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Les Guerres éternelles de l’Amérique : histoire d’un carnage sans fin

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Les États-Unis ont été en guerre, ou du moins dans des conflits armés de diverses sortes, souvent dans des pays lointains, pendant plus ou moins toute ma vie. Oui, pendant certaines de ces années, cette guerre était « froide » (ce qui signifie souvent que ces carnages, régulièrement commandités par la CIA, se déroulaient en grande partie hors des caméras et à l’abri des regards), mais la guerre en tant que mode de vie n’a jamais vraiment pris fin, pas jusqu’à ce jour.

Source : Tom Dispatch, Tom Engelhardt

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Une vie entière en guerre

Voici ce qui est étrange dans un monde toujours plus étrange : je suis né en juillet 1944 au milieu d’une guerre mondiale dévastatrice. Cette guerre s’est terminée en août 1945 avec l’anéantissement atomique de deux villes japonaises, Hiroshima et Nagasaki, par les bombes les plus dévastatrices de l’histoire jusqu’à ce moment-là, auxquelles on a donné les doux noms de code « Little Boy et Fat Man. »

J’étais le plus petit des garçons à l’époque. Plus de trois quarts de siècle se sont écoulés depuis que, le 2 septembre 1945, le ministre japonais des Affaires étrangères Mamoru Shigemitsu et le général Yoshijiro Umezu ont signé l’acte de capitulation sur le cuirassé USS Missouri dans la baie de Tokyo, mettant officiellement fin à la Seconde Guerre mondiale. C’était le jour de la victoire sur le Japon, mais en un sens, pour moi, pour toute ma génération et pour ce pays, la guerre n’a jamais vraiment pris fin.

Les États-Unis ont été en guerre, ou du moins dans des conflits armés de diverses sortes, souvent dans des pays lointains, pendant plus ou moins toute ma vie. Oui, pendant certaines de ces années, cette guerre était « froide » (ce qui signifie souvent que ces carnages, régulièrement commandités par la CIA, se déroulaient en grande partie hors des caméras et à l’abri des regards), mais la guerre en tant que mode de vie n’a jamais vraiment pris fin, pas jusqu’à ce jour.

En fait, au fil des décennies, elle est devenue « l’infrastructure » dans laquelle les Américains ont de plus en plus investi l’argent de leurs impôts, dans des porte-avions, des chasseurs à réaction valant des milliards de dollars, des drones armés de missiles Hellfire, et de la création et de l’entretien de centaines de garnisons militaires dans le monde entier, plutôt que des routes, des ponts ou des lignes ferroviaires (et encore moins de leur version à grande vitesse) ici, chez nous. Au cours de ces mêmes années, le budget du Pentagone s’accaparerait un pourcentage toujours plus grand des dépenses discrétionnaires fédérales et l’investissement annuel à grande échelle dans ce qu’il est convenu d’appeler l’État de sécurité nationale atteindrait le chiffre stupéfiant de 1 200 milliards de dollars ou plus.

En un sens, les futurs Jours de la Victoire contre le Japon sont devenus inconcevables. Il n’y avait plus de moments, même lorsque les guerres prenaient fin, où une certaine version de la paix pouvait s’installer et où les vastes contingents militaires américains pouvaient, comme à la fin de la Seconde Guerre mondiale, être significativement démobilisés. L’équivalent le plus proche a sans doute été le moment où l’Union soviétique a implosé en 1991, où la Guerre froide a officiellement pris fin et où l’establishment de Washington s’est déclaré globalement triomphant. Mais bien sûr, les « dividendes de la paix » promis ne seront jamais versés, car la première guerre du Golfe avec l’Irak a eu lieu cette même année et la sérieuse réduction des effectifs de l’armée américaine (et de la CIA) n’a jamais eu lieu.

Une guerre sans fin

Il est symptomatique que, lorsque le président Biden a récemment annoncé la fin officielle du conflit américain en Afghanistan, vieux de près de 20 ans, avec le retrait des dernières troupes américaines de ce pays d’ici le 11 septembre 2021, cette annonce a été associée à la nouvelle que le budget du Pentagone était sur le point d’augmenter une nouvelle fois par rapport aux sommets atteints pendant les années Trump. « Il n’y a qu’en Amérique » – comme l’a écrit récemment le lieutenant-colonel de l’armée de l’Air à la retraite et historien William Astore – « que les guerres se terminent et que les budgets de guerre augmentent. »

Bien sûr, même la fin de cette interminable guerre d’Afghanistan peut s’avérer exagérée. En fait, considérons un instant l’Afghanistan indépendamment du reste de l’histoire guerrière de ce pays. Après tout, si je vous avais dit en 1978 que, sur les 42 années à venir, les États-Unis seraient impliqués dans la guerre dans un seul pays pendant 30 d’entre elles et que je vous avais demandé de l’identifier, je peux vous garantir que l’Afghanistan n’aurait pas été votre choix. Et pourtant, il en a été ainsi. De 1979 à 1989, la CIA a soutenu la guerre des extrémistes islamistes contre l’armée soviétique (pour des milliards et des milliards de dollars). Et pourtant, la leçon évidente que les Russes ont tirée de cette aventure, alors que leurs militaires rentraient chez eux vaincus et que l’Union soviétique implosait peu après – à savoir que l’Afghanistan est effectivement le « cimetière des empires » – n’a manifestement eu aucun impact à Washington.

