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4.avril.20184.4.2018 // Les Crises

« L’Initiative pour la fiabilité de l’information » : progrès déontologique ou futur outil de censure ?

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De nouveau, une initiative dans le style Décodex qui, semblant pavée de bonnes intentions, porte aussi potentiellement en elle les germes d’une inquiétante forme de censure. Il faudra rester très vigilant.

C’est principalement dû au soutien de Google, qui, comme Facebook, est une société d’espionnage des données individuelles qui se transforme de plus en plus en Big Brother décidant ce que les gens doivent voir et ne pas voir, sans le moindre contrôle politique et citoyen.

La censure du XXIe siècle ne consistera pas à fermer des sites (trop voyant), mais à les noyer dans la masse, les faisant passer de la première page de résultats Google à la 8e, que personne ne lira jamais. Efficacité totale, et impossibilité de critiquer ces choix discrétionnaires d’une entreprise privée.

De plus, il est comique de voir les plus gros diffuseurs historiques de Fake News (Timisoara, Couveuses de la Guerre du Golfe, Bosnie, Fantastiques promesses de l’euro, Armes de Destruction Massive, Massacres en Libye, Syrie… Pour ne pas parler des petites du quotidien, ni de leur proverbial manque de pugnacité face au Pouvoir #Skripal) se poser en modèles de vertu.

Enfin, toute velléité de « respect des règles déontologiques » est évidemment une plaisanterie si elle n’est pas accompagnée de sanctions tant pour le journaliste que pour son employeur.

RSF et ses partenaires dévoilent la “Journalism Trust Initiative (JTI)”, un dispositif innovant contre la désinformation

Rsf.org, 3/4/2018

Un dispositif d’autorégulation des médias visant à lutter contre la désinformation en ligne, la Journalism Trust Initiative (JTI), vient d’être lancé par Reporters sans frontières (RSF) et ses partenaires, l’Agence France-Presse (AFP), l’Union européenne de radio-télévision (UER) et le Global Editors Network (GEN).
Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, la directrice de l’information de l’Agence France-Presse (AFP), Michèle Léridon, le directeur général de l’Union européenne de radio-télévision (UER), Noël Curran, et le président du Global Editors Network (GEN), Peter Bale (par vidéo), ont annoncé lors d’une conférence de presse organisée le 3 avril 2018 à Paris le lancement d’une initiative d’autorégulation innovante, la Journalism Trust Initiative (JTI), que l’on peut traduire en français par Initiative pour la fiabilité de l’information, qui vise à favoriser le respect des processus de production journalistique et à donner des avantages concrets à ceux qui les mettent en oeuvre.

Dans le nouveau système de l’espace public, les informations fausses circulent plus vite que les vraies : la défense du journalisme suppose de renverser la logique en donnant un avantage réel à tous ceux qui produisent des informations de manière fiable, quel que soit leur statut”, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

La Journalism Trust Initiative consiste à créer un référentiel pour le journalisme sous la forme d’indicateurs sur la transparence des médias, l’indépendance éditoriale, la mise en oeuvre de méthodes journalistiques et le respect des règles déontologiques. Ces normes (ou “standards”) seront établies dans le cadre d’un processus concerté sous l’égide du Comité européen de normalisation (CEN), ouvert à compter du 3 avril 2018 aux acteurs concernés du secteur : médias, associations et syndicats professionnels, instances d’autorégulation comme les conseils de presse et les organismes de réglementation, ainsi que plateformes numériques, annonceurs et représentants des intérêts des consommateurs. Ces normes sont destinées à devenir une référence en matière d’autorégulation des médias et de bonnes pratiques pour tous ceux qui produisent des contenus journalistiques, qu’il s’agisse de blogueurs ou de groupes de médias internationaux. L’adoption des règles ouvrira la voie à un processus de certification.

“Nous avons conçu un dispositif d’autorégulation fondé sur une analyse globale du champ de l’information, qui permet de relier les aspects déontologiques aux questions économiques. Nous croyons profondément que notre initiative contribuera à favoriser l’intégrité du débat public en garantissant le pluralisme le plus large”, a ajouté Christophe Deloire.

Des avantages pourront ainsi être attachés à la qualité et à l’indépendance du journalisme à travers une distribution et un traitement privilégiés par les algorithmes des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, avec pour résultat une meilleure visibilité, une plus grande portée et de plus importantes recettes publicitaires. Des représentants des annonceurs, soucieux d’établir une “liste blanche” de médias auxquels associer leur image, ont par ailleurs affirmé leur intérêt pour l’initiative, qui pourrait leur fournir des critères pour affecter leurs dépenses publicitaires. Le dispositif pourrait aussi servir de référence pour les aides publiques à la presse, offrant ainsi aux médias des sources de financement complémentaires. Il pourra être utilisé par des organes de régulation et servir de base à un label des médias de confiance.

