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3.février.20173.2.2017 // Les Crises

Les cent derniers jours du parti socialiste, par Bruno Gaccio

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Je vous recommande ce livre drôle et très profond de Bruno Gaccio…

Source : Les liens qui libèrent, Bruno Gaccio, 18/01/2017

Date de parution : 18/01/2017
ISBN : 9791020904683 – 16.00 €

Ça n’est pas si grave la mort d’un parti. Tout est mortel.

Les choses naissent, croissent, atteignent leur apogée et déclinent. Puis elles meurent. Pour beaucoup d’entre nous, ce sera comme perdre un ami, une tristesse. Mais c’est inéluctable. Le PS n’a plus aucune rationalité électorale. Un comble pour un parti qui se voulait réaliste et raisonnable.

« À l’enterrement d’un Parti mort

Deux militants s’en vont.

Ils ruminent leur sort

Trouvent injuste sa disparition ;

Ils sont les seuls que ce trépas étonne ?

Cela prouve que ce sont eux qui déconnent. »

Ça n’est pas si grave la mort d’un parti. Tout est mortel.

Les choses naissent, croissent, atteignent leur apogée et déclinent. Puis elles meurent. Pour beaucoup d’entre nous, ce sera comme perdre un ami, une tristesse. Mais c’est inéluctable. Le PS n’a plus aucune rationalité électorale. Un comble pour un parti qui se voulait réaliste et raisonnable.

La mort du Parti socialiste aura lieu le 23 avril 2017. L’enterre­ment le 9 mai suivant. Peu importe la forme que prendra cette dis­parition, la pire étant que le nom reste, vide de sens, peuplé de vieux notables, vendant leur bonhomie pour quelques circonscriptions gagnables. Pitié, pas ça.

Des maladies le rongeaient depuis 35 ans. Elles étaient mortelles:

Libéroencéphalite dégénérative, Bordéloplas­tie, Déboussolite rétractile, syndrome de la Valls­sette, Surdité profonde, Cécité totale, etc. Mais là où il fallait sans doute des remèdes de che­val, on lui a refilé des placebos… Repose en paix.

Source : Les liens qui libèrent, Bruno Gaccio, 18/01/2017


Et si le Parti socialiste français vivait ses 100 derniers jours ?

Source : Youtube, TV5 Monde, 26-01-2017

Entretien avec Bruno Gaccio, auteur de « Les 100 derniers jours du Parti socialiste » (Ed. Les Liens qui Libèrent).
Au lendemain du débat de l’entre deux tours de la Primaire de la gauche, Bruno GACCIO connaît la conclusion, la fin de l’histoire. Elle aura lieu le 23 avril 2017 prochain, au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Le PS sera mort. Dans son dernier livre acide, l’humoriste et scénariste, ancien auteur des Guignols, décrit les cent derniers jours d’un parti qu’il voit atteint de « libéraloencéphalite dégénérative » aussi baptisée « maladies des deux François »

Source : Youtube, TV5 Monde, 26-01-2017


Jean-Christophe Cambadélis face à Bruno Gaccio: « Aujourd’hui, s’il n’y avait pas de Parti socialiste, la gauche ne serait plus en capacité de se rassembler »

Source : BFM TV, 15/01/2017

Le face à face a opposé Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, à Bruno Gaccio, auteur du livre « Les 100 derniers jours du Parti socialiste ». – BFM Politique, du dimanche 15 janvier 2017, présenté par Jean-Baptiste Boursier, sur BFMTV.

Pour voir la vidéo c’est ici

Source : BFM TV, 15/01/2017

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Commentaire recommandé

Eric83 // 03.02.2017 à 08h15

La ligne de division voire de fracture en France, comme dans l’Ue et aux US n’est plus droite vs gauche mais mondialistes-globalistes vs souverainistes.
LR comme le PS ont démontré qu’ils sont des partis mondialistes-globalistes. Les citoyens le comprennent et n’en veulent plus.

Le PS et LR disparaîtront-ils ? C’est probable mais les partis du Système réapparaîtront sous un autre nom car le Système a des ressources insondables et luttera pour ne pas se laisser déposséder du pouvoir.
Il n’est que de voir ce qui se passe aux Etats-Unis, la nation exceptionnelle qui se rapproche dangereusement d’une « révolution de couleur ».

87 réactions et commentaires

  • Nerouiev // 03.02.2017 à 04h26

    Le diagnostic est ancien et avait été fait par Henri Emmanuelli dans un article intitulé  » Le PS n’existe plus  » publié dans Mediapart du 3 avril 2014.

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  • Beyer Michel // 03.02.2017 à 05h42

    Le PS est mal en point…c’est vrai!!!
    Mais les socialistes sont comme les chats, ils retombent toujours sur les pattes. La sociale-démocratie a l’art du camouflage.

      +10

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  • bats0 // 03.02.2017 à 06h00

    Voilà ce qui arrive à ceux qui veulent faire des compromis avec la bête immonde « Mon ennemi c’est la finance » : le peuple n’avait pas voté spécialement pour un présidentiable, mais contre un gouvernement existant qu’il l’avait humilié, d’autant que François, droit dans ses bottes, semblait vouloir combattre l’ennemi commun; patatrac, il n’eût fallu que peu de temps, pour que la girouette se positionne dans la direction du vent imposé.
    L’attrait du libéralisme, a été la sirène de trop, qui n’a pas ménager ceux qui ont cru en son chant…

      +29

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  • yann // 03.02.2017 à 07h11

    Comment combattre la finance quand c’est elle qui possède l’information ? « Mon ennemi c’est la finance », ça veut dire « mon ennemi c’est les médias », et ça dans le langage courant, ça s’appelle du « complotisme ». Le PS est devenu un jouet des médias et donc de la finance et c’est pour ça qu’il est mort.
    Je crois que trump a été élu en partie par des gens qui ont voté contre la presse et qu’on risque de se retrouver avec le pen pour la même raison (à moins que la finance/presse arrive à nous imposer macron)

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    • patrick // 03.02.2017 à 09h27

      « mon ennemi c’est la finance  » , il nous a bien eu avec ça.
      nous avions oublié que les socialistes dépensent comme des cigales et qu’ils ont besoin d’emprunter à la finance leur ennemi 🙂

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      • LA ROQUE // 03.02.2017 à 14h58

        La dette de l’état à toujours plus augmenté lorsque la droite a été au pouvoir:

