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1.février.20171.2.2017
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9. Le très polluant chauffage au bois

Index de la série « Pollution de l’air » La pollution de l’air cause 48 000 morts par an en France (+ présentation des polluants) La pollution aux particules fines Les graves effets des particules sur la santé La pollution de l’air dans le monde La pollution de l’air en Europe I (+ les morts du charbon) […]
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Index de la série « Pollution de l’air »

  1. La pollution de l’air cause 48 000 morts par an en France (+ présentation des polluants)
  2. La pollution aux particules fines
  3. Les graves effets des particules sur la santé
  4. La pollution de l’air dans le monde
  5. La pollution de l’air en Europe I (+ les morts du charbon)
  6. La pollution de l’air en Europe II
  7. Arrêtons avec les “centrales à charbon allemandes »
  8. La pollution de l’air en France
  9. Le très polluant chauffage au bois
  10. Le choix erroné de la France pour le diesel
  11. La pollution de l’air en Île-de-France (hors particules)
  12. La pollution aux particules en Île-de-France
  13. L’origine des particules en Île-de-France
  14. La circulation des particules en Europe
  15. Les épisodes de pollution aux particules en Île-de-France
  16. Qualité de l’air en Île-de-France et épisodes de pollution récents
  17. La pollution dans le métro
  18. La pollution de l’air à la maison
  19. Synthèse de la série Pollution de l’air
  20. Suivi en direct de la pollution

Le très polluant chauffage au bois

À ce stade de notre étude, il est temps de développer un peu le sujet du chauffage au bois, gros émetteur de particules dans le pays – on parle d’environ 100 000 tonnes de particules émises tous les ans, plus de 96 % venant d’appareils à bois bûche. (Source)

Les chaudières, inserts, poêles, foyers fermés ou ouverts, cuisinières sont d’autant plus polluants qu’ils sont anciens. Un poêle à bois non certifié fonctionnant pendant 9 heures émet dans l’atmosphère un taux de particules fines aussi important qu’un poêle à bois performant brûlant pendant 60 heures.

Une demi-journée de chauffage au bois pollue ainsi autant que 3 500 km parcourus par une voiture diesel ou autant que 10 500 km effectués avec une voiture essence. Ce taux important montre la pollution élevée des appareils à bois qui manquent cruellement de filtres à particules pourtant obligatoires dans d’autres pays comme l’Allemagne.

pollution air particules

Quand un poêle ancien contamine 5 hectares…

Le schéma ci-dessous compare les énormes différences de performances en matière d’émissions de particules fines selon le type d’installation de chauffage au bois. Une cheminée classique émet jusqu’à 440 fois plus de particules qu’un appareil performant fonctionnant aux granulés de bois.

pollution air particules

 

pollution air particules

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En 2012, 7,4 millions de ménages français utilisaient un appareil à bois. Les foyers fermés/inserts constituaient 47,2 % du parc, les poêles à bûches 23,6 %, les foyers ouverts 17 %, les chaudières à bûches 5,7 %, les cuisinières 2,8 %, les poêles à granulés 2,8 % et les chaudières à granulés 0,9 %.

La comparaison avec les autres moyens de chauffage est éloquente :

pollution air particules

pollution air particules

pollution air particules

Ceci explique que des petits villages ou petites villes puissent connaitre en hiver des niveaux de pollution supérieurs à ceux de Paris…

pollution air particules

En Île-de-France, le bois représente plus de 90% des émissions de particules fines du secteur résidentiel alors qu’il ne représente que 4% des besoins de chauffage. Le chauffage au bois contribue ainsi à hauteur de 23% aux émissions totales de PM10 en Île-de-France, soit autant que l’échappement des véhicules routiers (Source).

pollution air particules

pollution air particules

Les foyers ouverts constituent plus de la moitié de ces émissions dues au chauffage au bois, car ils émettent 8 fois plus de particules qu’un foyer fermé avec un insert performant, pour une même quantité d’énergie consommée.

Analyse d’un naufrage politique

En 2014, on a failli connaître un vrai progrès : il a été décidé d’interdire tous les feux de cheminée à Paris :

Mais devant les réactions outragées, Ségolène Royal, la ministre de l’écologie, s’en est mêlée…

Vu le temps proprement inhumain que j’ai passé sur cette série, sur mon temps libre, vous me pardonnerez ce petit moment de polémique politique (quoiqu’elle n’est pas partisane, vu qu’il y avait les 2 tendances dans le même camp) – mais il est aussi important de comprendre comment un problème ne se résout pas.

Donc, quand on est ministre de l’environnement, et qu’on intervient sur un gros problème de santé publique (50 000 morts, 3e cause de mortalité, conséquences potentiellement importantes chez les nourrissons, ravages de l’asthme…), on fait évidemment très attention à ses mots et à leur impact :

Excessif, absurde, et ridicule – du grand art… On apprend dans la presse à ce moment :

que ce sont des élus franciliens qui ont demandé à la préfecture – donc à l’État – d’agir pour améliorer la qualité de l’air et diminuer un nombre impressionnant de morts (bref, des « bons sentiments » quoi…).

Il s’est donc trouvé des élus courageux pour décider d’ennuyer leur électeurs dans un but de santé publique (sans grand espoir qu’il les remercient), et un préfet pour les suivre. (un grand merci à toutes les personnes qui ont bossé sur ce sujet…)

Et puis, il y a eu Ségolène Royal, donc… Qui est, par chance, super bien renseignée :

Passons sur le journaliste et sa connaissance impressionnante du sujet, et voyons que Mme Royal indique que la décision viendrait d’AirParif, qu’elle qualifie donc de « sectaire »…

Dommage qu’elle semble ignorer qu’AirParif est une simple association loi 1901, sans le moindre pouvoir, qui s’occupe de mesurer la pollution à Paris (en étant agréée pour cela par… le ministère de l’Environnement) et rédige des rapports vraiment remarquables (j’en ai lu beaucoup), qui serviront d’ailleurs de base à la suite de cette série.

Donc primo, AirParif ne décide de rien (c’est le préfet qui a décidé au nom de Mme Royal…), et secundo, je n’ai rien vu de sectaire chez eux dans tout ce que j’ai lu, j’ai juste vu des professionnels qualifiés se démenant pour le bien public – sympa le soutien de la ministre, donc.

Comme si AirParif, les élus, le préfet étaient tous des clowns… Allez passer des messages de prévention et de sensibilisation au problème, après ça.

Comme s’il ne venait à l’idée qu’à ces « cerveaux malades » de prendre une telle mesure, comme si elle n’existait pas déjà à Londres ou en Californie :

contribuant à l’écart avec Paris – lanterne rouge européenne :

concentration-pm-villes-monde

Bientôt 10 ans au passage… :

Mais c’est sûr que eux, ils sont pris une norme de microparticules de 12 µg, proche des 10 µg recommandés par l’OMS, quand nous sommes nous encore à 25 µg…

normes-pollution-particules

Mais Mme Royal ne s’arrête pas là (ALERTE « On nous ment » ):

Et quand la réalité vous surprend, il est important de la nier…

Un simple abonnement à Science et Vie suffit, pourtant :

pollution air particules

Alors petit rappel pour les personnes mal informées :

pollution air france

Le diesel, c’est une bonne moitié des 17 % (9 %), et le chauffage au bois une bonne partie des 47 % (disons 35 %).

Et normalement, 35 est nettement plus grand que 9…

Un feu de bois produit en effet un certain nombre de polluants atmosphériques tels que des particules, du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d’azotes (NOx), des composés organiques volatils (COV) ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ainsi, selon les données du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), la combustion de bois en foyers domestiques est responsable en France de :

  • 76 % des émissions de HAP ;
  • 60 % des émissions de benzène ;
  • 39 % des émissions de particules fines ;
  • 30 % des émissions de monoxyde de carbone ;
  • 21 % des émissions de COV (Source).

 

Mais Mme Royal ne s’arrête pas là :

Eh oui, la forêt est grande – c’est bien pour cela qu’on est le pays européen développé qui pollue le plus par habitant, au niveau des particules (et à cause du chauffage en bonne partie):

Mme Royal a donc pris un arrêté interpréfectoral le 28 octobre 2015 pour supprimer l’interdiction. Il permet à nouveau aux Franciliens de faire du feu dans leur cheminée, à condition, toutefois, que cela reste des feux d’agrément. Il est donc normalement interdit donc d’allumer un feu de cheminée pour se chauffer en continu.

Mme Royal assène alors l’argument préféré des libéraux :

maxime bien connue, et tellement illustratrice de notre époque :

Bref, un peu le même discours que lors de l’abandon de l’écotaxe poids lourds qui a privé l’État de moyens d’agir sur la réduction des émissions du transport routier, ainsi que de ressources financières pour le fret ferroviaire…

Mais ce n’est pas pas encore fini… Elle conclut alors par cette fulgurance :

Eh oui… Bon, c’est vrai que c’est sympa un bon feu de cheminée, c’est ancestral.

pollution air particules

Une « bonne vieille » façon de s’intoxiquer surtout…

Mais le souci est que, si ça pollue sérieusement l’air extérieur, ça pollue surtout très gravement l’air intérieur, en intoxiquant les personnes proches…

Car la fumée qui s’échappe d’un poêle à bois, d’un foyer de cheminée ou d’un feu nu n’est pas aussi « inoffensive » que l’imagerie populaire donne à la combustion du bois. Le chauffage au bois, parce qu’il constitue une pratique « naturelle et ancienne », porte une image de pratique « propre », ce qui se justifie par le bilan des émissions de CO2, mais pas pour les particules, ni les composés organiques volatils (COV), dont les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP).

 

Une étude de la Direction de santé publique de Montréal-Centre a montré que les personnes qui utilisent un poêle à bois présentent dans leur urine des concentrations plus élevées de contaminants que celles qui n’ont pas de poêle à bois. Le chauffage au bois constitue donc une source d’exposition supplémentaire à des substances toxiques à l’intérieur des maisons. (Lire également ici) :

L’air intérieur : « En plus d’émettre des contaminants dans l’air extérieur, les appareils de combustion du bois peuvent modifier la qualité de l’air des habitations lorsqu’une partie des gaz de combustion et des particules fines revient à l’intérieur. Ces fuites à l’intérieur de la maison seront plus ou moins importantes selon le type d’appareil utilisé, la qualité de son installation et les façons de le faire fonctionner. Une étude de la Direction de santé publique de Montréal-Centre a montré que les personnes qui utilisent un poêle à bois présentent dans leur urine des concentrations plus élevées de contaminants que celles qui n’ont pas de poêle à bois. Le chauffage au bois constitue donc une source d’exposition supplémentaire à des substances toxiques à l’intérieur des maisons. »

pollution air particules

L’OMS a aussi pointé les dangers du chauffage au bois – lire cette étude en anglais par exemple.

En France, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) conclut de même :

« S’agissant de l’air intérieur, une influence du chauffage au bois a été observée pour le dioxyde d’azote, le monoxyde de carbone, les particules PM10 et PM2,5, le benzène et les HAP. A priori mineur pour le NO2 et le CO, cet impact peut être qualifié de notable pour les PM10 et PM2,5, et de majeure pour le benzène et les Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). »

pollution air particules

Alors, c’est sûr que c’était sympa pour nos ancêtres, mais bon, ce n’est pas pour rien que l’espérance de vie n’était pas géniale, beaucoup d’enfants mourant aussi en bas âge… 🙂

Bref, c’est un peu comme la Ministre de la Santé avait dit « Je trouve que fumer plein de paquets de clopes à Noël, c’est une bonne chose ! »

D’ailleurs, on peut se demander, au vu des impacts sanitaires, si ce sujet ne devrait pas relever du Ministère de la Santé plutôt que de l’Environnement.

Après, tout n’est pas à jeter dans le chauffage au bois (Mme Royal à raison avec son « il y a des poêles de chauffage au bois qui sont très performants »), mais il faut alors vraiment se concentrer sur les chaudières à bois de dernière génération, qui filtrent bien les particules et autres polluants. Les plus problématiques sont les appareils à foyers ouverts, heureusement en baisse :

Lire ici la plaquette Se chauffer au bois de l’Ademe :

pollution air particules

Il n’empêche qu’une interdiction dans une zone aussi polluée que Paris semble plus que nécessaire, sur le fond (rejet) comme sur la forme (sensibilisation de la population)…

« Il n’existe pas de problème en politique qu’une absence de décision ne puisse résoudre. » [Ségolène Royal Henri Queuille (1884-1970)]

Commentaire recommandé

LG // 01.02.2017 à 10h19

Sans vouloir nier la pollution générée par ce type de chauffage (surtout pour les foyers ouverts), cet haro sur le chauffage au bois interroge. Est-ce vraiment une priorité? Surtout lorsque qu’on voit ce genre d’étude:
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-1229857/How-16-ships-create-pollution-cars-world.html
Car le poêle représente un avantage énorme dont vous n’avez pas parlé, Oliver: l’AUTONOMIE énergétique. Plus besoin d’EDF, de GDF ou des escrocs propaniers.
A part dans les milieux fortement urbanisés, un poêle, c’est l’assurance, dans les temps difficiles à venir (crise économique, black out, guerre,..) de pouvoir continuer de chauffer sa famille, et sa nourriture (il suffit au pire de sortir avec sa hache).
Une question de priorité donc. A 43 balais, je suis à peu près certain que , de mon vivant, va se passer quelque chose de grave sur le plan mondial. Quelque chose qui pourrait nous ramener rapidement à l’age de pierre, au moins pour un temps.Je me trompe donc peut être mais il me parait plus urgent de préparer l’autonomie de ma famille face à ce cataclysme que de « soigner » la qualité de l’air (et dans quelle mesure? lorsqu’on sait qu’à coté les 16 plus gros bateaux polluent plus que toutes les voitures du monde).
Le haro sur le chauffage au bois ne serait-il pas au domaine énergétique ce que la guerre contre le cash serait au domaine financier. Une manière supplémentaire de nous priver de cette capacité à l’autonomie?

177 réactions et commentaires

  • www.libvert.fr // 01.02.2017 à 02h06

    Le Libéralisme, ce n’est pas Liberté, Liberté, Liberté, … mais liberté tant que celle d’un autre individu n’est pas impactée.

    En bonne intelligence (cercles de parole), choisissons des accords communs sans excès normatif !

      +7

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    • ashwolf202 // 01.02.2017 à 08h01

      Non, ça c’est la définition de l’égalité….