« L’AFP, agence de presse mondiale et multimédia dont la mission est de fournir “une information exacte, impartiale et digne de confiance”, place le combat contre la prolifération des manipulations et fausses informations au cœur de sa mission, souligne la directrice de l’information de l’Agence France-Presse Michèle Léridon. Leader du projet CrossCheck qui a permis à une quinzaine de médias de lutter contre la désinformation avant l’élection présidentielle française, partenaire de différents projets contre les “fake news”, membre du groupe d’experts de l’Union européenne sur la désinformation, l’AFP se félicite de participer au programme Journalism Trust Initiative pour la défense d’une information fiable et de qualité. »

« Alors que le prochain Règlement général européen relatif à la protection des données (RGPD) est prêt à montrer au monde entier l’unité des Européens en matière de protection de la vie privée, cette initiative de RSF est plus que bienvenue, a déclaré Bertrand Pecquerie, directeur général du GEN. Il est évident que nous avons besoin d’une plus grande transparence sur les fournisseurs de contenu, et nous nous accordons sur le fait qu’une référence volontaire et autorégulatrice pour l’ensemble des sources de contenu journalistique constitue une partie de la solution. Le Global Editors Network est prêt à participer – avec d’autres organisations de presse – à la discussion ouverte par la Journalism Trust Initiative »

Le directeur général de l’UER, Noel Curran, a ajouté : « L’UER estime que la présence en ligne d’organisations de médias de service public est essentielle pour soutenir une citoyenneté informée et représente un outil essentiel pour lutter contre la propagation de fausses nouvelles. Un journalisme digne de confiance et de qualité est la marque des médias de service public et l’UER soutient pleinement cette initiative qui aidera le public à identifier des sources fiables et à soutenir un journalisme de qualité. »

Le Groupe de travail du CEN sera présidé par Claudio Cappon, ancien directeur général du radiodiffuseur public italien RAI, tandis qu’Olaf Steenfadt, ancien journaliste des chaînes allemandes ARD et ZDF, représentera RSF. Le “Plan de projet” publié aujourd’hui sur le site Web du CEN est dès aujourd’hui soumis aux commentaires et à l’approbation de tous les groupes concernés. Ceux qui soutiendront le document seront ensuite appelés à collaborer pendant une période de 12 à 18 mois, afin d’élaborer les indicateurs, et ce sous l’égide de l’organisme français de normalisation, l’Association française de normalisation (AFNOR), et de son équivalent allemand, le Deutsches Institut für Normung (DIN).

La Fédération européenne des journalistes (FEJ), associée aux réflexions, a formulé des propositions qui ont été prises en compte. Dès septembre 2017, RSF organisait à Bruxelles une consultation préparatoire avec, outre les partenaires, l’Ethical Journalism Network (EJN), la Fédération Européenne des Journalistes (FEJ), les médias publics néerlandais (NPO/KRO-NCRV), la chaîne allemande ARD, la European Magazine Media Association, RTL Group, l’Association des télévisions commerciales en européennes (ACTE), la European Newspaper Publishers’ Association, EMMA/ENPA, News Media Europe (NME), l’Association mondiale des journaux (WAN-IFRA), la European Association of Communication Agencies, le Center for Media, Data and Society (CMDS) à la Central European University (CEU) de Budapest, l’Observatoire de la Déontologie de l’Information (ODI), le World Economic Forum (WEF) et le Bureau du Haut représentant de l’OSCE pour la liberté des médias. En février 2017, une réunion de travail était également organisée à Oxford à l’initiative du Reuters Institute for the Study of Journalism.

Le leader des moteurs de recherche, la société américaine Google, a fait savoir à RSF avoir pris la décision de participer au processus JTI.

« Nous soutenons et encourageons pleinement les initiatives qui garantissent aux marques des environnements numériques sûrs et dignes de confiance. Nous saluons les programmes qui, comme celui-ci, tendent vers plus de transparence, et nous sommes impatients de suivre son évolution », affirme par ailleurs dans une déclaration à RSF Stephan Loerke, le PDG de la Fédération mondiale des annonceurs (FMA).

Reporters Sans Frontières (RSF) est une organisation internationale non-gouvernementale de défense du journalisme. Reconnue d’utilité publique en France, RSF bénéficie d’un statut consultatif à l’ONU, à l’Unesco, au Conseil de l’Europe et à l’Organisation internationale de la francophonie. Le siège à Paris travaille avec des bureaux à Londres, Washington, Rio, Tunis et Taipei, des sections en Allemagne, Autriche, Espagne, Finlande, Suède, Suisse et des correspondants dans 130 pays .

