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4.novembre.20194.11.2019 // Les Crises

Le véritable Big Brother

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Source : Consortium News, Eric Zuesse,

C’est un monde de milliardaires et le plus grand d’entre eux est au cœur de l’action, comme l’explique Eric Zuesse.

Jeff Bezos possède le Washington Post, qui donne le ton aux médias d’information américains en matière de soutien et de promotion presque totale du néoconservatisme, de l’impérialisme américain et des guerres. Cela embrasse les sanctions, les coups d’État et les invasions militaires contre des pays sur lesquels les milliardaires américains veulent exercer une mainmise qu’ils n’ont pas encore – tels que le Venezuela, la Syrie, l’Iran, la Russie, la Libye ou la Chine.

Il s’agit de guerres d’agression contre des pays qui n’ont jamais agressé les États-Unis. Elles ne sont absolument pas défensives, bien au contraire. Ce n’est pas nécessairement la guerre sans fin (même Hitler n’avait pas ça dans ses plans), mais la guerre jusqu’à ce que la planète entière soit passée sous le contrôle du gouvernement des États-Unis, lui-même dirigé par les milliardaires américains qui financent le néoconservatisme et de l’impérialisme – au sein des deux principaux partis politiques américains, des think tanks, des journaux, des réseaux TV, etc.

Bezos joue un rôle crucial dans le néoconservatisme, depuis que, lors de la réunion du groupe Bilderberg du 6 au 9 juin 2013, il a passé un accord avec Donald Graham, propriétaire du Washington Post, pour lui acheter son journal moyennant 250 millions de dollars. Bezos avait déjà négocié en mars de la même année, avec John Brennan, le directeur néoconservateur de la CIA, un contrat de 600 millions de dollars sur dix ans pour des services informatiques décentralisés (cloud computing), contrat qui a transformé Amazon Corporation, qui au départ était en déficit constant, en une entreprise assurée de faire des profits.

Le patrimoine de Bezos a donc augmenté encore davantage (et à un rythme plus rapide) qu’il ne le faisait quand Amazon perdait de l’argent. Il est devenu le vendeur le plus influent non seulement de livres, mais aussi [de services] pour la CIA et pour des méga-entreprises comme Lockheed Martin [première entreprise américaine et mondiale de défense et de sécurité NdT]. L’impérialisme amplifie son patrimoine, mais n’en est pas la seule cause. Bezos est peut-être l’homme d’affaires-prédateur le plus doué de la planète.

Certains des milliardaires américains n’accordent pas la même importance que lui à la conquête internationale, mais tous sont des soutiens – plus ou moins fervents – du néoconservatisme. Aucun d’entre eux, par exemple, n’a fondé d’organisation anti-impérialiste, ni accordé de financements importants à celles qui existent. Aucun milliardaire américain ne s’implique pour mettre fin au règne du néoconservatisme, ni même n’apporte de soutien à la lutte pour y mettre fin, ou du moins pour en finir avec son emprise sur le gouvernement américain. Aucun. Pas un seul.

Le ploutocrate Bezos au Pentagone avec Ash Carter, alors secrétaire à la Défense, mai 2016. (Wikimedia Commons)

Mais beaucoup d’entre eux créent et financent largement des organisations néoconservatrices, ou dirigent des médias néoconservateurs comme le Washington Post. Ils sont comma ça, les milliardaires, du moins aux États-Unis. Tous sont impérialistes. Ils apportent un soutien financier à l’impérialisme. Ils en assurent la promotion et embauchent des gens le font également ; ils mettent au placard ou se débarrassent de ceux qui y rechignent. L’expansion d’un empire est extrêmement profitable pour ses aristocrates, et l’a toujours été, même avant l’Empire romain.

Bezos veut privatiser tout ce qui peut l’être partout dans le monde, comme l’éducation, les autoroutes, la santé et les régimes de retraite. Plus les milliardaires exercent de contrôle sur ces secteurs, moins le reste du monde n’en exerce ; empêcher leur contrôle par le public est un moyen pour les milliardaires de se mettre à l’abri d’une démocratie qui augmenterait leurs impôts et d’une réglementation qui réduirait leurs profits en augmentant les coûts de leurs sociétés. Ainsi, la mainmise des milliardaires sur le gouvernement leur permet d’augmenter les prélèvements qu’ils opèrent sur la population.

Au moyen du Washington Post qui assure la promotion de la guerre, Bezos est l’un des meilleurs vendeurs du monde auprès du complexe militaro-industriel américain. Il contrôle et est actionnaire principal d‘Amazon, dont la division Services Web fournit tous les services de cloud-computing du Pentagone, de la CIA et de la NSA. (Il mène aussi la charge pour la technologie de reconnaissance faciale la plus avancée.)

On a pu voir en gros titre, en avril, « La CIA évalue le contrat du Cloud à plusieurs dizaines de milliards », un contrat qui pourrait faire grimper la fortune personnelle de Bezos plus haut encore dans la stratosphère, surtout s’il emporte la totalité du marché (comme précédemment).