        Progression moyenne par an en pourcentage de PIB de la dette française :

        Période Mitterrand (1981- 1989) : + 1,5 %
        Période Balladur (1990-1994) : + 3,0 %
        Période Chirac-Juppé (1995-1997) : + 4,4 %
        Période Jospin (1997-2001) : — 0,2 %
        Deuxième mandat Chirac (2002-2006) : + 1,2 %
        Quinquennat Sarkozy :(2007-2012) : + 4,1 %

        On voit donc très clairement que le développement de la dette est beaucoup plus lié à la gestion des finances de la droite que de la gauche, la période Jospin correspondant même à une réduction du poids de la dette par rapport au PIB.
        http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2012/01/20/sur-la-dette-publique-la-gauche-moins-mauvaise-gestionnaire-que-la-droite_1632201_3232.html

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        • Jean // 03.02.2017 à 18h22

          Il ne faut pas oublier que la réduction de la dette sous Jospin s’est faite en privatisant bon nombre d’entreprises, notamment du secteur bancaire, dont la trop fameuse Dexia.
          Aujourd’hui Notre pays est toujours dans la situation d’un ménage saigné par un crédit révolving mais sans les ressources que ces entreprises apportaient au budget de l’Etat, ni l’influence salutaire que la collectivité pouvait avoir sur leurs stratégies commerciales.

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          • patrick // 03.02.2017 à 18h29

            parlons-en de la « stratégie  » de Dexia , renflouée avec l’argent du contribuable , comme tant d’autres entreprises plus ou moins gérées par l’état actionnaire.

            Jospin s’était quand même trouvé dans une situation très favorable , en pleine bulle internet , il y a avait du pognon et des investissements partout jusqu’au moment où … boum !!

            nos politiciens ont pour seul objectif d’être élus et réélus, donc pour cela il leur faut de la dette pour donner une illusion de croissance et payer les promesses.

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            • Jean // 03.02.2017 à 18h33

              L’histoire de Dexia illustre un grand principe de l’ultra-libéralisme : Privatisation des profits et mutualisation des pertes.

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            • Thanos // 04.02.2017 à 14h11

              Jean, pour Dexia, la question de l’ultra libéralisme n’a pas lieu, au contraire : présidée par Pierre Richard (ça ne s’invente pas !), Dexia prêtait aux collectivités publiques. Or c’est le même Pierre Richard qui en tant que haut fonctionnaire a « créer » le cadre permettant le financement des collectivités via une banque pour en devenir le boss. Dexia c’est le cas typique de la collusion du public et du privé et de l’ échec de la planification publique de l’économie. Dexia a terminé en bad bank (pour 90/100 Milliards d’euros) payé par « nous » alors qu’elle était sensée « nous » financer… Mais Pierre Richard (longtemps administrateur du Monde) n’a pas oublié de soigner son statut : passé dans le privé pour Dexia, celui-ci percoit je crois près d’ 1 Million d’euros par an pour sa retraite et son rôle d’administrateur de la banque (sans compter une rente de je ne sais plus quoi). Évidemment Pierre Richard a été décoré de nombreuses fois pour ses services rendus à l’Etat (Légion d’Honneur et autres). Dans un système « libéral véritable », ce gars n’aurait jamais existé, et n’aurait jamais touché 1 centime pour son action, et encore moins des Millions d’euros d’argent public pour rentes, salaires et retraite

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        • nico // 04.02.2017 à 00h42

          Un peu simpliste mais bon …

          Quant à Jospin je vais vous rafraichir la mémoire :

          – Il a privatisé comme un malade.

          – Il a profité de la bulle internet qui a éclatée à la fin de son mandat.
          Souvenez vous la fameuse cagnotte qui faisait la une de tous les journaux : l’état était en excédent ce n’était plus arrivé depuis les années 70 tout ça …
          Hé bien après l’éclatement de la bulle internet en 2000 la cagnotte avait disparu et retour à la normale c’est à dire aux déficits.

          Jospin n’avait rien géré du tout il a tout simplement bénéficié d’une courte période de répit qui n’était qu’une bulle financière et il a bien tout vendu les actifs de l’état français.

          Et en bon politique il a fait croire à tout le monde que cette baisse de la dette était grâce à lui … mais en fait non en fait …

          Sarkozy , que je n’aime pas spécialement je précise , à quant à lui été obligé comme tous les pays d’endetter la France à cause de la crise de 2008 sous peine de voir le système bancaire exploser.

          Cela dit heureusement que c’est arrivé en 2008 car il voulait lui aussi mettre les subprimes en France avec sa France de propriétaire , il n’en a pas eu le temps.

          On a eu du bol sur ce coup là : ) ça aurait pu être pire.

          D’ailleurs c’est drôle , on reproche souvent à Sarkozy l’endettement de la France , surtout ceux de gauche.
          Mais les même sont moins prompts à critiquer l’explosion de la dette américaine sous Obama …

          C’est vraiment une bande de comiques ces gens de gauche en France.

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      • Jaga // 04.02.2017 à 10h45

        C’est marrant que vous mentionniez le côté dépensier de la cigale PS (par opposition à la fourmi LR ?) parce que, de mémoire, c’est toujours sous les mandats RPR / UMP / LR que le déficit est le plus élevé et que la dette s’accroit le plus. Et ce depuis le début des années 90.

        J’dissa j’dis rien.

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  • Yves // 03.02.2017 à 07h17

    Il semblerait quand même que le petit peuple ait sanctionné cette direction lors des primaires. Donc peut-être que si le PS est mort, les idées « socialistes » sont, elles, toujours vivantes même si, et c’est rassurant, elles ont forcément évoluées.
    On a le droit d’être optimiste non?

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    • Milsabor // 04.02.2017 à 08h46

      C’est quoi les idées socialistes ?

      Si c’est « l’avenir en commun », je vous remercie du cadeau !

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  • Cédric // 03.02.2017 à 08h01

    au rythme où vont les choses, la messe est loin d’être dite.

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    • Surya // 03.02.2017 à 08h31

      Zemmour rappelait récemment sur Paris Première que cela fait 10 ans qu’il prophétise la fin du PS et qu’il passe pour un abruti sur le sujet 🙂

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      • sissa // 03.02.2017 à 22h24

        En même temps, c’est comme les pendules arrêtés, elles donnent l’heure deux fois par jour.