L’Agence France-Presse (AFP) est une agence d’information mondiale fournissant une couverture rapide, vérifiée et complète en vidéo, texte, photo, multimédia et infographie des événements qui font l’actualité internationale. Des guerres et conflits à la politique, à l’économie, au sport, au spectacle jusqu’aux grands développements en matière de santé, de sciences ou de technologie.

Le Global Editors Network (GEN) est la principale organisation qui encourage l’innovation dans les médias pour les éditeurs de toutes les plateformes – imprimées, numériques, mobiles ou diffusées -. GEN est une communauté de plus de 4 000 rédacteurs en chef et innovateurs médiatiques engagés dans le journalisme durable à travers une variété de programmes conçus pour inspirer, se connecter et partager. C’est une association non gouvernementale à but non lucratif.

L’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) est la plus grande alliance de médias de service public (MSP) dans le monde. Nous comptons 73 Membres dans 56 pays, ainsi que 33 Affiliés en Asie, en Afrique et sur le continent américain. Nos membres exploitent environ 2000 services – télévision, radio et service en ligne – dans plus de 120 langues à l’intention d’un public potentiel de plus d’un milliard de personnes. Parmi nos activités figurent l’Eurovision et l’Euroradio.

Rsf.org, 3/4/2018

Mieux vaut en rire…

Mieux vaut en rire…


Bonus 1 : « La face cachée de Reporters sans frontières : De la CIA aux faucons du Pentagone »

Voici, détaillés dans ces pages, les fréquentations douteuses, les financements honteux, les hargnes sélectives, les indulgences infondées, les tentatives de dissimulations, les manipulations des chiffres, les mensonges réitérés de Reporters sans frontières, le tout au service d’une cause sans rapport avec les objectifs affichés. Observons son ardeur au travail contre les pays pauvres que l’Occident veut soumettre et son silence face aux concentrations économiques dans les médias des pays riches. Notons sa mansuétude envers les «bavures» de l’US Army, ses «oublis» dans la comptabilisation de journalistes qui en sont victimes.

Ce livre dévoile les paravents de la CIA qui alimentent RSF en dollars: le Center for a Free Cuba et la National Endowment for Democracy (NED) via l’United States Agency for International Development (USAID).

Et il n’y a pas qu’eux: l’Open Society Institute du milliardaire et magnat international de la presse George Soros, ami personnel de Bush, qui s’agite partout où peut être mis en place un gouvernement pro-étatsunien, fait partie aussi des généreux financiers de RSF.

Alors, RSF ??? Association humanitaire ou bras médiatique européen de la CIA et des faucons du Pentagone ?

Écrivain et cyberjournaliste, ex-référent littéraire d’Attac-France, Maxime Vivas (prix Roger Vailland 1997) a publié sept livres (romans, polars, humour, essai), des nouvelles et des centaines d’articles traduits en plusieurs langues sur des dizaines de sites Internet. Il écrit également pour la presse quotidienne et assure chaque semaine une chronique
littéraire sur Radio Mon Païs à Toulouse. (Source : Aden)

Livre à commander par exemple sur le site de l’éditeur Aden

Critique de Maurice Lemoine sur le site du Monde diplomatique :

Question : « Quel besoin avait le président Hugo Chávez d’engager une réforme de la Constitution (…) au risque d’aggraver encore un peu plus les divisions et la polarisation entre les citoyens de son pays ? » Autre question : quelle est la légitimité de Reporters sans frontières (RSF), organisation théoriquement destinée à la défense des journalistes, pour, dans un communiqué du 28 novembre 2007, poser… ce type de question ? Et pourquoi tant de mensonges, systématiques et effrontés, dès qu’est évoquée la situation au Venezuela ? Cet ouvrage apporte quelques éléments de compréhension. Fréquentations douteuses (extrémistes cubains de Miami), financements très politiques (en provenance de Washington), hargnes sélectives (contre La Havane ou Caracas…), modération remarquée (dans la dénonciation des « bavures » de l’armée américaine contre les journalistes), désintérêt patent (quant à la censure des médias par l’argent) y sont amplement détaillés. D’où une dernière question : RSF n’aurait-il pas tendance à reproduire, voire à anticiper, les opinions émanant du département d’Etat américain ?


