’entre mai et juin des années 50 les rues de villes françaises se couvraient d’une flopée de jeunes allemands pour des échanges qui prenaient des airs de fêtes alors qu’aujourd’hui ces échanges sont d’une telle pâleur qu’ils en sont évanescents.
    Mais que dit le peuple quand il apprend que M. Barroso qui fut deux fois Président de la Commission européenne de 2004 à 2014 passe chez Goldman Sachs à Londres!
    Rien!
    Car le peuple, lui sait, sent et ressent le mépris que ces élites ont pour lui, fussent-elles des anciens révolutionnaires désignés et titrés comme tels!
    Les peuples veulent la paix, veulent vivre décemment, veulent travailler et être fiers de leur travail.
    Mais les peuples ne veulent ni se faire confisquer la parole, ni aller là où ils ne veulent pas.
    Attention un peuple bastillonné est un peuple qui sait se révolter!

      +5

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  • Leterrible // 10.07.2016 à 17h21

    « quelque peu obligé par les circonstances »
    Hum..! Cette incise , à mes yeux non valide , amoindrit votre considération , elle , tout à fait pertinente.
    Lisez bien tout ce qui est décrit par ce journaliste « au dessus de tout soupçon » dans le camp d’en face .. et voyez ce qu’on peut en tirer.

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  • V_Parlier // 10.07.2016 à 19h12

    Je dirais même qu’il est insupportable. A chaque fois je ne le lis jamais entièrement. Sinon ça me provoque une montée d’agressivité inutile. Inutile car je devine déjà tout et parce-qu’il est de toute façon une caricature vivante irrécupérable du bobo méprisant les sans-dents qui n’ont pas son niveau, et même les « avec-dents » qui auraient l’audace de ne pas être d’accord.

      +9

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    • RGT // 11.07.2016 à 20h12

      Non seulement ça m’énerve mais de plus ça me colle une poussée d’urticaire.

      Donc je commence à lire précautionneusement et quand je « sens que ça sort » j’arrête immédiatement car j’en ai marre de ressembler à une calculette.

        +2

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  • Caliban // 10.07.2016 à 21h23

    Je n’ai pas bien saisi le raisonnement de M. Cohn.

    Il y aurait un problème de démocratie dans le fait que le mode de scrutin prive les électeurs du FN de représentants à l’Assemblée. Et il faudrait y remédier (il doit songer à l’instillation d’un peu de proportionnelle).

    Il y aurait un problème de démocratie à priver les peuples de la voie référendaire mais il faudrait tout de même s’y résoudre (car le peuple n’a pas toujours raison).

    Du coup si on compile, cela donne :
    • oui à la démocratie représentative et non à la démocratie directe
    • on peut s’entendre avec les représentants du FN mais pas avec ses électeurs

    M. Cohn est-il effrayé par la démocratie ou par le FN ? Serait-ce aller trop loin de supposer qu’il a besoin du second pour étouffer la première ?

    Comme disait Desproges … « pauvre Cohn ! » 🙂
    https://www.youtube.com/watch?v=lsM_P6qgDwM

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  • sissa // 11.07.2016 à 11h47

    Quatreme n’a qu’un défaut: ce n’est pas un journaliste, mais un propagandiste.
    Il peut ben dénoncer quelques scandales européens, mais, d’une part, il prendra bien soin de les attribuer à des défaillances individuelles et non à la construction européenne elle-même, et d’autre part il le fera surtout si, par ailleurs, ces scandales sont déjà sur la place publique.

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  • RGT // 11.07.2016 à 20h47

    Quand j’étais jeune, on appelait les œufs de lump « le caviar du pauvre ».

    Je ne sais pas si cette désignation est toujours en vigueur car je n’aime pas les œufs de poisson.

    Question de goût… Et la lecture de cette « prose » ne m’incite pas du tout à ré-essayer !!!

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