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  • Eric83 // 03.02.2017 à 08h15

    La ligne de division voire de fracture en France, comme dans l’Ue et aux US n’est plus droite vs gauche mais mondialistes-globalistes vs souverainistes.
    LR comme le PS ont démontré qu’ils sont des partis mondialistes-globalistes. Les citoyens le comprennent et n’en veulent plus.

    Le PS et LR disparaîtront-ils ? C’est probable mais les partis du Système réapparaîtront sous un autre nom car le Système a des ressources insondables et luttera pour ne pas se laisser déposséder du pouvoir.
    Il n’est que de voir ce qui se passe aux Etats-Unis, la nation exceptionnelle qui se rapproche dangereusement d’une « révolution de couleur ».

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    • Olysh // 03.02.2017 à 13h37

      Pourquoi utiliser les mots « Souverainiste », « Système », « nation exceptionnelle », « révolution de couleur » à connotation d’extrême droite plutôt que « démocrate », « économie de marché », « pays », « égalité » qui sont neutres idéologiquement ?

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      • Dommage // 03.02.2017 à 15h28

        Je ne savais pas que les mots que vous citez sont connotés extrême droite. Si vous pouviez développer ça m’intéresse.

        Et sinon, au cas où vous ayez raison, c’est peut-être tout simplement que la personne appartient à cette tendance politique. Je pense que vous pouvez trouver de tout parmi les gens qui viennent lire ce blog. Réellement de tout.

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        • openmind // 03.02.2017 à 22h05

          de tout sauf des gens d’extrême droite.

          L’extrême droite est l’infime partie qualifiée par Lafayette des « honnêtes gens » qui sont ceux qui possèdent du bien, les « gens de bien » et qui ont détournés la III République en renversant par le centre gauche tout président du conseil qui tentait de faire passer ll’impôt sur le revenu « le secret des fortunes volés » A.Thiers. Dès que cela fut prêt d’arriver, rien de tel qu’une bonne guerre: 1870 + bain de sang de la Commune et 1914 et son charnier…alors qualifier d’extrême droite la partie de la pouplation qui veut retrouver de la souveraineté, du confort médical, social et un peu plus de partage de la richesse, je trouve que c’est orwellien…

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      • Alfred // 03.02.2017 à 17h33

        Soit vous êtes un as du second degré (et un troll), soit vous regardez vraiment trop la télé. Et même à la télé vous avez du voir il y a longtemps un certain Chevènement (probablement plus à gauche que le couple Hollande-royal). Ça c’est pour le souverainisme.
        Quand aux révolutions de couleur ça n’a jamais existé, d’ailleurs ils l’ont dit dans le journal du penser droit (le monde). Système? Quel système ? Métrique ?
        Le concept de nation exceptionnelle est un concept indigène mis en évidence chez les garanis par Levi-straus.
        Vous vous.moquez bien du monde.

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    • Chevallier-Héran // 03.02.2017 à 20h32

      ATTENTION ! ATTENTION !

      Tout lecteur non averti qui se lancerait dans la lecture de cet article s’exposerait au surgissement brutal et inopiné d’un orgasme neuronal. Vous êtes prévenus !

      (Spécial Revue de Presse)

      http://www.entrefilets.com/trump_contre_les_globalistes.html

        +6

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    • Chevallier-Héran // 04.02.2017 à 15h17

      Si le ménage qui s’impose est bien fait, aucun autre parti nuisible du Système ne réapparaîtra, croyez-moi. En nos temps de décadence absolue, le patriotisme est redevenue une vertu, voire davantage, une véritable diététique de l’esprit contre la vermine mondialiste qui sévit depuis des décennies dans la plus totale impunité.

      Seulement, ce qui devra être fait devra l’être en temps et en heure, d’abord.

        +1

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    • amemar // 05.02.2017 à 08h53

      A la limite cette opposition entre globalistes et souverainistes, la plupart des gens s’en f……. Ils ne mettent en colère que parce qu’ils n’en profitent pas. C’est tout .Si la mondialisation avait été aussi heureuse qu’annoncée, on entendrait pas grand monde se réclamer de telle ou telle nation. les histoire de liberté, démocratie, nation etc… ça ressort toujours quand des gens qui se croyaient protégés, bien à l’abri se rendent compte que non, finalement. Alors ils cherchent des responsables .

        +1

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    • Ma pomme // 06.02.2017 à 17h12

      [Modéré]
      L’alternative système est déjà mûre : elle a pour nom Macron.
      Je vous conseille à tous la lecture du chapitre consacré à l’UE de sa bouse éditée chez XO : vertigineux.
      Quant à Gaccio, il se trompe sur un point : le PS est en coma artificiel dépassé, en mort clinique depuis un an au moins, de même que sa verrue le PC. Le 23 avril ce ne sera qu’un débranchement du respirateur artificiel. Cela n’empêche pas l’inénarrable fantôme de journal l’Humanité de titrer en légende des portraits respectifs de Jadot/Mélenchon/Hamon…la gauche « authentique »…quelle époque les amis.

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  • Duracuir // 03.02.2017 à 08h20

    Il arrive au parti socialiste la même chose qu’il est arrivé au parti radical.

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  • Gilles // 03.02.2017 à 09h09

    Une nouvelle expression ?: Une « Europe souveraine et démocratique »
    – Cambadélis souhaite une Europe « souveraine ».
    Qu’est-ce qu’une Europe souveraine ? Expression reprise par Macron dans son livre « Révolution » ? Une Europe qui détient le pouvoir souverain, donc supérieur (voire absolu) à tous les autres pouvoirs ?
    Alors, Messieurs Cambadélis et Macron, soyez « clairs et précis », et dites que vous soutenez l’idée de la disparition complète des « Etats-nations » qui composent L’Europe.

    – Quant au mot « démocratique » : On peut se poser des questions sur son usage, vu ce qui se passe en France? Un des mots les plus galvaudés par les politiques de tous bords :
    . Nomination d’un premier ministre ayant obtenu 95 % de votes contre la politique
    qu’il proposait
    . Soutien du PS à Hamon gagnant de la primaire qu’à la condition qu’il propose la politique de Valls le perdant( très démocratique le respect des électeurs !!) et même qu’il soutienne le bilan de Hollande largement combattu.
    . Article 49.3
    .Mépris de l’utilisation des referendums et de leurs résultats (2005)

    Décidément, d’accord avec Gaccio : Il n’y a qu’une gauche, celle défendue par JLM.