      Le libéralisme part du postulat que l’homme est un loup pour l’homme et que les meilleurs peuvent légitimement dominer les autres…

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      • patrick // 01.02.2017 à 15h04

        Le libéralisme part du postulat que l’homme est un loup pour l’homme : vrai
        les meilleurs peuvent légitimement dominer les autres : faux

        la seule raison d’être de l’état est de protéger les libertés et les biens de chacun , donc d’éviter la « domination » ou la « spoliation » .
        que certains puissent se débrouiller mieux que les autres , c’est évident : » si les hommes sont libres alors ils ne sont pas égaux , si ils sont égaux c’est qu’ils ne sont pas libres  » ( hors égalité en droit )

          +4

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        • bats0 // 02.02.2017 à 13h55

          Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 … « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »
          Oui mais cette déclaration fût écrite en 1789, lorsque le citoyen avait exigé un changement de politique.
          Aujourd’hui, allez vous battre juridiquement avec une assurance, une banque, ou une identité issue d’un groupe faisant parti du SFB 120; bon courage, les lobbyistes ont pris le pouvoir, et ce n’est pas pour favoriser un peuple qui ne les ont pas élus…
          Je suis plus en accord avec ashwolf202… le loup et sa meute ne sont pas pour faire dans les sentiments, mais avant tout, satisfaire son « égo » qui lui dicte de se nourrir pour SA survie, pas pour celle des moutons…

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          • Julien // 02.02.2017 à 18h26

            Voilà.
            Le rôle de l’état serait précisément là justement. La même loi pour tous, et la propriété de chacun est protégée de la même manière, peu importe que la personne soit riche ou non.

            Tant qu’on considère que le rôle de l’état est de faire chier les gens, à leur interdire de boire du soda s’ils en ont envie, ou à les empêcher d’échanger s’ils le souhaitent, on ne risquera pas d’aller vers ça.

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  • Louis Robert // 01.02.2017 à 02h15

    Une telle ignorance et pareil bavardage chez une ministre (de l’écologie!!!) sont tout bonnement désespérants. Et que dire de ceux qui la nomment… pire encore de ceux qui les élisent?!… — Mieux vaut rester bien sagement chez soi.

      +23

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  • Grub // 01.02.2017 à 02h21

    L’espérance de vie à la naissance ne me semble pas un facteur pertinent. En exagérant le trait je pourrais très bien avoir des adultes qui meurent tous plus que centenaire en 1750 et avoir le taux indiqué par le graphique si j’ai une mortalité infantile très importante ce qui était le cas. Une espérance de vie calculée à partir de 15 ou 20 ans me semblerait un indice plus indiqué pour analyser les qualités de vie et de santé à travers nos époques.

      +30

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    • Yannthi // 01.02.2017 à 03h33

      Et les femmes enceintes ainsi que les enfants ne sont pas affectés par les fumées?
      L’espérance de vie à la naissance (comme le taux de mortalité) est un marqueur reconnu pour étudier les populations, et les comparer (selon le temps comme selon le lieu).
      Pour moi, il est clair qu’exposer des personnes fragiles comme les enfants en bas age et les femmes enceintes aux polluants des fumées est irresponsable.

        +3

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      • Chris // 01.02.2017 à 08h27

        Non Grub à raison. L’âge moyen fait croire que les gens mourraient tous vers 25 ans. Or, dans les sociétés primitives, une fois passé les infections de la petite enfance et le début de l’âge adulte (combats et prises de risques élevées je pense), on avait une espérance de vie autour de la cinquantaine si j’ai bonne mémoire.

        Désolé je n’ai pas la source, j’ai lu ça il y a déjà un bon bout de temps dans une étude sur l’espérance de vie de sociétés primitives

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    • olympi // 01.02.2017 à 09h49

      Ça dépend ce que vous cherchez à voir. Les deux nombre, espérance de vie à la naissance, à un an, à 15 ans ont tous leur intérêt. L’un n’est pas mieux que l’autre, disons juste que l’espérance de vie à la naissance est plus synthétique car englobe plus de cas de mortalité.

        +3

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    • Les-crises // 01.02.2017 à 10h06

      Je vous signale que les particules concouraient probablement à la mortalité infantile justement… Les nourrissons sont très fragiles

        +15

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      • PierreH // 01.02.2017 à 11h21

        Ceci étant dit, j’espère que vous ne trouverez pas mesquin de notre part de nous arrêter sur certains détails comme ceux-là au vu du nombre d’heures que vous avez du passer à compiler toutes ces informations. La quantité et la qualité de votre travail (et éventuellement celui des autres bénévoles ayant participé) est vivement appreciée !

          +17

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      • Bruno // 01.02.2017 à 14h59

        Je pense qu’il ne faut pas légiférer sur tout et l’état s’occupe déjà de beaucoup trop de choses.
        En quelques années seulement:
        – Interdiction de fumer au volant d’une voiture avec des enfants sur le siège arrière,
        – Interdiction de fumer dans les jardins d’enfants,
        – Port de gants homologués en moto,
        – Casque obligatoire pour les moins de 10 ans en vélo…

        De quoi l’état se mêle-t-il ?

        Je veux pouvoir rouler à moto sans casque et sans gants si ça me fait envie et ensuite allumer un feu de cheminée pour me réchauffer !

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        • patrick // 01.02.2017 à 15h24

          et boire une bière peinard en mangeant des trucs trop gras, trop sucrés ou trop salés si j’en ai envie sans que l’état ne vienne me les briser 🙂

            +15

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        • Incognitototo // 01.02.2017 à 15h54

          Faut dans ce cas aller jusqu’au bout de la logique de votre « liberté » revendiquée et dire en plus, que vous refusez que la solidarité nationale vous prenne en charge quand vous (ou vos enfants) subirez les conséquences de vos agissements à risque ; et payer également plus pour les risques que vous faites subir aux autres contre leur gré.

            +12

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          • Jacques // 01.02.2017 à 16h22

            Parler de « solidarité nationale » quand la majorité de la population n’est pas consentante à l’impôt qu’elle paye et que les générations futures seront amenées à payer des impôts qu’elles n’ont pas voté, ça ne manque pas de sel.

            En fait, ce que vous appelez « solidarité nationale », c’est le droit qu’ont quelques uns de se servir de force dans les poches des autres sans leur consentement.

            C’est quand même pas pour rien qu’on a écrit le consentement à l’impôt dans la déclaration des droits de l’homme, si? Qu’on en revienne à ça, là on pourra parler de solidarité nationale.

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            • Incognitototo // 01.02.2017 à 17h32

              Totalement, hors sujet… Le problème n’est pas les imperfections et abus du système de protection que personne ne nie, mais la « liberté » de se nuire et de nuire aux autres, et ses conséquences… Quand on revendique la liberté de faire n’importe quoi, on doit aussi ne rien demander aux autres pour les conséquences qu’on aura provoquées ; mais également payer plus pour les dommages causés à autrui..

              Cela dit dans les pays beaucoup plus « libéraux » (avec beaucoup moins d’impôts), ils en sont là et appliquent leur « logique » : ne plus soigner les obèses, les fumeurs, les alcooliques et autres mauvais citoyens qui ont, « par définition », « choisi » leur sort. C’est mieux ?

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              Alerter
            • Jacques // 02.02.2017 à 08h24

              Au contraire, c’est précisément dans le sujet.

              L’un des inconvénients de « la solidarité nationale » à notre sauce, c’est qu’elle va logiquement induire la gestion du comportement des gens de façon de plus en plus poussée. Miam, de la bonne grosse égalité qui tâche.

              « Bah oui, heureusement qu’on interdit le gras/salé/sucré, après ça pèse sur la solidarité nationale ». « ah oui mais si on interdit le gras/salé/sucré, il faut aussi obliger les gens à faire du sport ». « et ceux qui mangent de la viande rouge? ». « et ceux qui prennent la voiture et qui risquent d’avoir plus d’accident que ceux qui marchent ». Etc. A ce jeu là il n’y a aucune limite, chaque personne pouvant en trouver une autre qui prend « un risque » de plus qu’elle et qui pourrait donc peser anormalement sur la « solidarité nationale ».

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            • Incognitototo // 02.02.2017 à 13h49

              Vous avez raison, c’est terrible de se préoccuper de la vie des gens, de brider leur « liberté » et d’être aussi intrusif dans leur vie privée, pour qu’ils cessent leurs comportements à risque.

              Supprimons l’article 1382 du Code civil : « tout fait quelconque de l’homme, qui cause un dommage à autrui, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer » ; et également la loi Barnier sur le principe de précaution.

              Pour qu’on puisse enfin, recommencer à rouler sans casque, bourré, en téléphonant, en se gavant de sucreries et à 3 sur une moto… tandis que les usines à poisons pourront à nouveau nous gaver de leurs saloperies mortelles.

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            • Jacques // 02.02.2017 à 17h16

              Moui…
              Faisons interdire le nutella, les sodas, la cigarette, et tout ce que vous voulez. Ne faisons absolument aucune distinction entre « mon comportement fait du mal à autrui » (cas du motard bourré) et « mon comportement ne nuit qu’à moi’.
              Même le sel : « le sel nous fait du mal, il est donc interdit », je vous laisse retrouver la référence 🙂

              Comme il n’y a pas de plus petit dénominateur commun, tout le monde voudra y aller de sa petite interdiction à autrui, c’est déjà le cas.

              Que je sache, le fait que quelqu’un boive un soda ne vous nuit pas. Ce n’est pas la même chose que le motard qui conduit bourré.
              Sans casque, c’est son problème, sinon à quand le port de genouillères obligatoires pour les piétons?

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            • Incognitototo // 02.02.2017 à 20h06

              Excellent exemple le soda… pour illustrer les effets directs et indirects…
              – Le soda me nuit parce que les usines qui le produisent captent des ressources naturelles (notamment l’eau par exemple en Inde : http://multinationales.org/En-Inde-Coca-Cola-contraint-de ) qui vont manquer à d’autres et en plus polluent l’environnement.
              – Le soda me nuit parce que ceux qui en abusent compromettent leur capital santé et qu’ils vont plus rapidement que d’autres avoir besoin de faire appel à la solidarité nationale pour qu’on soigne les dégâts occasionnés par leur hygiène nutritionnelle déplorable, et donc nous coûter plus chers à tous.
              – Le soda me nuit parce que quand c’est quelqu’un que j’aime qui en abuse, il risque de mourir précocement et que je vais souffrir de son absence… tandis que par ailleurs, toutes les misères humaines qui les poussent à s’autodétruire me font également souffrir…

              Alors toujours persuadé que ceux qui ont des comportements à risque ne nuisent qu’à eux-mêmes ? Vous voulez que je vous réitère l’exemple avec le Nutella ou le casque obligatoire ?
              Et à ce que je sache, on n’a pas encore imposé aux piétons quoi que ce soit, à part de traverser dans les clous et de respecter les feux comme tout le monde…

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            • Jacques // 02.02.2017 à 20h28

              Alors appliquons ça à tout, vu qu’il faut ça pour montrer l’absurde de la chose :

              – vos vêtements, votre voiture, votre maison, l’électricité, tout ce que vous ingurgitez me nuit car les usines qui produisent tout ça polluent et pillent les ressources d’autres qui en ont besoin. N’importe qui consomme moins que vous pourra utiliser ce même argument contre vous.
              – Le mec qui prend le train risque un accident. Celui qui pratique l’escalade, pareil. Celui qui marche en montagne ou va faire du ski prend le risque d’avoir un accident et de peser plus tôt que nécessaire sur la solidarité nationale.
              – Et pire, quand c’est quelqu’un que j’aime qui va skier, s’il a un accident cela me nuit car sa perte me ferait de la peine… Vite ! interdisons le ski !

              Si vous voulez vivre comme un ascète, grand bien vous fasse, vraiment.
              Mais si vous attendez que tout le monde suive VOS choix à VOUS, vous risquez de mettre longtemps à vous remettre de votre peine (et paradoxalement, de peser sur la solidarité nationale plus tôt que prévu 🙂 ).

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            • Incognitototo // 02.02.2017 à 23h58

              Totalement d’accord avec votre première assertion… Je suis un privilégie et un exploiteur, même en vivant une vie d’ascète. Je vous conseille d’ailleurs la lecture de ce lien qu’on vient de me faire découvrir : http://partage-le.com/2017/02/lappel-des-eco-charlatans-et-la-promotion-du-capitalisme-%CC%B6v%CC%B6e%CC%B6r%CC%B6t%CC%B6/ . Après, il y a ceux qui en ont conscience et qui essayent que ça change, et ceux pour lesquels ça ne pose même aucun problème de conscience.
              Pour le reste, l’État agit aux endroits qui produisent le plus de problèmes communs, ne pas le faire serait un crime (et ne me faites pas dire que c’est toujours bien ce qu’il fait).
              Cependant, vous ne pouvez pas mettre sur le même plan des problèmes qui ont fait ou font des milliers de morts, ou de handicapés chaque année, et les quelques dizaines qui meurent en montagne (ou autres) par imprudence…
              C’est une entourloupe rhétorique bien connue que de généraliser un concept (qui ne pourra jamais être que contextuel) en mélangeant les torchons et les serviettes pour tenter de rendre la pensée de l’autre absurde, alors qu’on ne parle pas de la même chose.
              Maintenant, si vous mettre en danger (sans mettre en danger les autres), c’est comme ça que vous prenez votre pied, je ne vois pas ce que je pourrais y changer ou vous conseiller… à part peut-être de consulter, comme je l’ai fait à une époque.

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            • Jacques // 03.02.2017 à 07h15

              Le nutella, seul, ne fait pas plus de morts que le ski, seul. Même chose pour les sodas.

              Le mec qui mange du nutella h24 et a un comportement idiot à côté augmente son risque de décès, tout comme le mec qui pratique le hors piste régulier en ski et les activités borderline. Même différence entre le mec qui fume une cigarette de temps en temps vs celui qui fume 4 paquets.

              Raisonner en disant : « le nutella fait grossir, il faut donc l’interdire » est donc aussi idiot que de dire « le ski tue, il faut donc l’interdire ». C’est l’excès qui tue, pas la pratique, c’est ça que je voulais démontrer. Ce faisant vous ne faites aucune différence entre celui qui mange du nutella de temps en temps et celui qui s’en empiffre, et choisissez d’infantiliser tout le monde par l’interdiction à coup de pleurniche moralisatrice.

              Notre problème est un problème d’éducation.
              Et vous imaginez résoudre un problème éducatif de quelques uns à coup de normatisation et d’interdictions pour tous.

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            • Christophe Vieren // 03.02.2017 à 11h40

              Jacques, la comparaision Nutella vs ski n’est pas le bon. Car pour être couvert médicalement lorsque l’on fait du ski il faut une assurance spécifique, Au même titre que comme lorsque l’on conduit une automobile (le conducteur n’est souvent pas assuré du point de vue médical car ce n’est pas obligatoire même si nombre d’assurances intègrent cela dans le contrat de base).

              Alors comme on ne peut souscrire une assurance volontaire lorsque l’on consomme un pot de Nutella ne serait-ce que parce qu’on ne peut établir le lien direct de cause à effet entre maladies et consommation de n pots de Nutella , je ne vois pas d’autres options que d’intégrer une assurance obligatoire (« taxe santé ») en fonction de la dangerosité des ingrédients constituant un aliment.
              Et comme les effets sanitaires sont à peu près proportionnel (sans seuil) à la consommation de certains ingrédients, une taxe au kg m’apparait une bonne chose.
              Ainsi pas besoin d’interdire, chacun paie le coût social de l’éventuelle maladie future.

