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29.juin.202129.6.2021 // Les Crises

Le mythe participatif de la Smart city et de sa surveillance

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La smart city en fait rêver certains. Les ingénieurs qui la convoitent parlent dorénavant d’une « citoyenneté augmentée ». Ce nouveau concept de la ville connectée et sûre aspire à ce que « les civic tech transforment le consommateur capté en citoyen capteur ». Cette citoyenneté augmentée permettrait une plus grande démocratie et ce, grâce aux nouvelles technologies et à leur injection dans l’aménagement urbain.

Lire l’article complet sur La Quadrature du Net

A travers cette obsession des industriels et des collectivités territoriales, c’est l’informatisation de la ville tout entière qui est brandie – sa connectivité, la multiplication des capteurs, l’analyse massive des données – et qui permettrait une émancipation de la population. En réalité, il n’en est rien : les technologies sont imposées à la population et celle-ci ne peut s’y opposer qu’à la marge.

L’un des arguments avancés pour justifier le déploiement de smart cities est l’opportunité d’une plus grande implication des citoyens et citoyennes, par le biais de ces nouvelles technologies. Ce serait notamment à travers les smartphones et autres capteurs que les habitants et habitantes auraient la possibilité de dialoguer numériquement avec la municipalité. C’est un des objectifs affichés de la métropole dijonnaise, qui permettrait : « une généralisation du processus de démocratie participative pour mieux impliquer les habitants dans la vie de la métropole ».

Par exemple, à travers une application qui autoriserait les habitantes à être « actrices » de la ville en géolocalisant un dépôt d’ordures sauvage. Ces éléments de langage font partie de l’impératif délibératif, c’est-à-dire la tendance observée dans les pratiques politiques de prise de décision qui consiste à ancrer sa légitimité dans la délibération et dans la référence à une réflexion commune. Or, cette tendance à justifier la pertinence d’un projet politique à travers la « participation de la population » vise à légitimer ces projets sans jamais poser la question de leur pertinence.

La population, exclue du processus de décision

De fait, on ne demande pas l’avis des populations pour imposer ce genre de gadget technologique, de même qu’on impose l’informatisation des villes. Cette mise en numérique des villes se caractérise par une multiplication des capteurs – caméras de vidéosurveillance, indicateurs de la pollution de l’air, capteurs sur les poubelles, smartphones, lampadaires connectés etc -, par une collecte massive des données et par une automatisation de leur traitement. Pourtant il s’agit d’un choix politique, or les habitants et habitantes des villes n’ont pas leur mot à dire sur le déploiement de ce nouveau visage de l’ethos néolibéral.

Une participation contrainte

Si la population n’est pas conviée au processus de décision sur le principe d’un déploiement de dispositifs de surveillance en amont, elle est sommée de participer à l’élaboration et la mise au point de ces dispositifs. Elle est également attendue de manière active dans la production de la sécurité urbaine numérique.

L’expérimentation : la population comme laboratoire

Lors de la mise en place de dispositifs de surveillance, la population est régulièrement envisagée comme une matière première, afin de tester les technologies et les nouveaux algorithmes. Et cela pour deux raisons apparentes :

  • Premièrement, c’est une ressource gratuite pour entraîner les algorithmes et pouvoir ensuite généraliser la commercialisation dudit dispositif en France ou à l’étranger. Ainsi, par exemple, la population de la ville de Suresnes s’est transformée en cobaye au profit de l’entreprise XXII, comme nous le montrons ici.
  • Deuxièmement, l’expérimentation permet d’habituer une population à un dispositif ; cela permet d’en faciliter « l’acceptation » c’est-à-dire d’en faciliter la réception sociale.

Lire l’article complet sur La Quadrature du Net – 11-06-2021

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Commentaire recommandé

Patrick // 29.06.2021 à 08h37

Et vous pensez vraiment que tout ça va pouvoir être mis en place ?
malgré :

– les besoins en énergie que cela va entrainer en pleine « transition énergétique » qui va foutre en l’air notre approvisionnement ( en plus des problèmes d’approvisionnement en pétrole )
– les besoins en métaux et terres rares qu’implique toutes ces technologies , avec les contraintes d’approvisionnement
– les besoins en composants et processeurs , en plein début de pénurie
– les piratages que cela va rendre possible et qui vont mettre un joyeux b..l dans tout ça
– les besoins en financement de tout ce bastringue alors que nous nous dirigeons tout droit vers une méga-crise économique et financière


Les villes ne sont plus qu’un concept obsolète mais les décideurs sont incapables de s’en rendre compte.