      +31

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    • jp // 03.02.2017 à 09h56

      je ne suis pas certaine que les politiciens de gauche qui nous rebattent les oreilles des mots « démocratie » et « république » sachent eux-mêmes ce qu’il mettent dans ces mots.

      « L’élection n’a rien d’une procédure « démocratique ». Elle a été pratiquée dans toutes sortes de régimes monarchiques. Le Pape lui-même est un élu. Le suffrage universel est une procédure plébiscitaire. Le plébiscite a toujours été plébiscité par les dictateurs. Ainsi, le premier Président de la République « élu démocratiquement » en France fut le dictateur Louis-Napoléon Bonaparte.
      2 – La dictature est une institution, et non la négation de toute institution. Elle a été inventée par la république romaine afin de faire face le plus efficacement possible à une situation d’urgence – une sécession de la plèbe, par exemple. Si le dictateur se voit attribué les pleins pouvoirs, c’est afin de sauver la République ou de rétablir la « situation normale ». La dictature est une institution républicaine.
      « 

        +16

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    • petouille // 03.02.2017 à 14h32

      Si j’ai bien entendu .. pour Cambadelis, la solution c’est une Europe des régions .. ? dans ces conditions, il n’existe plus d’Etat Français ? et s’il existe à quoi sert-il ?

        +3

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      • Gilles // 03.02.2017 à 15h48

        bjr petouille.
        1. il n’a pas parlé d’Europe des régions mais il dit se positionner pour donner plus de pouvoirs aux régions Françaises.
        2. Si pour vous « l’état-nation » France ne sert à rien, c’est bien sur votre droit et celui de Cambadélis et de Macron. Je leur reproche seulement de ne pas dire « les choses », et de ne pas développer leur raisonnement. Que veulent-ils? Une souveraineté Européenne impliquant que les 27 deviennent les vassaux d’un « machin-truc » non démocratique (faut-il développer?) installé à Bruxelles, ou plus probablement à Berlin?

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    • Parano // 03.02.2017 à 23h35

      Vous ne voulez plus de leur bouillie globaliste mais de la souveraineté ?
      Ben vous aurez une Europe souveraine…sur le chemin d’une planète souveraine en voie d’une galaxie souveraine vers un univers souverain.

        +3

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    • Milsabor // 04.02.2017 à 09h00

      Le programme de JLM est complètement paradoxal.
      Premier paradoxe : il propose une refondation des institutions démocratiques et un programme politique, alors que le seul programme politique valide serait celui qui serait produit par les nouvelles institutions issues de l’Assemblée Constituante. Entre le régime parlementaire et le régime autocratique, il faut choisir.

      Deuxième paradoxe : il tente la synthèse impossible entre son inspiration marxiste et son inspiration libérale-libertaire. Entre la lutte des classes et la conquêt des nouvelles libertés individuelles il faut choisir.

      Troisième paradoxe: Le plan A prétend réformer les institutions européennes alors que Juncker lui-même a reconnu qu' »il n’y pas d’alternative démocratique aux traités européens ». Commencer à négocier avec ces pervers, c’est les valider, se laisser engluer dans leur rhétorique et se faire avoir comme les grecs. Entre euro-réformisme et souverainisme, il faut choisir.

        +3

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  • ricard’eau // 03.02.2017 à 09h12

    Et l’affaire Fillon??? Ca pue la Mafia, pouvoir et manipulation! Qu’il-a-t’il derriere cet affaire?

    Je ne defends pas Fillon, bien le contraire!
    Ca me fait un peu penser au affaire DSK…

      +6

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    • Narm // 03.02.2017 à 23h05

      Ça signifie que le tous presque pourrie est une réalité.

      La politique est bien une pieuvre… Tous se tiennent.
      En fait, comme un grand théâtre où les acteurs (politiques et journalistes). Occupent et divertissent le peuple.

        +2

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  • Catalina // 03.02.2017 à 09h27

    Cambadélis  » on a gagné parce qu’on a des militants », ben non, tu as gagné parce qu’on voulait plus de Sarko et que le plafond de verre est fait pour que seuls les candidats du parti unique soient visibles.

      +21

    Alerter
  • Fritz // 03.02.2017 à 09h47

    La mort complète du PS serait une bonne, une excellente nouvelle.

    Il y en a assez de ces soi-disant « grands partis de gouvernement » qui ne font qu’exécuter la politique de Bruxelles, Francfort et Berlin. Ces partis ne survivent que par le filtre des médias, des 500 signatures exigées pour la présidentielle, et par les pesanteurs sociologiques et conformistes de l’électorat (en particulier, de l’électorat aisé et âgé).

    Le Socialisme est mort en ce triste jour de 1914 où les partis socialistes de l’époque, SPD et SFIO, ont voté les crédits de guerre au lieu de déclencher la grève générale contre la guerre. Résultat : nous avons eu deux mutations du Socialisme, le bolchevisme et le fascisme, et ce sous-produit dégénéré, complètement vendu au capitalisme, qu’il est si chic d’appeler « social-démocratie ».

    De Jaurès à Hollande… Il faut faire un dessin ?
    Mort à l’imposture, mort au PS.

      +32

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    • moshedayan // 03.02.2017 à 14h08

      Sans exagérer les slogans , « mort au… » Oui, comme vous, je pense que la mort du PS sera une bonne chose : dans la liste des méfaits on peut y ajouter : 1947, Indochine, Algérie, programme commun avorté (à la veille de l’élection de 1981), « politique de rigueur »… Hollande n’a été que le digne héritier de ses manquements – je suis gentil, ou « trahisons » ou « félonies … morte-couille ! »
      et en politique internationale : même chose… laquais de l’OTAN pendant la Guerre froide… C’est de Gaulle qui a fermé les bases américaines en France… jusqu’au sabotage des négociations à Kiev par Fabius avec les milliers de morts au Donbass en conséquence.
      ps : Hamon ne vaut pas mieux; il est là pour « siphoner » les voix de gauche et écologistes (Melenchon, etc… ) autre forme de « félonie » ou manquement.

        +9

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  • Catalina // 03.02.2017 à 10h01

    M Cambadélis, ben oui vous avez vos petits papiers mais promettre c’est bien, assumer ses promesses c’est mieux et aucun de vous ne semble vouloir concrétiser le baratin qui surgit inévitablement pour la course à l’échalote.

