Les Crises Les Crises
3.janvier.20143.1.2014 // Les Crises

[Édifiant] Les propositions des évêques pour les Européennes

Merci 79
J'envoie

Comme je passe sur BFM ce matin, je ressors ce sujet…

Par ailleurs, j’aurais besoin de quelqu’un ayant un scanner très puissant, 1200 2400 ou 4800 dpi dans l’idéal pour scanner une page. Merci de me contacter

Après « Le Medef vous recommande l’Europe« , voici aujourd’hui la deuxième couche, avec les évêques de France ! Ils se sont réunis à Lourde début novembre 2013, et un de leurs thème de réflexion a donc été… l’Europe. Où la Démocratie chrétienne rejoint internationalisme socialiste et les intérêts bien sentis des néolibéraux…

C’est un trait très français. Et c’est bien dommage, d’autant que le pape avait eu de beaux propos cette semaine :

« L’offre de consommation multiple et écrasante, la recherche malade de plaisirs superficiels, la conscience isolée: beaucoup de croyants y succombent et se transforment en personnes vexées, mécontentes, sans vie. » [Pape François, Evangelii Gaudium, 26/11/2013]

« Une nouvelle tyrannie invisible impose ses lois d’une manière unilatérale et implacable. Le marché est divinisé. Le pape aime tout le monde, riches et pauvres, mais il a le devoir de rappeler que les riches doivent aider les pauvres. » [Pape François, Evangelii Gaudium, 26/11/2013]

Les évêques proclament l’état d’urgence en faveur de l’Europe

Source : La Croix

Les évêques de France, réunis à Lourdes jusqu’à dimanche, ont consacré mercredi 6 novembre une séance entière à l’Europe.

N’attendons pas pour venir au secours de l’Europe ! {OB : l’Europe va bien merci, comme l’Australie. On parle bien ici de « L’Organisation néolibérale de Bruxelles » – ça change la tonalité de mettre le bon nom, non ?} C’est en substance le message qu’ont délivré plusieurs évêques, mercredi après-midi, dans l’hémicycle Sainte-Bernadette à Lourdes alors qu’ils venaient d’entendre l’exposé enthousiaste de la {OB : eh oui, un débat à 1, c’est mieux… Et ça aide à prendre les bonnes décisions…} députée européenne (MoDem), Sylvie Goulard, en faveur du « grand projet européen » {OB : il n’y a bien entendu qu’un, puisqu’il n’y a pas d’alternative}. L’Europe a occupé pendant plus de trois heures les travaux de cette Assemblée plénière d’automne, signe de l’importance que les évêques accordent au sujet {OB : c’était ça ou les pauvres ?}. Or, aucun d’eux n’ignore que les prochaines élections européennes du 25 mai 2014 risquent d’être marquées par l’expression d’un puissant euroscepticisme {OB : non, d’un « rejet de l’Organisation néolibérale de Bruxelles », svp}.

Quoi qu’il en soit, la teneur de l’intervention des Églises se devine déjà très clairement. Elle peut se résumer par une expression : il y a urgence à défendre l’Europe et à inviter les candidats à « prendre la mesure des enjeux pour sortir de la cour de la récréation franco-française » {OB : sans haine svp, moi j’aime bien mon pays…}, selon l’expression de Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre.

« Il nous faut réfléchir dès maintenant à la manière d’apporter notre soutien à l’idéal européen {OB : quel rapport avec un idéal catholique et l’Organisation néolibérale de Bruxelles ?}. Lors de notre assemblée, en avril, ce sera beaucoup trop tard et même en janvier, aussi, je le crains », a affirmé le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avant de préciser qu’il convenait d’expliquer aux électeurs que « les progrès de l’Europe sont un combat à mener et non un bénéfice à attendre ». {OB : euh, c’est un combat pour les Catho ça ?}

« Nos sociétés occidentales sont en pleine crise d’adolescence, elles manifestent à l’égard de l’Europe une ingratitude totalement irresponsable {OB : MERCI POUR CETTE BELLE AUSTERITÉ M. BARROSO !!!!}. Les gouvernements la chargent de tous les maux quand la situation est mauvaise et s’attribuent tous les bénéfices quand tout va bien », martelait encore hier Mgr Jean-Pierre Grallet, qui ne cache pas « l’embarras » des épiscopats européens face à la montée prévisible des votes accordés aux extrêmes de tous bords {OB : ATTENTION, je vous rappelle qu’être contre l’Organisation néolibérale de Bruxelles, c’est être extrémiste. Ce que ne sont JAMAIS les tenants de la liberté absolue de circulation des capitaux ou du libre échange total quel que soit le pays}. Rappelant que « l’Europe fait partie du bagage pastoral de tout évêque français » {OB : !!!!!}, l’archevêque de Strasbourg estime qu’il faut affirmer sans relâche qu’elle est « un élément essentiel de notre vivre-ensemble » {OB : !!!!!}. « L’Europe est un cadre qu’on ne peut remettre en cause {OB : PAS D’ALTERNATIVE !!!}, car il nous permet de coexister pacifiquement et dans le respect de nos différences {OB : il n’y a qu’à voir comme on parle des Allemands oud es Grecs dans la presse, en effet}. Cette armature est à distinguer des politiques européennes, parfois trop tatillonnes et pas assez respectueuses des particularismes culturels de chaque pays », précise-t-il.