Il domine également à l’échelle mondiale – domination qui ne cesse de s’étendre – la promotion et la vente de livres et de films, parce que son Amazon est le plus grand détaillant au monde (et désormais aussi l’un des plus grands éditeurs, producteurs et distributeurs). Cette situation aussi, peut avoir un fort impact indirect sur la politique et le gouvernement, en mettant en avant les travaux les plus néoconservateurs, contribuant ainsi à façonner le discours intellectuel (et les votes des électeurs) dans le pays.

Bezos écrase des millions de détaillants par son génie inégalé à prendre le contrôle des marchés, les uns après les autres, soit sous l’étiquette Amazon, soit en se positionnant en intermédiaire incontournable – voire même souvent en rachetant les détaillants concurrents d’Amazon.

Bezos croit fermement au « libre marché », qu’il maîtrise peut-être mieux que quiconque. Cela signifie qu’il est favorable au pouvoir sans frein des milliardaires et à ce qu’ils puissent, par le biais de leur argent, contrôler et finalement absorber tous ceux qui sont moins puissants qu’eux.

Parce qu’il est si doué lui-même pour amasser des richesses, il a d’ores et déjà réussi à se hisser au sommet mondial, en étant l’un des individus les plus puissants du monde. Le plus riche de tous est le roi Salmane, propriétaire de l’Arabie saoudite, dont Aramco (la plus grande compagnie pétrolière du monde) vaut, à elle seule, plus de mille milliards de dollars. (Forbes et Bloomberg excluent les monarques de leur classement.)

Le président Donald Trump, les mains posées sur un globe lumineux, en compagnie du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et du roi saoudien Salmane lors de l’ouverture du Global Center for Combating Extremist Ideology [Centre mondial de lutte contre l’idéologie extrémiste, NdT] en Arabie saoudite le 21 mai 2017. (Photo de la télévision saoudienne)

En fait, Bloomberg, tout à sa malhonnêteté à ce sujet, est allé jusqu’à produire ce gros titre le 10 août dernier : « Les 25 dynasties les plus riches de la planète contrôlent 1 400 milliards de dollars », rompant ainsi avec sa tradition en incluant dans leur liste un monarque, le roi Salmane, qu’ils ont classé au quatrième rang avec seulement 100 milliards de dollars, une ‘estimation’ ridiculement basse qui, sans vergogne, ne tient compte ni d’Aramco, ni surtout de la richesse de l’Arabie saoudite.

Bloomberg n’a même pas essayé de justifier sa méthodologie farfelue, mais a simplement présumé ses lecteurs assez crédules pour l’accepter. Ce roi est donc a minima sept fois plus riche que Bezos. Il est peut-être aussi puissant que Bezos. L’héritier suprême est beaucoup plus riche même que le milliardaire suprême qui s’est fait tout seul, l’« entrepreneur ».

Certes, les deux hommes comptent au nombre des géants qui dominent le monde à notre époque. Et les deux hommes sont des libertariens – des champions de la croyance selon laquelle la propriété privée (dont les milliardaires ont tant) est la base de tous les droits – ils pensent donc que les personnes les plus fortunées possèdent plus de droits que les autres, et que les plus pauvres en ont moins, et que tous les gens qui ont un patrimoine net négatif (en ayant plus de dettes que de biens) ne possèdent aucun droit à l’exception de ceux que les plus riches peuvent leur donner ou plutôt leur concéder, que ce soit par bonté ou pour une autre raison (comme les liens familiaux).

C’est cela le libertarianisme : la privatisation de tout ; la valeur d’une personne se résume à son « patrimoine net » et à rien d’autre. Cette croyance est du pur libertarianisme. C’est une croyance très répandue chez beaucoup voire chez tous les milliardaires. Les milliardaires sont impérialistes en ce qu’ils cherchent à maximiser la liberté des super-riches ; peu importe si cela signifie ponctionner plus, et finalement appauvrir tous ceux qui ne sont pas super-riches. Leur idéologie est cohérente. Elle est basée sur la fortune. Mais ce à quoi le public croit, c’est plutôt aux belles histoires dont les milliardaires autorisent la diffusion.

Bezos et les autres milliardaires emploient et fidélisent des salariés et autres mandataires pour obéir à leur volonté. C’est leur pouvoir direct. Mais les milliardaires possèdent aussi un pouvoir indirect considérable grâce à leurs liens d’interdépendance, car chaque grande société est liée par contrat à d’autres sociétés, en particulier à de grandes sociétés comme les leurs ; par conséquent, le pouvoir que possède un milliardaire donné est en fait un pouvoir partagé avec les autres (l’accord conclu par Bezos avec Graham en est un exemple.)

Collectivement, ils travaillent en réseau, même parfois sans s’être rencontrés en personne, seulement par l’intermédiaire de leurs représentants et même avec leurs principaux concurrents sur les marchés. Il s’agit d’un pouvoir collectif que les milliardaires possèdent au-delà de leur pouvoir individuel en tant qu’employeur de salariés et autres prestataires.