      +0

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  • Julie // 03.02.2017 à 10h07

    IL y en a au gouvernement qui passent de mauvaises nuits en ce moment.
    Les langues se délient sur la libération des otages d’Arlit, et les journalistes de RFI sont décidés à aller jusqu’au bout. Comment expliquer autrement que par la fin de règne le fait que ces témoignages sortent?
    http://www.rfi.fr/emission/20170203-liberation-otages-arlit-gadoullet-mene-negociations-ahmada-ag-bibi-kidal
    http://television.telerama.fr/television/regardez-en-replay-envoye-special-sur-les-otages-d-etat,153279.php
    (2è sujet de l’émission)

      +2

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  • Catalina // 03.02.2017 à 10h09

    quand Cambadélis répond à Gaccio que « ça a été fait », pour ce qui est de la séparation des banques, on voit là toute la fatuité du gars, sur un sujet aussi important, déterminant, il « glisse », quel clown ! on sent bien que Cambadélis ne travaille pas pour le peuple mais pour ses relations d’affaires. Son discours s’adresse aux banques, jamais aux gens. Décidément, le fossé entre nous et cette caste d’élites auto-proclamée du régime est sans fond.

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  • DocteurGrosDois // 03.02.2017 à 10h14

    Ce sont les derniers 100 jours de la politique en général, et le premier parti de France c’est le Parti Abstentionniste.

    Très bon papier de la revue Frustration à ce sujet:
    http://www.frustrationlarevue.fr/?p=571

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    • Thomas Savary // 03.02.2017 à 16h11

      Et c’est bien dommage. Le Code électoral ne prévoyant pas l’annulation d’une élection au-delà d’un certain taux d’abstention, s’abstenir revient à jeter l’éponge et à maintenir la pseudo-alternance du parti unique bifrons.
      Si on veut agir sans prendre les armes contre cette bande de… — restons poli —, le mieux est de voter pour le candidat le plus proche de ses convictions (quelles que soient ses chances d’être élu) ou sinon pour n’importe lequel des « petits » candidats. Si tous les abstentionnistes faisaient cela, c’en serait fini de L« R » et du P « S ».

        +6

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      • Catalina // 03.02.2017 à 22h56

        voter aussi maintient « la pseudo-alternance du parti unique bifrons ».Vous avez pas remarqué ?
        Dans ce cas, je préfère ne pas être complice, ni idiote utile.
        « Si tous les abstentionnistes faisaient cela, c’en serait fini de L« R » et du P « S ».
        Et bien, vous n’avez pas non plus remarqué que les petits partis n’ont aucune chance de remporter, m^me si ont est nombreux à voter pour eux ? parce qu’ils n’ont aucune visibilité, médiatique, pas de temps de parole et récemment, leurs programmes ne sont même plus distribués !

          +1

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  • Catalina // 03.02.2017 à 10h21

    Docteur gros doigt,
    Si nous voulions une preuve formelle que nous sommes dirigé par un régime d’amateurs parvenus, nous l’avons, en effet, quand plus de 40 % d’électeurs à qui la mascarade actuelle des présidentielles ne convient pas, n’a aucun « lieu » pour s’exprimer, on les ignore, tout simplement.

    40 personnes sur cent ne comptent donc pour rien dans ce grand pays démocratique qu’est la France.
    C’est de cela que nous devrions parler m Cambadélis, de choses concrètes et de bilans, mais là, je pense que vous n’oseriez même pas aller sur un plateau tv de peur de recevoir des tomates.

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  • beinvlalmachin // 03.02.2017 à 10h38

    Comme l’UMP s’est rebaptisé « Les Républicains », le PS va disparaitre pour laisser place a un « nouveau » parti très probablement nommé « Les Démocrates »…. On parie ?

      +20

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    • Kilsan Aïtous // 03.02.2017 à 13h38

       » Comme l’UMP s’est rebaptisé “Les Républicains”, le PS va disparaitre pour laisser place a un “nouveau” parti très probablement nommé “Les Démocrates”…. On parie ?  »

      ou « France Insoumise »….

        +5

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      • Shaolin // 03.02.2017 à 14h35

        Heu… je pense que l’entité qui va remplacer le PS dans sa fonction d’adversaire des républicains, est deja là! C’est Macron! Une bonne partie des têtes socialistes parlent déjà à s’y rallier… et comme les médias se demandent si il est de gauche, le tour est joué… N’y a t il que moi qui voit en macron le remplaçant du ps?
        Le ps est mort, vive en marche!

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        • Homère d’Allore // 03.02.2017 à 16h28

          Shaolin, « En marche !  » n’est pas créé par l’oligarchie pour s’opposer aux Ripoublicains ou aux Fauxialistes.

          « En marche ! » est le parti unique de la Commission de Bruxelles et de ses affidés. Et, dans le plan de l’oligarchie, il doit REMPLACER les Ripoublicains et les Fauxialistes qui appliquaient déjà le programme des Grandes Orientations de Politique Économique définies par la Commission.

          Son adversaire rêvé est le Front National qui reste un repoussoir pour une majorité de Français.
          Son pire cauchemar serait que l’on voit émerger un parti de type UPR qui défende la souveraineté sans l’associer au racisme.

            +16

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          • Gilles // 03.02.2017 à 23h55

            Cher Homère,

            C’est un peu fatiguant vos appels à voter UPR. Pourquoi ?
            1. Il rassemblera moins de 1 % des voix donc c’est un vote inutile.
            2. En votant UPR, vous ne faites que consolider LR, PS ou Macron ou pire encore le FN

            Mais certaines idées qu’il défend valent peut-être la peine d’en débattre ….alors parlez nous-en…

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            • Kilsan Aïtous // 04.02.2017 à 08h58

              En votant pour LR, PS, Macron, FN, FI, on fait quoi d’après vous ? Un vote utile ? Un vote qui ne consolide pas le Système qui, par esprit démocratique, médiatise ces partis ?

              Vous voterez pour qui vous ? Un parti médiatisé que le Système nous offre ?