Est-ce parce qu’elle n’a « ni identité ni visage comme sur les billets de notre monnaie commune », comme l’a indiqué Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, lors du débat dans l’hémicycle, que l’Europe souffre du désamour croissant des populations ? {OB : non, je pense que ce n’est pas à cause des billets, mais c’est simplement que les gens ont tendance à protester quand on les sacrifie pour aider les plus riches…} Sûrement, tout comme l’absence de symboles communs ou de fêtes de l’Europe n’aide pas à souder les peuples autour de cet idéal aujourd’hui écorné, ont rappelé les évêques. {OB : oui, c’est le principal problème, je crois que c’est clair. C’est quoi l’âge moyen chez les évêques ?}

Tous ont été sensibles aux élans volontaristes de l’intervention de Sylvie Goulard, en forme de plaidoyer pour la construction européenne. « Nous nous comportons en consommateurs : “Cette Europe ne me plaît pas ? Je la jette !” Or, nous avons oublié l’ambition des pères fondateurs, marqués par le christianisme – Schumann, Adenauer, De Gasperi : dépasser le cadre national. » {OB : ben c’est juste que les peuples ne le veulent pas et n’ont rien demandé, non ? En revanche, il me semble me rappeler que ça n’a pas plu quand les peuples ont demandé à dépasser le cadre de la religion…} Pour la députée européenne, qui craint que les élections du 25 mai ne tournent au « jeu de massacre », il est indispensable de rappeler aux jeunes générations « le chemin parcouru ». Elle l’a illustré en évoquant la prière de saint François : « Là où il y avait la haine, nous avons mis l’amour ; là où était l’offense, nous avons mis le pardon. » {OB : surtout, ne prend pas la route dans cet état, amie eurodéputée !}

Source : La Croix

Voici enfin un extrait du discours de clôture de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, Président de la Conférence des évêques de France, dimanche 10 novembre 2013 à Lourdes.

« Que sert à l’homme de gagner l’Univers s’il vient à perdre son âme. » (Mt 16, 26)

{OB : citation incroyable, qui est un plaidoyer anti-européen et anti-néolibéral}

Du 22 au 25 mai prochain, les citoyens des 28 pays, membres de l’Union européenne, vont élire leurs représentants au Parlement européen. Qui aurait pu imaginer cela en 1950 et même voici seulement quelques décennies ? Deux guerres mondiales se sont déroulées sur le sol européen dans la première moitié du XX° siècle. Et voici que depuis plus de 60 ans, après encore des conflits locaux meurtriers et douloureux suite à la chute du mur de Berlin, notre continent a su panser ses plaies. A la haine ont succédé la connaissance et l’estime. Les oppositions, les peurs et les stigmatisations ont laissé place aux échanges, aux jumelages, aux invitations, aux accords, aux visites, aux pèlerinages, aux formations communes.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, se sont levés des hommes animés par un désir de paix et de réconciliation. Ils venaient des divers pays récemment en conflit : les Français Robert Schuman et Jean Monnet, l’Allemand Conrad Adenauer, le Luxembourgeois Joseph Bech, le Néerlandais Johan Willem Beyen, l’Italien Alcide de Gasperi, le Belge Paul Henri Spaak. Ils ont commencé par une coopération économique. S’en est suivie, au fil des étapes, la création des structures indispensables à la survie de cette merveilleuse idée. Jean Monnet pourra dire un jour : « Rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions. » Ces institutions ne cessent de poursuivre leur évolution et leur adaptation aux dimensions prises par cette union européenne dont nous pouvons être fiers. {OB : ça va pas non ??? Mais j’ai HONTE moi, de ça par exemple…}