Bonus 2 : « La liberté est une valeur par elle-même, dont l’exercice comporte nécessairement un bon et un mauvais pôle »

Le moment libéral, ces mots ayant peu vieilli ; à très légèrement adapter, en remplaçant « monopole d’État » par « Monopole de l’éditocratie »

“Lorsqu’un sicaire de la bonne parole entreprend de m’exposer que le monopole d’État, c’est-à-dire le monologue d’État de l’information, exercé directement ou par le biais d’un subterfuge, peut seul mettre la presse et la télévision au service du peuple, car, dit-il, on n’ignore pas ce qu’est la “fausse objectivité” du New York Times, de la Stampa ou de la NBC, je lui sais gré de m’avertir qu’il a le ferme propos de supprimer l’information et de la remplacer par la propagande. Car il est bien certain qu’il existe une “fausse objectivité”. Mais elle ne peut exister que là où la vraie peut exister aussi. Bertrand Russel a écrit que certaines de certaines propositions qu’”elles ne possèdent même pas le rare privilège d’être fausses”, indiquant par là qu’elles sont trop informes pour être réfutées, qu’elles n’ont pas atteint un degré d’élaboration suffisant pour être des énoncés quelconques, vrais ou faux. La démonstration de la fausseté doit s’appuyer sur un certain degré minimal de cohérence logique.

De la même manière, les sociétés censurées ne peuvent même pas s’offrir le luxe de la “fausse objectivité”, puisqu’elles n’ont pas la vraie. Et, dans les civilisations de la liberté, la mission de lutter contre la “fausse objectivité” incombe précisément à la vraie, et non à quelque bureaucratie extérieure à la culture. C’est l’histoire sérieuse qui élimine, ou refoule, l’histoire partiale; c’est le journalisme probe qui peut faire reculer le journalisme vénal, et non point une commission administrative, dont le premier soin est en général de distribuer quelques fonds secrets. Une presse libre n’est pas une presse qui a toujours raison et qui est toujours honnête, pas plus qu’un homme libre n’est un homme qui a toujours raison et qui est toujours honnête. S’il avait fallu, pour autoriser la littérature, attendre d’avoir appris d’abord à en bannir la mauvaise, nous serions encore occupés à corriger le premier jeu d’épreuves de l’histoire de l’imprimerie.

Ne pas comprendre que la liberté est une valeur par elle-même, dont l’exercice comporte nécessairement un bon et un mauvais pôle, c’est démontrer que l’on est décidément réfractaire à la culture démocratique.”

Jean-François Revel, La Tentation totalitaire (1976), pages 12-13.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

lecrabe // 04.04.2018 à 11h39

RSF en diseur de vérité c’est un peu comme la mafia luxembourgeoise en régulateur bancaire, le symptôme de l’inversement complet du sens et des valeurs.
Heureusement il n’y aura bientôt plus qu’eux pour croire à leur propres mensonges et se décerner les bons points vérité certifiée.

44 réactions et commentaires

  • lecrabe // 04.04.2018 à 11h39

    RSF en diseur de vérité c’est un peu comme la mafia luxembourgeoise en régulateur bancaire, le symptôme de l’inversement complet du sens et des valeurs.
    Heureusement il n’y aura bientôt plus qu’eux pour croire à leur propres mensonges et se décerner les bons points vérité certifiée.

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    • Christian Gedeon // 06.04.2018 à 14h00

      Monsieur,plus on crée d’organismes censés dire la vérité,plus on s’en éloigne. La maladie de notre époque est de créer des organismes,des centaines d’organismes. Merde aux mille feuilles en général,merde à l’associationisme maladif,merde à tout .ce qui prétend nous dicter notre conduite…La France est malade de tous ces porte parole de la vérité et le monde lui emboîte bien le pas…

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  • Haricophile // 04.04.2018 à 12h08

    Autrefois on disait : « La différence entre l’Est et l’Ouest c’est qu’à l’Est on te dis : « – Ferme ta gueule », a l’Ouest : « – Cause toujours » »

    L’histoire, ça va ça vient, de tout évidence nous venons de dépasser le seuil d’un renversement de tendances.

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  • LolCat245 // 04.04.2018 à 12h09

    –  » Nous sommes fiables, vous allez finir par nous croire, merde !  »

    signé : les médias accrédités par l’empire.

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  • Canal // 04.04.2018 à 12h16

    En effet, @lecrabe, le départ de Ménard n’a pas solutionné tous les problèmes de RSF. Par exemple, sauf erreur de ma part, toujours aucune visibilité de leur financement sur leur site. Ils devraient peut-être commencer par là. A moins qu’à ce sujet la transparence nuise davantage que l’opacité à leur crédibilité ?