24 réactions et commentaires

  • Yann // 29.06.2021 à 07h21

    « Une application qui autoriserait les habitantes à être « actrices » de la ville en géolocalisant un dépôt d’ordures sauvage. »

    Pour les selfies, on préfèrera quand même le Ghana, et ses décharges d’appareils électroniques obsolètes…

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  • Patrick // 29.06.2021 à 08h37

    Et vous pensez vraiment que tout ça va pouvoir être mis en place ?
    malgré :

    – les besoins en énergie que cela va entrainer en pleine « transition énergétique » qui va foutre en l’air notre approvisionnement ( en plus des problèmes d’approvisionnement en pétrole )
    – les besoins en métaux et terres rares qu’implique toutes ces technologies , avec les contraintes d’approvisionnement
    – les besoins en composants et processeurs , en plein début de pénurie
    – les piratages que cela va rendre possible et qui vont mettre un joyeux b..l dans tout ça
    – les besoins en financement de tout ce bastringue alors que nous nous dirigeons tout droit vers une méga-crise économique et financière


    Les villes ne sont plus qu’un concept obsolète mais les décideurs sont incapables de s’en rendre compte.

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    • vert-de-taire // 29.06.2021 à 09h43

      C’est pas une question de ressources !!
      mais de qui décide.

      Le marchand-constructeur-multinationale-actionnaire
      ou le gouvernement du peuple pour le peuple par le peuple …

      C’est la différence entre la dictature et la démocratie.
      Clairement ILS sont en dictature
      et ça parait normal ..
      c’est dire le degré d’aliénation

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      • Patrick // 29.06.2021 à 13h37

        quel que soit le régime politique et les bonnes ou mauvaises intentions , les ressources sont forcément un critère limitant.
        Quand y’a plus ! y’a plus !! et aucune loi ni aucune idéologie n’y peut rien.

        Même le gouvernement du peuple par le peuple ne peut pas aller au-delà des ressources , même en guillotinant , déportant ou fusillant les ennemis du peuple avec les meilleures intentions du monde.

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    • Sandrine // 29.06.2021 à 09h55

      Les ressources seront suffisantes si on envoie la partie de la population citadine surnuméraire cultiver sa propre nourriture à la campagne ( ou s’employer chez ceux qui à la campagne possèdent déjà la terre).
      La généralisation du revenu universel et la concentration du travail sur un nombre restreint d’employés ( qui travailleront plus et de manière plus intensive) devrait permettre de rempre avec la consommation de masse et de réserver la consommation (la dilapidation des ressources restantes) aux habitants des villes « intelligentes”où la reproduction sera contrôlable (non binarite, polluants divers, conscientisation écologique…)

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      • Jean-Do // 29.06.2021 à 11h21

        J’espère vraiment que c’est de l’humour mais je doute…

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        • Sandrine // 29.06.2021 à 11h41

          Disons que c’est sarcastique…
          Notez qu’une bonne partie idées que je compile ici me sont venues en lisant le blog et les commentaires des Crises.
          Une mine, surtout en matière de partage de vidéo

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    • LS // 29.06.2021 à 10h26

      Je suis d’accord avec un bémol sur votre généralisation à toutes les organisations possibles des villes.
      Ma conclusion est que les « smart cities », en tant qu’organisation spécifique d’une ville, ne seront réellement déployées que dans peu d’endroits pour peu de personnes.
      Un exemple de plus d’une économie qui se dirige vers l’exclusion social (exclusion du travail, du revenu, de la consommation et in fine de la citoyenneté) d’une part de plus en plus importante de la population, faute de ressources suffisantes.
      Et il est probable que combattre cette tendance demandera de la violence politique, ce que le peuple de France (au sens de M. Onfray) n’admet pas encore.

        +4

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      • Sandrine // 29.06.2021 à 10h47

        Et cette exclusion prendra aussi probablement une forme de plus en plus “biologique”.
        Que ce soit parce que l’interface avec les machines deviendra de plus en plus “intégrée” dans Les villes connectées…
        Ou parce l’hygiénisme sera tellement poussé dans les villes ( protection contre des épidémies sous différentes formes, distanciation sociale, vaccin ou autre) que le contact avec les humains non citadins ou refusant les mesures d’hygiène deviendra mortellement dangereux et conduira à terme à une césure biologique entre ces deux formes d’humanité.

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        • RGT // 02.07.2021 à 11h52

          Ne vous en faites pas, les résidents des « villes connectées » devront bientôt se faire implanter un tag RFID sous-cutané (comme les chiens et les chats) mais à longue portée ce qui permettra de « sécuriser les accès », de permettre de payer ses achats…

          Mais qui permettra aussi aux « autorités compétentes » (autoproclamées) de pister tous les déplacements des habitants et de savoir à chaque instant où se trouve n’importe quelle personne.

          Plus cool tu meurs.

          Et quand ils auront équipé toutes les grandes agglomérations ils s’occuperont des communes plus modestes, puis des villages, des hameaux, de toutes les constructions (même les abris de jardin) et enfin équiper l’ensemble du territoire afin que plus personne ne puisse passer entre les mailles du filet du flicage généralisé.

