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24.octobre.202224.10.2022 // Les Crises

Le Pentagone ordonne le réexamen des opérations secrètes visant à influencer les populations à l’étranger

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Cette décision intervient après que Twitter et Facebook ont fermé des comptes trompeurs qui, selon eux, envoyaient des messages visant à promouvoir la politique étrangère des États-Unis.

Le Pentagone a ordonné un réexamen des opérations secrètes visant à influencer les populations à l’étranger après que des responsables de la Maison Blanche ont exprimé leurs inquiétudes.

Source : The New York Times, Julian E. Barnes, Sheera Frenkel
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Par Julian E. Barnes et Sheera Frenkel

WASHINGTON – Des officiels de la Maison Blanche ont fait savoir à l’armée qu’ils étaient préoccupés par ses efforts pour diffuser des messages pro-américains sur les médias sociaux, ce qui a incité le Pentagone à ordonner un examen des opérations secrètes visant à influencer les populations à l’étranger, ont indiqué des responsables américains.

Cet examen fait suite à la décision prise par Twitter et Facebook au cours de l’été de fermer des comptes trompeurs dont ils ont déterminé qu’ils envoyaient des messages sur les intérêts de la politique étrangère des États-Unis à l’étranger.

L’audit du Pentagone et les préoccupations de la Maison Blanche ont d’abord été rapportés par le Washington Post.

Selon les chercheurs en désinformation, les campagnes se répartissent en deux camps. La plupart des campagnes diffusaient des messages pro-américains, notamment des mèmes et des slogans faisant l’éloge des États-Unis. Ces programmes étaient similaires à la manière dont Pékin diffuse souvent la désinformation en semant des messages positifs sur la vie en Chine.

Une campagne ciblant l’Iran a, toutefois, diffusé des messages de discorde sur la vie dans ce pays. Les comptes concernés ont mis en avant des points de vue qui à la fois soutenaient et s’opposaient au gouvernement iranien. Cet effort de désinformation ressemblait aux méthodes utilisées par la Russie pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016.

Pendant des années, les commandements militaires américains ont promu des nouvelles et des messages pro-américains pour les publics à l’étranger, s’attirant parfois l’attention du Congrès. Mais la décision des entreprises de médias sociaux de fermer certains comptes associés à l’armée a suggéré que l’activité était allée plus loin.

Twitter et Meta, la société mère de Facebook, ont supprimé des comptes qui, selon eux, violaient leurs conditions de service en prenant part à un « comportement non authentique coordonné. »

Selon un rapport publié en août par l’Internet Observatory de l’université de Stanford et la société d’analyse des médias sociaux Graphika, ces comptes diffusaient des messages pro-américains au Moyen-Orient et en Asie centrale. Les deux groupes ont attribué certains des comptes supprimés par Facebook et Twitter à la Trans-Regional Web Initiative, un programme du Pentagone vieux de plus de dix ans qui diffuse des informations en faveur des États-Unis dans les zones où l’armée américaine opère.

Le degré de sophistication des messages varie considérablement. Certains des travaux les plus élaborés étaient destinés aux utilisateurs de Twitter et de Telegram en Iran et présentaient une grande variété de points de vue. Si la plupart des messages étaient critiques à l’égard du gouvernement iranien, les chercheurs ont indiqué que d’autres lui étaient favorables, le genre d’activité qui pourrait potentiellement être conçue pour enflammer le débat et semer des divisions dans le pays.

Meta, la société mère de Facebook, a supprimé les comptes pro-américains qui avaient pris part à un « comportement inauthentique coordonné ». Crédit… Jim Wilson/The New York Times

Plusieurs responsables américains ont déclaré que les comptes suspendus étaient affiliés à l’armée américaine, mais ils n’ont pas précisé si ces efforts étaient destinés à diffuser des informations en Iran.

Le programme évoquait les campagnes de propagande que les gouvernements autoritaires ont utilisées pour faire passer des messages dans leur pays et à l’étranger. Mais les experts en désinformation affirment qu’elles n’ont pas eu beaucoup de succès. La plupart des messages n’ont reçu qu’une « poignée » de likes ou de retweets, ont noté les chercheurs, et seuls 19 % des comptes identifiés comptaient plus de 1 000 abonnés.

Les précédentes opérations d’influence soutenues par des États-nations sur les réseaux sociaux ont été attribuées principalement à la Russie, à la Chine, à l’Iran et à d’autres adversaires des États-Unis.

La Russie a été à l’origine de bon nombre de ces tactiques de désinformation en ligne, utilisant Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux pour diffuser des messages de division. Certains des plus anciens efforts du pays visaient à diffuser de la propagande pro-Kremlin en Europe de l’Est. Des pays du monde entier ont imité les techniques de la Russie.