Il reste bien sûr du chemin à faire pour une meilleure forme de gouvernance, pour que les nations comprennent qu’elles ne perdent pas leur identité en s’unissant aux autres, mais qu’elles s’enrichissent dans ce partage. {OB : non, on n’unit pas des Nations. On les confédère ou on les supprime, mais l’union n’a pas de sens…} Certains pensent que les difficultés de l’heure, liées à la crise économique mondiale, trouvent leur origine ou sont amplifiées par les institutions européennes {OB : rôôô pourquoi on penserait ça du néolibéralisme européen?}. Faire de l’Europe le bouc émissaire de la crise actuelle serait bien rapide et gravement irresponsable {OB : ok, ok. 3 Pater et 2 Avé pour moi alors, ça le fait ?}. Dans un contexte de mondialisation, les défis actuels peuvent-ils être relevés sans développer encore et toujours la solidarité entre les états membres ? {OB : oui, comme en Amérique, en Asie ou en Afrique par exemple}

Sans doute faut-il trouver de bons moyens qui permettent à l’Europe de partager au monde son souci des plus pauvres, de la dignité humaine et de la paix. Les progrès de l’Europe {OB : enfin, je rappelle que Europe est un continent de la planète ou une déesse grecque mais rien d’autre. Sinon, on parle d’une Organisation} sont un combat à mener, encore et toujours, avant de penser aux bénéfices à recevoir {OB : ‘Tou-tou-tou L’arrivée des bénéfices est escomptée vers 2097, porte 14’}. Le moment est à nouveau venu de poursuivre ce beau projet porteur de paix et de solidarité entre des peuples qui acceptent d’unir leur destin sans perdre leur âme, sans se replier sur eux-mêmes et en gardant le souci du développement de tous les peuples.

Au moment de cette élection, il s’agira pour les électeurs d’exercer une part de leur responsabilité en prenant connaissance des projets portés par les divers partis politiques et de donner leur confiance à ceux qui, à leurs yeux, feront avancer l’Europe {OB : deDiou, « l’Organisation néolibérale de Bruxelles », j’ai dit !} vers l’avenir le meilleur pour le plus grand nombre. {OB : R.I.P.}


Bien entendu, des propos aussi extrémistes, qui sont, évidemment des propos de foi et non de raison, sont du pain béni pour les extrêmes dénoncées – ce communiqué du Front National est cinglant -, et il faudrait penser à ne pas laisser l’équilibre et le bon sens aux extrêmes, sous peine de problèmes graves…

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

111 réactions et commentaires - Page 2

  • DAELIII // 03.01.2014 à 12h40

    Lisez-donc le livre de Mma Lacroix-Riz « Le Vatican, L’Europe, Le Reich » (Armand Collin) et vous comprendrez.

      +0

    Alerter
  • Jo // 03.01.2014 à 13h07

    Cette période confuse laisse perplexe..

    A quoi assistons nous sans consultation des citoyens au fil des faits..? fin des nations remplacée par les régions pour devenir le 51eme etat des USA ouvert à un marché transatlantique sans entrave ce qui expliquerait la création de l’Europe sans harmonisation au préalable du droit du travail et droit fiscal censés s’evaporer sous le bull-dozer neo-liberal ?

      +0

    Alerter
  • NeverMore // 03.01.2014 à 13h50

    Sur le blog de Jorion, extrait de « « Stop-Crève » : L’utopie Ultime ? »

    « Notre réponse ? Essentiellement rien. Si : des blogs (aujourd’hui en déconfiture) et la hausse de la rouspétance, une rouspétance sans projet, sans autre contenu que le ressentiment. »

    Cà sent très fort le sous-Hessel.

      +0

    Alerter
  • Macarel // 03.01.2014 à 13h59

    La théologie européiste, c’est la théologie de la soumission.

    Contrairement, à la théologie de certains évêques d’Amérique Latine, qui était une théologie de la libération.

    Est-ce pour cela que l’Amérique Latine, a tendance depuis quelque décennie à prendre ses distances d’avec l’Eglise Universelle du Grand Marché ?

    Toujours est-il, qu’en son temps, cette théorie de la libération a valu de graves ennuis à ses promoteurs, certains y ont même perdu la vie – Mgr Oscar Romero du Salvador, victime des escadrons de la mort.

    Il n’a jamais fait bon s’écarter du dogme des puissants du moment, et ce n’est pas en des terres d’hérésie cathare que l’on me contredirait.

    Les liaisons de la Papauté romaine avec les pouvoirs séculiers ne datent pas d’aujourd’hui.

    Certaines font encore l’objet de polémiques, comme celles du Vatican avec les régimes fascistes des années 30. Et ceci sans parler du « Sabre et du Goupillon », et de la très Sainte Inquisition.