          « Pour notre sécurité » bien sûr…

          Et ne vous en faites pas, ils se débrouilleront à trouver les ressources nécessaires à ce « grand projet » pour des raisons « humanistes ».

          Ce qui permettra aux fabricants (regardez du côté de Safran/Sagem, ils maîtrisent le flicage avec entre autres les radars vendus à prix d’or) d’engranger encore plus de profits et aux « dirigeants bienveillants » de pouvoir sauver leurs fesses en anticipant les « comportements antirépublicains suspects ».

          Orwell et Huxley l’ont cauchemardé, les « sauveurs de l’humanité » le feront à n’en pas douter.
          La guerre est le meilleur moteur de l’évolution technologique. Dans ce cas se sera la guerre ouverte contre la population.

          Nota : La technologie existe déjà.
          C’est le coût de son déploiement qui serait exorbitant.

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      • Patrick // 29.06.2021 à 12h52

        On peut se poser la question de l’exclusion en voyant se développer un mouvement de départ des villes par les classes les plus aisées.
        De même que les grandes entreprises qui ont des sièges sociaux en ville commencent à se poser la question des coûts des m2 et de leur réduction grâce au télétravail.
        Les prochaines années pourraient bien voir de grands changements au niveau des villes.

        Mis si à terme ce sont les classes les moins riches qui restent en ville , alors les programmes de surveillance et de contrôle pourraient être renforcés pour avoir un oeil sur tous ces gens.

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    • pseudo // 29.06.2021 à 11h28

      > Et vous pensez vraiment que tout ça va pouvoir être mis en place ?

      je ne sais pas. Pour rajouter de l’eau à votre vin, https://www.zdnet.fr/actualites/la-derniere-victime-de-la-penurie-mondiale-de-puces-votre-carte-bancaire-39925275.htm
      > [..] l’industrie des semi-conducteurs [..] d’importantes pénuries en raison de l’augmentation de la demande de produits numériques, [..] PC [..] tablettes, pendant la pandémie de Covid-19. Les fabricants d’équipements dans les industries qui dépendent fortement des puces, comme l’électronique grand public, […] la pénurie s’étend rapidement à d’autres secteurs aussi.

      Alors que nous ne sommes qu’au début de ce mouvement de numérisation des villes. Car la liste des équipements à augmenter est à la Prévert. Alors ce n’est pas déjà une pénurie de ressources, mais de moyens, cependant, cela préfigure déjà le gouffre énergétique et matériel qui se déploie pour répondre à la demande.
      L’effet intéressant c’est que plus on numérise et plus on partage rapidement les idées et expériences entre humains de l’autre bout du monde, du coup les innovations, telle la ville intelligente, germe alors dans beaucoup plus d’esprits en même temps, ce qui créé encore plus de publicité autour de ces projets, faisant naître d’autant plus de désirs, l’ensemble bercé par un esprit de compétition àquimieumieu pour augmenter le plus grand nombre d’applications du quotidien, et boom, exponentielle.
      La recette du désastre car si on ne le fait pas, chômage structurel de masse (le vré), si on le fait, catastrophes sur catastrophes.

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    • Recits d’Yves // 04.07.2021 à 09h33

      Oui ca va marcher car l’essentiel a déjà été déployé.
      Il reste à faire l’interconnexion des systèmes (question d’infra mais c’est en cours) et de piloter chaque brique de l’ensemble.
      Le modèle est encore étatsunien (voir la ville de Chicago) et par Smart City, il faut comprendre que peu à peu les bases de données ont été interconnectées y compris celle qui n’auraient pas du l’être.

      Je vous accorde un point: les poubelles ne sont pas encore pucées.

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  • Avunimes // 29.06.2021 à 11h01

    Combattre le capitalisme (je pense aux citadins du NPA), n’est-ce pas en premier lieu combattre la ville ?

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    • Sandrine // 29.06.2021 à 12h08

      Oui, mais n’oublions pas que l’autre seul grand système économique que l’humanité ait connu à part le capitalisme, c’est l’esclavagisme. Un modèle bien adapté aux sociétés agraires faiblement urbanisés…

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      • Patrick // 29.06.2021 à 12h48

        L’esclavagisme est possible/rentable dans le cas d’une économie ne disposant pas de source d’énergie importante et pour des opérations relativement simples.
        Et encore , les romains avaient parfaitement compris que pour certaines tâches risquées il est préférable de faire appel à des salariés plutôt qu’à des esclaves ( un esclave mort c’est du capital détruit , un salarié mort ça se remplace à moindre coût ).
        Tant que l’on a du pétrole et du nucléaire , on n’a pas besoin d’esclaves.

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        • Sandrine // 29.06.2021 à 14h56

          Le salariat tel que pratiqué au 19e siècle était une forme d’esclavage déguisée, beaucoup moins protecteur en termes libertés personnelles que les anciens statuts feodaux européens ( sous lesquels d’ailleurs s’est développé primitivement le capitalisme).

          Je ne crois pas que l’accès à l’energie soit le facteur déterminant d’un système social fondé sur l’esclavage. L’esclave a besoin d’une quantité importante d’énergie (nourriture) pour vivre, se reproduire, être soigné… On peut très bien avoir le pétrole et l’esclavage en meme temps. Les pays du Golfe en sont un vibrant témoignage.

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        • Sandrine // 29.06.2021 à 15h01

          Je ne crois pas que l’accès à l’énergie soit le facteur déterminant d’un système social fondé sur l’esclavage. L’esclave a besoin d’une quantité importante d’énergie (nourriture) pour vivre, se reproduire, être soigné. On peut très bien avoir le pétrole et l’esclavage en même temps. Les pays du Golfe en sont un vibrant témoignage.
          En outre le salariat européen du 19e siècle s’apparentait à bien des égards à l’esclavage – en termes de libertés et de dignité humaine, il était même pire que les statuts de la classes laborieuses des anciens régimes féodaux

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        • Sandrine // 29.06.2021 à 15h24

          Le pétrole a permis le développement des machines. Il n’en est pas le seul responsable. C’est la rationalisation du travail qui est le véritable initiateur de la « révolution industrielle ». Le pétrole a simplement permis l’accélération du processus. Après lui, viendront d’autres sources d’énergies. Vous citez le nucléaire, mais il y en aura d’autres. Les machines ont remplacé les esclaves. Les maitres des machines ont eu besoin, pendant un temps, de beaucoup de citoyens-serviteurs des machines et de la nation-forteresse. C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui.
          A noter : à l’époque de la Rome antique, on achetait à prix d’or des Esclaves-Percepteurs ou des esclaves-médecin. L’intelligence artificielle nous fait aujourd’hui entrevoir la possibilité de pouvoir à nouveau acheter un robot-medecin ou un robot-professeur…

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        • Sandrine // 29.06.2021 à 15h40

          Au final la différence entre esclavagisme et capitalisme tient à quantité de machines disponible (le capital, précisément).

          Pour le reste on a toujours un groupe qui en exploite un autre.

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      • Avunimes // 30.06.2021 à 09h33

        L’esclavagisme nait aussi du besoin de construire la cité et d’en agrandir le capital. Les règles de base du jeu du Monopoly.

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    • Grd-mère Michelle // 30.06.2021 à 15h52

      Oui, bien sûr! La monstruosité des villes(leur gigantisme) est directement liée à l’industrialisation généralisée et le productivisme que le capitalisme a inventés (auxquels le communisme, là où il s’était établi, a stupidement emboîté le pas), et dont il se nourrit, qui ont anéanti les multiples métiers dans lesquels les populations des campagnes et petites localités trouvaient sens et subsistance,et l’occasion, la satisfaction, d’activer leur habileté et leur ingéniosité.
      L’industrie des technologies numériques ne servira qu’à maintenir ce système aberrant , en transformant de plus en plus les humains en robots.

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  • Christian Gedeon // 29.06.2021 à 13h57

    Aveuglements! Tout ça c’est l’écume de la vague.c’est fou comment la technologie aveugle ceux qui sont  «  pour »,comme ceux qui sont « contre ». Ce qui attend les villes surpeuplées ce sont des communautés fermées. Des gated communities. Des quartiers racises. Des villes dans La Ville. La technologie on pourra toujours, à supposer qu’on le veuille, garder une relative distance. Mais l’évolution communautarisme, transmise de plus en plus rapidement à travers les réseaux asociaux, ce sera beaucoup plus compliqué. Le doigt la lune et l’idiot…comme d’hab.

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    • Bouddha Vert // 02.07.2021 à 00h51

      Historiquement il me semble que pas une ville n’ait jamais dépassé le million d’habitants et encore fallait il qu’elle se trouve équipée d’un vaste port… Parce que sans machines il est physiquement impossible d’acheminer suffisamment de nourriture avec des charrettes, il est donc évident que les mégapoles ou mêmes des régions comme l’île de France serons plus ou moins rapidement incapables de nourrir tout le monde avec ou sans communautarisme…
      Quant à la surveillance de grandes villes habitées par des citoyens avec smart-phone et applications, il me semble logique, même si ce n’est pas souhaitable, que les autorités s’équipent d’outils à même de contrecarrer une délinquance aussi bien équipée qu’un James Bond.

      Les villages en revanche ne connaissent pas l’anonymat et, la pression sociale est si forte que l’expression de la délinquance s’en trouve généralement jugulée à quelques dérapages.

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