Au cours des huit dernières années, Facebook a cité plus d’une douzaine de pays à l’origine d’activités de désinformation de type russe, dont l’Iran, le Soudan et le Nicaragua. L’entreprise publie désormais des rapports mensuels dans lesquels elle décrit les nouvelles campagnes de désinformation qu’elle a éradiquées.

La Chine s’est également servie de Facebook et de Twitter pour redorer son image et réfuter les accusations de violation des droits humains.

L’initiative Web transrégionale a été lancée par le Special Operations Command en 2008. Au fil du temps, l’US Central Command et d’autres quartiers généraux militaires ont également commencé à diffuser des messages honnêtes mais pro-américains. Les efforts du Commandement central ont commencé par des sites Web qui publiaient des articles d’actualité destinés au public d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Après un rapport critique du Bureau de la responsabilité du gouvernement, le Congrès a adopté une loi d’autorisation de la défense en 2013 appelant à ne pas financer l’initiative l’année suivante. Lundi, les responsables du Pentagone ont refusé de répondre aux questions sur l’initiative.

Pourtant, d’autres opérations d’information se sont poursuivies sur les plateformes de médias sociaux.

Dans le sillage du rapport de Stanford, certains responsables américains informés du programme ont contesté le fait que les comptes étaient non authentiques, affirmant que certaines des pages de profil des comptes indiquaient qu’ils étaient affiliés au Central Command.

Mais le nombre de comptes qui avaient cette mention n’est pas très clair, et il n’est pas impossible qu’il y ait eu un effort plus large pour cacher leur connexion militaire.

Les responsables de la Maison Blanche craignaient que la politique du Pentagone en matière d’opérations d’information ne soit trop étendue et que les programmes clandestins ne sapent la crédibilité américaine, même si les informations diffusées étaient exactes, a déclaré le responsable de l’administration.

Dans une déclaration, le général de brigade Patrick Ryder, principal porte-parole du Pentagone, a déclaré que la politique du ministère de la Défense consistait à mener des opérations d’information à l’appui des « priorités de sécurité nationale. »

« Ces activités doivent être entreprises en conformité avec la loi américaine et la politique du DoD [Departement of Defense, NdT] », a déclaré le général Ryder. « Nous nous engageons à faire respecter ces garanties. »

Julian E. Barnes a fait un reportage à Washington, et Sheera Frenkel à San Francisco. Eric Schmitt et Helene Cooper ont contribué aux reportages depuis Washington.

Source : The New York Times, Julian E. Barnes, Sheera Frenkel, 19-09-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Fox 23 // 24.10.2022 à 09h53

« Cet effort de désinformation ressemblait aux méthodes utilisées par la Russie pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016 ».
Indécrottable le NYT ! Alors qu’on sait que la Clinton est à la base de cette magouille, on continue à faire semblant…

19 réactions et commentaires

  • nulnestpropheteensonpays // 24.10.2022 à 07h36

    Des actes , ils ne sont plus nombreux ceux qui gobent tout sans réfléchir ! Et des actes positifs les américains ne sont pas capables d’en faire .Ou du moins ils ne contrebalancent plus les saloperies qu’ils ont fait et continuent a faire .Le néolibéralisme a tué la liberté associée dans nos imaginaires aux States .

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  • tradershort // 24.10.2022 à 08h10

    Heureusement seul l’empire du mal se livre à des vilenies abominables de ce genre, les autres sont des paragons d’honnêteté et leur rectitude est impeccable.

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    • Lt Briggs // 24.10.2022 à 08h55

      Vous savez bien que les articles sur ce blog viennent contrebalancer la ligne officielle du gouvernement français, et de ce côté là il y a fort à faire. C’est parce que le parti-pris pro-occidental des dirigeants politiques, économiques et médiatiques est écrasant que des points de vue montrant la réalité des choses sont bienvenus, voire même salutaires. Que des gens en viennent ensuite à penser que les États-Unis sont le mal incarné et que la Chine ou la Russie sont des régimes bienveillants à répliquer partout est regrettable mais c’est leur problème.
      Le Pentagone, de par son potentiel de nuisance maintes fois vérifié, mérite un examen, c’est bien le moins.

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      • tradershort // 24.10.2022 à 15h27

        Quelle réalité? Celle de RT ou de la télévision russe ? C’est CA des points de vue alternatifs ?

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        • Fabrice // 24.10.2022 à 15h52

          Non le problème c’est le deux poids deux mesures, l’impérialisme Chinois, Russe, des usa ou des occidentaux en général (dont nous) est la plaie de notre planète avant le fanatisme religieux.

          Nous nous sommes discrédités et pire les valeur pourtant valables en en faisant une bannière hypocrite alors que le résultat la plupart du temps à été la ruine des pays qui se sont ainsi trouvés ainsi déstabilisés et réduis dans état proche de la barbarie ou ruinés pour des décennies.

