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3.novembre.20193.11.2019 // Les Crises

Salaire | Travail, Salaire, Profit – Épisode 3 et 4 | ARTE

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Source : Arte, Youtube, 15-10-2019

« Le salaire est la somme d’argent que le capitaliste paie pour un temps de travail déterminé ou pour la fourniture d’un travail déterminé. » Cette citation de Marx est-elle encore valide aujourd’hui ? Après le salaire de subsistance et le salaire différé, l’on voit apparaître les notions de revenu universel ou de salaire à vie. Serait-ce la fin du salariat ?

Sommaire de l’épisode :

00:34 La transformation du salaire : de l’enveloppe hebdomadaire à la fiche de paie mensuelle

10:15 Le « salaire de subsistance »

13:59 La productivité marginale des travailleurs

18:28 La disparition du marché du travail

29:03 L’armée de réserve

36:16 La polarisation du marché du travail : l’accroissement des inégalités salariales et la disparition de la classe moyenne

46:58 Vers la disparition du salariat ?

Aujourd’hui, le marché occupe une place hégémonique dans les sciences économiques. D’Adam Smith et sa « main invisible » aux libéraux contemporains, tous y voient le principe central de l’économie. Forts d’un discours théologico-économique, ils en font un dieu incontestable. Pour les libéraux, le marché a toujours raison. Mais de la guerre commerciale à la guerre entre nations, il n’y a qu’un pas…

Sommaire de l’épisode 00 :34 Le marché a toujours raison ?

10 :34 Le marché et l’Etat

17 :53 Le déclin de l’interventionnisme étatique, l’hégémonie du libéralisme

28 :23 La notion de crise

38 :10 Le soutien de l’Etat, un rempart du système néo-libéral

Source : Arte, Youtube, 15-10-2019

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Commentaire recommandé

monsipoli // 03.11.2019 à 08h03

Une grande majorité des salariés souhaiterait une diminution de son temps de travail, une amélioration très sensible de ses conditions, et s’estime mal « récompensée » pour ce même travail. Le capitaliste souhaite une augmentation de ce temps de travail, des conditions de ce dernier toujours rabotées et un salaire toujours réduit en même temps que, paradoxalement, une productivité accrue.
Le salaire symbolise l’impossible jonction de ces deux tropismes antagonistes désormais rendus définitivement irréconciliables par le désir effréné d’accumulation du capitaliste parvenu à un tel degré de prédation qu’il ne s’agit plus pour chacune des parties d’en tirer « bénéfice » mais pour l’une d’asservir l’autre à l’esclavage contraint parce que seul moyen de survivre.

« La main invisible du marché » n’est que l’euphémisation présentable de la monstrueuse claque dans la gueule que le capitalisme ne cesse d’asséner à coups redoublés, et de plus en plus visibles eux, au salariat depuis des lustres.

17 réactions et commentaires

  • monsipoli // 03.11.2019 à 08h03

    Une grande majorité des salariés souhaiterait une diminution de son temps de travail, une amélioration très sensible de ses conditions, et s’estime mal « récompensée » pour ce même travail. Le capitaliste souhaite une augmentation de ce temps de travail, des conditions de ce dernier toujours rabotées et un salaire toujours réduit en même temps que, paradoxalement, une productivité accrue.
    Le salaire symbolise l’impossible jonction de ces deux tropismes antagonistes désormais rendus définitivement irréconciliables par le désir effréné d’accumulation du capitaliste parvenu à un tel degré de prédation qu’il ne s’agit plus pour chacune des parties d’en tirer « bénéfice » mais pour l’une d’asservir l’autre à l’esclavage contraint parce que seul moyen de survivre.

    « La main invisible du marché » n’est que l’euphémisation présentable de la monstrueuse claque dans la gueule que le capitalisme ne cesse d’asséner à coups redoublés, et de plus en plus visibles eux, au salariat depuis des lustres.

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    • Dissonance // 04.11.2019 à 03h00

      « Le capitaliste souhaite une augmentation de ce temps de travail, des conditions de ce dernier toujours rabotées et un salaire toujours réduit en même temps que, paradoxalement, une productivité accrue. »

      Non, en réalité les capitalistes (théoriques) rêvent de pouvoir générer du profit sans capital, c’est à dire sans avoir besoin d’investir dans des moyens de production, ni sans devoir acheter de matières premières ou de payer pour du travail. En résumé, les capitalistes veulent être des rentiers.

      L’augmentation du temps de travail n’est pour eux qu’une manière de compenser l’inflation (l’inflation est l’euthanasie des rentiers selon Keynes). Dans l’absolu, les capitalistes supprimeraient volontiers tout travail humain en automatisant toutes les productions possibles, si seulement leurs ventes n’étaient pas conditionnées par la rémunération des consommateurs (ce qu’avait compris Ford, déjà).