    Un message de libération est toujours éminemment subversif, surtout lorsqu’il s’adresse aux pauvres et aux déshérités. Le Christ a sans doute été, l’un des plus grands agents de la subversion de l’histoire humaine. Il fallait absolument le faire mourir sur la croix, et que le bon peuple ne retienne de son épopée, que cette image de Jésus agonisant dans les douleurs sur sa croix.
    Le message des puissants était clair, à destination des pauvres. Regardez, et surtout n’oubliez jamais, ce qui attend celui qui prétend subvertir l’ordre établi.
    Les pouvoirs séculiers ne s’y sont jamais trompé, et n’ont retenu de l’épopée du Fils de Dieu que ce qui favorisait la soumission à leur pouvoir.
    N’oublions pas que l’ Eglise, en ses premiers temps, a été fondée par Saint Paul, et l’Empereur Constantin. Dès sa fondation, elle a été liée au pouvoir séculier, et a récupéré le message d’émancipation du Christ, pour en faire une théologie de la soumission à l’ordre divin, en clair l’ordre des puissants.
    Ceci, dit loin de moi,l’idée, de mettre tous les gens d’église dans le même bateau. Comme toute institution humaine, elle a compté dans ses rangs nombre de prêtre, sincères et fidèles dans leurs actions, aux message des Evangiles ; mais malheureusement, ce ne sont pas ceux qui, en général, ont été au sommet de la hiérarchie.
    On pourrait en dire, d’ailleurs de même d’une autre église, plus séculière, » l’Eglise communiste ».
    Nombre de croyants étaient sincères, mais certains de leurs pasteurs, l’étaient nettement moins.
    Qu’en sera-t-il du nouveau Pape, dit Pape des pauvres ? Attendons de voir pour en juger.
    Mais même, surtout, s’il est sincère dans sa démarche, il aura fort à faire avec les pouvoirs séculiers du moment, et cette fameuse divinité « laïque » au service des puissants, qu’est la Main Invisible du Marché.

      +0

    Alerter
    • Theodorum // 16.03.2015 à 22h17

      Avec beaucoup de retard je mets mon grain de sel : ci-après début d’une lettre à Franz Olivier-Gesbert du Point : « Michel Onfray a traité Vals de crétin , sujet repris abondamment dans  la Presse, mais une phrase curieusement, semble avoir disparu de nombreux communiqués et j’ai eu du mal à la retrouver sur dauphiné.com : il y a mieux comme journal de 1er plan !
      « Le philosophe, dont la «nouvelle droite» a été classée entre la droite et l’extrême droite, dit se sentir «beaucoup plus à gauche que Manuel Valls». «Apparemment, le Premier ministre s’adresse à des gens qui croient que le clivage gauche-droite garde une certaine validité, alors qu’il m’apparaît complètement obsolète, je crois qu’il a été remplacé par un clivage entre les partisans et les adversaires de la globalisation, ceux qui en profitent, ceux qui en souffrent».
      Tapez sur Internet « paradoxe d’ Olson » et vous aurez une bonne explication de l’ attitude générale !

        +0

      Alerter
  • Dany 2 // 03.01.2014 à 14h17

    Le troll Fucius expose la postion d’une bonne partie du vote de droite. Rien de neuf. J’aurais ajouté que le système néo-libéral, payant de moins en moins le salarié,contribue à l’amélioration de la solidarité car il est bien connu que moins les gens possédent plus ils sont généreux…Et revoilà le fond de commerce de l’Eglise,
    la Charité…

      +0

    Alerter
  • wuwei // 03.01.2014 à 14h27

    Rien de nouveau, le haut-clergé a été de tous temps un support indéfectible du pouvoir et de l’ordre bourgeois. Que l’épiscopat en vienne à faire de la propagande pour une U.E. dont la seule raison d’être est de pressurer les peuples quoi de plus normal ?