Quand Winston Smith, dans le roman allégorique prophétique « 1984 », demande à son supérieur et tortionnaire O’Brien : « Est-ce que Big Brother existe ? »

« « Bien sûr qu’il existe. Le Parti existe. Big Brother est l’incarnation du Parti. »

« Existe-t-il de la même façon que j’existe ? »

« Vous, vous n’existez pas », répond O’Brien. »

Affiche Big Brother illustrant « 1984 », le roman de George Orwell sur la propagande moderne.

Ce pouvoir collectif est incarné par Bezos mais il pourrait l’être par d’autres milliardaire comme Bill Gates, Warren Buffett, Larry Ellison, Mark Zuckerberg, Charles Koch, Sergey Brin, Michael Bloomberg, George Soros ou Jack Dorsey. Ils sont concurrents les uns des autres donc n’ont pas les mêmes attentes vis-à-vis du gouvernement américain, cependant ils s’accordent tous pour l’essentiel sur ce que le gouvernement « devrait » faire (en particulier sur le fait que l’armée américaine devrait être renforcée, aux frais des contribuables, bien sûr, pas aux leurs).

Fondamentalement, Big Brother, dans le monde réel, est remarquablement cohérent et soudé – bien plus que ne l’est la population – et c’est l’une des raisons pour lesquelles ils contrôlent le gouvernement, en court-circuitant la population.

Voici comment tout cela se déroule, sous l’action des serviteurs de Bezos :

Son Amazon paie peu ou pas d’impôts fédéraux parce que le gouvernement fédéral a écrit les lois fiscales pour inciter les entreprises à faire le genre de choses que Bezos a toujours voulu qu’Amazon fasse.

Le gouvernement américain encourage donc les méga-sociétés, par la fiscalité et la réglementation, à écraser les petites entreprises en entravant leur croissance. Cela verrouille d’une certaine manière l’aristocratie en place, qui sera moins constituée de nouveaux venus (comme Bezos l’était lui-même, mais comme ses enfants ne le seront pas).

Les élus appuient massivement ces positions parce que la plupart de leurs financements de campagnes électorales émanent de personnes super-riches, de leurs employés et autres fondés de pouvoir. C’est un système qui se renforce lui-même. La super-richesse contrôle le gouvernement, qui, à son tour, avec les super-riches et leurs sociétés, exerce le contrôle de la population en réduisant ses opportunités économiques. Le résultat final est un renforcement, par l’institution même, de l’extrême inégalité de patrimoines, qui ne cesse de croître.

Les milliardaires sont les vrais Big Brothers. Et Bezos est le plus grand de tous.

Eric Zuesse est auteur indépendant.

Source : Consortium News, Eric Zuesse, 29-08-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Je me marre // 04.11.2019 à 06h47

Eric Zuesse parle d’or.

Ce que n’avait pas compris Orwell c’est que les gens plongent la tête la première et se soumettent quasi volontairement aux instruments qui permettent de les contrôler. Chez Orwell, ces instruments restent toujours extérieurs. Maintenant les gens les transportent avec eux.

41 réactions et commentaires

  • Je me marre // 04.11.2019 à 06h47

    Eric Zuesse parle d’or.

    Ce que n’avait pas compris Orwell c’est que les gens plongent la tête la première et se soumettent quasi volontairement aux instruments qui permettent de les contrôler. Chez Orwell, ces instruments restent toujours extérieurs. Maintenant les gens les transportent avec eux.

      +41

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    • Océan de sagesse // 04.11.2019 à 08h28

      A bon?
      Le quidam se cherche un maitre depuis que le monde existe par besoin de sécurité et horreur de la liberté qui exige de s impliquer, mais Orwell l ‘ignorait ?
      Heureusement que vous etes la !!!

        +12

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      • Je me marre // 04.11.2019 à 11h14

        J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les gens qui prétendent connaître la nature humaine. Saviez-vous que les Amérindiens ont refusé de se voir réduire en esclavage? Et que la conséquence a été la traite négrière?

        Ni dieu, ni maître, ça vous dit quelque chose? Ou les Gilets Jaunes, par exemple?

        « Heureusement que vous etes la !!! »

        Toujours heureux d’avoir été utile!

          +20

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    • M.Smith // 04.11.2019 à 08h51

      « Ce que n’avait pas compris Orwell… »
      Vous plaisantez ? 1984 c’est l’histoire d’une soumission volontaire par la double pensée. (Re)lisez-le.

      Concernant le sujet développé dans l’article il s’agit ni plus ni moins d’un « Coup d’état planétaire » (titre du dernier livre de Liliane Held-Khawam dans lequel elle le développe).
      https://lilianeheldkhawam.com/2019/10/09/preface-de-coup-detat-planetaire-philippe-bourcier-de-carbon/
      Ce siècle est effectivement religieux, la religion du veau d’or.

        +34

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      • Je me marre // 04.11.2019 à 10h59

        « Vous plaisantez ? 1984 c’est l’histoire d’une soumission volontaire par la double pensée. »

        Je ne savais pas que l’implantation d’un programme de manipulation mentale et en être victime résultait dans un libre choix.

        Vous ne connaissez pas le projet MK Ultra, peut-être:

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_MK-Ultra

        Ah! Et wiki participe de cette manipulation de l’interprétation des faits dans les articles sensibles.

        « (Re)lisez-le. »

        Il est toujours utile d’être le premier à suivre ses propres conseils.