      Malheureusement la financiarisation a eu tendance à faire perdre de vue ces impératifs basiques aux capitalistes contemporains (certains le comprennent encore néanmoins), qui semblent désormais croire que leurs fortunes tombent du ciel. C’est ce qui les incite à détruire méthodiquement les travailleurs, sciant ainsi la branche sur laquelle ils sont assis.

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  • Dominique Gagnot // 03.11.2019 à 09h19

    Les limites de la croissance sont atteintes. Le capitalisme est en phase terminale.
    Le problème est non plus d’exploiter un peuple devenu inutile et encombrant, mais de s’en débarrasser.

    Il suffit d’observer que si l’on pressure le peuple, seuls les nouveaux pauvres seront éventuellement motivés par une révolte. (Les anciens pauvres n’en ont plus les moyens, les catégories supérieures sont indifférentes.)
    La bonne méthode consistera à enfoncer le peuple de sorte que la fraction susceptible de se révolter ne soit pas trop importante. On se limitera donc à une branche professionnelle, ou à une catégorie sociale.
    Si par maladresse une révolte se produit, la diviser en prenant des mesures dont seule une partie supérieure pourra bénéficier. Cela calmera les ardeurs révolutionnaires de certains, tandis que les autres pourront sombrer dans l’indifférence générale.
    Attendre quelques temps, avant de remettre une pression…
    (Noter qu’il est particulièrement risqué de pénaliser d’un coup l’ensemble d’une population déjà fragilisée, en augmentant par exemple le prix du pain, ou du gasoil…)
    Cette méthode est utilisée depuis les années 1970, et donne d’excellents résultats : près de 10 millions de pauvres en France, en 2018.

    Extrait de COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS. PDF gratuit : http://bit.ly/capitalisme

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  • astap66 // 03.11.2019 à 09h31

    Passionnant. Merci pour l’attention donnée à cette émission.
    C’est dommage que Benrard Friot n’ait pas été entendu.
    Il aurait rappelé que ce que l’on appelle aujourd’hui salariat n’a plus grand chose à voir avec le salariat du 19ème siecle, où le salaire était de prix de la force de travail, dans le cadre d’un rapport de force où le capitaliste se déchargeait de l’essentiel de ses obligations à l’égard de la personne du travailleur (protection contre les accidents, retraite, maladie et même paiement du salaire…) en traitant avec des intermédiaires, les marchandeurs, qui devaient assurer l’ouvrage au prix imposés par le capitaliste. C’était les canuts à Lyon, les haveurs dans les mines (Maheu dans Germinal)…
    Puis il y a eu la loi sur les accidents du travail, et par la suite l’interdiction du marchandage, la loi sur le contrat de travail, en 1910, et le régime général de sécurité sociale en 1945-1946…
    Mais, actuellement, on revient à une nouvelle forme de marchandage de main d’oeuvre avec les autoentrepreneurs,…
    Nous sommes aujourd’hui à un stade du développement du capitalisme où celui-ci est parvenu, grâce à la « mondialisation » imposée par l’OMC, l’Union Européenne, les traités (en fait, la haute administration des Etats occidentaux qu’il contrôle de manière spectaculaire, notamment en France) à échapper à l’essentiel de ses obligations à l’égard des travailleurs et des peuples.
    Cette tendance va se poursuivre et se renforcer.
    A moins de couper les circuits du profit, je ne vois pas de solution…

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    • Dominique Gagnot // 03.11.2019 à 16h06

      La solution est pourtant simple :

      Il est un fait passé sous silence que les puissants tirent leur pouvoir de la propriété des ressources essentielles. Celui qui tient la gourde dispose d’un pouvoir absolu sur ceux qui ont soif…
      Une réelle démocratie supposerait que la collectivité en soit propriétaire car ils perdraient ainsi leur domination et, comme nous le montrons dans ce livre, nous serions enfin libres de les gérer afin de restaurer la planète et sauver ses habitants dans un système qui, par ailleurs, peut être libéral.
      Cette hypothèse détonante semble insensée tant nous sommes conditionnés. Et pourtant…
      Suite ici : http://bit.ly/capitalisme

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      • astap66 // 03.11.2019 à 19h41