      +0

    Alerter
  • laurent // 03.01.2014 à 14h29

    et ben là vlà la campagne de troll en action

    j’allais dire troll volontaire et bénévole… mais non…

    on voit leur vrai visage d’Antéchrist…

    à l’image des politiques,leurs intérêts n’est pas celui du peuple

    et leur représentation de Dieu n’est qu’usurpation

    merci à la crise d’être aussi révélatrice

      +0

    Alerter
  • Theodorum // 03.01.2014 à 15h05

    J’interviens avec retard dans ce débat. Je crois que les évèques Français ont été contaminés par le sophisme de Jean Boissonnat en 1972 à l’occasion de la grève des ouvriers du Joint Français à St Brieuc que ses dirigeants voulaient délocaliser à Malte « Il faut savoir ce que l’on veut, être solidaires ou pas, industrialiser le Tiers Monde ou pas ! ». Il croyait ainsi être dans la ligne de l’ Eglise qui avait déclaré « Le développement est le nouveau nom de la Paix ».
    Sauf que, si les pays riches avaient le devoir d’aider les pays pauvres, ce n’était pas aux ouvriers Français ou Européens d’en faire les frais, mais le devoir des riches des pays riches par des sortes de Plan Marshall. Les Jacques Delors et Pacal Lamy, comme depuis tous les socialistes ont suivi.
    Ce nest pas la pensée du Pape François, c’est vrai qu’ils n’ont pas reçu de ma part le dossier ci-après, dont j’ai retrouvé des accents dans son dsicours de Cagliari en Septembre:

    Table des matières sur 3 Mesures qui changent tout

    Liste des textes remis au Pape François par Marcel Yombo

    20 Août 2013

    01- Broglin  2011 : Présentation : 1 modèle d’ Economie à changer.
    02- Rôle de l’ ETAT dans l’ Economie… 1973 Actualisation 2013.
    03- Albertini : Le droit d’accise, une taxe ancienne pleine d’avenir, non discriminante.
    04- Le Pélerin 2013 : injustice recul âge de la retraite, et statistiques farfelues, comme au N° 24.
    05- Berthillier 1996 : intérêt du fixe par emploi préconisé en N° 14 par Prix Nobel.
    06- Vive l’ Emulation…lettre au Monde de 1984 : Progrès n’égale pas chômage nécessairement.
    07- Ados Britanniques : erreur de la révolution des compétences et de la mondialisation.
    08- Maître Savonnier  1995 : exemple et preuve parasitisme des grandes surfaces.
    09- Que Choisir 2013 : Mirage et arnaque des prix d’appel, concurrence = inflation.
    10- Petites et Grandes Surfaces : silence non éloquent, relativité des prix et solidarité vicieuse.
    11- Cas de Wal-Mart : Fin Solidarité subie = Travailler moins et gagner plus, pas tous !
    12- Commerces à l’abandon en centre-ville : fausse solidarité déjouée ,solution par la fiscalité.
    13- Preuve origine proposition des Economistes distingués  du 31 Mars 1994 au Sénat : 1986.
    14- Promotion du fixe par emploi par ces économistes relatée dans La Croix.
    15- Plein emploi : le CVA change tout – logique inverse : la porte s’ouvre dans l’autre sens !
    16- Exploitations agricoles familiales : concentration, exode rural, résultat relativité des prix.
    17- Impact de mes idées sur ce problème et solution pour beaucoup d’autres.
    18- Abandon des pays pauvres : article du professeur Bauchet dans La Croix 1996.
    19- Ma lettre au Pr Bauchet sur l’abandon des pays pauvres et son changement d’avis.
    20- Délocalisations =chômage importé : démonstration parfaite du Pr Bauchet.
    21- « La Spirale » : cet article du Pr Bauchet montre ce que nous coûte réellement le chômage.
    22- Réveillez-vous ! G. Bélorgey : les délocalisations nous mènent vers une société d’assistés.
    23- 1 autre TVA : Mme J. Lugué stigmatise l’exploitation du tiers monde , montrant bien l’erreur.
    24- L’ Europe ou l’emploi ? Mr Delors se trompe et fait le jeu du libéralisme.
    25- Madelin lui emboîte le pas , moins étonnant : au pays des aveugles les borgnes sont rois !
    26- Le Protectionnisme de retour ? Ou des statistiques boiteuses citées par des gens sérieux.
    27- Mme Fontvielle, courrier des lecteurs de La Croix : quelle pertinence rare !
    28- Deveaux : nécessité de taxer les plus-values brutes pour financer l’ ETAT et les retraites.
    29- Daniel Cohen, professeur à l’ Ecole Normale se trompe et minimise les pertes d’emplois.
    30- Lettre au Président Obama : les problèmes sont mondiaux et la logique sans frontières.
    31- Lettre au Président Français Oct.2009 : synthèse historique et nécessité du changement.
    32- Lettre à Paul Vincent, ing. des mines et ancien cadre de l’Industrie:faire mentir les proverbes !
    33- Idem précédent : préjudice de compétitivité causé par emplois publics en excès.
    34- Fiscalisation des charges : exemple de mesures simples et très efficaces économiquement.
    35- Lettre à Domota : exemple concret d’application de mes idées aux Antilles.
    36- Lettre à Mr Lamy, directeur OMC : nécessité du spirituel pour le changement.
    37- Lettre au journal Ouest-France : traduction réaliste de la dette Française.
    38- Lettre au patron des patrons Français : erreur analyse CEPII et manque d’honnêteté.