          +6

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        • M.Smith // 04.11.2019 à 16h52

          Il y a des personnes qui font trois fautes de français dans une phrase et d’autres trois fautes de logique, vous ne faites pas partie de la première catégorie.

          1) Ne confondez pas MK ultra et 1984.
          La programme MK ultra consiste à fragmenter l’esprit humain par des traumatismes répétés afin de programmation mentale, et ce, sur des enfants en bas âge, ayant une plus grande plasticité mentale (par des viols, électrochocs, …).
          1984 (tout comme le Meilleurs des monde), excepté contre ceux qui se révoltent, n’usent pas de violence de ce genre, mais opère par un conditionnement social accepté par la population. Tout comme aujourd’hui, c’est pourquoi on parle toujours de ce livre comme prophétique des temps moderne.

          2) « Ce que n’avait pas compris Orwell c’est que les gens plongent la tête la première et se soumettent quasi volontairement aux instruments qui permettent de les contrôler. Chez Orwell, ces instruments restent toujours extérieurs. Maintenant les gens les transportent avec eux »
          Ce que vous n’avez pas compris c’est 1984 et 2019 (ou le monde dans lequel on vit).
          Et en même temps (toujours à propos d’Orwell) vous dites :
          « Je ne savais pas que l’implantation d’un programme de manipulation mentale et en être victime résultait dans un libre choix. »
          Donc selon vous « l’implantation d’un programme de manipulation mentale » est un des « instruments [qui] restent toujours extérieurs » (sic). Autrement dit : L’intérieur c’est l’extérieur et vice-versa. Et la liberté c’est l’esclavage.
          Vous n’avez pas compris la double pensée parce que vous la pratiquez sans le savoir.

          3) Le monde n’est pas composer de bits, de 0 et de 1, cessez de réfléchir en terme binaire. Il n’y a pas d’un côté la soumission par la violence (1984 selon vous) et de l’autre la soumission volontaire (2019 selon vous). La fabrication du consentement (dans laquelle nous baignons) consiste précisément à faire croire que votre choix est libre alors qu’il ne l’est pas. Idem dans 1984, les moyens extérieurs (surveillance, …) tout comme l’idéologie dominante sont introjectés dans chez les individus, qui, de fait, ne s’opposent plus à rien (sauf M. Smith pour un temps, sa compagne et quelques autres), et vont jusqu’à perdre non seulement leur libre-arbitre mais aussi leur identité.

          Puisque vous me conseillez de suivre mes conseils, je me permet une citation (de mémoire) : « L’ignorance maximum est de penser savoir ce que l’on ne sait pas, car on ne fera pas rien pour la faire disparaître mais tout pour la propager ».

            +18

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          • Je me marre // 05.11.2019 à 08h44

            Et il y en a qui font non seulement des fautes de Français, mais aussi une faute de logique (confondre instruments de contrôle et programme de manipulation), sans parler des sophismes (ad hominem, homme de paille, en même temps…). Je vous félicite.

            Concernant le programme MK Ultra vous en savez vraiment beaucoup quand les archives ont été détruites…

              +1

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            • M.Smith // 05.11.2019 à 10h14

              Concernant le programme MK ultra des écrits ont subsisté et surtout de nombreux témoignages, par exemple devant le congrès américain :
              https://www.dailymotion.com/video/xmvqz4
              « Tous ces témoignages mettent en avant la programmation mentale et toutes sortes de techniques traumatisantes, comme les électrochocs, l’usage d’hallucinogènes, la privations de sensations physiques, l’hypnose, la dislocation des membres ou les sévices sexuels. »
              Apparemment vous ne connaissez pas plus MK ultra que 1984. Il ne suffit pas de lire en diagonale la notice Wikipedia pour être un spécialiste du sujet et corrigez Orwell.
              Je comprends mieux votre pseudo (Je me marre), vous êtes un bouffon.

                +10

              Alerter
  • Jean // 04.11.2019 à 07h08

    Il serait effectivement temps de s’intéresser aux marionnettistes, merci pour cet article.

      +28

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  • kolkoz // 04.11.2019 à 07h13

    Très intéressant.
    J’ai commencé à découvrir le pot aux roses sur Amazon avec un article de Wikileaks indiquant les serveurs CIA en Europe, tous hébergés par Amazon avec localisation secret défense.

      +18

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  • calal // 04.11.2019 à 07h52

    d’ou l’importance de la propriete privee. Bezos ne peut pas acheter ce qui est a moi si je ne veux pas le vendre. Il est obligé d’acheter des politiques qui vont creer des lois qui m’obligeront a vendre ou m’influencer par de la publicité pour me faire changer d’avis.
    propriete privee, gouvernement « minimal » et conscience politique sont un des moyens de lutter contre les dictateurs.
    Bezos peut il influer sur les amishs aux us?

      +16

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  • obermeyer // 04.11.2019 à 08h11

    Malgré leurs liens et réseaux d’influence , ces milliardaires sont principalement riches des actions qu’ils possèdent dans leurs sociétés . Après un bon crack boursier leurs immenses fortunes fondront comme de la neige au soleil . Ceci dit , une bonne façon de réduire leur influence : le boycott . ( ni facebook , ni amazon ! ) .