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        • Danièle Dugelay // 04.02.2017 à 02h29

          Enfin, je ne comprends pas … Le problème n’est pas seulement franco-français, ni même euriteon. Qui ne connaît pas l’Alliance germano-américaine pour le 21ème siècle, signé en février 2004 et lisible sur le site officiel de la Maison Blanche ? que Mme Merkel s’est précipitée pour confirmer l’accord de l’Allemagne après son élection. Personne ne connaît les noms des Young Leaders qui ont mis leur avenir au service des projets des USA, ni des participants au Bilderberg ou autre Trilatérale ? Il suffit de tracer deux colonnes et ranger les noms des dirigeants français et personnes d’influence ou de pouvoir pour tout comprendre. Je n’ai pas entendu que Trump ait supprimé officiellement et définitivement ces projets. Ce n’est pas forcément les intérêts des Français que défendent ceux qui veulent nous gouverner (et j’ajoute Le Pen dans la clique).

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  • Macarel // 03.02.2017 à 10h44

    La seule « utilité » de la candidature Hamon c’est de saborder le mouvement de la France insoumise du « Leader Maximo » (comme ils disent).
    Par contre l’opération Macron, qui si elle n’a pas été directement montée par l’Elysée, n’en n’a sans doute pas moins son approbation, est boostée par la victoire des « frondeurs » du P »S » aux primaires du P »S », et par les mésaventures éthiques du candidat Fillon.
    Pour l’instant le candidat des banquiers, et de l’élite nomade mondialisée (chère à Attali) surfe sur une vague particulièrement porteuse. Quant au FN, comme chacun sait au dernier moment dans le secret des isoloirs il y aura assez d’électeurs pour l’empêcher de dépasser le fameux plafond de verre.
    Donc pour l’instant, le sémillant Macron (dont on attend toujours le programme) est le favori de ce qui s’apparente plus à un cirque politico-médiatique, qu’à une vrai campagne électorale où l’on débattrait sur le fond.
    De toute façon, l’on sait très bien que le but des « grands partis », est dans toute campagne électorale d’éviter comme la peste les débats de fond. Le but, le seul but de ces « grandes familles » politiques est de conserver ou d’accéder au pouvoir et de bénéficier de tous les avantages qui vont avec.

      +15

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    • Fritz // 03.02.2017 à 10h55

      Certains pensent que les sondages sont truqués pour placer Hamon devant Mélenchon.
      Quoi qu’il en soit, je ne crois pas une seconde au sérieux de la candidature du petit Benoît. Qui sont ces « frondeurs » qui n’ont pas osé voter une seule fois la censure ?

      Et pour ceux qui croient en l’éternité des « grands partis de gouvernement », je rappelle le chiffre de Gaston Defferre (SFIO) à la présidentielle de 1969 : 5 %.
      A comparer avec le chiffre de Jacques Duclos (PCF) : 21 %.

        +10

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      • sergeat // 03.02.2017 à 12h19

        Mais si Benoit est sérieux il va taxer les robots,les robots sont plus faciles à délocaliser que les travailleurs,le PS a des génies et nos pays voisins se frottent les mains.
        Nouveau slogan:mon ennemi est le robot .

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      • SARTON Bernard // 03.02.2017 à 15h40

        L’élection de 1969 est une époque post 68 , ce qui explique le score électoral de Jacques Duclos . Aujourd’hui nous sommes dans une crise du capitalisme permanente avec une situation économique chaotique , la bourgeoisie cherche à perdurer par tous les moyens possible d’où ses tactiques interchangeables en fonction de l’humeur des peuples qui ne savent plus à quel saint se rattacher depuis la fin de l’URSS , la chine étant présenté par les médias comme un pays converti au capitalisme , ce qui est faux . Alors l’élection bidon est là pour tromper les peuples en permanence en leur laissant supposer le changement qui ne vient jamais . La seule solution est une grève générale insurrectionnelle bien menée par le mouvement syndical révolutionnaire allié aux partis d’obédience marxiste-léniniste en y intégrant le petit patronat complètement en crise de demande . Les peuples ne peuvent que se réveiller comme en ce moment en Roumanie et même aux Etats-Unis . L’histoire nous réserve toujours des surprises , notre bourgeoisie est aux aguets pour ses privilèges en perdition !!!

          +3

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    • Fritz // 03.02.2017 à 11h03

      Concernant la résistible ascension d’Emmanuel M. :
      http://www.lepoint.fr/presidentielle/l-allemagne-vote-macron-03-02-2017-2102131_3121.php

      C’est ça, « l’Europe souveraine » de Cambadélis : l’Allemagne choisit le président français.

        +4

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      • Macarel // 03.02.2017 à 11h20

        Cohn-Bendit pourrait voter Macron, cela ne m’étonne pas !

        Le « grand révolutionnaire » de 1968, est maintenant l’archétype de l’élite mondialisée nomade chère à Attali.

        Que de chemin parcouru depuis « sous les pavés la plage » à « l’internationale des banquiers et de la finance ».

        Mais finalement ce n’est pas si incompréhensible, 68 a surtout servi à se débarrasser d’un De Gaulle un peu trop franchouillard, et pas assez intégré à l’élite mondiale des affaires.

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        • Milsabor // 04.02.2017 à 09h10

          Mai 68 a aussi servi à infiltrer l’idéologie du désir contenu dans le libéralisme-libertaire au sein de la pensée « de gauche » au détriment de la lecture marxiste et de la lutte des classes. Le résultat de cette tendance a produit la loi sur le mariage pour tous comme apogée du progressisme faisant écran aux lois régressives-répressives pour le producteur qui ont suivi.

            +2

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      • Linder // 03.02.2017 à 13h51

        Le journal « Le Point » n’est pas un hebdomadaire d’information mais de propagande. Cet article emploi plusieurs fois l’expression « les allemands » mais que signifie cette expression ? Le corps électoral allemand serait-il mono – bloque et uniforme ?
        Je veux bien croire qu’il y ait des allemands qui se laisse berner par cette coquille vide médiatique mais plus vraisemblablement, la majorité des allemands ne doivent tout simplement pas savoir qui est Emanuel Macron.
        Je n’ai pas interrogé mes cousins outre Rhin sur la question, mais à l’époque où les média français disaient que le président Sarkozy avait un grand prestige en Allemagne, mes cousins me disaient qu’il était en fait risible et moqué … Il ne peut en être autrement pour quelqu’un qui n’a pas plus de consistance que Sarkozy

          +8

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        • Fritz // 03.02.2017 à 14h09

          Exactement, ne confondons pas le peuple allemand, l’Allemagne réelle, avec l’Allemagne rêvée par nos oligarques en mal de soumission.