        Je vais vous lire.
        Au XIXème siecle, Marx écrivait déjà qu’il faudrait plusieurs planètes pour rendre au capital le profit qu’il estime lui être du.
        Et il concluait sa section du Capital sur l’Accumulation Primitive en observant ainsi la tendance historique de l’accumulation capitaliste:
        « L’expropriation des producteurs immédiats s’exécute avec un vandalisme impitoyable qu’aiguillonnent les mobiles les plus infâmes, les passions les plus sordides et les plus haïssables dans leur petitesse. La propriété privée, fondée sur le travail personnel, cette propriété qui soude pour ainsi dire le travailleur isolé et autonome aux conditions extérieures du travail, va être supplantée par la propriété privée capitaliste, fondée sur l’exploitation du travail d’autrui, sur le salariat »
        Et, plus loin:
        « Pour transformer la propriété privée et morcelée, objet du travail individuel, en propriété capitaliste, il a naturellement fallu plus de temps, d’efforts et de peines que n’en exigera la métamorphose en propriété sociale de la propriété capitaliste, qui de fait repose déjà sur un mode de production collectif. Là, il s’agissait de l’expropriation de la masse par quelques usurpateurs; ici, il s’agit de l’expropriation de quelques, usurpateurs par la masse ».

        La question est « comment » …
        Pirater les réseaux ? Ne pas tenir compte de la propriété intellectuelle ?

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        • Dominique Gagnot // 04.11.2019 à 00h42

          Comment ?

          Sous réserve que le peuple ait pris le pouvoir (ce qui ne s’est encore jamais vu,du moins en France) :
          La propriété est relative à la loi. Donc si nous le décidions, reprendre la propriété (nationaliser) des ressources premières en indemnisant (avec du papier monnaie) s’ils sont légitimes et au cas par cas leurs actuels propriétaires, et en contraignant à l’aide de taxes les propriétaires de biens purement spéculatifs (qui ne leur sont d’aucun usage), à les céder à la collectivité. (extrait du livre)

          En fait faire exactement l’inverse des privatisations !

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  • Anouchka // 03.11.2019 à 11h46

    L’état providence après guerre a permis au capitalisme lourdement compromis avec les horreurs du nazisme de se maintenir et de repartir de plus belle nous rappelle F Lordon.
    Mais seulement dans certains pays -les pays colonisés (puis décolonisés) restant en dehors de ce processus. Une manière subtile de maintenir l’armée de réserve tout en compromettant les classes laborieuses des pays « à État providence«, Classes laborieuses qui se sont retrouvés de facto dans la même situation que la petIte bourgeoisie décrite par Marx: soutenir le système sous peine de perdre leurs « acquis » confortables.

    Suggestions de méditation de ma part pour ce dimanche : faire le lien avec le billet d’hier sur les collaborateurs « non »-épurés par leurs pairs magistrats et notables car ceux-ci comprenaient qu’être sévères avec eux revenait à se tirer une balle dans le pied.

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  • Arcousan09 // 03.11.2019 à 12h01

    Très intéressant.
    Sur le même sujet je conseille de lire ce qu’a écrit Smaïl Goumeziane: la résurrection des rentiers:

    https://www.cairn.info/revue-naqd-2018-1-page-11.htm

    Ce docteur en économie décrit parfaitement bien le système actuel avec une mondialisation qui privilégie la rente par rapport à l’investissement et que ce n’est pas prêt à changer malgré toutes les déclarations de ce qui nous sert de « gouvernement » qui ne fait qu’obéir servilement aux diktats de la mondialisation financière et ce depuis des décennies

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  • Anouchka // 03.11.2019 à 12h24

    Provoquer des crises économiques pour augmenter l’armée de réserve et empêcher la baisse tendancielle du taux de profit… L’idée est excellente… La crise du climat pourrait-elle remplir cette fonction ? Est-ce que ce n’est pas justement Tatcher, encore elle, qui avait créé le GIEC, chargé d’étudier en profondeur l’évolution du climat de la planète ?

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  • lemoine001 // 03.11.2019 à 12h51

    Le salaire est le produit d’une violence ! Cette violence du capitalisme consiste à contraindre ceux qui sont privés de moyens de production (qui ne possèdent pas le capital) à se mettre au service de celui-ci. Le prolétaire vend sa force de travail : cela signifie que le capitalisme tend à le réduire à un moyen de production. Aucun prolétaire n’accepte cette aliénation. Il ne réduit pas ses capacités à une force productive qui serait à vendre, ni ne considère son temps libre comme celui qui devrait être utilisé à la reproduction de cette force de travail. Comme tout homme, il aspire à développer ses capacités et à avoir du temps pour la création et les loisirs. Dans le cadre du capitalisme, la valeur des marchandises ne se mesure selon le temps de travail social incorporé que pour autant que le travailleur est aliéné (réduit à sa force de travail). Par conséquent, cette valeur/travail n’est pas une donnée naturelle qui serait la résultante de l’aspiration de chacun à économiser son temps de travail, comme on le lit parfois, mais un produit de la société capitaliste progressivement apparu avec elle et destiné à s’éteindre progressivement après son dépassement.