      +35

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  • raloul // 04.11.2019 à 09h03

    Bonjour,

    Y-a-t-il encore des lois anti-monopoles (ou anti-cartel, ou anti-trust) aux États-Unis?
    Si oui, les géants comme Microsoft, Amazon, Google, etc… ne devraient-ils pas être scindées en entités plus petites?

    Il me semble que ces opérations de démantèlement d’entreprises qui détenaient une portion trop importantes des parts de marché ont été courantes aux u.s.a. à une certaine époque.

    Les spécialistes corrigeront ou affineront mes propos.

    Si déjà les lois u.s. sur la concurrence étaient appliquées aux u.s. ce serait déjà un pas, sans même parler de révolution ou de changements radicaux.

    Ou alors nous prenons acte du fait que nous avons affaire à une super puissance impérialiste prédatrice, pilotée par les grosses multinationales pour les seuls intérêts d’une oligarchie.
    Et nous les combattons directement, physiquement, sans aucun délai ni aucun doute.

      +7

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    • biblo // 04.11.2019 à 11h18

      Les usa sont en pleine bataille pour ne pas perdre le leadership mondial, ce qui est relativement nouveau. J’imagine que dans ce contexte les lois antitrust peuvent aller se faire voir ailleurs, surtout que la chine n’a pas ce genre de pudeur.

        +7

      Alerter
    • Kokoba // 04.11.2019 à 14h51

      Les lois existent toujours.

      Microsoft a échappé de peu à un démantelement.
      C’est à cette époque que Bill Gates a été obligé de renflouer Apple pour prouver qu’ils n’avaient pas le monopole sur les OS.
      Apple qui maintenant dépasse les 1000 milliards. A quoi çà tiens…

      En ce moment, on parle régulièrement dans les milieu économiques d’une possibilité de démantelement des GAFA (Google en 1er).
      C’est un vrai sujet qui est sur le tapis.
      Donc les lois anti-trust ne sont pas totalement oubliées.

      Mais il est vraiment difficile de croire qu’il va se passer quelque chose.
      Vu la puissance des GAFAs, leur controle quasi total des médias, leur puissance financière pour financer (corrompre) les partis et les politiques, qui peut espérer un vrai changement ?

        +9

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  • vert-de-taire // 04.11.2019 à 10h07

    « Ou alors nous prenons acte du fait que nous avons affaire à une super puissance impérialiste prédatrice, pilotée par les grosses multinationales pour les seuls intérêts d’une oligarchie.
    Et nous les combattons directement, physiquement, sans aucun délai ni aucun doute. »

    Plus de doutes là-dessus, sauf à nier les faits.

    Combattre l’Empire ?

    Cuba, Venezuela, Iran, Équateur, Nicaragua, Kadafi, URSS, ..
    Ça se passe plutôt mal non ?
    Et ici, les soumissions des pays européens est totale.
    Seules la Russie et la Chine (pour le moment l’Inde a été acheté/corrompue) dérangent parfois un brin, ça se lit dans les humeurs velléitaires de l’empereur du moment.

    Quand on a une armée impériale, le dollar, les transnationales de l’Internet, la bonbonne de pétrole, on ne se gène pas avec ses amis/soumis.

    Les défenseurs de l’UE comme puissance (au sens de liberté d’agir) sont à ce sujet au mieux des comiques.

      +9

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  • monsipoli // 04.11.2019 à 10h22

    Il ne s’agit plus de faire le constat que le monde est aux mains de quelques fortunes odieuses – qui l’ignore encore ?- mais de penser radicalement la manière de les combattre tout aussi radicalement, c’est-à-dire de leur déclarer la guerre. Pour ce faire, la mobilisation doit être totale et globale.
    Mais combien de nos concitoyens d’ici et d’ailleurs sont prêts à former légion contre l’hydre capitaliste ? Comment éveiller les consciences lorsque, pour ne prendre qu’un exemple national, des sondages pour les futures présidentielles de 2022 indiquent, certes avec une marge d’erreur importante mais on en perçoit bien l’inclination réelle, que les deux gugusses en finale en 2017 seront à nouveau en lice au second tour ?
    On peut toujours rêver d’un dessillement général et profond d’ici là, ce ne sera que du rêve… Quant aux boycotts divers auxquels j’adhère sans réserve, ne nous leurrons pas, ils supposent la masse et une volonté farouche de tenir « jusqu’au bout », et d’imaginer que les agressés laisseront faire sans réagir.
    Encore du rêve, toujours du rêve, c’est ainsi que non seulement rien ne change depuis des décennies, mais que tout s’aggrave car, en face, ils ne rêvent pas, ils agissent.

      +15

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  • René Fabri // 04.11.2019 à 10h36

    Excusez-moi mais je trouve que les argument contre Bezos sont un peu légers.