            +5

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  • Catalina // 03.02.2017 à 10h55

    et Macron est un pur produit accouché dans les arcanes du pouvoir, on sent que chaque pore de sa peau aspire à avoir le pouvoir, on sent que chaque pore de sa peau suinte le mépris pour le peuple. Un bon candidat, en effet.
    Macron arrive à nous haïr plus que valls, c’est peu dire.

      +10

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    • Macarel // 03.02.2017 à 12h16

      Macron une espèce de Golem ?

      « Le Golem (hébreu : גולם « embryon », « informe » ou « inachevé ») est, dans la mystique puis la mythologie juive, un être artificiel, généralement humanoïde, fait d’argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre façonné afin d’assister ou défendre son créateur. »

      Un Golem amélioré tout de même, car il est capable de parole !

        +2

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      • Eric83 // 03.02.2017 à 14h31

        Je qualifierai Macron de marionnette; une marionnette parachutée – avec un parachute doré et bien garni pour la campagne – par le Système. Que de beaux parrains et ou mentors : Attali, Minc, Rothschild, Bergé, Drahi, Kouchner…tous de beaux défenseurs des causes du peuple.
        Cependant, Macron, porté aux nues et candidat des médias aux ordres, va subir la même déconfiture que Clinton, si tant est qu’il parvienne au second tour; ce qui n’est pas gagné.

        En effet, en quoi ce golem comme vous le nommez Macarel, répondrait-il aux aspirations des « deplorables », des précarisés, des laissés pour compte et/ou des salariés des classes dites « ouvrières » ou « moyennes » ?

        Macron est un produit marketing bien packagé et surtout mis en tête de gondole par le Système mais le contenu est clairement lisible : véritable imposteur. « Pas de chance » pour Macron, les citoyens ont déjà donné; ils ont compris – pour bon nombre – qu’un imposteur a été élu il y a 5 ans comme président de la République.

          +8

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    • s // 03.02.2017 à 20h15

      Le mépris, en effet, nous sommes des « illettrés » (les salariés de Gad ), des « alcooliques » ( les gens du nord ). Un narcissisme malsain de pré-adolescent premier de la classe.

        +6

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  • Macarel // 03.02.2017 à 11h28

    Le P »S » aurait dû déjà éclater plus de cent fois. Car il y a plus de distance entre les éléments qui composent sa gauche et ceux qui composent sa droite, qu’il y en a entre Mélenchon et la gauche de ce parti ou entre Macron et la droite de ce parti.
    Mais les apparatchiks ont tout fait pour maintenir ce parti en vie, car il en va de leur avenir politique et des sièges dans lesquels ils peuvent espérer continuer à s’assoir, ou aspirer à le faire.
    Les partis politiques sont avant tout des machines à conquérir le pouvoir, et certainement pas à faire s’épanouir la démocratie. La démocratie, de toute façon ils s’assoient dessus, déjà en interne, alors au niveau national. Tout cela ressemble plus à la Florence des Borgias, qu’à autre chose.

      +9

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  • Gilles // 03.02.2017 à 11h42

    Breaking news!!!!!

    EMPLOI FICTIF: François Hollande aurait été rémunéré en tant que président de la république. INCROYABLE…….

      +24

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  • Astrolabe // 03.02.2017 à 11h44

    Le secrétaire général du PS possède au plus haut point (c’est logique) l’art de l’enfumage. Les projets présentés sont de vagues incantations et rien de concret, ne répondant pas du tout aux soucis du pays.
    En l’écoutant je repense à la boutade de Coluche: « un technocrate, c’est un mec, quand tu lui poses une question, et que tu écoutes sa réponse, tu comprends plus la question que tu as posé » !!
    La social-trahison a toujours été fidèle à elle-même.

      +8

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    • Jaga // 04.02.2017 à 11h04

      Il y en a une autre de Coluche sur les techno qui me fait toujours rire: « Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs. »

        +2

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  • Sébastien // 03.02.2017 à 11h56

    Le fonctionnement de la république étant basée sur le bipartisme, il va bien falloir trouver un autre joueur à la table de ping-pong.
    Sauf si elle disparait aussi, ce qui ne me dérangera pas outre mesure.

      +1

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  • timothée // 03.02.2017 à 12h21
  • condamy // 03.02.2017 à 13h10

    Il est « mort  » depuis longtemps,probablement depuis l’échec de Jospin et l’incapacité d’en tirer d’utiles conclusions .

      +2

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    • Macarel // 03.02.2017 à 13h56

      Il est peut-être mort depuis longtemps, mais c’est un zombie qui garde un très fort pouvoir de nuisance. Je pense qu’il faut maintenant porter le fer là où cela fait mal : sur l’aspect totalement hétéroclite de ce parti qui se dénomme encore socialiste.
      Cohabitent dans ce parti des gens que tout sépare, ou presque. Basta de la comédie de la « Belle Alliance populaire », car ce n’est en fait qu’une belle arnaque pour le « peuple de gauche ».
      Il faut enfoncer le coin entre les deux moitiés de ce parti zombie et qu’il éclate une fois pour toute !
      Sinon, au mois d’avril et mai ce sera un replay de la nuit des morts-vivants pour le « peuple de gauche »

        +7

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  • Julie // 03.02.2017 à 13h11

    J’aimerais savoir comment les députés français ont voté lors de la résolution du parlement européen hier condamnant le Gabon et Ali Bongo pour leurs magouilles autour de la dernière élection et leurs attaques contre l’opposition.
    Le site est tout sauf user-friendly, et on ne trouve rien par google (ils n’ont pas les moyens de payer google pour que leurs résultats apparaissent en premier?)
    http://www.rfi.fr/afrique/20170203-ue-resolution-remettant-cause-victoire-ali-bongo-conforte-jean-ping
    http://www.rfi.fr/afrique/20161221-union-europeene-echoue-voter-resolution-situation-post-electorale-gabon-acp
    http://www.europarl.europa.eu/portal/fr

      +0

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    • Julie // 04.02.2017 à 13h17

      Belle démonstration du problème démocratique européen!

        +0

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  • Henri Tanson // 03.02.2017 à 13h23

    Un parti qui disparaît, ce n’est pas grave.
    Si c’est un parti comme Nouvelle Donne, qui n’était pas un vrai parti mais une excroissance du PS derrière un socialiste ayant des points de vue originaux, en ne voulant pas voir que la France était prise dans une concurrence internationale (…) et qui proposait des solutions franco-françaises. Berruyer et Gaccio en savent quelque chose, eux qui ont participé à l’accouchement de ND.
    Mais un parti comme le PS, qui était censé être porteur d’une idée de société, sociale, solidaire, généreuse, protectrice, c’est plus inquiétant; ça laisse entendre que cette idée n’a plus cours aujourd’hui… Et c’est grave.
    Mais si un parti, c’est seulement une organisation, une hiérarchie, une machine à accumuler des adhésions, des subventions, des postes, des emplois, des élections primaires bidon, des calculs de participation fumeux, évidemment, ça n’est pas grave du tout.
    C’est peut-être comme cela qu’il faut le voir.
    L’avenir nous dira si c’était grave ou pas.
    Peut-être que l’on devrait se débarrasser de tous les partis usés, à bout de souffle ?

      +2

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  • Macarel // 03.02.2017 à 13h40

    « Avec cette primaire, on peut dire que le PS aura réussi son coup : celui d’empêcher une véritable révolution de la gauche française. Non seulement Benoît Hamon n’a aucune chance de se hisser au second tour, mais en plus, il emportera peut-être assez de voix pour que Jean-Luc Mélenchon n’y soit pas non plus. Le candidat de la France insoumise déclarait récemment : « Si vous abandonnez vos convictions à la porte du bureau de vote, il ne faut pas vous étonner si vous ne les retrouvez pas à la sortie.  »

    extrait de :

    Benoît Hamon : l’ennemi autorisé du capital

    https://comptoir.org/2017/01/30/benoit-hamon-lennemi-autorise-du-capital/

      +5

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  • Macarel // 03.02.2017 à 13h45

    Lettre de François Ruffin à Gérard Filoche

    extrait :

    « Maintenant, non.
    Non, je n’ai rien à demander à Cambadélis ni à ses amis, rien à en attendre, rien à en espérer.
    Je n’ai plus rien à voir avec ces gens-là.
    Je n’ai rien à faire dans ce que tu appelles « primaire de la gauche ». Comment nommer ça « la gauche », alors qu’il s’agit du Parti socialiste ? Qu’il y ait encore, à l’intérieur du PS, des milliers, des dizaines de milliers, de militants sincères, déboussolés, bref « de gauche », je l’entends fort bien. Mais, faut-il le répéter ?, durant cinq années, du TSCG à la Loi Travail en passant par le CICE ou l’ANI, ce Parti socialiste a pris tout, sauf des mesures « de gauche « .

    http://www.fakirpresse.info/lettre-a-gerard-filoche

      +11

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  • Julie // 03.02.2017 à 14h10

    Hamon est un clone assumé de Valls, on l’a vu lors du débat entre les 2 tours de la primaire du PS. Même couleur de costume, même cravate, même look technocrate. ‘L’imagination au pouvoir’ n’est plus d’actualité.
    Je me demande si la discrétion de Hollande ne prouve pas justement qu’il roule pour Hamon.

      +1

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  • Jean Aymard // 03.02.2017 à 18h37

    Je m’étais fait exactement la même réflexion que Gascio, en entendant Valls déclarer « SI vous voulez que la Gauche gagne, il faut voter pour moi »
    Je m’étais dit « Gagner, peut-être, mais pourquoi faire ? » Si c’est pour faire une politique de droite, y coller une étiquette « socialiste » ne suffira pas à la rendre attrayante pour les Français.

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  • Hervé // 03.02.2017 à 19h08

    Le PS est loin d’être mort, il change juste de visage avec Hamon, la machine reste la même : les députés siégeant actuels sont quasi tous déjà réinvestis pour les prochaines législatives !

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    • Homère d’Allore // 05.02.2017 à 09h19

      Réinvestis ne signifie pas élus. Il va y avoir un sacré delta entre le premier chiffre et le second.

      Il est probable que le peuple nettoie cette engeance au balai [Modéré – Littéralement : utilisé pour évacuer les excréments, et métaphoriquement par exemple : destiné à nettoyer les écuries d’Augias].

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      • Hervé // 05.02.2017 à 11h19

        Bien sûr Homere, mais je ne parle pas d’élection mais de masque de gauche (Hamon) sur un visage néolibéral tout ce qu’il y a de plus concret et tangible : les investis du PS. Quand à savoir s’ils seront élus… mais en attendant le PS avance masqué pour empêcher toute recomposition à gauche avant les présidentielles ; émiettez, émiettez, il en restera toujours qqchose

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  • Catalina // 03.02.2017 à 23h13

    Pour ma part, tous les vieux partis doivent être limogés, les uns comme les autres ont pioché dans la poche des travailleurs pour rendre service à leurs amis déjà riches.
    Il est temps de renouveler notre paysage politique, ceux qui sont là vivent de leurs accointances. Avec eux, on refera de la même chose tout le temps et en pire.
    Pourquoi pas un gouvernement à la Suisse avec des représentants de chaque opinion qui seraient payés pour trouver des compromis favorables aux peuples ( ah ! pardon, je dis des gros mots).
    ;O)

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  • christian gedeon // 04.02.2017 à 10h22

    Deux fois modéré…bon,j’y reviens quand même.Le plan de M. Hamon pour ressusciter le PS est transparent…bon,pour ne pas être modéré une troisième fois,j’en reste là.Mais bon,jettez un coup d’oeil aux sondages,pour ce qu’ils valent. Sacrée remontée,hein? ne vous étonnez pas de cette remontée,et de la chute brutale de Mélanchon…les mammouths anciens et nouveaux sont en route.Comprenne qui pourra.

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  • moshedayan // 06.02.2017 à 13h02

    Aucun commentaire -ne ferai sur les sondages, les anciens, les « vieux », les dinosaures… etc, les « progressistes », les « avant-gardistes », les « visionnaires », le renouveau Macron… et l’HOMME PROVIDENTIEL ou le SAGE NOVATEUR (suivez mon regard
    Ne me faites pas le coup…
    Juste j’ai entendu sur une radio que Madame Ségolène se prononcerait sur Hamon « … en fonction de sa METHODOLOGIE […]  »
    Quand on devient si pompeux… on en oublie un mot simple  » méthode « .
    Bref, rien à attendre des politiques « de gouvernement ». .. Ils ont donné … et promettent encore… pour bien « faire passer » leur « broué » européen (de la bonne conscience, de la nécessité, du vivre ensemble – en laissant tranquille les riches, etc….=

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