Ou comment expliquer les plus de 19 années de guerre qui ont suivi les attentats du 11-Septembre, eux-mêmes commis par une petite organisation islamiste, al-Qaïda, née en tant qu’alliée des Américains lors de la première guerre d’Afghanistan ? Tout récemment, l’inestimable Costs of War Project [Projet sur les coûts de la guerre, NdT] a estimé que la deuxième guerre d’Afghanistan a coûté à l’Amérique près de 2 300 milliards de dollars (sans compter le prix des soins à vie pour ses vétérans) et a fait au moins 241 000 morts, dont 2 442 membres des services américains. En 1978, après le désastre de la guerre du Vietnam, si je vous avais assuré qu’un tel conflit sans fin était notre avenir, vous m’auriez sans doute ri au nez.

Et pourtant, trois décennies plus tard, le haut commandement militaire américain ne semble toujours pas avoir saisi la leçon que nous avons « donnée» aux Russes et que nous avons ensuite expérimentée nous-mêmes. En conséquence, selon des rapports récents, ils se sont uniformément opposés à la décision du président Biden de retirer toutes les troupes américaines de ce pays avant le 20e anniversaire du 11-Septembre. En fait, il n’est même pas certain que, d’ici le 11 septembre 2021, si la proposition du président se déroule comme prévu, cette guerre sera vraiment terminée. Après tout, les mêmes commandants militaires et chefs des services de renseignement semblent avoir l’intention d’organiser des versions à distance de ce conflit ou, comme le dit le New York Times, sont déterminés à y « combattre de loin. » Il est évident qu’ils envisagent même d’établir de nouvelles bases dans les pays voisins pour y parvenir.

Les « guerres éternelles » de l’Amérique – autrefois connues sous le nom de « guerre mondiale contre le terrorisme » et, lorsque l’administration de George W. Bush les a lancées, fièrement dirigées contre 60 pays – semblent s’achever lentement. Malheureusement, d’autres types de guerres potentielles, en particulier les nouvelles guerres froides avec la Chine et la Russie (impliquant de nouveaux types d’armes de haute technologie) semblent seulement se préparer.

La guerre à notre époque

Au cours de ces années, l’une des clés de tout cela est le fait que, lorsque la guerre du Vietnam a commencé à s’achever en 1973, le service militaire a été supprimé et la guerre elle-même est devenue une activité « volontaire » pour les Américains. En d’autres termes, il est devenu de plus en plus facile non seulement de ne pas protester contre la guerre américaine, mais aussi de ne pas y prêter attention, ni à l’évolution de l’armée qui l’accompagne. Et cette armée était en effet en train de changer et de se développer de manière remarquable.

Dans les années qui ont suivi, par exemple, les bérets verts d’élite de l’époque du Vietnam ont été incorporés dans un ensemble de plus en plus vaste de forces d’opérations spéciales, dont le nombre a atteint 70 000 (soit plus que les forces armées de nombreux pays). Ces opérateurs spéciaux deviendraient fonctionnellement une deuxième armée américaine, plus secrète, intégrée à une force plus importante et largement libérée de toute surveillance citoyenne. En 2020, comme l’a rapporté Nick Turse, ils seraient stationnés dans un nombre stupéfiant de 154 pays sur la planète, souvent impliqués dans des conflits semi-secrets « dans l’ombre » auxquels les Américains prêteraient remarquablement peu d’attention.

Depuis la guerre du Vietnam, qui a bouleversé la politique de ce pays et a été dénoncée dans les rues par un mouvement anti-guerre qui a fini par inclure un nombre important de soldats en service actif et d’anciens combattants, la guerre a joué un rôle remarquablement récessif dans la vie américaine. Oui, il y a eu les interminables remerciements offerts par les citoyens et les entreprises aux « troupes. » Mais c’est là que s’arrête l’attention, alors que les deux partis politiques, année après année, continuent de soutenir remarquablement un budget du Pentagone en augmentation et la partie industrielle (c’est-à-dire la fabrication d’armes) du complexe militaro-industriel. La guerre, à l’américaine, est peut-être éternelle, mais – en dépit, par exemple, de la militarisation de la police de ce pays et de la manière dont ces guerres sont revenues au Capitole le 6 janvier dernier – elle reste une réalité remarquablement éloignée pour la plupart des Américains.