    – Il est riche. Là, d’accord, c’est sûrement parce qu’il prend une part du gâteau trop grande au détriment de ses employés et de ses clients. Tout à fait d’accord pour limiter les écarts de revenu.
    – Il est pris en photo avec un militaire, et il vend des trucs aux armées. Là, il fait juste du commerce. Je ne vois pas bien le délit.
    – Il veut des privatisations. Là, vous prônez donc l’inverse qui est la collectivisation. Cela me déçoit de la part de Les Crises qui, pourtant, connait bien le drame de ces gestions qui ont été essayées au vingtième siècle en URSS et en Chine. Désolé, mais j’ai trop de sympathie envers les Russes affamés d’autrefois à cause de ce système communiste pour ne pas m’indigner. Tant pis si vous me censurez. Au moins le modérateur m’aura lu.

      +1

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    • M.Tramp // 04.11.2019 à 15h59

      @ René Fabri
      Quand on est l’homme le plus riche du monde, évidemment qu’on veut des privatisations puisque celles-ci lui confèrent tout pouvoir sur les biens acquis ! Qui est capable de se mettre en face à part d’autres milliardaires ? Vous ? Moi ? Et c’est bien le danger. Avec une fortune de 109,9 milliards (chiffre 2019) il peut s’imposer et étendre son influence à l’infini en achetant tout ce qui lui plait ou le dérange. Opposer à cela la collectivisation ne tient pas debout. Les deux sont délétères pour la démocratie. Trouvez-vous que le contrôle des peuples façon GAFA est meilleur que celui d’une collectivisation ??

        +11

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    • Dominique Gagnot // 04.11.2019 à 17h15

      René Fabri,

      Sachez que la gestion commune des ressources premières est LA condition nécessaire (mais non suffisante) à leur sauvegarde, (priorité absolue) ainsi que à l’existence d’une réelle démocratie. Ce qui n’interdit pas, dans ce cadre, le libéralisme économique. I Je vous recommande de lire ça : http://bit.ly/capitalisme tout y est expliqué.

        +5

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      • Dominique Gagnot // 04.11.2019 à 17h54

        En tant que « grande entreprise », Amazon est un bien commun d’une telle importance qu’elle devrait être nationalisée. Mais encore faudrait il que les USA soient dirigés par d’authentiques représentants des peuples…
        En compensation Jeff Bezos recevrait une fortune monétaire qui lui permettrait de se la couler douce pour un moment, ou d’entreprendre autre chose…
        Amazon au service des peuples et de la reconstruction planétaire, ce serait le top.

        Comme quoi le pire du capitalisme pourrait devenir le meilleur – dans un autre système. (voir http://bit.ly/capitalisme )

          +4

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    • Brigitte // 04.11.2019 à 17h37

      René Fabri, croyez-vous vraiment que les milliardaires se contentent de faire du commerce? Non ils font aussi de la politique car ils veulent être puissants et la richesse est le moyen le plus sur d’y parvenir. Dans le contexte de la mondialisation, ces ultra-riches contrôlent beaucoup plus que leur simple fond de commerce. Votre critique est vraiment simpliste. Ils veulent être Calife à la place du Calife. Ils financent les campagnes électorales, ils achètent la presse, ils vendent des armes, ils contrôlent l’information et ils conduisent les citoyens vers une dépendance consumériste.
      Dernier point, je ne vois pas ce que vient faire le collectivisme à la soviétique dans tout ça. Alors pour vous par exemple la Française des Jeux doit être privatisée pour échapper au collectivisme?
      Moi quand je lis ça, ce qui me déçoit de la part des Crises c’est de ne pas vous avoir modéré justement…mais c’est largement compensé par leur billet traduit de Consortium News, qui pour une fois, ne tourne pas autour du pot et rentre bien dans le vif du sujet en montrant quel est le ressort de l’impérialisme américain.

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  • Dominique65 // 04.11.2019 à 12h23

    Et lorsque je parle de boycotter Amazon, mes posts sont supprimés. En sera-t-il pareil pour celui-ci ?
    Il y a longtemps que tout le monde demande des règles compréhensibles pour la modération sur ce site par ailleurs irremplaçable.

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  • Vincent P. // 04.11.2019 à 12h31

    Ok, alors juste une question :

    Qui parmi vous ne boycotte PAS Amazon, et pour quelle bonne raison ? la flemme ?

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    • Dominique Gagnot // 04.11.2019 à 19h36

      Je ne boycotte pas Amazon, pour plusieurs raisons :

      1 – mon influence est dérisoire. Il est un fait que même si 50 % boycottaient Amazon (chiffre très optimiste), ça ne perturberait en rien Amazon, et même si Amazon disparaissait, ça changerait quoi ? Merci de m’informer, car je ne vois pas.

      2 – mon budget est limité, en conséquence je vais naturellement au meilleur rapport qualité prix, et du point de vue consommateur leur système est remarquablement bien fichu.

      3 – les économies ainsi réalisées me permettent de soutenir des actions plus efficaces…

      Pour info :
      – les Colibris qui luttent contre l’incendie finissent tous morts d’épuisement. Et ça continue à bruler.
      – Plus rigolo, Amazon m’a offert les moyens gratuits de mettre en page mon bouquin, de corriger certains trucs, l’imprime et l’envoie à la demande. (c’est là dessus qu’il se paye, mais vu le tirage c’est du bénévolat)

      Il est de rares boycotts efficace, mais dans des contextes très particuliers.