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    • Pinouille // 04.11.2019 à 16h32

      Je pense avoir compris votre propos.
      Ce n’est pas force d’essayer, mais j’ai les plus grandes difficultés à comprendre comment cette valeur travail pourrait définitivement disparaître, même à la suite d’un dépassement du capitalisme.
      En excluant un avenir où les robots réaliseraient la presque totalité du travail à la place des hommes, quel système/organisation peut faire abstraction de la nécessité de produire un travail (par définition pénible/contraignant) pour créer de la richesse, et de récompenser/rémunérer ce travail par un retour de la richesse produite (qu’on le nomme salaire, revenu ou autre)?
      J’espère être convaincu, mais j’ai l’intuition que toute réponse à cette question contiendra les germes de sa propre contradiction.
      Cette contradiction résiderait la plupart du temps dans la possibilité pour une trop forte partie de la population de percevoir un revenu supérieur à la richesse produite par son travail, ou d’une absence de sollicitation/contrainte de fournir le travail attendu par ce nouveau système qui doit redistribuer les richesses.
      Ce n’est pas un point anecdotique. Et il n’est jamais abordé par ceux qui préfèrent se cantonner à la critique qu capitalisme. Ce qui renforce la vanité de leurs propos.

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      • Berton // 05.11.2019 à 15h55

        Pourquoi vouloir produire de la richesse ? Produire de quoi se nourrir, et avoir chaud n’est-il pas suffisant ? Tout surpkus est gaspillage et destruction.

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        • Pinouille // 06.11.2019 à 06h28

          La simple présence de vos quelques mots sur cette page vient contredire l’idée qu’elle véhicule: vous avez bien utilisé un ordinateur pour les écrire… Une telle évidence ne vous saute-elle pas aux yeux?

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  • Dominique Gagnot // 03.11.2019 à 13h19

    Du point de vue capitaliste, les travailleurs et la planète ne sont que force de travail et ressources physiques, qu’il convient d’exploiter au moindre coût.

    Toute autre considération (destruction de l’écosystème, paupérisation…) est sans objet car ignorée du capitalisme. http://bit.ly/capitalisme

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  • Anouchka // 03.11.2019 à 13h31

    La seconde guerre mondiale (et avant elle la première qui en a été le prélude) a été, pour le capitalisme, un moment charnière, un moment où il a montré jusqu’où il pouvait aller (le nazisme) ; elle a rendu en quelque sorte son « essence » manifeste. Après elle, les détenteurs du capital ont été obligé des se trouver des alliés de circonstances en la personne des salariés des pays dits développés que l’on a domestiqué en leur octroyant diverses protections et divers « privilèges » (Ne jamais oublier, d’ailleurs, que si la Libération a ouvert la voie à la mise en place de la sécurité sociale, la retraite par répartition, était, quant à elle, une innovation du Régime de Vichy. Comme quoi, l’antinomie entre les deux périodes n’est pas si grande qu’on s’échine à nous le faire accroire.)
    Le capitalisme mondialisé s’est trouvé aujourd’hui des alliés plus « modernes » en la personne des manipulateurs de robots (la partie technicienne et très éduquée des salariés du monde entier) et laisse tomber une frange importante de salariés qui se trouvaient naguère du bon côté de la barrière de part leur appartenance nationale. Pour autant ils ont toujours besoin de l’état pour protéger la pérennité du système qui les avantage.
    Comment vont-ils échapper à cet étau?

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  • SanKuKai // 03.11.2019 à 21h44

    J’ai longtemps été naïf concernant le salaire et les augmentations. Je pensais bêtement que mes augmentations étaient liées à mon travail. Pendant 10 ans dans la même (grosse) entreprise j’ai eu droit aux excellents commentaires (au delá des attentes) accompagnés de l’augmentation pourrie pour cause de : “Les résultats du groupe sont inférieurs aux attentes”. Quand c’était pas le groupe c’était la division. ou encore “t’as fait une super année mais on doit suivre la sacro sainte grille”. Au final la corrélation entre mon travail et le niveau de mes augmentations était très faible.
    Une fois parti je suis allé dans une petite boîte en UK où nous étions seulement 2 francophones pour gérer une 15aine de clients Français. Au moment des entretiens annuel, mon collègue francophone est parti. J’ai eu 20% d’augmentation et j’ai regretté de ne pas avoir demandé davantage. Et je me suis rendu compte que le niveau de salaire n’est au final que le résultat d’un rapport de force.

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