      +0

    Alerter
  • Léonard // 03.01.2014 à 18h18

    C’est vrai que cette adresse des évêques de France est un peu naïve. Il y manque une réflexion de fond – à croire que nos évêques ne lisent pas Agambem et que le niveau philosophique s’est un peu rétréci. Dommage car l’Eglise catholique possède une histoire qui lui permettrait d’aborder de manière intelligente et fine toute la question européenne. Rappelons tout de même qu’elle est la seule à avoir jamais réussi à unir les Européens.
    Ceci dit, après avoir posé cette naïveté, convenons tout de même que cette vision – quoique utopiste – a un petit côté rafraîchissant. Trouver des gens désintéressés et qui y croient encore peut prêter à sourire, il n’empêche, c’est assez sympathique.

      +0

    Alerter
  • cicero // 03.01.2014 à 18h22

    C’est sidérant!
    Alors même eux ne comprennent pas ce qui se passe dans le pays.

    Mais enfin qu’est-ce qui se passe donc avec ces « z’élites »? (élites de tout bord, pas que chrétiens, je précise…)

    Et après ils s’étonneront d’avoir de moins en moins de fidèles.

    Ps: un article des suisses qui montrent que même en Allemagne tout ne va pas si bien que ça, les ventes de voitures redescendent au même niveau qu’au moment de la réunification (donc 1991=2013!!!)
    http://www.romandie.com/news/n/Allemagne_le_marche_automobile_a_la_peine_devrait_se_redresser_en_201439030120141641.asp?

      +0

    Alerter
  • totoche // 04.01.2014 à 02h02

    « À mon avis la paix sociale et le respect des consciences oblige à rejeter l’emploi de la contrainte régalienne pour imposer une vision de la morale. » ah oui ? Mais alors comment l’envisagez vous ?

    Par contrainte régalienne, vous remettez en cause l’intégralité des lois (pourtant souvent inspirer par la morale chrétienne)…et vous remplacez cela par quoi ?

    Notre état n’est pas laîc ? Mais depuis la séparation de l’église et de l’état, c’est bien l’assemblée Nationale qui est la source principale du droit. Avez vous un exemple de loi édicté par l’église depuis cette date ?

    Enfin seul le libéralisme est compatible avec la laîcité ? Que faites vous des anarchistes, utopistes, communistes, népotistes, dictatures en tout genre ?

      +0

    Alerter
  • BK // 04.01.2014 à 11h40

    L’UE est un projet religieux.

    Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le Prix européiste par excellence s’appelle le Prix Charlemagne (http://www.charlemagneyouthprize.eu/view/fr/) et qu’il est remis à un politicard (notez-bien) à l’Ascension, dans la salle du couronnement de l’ancien palais impérial d’Aix-la-Chapelle, pour services rendus à l’UE.
    La désignation de notre continent sous le nom d’« Europe » dans l’antiquité gréco-romaine n’est tout au plus que le fait de quelques géographes. Ce sont des ecclésiastiques de la cour de Charlemagne au huitième siècle qui prirent l’habitude de désigner ainsi l’empire carolingien. L’empereur est qualifié de « Rex pater Europae » dans un poème écrit autour de 800 (Karlus Magnus et Leo Papa).Nithard déclara plus tard : « Charles, appelé par toutes les nations le grand empereur, a laissé l’Europe entière assouvie de ses bontés. » Dans une lettre de 775, le clerc irlandais Cathwulf glorifie l’empereur à la suite de sa victoire sur les Lombards en ces termes : « quod ipse te exaltavit in honorem glorie regni Europae » (« Dieu t’a élevé pour servir la gloire du royaume européen »). « Le moine de Saint-Gall, dans ses De Gestis Karoli Imperatoris, affirme que l’œuvre de Charlemagne s’applique à « toute l’Europe ». Les manuels d’histoire le présentent aujourd’hui comme le « père de l’Europe ». Ses modèles sont des personnages bibliques, en particulier David et Josias. Il est le tout premier roi franc à se qualifier de « roi par la grâce de Dieu »,
    Le capitulaire de Paderborn (785), rédigé sous l’inspiration de ce théocrate, donnait le ton :
    « Quiconque entrera par effraction dans une église sera mis à mort.
    Quiconque, par mépris pour le christianisme, refusera de respecter le jeûne du Carême […] sera mis à mort.
    Quiconque, à l’instigation du diable et en partageant les préjugés des païens, brûlera l’un de ses semblables, homme ou femme, ou donnera sa chair à manger ou la mangera lui-même, sous prétexte que c’est un sorcier […] sera puni de la peine capitale. Quiconque livrera aux flammes le corps d’un défunt, suivant le rite païen […] sera condamné à mort.
    Tout Saxon non baptisé qui cherchera à se dissimuler parmi ses compatriotes et refusera de se faire administrer le baptême, voulant rester païen, sera mis à mort. Quiconque manquera à la fidélité qu’il doit au roi sera puni de la peine capitale.
    Tous les enfants devront être baptisés dans l’année…
    Quiconque négligera de présenter un enfant au baptême dans le cours de l’année, sans le conseil ou la dispense d’un prêtre, paiera au fisc une amende de 120 sous (d’or) s’il est de naissance noble, de 60 sous s’il est simplement homme libre. »
    L’expression « Il mourra » (« morte moriatur »), qui ponctue un certain nombre de chapitres du capitulaire De partibus saxoniae, où il se croise avec « morte puniatur », traduit la formule « môt yumât », qui revient très fréquemment dans l’Ancien Testament (voir, par exemple, Exodus 21 ; Nombres 5:35).
    Le Rex pater Europae, dans toutes ses conquêtes, avait été animé, nous dit-on, par le désir d’unir les Teutons autant que possible au sein de son empire, dans son Regnum Europae, moyennant quoi il commença par liquider une partie d’entre eux, celle qui était restée le plus proche de sa tradition : les Saxons. Qui sont aujourd’hui ceux qui en Europe subissent les foudres de l’UE ? Ceux qui restent le plus proche de leurs traditions. Moyennant quoi aussi il divisa son empire en plusieurs Etats indépendants, tout comme, aujourd’hui, le centralisme stalinien européiste s’accompagne d’une praxis régionaliste. Diviser pour mieux régner.
    l’UE est un projet essentiellement religieux. Ceux qui ont la curiosité de lire Dom Hisoard, La propriété et la communauté des biens depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, vol. 1 et 2 (disponible à google.books) comprendront que ce n’est pas là une image et que le message des évêques que vous rapportez s’inscrit dans le droit fil des visées proto-communistes du christianisme primltif, encore que ces visées proto-communistes soient notables dans des religions plus anciennes que le christianisme.

    C’est la première fois que je consulte votre blog. En fait, j’ai découvert votre existence en tombant sur http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/olivier-berruyer-sanctuariser-le-42583. C’est la première fois que j’entends dans un média quelqu’un remettre à sa place un politicard, en l’occurence une politicarde – une membre de la secte – avec fermeté et détermination.

      +0

    Alerter
  • moysan françois // 05.01.2014 à 05h15

    Olivier BerruyerLe 05 décembre 2013 à 09h14
    Afficher/Masquer

     » c’est je pense bien mal connaitre leur influence sur les élites… »

    Je suis d’accord avec Olivier Berruyer sur l’influence de l’église sur les dirigeants de la république « laïque »ou sur les dirigeants économiques.tant à titre de leur formation scolaire individuelle antérieure que par le parallélisme des formes de fonctionnement de ces différentes institutions.

    Après un débat intense en 2004-2005, il ne faut pas oublier le rejet du Traité de Lisbonne par la France par Référendum le 29 mai 2005 et, se rappeler que l’Assemblée nationale et le Sénat ont ratifié en février 2008 le Traité de Lisbonne.

    La position des évèques est à mettre dans la perspective d’un vote Front National en première place aux prochaines élections européennes. Le bourrage de crânes des électeurs va commencer comme en 2005.
    Il n’y aura pas d’autres choix que de voter pour l’Europe mais pour qui et pour quoi.

    C’est insupportable la perspective, pour les classes dirigeantes, de recevoir la gifle ou le coup de poing dans la gueule le soir du 25 mai 2014 ( Elections européennes – 1 seul tour ) de faire le tour des plateaux Télés avec le FN en tête.

    C’était pareil en 2002 on a plébiscité Chirac au deuxième tour des présidentielle car nous avions honte de nous même ou de notre système politique ou de nos politiques.

    J’ai été étonné de voir avec quelle facilité des personnes dites de « gauche » ont voté à droite.

    J’ai voté blanc.

    Le vérouillage du système constitutionnel,électoral et politique favorise le vote sanction donc
    le vote FN.

    Le vote FN majoritaire du 25 mai 2014 sera-t-il le vote sanction du vote captif de la présidentielle de 2002 et du déni du vote référendaire de 2005 par la classe politique ?

    Le vote UMPS est obligatoire. Si vous n’êtes pas convaincu, le lavage de cerveaux va commencer.

    C »est d’une désespérance totale.