        +6

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      • Vincent P. // 05.11.2019 à 12h29

        Je ne chercherai pas à vous convaincre :
        votre égo trouvera toujours une raison supérieure pour s’opposer à mon discours qui remet en question la façon dont vous n’assumez pas votre responsabilité individuelle, que vous préférez manifestement déléguer à d’autres.
        Votre conscience vous en saura gré.
        A défaut d’être citoyen, vous êtes un électeur/consommateur.
        Vous avez donc le pouvoir de choisir ce que vous consommez, et pour qui vous votez.
        Vous consommez le pire en vous gaussant de votre inconscience; j’imagine donc que la façon dont le bon Président matraque ceux qui, certainement plus conscients que vous, s’opposent à ses décisions graves, ne vous effleure pas plus.
        Au moins, l’espace commentaires des Crises est gratuit : ça doit être la raison pour laquelle on vous y lit.

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        • Vincent P. // 05.11.2019 à 20h22

          Je vous ai lu;
          je comprends d’autant moins que vous participiez d’enrichir un propriétaire libertarien comme Bezos, avec tout ce que cela sous-entend comme modèle.
          Vous dressez un constat correct (mais succinct), et vos idées pour l’après sont respectables (mais peut-être utopistes?).
          C’est précisément ensemble que commencent les révolutions, il faudrait donc que nous soyons nombreux, je vous rejoins. Donc commencer par être quelques-uns à acheter ailleurs que chez Bezos pour qu’il s’habitue à l’idée de décroissance avant que d’être dépossédé de sa propriété ! (ce contre quoi lui et ses acolytes préfèreront la guerre, comme vous l’écrivez fort justement)
          Je ne comprends pas ce qui est à mes yeux une incohérence de votre part.
          Pour ma part, la révolution commence par moi-même, et la possibilité de faire exemple. Certes, c’est peut-être inefficace, mais c’est cohérent !
          Expliquer les raisons du boycott d’un grand nombre de marques est aussi un moyen efficace et ludique d’éducation prosélyte engagée et de transmission d’un système de valeurs différent et plus conscient.
          Mais j’imagine que nous ne résoudrons pas cette incompréhension dans l’espace des commentaires.
          Au plaisir et merci pour le lien 🙂

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          • Dominique Gagnot // 05.11.2019 à 23h15

            Je vous comprends, c’est cohérent mais seulement pour l’apparence. Car il est tout aussi cohérent de rester froid se méfier des intuitions, même si parfois… et mettre de côté notre éducation (ça c’est le pire), sinon on a vite fait de s’enliser.
            Il faut voir l’efficacité. Utiliser la force de l’adversaire, ne pas s’épuiser dans de vains combats.
            Et surtout distinguer le fond des problèmes de leurs apparences.

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        • Dominique Gagnot // 06.11.2019 à 00h09

          La foudre de la modération a frappé nos derniers échanges pourtant courtois, mais peut être hors sujet. (parfois je dis aussi des conneries, je suis humain)

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          • Narm // 12.11.2019 à 20h41

            les crises est sous wordpress, non ?
            n’oubliez pas la modération supérieure et son coté bibpressbrother

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    • Wollaston // 05.11.2019 à 07h14

      Je ne boycotte pas (car même cela devient interdit ), je préfère acheter ailleurs !
      Nous aussi on peut pratiquer la novlangue 😉

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  • Owen // 04.11.2019 à 14h25

    Il est évident que le contrôle des individus se trouve droit devant le néolibéralisme.

    Le crédit social chinois indique aussi que le régime communiste n’y échappe pas.

    Après les GJ, on sent que l’exécutif français ne voudra plus revivre cette expérience et le programme Alicem en est un avant-goût. La GB était je crois le premier pays européen à installer des caméra de surveillance dans les espaces urbains. Les États autoritaires sont en marche.

    Le vecteur du totalitarisme est ici technologique, il n’y a pas de système politique qui puisse nous en protéger. Ou il n’a pas encore été inventé.

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    • raloul // 04.11.2019 à 23h09

      Bonjour,

      Il y a peut-être pire. Selon des auteurs comme Ellul, la technique (et par conséquent la technologie) a sa propre logique, sa propre emprise et devient son propre but. Le totalitarisme n’est même pas une finalité, c’est un effet collatéral de la perte de maîtrise de la technique par l’humain; une conséquence désagréable de l’inversion du rapport de sujétion entre les deux…

      Par contre, je pense qu’il est possible de créer un système politique capable de nous protéger de ces graves dérives.

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      • Owen // 05.11.2019 à 00h39

        Je n’ai pas encore lu Ellul, hélas.

        Je pense que la politique n’y suffira pas. Le manque est spirituel (au sens très large). Je vois peu de gens, par exemple dans un musée, dire j’aime ou je n’aime pas. Je les vois plutôt tenter d’expliquer que c’est beau, car tout le monde le dit. Et le sens du beau n’est pas lié à une culture ou condition sociale: les peintures rupestres des hommes « primitifs » le démontrent.