Une explication : bien que les États-Unis soient, comme je l’ai dit, fonctionnellement en guerre depuis 1941, il n’y a eu que deux occasions où ce pays a ressenti la guerre directement – le 7 décembre 1941, lorsque les Japonais ont attaqué Pearl Harbor, et le 11 septembre 2001, lorsque 19 pirates de l’air, pour la plupart saoudiens, à bord d’avions commerciaux, ont frappé le World Trade Center de New York et le Pentagone.

Et pourtant, dans un autre sens, la guerre a été et reste notre. Considérons un instant certaines de ces guerres. Si vous avez un certain âge, vous pouvez certainement vous souvenir des grandes guerres : la Corée (1950-1953), le Vietnam (1954-1975) – sans oublier les brutales effusions de sang au Laos et au Cambodge voisins –, la première guerre du Golfe en 1991 et la deuxième, désastreuse, l’invasion de l’Irak en 2003. Et puis, bien sûr, il y a eu cette guerre mondiale contre le terrorisme qui a commencé peu après le 11-Septembre 2001, avec l’invasion de l’Afghanistan, pour s’étendre ensuite à une grande partie du reste du Grand Moyen-Orient et à des parties importantes de l’Afrique. En mars, par exemple, les 12 premiers formateurs américains des forces spéciales sont arrivés au Mozambique, pays en proie à des troubles, ce qui n’est qu’une petite extension de plus du système américain de terreur anti-islamiste déjà très répandu (et aujourd’hui défaillant) des États-Unis sur une grande partie du continent.

Et puis, bien sûr, il y a eu les conflits de moindre envergure (mais pas nécessairement pour les habitants des pays concernés) que nous avons généralement oubliés, ceux dont j’ai dû fouiller mon cerveau défaillant pour me souvenir. Je veux dire, qui aujourd’hui pense beaucoup au désastre de la CIA à la Baie des Cochons à Cuba en avril 1961 par le président John F. Kennedy, ou à l’envoi par le président Lyndon Johnson de 22 000 soldats américains en République dominicaine en 1965 pour « rétablir l’ordre », ou encore à la version du président Ronald Reagan de « l’autodéfense agressive » par les Marines américains envoyés au Liban qui ont été forcés de se rendre dans le pays. Les Marines américains envoyés au Liban qui, en octobre 1983, ont été attaqués dans leur caserne par un kamikaze, tuant 241 d’entre eux ; ou l’invasion anti-cubaine de la petite île caribéenne de Grenade le même mois, au cours de laquelle 19 Américains ont été tués et 116 blessés ?

Et puis, définissez et catégorisez-les comme vous le souhaitez, il y a eu les interminables tentatives militarisées de la CIA (parfois avec l’aide de l’armée américaine) pour intervenir dans les affaires d’autres pays, qu’il s’agisse de prendre le parti nationaliste contre les forces communistes de Mao Zedong en Chine de 1945 à 1949, d’alimenter un petit conflit permanent au Tibet dans les années 1950 et au début des années 1960, ou de renverser les gouvernements du Guatemala et de l’Iran, entre autres. On estime à 72 le nombre d’interventions de ce type entre 1947 et 1989, dont un grand nombre de nature belliqueuse. Il y a eu, par exemple, les conflits par procuration en Amérique centrale, d’abord au Nicaragua contre les Sandinistes, puis au Salvador, des événements sanglants même si peu de soldats américains ou d’agents de la CIA y ont trouvé la mort. Non, il ne s’agissait pas vraiment de « guerres » telles qu’elles sont traditionnellement définies, pas toutes, même si elles impliquaient parfois des coups d’État militaires et autres, mais elles étaient généralement génératrices de carnages dans les pays où elles se déroulaient. Et cela ne fait que suggérer l’étendue des interventions militarisées de ce pays après 1945, comme le montre très clairement l’ouvrage du journaliste William Blum intitulé A Brief History of Interventions.

Chaque fois que vous cherchez l’équivalent d’une période américaine sans guerre, une réalité vous fait trébucher. Par exemple, vous avez peut-être en tête la brève période qui s’est écoulée entre le moment où l’Armée rouge est rentrée vaincue d’Afghanistan en 1989 et l’implosion de l’Union soviétique en 1991, ce moment où les politiciens de Washington, d’abord choqués par la fin si inattendue de la Guerre froide, se sont déclarés triomphants sur la planète Terre. Cette brève période aurait presque pu passer pour une « paix » à l’américaine, si l’armée américaine du président George H. W. Bush n’avait pas, en fait, envahi le Panama (« Opération Juste Cause ») à la fin de l’année 1989 pour se débarrasser de son dirigeant autocrate Manuel Noriega (un ancien agent de la CIA, soit dit en passant). Jusqu’à 3 000 Panaméens (dont de nombreux civils) sont morts ainsi que 23 soldats américains dans cet épisode.

Et puis, bien sûr, en janvier 1991, la première guerre du Golfe a commencé. Elle fera peut-être 8 000 à 10 000 morts irakiens et « seulement » quelques centaines de morts parmi la coalition de forces dirigée par les États-Unis. Des frappes aériennes contre l’Irak suivront les années suivantes. Et n’oublions pas que même l’Europe n’a pas été épargnée puisqu’en 1999, sous la présidence de Bill Clinton, l’armée de l’Air américaine a lancé une campagne de bombardement destructrice de dix semaines contre les Serbes de l’ex-Yougoslavie.

Et tout cela reste une liste nettement incomplète, surtout en ce siècle où quelque 200 000 soldats américains ont été régulièrement stationnés à l’étranger et où les forces d’opérations spéciales américaines ont été déployées dans un nombre stupéfiant de pays, tandis que des drones américains attaquaient régulièrement des « terroristes » dans une nation après l’autre et que les présidents américains sont littéralement devenus des assassins en chef. À ce jour, ce que l’universitaire et ancien consultant de la CIA Chalmers Johnson a appelé un « empire de bases » américaines – au moins 800, sans précédent dans l’histoire – sur une grande partie de la planète, reste intact et, à tout moment, il pourrait y en avoir davantage à venir de la part du pays dont le budget militaire est au moins égal à celui des 10 (oui, c’est bien 10 !) pays suivants réunis, y compris la Chine et la Russie.

Une chronologie du carnage

Les trois derniers quarts de ce siècle américain quelque peu tronqué, qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, ont été, en fait, une chronologie du carnage, bien que peu d’Américains le remarquent ou le reconnaissent. Après tout, depuis 1945, les Américains n’ont été qu’une seule fois « en guerre » chez eux, lorsque près de 3 000 civils sont morts dans une attaque destinée à provoquer – eh bien, quelque chose comme la guerre contre le terrorisme qui est aussi devenue une guerre de la terreur et un catalyseur de mouvements terroristes dans notre monde.

Comme l’a récemment affirmé le journaliste William Arkin, les États-Unis ont créé un État de guerre permanent destiné à faciliter la « guerre sans fin. » Comme il l’écrit, en ce moment même, notre nation « tue ou bombarde dans peut-être 10 pays différents », peut-être plus, et il n’y a rien d’extraordinaire à cela dans notre passé récent.

La question que les Américains pensent rarement à poser est la suivante : Que se passerait-il si les États-Unis commençaient à démanteler leur empire de bases, à réaffecter une grande partie de l’argent militarisé des contribuables à nos besoins domestiques, à abandonner l’orientation de ce pays vers la guerre permanente et à renoncer au Pentagone comme notre église sainte ? Et si, même brièvement, les guerres, les conflits, les complots, les meurtres, les assassinats par drones, tout cela s’arrêtait ?

À quoi ressemblerait réellement notre monde si vous déclariez simplement la paix et rentriez chez vous ?

Tom Engelhardt a créé et dirige le site TomDispatch.com. Il est également cofondateur de l’American Empire Project et l’auteur d’une histoire très appréciée du triomphalisme américain pendant la Guerre froide, The End of Victory Culture [La fin de la culture de la victoire, NdT]. Membre de Type Media Center, son sixième et dernier livre s’intitule A Nation Unmade by War [Une nation déconstruite par la guerre, NdT].

Source : Tom Dispatch, Tom Engelhardt, 29-04-2021

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Commentaire recommandé

Fox 23 // 24.05.2021 à 09h15

Il est bien gentil ce garçon de se limiter à sa courte existence, en fait les Etats-Unis sont en guerre quasiment continue depuis leur création… et même un peu avant. George Washington, esclavagiste bien connu fut le premier assassin de cette nation en supprimant Joseph Coulon de Villiers et une partie de sa troupe à ce moment désarmé.

Ils assassinent, pillent au moins depuis 1776 dans le monde entier, en commençant chez eux avec le génocide des Indiens représentant 2 Shoah.

Compte terrible arrêté en 2011, 214 années de guerre pour 21 années de paix !
(www.loonwatch.com/…./we-re-at war-and-we-have-b)

24 réactions et commentaires

  • Barbeverte // 24.05.2021 à 09h15

    Les Etats-Uniens ont toujours été en guerre.

    J’ai listé quelques guerres et invasions perpétrées par cette grande et généreuse démocratie:.

    Les guerres indiennes génocidaires durant tout le 19ème siècle
    1846 Guerre américano-mexicaine afin de maintenir l’esclavage au Texas qui était aboli par le Mexique
    1898 Guerre hispano-américaine
    1899 Guerre américano-philippine
    1899 Révolte des Boxers
    1899 Rébellion des Moros
    1910 Guerre de la frontière américano-mexicaine
    1912 Cuba
    1912 Nicaragua
    1914 Mexique
    1915 Haïti
    1916 Cuba
    1916 République dominicaine

      +31

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    • Davout // 24.05.2021 à 11h35

      Avant même.
      Vous oubliez les premiéres exterminations d’Indiens dues non pas aux Anglais mais aux calvinistes Hollandais. Méthode qu’ils ont pratiqué aussi sur les Hottentots en Afrique du Sud pour oser prétendre ensuite que cette terre excellente était vide de tout occupant quand ils sont arrivés…
      Ce n’est qu’après l’invasion par les Hollandais que les Anglais se sont mis à la tripe exterminatrice.
      Aux Amériques, l’Alliance des calvinistes hollandais et des Puritains anglais a créé un cocktail détonnant. Extermination méthodique des Indiens, en se servant des uns pour exterminer les autres puis en exterminent les premiers.
      Puis ils ont viré les Français.
      Puis les Anglais qui avaient viré les Français.

        +17

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      • Le Belge // 24.05.2021 à 14h51

        (très gros rire), vous avez la mémoire courte : pour pouvoir occuper le territoire qu’ils avaient dénommés « Louisiane », les Français ont génocidé le peuple Natchez avec la complicité des milices de Montréal et de Québec.

          +4

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        • Davout // 24.05.2021 à 15h31

          Ai-je dit que les Français étaient des saints?
          Croyez vous que je ne sais pas que la conquête de l’Algérie a massacré 30% de la population locale sur 40 ans?
          Que le train du Congo a coûté un million de morts indigènes ?
          Que les campagnes d’enrôlement forcées durant la 1ere GM en Afrique ont coûté un autre million?
          Et ce n’était rien comparé à la barbarie des Belges au Congo.
          Mais la France n’a jamais eu la tripe exterminatrice, la vraie, celle qui consiste à éradiquer froidement, au préalable, toute une population pour se mettre à la place.
          Les Natchez c’était un habituel schéma, oppression, rébellion, répression. Les Natchez étaient à peu près 3000 en tout, quand ils se sont rebellé contre une expropriation de terre, ils ont massacré 200 civils français dont moitié de femmes avec des summums de cruauté. Vous imaginez bien que soldats et miliciens de représailles étaient plutôt motivés dans leur vindicte.
          Ce schéma fut partout le même dans l’horreur coloniale.
          Les Hollandais et Anglais, c’est très différent, ils furent, à ma connaissance, les seuls à pratiquer l’éradication à grande échelle. 100% des Hottentots, non pas un mais des dizaines de peuples Indiens, de la manière la plus méthodique et cynique. 95% des Aborigènes, 90% des Maoris. Et même, fort tard, en 1942, ils ont organisé une famine au Bengale qui a fait 2 millions de morts.

            +18

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    • juju77 // 28.05.2021 à 07h10

      merci pour le rappel
      vous pouvez aussi commencer dès la naissance des Etats Unis d’Amérique avec une guerre contre le sultan d’Alger (si je ne me trompe pas)  » En 1794, le Congrès américain a alloué des fonds pour la construction de navires de guerre pour contrer la menace de la piraterie en Méditerranée. » (source wikipedia)

        +0

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  • Fox 23 // 24.05.2021 à 09h15

    Il est bien gentil ce garçon de se limiter à sa courte existence, en fait les Etats-Unis sont en guerre quasiment continue depuis leur création… et même un peu avant. George Washington, esclavagiste bien connu fut le premier assassin de cette nation en supprimant Joseph Coulon de Villiers et une partie de sa troupe à ce moment désarmé.

    Ils assassinent, pillent au moins depuis 1776 dans le monde entier, en commençant chez eux avec le génocide des Indiens représentant 2 Shoah.

    Compte terrible arrêté en 2011, 214 années de guerre pour 21 années de paix !
    (www.loonwatch.com/…./we-re-at war-and-we-have-b)

      +37

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  • gaspard des montagnes // 24.05.2021 à 09h22

    Les États-Unis sont dans la situation de l’Empire Romain au sommet de sa puissance (vers 200 ap J-C).

    Ils ont atteint leur extension maximale, et ils se heurtent à leurs limites : trop de frontières à défendre, plus de territoires juteux à intégrer, d’autres empires comme le Parthe trop loin et trop puissants pour être vaincus et pillés, des hordes de barbares qui veulent bénéficier des bienfaits de la richesse pourtant accaparée par une minorité. Avec aussi le populisme qui flatte la partie la plus en souffrance de la population, ou encore l’émergence de nouvelles croyances délirantes.

    Et une armée dont la croissance absorbe une grande partie des finances.

    La question reste de la vitesse du déclin : il semble bien que la période actuelle est à l’accélération de l’histoire. Le déclin risque d’être plus rapide et donc ne pas durer 2/3 siècles comme Rome.

      +23

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    • Davout // 24.05.2021 à 11h45

      Mouaiîi.
      A ce moment là, l’Empire Romain avait d’autres soucis que n’ont pas encore les USA.
      Ça peut venir vite certes.
      Le premier probléme de l’Imperium était la légitimité. Et depuis le coup d’état d’Octave, depuis deux siècles, ce sont les légions qui se sont mis à désigner les empereurs.
      On ne compte plus les empereurs assassinés par les Prétoriens eux mêmes.
      Ceci engendra des guerres civiles incessantes qui sont à l’origine du suicide de l’Empire romain D’OCCIDENT, celui d’Orient se porta comme un charme pendant encore deux siècles puis plutôt bien encore trois siècles et ne succomba que par la scélératesse des Croisés et de Venise ainsi que du formidable dynamisme Turc.

        +8

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      • Gaspard des Montagnes // 24.05.2021 à 14h29

        La légitimité des POTUS est souvent problématique, surtout pour les derniers, il arrive aussi que l’on en élimine (Kennedy), ensuite tous sacrifient au complexe militaro-industriel (déjà dénoncé par le Général Eisenhower à la fin de sa présidence !) bref le ver est déjà dans le fruit.

        Pour l’empire romain d’Orient, passée une extension maximale sous Justinien, puis avoir failli être submergé par la déferlante de l’islam, il s’est cantonné à l’Anatolie et aux Balkans, avant de partir en quenouille après le sac des croisés, il n’y avait presque plus de défenseurs sur les murailles de Constantinople lors du siège turc.

          +5

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        • Davout // 24.05.2021 à 15h46

          Il est vrai que la légitimité présidentielle vient d’en prendre un sacré coup et que plus loin, la mise en place de la tricherie générale organisée du système électoral mise en place en ce moment permet d’imaginer que toute la légitimité de pouvoir aux USA part en quenouille à vitesse grand V.
          Interdire de vérifier l’identité d’un votant, c’est fort quand même.
          Interdire de vérifier le droit de vote d’un votant c’est fort quand même.
          Promouvoir le vote par correspondance qui interdit de vérifier et l’identité et la réalité du consentement. C’est insensé quand même.
          Et c’est pourtant la réalité des USA de Joe Biden.
          Quand on pense qu’on se gaussait du vote à main levée soviétique…

          Et les Romains ont quand même tenu car d’une part, les légions sont restées longtemps un outil militaire redoutable et qu’ils n’avaient pas d’ennemis à leur taille.
          L’armée des USA considèrent désormais comme une priorité stratégique (dixit le nouveau chef des armées) l’intégration des transgenres, et elle vient de mettre en place un fanatique racialiste à la tête d’un tout nouveau bureau de chasses aux extrémistes. Il ne s’agit bien sûr que des seuls prétendus suprématistes blancs(80% du corps des officiers) . Ils partent pour faire aussi bien que Staline en 38, les morts en moins certes, mais effet identique sur l’efficacité militaire.
          Et le bloc en construction Sino-Russe, ça fait un gros morceau.

            +9

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    • Brigitte // 25.05.2021 à 08h08

      Hélas non, les USA sont bien un empire, que j’appelle l’empire du pire, qui a pris la suite du britannique, non pas par expansion territoriale mais par expansion démographique. Les migrants européens en sont à l’origine. Des plus criminels aux plus intelligents, qui sont venus faire fortune dans le nouveau monde, amenant des bras et des cerveaux. Ce terme même de « nouveau monde » exprime parfaitement la dynamique de ce territoire qui a su créer les conditions de son hégémonie mondiale. Economique, culturelle et militaire, le 20ème siècle aura été l’apogée de l’empire. Le 21ème siècle sera t-il celui de la chute? Malgré certains signes, le déclin se fait attendre mais il reste encore 80 ans pour se confirmer. J’espère pourvoir assister au moins à la première partie du spectacle…j’ai pris mon billet!!

        +9

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  • petitjean // 24.05.2021 à 18h12

    Depuis 1945 , si on compte les victimes de « l’ingérence » américaine dans les affaires du monde, ces victimes se comptent par millions. Des centaines de milliers de morts et des millions de personnes jetées sur les routes de l’exode
    Ce qui est insupportable, ce sont les états européens qui laissent faire, voir participent à ces « ingérences » meurtrières

    combien de temps encore laisseront nous ces « fanatiques » américains mettre le monde à feu et à sang ?

      +8

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    • Davout // 24.05.2021 à 20h16

      Qui ça nous ?
      Parce que la France, depuis 1945, elle a semé la désolation dans son empire colonial pendant 17 ans, elle a agressé l’Egypte de Nasser pour lui interdire de nationaliser le canal de Suez, elle a continué à intervenir militairement en Afrique comme chez elle pour soutenir tous ses dictateurs, elle a une part importante dans la guerre des grands lacs(co responsable avec les Anglais), 10 000 000 de morts, elle a attaqué l’Irak avec tonton Sam en 92, la Serbie avec tonton Sam en 99, l’Afghanistan avec Tonton Sam en 2001, la Libye avec tonton Sam, la Côte d’Ivoire, et elle a 5000 hommes en Afrique en ce moment même.
      Au niveau nombre de morts depuis 45, on est pas trop mal vue notre taille.

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      • RGT // 25.05.2021 à 10h10

        Que ce soit les USA, la France ou n’importe quelle autre nation ce n’est pas le PEUPLE qui est responsable de ces interventions sanglantes mais bel et bien les « élites » qui se gavent sans complexes sur les ruines des pays conquis pacifiés en s’accaparant toutes les richesses locales sans procéder à la moindre redistribution de ces richesses (fort mal acquises) à la population qui a financé et payé avec son sang ces aventures profitables.

        Et ensuite, quand vient le temps de payer l’addition, ces « élites » partent se planquer avec leur butin et se débrouillent pour en rejeter la responsabilité sur la population qui n’avait rien demandé (et dont on a même pas demandé l’avis) afin que les pertes soient « socialisées »…
        Double peine.

        L’empire romain était certes très expansionniste mais au moins les dirigeants avaient eu l’intelligence de redistribuer une partie du butin afin d’obtenir une paix sociale durable ce qui a permis à Rome de durer aussi longtemps.
        Cette stratégie de redistribution partielle a d’ailleurs servi de socle au christianisme catholique et orthodoxe qui (du moins dans le langage officiel) défendait les faibles, la veuve et l’orphelin.

        L’impérialisme « libéral » est surtout basé sur les principes « divins » défendus par « réformistes », sinistres individus qui cachent leur cupidité derrière des « valeurs » au centre desquelles celui qui « réussit » est réellement « béni de dieu » même s’il commet les pires atrocités.

        La cupidité et la soif de pouvoir ne sont même plus masquées car ce sont devenus les plus grandes « vertus » approuvées par « Dieu ».

        « valeurs » « religieuses de m….

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  • dj-p // 24.05.2021 à 22h35

    Bestseller en Allemagne, bientôt en France « Une brève histoire de L’empire américain » de Daniele Ganser. L’éditeur: « De l’avis de beaucoup, les États-Unis ont la plus forte influence déstabilisatrice et représentent donc la plus grande menace pour la paix dans le monde. Cette position n’a pas été acquise par hasard. Aucune autre nation n’a bombardé autant de pays et renversé autant de gouvernements depuis 1945. Ils entretiennent le plus de bases militaires, exportent le plus d’armes et disposent du budget d’armement le plus élevé au monde.
    Daniele Ganser décrit de façon impressionnante la façon dont les États-Unis poursuivent une politique de domination dans laquelle la violence est un élément central. Il s’agit aussi d’une histoire de propagande et de parfaite maîtrise de la narration qui fait de l’exceptionnalisme américain (la Destinée manifeste) la clé de voûte d’un discours où les valeurs affichées sont clairement inversées par rapport à la réalité. »
    « Une brève histoire de l’empire américain-Le mythe de l’exceptionnalisme » du chercheur Daniele Ganser aux éditions Demi Lune.

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    • RGT // 25.05.2021 à 10h27

      La « nation exceptionnelle bénie de dieu » a quand-même été la SEULE à utiliser des armes nucléaires de destruction de masse sur des civils désarmés depuis que cette technologie existe.

      Et l’URSS s’est empressée de développer un arsenal concurrent pour avoir la possibilité de « modérer » des instincts meurtriers des USA car Staline (qui n’était pas un enfant ce cœur) avait bien compris que s’il restait « à poil » face à l’empire il ne ferait pas long feu.

      Actuellement, les seuls pays qui peuvent réellement tenir tête aux velléités de l’Oncle Sam sont bel et bien les pays qui possèdent ce type d’armement (même la Corée du nord) car s’ils se font attaquer ils se contenteront simplement de montrer à la « nation exceptionnelle » ce que ça fait de se faire vitrifier une partie de son territoire.

      C’est d’ailleurs la seule VRAIE raison pour laquelle la « communauté internationale » (larbins des USA) interdisent strictement à TOUS les pays d’accéder à cette technologie afin de pouvoir les envahir sans aucun risque.

      Imaginez un seul instant ce qui se seait passé si dans un passé récent l’Irak, la Libye, la Syrie ou l’Afghanistan avaient été en possession de ce type d’armement.

      Je peux vous garantir que ces pays ne sombreraient pas dans le chaos et que la « communauté internationale » n’aurait même pas pensé à aller « libérer » les populations de leurs « infâmes dictateurs » qui au final n’étaient pas pires que les « bienveillants dirigeants » bien serviles aux intérêts de Wall-Street.

      La « politique » US n’est qu’un pillage de masse pire que tous les empires coloniaux qui les ont précédés.

      Nota : La France (De Gaulle) s’était dotée d’un arsenal nucléaire (modeste) pour justement « modérer » les velléités de l’Oncle Sam (De Gaulle n’avait pas peur de l’URSS car il savait pertinemment que la seule volonté de ce pays était simplement qu’on leur foute la paix).
      Cette « indépendance » a bien sûr été « vaporisée par Narkozy (retour dans l’OTAN) et depuis les dirigeants ne pensent plus qu’à « confier » le bouton nucléaire à l’UE afin que la France n’ait plus les moyens de préserver son indépendance.

      UE qui bien sûr ne prendra aucune décision qui soit contraire aux volontés des USA, ne l’oublions pas.

      Le jour où le « petit bouton rouge » passera sous contrôle de l’UE (et de l’OTAN) la France ne sera plus qu’une colonie US comme les autres.

      Et ne comptons surtout pas sur les guenilles actuelles pour éviter ce désastre.

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    • herve cruchant // 25.05.2021 à 21h07

      bonsoir. On peut lire ou relire le bouquin d’Howard Zinn qui porte à peu près le même titre. Où l’on voit les mœurs des premiers américains, Pères Fondateurs et flamboyants impérialistes capitalistes. American way of life exemplaire … Certes, des références morales. Mais de quelle morale ? Quant à l’éthique et à l’honnêteté, parlons-en.

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  • Christian Gedeon // 25.05.2021 à 14h22

    Par Josaphat! Quel inventaire.Et quelle conclusion façon si les hommes étaient tous frères et patin couffin. Ben mon vieux, ça fait peur. Peur Parceque les us sont le méchant dans un monde de gentils et accessoirement les occidentaux aussi. Les autres ? Tous des anges auréolés. De Gengis Khan aux arabes, des ottomans aux empires africains! Ils n’ont été que paix justice et amour. Bof, ça me mérite vraiment pas d’autres commentaires.

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    • Orhan // 25.05.2021 à 15h08

      [modéré]
      Je pense que du haut de votre sphère, vous avez noté que Genghis Khan est mort depuis des siècles, l’Empire Ottoman démantelé depuis une petite centaine d’années, Charles Martel a repoussé les Arabes, etc.

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      • christian gedeon // 25.05.2021 à 16h17

        C’est l’Histoire. Il n’ y avait aucune agressivité dans mes propos juste des constats. L’Histoire est violente,c’est ainsi.J’aime bien Poutine mais faut il rappeller que la Tchétchénie a été écrasée sous les bombes(et sous les hurlements des droitsdel’hommistes aussi)? Je respecte Erdogan car c’est un chef qui sait ce qu’il veut pour la Turquie. faut il rappeller que sa poigne s’abt sans pitié sur ses opposants et sur les kurdes?etc…j’essaye simplement d’expliquer que la succession des évènements historique se fait toujours dans la douleur. Vous noterez que je vous ai épargné les arméniens.

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  • Ahmed Miloud // 25.05.2021 à 23h27

    L’industrie de l’armement est nécessaire, selon la vision capitaliste, à l’économie des pays producteurs. Pour que cette industrie prospère, il leur faut des guerres et des conflits dans le monde. S’il n’y en a pas, ils les provoquent ou créent des tensions. On en a un exemple frappant : les États-unis.

    Ce pays capitaliste, gros producteur d’armes, depuis sa création sur les cadavres des Amérindiens, a été en guerre 222 fois sur 239 années de son existence depuis 1776. Et ça continue avec l’Afghanistan, la Libye, le Yemen, la Syrie, l’Ukraine, le Soudan, l’Iraq, la Palestine, etc…

    De plus, les États-unis et leurs alliés européens, ont créé, financé et armé le terrorisme pour, d’une part, faire fonctionner l’industrie de l’armement et, d’autre part , mettre main basse sur les richesses des pays visés dont le pétrole, les minerais rares, etc…Ce terrorisme a son armée propre, financée en sous-traitance par les États-unis et ses alliés. Elle est composée de mercenaires provenant de différents horizons et agissant sous le nom de code Gladio .

    Tous les gros producteurs d’armes y trouvent leurs comptes : Les États-unis, la Chine, la Russie, la France et l’Allemagne notamment.

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  • rey // 28.05.2021 à 12h06

    Bien avant Pearl Harbor et le 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont expérimenté la guerre sur leur territoire. Fin août 1814, les Anglais, en guerre avec les Etats-Unis depuis le 18 juin 1812 ont occupé et incendié Washington. Source :
    « L’ autre 1812. La seconde guerre de l’ Indépendance américaine », par un certain Sylvain Roussillon.

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  • rey // 28.05.2021 à 12h28

    Suite de mon commentaire de 12 h 06 : selon Wiki (source non fiable pour les affirmations politiques, mais qui n’ a pas de raison de mentir à propos des dates historiques), c’ est le 24 Août 1814 que les Anglais occupèrent Washington et en brûlèrent la plupart des édifices publics. (dont la Maison Blanche et le Capitole).

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  • Hamourabi // 28.05.2021 à 22h33

    Bonsoir,

    Cela m’eût encore paru beaucoup plus mieux, si vous aviez pris pour titre de ce passionnant article : £’histoire d’un « vertueux » carnage sans ƒin.

    Comme disait mon ami André Glücksmann :
    « £e Diable en rit encore ».

    N.B. Personnellement, je porte encore les traces physiques du bombardement, le 11 août 1944, de notre paisible village de vignerons champenois, par un bombardier de l’u.s. air ƒorce : Nous avons appris plus tard qu’il ramenait trop de bombes à sa base en rentrant d’Allemagne et craignait d’être sanctionné……..

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