          J’approuve que l’on condamne la Russie mais que l’on traite de la même manière ceux qui ont ou commis pire même parmi nos « alliés » et nos dirigeants passés ou présent.

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          • RGT // 28.10.2022 à 11h13

            Tout état centralisé est impérialiste.
            Les états les moins puissants le sont seulement vis à vis de « leur propre » population.

            Rappelez-vous l’épisode des gilets jaunes…

            Si le comportement des « élites » parisiennes n’était pas un impérialisme décomplexé vis à vis des populations « étrangères » au microcosme parisien je mange mon casque de vélo…

            Le principal problème provient du fait qu’une caste s’est appropriée tous les pouvoirs au nom de « valeurs » mensongères, que ce soit la « tradition », le « désir divin » ou la « démocrassie », le résultat est toujours le même.

            Certains son « plus égaux » que d’autres et ont le droit « légal » (mais totalement illégitime) de décider de la « loi » en fonction de leurs intérêts au détriment de l’ensemble de la population, et sans avoir de comptes à rendre à personne hormis les membres de leur propre caste.

            Il suffit de regarder les VRAIES démocraties (que je ne nommerai pas) qui n’agressent jamais leurs voisins car la population peut tout à fait s’opposer à leurs dirigeants et peut les virer sans ménagements s’ils ne respectent pas les intérêts de la population.

            Chose étrange, dans ces pays, l’ensemble de la population est composée de soldats de réserve entraînés et prêts à se battre pour défendre leurs proches et non pas pour défendre les intérêts des « élites ». Ce qui dans les faits oblige les dirigeants à écouter l’ensemble de la population qui a la capacité de se défendre contre toute agression extérieure ou intérieure.

            Une population de « gilets jaunes » qui se bat en permanence pour ne pas sombrer dans la soumission.

            Vous comprenez le fin fond de la répression contre toute velléité populaire de prendre en main son destin contre les intérêts des « élites » ?

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        • Lt Briggs // 24.10.2022 à 15h56

          « Quelle réalité? Celle de RT ou de la télévision russe ? C’est CA des points de vue alternatifs ? »

          Par exemple. On peut en ajouter d’autres : Consortiumnews, Jacobin.com, Disclose, Le monde diplomatique, Responsible Statecraft, et tant d’autres… Après, à chacun de faire la part des choses et de se forger sa propre opinion. Si vous préférez une représentation du monde moins complexe, vous pouvez bien sûr rester sur CNN avec les armes de destruction massive de Saddam Hussein, l’affaire des couveuses au Koweït, la « guerre de Monsieur Poutine », etc.

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          • Orhan // 25.10.2022 à 09h04

            Mille fois cela lui a été dit, mille fois il recommence. Alors soit il est cohérent et il sévit dans la section commentaire du Figaro en train de dire que non « la Russie n’est pas seule responsable du conflit », soit c’est un troll de l’Otanie. Parce qu’il aime bien sortir des chiffres, mais avec une grande malhonnêteté, et dès qu’il est confronté à des gens qui ont de vrais chiffres, bah il n’y a plus personne. Un militaire qui lit ça ne veut rien dire de plus qu’un militaire qui lit.

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          • RGT // 28.10.2022 à 11h32

            C’est toujours mieux que Chier Niouzes, BFM WC ou ChierNN…

            Au moins en consultant les informations de ces « médias diaboliques » à la « solde de Satan » il est possible d’essayer de se forger une opinion plus neutre et de prendre un peu de hauteur vis à vis des événements.

            Si on ne se réfère qu’aux médias « parangons de Vertu » adoubés par l’oligarchie au pouvoir on est certain de se faire manipuler « bien profondément », la propagande gouvernementale étant toujours orientée dans le sens des intérêts des oligarques qui ont volé le pouvoir « régalien » dans leur propre intérêt…

            Et quand on voit les efforts déployés pour censurer les médias (nationaux ou de « l’ennemi ») on se rend compte que le message qu’ils diffusent est extrêmement dangereux pour les « élites » car ils permettent à la population de mettre en évidence toute la propagande qui leur est imposée de force à longueur d’année.

            Uniquement pour préserver les intérêts de la caste dirigeante qui elle est très bien informée et sait pertinemment se préserver de toute propagande qui serait contraire à ses propres intérêts.

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        • utopiste // 25.10.2022 à 12h13

          L’information officielle ici est le reflet inversé de l’information officielle là, et il y a de l’information officielle partout. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

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  • Fox 23 // 24.10.2022 à 09h53

    « Cet effort de désinformation ressemblait aux méthodes utilisées par la Russie pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016 ».
    Indécrottable le NYT ! Alors qu’on sait que la Clinton est à la base de cette magouille, on continue à faire semblant…

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    • Jean // 24.10.2022 à 11h22

      @Fox 23,

      C’est un des principes de la propagande : Un mensonge 1000 fois répétés devient une vérité. C’est ce qui explique qu’en occident la vérité soit devenue une opinion comme une autre surnageant dans un océan de relativisme. L’omniprésence de la propagande a créée un monde artificiel parallèle dans lequel la vraisemblance n’est plus utilisée pour hiérarchiser les opinions, un monde dans lequel le réel n’est plus un critère d’appréciation objectif. Dans ce monde et pour un nombre non négligeable de nos contemporains, les zombies, le FBI n’a jamais conclut, après une enquête de plusieurs années, qu’il n’y a pas eu d’ingérence Russe dans les élections américaines et vous perdriez votre temps en essayant de les convaincre du contraire.

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  • John V. Doe // 24.10.2022 à 10h38

    Ce coup-là, ils ne le feront plus. Mais que feront-ils d’autre ? Sur les sites US d’humour que je consulte aussi, 100% des messages et 95% des commentaires sur la guerre en Ukraine sont pro-ukrainiens alors qu’il y a au moins 30% des lecteurs qui y sont opposés voire pro-Russes. Mais ce n’est pas du tout truqué 😀

    Les journalistes ou lanceurs d’alertes qui n’adhèrent pas à la doxa officielles sont en prison ou en exil ou dévalorisés dans les moteurs de recherche, voire exclus des médias subsidiés par le pouvoir (FB a démarré aussi avec des capitaux « CIA » et ils ne sont pas les seuls à bénéficier de plantureux contrats gouvernementaux: il y Google pour n’en citer qu’un). Ils sont aussi diffamés en permanence par de soi-disants « décodeurs » et soi-disant autres traqueurs de « Fake News » à la botte des puissants.

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    • tradershort // 24.10.2022 à 15h44

      D’où tenez vous ces 30 % ? Quels sites ? Je ne connais pas UN journal ou une station de radio ou de télévision fermée aux USA pour ses opinions. L’article 1 de la constitution n’est pas là pour rien.

      Pour les journalistes en taule ou en exil les USA sont des amateurs quand on les compare aux piliers alternatifs vantés ici en permanence…

      Des sites comiques ? Lesquels ?

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  • Urko // 24.10.2022 à 11h02

    Décidément, le NYT ne se départit pas d’un complotisme acharné : rien n’a étayé ces étranges histoires de manipulation par la Russie des élections de 2016, rien. Malgré les moyens délirants consacrés par la justice américaine à la recherche d’indices démontrant un tel complot russe, les enquêteurs, pourtant très liés aux démocrates, n’ont rien trouvé à ce sujet. Il faudrait que quelqu’un explique aux journalistes new yorkais que ce n’est pas parce que les seigneurs progressistes de la cote est racontent quelque chose que cela correspond à la vérité.

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  • Savonarole // 24.10.2022 à 12h47

    La CIA trouve qu’on est mal désinformés et que c’est chiant parce que les gens y croient plus.
    Quand on est moins crédible que Bigard, la chose à faire c’est effectivement d’arreter les frais.
    Esperer regagner en crédibilité c’est mort, surtout quand tout ce qui n’est pas parti-pris pour la « politique officielle » de l’administration actuelle des USA est encore dilligement censuré par ailleurs.

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  • RGT // 24.10.2022 à 20h34

    Concernant les faux comptes fèce bouc, l’armée US s’était déjà fait prendre les doigts dans le pot de confiture il y a plus de 10 ans…

    Et ce n’était pas seulement des comptes isolés gérés par un ou deux bidasses isolés, c’était des dizaines de milliers de comptes gérés habilement par un logiciel et quelques militaires dont la fonction était de manipuler les réseaux sociaux, chacun de le leurs message étant « personnalisé » en fonction du compte géré par le logiciel…

    Source : https://www.numerama.com/politique/18319-l-armee-americaine-veut-manipuler-les-reseaux-sociaux-avec-de-faux-profils.html

    Bref, les « hackers » russes ou chinois sont des branquignols comparés à ceux de l’armée US…

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  • P // 24.10.2022 à 21h56

    La traduction est bizarre. Dans certains cas, le terme de propagande serait plus approprié que information. « Information » entre guillemets aussi ça le fait.

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  • Roger // 25.10.2022 à 17h32

    Twitter et Facebook sont les défenseurs de l’information objective et s’opposent au Pentagone ? Est-ce qu’il y a des personnes naïves pour croire cela ? Surement.

    Cet article du NYT annonce évidemment une censure impitoyable des informations qui ne plaisent pas aux maîtres, censure qui a déjà bien commencé et qui va s’amplifier.

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