        C’est un rapport aux choses que l’on ne maitrise plus, même et surtout individuellement. Faire des choix d’achats et de mode vie, c’est de la militance. C’est admirable, mais pas normal. La masse n’est pas capable de militance. La masse suit le chef ou le rebelle, mais elle suit, ne décide pas.
        Et la technologie a massifié les comportements, détruit les originalités et l’idée même qu’on puisse décider comment on veut vivre.

        Parmi les pistes possibles, j’entrevois l’autogestion, ou l’autonomie économique. La rébellion n’est pas, ou plus suffisante.
        Et puis la pratique du conseil, avant qu’on nous ait rempli la bouche du mot « démocratie ». On ne sait jamais vraiment si elle existe.
        En tout cas, il est vain de chercher des principes si l’on n’est pas capable de faire culture.

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  • Dominique Gagnot // 04.11.2019 à 16h51

    Combien ignorent (contrairement aux hyper riches) que le pouvoir suprême est dans la propriété lucrative des Ressources premières.. http://bit.ly/capitalisme ? Je ne connais aucun parti politique qui parle de ça. Qui en a conscience ?

    (Marx parlait des moyens de production)

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  • Renaud // 04.11.2019 à 18h30

    Voici ci-dessous un lien qui nous montre notre « président » imposé par ceux, milliardaires, qui sont ses patrons, faisant en anglais la promotion de la France, ici la Polynésie française. En effet, des milliardaires d’idéologie mondialiste et libertarienne dont Gaspard Koenig (tout dernièrement coauteur d’un billet ici dans le blog les Crises) est l’un des principaux conseillers au sein de la structure – Blue Frontiers – issue du Seasteading Institute (San Francisco) qui est un genre de maître d’oeuvre pour l’installation d’îles flottantes habitables en Polynésie francaise où les procédés de pointe en matière d’autonomie et d’écologie seront développés en toute priorité. Inutile de souligner que toute une flopée d’americains venant de la Silicone Valley vont débarouler en Polynésie française et se l’approprier de facto …
    Tout ceci est bien « gentil »,.mais on peut dire pour faire court que cela risque encore de devenir dans le monde un réduit de plus pour les ultrariches’ quoiqu’en dise Gaspard Koenig car, je le répète à tous propos, tant qu’il n’y aura pas de pouvoir d’achat ou de solvabilité en face des « meilleures » expériences, ce sont ceux qui financent’ et leurs choix de financements qui, au final, feront ce qu’ils voudront.

    https://vimeo.com/252634435

    Dans un numéro de – novembre 2018 – de la revue – Challenge – se trouvent 2 pages assez détaillées sur Blue Frontiers. Enfin, voici un petit aperçu d’un monde en rapport avec le sujet de ce billet. Un monde où les fortunes et les ‘hautes technologies’ financées par ces fortunes

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    • Anouchka // 05.11.2019 à 07h57

      Pour le billet des Crises, est-ce que vous ne confondez pas plutôt avec F Surreau?
      Concernant G Koenig, il est incontestablement dans le camp macroniste, mais il semble qu’il représente le courant ultra-libéral, opposé au neo-libéralisme. Mais peut-être est-il simplement là pour donner le change à ceux qui dans le « bloc bourgeois » s’inquiètent de la dimension autoritaire prise par le macronisme et seraient tentés de prêter l’oreille aux sirènes anti-capitalistes.

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  • moshedayan // 04.11.2019 à 21h09

    Pour approfondir toute réflexion sur le libéralisme et sa nature à la fois monopoliste et transnationale.
    J’inviterai les lecteurs du site à s’intéresser à l’histoire du Trust Skoda de l’Empire austro-hongrois à aujourd’hui. Passé du contrôle d’investisseurs austro-allemands à des Français (via Schneider au titre des réparations 1914-1918) puis aux investisseurs allemands aujourd’hui…
    Conclusion très rapide : la seule période d’indépendance nationale du groupe fut de 1948 à 1991 – c’est-à-dire sous la période socialiste en gros, quand les communistes ont fait un beau « bras d’honneur » aux libéraux capitalistes… Sans commentaire !
    Si maintenant, Skoda n’a plus aucun ingénieur capable de concevoir seul un produit sans l’aval d’un capitaliste allemand. Cela la liberté ou libéralisme…

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  • mikatypa // 04.11.2019 à 21h31

    Echec de Bezos…Trump a fait attribuer le cloud du Pentagone à ..Microsoft (une vengeance parait-il après des propos désobligeants de Bezos sur Trump).
    Bezos-Trump…combat à mort ?

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  • EugenieGrandet // 05.11.2019 à 09h13

    J’ai entendu un jour au cours d’une présentation un commentateur (chercheur en stratégie à l’université d’Aix Marseille je crois) attirer l’attention sur le fait qu’à l’occasion de Burning Man (fin août), tous les CEO d’entreprises GAFAM et al. se réunissaient pour se partager les rôles.
    Sans passer par la case Bilderberg ou Trilatérale qui accueillent d’autres que des chefs d’entreprises du numérique (« journalistes », économistes, financiers, politiques, …)
    Est-ce que cela parle à quelqu’un ?
    Merci.

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