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            • Incognitototo // 03.02.2017 à 15h00

              70 000 à 100 000 morts par an pour les seules maladies cardio-vasculaires (2ième cause de décès en France), 150 à 180 000 touchés par ce fléau en plus par an… 1/3 des décès dans le monde selon l’OMS… On fait mieux avec le ski ?
              Bien sûr, il n’y a jamais de facteur unique pour les problèmes de santé… mais le Nutella (dont je me suis gavé à une époque lointaine) est un bon candidat pour l’encrassement des artères… Il est en plus (comme plein d’autres « douceurs ») constitué d’huile de palme, principale cause de déforestation des forêts primaires, ce qui fait crever tout l’écosystème qui y vit…
              Cela dit bien évidemment tout est une question d’équilibre, mais quand un produit cumule des problèmes possibles au niveau personnel et des dommages irréversibles à la collectivité (fût-elle lointaine), c’est qu’il y a un problème qui mérite au minimum qu’on freine son utilisation (possiblement en le surtaxant, par exemple), au mieux qu’on s’en passe totalement. Et agir sur les causes primaires n’empêche pas d’éduquer, c’est pas antinomique.

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          • Bruno // 01.02.2017 à 16h54

            Quand on m’interdit de rouler sans casque en moto, je voudrais aussi que l’on taxe les gros et tout ceux qui se nourrissent mal :
            – ils encourent des risques graves pour leur santé,
            – ils coutent horriblement cher aux autres (assurance maladie).

            Il faut être logique jusqu’au bout: qu’ils assument leur irresponsabilité !

            Finalement, en interdisant à peu près tout, méthodiquement, parce que personne ne supporte plus aucun risque, on court après quoi exactement ?

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            • JCH // 01.02.2017 à 17h35

              La récente interdiction de la vente de boissons sucrées dans des formules « à volonté » va exactement dans le sens que vous décrivez. Donc on y arrive.

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            • Incognitototo // 01.02.2017 à 18h02

              Ne pas mourir bêtement, est la réponse à la question. Il y a sûrement des gens qui vous aiment Bruno et qui ne souhaitent pas que vous mourriez précocement, ou soyez en fauteuil roulant le reste de votre vie, parce que vous n’aurez pas mis votre casque, pour signifier votre désaccord à ce qu’on n’interdise pas aux obèses de bouffer. 🙂

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            • Jacques // 02.02.2017 à 08h31

              +1.

              A force de vouloir égaliser tout le monde, on en arrive à une logique jusqu’au boutiste ou n’importe qui peut imposer quelque chose à son voisin sous prétexte qu’il prend un risque qu’il ne faut pas faire peser sur la solidarité nationale. Et ça va dans la surenchère la plus abjecte.

              On veut ton bien…. même si c’est contre ton gré!!!

              Et paradoxalement, c’est ceux qui disent « faudrait qu’on repriorise la liberté dans tout ça » qu’on accuse de jusqu’au boutisme…

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            • Christophe Vieren // 03.02.2017 à 17h09

              A en croire le nombre de biens et services disponibles (quelques dizaine de milliers au bas mot, j’ai pas l’impression qu « [on] interdise à peu près tout. » . Je suis même prêt à parier que le nombre de biens, d’aliments en particulier, a explosé depuis quelques décennies.
              Tout au plus tente-t-on de limiter, parfois dissuader, la consommation de certains qui n’existent que depuis peu !
              Les boissons les moins chères doivent tout de même rester le litre d’alcool et le soda, juste après l’eau, et bien avant le plus mauvais des jus de fruit.
              N’oublions pas non plus que nombre de ces aliments sont accessibles aux mineurs, seuls le tabac et l’alcool leur étant (théoriquement) inaccessibles.
              Jusqu’à présent il n’y a pas de limite d’âge pour qu’un enfant pénètre et achète dans un quelconque commerce. Et c’est peut-être dommage : qu’est-ce qu’un enfant de 8-12 ans, parfois moins, peut bien faire seul dans certains magasins ? Faire les courses pour le compte de ses parents ?

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      • jacques // 02.02.2017 à 02h07

        Au époque reculée et même jusqu’en 1950 les maisons n’étaient pas chauffées comme aujourd’hui et il n’était pas rare en hiver d’avoir une pellicule de glace sur l’eau de la cuvette qui servait à se débarbouiller dans la chambre.Les lits à cette époque étaient équipés d’édredon et de bouillotte ou de bassinoire en cuivre pour le réchauffer.
        La mortalité infantile à chuté lorsqu’on a découvert la réalité de l’existence des microbes et les antibiotiques,l’amélioration de la nourriture,etc…
        L’article ne parle pas de l’influence du solaire et des éoliennes sur les particules venant d’Allemagne ou l’on construit autant de kw/h renouvelables que de traditionnels pour pouvoir maintenir une production non aléatoire

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    • jp // 01.02.2017 à 10h44

      je doute que les cancers chez les enfants étaient aussi courants qu’aujourd’hui aux siècles précédents. Ils mourraient de maladies évitables aujourd’hui mais en revanche ils mourraient moins de cancers. or maintenant, les cancers chez l’enfant et l’adolescent en Europe ont nettement augmenté au cours des trente dernières années et la tendance s’accélère.
      Et l’asthme aussi est en perpétuelle augmentation chez les petits.

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    • Chris // 01.02.2017 à 15h02

      Je suis descendante (70 ans) de générations qui chauffaient exclusivement (et cuisinaient) au bois, car c’était le produit de l’entretien de la propriété agricole. Entre 1795 et 1970, 20 décès (5 en bas âge, 1 typhoïde à 19 ans, 14 durant les guerres) eurent lieu avant 30 ans, sinon moyenne d’âge de 80 ans.
      Un oncle célibataire dû passer des tests médicaux avant d’être intégré à 83 ans dans un home. La radio révéla des poumons de charbon, lui qui n’avait jamais fumé de sa vie… mais sa cheminée, oui ! Il mourut à 87 ans, d’ennui, après une fugue de 7 km à pied pour « rentrer chez lui ». Réincarcéré (commentait-il), Il refusa simplement de manger et boire et passa dans la semaine.
      Perso, je pense qu’il ne faut pas seulement considérer l’exposition à certaines nuisances, mais à leur combinaison, et surtout au mode de vie (nourriture, exercice, stress, contaminations par surpopulation).
      54% de la population mondiale vit déjà dans les villes, en projection ce sera 65% en 2050.

        +19

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  • Incognitototo // 01.02.2017 à 03h05

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/12/09/les-feux-de-cheminees-sont-ils-si-polluants_4537257_4355770.html
    Pour « les décodeurs », ce sont 23 % des particules fines qui proviennent du chauffage au bois… Tandis qu’ils précisent ; »(…) seules 7 % d’entre elles sont produites dans l’agglomération parisienne, les 16 % restantes étant importées d’autres régions, voire d’autres pays. » ; ça relativiserait quand même l’incidence d’une interdiction pour la seule région parisienne…

    Qui a les bons chiffres ?

    Par ailleurs, je ne comprends pas le phénomène physique qui explique que les foyers ouverts polluent plus que les fermés… Comment est fait le calcul ? C’est par rapport au total de calorie produite en fonction de la masse brûlée ? Quelqu’un sait ou a un lien didactique (que je n’ai pas trouvé) ?

      +10

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    • Incognitototo // 01.02.2017 à 03h30

      J’ai pas été clair… Je voudrais savoir ce qui explique que 10 kg de bois brûlé dans un foyer ouvert polluent 70 fois plus que le même bois et la même quantité brûlé dans un foyer fermé… ça me paraît bizarre, sauf si on rapporte les chiffres au rendement calorique, et encore…

        +11

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      • Arc Angelsk // 01.02.2017 à 03h49

        En gros c’est ça…dans la mesure ou c’est le rendement calorique qui va définir grossièrement la quantité brûlée totale. S’il augmente, l’énergie dégagée par kg brûle sera plus élevée. Donc pour une même quantité d’énergie(par exemple énergie totale nécessaire pour chauffer un foyer pendant un hiver) plus le rendement est faible et plus la quantité de bois nécessaire sera élevée, donc plus d’émissions. ;o)

          +3

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        • Incognitototo // 01.02.2017 à 04h15

          Ha OK… donc abstraction faite du rendement calorique, 10 kg dans un cas comme dans l’autre polluent autant l’un que l’autre… 70 fois plus de rendement calorique ça me paraît cependant énorme…
          Après avoir lu la plaquette de l’Ademe, celle-ci précise qu’un foyer ouvert ne dépasse pas 10 % de rendement calorique. L’apparent meilleur rendement est celui des chaudières à granulés (90 %), ce qui fait un rapport de 1 à 9. Alors, comment on peut arriver à polluer 70 fois plus ? Y a toujours quelque chose qui m’échappe, même en rapportant les émissions au rendement calorique… 🙁

            +11

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          • POL // 01.02.2017 à 04h23

            bien sûr que c’est exactement la même chose, dans un cas les particules sont évacuées dans l’appartement ou la maison, dans l’autre cas elles sortent par la cheminée, (ça me rappelle Laurel et Hardy…), et le coeff de 70x est également bien tiré par les cheveux puisque si l’on fait le bilan des différents polluants, on a (70x30x20x2)^(1/4)= 17 fois plus de pollution par rapport au rendement global d’un foyer fermé.
            POL

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          • apero // 01.02.2017 à 06h58

            Ce n’est pas qu’une question de rendement, mais aussi de température de combustion, d’alimentation en air, de géométrie du foyer et du conduit d’évacuation qui jouent sur la chimie de la combustion. Sans même parler du type de combustible qui doit être adapté (bois humide…)

              +12

            Alerter
            • ricard’eau // 01.02.2017 à 08h40

              C’est en rapport a la quantité d’air consommé et a la qualité de la combustion.
              Sur une cheminé ouverte le debit d’air qui passe par la flamme et que monte de suite par le conduit de la cheminé est trop imortante, en plus ce air  » n’est pas completement brulé »…

              Si on compare la quantite d’air qui sors par une chemine ouverte avec l’air qui sortd d’un insert ou foyer fermé, il y aura 5 a 10fois(environ) d’air qui sorts de la cheminé ouverte par rapport au insert pour produire la meme flamme. En plus de la quantité, l’air est bien plus pollué car combustion de trés mauvaise qualité sur la cheminée ouverte

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              Alerter
          • RémyB // 01.02.2017 à 09h35

            la grosse différence de rendement se produit grâce à l’inflammation
            du méthane, lui-même produit par la première combustion
            (celle-ci étant basique, et dégageant une fumée légèrement bleutée)
            c’est pour cette raison que les chaudières et poêles modernes sont très performants, malheureusement, leur coût dissuadent nombre de clients
            éventuellement intéressés.

              +8

            Alerter
          • Papagateau // 01.02.2017 à 15h28

            D’après le tableau de la 5ème image (source ADEM)
            Polluant, –> Ratio poêle ouvert/fermé
            PM2.5 –> x70
            COV –> x30
            Dioxines –> x10
            Benzène –> x02

            Le ratio de 70 , c’est seulement pour le polluant le plus défavorable de tous.
            En considérant un rendement calorique 10 fois moindre pour le poêle ouvert, on aurait au kg de bois (et non à la calorie) :

            Polluant, –> Ratio poêle ouvert/fermé
            PM2.5 –> x7
            COV –> x3
            Dioxines –> x1
            Benzène –> x0,2 (soit une division par 5)

            On aurait tout aussi bien pu dire que le foyer ouvert émet 5 fois moins de benzène par kg de bois.

              +2

            Alerter
            • Incognitototo // 01.02.2017 à 15h39

              Oui merci, et donc le titre de l’illustration est trompeur, car incomplet… le sensationnalisme nuit gravement à la crédibilité.

                +1

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            • Papagateau // 01.02.2017 à 15h44

              Le PM2.5, c’est des particules micrométriques, et le courant d’air que fait un foyer ouvert est énorme, c’est normal que ça entraine de la cendre.

              Sinon pour notre ministresse, elle a utilisé son vocabulaire normal : l’adversaire fait des demandes « délirantes », car qu’il est « partisan », la preuve il utilise des arguments « mensongers ».
              Puis répéter en boucle, ne pas se décourager, tenir bon : l’actualité finira par changer.
              Calomniez, il en restera toujours quelque chose.
              Finalement, la politique, c’est simple.

                +1

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      • jp // 01.02.2017 à 05h07

        éléments de réponse sur wikipedia avec mot-clé « Insert (cheminée) »

          +0

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    • Rolft // 01.02.2017 à 05h53

      Bonjour,
      Dans un foyer fermé la température de combustion est plus importante (surtout si l’appareil est bien isolé) Avec une température importante les gaz de combustion sont brûlés. Dans un foyer ouvert la température ne peut pas monter car le débit d’air est trop important (il faut un gros débit d’air pour que la fumée ne ressorte pas dans l’appartement.

        +7

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      • Incognitototo // 01.02.2017 à 15h02

        Merci à tous pour vos infos et vos réponses. Il me semble que je comprends mieux pourquoi par rapport au rendement calorique/pollution générée, les foyers ouverts, c’est très mal.

        Reste que les 70 X plus polluants restent un mystère… ça n’est pas corroboré par les mesures de rendement énergétique, sauf si on a pris pour base une cheminée ouverte qui refroidit l’endroit où elle est installée (si, si c’est possible, d’après ce que j’ai lu).

        Dommage que l’Ademe – et pas qu’eux – n’explique pas les méthodologies qui lui ont permis de produire ses chiffres… C’est très déconcertant quand on lit les différentes études produites sur le sujet d’avoir des résultats pour une même donnée qui varient parfois du simple au double ; sans pouvoir comparer les méthodologies utilisées pour arriver à ces différences de résultats.
        Malheureusement, ça enlève de la transparence et même de la crédibilité à un sujet pourtant très important, pour prendre les bonnes décisions.

        Cela dit, je devrais m’en foutre, je me chauffe au gaz ; et c’est pourquoi, je suis pro-Poutine. Je plaisante !!! Tapez pas 🙂

          +5

        Alerter
    • Chris // 01.02.2017 à 15h22

      « seules 7 % d’entre elles sont produites dans l’agglomération parisienne »
      Avez-vous vu beaucoup de bougnats livrer du bois dans Paris ? De plus il faut de la place pour le stocker, ce qui manque le plus dans les apparts. parisiens.
      Je dirais que la consommation est « exotique » comparée aux autres énergies polluantes et approuve la réaction de Ségolène Royal.
      Il s’agit de rendement calorifique par rapport à la masse brûlée. Plus vous retardez l’évacuation des gaz de combustion (la fumée), plus le rendement est élevé.
      Dans une cheminée ouverte, non seulement vous êtes gratifié d’un nuage de poussières cendreuses, mais les gaz chauds s’engouffrent dans le canal de fumée.
      Dans un poêle de masse, la technique est de retenir les gaz le plus longtemps possible (serpentins de fumée allant à contre-sens) pour chauffer la masse (briques et catelles) qui restituera la chaleur dans le temps. Ce mode de chauffage est une merveille. Encore faut-il avoir de la place et un plancher solide !

        +2

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      • urdos // 02.02.2017 à 18h26

        le portefeuille solide aussi…(.que dire de plus inutile pour le message passe…)

          +0

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  • Didier // 01.02.2017 à 03h17

    Incroyable!
    Je me chauffe depuis 39 années avec une cuisinière à bois Arthur Martin type « Toinon » datant de 1935.
    J’ai modifié son foyer, au départ prévu pour du charbon, pour qu’il fonctionne au bois!
    Vous me faites tousser.
    Et en plus, je fume.
    J’achète 2 fois par semaine du tabac à rouler et je vous avoue que je cache les messages sublimineaux désormais écrit dessus.
    Me serais-je fait enfumer?

      +28

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  • Arc Angelsk // 01.02.2017 à 03h32

    Quelques remarques et questions pour affiner la très bonne analyse d’OB et le débat:

    1 – Pour les granules, est ce que la transformation du bois en granules est prise en compte dans le calcul du bilan de la pollution provoquée par ces dernières. Leur vitesse de combustion est elle similaire à celle du bois « bûche » dans un équipement? Si non, alors cela implique un équipement spécifique pouvant contrôler efficacement la combustion. Enfin le prix de ces dernières est il compétitif par rapport au bois vendu en stères?
    Suite ….

      +7

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    • Arc Angelsk // 01.02.2017 à 03h33

      …Suite

      2 – « On nous a fait croire que ça pollue plus que le diesel. » Le problème de cette phrase est, comme bien souvent en politique, qu’elle est « équivoque », « ambivalente », c’est à dire que l’on peut lui donner plusieurs interprétations. Or parmi celles ci, il en est une qui pourrait la rendre potentiellement juste. Le décret concerne Paris et ses environs ou le bois est loin d’être LA ressource de prédilection pour le chauffage, tant en terme de coût que de commodité (stockage, livraison…). Peut être que dans sa tête elle a pris en compte les chiffres de la pollution UNIQUEMENT dans la zone concernée par le décret ou le bois représente apparemment +-23% des émissions totales de PM10. Si à cette même époque les émissions dues au diesel représentaient dans cette zone une part plus importante ou presque égale par excès, alors ses propos sont potentiellement justifiables. Elle peut même prendre un autre polluant (PM2,5, COX, NOX…), voire un mix ou moyenne qui pour la zone en question affiche un score plus élevé pour le diesel que pour le bois. Ce qui n’enlève rien à l’absurdité de son positionnement sur la question, mais montre juste la perfidie des personnes ayant pour objectif la prochaine élection, et non la prochaine génération. :o(

        +2

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    • Hugues // 01.02.2017 à 07h13

      Bonjour,
      Si on commence à calculer la transformation du bois en granulés il faudrait aussi calculer la transformation du pétrole en diesel. Et donc aussi regarder les coût énergétique du transport. En règle générale le bois est locale, les produits pétroliers le sont beaucoup moins.

        +11

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      • Arc Angelsk // 01.02.2017 à 08h51

        Le but ici est de comparer le granulé au bois non transformé, et non au pétrole… Il serait intéressant de comparer un dérivé du pétrole à un autre (essence, diesel, kérosène…) pour les utilisations usuelles du pétrole dans la société. La comparaison entre bois et pétrole dans ce cadre précis a peu d’Intérêt dans la mesure ou les personnes se chauffant au bois le font rarement par plaisir mais par nécessité. Et de fait préfèrent utiliser une ressource locale plutôt qu’importée (pétrole) et la moins transformée possible afin d’avoir le plus de contrôle direct sur cette dernière.

          +5

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    • Albert // 01.02.2017 à 09h40

      Ne faut-il pas de l’électricité pour qu’un poêle à granulés fonctionne? Programmation, thermostat, etc. Et le bois, on peut le faire soi-même si la commune organisé des coupes. Le granulés non.

        +10

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    • RémyB // 01.02.2017 à 09h46

      le bois bûches a un bon rendement, il chauffe plusieurs fois à cause
      de sa coupe, de son transport, de l’entreposage et enfin dans l’âtre … ;o)

      le bois granulé est un produit issu à la base de sciure mais compacté par des filières
      nécessitant un peu d’ingénierie contrairement à la plaquette, très basique.
      je doute fort de la neutralité du bilan carbone pour le granulé,
      d’autant qu’il permet un transport sur de plus grandes distances vers le client.
      enfin, il se dit que certains granulés sont fabriqués à partir de rondins déchiquetés,
      pour contrer les importations du Canada ou USA

        +4

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    • L’illustre inconnu // 01.02.2017 à 12h04

      Sans oublier que le rendement des granulés sont atteint parce qu’ils sont très sec. On peut douter de leur état quand ils sont stocké à l’air libre après la livraison…
      A part les utiliser en petit sachet comme certains, mais alors on perd encore dans le bilan carbone.

        +1

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    • Chris // 01.02.2017 à 15h37

      Les pellets ou granules sont issus des déchets de scieries. Autrement dit, du recyclage de l’industrie forestière. Le bilan énergétique pour les fabriquer est bas.
      La vitesse de combustion est plus lente.
      Quant au prix ? Je n’ai pas de chiffres comparatifs. Mais ce devrait être plus bas dans la mesure où le rendement calorifique est légèrement plus élevé. Autre avantage : prend moins de place, mais attention à son stockage. Absolument éviter l’exposition à l’humidité (les bûches de bois aussi !).
      Allez sur Internet et posez vos questions. Vous obtiendrez plein de réponses satisfaisantes.

        +1

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  • jp // 01.02.2017 à 03h41

    C’est effectivement très difficile de faire comprendre aux gens que « la bonne odeur de feu de bois » qui a été pendant des siècles synonyme de réconfort égale « grave pollution aux particules ». C’est pareil pour le barbecue : impossible de faire changer les mentalités, on fâche quand on insiste.
    La seule solution pour se chauffer au bois sans émettre de particules, c’est d’habiter un immeuble avec chauffage urbain car il y a des filtres à la chaufferie biomasse (enfin si ça fonctionne correctement)

      +10

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  • martinez // 01.02.2017 à 05h53

    Dans ma belle région où la pomme est devenue tout un emblème, nos chers producteurs n’ont rien trouvé de mieux, que de vendre le bois (je dis bien vendre) de pommier ayant subi de nombreux traitements phytosanitaires, environ 30 à 40 pulvérisation par an pour les passionnés du chauffage bois.
    J’aimerais bien savoir quelle nouvelle molécule de pollution cela pourrait faire naître ?

      +15

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  • Nerouiev // 01.02.2017 à 06h24

    Il y a aussi des poêles bien conçus qui font subir aux fumées une deuxième combustion pour bruler le CO résiduel et les poussières imbrulees.

      +4

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    • RémyB // 01.02.2017 à 09h50

      Non,
      ce n’est pas le CO mais le CH4-méthane qui est brûlé.
      Il est issu de la combustion-transformation de la cellulose
      et permet une forte élévation de la température >900°C de la flamme.
      Il ne reste que les matières minérales (silice) dans les cendres.

        +4

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      • Emmanuel38 // 01.02.2017 à 13h38

        Bonjour:
        Pour qu’une combustion soit optimum il faut que le méthane (CH4) ET l’oxyde de carbone (CO) soient entièrement « brûlés » , c’est-à dire tous deux entièrement transformés en dioxyde de carbone (CO2).
        Chacune des deux réactions, simultanées, produit sa part de chaleur

          +4

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    • Chris // 01.02.2017 à 15h41

      Les poêles de masse modernes : une merveille.
      Les anciens, dits poêles à catelles, qu’on trouve encore dans les vastes demeures de l’arc alpin, sont nettement moins performants.

        +1

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  • Mo. // 01.02.2017 à 06h54

    Le chauffage au bois est responsable de 48000 morts par an. Peut être.
    Les OGM sont responsables de xxx morts par an en France. Ah bon.
    Pour les pesticides, c’est yyy décès prématurés. Idem avec le nucléaire, le tabac, le tabagisme passif, le diesel, le réchauffement climatique, le travail, les accidents de la route, les belles mères ….
    Au total, si on additionne tous ces morts on doit bien arriver à trois ou quatre millions de compatriotes tous les ans. 540000 décès officiels sont mentionné sur WikiPedia.
    Ils ont dus être comptés par la police.

      +40

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    • Bourdeaux // 01.02.2017 à 08h01

      Les chiffres de mortalités sont bien sûr toujours le résultat d' »extrapolations statistiques ». N’empêche que les mesures d’émissions sont bien scientifiques, elles. Et si on veut se contenter d’observer ce qu’on a sous le nez : pour ma part, j’ai une femme qui, chaque hiver fait de sévères crises d’asthme et manque d’y passer ; ce n’est pas une statistique pour elle, c’est une équation très simple à résoudre : hiver + chauffage = asthme sévère. Qu’est ce qui provoque l’asthme ? Si ce n’est l’hiver, c’est le chauffage.

        +9

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      • Chris // 01.02.2017 à 15h45

        Chez mon chat asthmatique, l’air humide est rédhibitoire, peu importe la saison. Si s’ajoute la pollution…

          +1

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      • jacques // 02.02.2017 à 02h20

        Hiver = froid=humidité=moisissure=spore=asthme=printemps=pollen=graminée=plein de choses

          +0

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    • Fabrice // 01.02.2017 à 11h13

      Mo. c’est 48000 morts par an soit environ 4000 morts pour cette cause par mois et non pas 48000 par mois comme vous tentez de l’insinuez pour discréditer cette évaluation donc en ajoutant les différentes causes on peut aisément arrivé à un moyenne de 48000 mort (toutes causes confondues) par mois donc 580000 par an (source https://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000436394&page=tableau&request_locale=fr) et pas à 3 ou 4 millions .

      ce genre de petites manipulations pour discréditer le travail d’Olivier et de ses sources est d’une bassesse peu intéressante sur ce site, mais hélas généralisée, et souvent utilisée par certains lobbying qui essayent de dissuader toute réflexion sérieuse.

        +29

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  • Michel // 01.02.2017 à 07h11

    Qu’est-ce encore que cette (modéré) ? Ne pouvant instaurer une taxe mondiale avec l’arnaque du réchauffement climatique, nos élites sataniques ne trouvent pas mieux que de nous balancer des études et rapports bidons sur la dangerosité des chauffages au bois !
    Cela fait des millénaires que l’homme se chauffe de cette façon, et sans rencontrer de problèmes… Comme l’escroquerie du réchauffement ne fonctionne pas, ils se rabattent sur le chauffage au bois !
    Il faut qu’ils arrêtent de nous prendre pour des (modéré) ! SUFFIT !!!

      +21

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    • Toff de Aix // 01.02.2017 à 09h24

      Dur dur de regarder la réalité en face, et de se remettre en question hein ? L’atterrissage risque d’être difficile…

        +29

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    • olympi // 01.02.2017 à 09h36

      Pendant des millénaires nous avons eu une faible espérance de vie.
      Pendant des millénaires nous étions peu sur la planète.
      [Modéré]

        +5

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    • Les-crises // 01.02.2017 à 09h59

      Merci
      Je vous encourage donc à vous chauffer au bois (et prenez bien un foyer ouvert.. ) ? #DarwinAward

        +30

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      • Tunkasina // 01.02.2017 à 14h57

        D’ailleurs, si au passage vous pouviez vous mettre à fumer, boire, rouler trop vite, et faire regarder la télé à vos enfants dès la naissance, vous nous épargneriez la peine de payer votre retraite et celle de votre descendance.

          +4

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      • Moyol // 01.02.2017 à 15h37

        Le pétrole et le gaz déportant une partie de la pollution dans des pays lointains vous semblent certainement plus écolo, plus acceptables ? #Oeilleres

          +3

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    • Bruno // 01.02.2017 à 15h04

      Entièrement d’accord avec vous et merci pour votre poste.
      Raz-le-bol des lois et des décrets qui prétendent régenter chaque micro-parcelle de notre vie.

        +5

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    • Josephine // 02.02.2017 à 11h28

      « Sataniques »: ça faisait longtemps sur le forum. Bons vieux réflexes qui reviennent.

        +1

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  • JULIA // 01.02.2017 à 07h49

    Exactement!
    J’habite dans la haute vallée de l’Arve, dont on a tant parlé cet hiver et dont on reparlera encore chaque hiver, avec force micro-trottoirs et gna gna gna.
    Le haro sur le chauffage au bois,c’est un excellent moyen de faire oublier que dans notre belle vallée,il passe chaque jour trois mille camions qui passent le tunnel du mont-Blanc. Qu’à Passy, on a construit un incinérateur dans le coin de vallée le plus resserré, et que cet incinérateur, pour être rentable,brûle les ordures de toutes les communes du coin.
    C’est bien la première fois que j’ai apprécié quelque chose venant de Ségolène Royal,qui a entièrement raison d’affirmer qu’interdire le chauffage au bois en Ile de France est une absurdité. Je seraiscurieux de connaître le nombre de Franciliens,et surtout de Parisiens, qui se chauffent au bois, quand on se représente le bazar de faire un feu de bois en habitant dans une grande ville, surtout si l’on habite en étage. Bonjour la corvée!.
    Comme le dit isidor ducasse: toutes ces idées, toutes ces études, qui orientent nos décisions, cela sent le business!

      +8

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    • Albert // 01.02.2017 à 09h33

      Un haut alpin vous dit bravo. L’auteur de cet article va-t-il lancer un mouvement pour l’interdiction du diesel ? Attendons.

        +0

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    • olympi // 01.02.2017 à 09h45

      Oh mon dieu, des idées, des études, qui sincère dans mes oreilles, qui veulent pénétrer mon cerveaux, AH AH Ah quel horreur, taisez vous, je risque de changer d’avis Aaahrhhhrrrghhhh

      En fait non, vous avez raison, ça sent le business, le business du coût de la sécurité social.
      «Selon leur évaluation, le coût sanitaire de la pollution est compris entre 68 et 97 milliards d’euros, dont 3 milliards pour l’impact sur la Sécurité sociale. 650 000 journées d’arrêt de travail seraient prescrites chaque année du fait de la mauvaise qualité de l’air.»
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/15/la-pollution-de-l-air-coute-chaque-annee-101-3-milliards-d-euros-a-la-france_4683432_3244.html

        +0

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  • Age du faire // 01.02.2017 à 08h52

    D’un seul coup , interdisons « le chauffage au bois » car cela évitera bien des morts. OK ce serait une interdiction salutaire.

    Il y a quelques années j’avais mis toutes mes économies dans l’achat d’un pavillon rustique ancien et pour le rénover d’une manière ultra-moderne avec la participation d’un architecte reconnu j’avais pris un prêt.
    résultat; il a tout isolé et tout et tout et installé partout des mignons petits radiateurs électriques peu chers. l’idéal moderne aucune particule fine…..
    j’ai senti passé la facture….me privant de nourriture, j’installai un chauffage au bois avec insert..
    Pas de place pour stoker le bois….j’avais 12° dans la chambre….et en plus en mars j’allais chercher le bois bûche par bûche.. Economisez qu’ils disent!

    C’est bien joli d’INTERDIRE pour sauver les nourrissons mais les parents peuvent-ils payer ces transformations modernes qui en réalité ne sont jamais assez modernes!
    Et les compteurs linky sont-ils vraiment plus performants? surtout quand on apprend que les Allemands eux n’en veulent pas du tout.
    Alors je pose la question:
    Qui peut encore avoir à Paris un foyer au bois ouvert?

      +7

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    • Arc Angelsk // 01.02.2017 à 08h58

      Les ministres et députées, non ? Sinon les « gros salaires ». Se chauffer au bois à Paris même est un luxe. ;o)

        +5

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    • Fabrice // 01.02.2017 à 12h40

      Comment avec une bonne isolation vos avez pu arriver à 12 °c ? Je pense qu’investir dans un bilan énergétique de votre bâtiment dévoilera un soucis dans la réalisation de l’isolation.

        +8

      Alerter
      • L’illustre inconnu // 01.02.2017 à 12h53

        Parce que dans notre pays on se sait pas isoler. Rien que dans le neuf comment imaginer qu’un électricien ou un plaquiste soit en charge de l’isolation. Ce n’est pas l’étude thermique théorique et ultra simplifié qui va donner un résultat garantie.
        On commence a peine l’isolation extérieur avec 30 ans de retard, alors être efficient en rénovation, vous n’y pensez pas…

          +4

        Alerter
      • Age du faire // 01.02.2017 à 12h54

        On ne pouvait pas mieux isoler, parait-il. c’est un architecte recommandé par la direction des bâtiments de France qui me l’avait dit.
        M ais ce pavillon était en L avec un étage et si j’avais 12° monsieur c’est uniquement en hiver par la chaleur de la cheminée qui traversait la chambre. Bien sûr je pouvais avoir ce qu’on voulait avec l’électricité….mais je ne pouvais pas payer la note!
        Au moins j’avais chaud à côté du poêle, mais franchement, je suis bien plus heureuse d’être LOCATAIRE en province et en ville! même avec une chaudière en panne 10 jours…la température n’est pas descendue au-dessous de 16°

          +2

        Alerter
  • Albert // 01.02.2017 à 09h13

    Habitant la montagne, on se chauffe au bois, poêle et insert, pas de granulé, le moins d’électricité possible. On fait partie de ceux que le bois chauffe quatre fois : quand on le coupe, quand on le porte, quand on le brûle et quand on nettoie les foyers. On a renoncé à la voiture diesel. Vous nous mettez combien sur vingt?
    PS. Pour affiner votre évaluation la tronçonneuse marche à l’essence sans plomb.

      +24

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    • patrick // 01.02.2017 à 14h45

      Idem pour moi en pleine campagne.
      Un insert en position centrale et un stock de bûches sous la remise. Quand il fait vraiment froid on ajoute un ou deux radiateurs électriques mais c’est juste du confort.
      Pendant les premières années , nous avons coupé nous-mêmes le bois ou nous l’avons acheté aux agriculteurs du coin (pas cher, hors taxe 🙂 ) mais nous nous sommes embourgeoisés et maintenant nous l’achetons dans le « circuit officiel »
      Bilan : indépendance vis à vis d’EDF et de l’état de la société , si tout part en c…. on retournera couper du bois.

        +12

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  • Doucic // 01.02.2017 à 09h22

    Je m’étonne du choix du titre, « le très polluant chauffage au bois », très polluant par rapport à quoi? par rapport au chauffage au fioul? au chauffage électro-nucleaire? très polluant par rapport aux très propres éoliennes et autres panneaux photovoltaiques?
    Tout ça n’est pas très sérieux.

    Le problème qui apparaît très clairement dans vos analyses est le mode de combustion (poele/insert vs foyer ouvert). Et surtout rappelons le, la désastreuse isolation thermique des habitats en France.
    Car sinon, vous ne me ferez pas croire qu’une ressource qui est produite localement, qui ne fait pas appel à tout une chaine de transformation chimique et industrielle, qui n’a pas besoin de piller l’uranium, le cobalt ou les terres rares dans des conditions moyenageuses à l’autre bout de la planète et rapportés (encore via de la combustion de pétrole) dans nos chaumières est plus « impactante » sur l’environnement et la santé.

    Alors qu’on interdise les foyers ouverts, pourquoi pas, si l’Etat est prêt à investir pour fournir un poele digne de ce nom aux plus modestes. Car oui, sinon cela revient à condamner à la pneumonie les bébés des plus pauvres pour préserver la santé des déjà plus chanceux.
    L’urgence reste quand même un grand plan d’investissement dans la rénovation thermique, seule véritable moyen de faire baisser la facture énergétique des ménages et réduire très significativement la consommation d’énergie domestique et sa cohorte de problèmes induits.

      +33

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    • RémyB // 01.02.2017 à 10h00

      je vous cite:
      « Tout ça n’est pas très sérieux. »
      l’article mentionne la pollution due aux particules fines rejetées en France

      « désastreuse isolation thermique »
      tout à fait d’accord avec vous, il y a beaucoup de progrès à faire

      « si l’Etat est prêt à investir »
      l’Etat aide à l’isolation (un peu) et au remplacement (beaucoup) des anciens systèmes bois

        +4

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  • Albert // 01.02.2017 à 09h28

    Re PS. Votre article pourrait prendre le titre « urbains de tous les pays unissez vous contre les bouseux qui se chauffent au bois ». C’est sûr que vous nous vaincrez plus facilement que les utilisateurs du diesel. C’était quoi déjà :  » à combattre sans… »

      +11

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    • calal // 01.02.2017 à 09h38

      d’accord avec vous.par chez moi,des maisons dont les occupants ages sont decedes sont a vendre pour 40k euros les 200m2.et je devrais pleurer sur des parisiens qui s’entassent a 7 dans 10 m2?on vient faire iech les campagnards pour qu’ils quittent leur terres et viennent grossir les rangs des esclaves entasses dans des enclos dans les centres urbains?Rednecks de tous les pays unissez vous…
      plus de ble pour le plan fibre optique pour tous mais ya de l’argent pour les femmes et les enfants des elus ou pour financer son parti politique…

        +11

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  • Ardéchoix // 01.02.2017 à 09h33

    J’ai un poêle de masse, et l’allumage par le haut est important en ce qui concerne la pollution par particules. Ceci est repris dans le manuel de l’ademe page 32.33 .
    Malheureusement non chiffré en se qui concerne le résultat obtenu.

      +4

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    • ig // 01.02.2017 à 13h30

      J’ai aussi un poêle de masse.
      Une flambée de une heure trente par jour, qui permet l’accumulation de chaleur dans la masse, et relarguage continue de chaleur sue 24h00 ou plus.
      Les essais du fabriquant homologués sont une combustion à 98%, il n’y a pas de fumée visible pendant la flambée, ni d’odeur de feu de bois à l’extérieur.
      Très peu de cendres.

        +8

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  • Toff de Aix // 01.02.2017 à 09h35

    Au vu des dernières interventions, on voit très bien que les mentalités sont parfois très difficiles à changer.

    La remise en question est très difficile sur ces sujets comme sur bien d’autres, car quand on touche au confort, et à l’image qu’on s’en fait (et qui quelque part correspond à l’image qu’on désire projeter envers les autres) il est extrêmement dur de reconnaître que l’on s’est trompé de longues années durant…

    Un célèbre politique disait « les faits sont têtus » et ici, les graphiques parlent d’eux-mêmes, ainsi que les chiffres de ce billet :c’est une catastrophe sanitaire d’ampleur, clairement documentée et appuyée par des études récurrentes et précises.

    C’est là que la responsabilité des politiques (merci Olivier de l’avoir souligné) est écrasante : seule l’action publique ciblée et volontariste, voire parfois contraignante, permettra de faire changer les choses, en les orientant correctement. L’exemple de la prime à la casse est très parlant : la majorité du parc de véhicules diesel dans ce pays est dû à cette mesure incitative. A l’époque, cette mesure fut accueillie favorablement car elle caressait tout le monde dans le sens du poil : industriels, concessionnaires, consommateurs/électeurs… Et ce fut un désastre qui perdure de nos jours…

    On ne le répétera jamais assez : ou bien nous changeons, ou nous disparaîtrons.

      +17

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    • calal // 01.02.2017 à 12h06

      C’est là que la responsabilité des politiques (merci Olivier de l’avoir souligné) est écrasante :

      peut on en en france faire encore confiance a nos politiques pour prendre de bonnes decisions?
      jai vote ecolo pdt les annees 1990 pour quel bilan en 2016? dominique voynet senatrice et des ecolos qui se battent pour etre chef a tour de role d’un microparti. parce qu’etre chef d’une micro association verte c’est pouvoir negocier un ralliement au ps de son parti en echange d’une place de depute. et on sait que quand on est depute,ca signifie du travail pour toute la smala…

        +9

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      • Les-crises // 01.02.2017 à 12h20

        Soyons honnêtes : les Républicains ne peuvent prendre en charge tout le monde…

          +8

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      • L’illustre inconnu // 01.02.2017 à 13h58

        Comme Olivier le souligne, c’est partout pareil. Dans les années 90 coté écolo mais de droite,(qui à disparu depuis) le résultat fût le même. Dès que l’on dépasse le stade de militant, on découvre tout un tas de choses plus concrètement. Arrangement, salariat détourné, défraiement privé, chaises musicales inter parti etc, on a eu droit à tout.
        Ce dont on parle en ce moment à la TV n’est qu’une infime partie des magouilles qui existent…

        Ha oui, une des premiers choses que l’on apprend en droit, c’est de coucher sur le papier son travail, cela évite aussi certaines questions…

          +5

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  • JCH // 01.02.2017 à 09h47

    Pour les plaques de rues, il faut intégrer le fait que les personnages illustres de cette époque étaient rarement issus de milieux modestes. Pendant que Victor Hugo vivait jusqu’à 83 ans, combien de gamins de paysans morts de maladies aujourd’hui curables et d’ouvriers morts jeunes dans des accidents que les normes de sécurité actuelles rendent moins fréquents?

      +0

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  • andrea naz // 01.02.2017 à 09h56

    Donc, si j’ai bien compris, se chauffer au charbon, rouler au diesel pollue moins que se chauffer au bois!
    J’ai lu cet article comme une grosse pub pour les poêles dernière génération… qui fonctionnent à l’électricité! C’est aussi une bonne manière de culpabilisation!
    On devrait interdire les incendies de forêts, les éruptions volcaniques, et commencer par interdire la centrale électrique EON!!

      +14

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    • Narm // 01.02.2017 à 13h49

      la combustion du charbon est pourtant nettement plus toxique que le bois.

      j’ai aussi du mal à comprendre ces amalgames.
      le problème c’est que ce sont que des extrapolations statistiques.
      un foyer bois ouvert, vous pourrez survivre. faite un feu de charbon, il me semble que vous ne vous reveillerez pas.

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  • JCH // 01.02.2017 à 09h58

    Bon, j’ai aussi un poêle à bois, et je dois bien admettre que je serais bien contrarié si on venait me coller un arrêté préfectoral qui m’interdise de l’utiliser.
    Au risque de révéler mes origines helvétiques en suggérant le compromis, la mère Royal, si elle tient tant que ça au côté convivial des feux de cheminées (et je la rejoins sur ce point), aurait pu suggérer que l’interdiction soit limitée aux foyers ouverts, qui semblent largement plus polluants que les foyers fermés.

      +4

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  • Xavier // 01.02.2017 à 10h06

    3 réflexions :

    1) Dans l’énergie, ce n’est pas la pollution du moyen final de production qu’il faut analyser mais l’ensemble du système !
    Exemples :
    – les pellets sont peut-être très peu polluantes mais elles doivent être fabriquées (…) donc le rendement baisse et la pollution augmente…
    – le bois-buche est souvent une filière (très) courte d’approvisionnement qui ne nécessite pas de transformation (énergie grise, pollution).

    2) Vouloir tout ramener à une problème de santé, on va finir par comprendre que la vie est mortelle à 100%
    Au passage, la surpopulation de la terre par l’humain, vous l’expliquez comment si ce n’est par un certain manque de prédateurs et maintenant que le confort progressiste et matérialiste est en marche, par une incapacité à se réguler…

    3) Le fonctionnement du système nerveux central est tel que vouloir faire des calculs de mortalité en isolant facteur par facteur comme ici est une ineptie… si si !
    On ne peut isoler les plaisirs simples (gratification par stimulation du MFB, faisceau de la récompense) de leurs inconvénients. Si une flambée vous fait plaisir, elle vous rend aussi plus résistant à lutter contre les maladies. (cf. Laborit, inhibition).

      +26

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    • Narm // 01.02.2017 à 13h53

      Excellentes reflexions

      « ce n’est pas la pollution du moyen final de production qu’il faut analyser mais l’ensemble du système ! »

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  • LG // 01.02.2017 à 10h19

    Sans vouloir nier la pollution générée par ce type de chauffage (surtout pour les foyers ouverts), cet haro sur le chauffage au bois interroge. Est-ce vraiment une priorité? Surtout lorsque qu’on voit ce genre d’étude:
    http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-1229857/How-16-ships-create-pollution-cars-world.html
    Car le poêle représente un avantage énorme dont vous n’avez pas parlé, Oliver: l’AUTONOMIE énergétique. Plus besoin d’EDF, de GDF ou des escrocs propaniers.
    A part dans les milieux fortement urbanisés, un poêle, c’est l’assurance, dans les temps difficiles à venir (crise économique, black out, guerre,..) de pouvoir continuer de chauffer sa famille, et sa nourriture (il suffit au pire de sortir avec sa hache).
    Une question de priorité donc. A 43 balais, je suis à peu près certain que , de mon vivant, va se passer quelque chose de grave sur le plan mondial. Quelque chose qui pourrait nous ramener rapidement à l’age de pierre, au moins pour un temps.Je me trompe donc peut être mais il me parait plus urgent de préparer l’autonomie de ma famille face à ce cataclysme que de « soigner » la qualité de l’air (et dans quelle mesure? lorsqu’on sait qu’à coté les 16 plus gros bateaux polluent plus que toutes les voitures du monde).
    Le haro sur le chauffage au bois ne serait-il pas au domaine énergétique ce que la guerre contre le cash serait au domaine financier. Une manière supplémentaire de nous priver de cette capacité à l’autonomie?

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    • patrick // 01.02.2017 à 14h52

      tout à fait d’accord avec vous,
      l’objectif semble clairement de nous concentrer dans des centres urbains, sous surveillance et avec le minimum d’autonomie et de résilience.
      ça fait longtemps que j’ai commencé le chemin inverse .. à la campagne , permaculture , chauffage au bois … si tout part en vrille ( probabilité ? 100% ? ) j’ai un espoir de devenir autonome très rapidement.

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    • apero // 01.02.2017 à 20h05

      Le titre de l’article sur les porte-conteneurs est putàclic : ils parlent uniquement de la pollution au soufre, donc sachant que c’est interdit pour les voitures c’est pas étonnant de trouver ce genre d’équivalence. Il y a des dizaines d’autres types de polluants que le soufre. Ca reste quand même scandaleux, on est d’accord…

      Pour le reste : personne ne nie les avantages du bois. Il s’agit simplement d’être conscient que sans installation moderne ça pollue aux particules. Plus tôt on obligera les nouvelles installations à respecter des normes strictes, plus tôt le problème sera réglé.

      (Et question autonomie, dans un monde sans pétrole ni gaz revenu à l’âge de pierre, j’espère que vous habitez près d’une forêt ou que vous avez une parcelle voisine avec des arbres, parce que sinon ça risque d’être compliqué de vous approvisionner parmi les 70 autres millions de français. Les forêts françaises y suffiraient-elles? Et évidemment on oublie les tronçonneuses et les scies électriques ou thermiques).

        +7

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      • patrick // 01.02.2017 à 21h02

        j’ai quelques arbres ( en plus des fruitiers ) au bout de mon pré et je ne suis pas loin des bois 🙂
        j’ai une tronçonneuse mais aussi des outils plus « rustiques ».

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    • Libor // 01.02.2017 à 21h44

      Oui il n’y a donc pas que les automobilistes qui ont des raisonnements égoistes. Dans votre préparation de stratégie de survie vous feriez mieux de penser à des solutions plus « passives » : isolation, puit canadien, panneaux solaires. Ca vous éviterait probablement d’avoir à lutter avec les autres survivants pour abattre les derniers arbres et dans l’immédiat ça bénéficierait à la santé de tout le monde.

        +9

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      • Jay SWD // 02.02.2017 à 02h15

        « Ca vous éviterait probablement d’avoir à lutter avec les autres survivants pour abattre les derniers arbres …………… »LA BONNE BLAGUE…..source ONF,dont c’est un petit peu le métier,soit dit en passant,il faut remonter au Haut moyen-âge pour retrouver la France aussi boisée qu’elle l’est actuellement…Perso,agriculteur,chaudière à bûches fermée,le bois provient de l’entretien des haies et élagages,séché minimum un an…Par ailleurs éleveur,donc trés mal barré financièrement,donc le bois sur place me coûtera toujours moins cher que le fuel où l’électricité…AH,J’OUBLAIS,histoire de choquer certains belles âmes qui ne manqueront as de me traiter de suicidaire aux particules..et aussi d’empoisonneur d’enfants,je pratique aussi le dumping social! ! ! puisque une €uropéenne de 60cm3 type Husqvarna ou Stilh se négocie entre 800 et 900€,je travaille avec de la chinoise de marque improbable,60cm3 tout de mème,la première achetée m’a servi 5 ans avant que le lanceur démissionne,je l’avais payé…..90€! ! Et sa remplaçante d’une autre marque à la c** m’en a couté 70! ! ! ..Alors certes je remplis tout les critères pour horrifier les belles âmes s’exprimant ici,mais je sauve mon c** comme je peux! ! ! Puisque je vend mon lait au prix mondial,soit au prix d’il y a 30 ans,y en a-t-il un parmi vous qui accepterait ça….(et que j’ai l’immmmmmmense privilège de pratiquer un métier où chaque jour un de mes semblables se suicide dans L’ INDIFFERENCE GENERALE,NDLR..),j’achète mes tronçonneuses au prix mondial,POINT BARRE..et je vous laisse volontiers me voir en Darwin awards…

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        • Fabrice // 02.02.2017 à 13h31

          Il faudra je pense investir dans votre logique dans un chariot et une mule, car vous devrez étendre votre rayon d’action pour vous approvisionner.

          Libor a une excellente analyse si on parle d’autonomie (avec un petit stock de pièces de rechange sinon au moindre problème , il y aura aussi un soucis)

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        • urdos // 02.02.2017 à 18h44

          je suis dans le même cas que vous ayant cessé le lait en 2004. Stilhl en panne bobine et carbu achetés en chine 40 euros livré à domicile, 200 euros chez le revendeur local

          les écolos mondialistes donneurs de leçons frappent à nos portes..Comité d’accueil garanti

          de toute façon il ne faut pas prendre les ruraux pour des idiots. très rares sont encore les cheminées à foyer ouvert . Je mettrais bien des outils à main « écolo  » entre leurs mains pour faire du bois de chauffage.une semaine comme ça et les reins brisés et les mains bardées d’ampoules et pas à iodes celles là…

          des charlots..

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          • Jay SWD // 03.02.2017 à 00h00

            @Urdos,content de vous rencontrer ici..j’appréciais l’endroit dans ce qu’il permettait,au delà de billets passionnants et fouillés(fort heureusement c’est toujours le cas !),de lire des com’ constructifs et instructifs,mais j’avoue que la synthèse de morgue et de mépris culpabilisant de certains « sachants » me laisse à tout le moins perplexe……se faire traiter d’empoisonneur et d’égoïste quand on se chauffe au moins cher,ça pique un peu..Vous croyez quoi exactement??Que c’est pour le plaisir de se crever au bois?? Bien sur que ce serait plus simple de remplir la cuve de fuel..ou de pousser les radiateurs électriques…mais cela a un prix! ! Voyez vous Urdos,ça me renvoie à la fameuse citation de Audiard sur le con qui marche et les dix intellos qui réfléchissent…

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      • patrick // 02.02.2017 à 08h26

        ben , on fait comme on peut …

        isolation : maison en pisée , c’est pas mal comme isolation de base , même si on a ajouté quelques couches d’isolation moderne.

        panneaux solaires : j’y pense , mais je crains qu’au niveau « bilan pollution » , ça ne soit pas fameux , en plus ça signifie de pouvoir s’approvisionner à long terme en pièces détachées … pas forcément pérenne.

        puit canadien, géothermie : ça fait pas mal de travaux si ce n’est pas prévu dés le départ .. trop tard en ce qui me concerne.

        Pour la tronçonneuse , ma chinoise m’a laissé tomber , j’ai une japonaise pas chère 😉

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        • sylviane84 // 02.02.2017 à 12h35

          Les panneaux solaire thermiques sont très efficaces (j’en ai 4) et très simples technologiquement parlant. Verre caisson et tuyaux!
          Certains les fabriquent eux même avec des éléments de récup, c’est très simple, mais probablement un peu moins performant.
          Les murs trombe sont fait sur le même principe, en faisant circuler de l’air au lieu de liquide caloporteur.
          Les miens ont 15 ans, et sont donnés pour en durer 30.

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    • sylviane84 // 02.02.2017 à 12h38

      c’est marrant, quand un post parle d’un sujet, il se trouve toujours quelqu’un pour dire que ce n’est pas la priorité et qu’il faudrait parler d’autre chose!!

      La pollution et le réchauffement climatiques ont de multiples causes, le bois en est une, et il faut de multiples solutions.

      Evoquer toujours d’autre priorités est le meilleur moyen de ne jamais rien faire.

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    • sylviane84 // 02.02.2017 à 12h44

      l’autonomie de quelque uns sur le dos de la santé des autres, si c’est comme ça qu’on voit le monde futur (et c’est bien comme ça qu’il sera, la jungle), il faudra aussi vous préparer pour lutter pour votre bois. Il n’y en aura pas assez pour tout le monde.
      Soyez sur d’être le plus fort.

      Par ailleurs personne ne vous oblige à être abonné Engie ou EDF. Vous pouvez très bien vivre en autarcie. Ah, j’allais oublier,pas de panneaux solaires ni d’éoliennes, hein? Ils sont fabriqués avec l’énergie des escrocs!

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  • Libraire // 01.02.2017 à 10h44

    Dans mon village des Cévennes forestières 80% des foyers sont chauffés au bois.
    Impossible par les nuits de grand froid, sans nuages, sans vent, de voir les étoiles depuis le toit terrasse de mon immeuble. Toit terrasse situé au niveau du 3° étage. J’ai été impressionné par l’opacité et l’odeur.
    Même en ouvrant grand les yeux qui piquent.
    J’ai claironné contre le au bois qui me prive d’étoiles. Ceux qui se chauffent au bois n’aiment pas les ciels étoilés par moins 10°. Ils rêvassent mollement devant les flammes. La poésie confortable. Sans se douter que leur rêveries me prive des miennes.
    Tête en l’air a parlé. Hugh!

    Merci O. B. pour ces dossiers encore une fois bien fait qui nous éclairent sur la pollution de l’air.
    Pied sur terre a parlé. Hugh!

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    • Emmanuel38 // 01.02.2017 à 16h14

      Votre intervention est significative: cela veut dire que la plupart de vos voisins n’ont pas fait l’effort de remplacer leurs poêles préhistoriques par des appareils aux normes.

      Je me chauffe en partie avec une cassette de grande marque internationale depuis 9 ans, possédant une double combustion (avec post-combustion des gaz primaires).
      Il n’y a pas de fumées produites, sauf au démarrage, aucune odeur. Il n’y a que des gaz chauds absolument transparents quand il fait doux…. dont, bien sûr, de la vapeur d’eau provenant de la combustion de l’hydrogène (lequel fait partie intégrante de la chimie du bois) que l’on voit se transformer en nuage clair lorsqu’il fait très froid. Son rendement nominal est de 75%.
      Lorsqu’il y a de la neige sur le sol, on ne voit pas la moindre trace de suie.

      Et si vos voisins se mettaient enfin aux normes?

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    • bats0 // 01.02.2017 à 20h21

      Il y en a qui ont les moyens, d’autres pas.
      Je suis auto-entrepreneur, et mon chiffre d’affaire est inférieur au RSA.
      Si j’utilise intelligemment l’électricité pour me chauffer, son coût est de l’ordre de 900€ annuel; avec du bois, exploité à une dizaine de km de chez moi, ce coût est divisé par 3.
      Et puis faut bien payer ses impôts locaux (taxe d’habitation et foncier, actuellement, de l’orde de 1.800€ annuel; ok une des villes les plus chères au niveau foncier).
      Alors je fais comment ? La solution serait le RSA, afin de gonfler un chiffre qui ne cesse de croître, mais dont personne ne parle.
      Non, pour moi ce n’est pas la solution, quoi que…. J’ai besoin, encore, de faire briller mon amour propre, et essayer de rester indépendant. J’ai besoin d’avoir l’impression d’exister, même si ma dévotion pour l’anarchisme (selon Pierre-Joseph Proudhon), est une sorte d’utopie, qui ne demande qu’à se répandre, encore faut-il avoir la notion de partage, et de compassion,… notions d’un autre monde.
      Non, actuelle, le mot à la mode est transhumanisme, où la notion de liberté est plus en adéquation avec ce monde libérale, mais avant tout pour « sa gueule »…

        +8

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    • Albert // 02.02.2017 à 12h52

      Désolé pour vous. C’est pourquoi je vous invite à venir nous voir dans les Alpes, on se chauffe presque tous au bois dans la commune et on voit les étoiles. Peut être l’air est-il plus sec que chez vous, je ne sais.

        +2

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      • urdos // 02.02.2017 à 18h49

        c’est évident qu’il y a un probleme… leur revendeur de bois leur vend de la daube. Ils feraient mieux de controler le taux d’humidite du bois qu’ils achetent ou alors il y a un salaupiau qui brule de la traverse chemin de fer….

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        • Jay SWD // 03.02.2017 à 20h10

          Avec du bois SEC,c.a.d un an de coupe et surtout coupé à la bonne lune,ça Change tout,suffit de jeter un oeil en sortie de cheminée,l’allure de la fumée dira le reste pour qui sait observer..et la différence de rendement énergétique est énorme..par ailleurs,quiconque bosse à la chaudière évite les résineux,en particulier les pins.Or quand on bosse avec des pellets et autres granulés issus de sous produits de scierie/menuiserie,fatalement,y en a,or en terme de fumée et d’encrassement des conduits via goudrons déposés,c’est infernal ! ! Et si ça goudronne les conduits,en terme de particules ds les fumées,ça doit ètre goûtu ! M’enfin bon,comme d’hab,bien vendu,bel emballage et bonne com’ derrière et tout passe! ! ! Joli résumé de l’époque finalement…………………….

            +1

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  • benoi31 // 01.02.2017 à 11h35

    Très bon article, de mon côté, je suis ravi de retrouver l’esprit original du blog les crises, avec des faits bien sourcés et bien présentés, parfois surprenants (comme ici)

    Bravo à Olivier pour avoir réuni toutes ces infos !

    Par ailleurs, serait-il possible d’avoir une petite liste des sources utilisées à la fin de l’article ? J’aimerai ressortir ces infos dans un autre contexte.

    Après, on voit bien avec les commentaires que malheureusement, l’Homme est loin d’être un animal rationnel et que les faits et données convainquent moins qu’une bonne vieille argumentation basée sur l’émotionnel…

      +12

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    • Xavier // 01.02.2017 à 12h40

      Le problème n’est pas forcément le manque de rationalité mais la compréhension de ce qu’est un biais de lecture dans un système fermé et vivant, pas dans les sciences humaines.

      Isoler les problématiques est très dangereux, cela ne mène pas à une conclusion générale mais à une description qui doit absolument être relativisée !

      Tous les chercheurs (professionnels ou pas, les penseurs) en sciences humaines devraient avoir de solides bases en thermodynamique et en biologie, car les maths (logique) ne permettent pas de décrire les phénomènes vivants…

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  • yenamarre // 01.02.2017 à 11h40

    Belle pub pour le pellet, granulé et l’insert. Ou le gaz et le nuk?
    Pour brûler du bois, il y a bois et bois.
    Le mieux est donc de ne rien brûler et de se les geler.
    Diesel ? Résidu du raffinage de l’essence. Si on utilise que l’essence, que fait-on du reste?
    Raisonnement ou militantisme.
    Une fois de plus?

      +8

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  • TuYolPol // 01.02.2017 à 11h44

    La réaction de Royal est démago, mais après tout, le bois, la bûche, un petit feu, c’est donc désormais une conduite à risque du point de vue des hygiénistes, mais c’est une vie simple et ne dépendant pas de l’industrie, pour d’autres. Il faut dire que notre quotidien est quadrillé par des nouvelles contraintes, on est saturés de messages sécuritaires ou hygiénistes. Avec le feu de cheminée, le débat promet beaucoup de mauvaise foi et de déni. Ce n’est pas à l’industrie qu’on s’attaque, mais à ce que beaucoup voient comme un patrimoine intime.
    Je trouve que la distinction entre feu d’agrément et chauffage est juste. Dans la pollution à cause du bois, quelle pourrait être la part des feux d’agrément, typiquement dans un foyer ouvert ou un insert ? L’hypothèse d’une réglementation efficace sur les appareils de chauffage, et plus souple sur le côté convivial, si cela pouvait avoir un effet suffisant, ne pourrait elle pas être un compromis bénéfique ?

      +6

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    • apero // 01.02.2017 à 16h30

      Il ne s’agit pas d’hygiénisme individualiste (comme les comités d’interdiction de la boisson au 19ème siècle) mais de problème de santé publique. L’alcool ne détruit la santé que de celui qui en abuse (et de sa famille éventuellement), mais les cheminées affectent l’air que tout le monde respire, c’est différent.

      Les avantages évidents du bois (local, renouvelable, sans danger grave à produire et à stocker) ne doivent pas faire oublier ses inconvénients en termes de pollution de l’air. Il faut admettre les deux en même temps sans être dans le déni, ça paraît pourtant simple…

        +4

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      • TuYolPol // 02.02.2017 à 00h46

        D’où l’idée d’un compromis qui pourrait aboutir à une part négligeable du bois dans la libération de particules.
        Je dois admettre que je n’aime ni le discours sécuritaire ni l’hygiéniste. Je ne souhaite pas à mes enfants de vivre 150 ans dans un monde aseptisé. Quelle horreur. Je ne veux voir qu’une seule tête. À 50 ans, tu as déjà vu disparaître ou changer une bonne partie de ce qui a forgé tes goûts, les lieux, les gens. Quel intérêt de s’éterniser ?

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  • L’illustre inconnu // 01.02.2017 à 12h47

    Peut être qu’un article plus complet sur le bois aurait permis d’éviter quelques polémiques, peut être à venir dans le chapitre « solutions ».

    Je partage aussi l’avis de voir l’équivalence d’une prime à la casse pour les foyers au bois peu efficients, cumulé à de meilleurs aides qu’actuellement.

    Le poêle à buches et chaudière à buches me parait le meilleur choix pour le bilan globale dans notre pays. Les rendements sont assez élevés pour les modèles actuels.(reste à y insérer des filtres comme dans d’autres pays).
    Vouloir comme en automobile grappiller les derniers pourcents de rendement, multiplierait en l’état des connaissances les particules fines peu mesurables, résidus de métaux lourds des filtres etc. .On reproduira les mêmes problèmes sanitaires, de dépendance via de grand groupes pour les combustibles et un important surcout.

    Le label flamme verte est aussi efficient que l’équivalent automobile, c’est à dire un truc à réformer pour qu’il soit réaliste. Rien que le dossier de Que Choisir sur les poêles est édifiant…

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  • sibtigr // 01.02.2017 à 13h26

    Moi, j’aimerais qu’on m’explique comment on peut être absolument sûr et certain du rapport de la cause à effet, autrement dit que telle personne est bien morte exclusivement parce qu’elle se chauffait au bois, et pas par une autre cause – maladie, vieillesse etc … et arriver à les compter pour arriver au chiffre de 48 000 ???
    Jamais pu comprendre ça.
    Quand quelqu’un meurt d’un cancer, là on est bien sûr et certain que le cancer l’a tué, mais la cause du cancer ????
    Comment peut-on isoler ainsi une cause supposée (chauffage au bois) d’une autre cause (épilepsie, rougeole etc etc etc ) et aussi de l’effet (mort) ?

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    • apero // 01.02.2017 à 15h42

      Ca demande des études statistiques énormes, prenant en compte les autres facteurs (hygiène de vie, qualité d’accès à la médecine, facteurs génétiques…) pour tenter de comparer les cas où le seul paramètre qui varie c’est la concentration en particules fines.

      En science on cherche toujours dans les expériences à ne faire varier qu’un seul paramètre, et à voir les liens sur d’autres paramètres. Pour les études de médecine et de démographie c’est souvent impossible car l’expérience prendrait des dizaines d’années à des humains cobayes de laboratoire forcés de respirer de l’air à diverses concentrations de polluants, vivant comme des esclaves et forcés de respecter un protocole de laboratoire identique pour tous, jusqu’à leur mort. D’un point de vue éthique c’est impossible.

      Donc on utilise les outils statistiques de l’analyse de données (https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_des_donn%C3%A9es#Domaines_d.27application), qui cherche les liens « cachés » entre variables mêlées.

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    • patrick // 01.02.2017 à 15h52

      au terme d’une recherche extrêmement poussée et d’une étude statistique longue et fastidieuse , j’en arrive à la conclusion que le taux de mortalité au niveau individuel est de 100% , quel que soit le mode de chauffage , le niveau d’éducation ou l’alimentation.
      Pour le reste .. vivons ce qu’il nous reste à vivre.

        +9

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  • JC // 01.02.2017 à 15h52

    Avec quoi se chauffer ?
    Un certain candidat à la présidentielle dont les initiales sont F.A. a évoqué avoir été hébergé, lors de son tour de France de conférences, dans une maison entièrement passive. Je crois que c’était dans son tout premier direct Facebook. Il nous a partagé son épatement : de mémoire, alors qu’il gelait dehors, il faisait 23°C à l’intérieur, et il fait cette température toute l’année sans le moindre chauffage.

    A supposer qu’on n’aurait pas le même résultat au nord du pays, l’effort de chauffage serait tout de même bien moindre.

    Cela permet aussi de faire remarquer que nos élites érudites ne sont pas omniscientes, et apprennent beaucoup en parcourant le pays comme ça, et ont donc de nouvelles idées.

    Et sinon, il suffit de s’habiller plus chaudement, de bouger, de rester au lit…

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    • Valérie // 01.02.2017 à 16h33

      Je vous confirme qu’on peut se passer entièrement de chauffage dans une maison passive, même à l’est de la Belgique…nous venons de passer la vague de froid (-10° à -12° la nuit) sans aucun problème. En fait le chauffage est dit « passif » : on utilise les apports du soleil, de la cuisine (cuisson), des lampes, des humains (un humain qui s’active un peu=200 W, au repos=100 W)…

      Quand il gèle dur et qu’il y a plein soleil, il n’y a aucun souci, il fait effectivement 23° dans la maison même s’il fait -10° dehors (et la chaleur accumulée le jour ne se perd que très lentement vue la super isolation). Le plus difficile, soit un salon qui est descendu à 19° au petit matin (avant nouvelle hausse en s’activant) -je n’ai jamais eu moins-, ce sont les jours gris avec 0° dehors. Alors on fait des gateaux au chocolat, des gaufres, on invite des potes à une fondue,…

        +9

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      • gerard // 01.02.2017 à 17h19

        Oui, on sait tous que c’est excellent que c’est bon,.pour la santé, l’écologie, le réchauffement , climatique etc……,.mais comment rapporter ce système, aux milliers de HLM ou immeubles et non à une minorité de privilégies ?.

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      • JC // 01.02.2017 à 18h45

        Voilà, ça c’est génial, merci de votre retour, et vous pensez que c’est envisageable à grande échelle, pour toutes les futures constructions, voire en rénovation d’anciennes, ou ça demande des matériaux rares/onéreux ?

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      • oscar // 01.02.2017 à 19h37

        Et pour la ventilation c’est pas un problème ?

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      • Valérie // 01.02.2017 à 20h56

        Je réponds à plusieurs en même temps.

        Ma maison est une 4 façades classique, « optimisée » (grandes ouvertures au sud et pas de fenêtre au nord, maison compacte,…) et avec isolation renforcée (18cm mur, 50 cm toit). Il y a une ventilation double flux évidemment, avec récupération des calories qui sont réinjectées dans la maison via une toute petite pompe à chaleur (dimensionnée pour une surface 5x moins grande). Je laisse cette ventilation au minimum en hiver (cela suffit), et en été, j’aère comme tout le monde. On a des capteurs de CO2 pour vérification, et ils sont tout le temps dans le vert.

        Ce qui coute cher dans ce type de maison, c’est le soin nécessaire à la pose de l’isolant, pour éviter un maximum les ponts thermiques, ce qui prend bcp de temps évidemment. Mais quand le personnel sera formé et aura l’habitude, je ne crois pas que cela restera si cher. Après, ma maison a coûté moins cher qu’un 40m2 à Paris…

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        • oscar // 01.02.2017 à 21h09

          Ah c’est pas si passif que ça s’il y a une PAC alors. Donc vous utilisez bien un chauffage dans votre maison. : )
          Mais je taquine et je vous dis bravo pour cette belle installation. Si si je le pense vraiment, pour moi le meilleur combo c’est nuc + PAC et isolation selon les moyens qui restent. Mais chut je vais m’attirer les foudres du lobby carbone antinucléaire. : )

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          • Valérie // 02.02.2017 à 10h06

            Je suis d’accord sur rénovation thermique+nuc+PAC (je suis une jancoviciste de la première heure :))

            Après, depuis que l’on est dans la maison (2 ans), ma réflexion a un peu évolué : oui, c’est possible d’être auto-suffisant en production énergétique pour le chauffage et même le transport. Et si c’était généralisable à grande échelle ? 100% EnR+gestion intelligente de la demande+ stockage à grande échelle dans hydrogène et batteries (dont batteries de voitures électriques). Peut-être.

            Quoiqu’il en soit, pour la transition énergétique, cad la fin de notre dépendance mortelle aux fossiles (on l’oublie trop souvent que c’est ça l’enjeu ! Dépendance à des pays pas sympas et réchauffement climatique), le nucléaire me parait indispensable. Il ne faut pas opposer EnR et nucléaire. Malheureusement l’écologie politique s’est construite sur le refus du nucléaire. Mais la rénovation thermique des bâtiments devrait être prioritaire devant le développement des EnR.

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      • Valérie // 01.02.2017 à 21h15

        Je crois sincèrement que le passif est l’avenir; c’est d’ailleurs bcp plus facile à atteindre en immeuble à appartement ou maisons mitoyennes qu’en 4 façades (à Liège, il y a plusieurs éco-quartiers ainsi, dont les prix ne sont pas exhorbitants). En rénovation, je sais que c’est possible aussi, mais ce n’est pas tjs évident à mettre en oeuvre je suppose (je ne suis pas architecte !)

        En fait, la rénovation thermique des bâtiments devrait être une priorité, plutôt que de financer des routes en panneaux photovoltaïques et ce genre de truc. C’est l’investissement le plus rentable en termes de « cout de CO2 évité » (loin devant le photovoltaïque et les éoliennes).

        Enfin, on est très facilement en énergie positive avec ce genre de maison passive, avec des panneaux PV : aucune facture d’électricité (ni de gaz ni de mazout évidemment), et le surplus permet même de faire 15.000 km par an en voiture électrique (mais ça je n’ai pas).

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      • L’illustre inconnu // 02.02.2017 à 13h36

        Effectivement en france on à beaucoup de retard mais il faudra bien y venir aussi. Pour le moment c’est irréalisable pour le HLM sans diriger plus l’impôt pour financer ce mode de construction dans ces bâtiments.
        Dans notre pays rien que la RT2012 qui est une farce, rend la location aux personnes censé être prioritaires, trop couteuse pour y être accepté… Une nouvelle aberration franco-française, comme d’habitude.

        Votre retour d’expérience est intéressant, vous avez 23 degrés par fort ensoleillement avec -10 dehors en hiver; mais en été vous n’avez pas de problèmes de surchauffe à certaines heures?

        Chez moi j’essaie de rester vers 500ppm en co2, je trouve que c’est le plus confortable, surtout pour bien réfléchir. Au niveau confort en chiffres, vous êtes à quel niveau quand vous avez du monde ou faites du sport?

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        • Valérie // 02.02.2017 à 16h03

          Il y a des volets (lamelles) automatiques côté sud, qui descendent dès qu’il y a du soleil et que la température intérieure dépasse la consigne (mise vers 22 ou 23° en été…en hiver on empêche les volets de descendre !). Ces volets sont très efficaces, mais oui, en été la température monte vite. Pour avoir le certificat passif, il faut en théorie ne pas dépasser 5 jours à plus de 25° dans la maison; c’est à peu près cela. On peut aussi mettre le double-flux à fond et faire fonctionner la PAC à l’envers, pour qu’elle envoie de l’air frais dans le double-flux. C’est assez efficace mais cela consomme évidemment. Cela dit, l’été est rarement caniculaire à l’est de la Belgique, et hormis les quelques jours les plus chauds, on préfère tout ouvrir, aller dans le jardin, éventuellement aérer la nuit pour faire redescendre la température, plutôt que de rester derrière ses volets avec sa clim.

          Pour le CO2, oui si il y a un peu de monde un soir on peut dépasser 1000 ppm (jaune). On pourrait l’éviter en mettant la ventilation plus fort mais on ne se tracasse pas trop avec ça (en 2 ans, j’ai du voir cela deux fois). Et cela redescend rapidement, le lendemain matin on est redescendu <~500 ppm. On ne fait pas de sport à l'intérieur 🙂

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      • urdos // 02.02.2017 à 18h53

        d’ou la bétise d’avoir supprimé les ampoules incandescentes qui apportaient des watts en chaleur en même temps qu’elles éclairaient.

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        • Christophe Vieren // 03.02.2017 à 12h02

          Et apportait le besoin de clim en été !
          Chauffer avec un ampoule (ou un radiateur électrique), c’est déporter la pollution (=> déchets nucléaires en France). Ca résoud le problème local sanitaire mais cela amplifie les problèmes globaux (changement climatiques ou déchets nucléaires).

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          • urdos // 04.02.2017 à 21h42

            ben non car ceux qui ont des poeles à bois ont rarement des clims pour la bonne raison que ce sont souvent des maisons anciennes ou il fait bon l’été, pas de méga baies vitrées qui sont des fournaises

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  • gogo // 01.02.2017 à 16h54

    Au fur et à mesure que je lis ce dossier, fort documenté, il devient de plus en plus clair qu’il est basé sur un contre-sens fondamental qui n’est pas sans rapport avec le sens originel du mot polluer, en latin polluere, salir.
    Ce sens historique ici n’a pas grand intérêt voire constitue un piège et un contre-sens de pensée.
    En effet, aujourd’hui pollution désigne un phénomène naturel ou artificiel nuisible à la vie, humaine ou naturelle. C’est dans ce rapport à la vie et la santé que les infiniment nombreux et diverses phénomènes de pollution prennent sens et peuvent être étudiés.
    La pollution particulaire n’en étant qu’un sous-ensemble.
    Ors quid dans cet article du rapport entre particules et santé ?
    Dans le chapitre « Les graves effets des particules sur la santé. » on trouve les bases théoriques pour affirmer l’inévitable impact des particules sur la santé (qui en doutait ?) mais où sont les analyses établissant le rapport entre telles particules et telles pathologies ?
    Peut-être n’existent-elles pas (à défaut de marché motivant la recherche?) mais en l’absence de ces liens étiologiques (tout juste et sans surprise s’y distingue le risque chimique, mais le problème n’est pas là particulaire, il est globalement celui de la chimie.) l’auteur poursuit tout de go dans une grande confusion ; particules = pollution ! C’est un pure contre-sens !
    (suite au commentaire suivant)

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  • gogo // 01.02.2017 à 16h55

    Il ne faudrait pas oublier que le monde est matière, l’air aussi, et qu’une bonne partie de la matière est particule, dans l’air aussi. Mais le monde n’est pas pollution !
    La santé serait de vivre dans le vide intersidérale ?! L’auteur reconnaît d’ailleurs que « À ce jour, il n’a pas été mis en évidence de seuil en-dessous duquel les particules seraient inoffensives. », quel genre de pureté morbide cette confusion semble désigner (rappelant d’ailleurs la pureté du bio chez ceux qui n’y ont rien compris où veulent le dénigrer) ?
    Sans résultat minimum concernant les types de particules pathogènes et de leur risques sanitaires, ce dossier pourtant fort instruit ne fait que révéler l’ignorance de son but et la confusion paranoïaque de toute matières particulaires.
    L’Homme est poussière et toujours en respirera, c’est la vie, ce n’est pas le problème !

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  • Chantal // 01.02.2017 à 17h23

    Dominique Dupagne est médecin à Paris (très connu sur le web et à France Inter) et il se déplace en vélo dans Paris depuis 30 ans.

    « Pour ceux qui n’arrivent toujours pas à croire ou comprendre que la pollution diminue tous les ans à Paris. »
    https://twitter.com/DDupagne/status/538698815617130497

    « Heureusement, et contrairement à une idée répandue, cette pollution est en diminution constante depuis 1970, et ce dans des proportions très importantes. Le graphique ci-contre est issu du rapport annuel co-édité par le Ministère de l’écologie et par le CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d’Etudes de la Pollution Atmosphérique).

    Il concerne les émissions d’oxydes de souffre, mais la quasi totalité des polluants suit la même décroissance, y compris les métaux lourds, les particules fines et le monoxyde de carbone. »

    http://blog.franceinter.fr/tete-au-carre/pollution-et-sante/

    A mon avis, comme pour la grippe, ils ne savent pas exactement de quoi meurent les gens.

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  • Gep // 01.02.2017 à 17h45

    Deux séries de questions :

    1) a) QUI, à Paris, se chauffe partiellement ou en totalité avec un foyer ouvert ? A-t-on une estimation de la proportion de foyers ouverts utilisés à Paris dans ce but, en période hivernale, hors utilisation d’agrément, par rapport aux autres systèmes de chauffage ?
    b) Même question en ce qui concerne les foyers fermés ?
    c) Mêmes questions pour la banlieue ?

    2) Dans le but d’isoler les variables (pollution due au chauffage / pollution due à la circulation automobile) : a-t-on mesuré une différence de concentration en particules fines entre :
    – les jours ouvrables (sources de pollution : chauffages + forte circulation) ?
    – les autres jours d’hiver (week-end, jours fériés…) (sources de pollution : a priori quantité de chauffages similaire mais faible circulation) ?
    – les jours d’été (circulation automobile seule) ?

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  • jim // 01.02.2017 à 17h50

    Selon Airparif les 4 zones où la pollution de l’air est la plus importante à Paris sont celles au dessus de Elysée, Matignon, Sénat, et Assemblée Nationale.

    OR aucun de ces bâtiments n’est chauffé avec du feu de bois.

    DONC les raisons de la pollution ne sont pas aussi grandement liées aux feux de bois, il y a autre chose…

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    • Bourdeaux // 01.02.2017 à 20h08

      On est certain d’une chose au moins, c’est que parmi les émissions nocives au-dessus de ces 4 sites, il n’y a pas de phosphore. 🙂

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      • L’illustre inconnu // 02.02.2017 à 13h47

        En effet, aucune intelligence ne semble s’en échapper. 🙂

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  • PatrickLuder // 01.02.2017 à 19h18

    Pour arriver à donner une idée pertinente sur les différents combustibles pour le chauffage, il faudrait avoir un résumé complet qui tienne compte de l’ensemble du processus : depuis l’extraction avec son impacte sur l’environnement, les multiples transports, tout le processus industriel jusqu’à l’emballage et la distribution, la part d’énergie grise, l’utilisation d’eau ou de produits chimiques etc.

    Même s’il est exacte de montrer les limites des foyers ouverts, tirer ainsi à boulet rouge sur le bois n’est pas très intelligent, il y a toujours des personnes qui ne verront que certains aspects sans tenir compte de l’ensemble des paramètres.

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  • PatrickLuder // 01.02.2017 à 19h20

    D’autre part, on ne peut pas parler de chauffage sans parler de l’isolation des bâtiments, mais surtout des habitudes de chauffe … est-il bien utile de laisser des appartements à 24° permanent quand on n’y vient que pour dormir et que de toute manière, on aime dormir « au frais » la fenêtre ouverte?

    Sans rien changer ni au bâtis ni au système de chauffage, on pourrait diminuer la facture énergétique de moitié, tout en vivant de manière plus saine, car il n’y a rien de plus malsain que de vivre dans des appartement surchauffés et souvent trop secs / idem pour le travail, les commerces etc..

      +6

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  • oscar // 01.02.2017 à 19h44

    Un peu scié par le déni manifeste de nombreux commentaires. Bah oui, si tu veux pas empapaouter tout ton voisinage avec ta cheminée tu mets un filtre. Sinon tu te prends une grosse amende dans les gencives jusqu’à ce que tu en mettes un ou que tu te chauffes autrement. Pareil que le code de la route. Ce serait pas si compliqué non ?

      +9

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    • calal // 02.02.2017 à 08h40

      visiblement vous etes fonctionnaire.vous croyez que tout se regle avec des lois.vous savez que la vente de drogue est illegale en france?donc on ne peut pas en trouver. Evidemment il sera plus facile et rentable de verbaliser des pauvres vieux a la campagne qui n’ont pas mis de filtre a particules que de faire une descente dans une cite chaude pour diminuer le trafic de drogue.Quel rapport? la justice et la conviction montante de plus en plus de monde que les priorites de l’action publique sont de plus en plus contestables…Et que ca doit surement faire bien longtemps que les privilegies n’ont pas vu le bout d’une fourche ce qui fait qu’ils ont oublier pourquoi il etait rentable de laisser quelques miettes aux pauvres…

        +1

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      • oscar // 02.02.2017 à 10h58

        HS. Du pathos : les vieux, les pauvres et les drogués. Vous avez oublié les handicapés.
        Sinon il y a une aide pour ceux qui n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins ếnergétiques. Vous voyez les fonctionnaires pensent à tout. 🙂 Ah bah si j’avais cru devoir défendre les fonctionnaires. C’est la meilleure.
        Non parce que soyez logique, le coût indirect sur la secu que font peser ces particules c’est pas vous qui le payez n’est-ce pas ?

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        • urdos // 02.02.2017 à 18h58

          viens oscar m’expliquer ça a la maison on va voir qui va se faire empapaouter……..

          .

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  • Bourdeaux // 01.02.2017 à 20h19

    Il y a deux points de détail que j’espère voir traités dans les prochains billets :
    1 : les clim (qui pullulent désormais dans les pavillons neufs) sont-elles polluantes ?
    2 : Quel est l’impact des hectolitres de kerozen brûlés par les avions qui transportent nos retraités aux 4 coins du monde de Janvier à Décembre ?

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    • patrick // 01.02.2017 à 21h08

      la clim c’est électrique donc c’est nucléaire , pas de particules , pas de CO, pas de Nox …. pas de pollution 🙂

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      • TuYolPol // 02.02.2017 à 02h22

        … pas d’ironie non plus ?

        À traiter également : quel est l’impact du coût de renouvellement (des automobiles, des chauffages, …) Est-ce que la courbe de pollution des machines neuves cumulées avec la fabrication et le recyclage est vraiment plus avantageuse que celle d’une machine qu’on fait durer plus longtemps ?

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    • L’illustre inconnu // 02.02.2017 à 13h58

      Pour les clims, en neuf et point de vue financier: mon constat c’est que ce que l’on économise sur la facture de conso, mais on ne le récupère pas vraiment à l’achat, surtout s’il y a du SAV. de fait ça ne coute pas moins cher que de simples convecteurs…
      Il ne faut pas rêver en 10 ou 15ans votre compresseur dans une ville, son rendement baisse. Cela, sans compter l’entretient et problèmes divers de ces engins, bien plus complexe qu’une résistance chauffante de convecteur.

      Pour la réno, c’est un peu plus rentable grâce aux subventions, mais rien d’exceptionnel.
      Non en réalité on à pondu des normes pour faire plaisir à EDF, la seule bonne facture, c’est à mon avis celle que l’on met dans l’isolation.

      Coté écologique, surtout dans le neuf j’ai vu passer des chiffres plutôt négatif sur le bilan, mais il faudrait que je remette la main dessus.

        +1

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  • Gizon Nadine // 01.02.2017 à 22h47

    En parlant de pollution, voir le Monde Diplo de ce mois :
    « Ondes magnétiques, une pollution invisible » par Olivier Cachard : « Alors que la société industrielle générait des nuisances perceptibles à l’odorat ou à la vue, la pollution électromagnétique de la société de l’information est invisible et inodore. Pourtant, on ne peut négliger les effets de l’usage massif tant des moyens de télécommunication que des infrastructures et des équipements électriques. »
    La suite dans le Monde Diplo.

      +4

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  • 20-100 // 02.02.2017 à 07h51

    Malheureusement toute présence animale et surtout humaine pollue, on le sait, en plus l’homme est un animal qui produit constamment, souvent sans raison dans nos sociétés de consommation. Avec plus de 7 milliards d’habitants sur la terre il est peut-être sérieusement temps de réfléchir à la question. Il paraît que la terre est capable de nourrir beaucoup plus que 7 milliards d’êtres humains, oui, mais encore faut-il les faire vivre tous décemment et je me pose la question de savoir, dans l’état actuel de la technologie, si tous les habitants de la terre y avaient accès, combien d’êtres humains pourraient vivre décemment en laissant une empreinte nulle, càd sans consommer plus que ce que la terre n’est capable de fournir?
    Ceci dit le bois a un énorme avantage par rapport à toutes les énergies : l’arbre en grandissant consomme le CO2 qu’il va produire après en brûlant, de plus comme en Europe il est généralement disponible sur les lieux-mêmes où habitent les gens, il ne doit pas être transporté, c’est génial non?

      +2

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  • gogo // 02.02.2017 à 10h42

    « Un peu scié par le déni manifeste de nombreux commentaires. »

    Je ne vois pas spécialement de déni mais beaucoup ici dénoncent l’angle faussé de cet article selon ce qu’ils voient devant leur porte.
    C’est essentiellement que la réflexion de ce dossier est très mal posée sur l’équation implicite : pollution = particules ; particules = pollution.
    Ce sous-entendu à tout l’article (Par erreur ou par subversion ? Ce qui pourrait tenter de légitimer en effet le nucléaire, par exemple.) est tout simplement erroné dans les 2 sens !!!

    D’où ici l’impossibilité de se comprendre et de se regrouper autour d’une analyse commune …

      +2

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    • oscar // 02.02.2017 à 11h01

      Ah parce que d’après vous ces particules c’est pas néfaste pour notre santé ? Si si c’est du déni, je vous assure.

        +2

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  • gogo // 02.02.2017 à 10h58

    Une bonne partie du phénomène qu’est la vie est un effet d’échange et « d’homéostasie modérée », chimique et bactérienne, à l’échelle des écosystèmes, grâce aux particules particulièrement.
    L’unité de la vie terrestre est là !
    Aucune fermentation alimentaire, aucune dégradation bio-chimique d’organisme mort mais aussi de la métabolisation du vivant, aucune vie animale et humaine n’est possible dans un monde qui serait absolument « filtré », séparé.

    La bonne question est le maintient de notre équilibre de vie sur Terre et donc la connaissance des pollutions nuisibles à notre santé, dont certaines sont particulaires.
    Certaines pollutions sont particulaires, certaines particules sont pollution ; la question c’est les-quelles ?

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  • Josephine // 02.02.2017 à 13h47

    De nombreux commentaires mettent en avant l’aspect économique du chauffage bois. Si il est évident que de nombreux efforts doivent être fait dans l’isolation des habitations pour une meilleure utilisation de l’énergie, le chauffage reste une nécessité. Donc oui, il faut une politique volontariste pour réduire la pollution aux particules du chauffage au bois, maintenant, c’est aussi l’effet combiné avec d’autres émetteurs de particules qui faut regarder. Or parmi ces autres émetteurs lesquels sont aussi  » nécessaires » ? Est ce que tous les usages de la voiture, Diesel, essence, ou électrique même, sont indispensables? lorsqu’il y a des pics de pollution et que je vois toutes ces voitures avec une seule personne à l’intérieur n’est ce pas au mieux incivique au pire criminel même si statistiquement la voiture pollue moins que je chauffage?…

      +1

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  • Christophe Vieren // 02.02.2017 à 14h09

    Pouvez-vous préciser quel type de chauffage à bois sont concernés par cette comparaison : « Une demi-journée de chauffage au bois pollue ainsi autant que 3 500 km parcourus par une voiture diesel ou autant que 10 500 km effectués avec une voiture essence. »
    foyer ouvert avant 1996 ? Foyer fermé, insert , ….

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  • Fabien // 02.02.2017 à 20h29

    Je n’aime pas cette expression, mais je crois que c’est vraiment bobo de croire en l’inocuité du feu de bois.
    40-50% de la population mondiale cuisine au bois… et la plupart vivent dans une maison baignée de fumée. Et je crois que TOUS connaissent les effets négatifs de cette pratique sur la santé, en particulier celle des enfants: brochites chroniques, pneumonies, asthme. Et ce ne sont que les effets visibles.

      +0

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  • Magnum // 03.02.2017 à 11h24

    Mais la pollution issue du chauffage au bois est répartie sur tout le territoire, et est moins représentée dans les grosses agglomérations alors que les pblms de particules fines sont dans les agglomérations.
    Une opinion là dessus ?
    Y’a-t-il une carte de l’utilisation du chauffage au bois que l’on pourrait mettre en superposition avec la carte de la répartition de la pollution particules fines ?

      +1

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  • Chantal // 03.02.2017 à 20h41

    « Ne vous laissez pas gâcher le plaisir du beau temps par les alertes à la pollution : elle baisse tous les ans, ce sont juste les normes européennes qui baissent plus vite.
    https://twitter.com/DDupagne/status/579576393413050368/photo/1 »

    https://plus.google.com/u/0/113398060901283437935/posts/fAYBEhioyKA?sfc=false

    Le chauffage au bois est aussi très convivialiste, et je n’ai pas l’impression que le capitalisme aime le convivialisme.
    En plus, les associations de consommateurs touchent de l’argent de l’UE, elles ont donc tout intérêt à crier haro…… Ecoutez vers 13 minutes :
    https://www.youtube.com/watch?v=BY5rGTjrfLI&t=8s

    Il faut bien les vendre les nouvelles voitures, les nouveaux poêles, les moulins à vent, etc….

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  • Chantal // 03.02.2017 à 21h04

    Au fait, parmi tous ces morts en hiver, combien était en précarité énergétique ? Les personnes décédées par manque de chauffage ne font pas la une des journaux.

    Sans chauffage, quel alimentation ? Une alimentation de faible qualité déjà. Sur le site du Collège de France, une très intéressante série sur l’alimentation et le rôle des intestins et du microbiote :
    https://www.college-de-france.fr/site/philippe-sansonetti/seminar-2013-12-18-17h30.htm

    Hier, j’écoutais Pascal Picq. Il disait « nous nous lavons trop, il va falloir apprendre à être moins propre » :
    https://www.youtube.com/watch?v=8ildRf0uTGk

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