      +0

    Alerter
  • Theodorum // 16.03.2015 à 21h58

    Lorient, le 14 Mars 2015.

    Mr Franz Olivier-Gesbert

    Le Point – Paris

    Monsieur,

    Ci-joint copie d’un e-mail expédié à quelques connaissances. Or je viens de recevoir votre dernier N° et je vois que vous vous réjouissez beaucoup des déclarations de Michel Onfray, mais je ne trouve pas trace de l’intégralité de sa déclaration, comme le souligne la copie de mon e-mail du 11 :
    « Michel Onfray a traité Vals de crétin , sujet repris abondamment dans  la Presse, mais une phrase curieusement, semble avoir disparu de nombreux communiqués et j’ai eu du mal à la retrouver sur dauphiné.com : il y a mieux comme journal de 1er plan !
    « Le philosophe, dont la «nouvelle droite» a été classée entre la droite et l’extrême droite, dit se sentir «beaucoup plus à gauche que Manuel Valls». «Apparemment, le Premier ministre s’adresse à des gens qui croient que le clivage gauche-droite garde une certaine validité, alors qu’il m’apparaît complètement obsolète, je crois qu’il a été remplacé par un clivage entre les partisans et les adversaires de la globalisation, ceux qui en profitent, ceux qui en souffrent».
    Tapez sur Internet « paradoxe d’ Olson » et vous aurez une bonne explication de l’ attitude générale !
    Vous vous dîtes chrétien, contrairement à Mr Onfray, comme beaucoup de bien-pensants adoraient le même Dieu à l’époque de Jésus, mais beaucoup de théologiens éminents ont affirmé, à sa suite, que s’il fallait choisir entre Dieu et la vérité, il faudrait choisir la vérité, tellement ils ne font qu’un ! Onfray est donc plus chrétien que vous ! Et quand , poussière pensante, il sera en face de Dieu il le reconnaîtra ! Les obscurantistes pourraient ne pas être ceux qu’on croie !
    En fait on pourrait assimiler les partisans de la pensée unique à des collabos sous l’occupation allemande ! Lisez Jacques Lusseyran , l’aveugle voyant, inconnu de moi alors, Page 184, 3 premiers paragraphes de « Et la lumière fut » : Le nazisme , c’était un germe omni-présent, une maladie endémique de l’humanité. Il suffisait de jeter quelques brassées de peur au vent pour récolter, à la saison prochaine, une moisson de trahisons et de tortures . Dans les 2 premières supérieures de Louis Le Grand, sur 90 garçons, nous n’étions que 6 résistants et cela n’était pas par patriotisme seulement : ce n’était pas la France qui était menacée, c’était l’homme » .
    Ci-dessous copie d’un passage d’une lettre à Philippe Séguin – qui proposa le 1er Mai de cette année-là un référendum pour l’emploi que je lui avais suggéré – du 14 Décembre 1994 où je traite de la notion de résistance : « Beaucoup se réclament du général De Gaulle, mais, pour moi, les vrais gaullistes sont ceux qui « résistent », disent NON à tout ce qui avilit l’homme, à tout ce qui est résignation à l’écrasement de sa dignité, liberté pendant l’occupation, fraternité aujourd’hui. Le vrai combat, le combat éternel, est le combat pour l’homme, et l’homme debout, libre et fraternel.
    Personnellement, je ne cherche qu’une chose : contribuer au maximum à rendre notre monde plus humain et plus fraternel, pour la plus haute dignité de tous les hommes et la gloire de Dieu, qui nous a créés, sauvés par son fils et qui nous assiste par son Esprit. Pour moi, croire cela est certainement la source principale de ma clairvoyance, même si je répète souvent que je n’ai pas de solutions-miracle, mais seulement logiques, objectives et donc admissibles par tous, croyants ou incroyants, et nous serons tous jugés sur nos actes, sur ce que nous aurons fait pour les autres, comme le disait l’ abbé Pierre. Pour cela la discrétion peut être un avantage car elle facilite la réflexion et peut vous servir par des critiques constructives.
    Veuillez agéer, Monsieur le Président, mes meilleures salutations et plus vifs encouragements. » 
    Cette lettre pourrait être adressée à toute la Presse et aux hommes politiques. Se tromper est humain, mais refuser le débat, préférer l’ombre à la lumière est diabolique ! Le combat impose la vigilance, sinon après le doigt et la main, tout le corps y passe . Qui vole un œuf, vole un boeuf !Je peux vous paraître excessif, mais la vérité c’est sacré !
    Veuillez agréer, Monsieur Olivier-Gesbert, mes sincères salutations .

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications