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30.mai.201730.5.2017 // Les Crises

Le règne des idiots, par Chris Hedges

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Source : Chris Hedges, Truthdig, le 30/04/2017

Mr. Fish / Truthdig

Dans les derniers jours des civilisations qui s’écroulent, les idiots prennent la relève. Des généraux idiots mènent des guerres interminables et ingagnables qui mettent la nation en faillite. Des économistes idiots appellent à réduire les impôts des riches, et à couper les programmes sociaux des pauvres, en prévoyant une croissance économique basée sur un mythe. Des industriels idiots empoisonnent l’eau, le sol et l’air, suppriment les emplois et réduisent les salaires. Des banquiers idiots jouent sur les bulles financières qu’ils ont eux-mêmes créées et réduisent les citoyens à l’esclavage en vertu d’une dette qui les écrase. Des journalistes et des intellectuels idiots prétendent que le despotisme est la démocratie. Des agents de renseignement idiots orchestrent le renversement de gouvernements étrangers pour créer des enclaves sans loi où prospèrent des fanatiques fous furieux. Des professeurs, des «experts» et des «spécialistes» idiots s’emploient, avec un jargon inintelligible et des théories obscures, à soutenir la politique des dirigeants. Des animateurs et des producteurs idiots créent des spectacles scabreux, pleins de sexe, de sang et de fantasmes.

Dans la checklist bien connue de l’extinction, nous sommes en train de cocher toutes les cases.

Les idiots ne connaissent qu’un seul mot : « plus ». Ils ne s’encombrent pas de bon sens. Ils accumulent richesse et ressources jusqu’à ce que les travailleurs ne puissent plus gagner leur vie et que l’infrastructure s’effondre. Ils vivent dans des enceintes privilégiées où ils commandent des tirs de missiles en mangeant du gâteau au chocolat. Ils voient l’Etat comme la projection de leur vanité. Les dynasties romaine, maya, française, habsbourgeoise, ottomane, romaine, wilhelminienne, pahlavi et soviétique se sont effondrées parce que les caprices et les obsessions des idiots au pouvoir faisaient la loi.

Donald Trump est le visage de notre idiotie collective. Il est ce qui se cache derrière le masque de civilisation et de rationalité que nous pratiquons : un mégalomane chancelant, narcissique et sanguinaire. Il brandit des armées et des flottes contre les damnés de la terre, il ignore gaiement la misère catastrophique causée par le réchauffement climatique et les pillages au nom des oligarques mondiaux ; et la nuit, il s’assoit bouche bée devant un téléviseur puis ouvre son « joli » compte Twitter. Il est notre version de l’empereur romain Néron, qui a engagé de vastes dépenses de l’État pour avoir des pouvoirs magiques ; de l’empereur chinois Qin Shi Huang, qui a financé à tire-larigot des expéditions vers l’île mythique des immortels pour rapporter la potion qui lui donnerait la vie éternelle ; et d’une royauté russe en décomposition qui s’asseyait autour d’une table pour se faire lire les tarots, tandis que la nation était décimée par la guerre et que la révolution fermentait dans les rues.

Ce moment de l’Histoire marque la fin d’un long et triste récit d’avidité et de meurtre par la race blanche. Il était inévitable que pour le spectacle final, nous vomissions une figure grotesque comme Trump. Les Européens et les Américains ont passé cinq siècles à conquérir, piller, exploiter et polluer la terre au nom du progrès humain. Ils ont utilisé leur supériorité technique pour créer les machines de destruction les plus efficaces de la planète, dirigées contre n’importe quoi et n’importe qui, en particulier les cultures indigènes qui se trouvaient sur leur chemin. Ils ont volé et accumulé la richesse et les ressources de la planète. Ils croyaient que cette orgie de sang et d’or ne finirait jamais, et ils le croient toujours. Ils ne comprennent pas que l’incessante expansion capitaliste et impérialiste, et son éthique sinistre, condamne les exploiteurs aussi bien que les exploités. Mais alors même que nous sommes sur la voie de l’extinction, nous manquons d’intelligence et d’imagination pour nous libérer de notre passé évolutif.

Plus les signes avant-coureurs se font palpables – l’accroissement de la température, les effondrements financiers mondiaux, les migrations de masse, les guerres sans fin, les écosystèmes empoisonnés, la corruption rampante dans la classe dirigeante – plus nous nous tournons vers ceux qui chantent, soit par idiotie, soit par cynisme, le mantra que ce qui a fonctionné dans le passé fonctionnera à l’avenir et que le progrès est inéluctable. Les preuves factuelles, parce qu’elles font obstacle à notre désir, sont écartées. Pour les entreprises et les riches, qui ont désindustrialisé le pays et transformé beaucoup de nos villes en terrains vagues, on réduit les impôts ; pour les travailleurs américains blancs, on supprime les régulations afin de faire revenir l’âge d’or prétendu des années 50. Des terrains publics sont ouverts à l’industrie du pétrole et du gaz, tandis que les émissions de carbone condamnent notre espèce. Les baisses de rendement résultant des vagues de chaleur et des sécheresses sont ignorées. La guerre est l’activité principale d’un État kleptocratique.

En 1940, au moment de la montée du fascisme européen et de la guerre mondiale imminente, Walter Benjamin écrivait :

Un tableau de Klee nommé Angelus Novus montre un ange qui semble sur le point de se détourner de quelque chose qu’il contemple fixement. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes écartées. Voilà comment on peut imaginer l’Ange de l’Histoire. Son visage est dirigé vers le passé. Là où nous percevons une chaîne d’événements, il voit une unique catastrophe, qui empile épave sur épave et les jette à ses pieds. L’Ange voudrait rester debout, réveiller les morts et restaurer tout ce qui a été brisé. Mais une tempête souffle depuis le Paradis ; elle se prend dans ses ailes avec une telle violence que l’ange ne peut plus les fermer. La tempête le pousse irrésistiblement vers l’avenir auquel il tourne le dos, tandis que, à ses pieds, le tas de débris monte jusqu’aux cieux. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès.

La pensée magique ne se limite pas aux croyances et aux pratiques des cultures pré-modernes. Elle définit l’idéologie du capitalisme. Les quotas et les ventes prévues peuvent toujours être atteints. Les bénéfices peuvent toujours être augmentés. La croissance est inévitable. L’impossible est toujours possible. Les sociétés humaines, pourvu qu’elles s’inclinent devant les diktats du marché, seront admises au paradis du capitalisme. Il n’y a qu’à avoir la bonne attitude et la bonne technique. Lorsque le capitalisme prospère, nous sommes confiants, nous prospérons. La fusion du Soi avec le collectif capitaliste nous a volé notre pouvoir, notre créativité, notre capacité d’auto-réflexion et notre autonomie morale. Nous définissons notre valeur non pas par notre indépendance ou notre caractère, mais par les normes matérielles définies par le capitalisme –richesse personnelle, marques, statut et progression de carrière. Nous nous moulons dans un conformisme collectif refoulé. Cette conformité de masse est caractéristique des États totalitaires et autoritaires. C’est la Disneyfication de l’Amérique, terre de pensées éternellement heureuses et d’attitudes positives. Et quand la pensée magique ne fonctionne pas, on nous dit, et nous l’acceptons souvent, que c’est nous qui sommes le problème. Il nous faut avoir plus de foi. Il nous faut avoir la vision de ce que nous voulons. Il nous faut essayer plus fort. Il ne faut jamais faire de reproches au système. Nous avons échoué. Ce n’est pas lui qui nous a fait échouer.

Tous nos systèmes d’information, depuis les gourous du développement personnel et depuis Hollywood, jusqu’aux monstruosités politiques comme Trump, tous nous vendent des remèdes de charlatan. Nous nous cachons les yeux devant l’effondrement imminent. En nous réfugiant dans les faux espoirs, nous offrons des opportunités de carrière aux baratineurs qui nous disent ce que nous voulons entendre. La pensée magique qu’ils manient est une forme d’infantilisme. Elle discrédite les faits et les réalités qui défient le brillant des slogans creux, tels que « Rendre sa grandeur à l’Amérique. (Make America great again)». La réalité est bannie pour un optimisme sans fin et sans fondement.

La moitié du pays peut bien vivre dans la pauvreté, nos libertés civiles peuvent bien nous être supprimées, la police militarisée peut bien assassiner dans la rue des citoyens désarmés, nous pouvons bien gérer le plus grand système pénitentiaire du monde et la machine de guerre la plus meurtrière, toutes ces vérités sont soigneusement ignorées. Trump incarne l’essence de ce monde en décomposition, en faillite intellectuelle et morale. Il est son expression naturelle. Il est le roi des idiots. Et nous sommes ses victimes.

Source : Chris Hedges, Truthdig, le 30/04/2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

Franck B. // 30.05.2017 à 06h38

Excellente description la décadence de notre époque… qui cible les États Unis mais qui malheureusement s’applique parfaitement à la France (et certainement à bon nombre de pays dits « modernes »).

95 réactions et commentaires

  • Franck B. // 30.05.2017 à 06h38

    Excellente description la décadence de notre époque… qui cible les États Unis mais qui malheureusement s’applique parfaitement à la France (et certainement à bon nombre de pays dits « modernes »).

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    • claudine // 30.05.2017 à 10h23

      cet article est d une incroyable lucidite ! .je suis vraiment contente d etre vieille.
      ce monde humain est a vomir.

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      • POL // 30.05.2017 à 16h38

        Je me dis souvent que je suis né 50ans trop tard, né en 1904 j’aurais échappé à la première guerre, un peu trop jeune, puis à la suivante, un peu trop vieux. J’aurais brûlé ma jeunesse dans le bouillonnement des années 30, j’aurais pu savourer en live le jazz des fifties et sixties, j’aurais fini ma carrière professionnelle dans les années 70, et eu une retraite paisible jusqu’à m’éteindre dans les années 80, sans voir le déferlement de débilités qui s’en sont suivies. Vraiment ce début de millénaire me gave profondément… Je plains sincèrement les jeunes.

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        • Jbb // 30.05.2017 à 23h20

          Vous regrettez de ne pas avoir vécu 2 guerres mondiales ?!?! C’est vraiment du grand n’importe quoi !

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        • jp // 31.05.2017 à 00h42

          votre utopie montre que

          1) vous êtes un homme (pas concerné par le fait d’être enceinte presque tous les ans)
          2) pas trop mal loti socialement (pas valet de ferme ou bonne à tout faire pas payé, juste mal nourri et blanchi)
          3) vous êtes un peu ignorant des conditions de vie pdt les guerres : en ville on crevait de faim en plus de risquer les bombardements.

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          • triari // 31.05.2017 à 01h34

            En ville, il y a toujours aujourd’hui des gens qui crèvent de faim, des femmes qui sont esclaves non-plus de leur mari mais de leur patron, d’hommes seuls ou chômeurs (ce qui va souvent de paire) qui se suicident, et des bombes qui ne tombent plus du ciel qui sont posés soigneusement par des gens plus ou moins barbus. Au moins, l’avantage des 2 guerres mondiales, c’est qu’elles ont toutes deux durées moins d’une décennie. Notre crise, notre guerre mondiale molle, elle peut s’étendre sur des décennies voir des siècles de délitement sans fin.

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      • RGT // 31.05.2017 à 18h53

        Et ce n’est que le début…

        Je suis « vieux » mais pas encore à la retraite (loin de là), et vu comme c’est parti je pense sincèrement que je ne risque pas de beaucoup en « profiter » bien qu’ayant activement participé au « progrès » et ayant allègrement financé le système pendant plus de 35 ans…

        J’ai été le roi des imbéciles. Quand j’étais jeune, j’aurais mieux fait de m’orienter vers une carrière bancaire qui m’aurait permis de vivre mieux, et avec toutes les « astuces » pour pouvoir faire fructifier au mieux le produit de mon travail.

        Certes, cette carrière aurait été à l’encontre de mes convictions mais elle aurait été totalement en accord avec les grands principes actuels : Tout pour ma pomme et que les autres crèvent.

        Finalement, j’ai certes raté ma vie mais au moins je suis resté en accord avec mes convictions.
        Et pour cela je dois désormais en payer le prix.

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      • paul Guillin // 31.05.2017 à 20h50

        Désolé Claudine , ce que vous dite n’est pas censé .Moi aussi j’ai 62 ans , et nous vivons dans un monde qui évolue en bien et en mal .Ce monde est conçu de manière a monopoliser les travailleurs , en les stigmatisant par l’appât du gain , , mais , même si cela a toujours existé , il y a en plus , l’évolution de la connectique , l’informatique , le monde audio-visuel et tout ce qui va avec , qui , peut être une très bonne chose , si bien employés .Malheureusement , et comme avant , beaucoup de progrès sont utilisés de mauvaises manières , a des fins de destructions massives comme les guerres , les famines , qui sont naturellement orchestrés par les puissants de cette planète , et non pas exclusivement , par des personnes comme nous , qui vivent ou essayent de vivre a leur époque .Il y a toujours eu , a tout âge , du positif et du négatif .Il faut essayer d’améliorer le négatif

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        • pong // 01.06.2017 à 13h44

          @paul Guillin

          C’est marrant, je disais ça aussi quand j’avais 25 ans. Ce qui semble vous échapper, c’est qu’entre la colonne + et la colonne -, l’équilibre n’est pas garanti.

          Dans la colonne + aujourd’hui, vous avez wikipedia en gros. Dans la colonne – vous avez la menace de l’extinction imminente de l’espèce humaine. Et ça c’est tout de même un peu nouveau.

          Vous voyez le problème ?

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          • Olayve // 07.06.2017 à 17h44

            Ce qui s’appelle grossir le trait… La méthode préférée des démagogues de tous bords.
            Un peu dommage que les pessimistes (qui semblent pulluler par ici, je ne connaissais pas) ne voient pas quelques évolutions philosophiques et sociétales importantes : le recul de l’homophobie, du racisme, de l’illettrisme… Quelques progrès techniques intéressants (tout n’est pas à jeter non plus : les véhicules électriques, l’habitat qui s’améliore…).
            Prétendre que le monde actuel n’a généré de positif que wikipédia, faut quand même être doté d’une sacrée mauvaise foi !
            Ne décrédibilisons pas le propos de l’article (très intéressant) par de telles outrances.
            Bisous

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      • massto // 01.06.2017 à 04h37

        Non Claudine, cet article est vicie.
        « Ce moment de l’Histoire marque la fin d’un long et triste récit d’avidité et de meurtre par la race blanche. »
        Chris Edge n’est rien d’autre qu’un raciste. Mais son racisme est « acceptable » selon les neo-liberaux et leurs idees qui s’immicent partout comme un poison.
        Non Chris Edge, si nous en sommes la ce n’est pas a cause d’une race. On sait ou la pensee de « races » nous a menee recement.
        Non Chris Edge, mes grands parents qui se faisaient mutiler par les machines outils dans les usines de la 1ere moitie du 20eme siecle n’ont pille ou massacre personne.
        Pretendre le contraire revient a dire que tout les noirs sont des meutriers de masse a cause du Ruwanda ou autres inepties. Le racisme reste le racisme.
        Malheureusement Chris Edge est incapable de s’extirper de sa pensee americaniste: capitalisme qu’il denonce mais qui le domine infiniment, racialisme qu’il denonce mais qui le domine egalement.

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        • Yvan Haentjens // 01.06.2017 à 05h14

          Bonne analyse bon esprit critique. Rien n’est tout noir ni tout blanc.Tous irresponsables, ou responsables? Hubert Reeves dit que le monde sera ce que nous voulons qu’il soit.

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        • pong // 01.06.2017 à 14h03

          @massto

          Pour l’avoir beaucoup lu, je dis que ce que vous dites de Chris Edge est tout à fait faux.
          « Race blanche » dans sa bouche est une métonymie ironique pour « Occident », rien d’autres.

          Je devine que vous ne l’avez pas lu. Car il faut vraiment mal le connaître pour lui faire le procès que vous faites. Chris Edge sait mieux que personne que la véritable ligne de démarcation ne passe pas entre les blancs et les noirs (ou n’importe quelles autres couleurs) mais entre les grands (surtout occidentaux, historiquement) et les petits (tous, pour le coup).

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          • massto // 01.06.2017 à 17h28

            Chris Edge est incontournable pour les gens comme  »nous ». Je constate simplement qu’il s’egare regulierement. Les mots ont un sens et il faudrait ne pas l’oublier. Substituer la question raciale a la question sociale est tres dangereux et faux, meme si la raison est la paresse intellectuelle.

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  • ummite // 30.05.2017 à 06h52

    CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT COMME CELA SE PASSAIT AUPARAVANT , C’EST QUE L’ÉCONOMIE EST UNE ENTITÉ ÉLEVEUR , QUAND L’ENTITÉ PEUT AUGMENTER SON CHEPTEL , IL L’AUGMENTE TANT EST TANT QUE LORSQUE QU’IL A PLUS LES MOYENS DE NOURRIR TOUT SON BÉTAIL , IL PROCÈDE A SON ABATTAGE , IL GARDE QUELQUES BONNES TÊTES , TUE LE RESTE EN RAFLANT DU BÉNÉFICE PAR LES CARCASSES .
    CELA SE FAIT DEPUIS TRÈS LONGTEMPS DÉJÀ , CE N’EST PAS DU TOUT NOUVEAU ! LES GUERRES SERVENT À CELA , TROUVER ENCORE DES BÉNÉFICES AVEC LES CARCASSES DES GENS ET ON RECOMMENCE UNE AUTRE ÉCONOMIE ET AINSI DE SUITE !

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    • Maguy // 30.05.2017 à 08h41

      Ce n’est pas faux ummite mais nous en sommes au point de non retour. Car il me semble que ce qui se joue maintenant, s’il n’y a pas un sursaut courageux, intelligent et unificateur (tous égos mis au rebut) de ceux qui sont capable de faire une analyse aussi précise et fouillée que CHris Hedges, c’est vraiment l’ère de la fin des temps y compris pour la minorité tarée d’accapareurs forcenés, dont l’hystérique avidité atteint un tel paroxisme qu’ils ne se rendent même plus compte qu’ils sont en train de scier définitivement la branche sur laquelle ils sont assis en précipitant la fin de l’histoire de l’humanité..
      Ce que pointe précisément ce texte très pertinent, c’est que l’accumulation et le niveau de moyens techniques et scientifiques actuels sont tels, aujourd’hui et leur accaparement exclusivement au bénéfice de cette caste malfaisante, que nous avons atteint un point de non retour. Sauf sursaut citoyen cité plus haut de ceux qui ne sont pas encore complètement lobotomisés pour le bien de tous..

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      • claudine // 30.05.2017 à 10h32

        tout cela me fait penser a un roman de Barjavel :ravage.
        qui m avait bien plu.
        surtout la fin ,qui fait comprendre l etre humain INCURABLE.

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        • pong // 01.06.2017 à 14h07

          Moi ça me fait surtout penser à la phrase de Lénine : « Les capitalistes vous vendront la corde pour les pendre ».

          Y’en a qui comprennent certaines choses plus vite que les autres.

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      • moshedayan // 30.05.2017 à 21h50

        Effectivement, le point de non retour ou le point culminant avant le déclin sûr : ce ne sont peut-être pas des notions imaginaires. Mais la réalité n’est pas que dans les systèmes politiques ou économiques, la réalité est démographique avec des hommes qui se comportent comme des « crickets », désolé si l’image paraît brutale. Si l’Homme ne cesse pas d’augmenter en nombre -capitalisme, socialisme seront des mots inutiles d’un débat dépassé. A mon avis, le paradoxe (cf. E. Todd) c’est que l’URSS avec sa démographie déclinante représente presque, selon moi, un modèle nécessaire. Il faudra que les peuples se disent la vérité : et en Afrique d’abord, mais la France n’est pas en reste avec ses reliquats « natalistes » (remontant à l’après 14-18 puis Vichy…) Acceptons la décroissance pour le bien-être de tous – les vieux aussi.

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        • Jbb // 30.05.2017 à 23h36

          Le déclin démographique est enclenché dans toutes les nations développées. Même en France on est passé sous le seuil de renouvellement. Pour l’Afrique il faudrait qu’elle se développe rapidement.

            +1

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          • Geoffrey // 31.05.2017 à 17h08

            oui, mais c’est çà le problème : l’accueil des migrants visent à remplacer les petits blancs…

            c’est encore une fois exploiter l’Afrique : avec son pillage depuis le 19ème, l’exploitation de sa main d’œuvre au service des européens riches (et pas les pauvres, rappel salutaire).

            L’Afrique va s’enfoncer dans l’hyper-démographie, et envahira l’Europe…guerre civile !!!

            et ce n’est pas macron qui va arrêter le pillage de l’Afrique !!!!!!!!!!!!!!

            la lutte des classes, ‘y a que ça de vrai.

            Geoffrey, neo-communiste wallon

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            • Thierry // 31.05.2017 à 18h51

               » pas les pauvres » ?
              D’où vient donc le tantale et autre minerais nécessaire à tous ces gadjets électroniques dont nous profitons tous?
              Et les resources énergetiques, pétrole, uranium, …

              Notre monde est construit sur l’exploitation des resources africaines.

                +3

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    • SanKuKai // 30.05.2017 à 12h56

      C’est un point de vue. Sauf qu’il y une petite difference avec les guerres passées:
      Les radiations ont un petit coté communiste: ce sont les mêmes pour toutes et tous. Riches, Pauvres, jeunes, vieux, hommes, femmes, enfants, éleveurs, bétail… Tous à la même enseigne.
      Sauf peut être les cafards …

        +12

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      • Tatave // 30.05.2017 à 21h07

        Sauf que les riches se préparent déjà un repli du côté de la nouvelle Zélande…

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        • PierreH // 31.05.2017 à 10h15

          Il me semble que l’hiver nucléaire ça concerne un peu tout le monde…

            +1

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  • Gier13 // 30.05.2017 à 06h53

    Dans cet article rien ne manque à la description de l’ère Macron.
    Il est peut-être plus cultivé que Trump, mais il reste sans imagination sur l’analyse des tares (et des tarés) du système et sur les solutions à apporter aux maux de la société française.

    Sans doute est-ce l’idiotie institutionnalisée de l’ENA qui crée de tels pantins, enchaînés dans des certitudes que jamais rien ne vient contrarier.

      +71

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    • Pierre // 30.05.2017 à 09h37

      Le Président Macron a été élu démocratiquement par les Françaises et les Français.

      Peut-être faudrait-il se poser la question suivante : Le peuple français est-il constitué de larbins ?

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      • Nadine // 30.05.2017 à 10h50

        Oui en effet ce qu’on pourrait nommer justement des serviteurs volontaires…pour la plupart….
        Mais que font ceux qui refusent cette auto-destruction ou que prévoient de faire ceux qui ne se reconnaissent pas dans cette servitude ? À savoir nous par exemple ? Fuite en avant ou rébellion ? Isoloir ou boycott de cette parodie démocratique ? Par le passé comment ont agi nos équivalents ? Quels atouts avons-nous ? Comment s’en servir ? Comment se réinventer ?…
        Il est urgent de rétablir la prise de parole et de décision, et je crains que la solution douce ne soit qu’un leurre.
        Allons, nous avons juste quelques semaines pour y répondre…à moins de rendre copie blanche…

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        • Louis Robert // 30.05.2017 à 15h04

          Vos questions pressantes interpellent l’homme d’âge « jubilaire » que je suis, Nadine.

          Partout à l’étranger, vos « équivalents » indomptables (leurs grand-parents, leurs parents et eux-mêmes), par centaines de millions, ont combattu, et sont morts en combattant, le colonialisme et l’impérialisme européens et américains. Quant à nous et à nos propres indomptables, européens et américains, par millions aussi, « refusant cette auto-destruction », nous les avons combattus, y compris leur progéniture essentielle, cette peste fasciste et nazie.

          Ces luttes se poursuivent aujourd’hui, Nadine, au prix de millions d’innocentes victimes, dont des millions de réfugiés sillonnant notamment l’Europe, ou dont les cadavres échouent sur nos rives. Sous vos yeux donc, répondant à vos questions, ces luttes vous interrogent brutalement et urgemment comme en Shakespeare:

          « Under which king, Bezonian,
          Speak, or die! »

            +2

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          • Nadine // 31.05.2017 à 10h25

            Merci Louis Robert, pour ce partage. J’ai moi aussi atteint un âge « raisonnable » mais de raison je ne vois point beaucoup à l’horizon. Militants acharnés d’aïeux en descendants, au sein de dignes et multes mouvements, en ayant perdu la dernière génération au passage pour cause de profond désespoir l’an passé, je me lamente, certes trop touchée, mais je sens mon impatience me ronger… mon mari a joué le grand Bill au sein d’une célèbre compagnie, souvent nous relisons qqs extraits…oui, c’est vrai, speak or die… ma jeune génération à moi en un seul homme et une courte vie a fait les deux ! Combien d’autres avant que bienveillance et empathie inondent le monde ?
            C’est, excusez moi, sans doute ce qui me rend si amère et à la fois si accrochée à la cause commune…
            Merci à vous d’être si près de moi finalement.

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            • Louis Robert // 31.05.2017 à 14h35

              Vous n’êtes pas seule, Nadine.

              « Personne n’est oublié
              Rien n’est oublié »

              « никто не забыт
              ничто не забыто »

              Olga Bergholz,
              Cimetière mémorial de Piskarevskoïe
              Léningrad

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        • Larmec // 30.05.2017 à 21h38

          Ce samedi en distribuant des tracts sur un marché, une personne m’ as interpellé en me disant que cela ne servait à rien, il prônait la révolution. Le pire et que je pense qu’il avait raison, mais bon quelles alternatives?
          La violence contre la violence? Se soumettre, ou se battre? Je ne sait plus trop, insoumission, indignation oui mais à quel prix, d’ autre part finir comme des veaux à l’abattoir non merci.
          J’aimerai que la solution douce l’emporte mais de compromissions en compromissions nos enfants vont mourir pour qu’une minorité continue de s’enrichir.
          Que faire?

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          • dubnc // 01.06.2017 à 11h12

            Le problème est multiple, les époques toutes différentes, les moyens de manipulations diffèrent…
            La révolution! foutaise, on en rêve, mais il est clair après ces élections que le peuple Français ne se rassemblera/ressemblera pas avant longtemps, et donc pas d’actions collectives non dirigées/voulues par les puissants.
            C’est très difficile, les différents niveaux de connaissance de la population, la paralyse, lors des dernières élections si le peuple était conscient et pragmatique, il aurait voté pour un Frexit, aurait fait comme les Islandais (par ex), et aurait retrouvé un chemin plus sûre.
            Malheureusement ce n’est pas le cas, c’est inquiétant, très inquiétant…

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      • target // 30.05.2017 à 10h51

        18 % de la population francaise voulait Macron au 1er tour (en comptant les abstentionnistes et les votes blanc)

        guele pas sur le joueur, gueule sur le systeme

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      • Larmec // 30.05.2017 à 21h17

        démocratiquement, ça se discute. Mais bon admétons. même si le système électoral se dit démocratique il est oligarchique.

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      • Didier // 31.05.2017 à 03h14

        Le président Macron a été élu démocratiquement par un tiers des électeurs, après un matraquage médiatique insensé, ignoble, écœurant. De fait, il a moins été élu qu’adopté comme une nouvelle lessive l’est après des mois de rabâchage publicitaire.

        Je ne sais de quoi est constitué le peuple français, mais j’ai les idées un peu plus claires sur ce qui constitue la caste médiatique dominante.

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      • Gier13 // 31.05.2017 à 06h46

        Peut-être pas larbins mais peureux.
        Et ils préfèrent rester dans l’habitude de la régression sociale ultra libérale parce qu’ils la connaissent depuis 40 ans (quand bien même elle travaille contre leur temps de travail, contre leurs salaires, leur sécu, leurs retraites …) plutôt que tenter des changements radicaux et de nouvelles aventures politiques dont on ne sait jamais où ils vont nous mener.
        Ces français là seraient rester chez eux le 14 juillet 1789 !

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      • Catalina // 31.05.2017 à 08h32

        bonjour, si la démocratie c’est être élu avec 10,4 % des voix…….euhhhhhhhhhhhhh ??????
        Moi, je me sens prise en otage par ces 10 personnes sur 100, pas vous ?

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    • Dominique // 30.05.2017 à 14h28

      Ce n’est pas plus l’ENA qui a créé Macron que ses maitres. Rappelons qu’il a eu un poste important chez Rothschild, chez qui il est intervenu pour défendre les intérêts de divers milliardaires, qu’il a été adoubé par la « French American Foundation », le Groupe de Bilderberg et Attali, avant d’être le conseiller puis le ministre des finances d’un autre « Young Leader ».

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    • Thierry // 30.05.2017 à 18h16

      Vous en connaissez beaucoup, vous, des énarques qui s’inspirent des travaux de Ricoeur sur la démocratie pour construire une vision politique ?

      Mais avez vous seulement lu (je ne dis pas entendu quelques minutes à la télé) quelques une de ces analyses sur  » tares du système et sur les solutions à apporter aux maux de la société française » ? par example ses articles dans la revue « esprit », ou son livre, ou des interviews longues et sérieuses ?

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      • Le Rouméliote // 30.05.2017 à 19h51

        Moi, je l’ai surtout vu s’agenouiller devant Mère Angela, prêt à tout pour obtenir la « confiance » de l’Allemagne, tout comme le Président Laval qui, lui au moins avaient des excuses avec les verts-de-gris occupant nos campagnes ! Et il va donner notre défense nationale et notre siège à l’ONU à « l’Europe », c’est-à-dire à l’Allemagne ! Voilà pour le soi-disant élève de Ricoeur !

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      • Nadine // 31.05.2017 à 10h00

        Il ne s’inspire pas des écrits et travaux. Il les combat, et les ayant étudiés, se pense plus à même de détourner leur objectif.
        Ce n’est pas parce qu’on lit ou étudie un auteur qu’on va passer à l’acte de mettre en action ses idées.
        Connaître son ennemi est la base de l’art de la guerre, et ce depuis la nuit des temps.
        Être cultivé n’est pas signe de bienveillance pour le peuple, c’est le propre des classes dominantes. Car l’école est encore et pour longtemps je crois un fidèle allié du pouvoir. Et ce pouvoir s’est bien débrouillé dans la récupération des gens de culture…Enfin ce me semble !

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        • Thierry // 31.05.2017 à 16h11

          Des examples?
          Parce que tout ce qu’on voit depuis quelques temps est qu’il s’inspire des travaux de Ricoeur.

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  • Xavier // 30.05.2017 à 07h44

    La description et la liste sont criants de vérité même si les termes « idiots » et « pensée magique » suggèrent des phénomènes insondables alors qu’il s’agit de mécanismes par ailleurs parfaitement décrits.

    Recherche de dominance et habituation sont les déterminismes biologiques de l’espèce humaine. L’expansionnisme capitaliste n’est qu’une conséquence logique et la compétition totale l’ultime étape.

    Aussi simple et inéluctable, prévisible.
    Trop pour donner à ceux qui le décrivent une position d’experts ou de gourou car justement pas besoin de parler latin ni pseudo compliqué.

    Heureux les simples d’esprit ? 😉

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    • Ribouldingue // 30.05.2017 à 13h15

      La naturalisation abusive des faits, c’est à dire de décrire la situation comme naturelle à l’humanité est le principal facteur en cause dans cette acceptation du capitalisme idiot décrit ici.
      On voit combien cet argument est implanté dans les têtes et votre intervention en est une illustration. L’action humaine peut tout faire en matière d’organisation sociale, et elle n’est aucunement déterminée par la nature. La soumission à un pouvoir est un choix individuel.

        +12

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      • LS // 30.05.2017 à 14h34

        L’utilisation du mot déterminisme est clairement abusif quand il s’agit de phénomènes sociaux (sans parler de comportement individuel, soit-disant biologiquement déterminé) mais quand cette soumission atteint 50 % d’une population, le problème est plus qu’un problème de comportement individuel seul.
        L’effet de la pression social sur le comportement individuel est une réalité sans qu’on ait besoin d’aller jusqu’à confondre ça avec le déterminisme.

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      • Xavier // 30.05.2017 à 18h14

        Lisez Laborit, il démontre clairement le lien entre besoins biologiques (déterminismes) et comportements sociaux. Votre affirmation me semble être issue d’un raisonnement binaire que beaucoup de non-biologistes adoptent. Constatant des facteurs « évolués » qui paraissent éloignés de ces déterminismes ils ôtent de leur grille de lecture…
        Alors qu’il faut les rajouter et surtout ponderer leurs effets respectifs pour savoir qui peut l’emporter.

        Dit plus trivialement (et c’est ce qui gêne les les spécialistes de l’exposition de leur savoir) : Vous avez beau être « éduqué », « civilisé », si vous n’avez pas mangé pendant 3 jours, c’est votre besoin physiologique qui l’emportera sur bien d’autres facteurs…

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        • PierreH // 31.05.2017 à 10h32

          Les adeptes de Laborit commencent un peu à m’ennuyer, on dirait qu’ils ont trouvé le messie qui a tout expliqué, ils ont tout compris. Et ensuite accusent les autres d’être « binaires »…
          On peut réagir très différemment quand on n’a pas mangé depuis 3 jours et ça va dépendre de la situation précédente immédiate (mangiez-vous à votre faim jusqu’il y a 3 jours ou souffriez-vous de famine chronique depuis 30 ans ?). Des gens meurent de faim sans faire de vagues tous les jours dans le monde, d’autres se rebellent.

          Il y a pléthores d’indications pointant le non-déterminisme biologique des comportements sociaux. Moi aussi je m’interroge sur la part biologique et sociale dans les comportements, souffrez que des non-biologistes puissent aussi faire preuve de nuances dans leur jugement. Je constate simplement que la part biologique semble bien plus faible que la part sociale, tout simplement.

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          • Xavier // 31.05.2017 à 12h09

            Parfait, expliquez ce qu’est la « part sociale à l’échelle humaine alors » !

            Quant à ceux qui « vous ennuient », vous trahissez un désir d’avoir « raison » plus que de comprendre… Ceux qui vous ennuient ont lu pas mal d’autres approches, l’inverse est rarement vrai.
            Avez-vous lu Laborit ?
            Avez-vous « l’équipement conceptuel » nécessaire ?
            Ne vous méprenez pas sur le sens de cette question : ce n’est pas une remise en cause de vos capacités car tout le monde peut comprendre un peu de thermo, comprendre le fonctionnement du SNC, c’est juste pour mesurer le travail à réaliser avant que l’on puisse (enfin) parler de notions fondamentales.
            Point de philo, d’éco, de socio sans Hommes.
            Point donc d’étude sérieuse de ces sciences sans pré-requis biologiques.
            On n’étudie pas l’inerte ou des concepts abstraits !

            On pourrait très facilement comparer les adeptes du « progressisme humaniste » à des orphelins d’autres religions.
            Je ne vois dans cette « philosophie » qu’intentions, image et foi.
            Il faudrait préalablement définir pas mal de termes : liberté, intelligence, égalité, etc.

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      • dubnc // 01.06.2017 à 11h17

        Bien dit!
        + choix individuel : influencé, car nous sommes en permanence influencés par ce qui nous entoure! Regardez notre environnement lointain ou immédiat! (Télé, terrorisme, etc…)

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  • Rond // 30.05.2017 à 07h59

    C’est bien dit !
    Trump n’est qu’un des chevaliers de cette folie. Micron et les autres, également. Et nous, nous les élisons. Qui sont les plus fous dans ce monde de fous, eux, nous ? Voilà la crise majeure à laquelle l’humanité est confrontée dans sa totalité. Les autres crises, observées individuellement, sont comme l’arbre qui cache la forêt.
    Combien encore faudra-t-il d’articles comme celui-ci pour comprendre. Où sont les hommes de bonne volonté ?
    Soupir …

      +13

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  • BA // 30.05.2017 à 08h10

    La ministre Marielle de Sarnez visée par une enquête.

    Après le ministre Richard Ferrand, c’est au tour de la ministre Marielle de Sarnez d’être sous le feu des projecteurs.

    Les deux ministres vont-ils démissionner ?

    Le suspens est insoutenable.

    Assistants parlementaires : Marielle de Sarnez visée par une enquête.

    http://www.leparisien.fr/politique/assistants-parlementaires-marielle-de-sarnez-visee-par-une-enquete-29-05-2017-6996540.php

      +9

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  • Macarel // 30.05.2017 à 08h14

    Les cons ça ose tout, c’est à ça que ça se reconnaît !

      +7

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    • Nadine // 30.05.2017 à 10h56

      J’adore Audiard, pour autant ce n’est pas seulement avec des constats qu’on
      changera les choses… Avons-nous vraiment envie que cela change ???

        +5

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      • Leila // 30.05.2017 à 18h42

        C’est bien la question que je me pose ?
        Qd je battais le pavé contre les guerres d’Ukraine, d’Irak, Libye, Syrie….80 % des français étaient pour ! ? Peu de voix pour s’y opposer.
        Le problème n’est pas les guerres…c le retour de manivelle qui inquiète.
        Quand il fallait soutenir Mandela, la France vendait en 72 une centrale nucléaire à l’Afrique du Sud.
        C’est sympa le coté  » ouin ouin  » mais bon….on en a tous croqué d’une certaine façon. Les migrants quittent leur famille, leurs amis…pour un bête problème de monnaie.
        Qui veut confis dans son confort renoncer…. peut être les boudhistes. Nous sommes tous co-responsable…par insouciance de l’autre.

          +6

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        • Nadine // 31.05.2017 à 10h43

          …ou profond désespoir d’être si peu à en être conscients ? Je suis d’accord, trop de ouin-ouins, et moi aussi je fais mon mea-culpa ! Malgré une vie à lutter et des jours et des nuits à me sentir en colère !
          Pour autant il va bien falloir que les rangs des lutteurs grossissent un peu. Et pas que dans les rues ! C’est un geste de chaque instant, une pensée entêtante, une colère permanente, qui un jour peut-être verra choses changer l’une après l’autre…

            +3

          Alerter
  • araok // 30.05.2017 à 08h18

    Merci au traducteur bénévole pour la qualité de son travail.

      +39

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  • Nerouiev // 30.05.2017 à 09h23

    Je crains que derrière ce règne d’idiots il n’y ait de véritables salauds peu visibles.

      +31

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    • Flizz // 30.05.2017 à 13h31

      c’est une évidence, un idiot ne s’élève pas à ce niveau à la simple force de sa bêtise.
      Malheureusement quand on en parle, qu’on tente de mettre des noms sur des projets, on crie tout de suite au complotisme, dans le meilleur des cas.
      En attendant que les gens brisent le verrou mental qu’on leur a implanté, on mange son chapeau et on attend que ça passe.

        +12

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  • Renaud // 30.05.2017 à 09h24

    Ça distrait et ce serait la seule compensation.
    Il y avait Ubu-Roi qui est devenu Ubu-Trump.
    Il y a aussi les présidents bisounours, comme ceci, ça devait arriver …

    https://fr.sputniknews.com/insolite/201705271031561224-macron-trudeau-rencontre/

      +2

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    • Nadine // 30.05.2017 à 11h12

      Les délires des réseaux pseudo sociaux ne me font pas rire, excusez moi.
      Il y a des gens qui souffrent, une nature en perdition, une planète en errance…
      Alors soyons vigilants et refusons l’accord transatlantique avec les USA, en cours de remaniement pour mieux nous le faire avaler, comme pour le Traité Européen, et donc ne copions pas les Canadiens qui l’ont accepté et s’en mordent ce qui leur reste de doigts.

        +12

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  • Jeremy // 30.05.2017 à 10h17

    Ouais c’est ça, l’article produit est bien la confirmation de ce qu’il décrit. Voir dans Trump la synthèse de ça est pathétique.
    La vraie question est pourquoi applique-t-il la politique extérieur de Clinton alors qu’il y était complètement opposé ?
    1- parce que c’est un crètin ?
    2- parce qu’il a tout les réseaux contre lui qui sont le vrai pouvoir, et qu’il est menacé de destitution ?

    Le commentaire sur la démocratie m’a aussi bien fait rire … Encore un qui ne comprend rien à la politique et à l’histoire…

      +5

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    • Nadine // 30.05.2017 à 11h22

      Pourriez-vous préciser de quel commentaire sur la démocratie vous parlez ?
      Car ce site n’a pas pour vocation d’envoyer des piques méprisantes et sans arguments, plutôt de réfléchir tous ensemble, « que l’on soit grand ou misérable »…
      N’est-ce pas ?

        +7

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  • jean-pierre m. // 30.05.2017 à 11h09

    Je trouve facile de prendre Trump pour illustrer le thème de cet article.

    Pour le reste, parle t-on ici de toutes ces machines folles (sociales, industrielles, économiques, militaires, ..) incapables de s’arrêter d’elles-mêmes et peu disposées à être arrêtées par une cause extérieure. , qui parsèment l’Histoire ? Le destin des habitants de l’île de Pâques, retracé par les archéologues et les ethnologues, nous attend-il : une économie fermée + une caste toute puissante + une folie générale qui épuise les ressources ?

    «Arrêtez, ne laissez pas entrer entre nos murs le cheval de bois des Grecs !» s’époumonait Cassandre aux portes de Troie. ~~ Ainsi, il ne suffit pas de crier ni d’écrire un article offusqué pour changer quelque chose, dès lors qu’on est condamné à ne pas être entendu et qu’on le sait.

    Si Cassandre avait brulé elle-même le cheval de Troie, au risque d’échouer, sans attendre que les autres le fassent, si elle n’avait pas recherché l’accord des autres, l’histoire aurait été changée. Sa vraie malédiction n’était PAS de ne pas être entendue, mais de croire que ce serait toujours important. Sa vraie malédiction était de ne pas assez croire en elle, en sa propre ‘divinité’ (libre-arbitre), pour faire ce qu’il fallait.

    De même en va t-il ici.

      +8

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    • Louis Robert // 30.05.2017 à 15h51

      Je crois que, tout à la fois, vous sous-estimez et surestimez cette Cassandre.

      Les problèmes mondiaux voire planétaires dont il est ici question étant par nature collectifs, ils requièrent des solutions globales que seule la collectivité globale peut mettre en œuvre. Dans les pas de son illustre ancêtre, notre Cassandre cherche donc ici à développer une lucidité et une solidarité qui engendrent une mobilisation et des initiatives de masse à la mesure de l’Empire.

      Par ailleurs, vous noterez que poursuivant en justice l’administration Obama, Hedges a pris l’initiative de tenter de barrer la route à ce cheval de Troie que fut le NDAA. Son succès en première instance fut hélas de courte durée, pour des raisons qui, une fois connues du public, devinrent très révélatrices de l’état présent des institutions judiciaires américaines et de leur influence réelle sur le pouvoir impérial.

        +3

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  • Philvar // 30.05.2017 à 11h11

    Non ! Nous ne sommes pas ses victimes, il est notre représentant. Il a été élu, tout comme Micron, par la masse des larves qui se nourrissent des restes en train de pourrir. La société est un tout et chaque membre en est seulement une pièce du puzzle. Les civilisations disparaissent, ce n’est pas nouveau. La planète se secoue un peu et laisse la place au neuf. Et ça repart pour quelques lustres. Rien de nouveau sous le soleil. Et rien ne peut y changer : toujours 90% d’imbéciles (hommes et femmes) qui pensent avec leurs hormones.

      +5

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  • Philvar // 30.05.2017 à 11h24

    Je rajoute, pour calmer le jeu, que la vrai réalité, les salauds comme les autres. c’est que nous mourrons tous ; et ça c’est la justice éternelle. Entre temps c’est juste du spectacle !

      +5

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  • jean paul // 30.05.2017 à 11h28

    Nous sommes bien à la fin d’un monde qui s’autodétruit de lui-même par la prédominance du mental/ego et la recherche du plaisir au détriment de la qualité essentielle de l’humain qui est le coeur et l’Amour, l’Unité plus que la division. Heureusement pour nous, Ce qui est notre vraie nature, notre essence-même, est entrain de s’éveiller par la grâce divine, la Lumière qui va prendre le pas sur l’ombre.
    Soyez confiants, vous allez voir prochainement de vos yeux ce qui arrive dans le ciel… Ce sera un choc certes mais salutaire à notre libération de tant d’années d’enfermement. Vive la Vie!

      +2

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  • Freddi // 30.05.2017 à 11h41

    Très beau texte qui néanmoins n’est pas une révélation puisque cela fait des décennies que ce constat est fait par des Ellul, Charbonneau, Dumond, et tous les mois par le mensuel La Décroissance.
    L’idéologie du Progrès est tellement ancrée dans nos cervelles depuis l’enfance que la fuite en avant semble vraiment impossible à remettre en cause.
    La finitude du monde aura nécessairement le dessus sur l’infinitude de nos fantasmes. Le futur sera bien plus sombre que le Ravage de Barjavel.
    Ceux qui naissent aujourd’hui feront plutôt partie de la génération « Soleil Vert ».

      +11

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  • Jay4sem // 30.05.2017 à 12h50

    « Ce moment de l’Histoire marque la fin d’un long et triste récit d’avidité et de meurtre par la race blanche. »

    Oh puree…j’ai cru m’etouffer en lisant cela…

      +7

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    • Flizz // 30.05.2017 à 13h48

      idem Jay… j’étais à deux doigts de m’arrêter là… et j’aurais probablement dû.

      Comme d’hab, on tape sur Trump alors qu’il est sous une évidente pression qu’on ne nommera pas, tant il fait l’inverse de ce qu’il avait dit en terme de politique étrangère.
      Pour la politique intérieur il est bien trop tôt pour juger, larguer des bombes et « droner » des mariages c’est plus rapide que de relancer l’industrie d’un pays gigantesque.

      C’est sur ces forces capables de retourner le président de la plus grosse puissance militaire du monde qu’il faut taper, mais ça demande nettement plus de courage.

        +4

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    • Subotai // 30.05.2017 à 20h14

      Bien que ce soit un raccourci, c’est historiquement « vrai ».
      La conquête du monde par les peuples « Germains » a commencé il y a environ 2000 ans. Leur culture et leur civilisation ont presque conquis la planète entière. La 2e Guerre mondiale durant laquelle ils se sont copieusement entretués a crée l’opportunité de montrer qu’ils n’étaient pas invincibles (le défaite anglaise en Extrême Orient ont marqué les esprits). Depuis c’est un lent (à l’échelle humaine) reflux, ponctué de sursaut (de plus en plus violents ces dernières années) – L’Insulinde, l’Inde, l’Afrique, l’Amérique du Sud et en dernier, parce que dépositaire majeur du sang de leur puissance, le Moyen Orient et l’Asie centrale.
      Que les autres peuples aient, dans leur temps et leurs limites, allègrement massacrés c’est un fait, c’est humain. Mais dans la durée, dans l’espace et la quantité, nous sommes champion du monde.
      Il ne s’agit pas de repentance, ni de compensation et bla, bla, bla mais simplement d’admettre que notre modèle culturel EST prédateur, que c’est celui que nous avons IMPOSE au Monde pendant des siècles, mais que ce n’est pas le meilleurs, ni celui auquel aspire tous les peuples (et probablement le notre AUSSI)…

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  • Dva // 30.05.2017 à 13h47

    Les ‘idiots utiles ‘ occidentaux bossent tous pour les membres du Bilderberg…Le point commun est qu’ils se battent contre d’ autres parties mondiale de ce 1% auquels ils appartiennent aussi …La question est de savoir jusqu’à quel point …ses membres sont suicidaires !…

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  • LeRéel // 30.05.2017 à 14h37

    Un article carrément raciste mais comme c’est bien écrit…. ça passe.

    « pour les travailleurs américains blancs, on supprime les régulations afin de faire revenir l’âge d’or prétendu des années 50. »

    Ha bon ? Trump a écrit une loi pour que ça ne profite pas aussi aux noirs ???

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  • Duracuir // 30.05.2017 à 15h16

    Olivier, AU SECOURS!!!!
    mais qu’est ce qui se passe? en moins de 7 jours, Macron enchaine les fautes diplomatiques graves et pas un mot. Nulle part. HO C’EST DE LA VOIX DE LA FRANCE QU’ON PARLE.
    1: il y a dix ans, la presse avait agoni Sarkozy, son adulé de l’époque pour avoir claqué la bise à Merckel. Scandale. Aujourd’hui Macron le fait: rien. Au contraire, elle serait « charmée par son charisme juvénil » tel quel….
    2: il y a qqs jours, Macron offense Trump stupidement, puérilement, inutilement en lui tournant ostensiblement le dos puis en jouant à celui qui a la plus grosse poigne comme un gamin qui n’a pas compris que Don Trumpino lui rappelait que le petit nouveau ne semblait pas avoir compris qui était le boss à l’OTAN. Deux affronts, stupides, puérils, inutiles en deux jours au chef de la 1ere puissance mondiale.
    3: Avec Poutine,en pleine conf de presse, plutôt réussie jusque là, il pète les plombs et justifie une atteinte au droit de la presse en insultant deux organes d’états et son hôte , le patron de la 2e puissance militaire et diplomatique mondiale.
    Et la presse se pâme. Et les crétins se pâment.
    Personne ne voit donc que ce genre de comportement, insensé en diplomatie, marginalise gravement la France pour l’avenir?

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    • Duracuir // 30.05.2017 à 15h20

      Personne ne voit donc que sorti de la cour médiatique indécente de larbinage et de pâmoison quasi-sexuelle les dirigeants du monde entier ont du conclure que ce nouveau président est un zozo malappris et un incompétent hystérique? Personne ne voit qu’à partir de là, ces gens là se retourneront vers la personnalité qui leur semble déjà la plus conséquente en Europe, à savoir Merckel?
      On a un, non, trois exemple de désastre de la fameuse arrogance française, et la cour se pâme.

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    • Dva // 30.05.2017 à 17h15

       »HO C’EST DE LA VOIX DE LA FRANCE QU’ON PARLE » La France ? C’est quoi cette région européenne au service du fric ? …Aussi…

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  • Jules Vallés // 30.05.2017 à 19h48

    « Dans les derniers jours des civilisations qui s’écroulent, les idiots prennent la relève »

    Après suit un inventaire à la Prévert, à laquelle il manque les idiots qui écrivent des articles idiots, ceux qui les lisent, et surtout les citoyens (?) idiots qui regardent, laissent faire, approuvent et vont même jusqu’à voter pour les idiots qui les prennent pour des CONS…..

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    • Ubu // 31.05.2017 à 09h45

      Oui, un bon clin d’oeil à la scène finale de 3h moins le quart avant JC de Jean Yann, à revoir, les films de J Y….

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  • Le Rouméliote // 30.05.2017 à 19h56

    Finalement, entre être un larbin ou un idiot, j’hésite…

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  • LeFredLe // 30.05.2017 à 20h20

    Il faut remercier l’épouvantail utile de la 5° [république] (j’ai du mal à employer ce mot…)

    Le F.N !

    Sans le F.N tout ceci n’aurait pas été possible…

    Je me laisse aller à un anglicisme (et je m’expose à la réprobation des modérateurs):

    Politically approved since 2002.

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    • calal // 30.05.2017 à 23h05

      Sans le F.N tout ceci n’aurait pas été possible…
      non c’est du a la lachete et a l’egoisme de certains. le fn prone la sortie de l’euro et le retour a une monnaie nationale emis par le tresor francais. donc retour a une monnaie saine ( sans intermediaire parasitaire dans le circuit c’est a dire les banksters dans un premeir temps) mais avec la necessaire adaptation de l’efficacite de la politique economique du pays,de son economie,de ses depenses au niveau de sa monnaie. et cette responsabilite la,qui impliquerait des devaluations en cas de mauvais resultats,peu de gens en veulent.
      beaucoup trop de francais pensent qu’il vaut mieux sacrifier la liberte et le travail des autres pour continuer a emprunter sur les marches financiers grace a de futures obligations europeennes garanties en partie par les efforts des allemands et des hollandais…
      je crois pas que les allemands seront d’accord. on verra ce que les italiens en pensent…

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  • Olivier // 30.05.2017 à 21h56

    Excellent billet. Description parfaite et sans concession de notre pénible agonie. Merci!

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  • Pierre Kiroul // 31.05.2017 à 10h08

    Toutes les civilisations sont mortelles. C’est la fin de la nôtre. Nous ne faisons ici que le constater en pleurnichant (un peu stupidement il faut le reconnaître ; « we cry on the split milk » comme disent les Anglais). Mais constater un fait ne change rien au fait lui-même.
    Une autre civilisation se profile à l’horizon basée, comme toujours, sur la démographie. Rien ne l’arrêtera. Peut-être cette nouvelle ère dans laquelle nous entrons ne nous plaira-t-elle pas, et nous considérerons sans doute que nous retournons à la barbarie ; mais ce n’est qu’une question de point de vue. Les Romains, eux-aussi, au moment de la chute de Rome, devaient considérer qu’ils retournaient à la barbarie.
    Ce sera donc la victoire du plus grand nombre.
    Non, nous ne vivons pas la fin du monde. Non, le réchauffement climatique ne va pas faire exploser notre planète ; cette vieille terre en a vu d’autres. Ce n’est que la fin d’un monde que nous n’avons pas aimé suffisamment pour le rendre vivable et pour le défendre.
    C’est le cycle de la vie.
    Dieu est grand !

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  • Schumpeterian // 31.05.2017 à 10h26

    Quid du positif qui nous entoure ?
    Le pessimisme n’aidera en rien à faire bouger les gens.

    Au final le destin des structures politiques et économiques sont une chose importante, mais il est important aussi, de rappeler que les acteurs économiques ainsi que la société civile sont porteurs d’innovations et d’initiatives positives pour notre future!

    Je reconnais la qualité de vos postes, la nécessaire prise de conscience quand aux non sens qui nous entourent.

    Néanmoins, je suis personnellement entouré de gens positifs, de tous les âges, qui bougent les lignes dans leurs domaines respectifs et je commente avec eux beaucoup d’innovations et de changement plein de promesses.

    Notre époque n’est pas que dépression, déclinisme et fatalisme.
    Ceux d’entre vous qui avez des enfants devraient comprendre.

    Si il est nécessaire de ne pas détourner les yeux de nos problèmes, il est tout aussi salutaire de regarder de l’avant car notre future possède aussi ses promesses.

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    • Nadine // 31.05.2017 à 11h17

      Vu l’ennui généralisé au sein des élèves, et ce malgré parfois un hoquet d’espoir et de vivacité, je m’en ferai quand même du souci pour le futur…
      Attention je ne jette pas la pierre à la jeunesse, je la comprends.
      Soufflez leur donc l’idée qu’étudier et réfléchir peuvent être faits autrement…vous verrez, l’esprit critique n’est pas mort, juste muselé…malgré les jolies phrases des derniers programmes !

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      • Schumpeterian // 31.05.2017 à 14h47

        Tout est paradoxe.

        Encore une fois, le sentiment d’exclusion dû à la crise on peut être renvoyé l’esprit entrepreneurial et le fort engagement politique des 20/30 ans.

        Le sentiment de déclassement et de peur en Europe, région du monde où le niveau de vie est le plus élevé; continent où les Etats sont les plus protecteurs.

        (et les hystéries collectives que cela provoque, car nos vieux systèmes sont en contradiction permanente).

        Maintenant les « jeunes » sont différents dans leurs acquis et leurs inégalités.

        Vous avez raison sur « étudier autrement » d’ailleurs, car beaucoups manquent d’information sur des choses très simple qui peuvent parfois changer leur devenir professionnel…

        Combien de jeunes peu diplomés ne connaissent pas les formations ouvertes et les perspectives qu’offrent leurs certifications ?
        Combien de jeunes non diplomés ignorent même ce qu’est l’afpa ??

        Je pense qu’il serait salutaire de toujours rappeler les revers positifs de tous les problèmes qu’on illustre. C

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    • Louis Robert // 31.05.2017 à 15h26

      Vous avez raison, Schumpeterian: un nouveau monde et un nouvel ordre mondial sont nés. Je me réjouis avec vous de ces « innovations et changements pleins de promesse » que je souhaite y voir contribuer au bonheur de TOUS.

      Au nom de notre humanité commune, et afin que la génération des petits-enfants ait un avenir, le combat contre l’abolition de l’homme en cours se poursuit donc, inlassable, l’essentiel étant d’y survivre intégralement.

      Hedges: « We will have to resist the temptation to fold in on ourselves and to ignore the cruelty outside our door. Hope endures in these often imperceptible acts of defiance. This defiance, this capacity to say no, is what the psychopathic forces in control of our power systems seek to eradicate. As long as we are willing to defy these forces we have a chance, if not for ourselves, then at least for those who follow. As long as we defy these forces we remain alive. And for now this is the only victory possible.

      http://www.adbusters.org/article/chris-hedges-zero-point-of-systemic-collapse/

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  • Nadine // 31.05.2017 à 11h08

    Certes je suis d’accord, on élit un idiot donc on peut se flatter d’en être copie.
    Mais certains de par le monde qui vote ou pas n’ont pas la TV, n’écoutent que peu la radio ou la trient, lisent le Monde Diplo – eh oui ! en plein essort ce journal de réflexion ! – et donc ne désespérons pas – quoique là j’avoue, j’ai du mal – et faisons infuser davantage… Donc n’hésitons pas à faire part de nos idées partout où c’est possible, et la plupart du temps on entend des retours intéressants… juste un problème : comment ? Et pour longtemps ? C’est un travail de fourmi auquel je ne renonce pas malgré ma baisse d’espérance…

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  • theuric // 31.05.2017 à 14h03

    Tous ces gens qui haïssent leur humanité: l’homme est mauvais, se dit-il, et est incurable.
    Mais celui qui dit cela est mauvais et dès lors, comment croire un homme mauvais?
    Tous ces discours me font penser à l’histoire de ce maire d’un village disant à un voyageur de passage: « tout les habitants sont des menteurs! ».
    Or, si tous les habitants sont menteurs, le maire l’est aussi, donc il ment, alors en cas comment être sûr que ces habitants sont vraiment menteurs puisque ce maire ment en disant que ces habitants sont tous menteurs?
    La majorité d’entre-vous font la même chose en disant que l’humanité est mauvaise, puisque ainsi vous vous dites mauvais aussi.
    Donc, j’aurais légitimement le droit de considérer toux ceux disant cela comme étant des pervers puisque les pervers sont mauvais par nature.
    Mais je ne le ferais pas pour la simple raison que tous ces discours, mille fois entendus, ne sont que l’écho d’un malaise collectif bien plus profond que ce à quoi beaucoup en pense.
    Il s’agit d’une scission névrotique générant une profonde angoisse dont l’une des multiple forme est cette détestation de soi suicidaire.

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  • Sébastien Lemoine // 31.05.2017 à 16h15

    Nous sommes dans une « idioticratie » soit sous le pouvoir du privé (ιδιωτικός en grec) de la propriété des moyens de production et de services.

    Par contre ce n’est pas sur le progrès qu’il faut taper. Le confort de Thomas More et les produits de consommation de Saint Simon ne tombent pas du ciel mais du travail progressif et collectif.

    Il faut taper sur la pensée bourgeoise et spencerienne (Herbert Spencer) du progrès qui fait du progrès une marche inéluctable et perpétuel au détriment des forces de travail (nature et travailleur). Pour eux, le progrès est un enrichissement spiritualiste et capitaliste de l’être absolu et individualiste. Ils vont à l’encontre de la propension de la nature et du développement des sociétés. Les bourgeois et les religieux s’opposent à l’être social de George Lukac et donc à la nature, au peuple, aux nations et à leur développement spontanée. Ils artificialisent tout.

    Sinon, même les sociétés primitives sans classe définissent les « valeur non pas par notre indépendance ou notre caractère, mais par les normes matérielles ».

    De ce fait par ces petites points, l’article tombe globalement dans l’idéalisme et le post-modernisme soit dans un capitalisme modéré. C’est dommage.

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  • BA // 01.06.2017 à 09h10

    Anticor est une association anti-corruption.

    Affaire Ferrand : l’association Anticor annonce une plainte au parquet de Brest.

    « La question est de savoir si l’accord qui liait les Mutuelles de Bretagne à la compagne de Monsieur Ferrand à travers une SCI a été conclu dans l’intérêt des Mutuelles ou dans l’intérêt de cette proche », a expliqué l’avocat de l’association Anticor. Grâce à cet accord, la compagne de Richard Ferrand aurait perçu un total de 600 000 euros, payés par les adhérents des Mutuelles de Bretagne.

    Affaire Richard Ferrand : le parquet de Brest décide finalement d’enquêter.

    Revirement de situation ! Le parquet de Brest aurait finalement décidé d’ouvrir une enquête préliminaire sur les faits reprochés à Richard Ferrand, d’après le Télégramme de Brest.

    http://www.capital.fr/economie-politique/affaire-richard-ferrand-le-parquet-de-brest-decide-finalement-d-enqueter-1230392

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  • BEOTIEN // 03.06.2017 à 02h45

    REMARQUABLE leçon d’histoire que cette impeccable synthèse de ce qui fait le malheur des sociétés humaines depuis le néolithique.

    Chacun devrait le lire et en tirer la conclusion que RIEN N’EST PLUS URGENT que de réfléchi par soi-même et cesser de croire avoir besoin de gourous ou prétendus « grands hommes » pour nous expliquer ce que nous comprenons très bien par nous-mêmes : leur besoin de toujours plus accumuler à nos dépends nous mène à la catastrophe.

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  • Mick // 06.06.2017 à 10h20

    Et à part « bavasser » chacun d’entre nous fait QUOI? Que chacun donne sa petite solution, sa petite prise de responsabilité, comme le colibri qui faisait juste sa part, si ça ne sert pas à grand chose, ça risque de donner des idées à d’autres. Arrêtons de pleurnicher, Faisons.

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