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  • Alfred // 04.04.2018 à 12h22

    Allez travaux pratiques:
    100 pages facedebouc de « white helmets » qui s’affichent « en même temps » un petit peu « zextremistes »:
    https://clarityofsignal.com/2017/05/01/now-you-see-me-over-100-white-helmet-self-posted-facebook-images-expose-fake-humanitarian-group-as-fsa-terrorists-in-bed-with-al-qaeda/amp/?__twitter_impression=true
    C’est glop-glop ou c’est pas glop, chef?

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    • tepavac // 05.04.2018 à 00h33

      On les a pas beaucoup vu aider les populations libérées de la Goutha, pas une image d’un casque blanc soutenant un vieillard ou un blessé, pas plus qu’un témoignage sur les 150000 civils.

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  • Julie // 04.04.2018 à 13h03

    La fiabilité de l’info c’est mal barré en France. Ces jours-ci les médias sont en mode « n’importe quoi ».
    Exemples:
    ce matin, journal de 6h sur France Inter, reportage de Omar Ouamane, envoyé spécial à Kobane. Il parle d’une femme kurde qui se battait à Afrin et dont le corps a été mutilé par les djihadistes qui l’ont attrapée. Sauf que c’était il y a deux mois et que la presse internationale en a parlé (en se demandant à l’époque pour certains pourquoi les Occidentaux laissaient faire Erdogan avec tant de facilité… ah oui notre accord pour qu’il « protège » les réfugiés syriens et les empêche de prendre des bateaux pour rejoindre l’Europe). Le plus incroyable dans le reportage c’est l’absence totale d’indication temporelle.
    https://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/barin-kobani-kurdish-fighter-video-female-fighter-body-mutilated-a8194261.html
    (4 février.. le Monde en a parlé aussi mais le 7)
    Mais comme France Inter cache les reportages d’Omar Ouamane dans le journal de 6h uniquement, il est difficile de les retrouver; il faut chercher ici, au milieu de la plage de 120′
    https://www.franceinter.fr/emissions/le-5-7

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    • Alfred // 04.04.2018 à 14h24

      Eh oui. Et les même se cachent derrière la prétendue notion d’actualité (brûlante même) pour justifier leurs choix éditoriaux. Si par contre le sujet va bien dans leur agenda on est plus à quelques mois près..

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  • fox 23 // 04.04.2018 à 13h05

    Encore une fois, le pyromane criant au feu pour détourner l’attention ! Ils commencent fort dès le début de leur bouillie pour chat avec la nécessaire création d’un nouveau référentiel sur la déontologie journalistique !
    Outre que c’est la meilleure preuve qu’actuellement, ça laisse beaucoup à désirer, pourquoi toujours de nouveaux gadgets alors que la Charte de Munich convient très bien ?
    Bref, pour croire que tout ça est couvert de bonnes intentions, il faut avoir largement dépassé le stade de la naïveté.
    Pas facile de préparer le ministère de la pensée unique !

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  • Julie // 04.04.2018 à 13h10

    Autre exemple, toujours ce matin, toujours France Inter
    « le massacre de Katyn durant lequel les soviétiques ont tué 22,000 officiers polonais »
    … sic c’est 4000 selon Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Katy%C5%84

    https://www.franceinter.fr/emissions/les-histoires-du-monde/les-histoires-du-monde-04-avril-2018
    France 24 en 2010 avait le même chiffre et citait Gorbachev
    http://www.france24.com/fr/20100407-le-massacre-katyn-crime-guerre-passe-sous-silence-pendant-50-ans
    Comme quoi nos médias ne s’améliorent pas

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    • kriss34 // 04.04.2018 à 13h59

      Vous auriez pu prendre un meilleur exemple, parce que ce sont bien 22 000~ prisonniers de guerre qui furent exécutés sauvagement par les Soviétiques entre avril et mai 1940 : alors certes ces exécutions ne concernent pas que des officiers polonais et certes ça n’arriva pas que sur le site de Katyn. Mais Katyn est emblématique.

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      • Julie // 04.04.2018 à 15h41

        où trouvez vous ce chiffre pour avril-mai 40? je le trouve pour toute la Pologne et aux mains des nazis et des soviétiques selon la page wiki ; de plus il était bien précisé dans le reportage « OFFICIERS polonais » et à Katyn. si vous acceptez ce genre d’inexactitudes il ne restera pas grand chose.

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    • Christian Gedeon // 04.04.2018 à 17h42

      Qu’est ce Katyn vient faire là dedans? Le massacre est avéré,sovietique et plus de 22000 ont été sauvagement exécutés. Votre exemple est bien mal choisi. vouloir défendre la Russie c’est bien. Mais en faisant ce que vous faites,vous assimilez la Russie libre aux soviets assassins,et ça c’est mal.

        +1

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      • Julie // 04.04.2018 à 21h08

        Katyn vient faire là-dedans que le chroniqueur de France Inter dit ds le lien ci dessus « 22000 officiers polonais massacrés à Katyn ».

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    • Alain V // 04.04.2018 à 19h59

      Sur Wikipedia, on trouve 4404 prisonniers de guerre exécutés à Katyn et 22000 personnes exécutées au moment du partage entre l’URSS et l’Allemagne nazie.

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  • Julie // 04.04.2018 à 13h12

    Et toujours dans la même matinale on a eu droit aussi aux « analyses » de B. Guetta. Là il faudrait qu’un spécialiste décortique les inexactitudes et les plans sur la comète car il y en a trop. Au final on apprend que si l’Iran intervient en Syrie c’est pour restaurer son empire pré-islamique tel qu’il était il y a 15 siècles… sic!!!
    https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-04-avril-2018

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  • Julie // 04.04.2018 à 13h14

    Et pour finir un tour du côté du Monde
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/04/la-derniere-poche-rebelle-pres-de-damas-en-passe-d-etre-reconquise_5280482_3210.html
    où M. Barthes n’a rien à nous dire des otages qui pourrissaient dans les geoles des rebelles modérés de la Ghouta… pas plus que les documentaires d’Arte d’ailleurs
    http://english.ahram.org.eg/NewsContent/2/8/295020/World/Region/Updated-Syrian-rebel-group-released–prisoners-in-.aspx
    pourtant si même « l’observatoire syrien des droits de l’homme » l’admet c’est que… ils sont infiltrés par les Popovs?

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    • Marie // 04.04.2018 à 13h47

      … »les documentaires d’ Arte »…le Monde diplomatique de mars ironise sur « sa » façon d’incendier Poutine.
      Quant à « l’observatoire syrien des droits de l’homme », ce qui est certain (au moins) c’est qu’il a son siège au RU et qu’il est « à charge » contre « les » el Assad en général et les Alaouites en particulier.

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  • Dorian // 04.04.2018 à 14h27

    Désinformation volontaire du Décodex :

    Après la tuerie de Las Vegas, octobre 2017, le Figaro, le N-Y Times et plein d’autres, ont accusé Google et Facebook d’avoir propagé une fausse information quant au nom de l’assassin. Google avait reconnu les faits et présenté ses excuses (ainsi que Facebook).
    Les Décodeurs, en rapportant l’affaire, avaient désigné Facebook propagateur de la fausse nouvelle mais avaient volontairement omis de mentionner que Google était accusé conjointement.

    Le Décodex étant financé par Google, il a préféré diffuser un mensonge (par omission volontaire), plutôt que d’informer correctement. (Aujourd’hui le journal est en cheville avec Facebouc, mais pas à l’époque).
    (À suivre)

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  • Dorian // 04.04.2018 à 14h28

    (suite et sources)

    Figaro : http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2017/10/03/32001-20171003ARTFIG00097-fake-news-facebook-et-google-accuses-de-negligence-apres-la-tuerie-de-las-vegas.php

    Décodeurs : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/10/02/las-vegas-comment-l-alt-right-a-jete-en-pature-le-nom-d-un-homme-qui-n-etait-pas-le-tireur_5195040_4355770.html

    Je me souviens d’un petit gars du décodex s’insurgeant : « Moi ? une idéologie ? Pas du tout. C’est quoi mon idéologie ? »
    C’est celle de Google. Autrement dit il contribue discrètement à favoriser le trucage des algorithmes, le vol des données personnelles, le refus des gros de payer leurs impôts, etc.

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  • Ardechois // 04.04.2018 à 14h51

    A propos de déontologie, cherchez aujourd’hui 4 Avril dans vos journaux une information sur le fameux empoisonnement d’un ex espion russe…Rien ,on n’en parle plus…Bizarre non ,ces journalistes objectifs se taisent tout à coup…Leur silence ne serait-il pas lié au rapport du laboratoire anglais…Que ces « journalistes aient été abusés par de fausses informations, ce serait excusable, mais alors qu’ils publient les conclusions données par le laboratoire

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    • FPOLE // 04.04.2018 à 23h57

      @Ardechois
      il me semble avoir vu passer cette information sur Mediapart (pas en gros titre, il ne faut pas exagérer), mais dans la chronique européenne d’Alexis POULAIN (le Media TV) à partir de 33’34 », l’autre partie de la chronique était consacrée aux fausses nouvelles

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  • Owen // 04.04.2018 à 15h19

    Et pendant ce temps, les aventures de Françoise Nyssen, qui rédige le projet de loi contre les fausses nouvelles.
    On est assuré que c’est une ministre de la culture qui lit des livres, mais elle ne sait pas faire des phrases. J’imagine qu’il ne faut pas être trop exigeant, on ne peut pas tout avoir…
    https://www.causeur.fr/francoise-nyssen-tapisserie-bayeux-culture-150123

    [Modéré]

    Ca va être difficile de réexpliquer ce qu’est le simple journalisme et le droit à la pluralité des opinions. Peut-être suggérer à F Nyssen de regarder le film Idiocarcy, mais je crains que ce ne soit un film trop difficile à comprendre, maintenant.

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    • marie-p // 05.04.2018 à 15h40

      Le quai d’Orsay s’est mobilisé ce 4 avril en faveur de la désinformation. 3heures durant il aura sensibilisé à la problématique des démocraties face aux manipulations de l’ information.
      https://www.pscp.tv/w/1dRJZePZlwAGB

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      • Owen // 06.04.2018 à 08h19

        Cette fois ci, F. Nyssen a fait l’effort de lire le texte qu’on lui a rédigé. Avec J.Y le Drian pour conclure la conférence, c’est dur à entendre.

        Pour le gouvernement, la démocratie est en danger, puisque les fausses informations sont en train de la détruire: pas de surprise de ce côté.
        Coté représentants des médias comme il faut, j’ai noté le désarroi de se voir devancés par Internet et les réseaux sociaux, vecteurs de toutes sortes de nouvelles, y compris les plus spectaculaires qui deviennent virales. On ne sait plus trop si les utilisateurs s’informent, s’amusent ou se défoulent. En effet.

        Mais ils ne réagissent pas, quand les médias pourrissent le cerveaux des citoyens à savoir qui touchera l’héritage de Jauni (oui, je lutte contre les anglicismes).
        Je n’ai pas souvenir de leur atermoiements quand ils ont entendu parler de temps de cerveau disponible à vendre pour coca cola, qui plus est formulé par le directeur du média le plus présent dans le paysage national.
        Et concernant ceux qui constatent qu’une simple accusation sans preuves a suffit à organiser une nouvelle guerre froid, avec des armements encore plus variés et disséminés que jadis quand ils pouvaient faire déjà disparaître l’humanité, ces médias n’ont rien d’autre que la propagande de guerre pour répondre à leur inquiétude.

        Les journalistes ont ruiné eux même l’information qu’il prétendent promouvoir.

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  • Louis Robert // 04.04.2018 à 16h00

    Alors ce sont les spécialistes et les maîtres de la tromperie et du mensonge qui ont entrepris de nous redonner confiance en eux…

    Eh bien bravo! Moi, je vous le dis, hein? J’ai déjà pleine confiance en eux! C’est tellement plus confortable. Non? S’ils le disent ou l’écrivent, c’est que cela est vrai. S’ils le taisent, alors là c’est que cela n’existe même pas.

    La foi et l’espérance engendrent la charité.

    Votre commentaire est en attente de modération.

      +3

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  • caliban // 04.04.2018 à 16h18

    Les bons points :
    • le contrôle qualité
    • ceux sont les journalistes qui s’en occupent (difficile de faire autrement sans être attentatoire à la liberté de la presse)

    Les mauvais points :
    • toujours cette idée de labellisation (ce n’est pas tant la distribution des bonnes / mauvaises notes qui serait utile que la distribution de sanctions, de symboliques à statutaire, je pense notamment à la carte de presse et abattements fiscaux)
    • le financement … la bonne blague ! Google et Facebook comme sponsors d’une presse de qualité alors qu’ils alimentent les régies de publicité, c’est à dire le mensonge légal et l’abrutissement des cerveaux disponibles

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    • Dominique // 04.04.2018 à 23h49

      Autre mauvais point : aucune référence à la Charte de Munich.

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  • dorian // 04.04.2018 à 16h34

    Encore une désinformation volontaire du Monde :

    Le 28 août 2017, Hidalgo déclarait sur France-info qu’elle venait d’être menacée dans son bureau par les « lobbies automobile et ceux du diesel » qui voulaient qu’elle arrête « cette politique de lutte contre la pollution » ; « Sinon on vous fera battre aux élections », ont-ils ajouté. D’autres medias ont repris l’info.
    Le Monde est un journal de cadres, les cadres achètent plus de voitures neuves que les encadrés, donc les constructeurs font leur pub dans le Monde. Ce dernier n’a pas osé dénoncer les pressions des lobbies (non élus) contre la démocratie (maire élue) de peur de perdre l’argent de la pub. Il n’a rien dit à ces lecteurs de ces pressions. Tant pis pour leur santé. C’est un mensonge par omission volontaire. (à suivre)

      +5

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  • Duracuir // 04.04.2018 à 16h34

    Avoir confiance en Google, Facebook ou Microsoft. Pourquoi en Monsanto, Goldman Sachs, Wallmart, Xe, Carlyle ou Lookeed pendant qu’on y est?

      +6

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  • dorian // 04.04.2018 à 16h35

    (suite) Ces mêmes lobbyistes sont-ils aussi passés par les bureaux du Monde ?
    (Je n’ai pas retrouvé à l’époque cette info dans le Figaro ; sans doute parce que c’est également un journal de cadres…)

    Source : https://www.lexpress.fr/actualite/politique/hidalgo-assure-avoir-ete-menacee-par-les-lobbies-du-diesel-et-automobiliste_1938337.html

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  • Arcousan09 // 04.04.2018 à 17h26

    Les meilleurs diffuseurs de fausses nouvelles sont nos politiques …
    Un politique ne dit que la « vérité », rien que la « vérité », toute la » vérité » …… lire: SA vérité … qui n’a de rapport avec la vraie vérité vraie que si moi je me déclare fils du Pape …
    S’ils se croient obligés de manier la censure afin d’obtenir auprès du public un semblant de crédibilité c’est bien parce que pendant des lustres ces mêmes génies inspirés de la politique de haut vol nous auront raconté de belles histoires qui n’ont aucun rapport avec la réalité des faits …

    La diffusion de la presse aux ordres est plus qu’édifiante ….

      +3

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  • Subotai // 04.04.2018 à 18h59

    L’Eglise (Rome) toute puissante (en son temps) a essayé d’interdire l’usage de l’arbalète.
    On sait ce qu’il en est advenu…
    Mes avis que tout ça c’est du chiffon rouge.
    Sans intérêt.
    Pendant qu’on s’en occupe, on reste DANS le « système ». Vouloir amender les règles du jeu, dévoyés par certains joueurs, c’est toujours jouer le jeu.
    Get out of the groove..!

      +1

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  • Frédéric // 04.04.2018 à 19h29

    Je me demande pourquoi il faudrait que ce nouveau machin passe par cette entreprise privée qui est Facebook pour faire une oeuvre publique de contrôle déontologique de l’information. Pourquoi n’ouvrent-ils pas leur propre site à consulter pour toute info? Si les gens leur font confiance, ils seront consultés.

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  • pucciarelli // 04.04.2018 à 20h05

    Des milliers de victimes à Katin? Soit. Qu’est ce pourtant si on prend en compte la monstrueuse agression en Irak (et pas que!) de la part des pays occidentaux? Bon tout cela est de la plaisanterie. Les assassins se reconnaissent au nombre de leurs victimes. En la matière, les pays occidentaux aujourd’hui gagnent toutes catégories confondues. Les « droits de l’homme » sont dangereux pour la vie humaine. En user avec précaution.

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  • Verif // 04.04.2018 à 20h12

    Heureusement qu’il reste les journaux étrangers (et les Echos et la Voix du Nord qui ont refusé l’interview caviardée de Borne ; plus la Tribune pour son article sur la privatisation anglaise)

    Voici de quoi faire réfléchir plus d’un habitant de la « province » :

    https://www.letemps.ch/economie/privatisation-rail-allemand-aujourdhui-accusation

      +2

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  • Gavrilo // 04.04.2018 à 23h29

    En parlant de fiabilité de l’information, la presstituée du système commence à accuser Poutine d’avoir hacké quatre pipelines américains : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2018/04/et-maintenant-poutine-hacke-les-pipelines-americains-ou-presque.html

    C’est à la fin de l’article qu’on a l’explication. Je cite :
    « Quelle coïncidence, juste au moment où Trump propose d’inviter Poutine à la Maison Blanche afin de tenter de réparer les pots cassés, plongeant ainsi le Deep State et la journaloperie à son service dans le désarroi. Et hop, une bonne petite accusation gratuite de piratage russe des pipelines de l’Amérique profonde, effrayant la ménagère de moins de cinquante ans : l’ogre du Kremlin prive vos enfants de gaz et d’électricité ! »

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  • RGT // 05.04.2018 à 08h06

    JTI, ça me fait beaucoup penser à JTF..

    Sans doute cet acronyme est-il sorti des mêmes cerveaux « sublimes » au sein du même « think tank ».

    Pour ceux qui ignorent ce que veut dire JTF, c’est l’acronyme de Join Task Force, un « machin » de plus dans la « stratégie » de la marine US pour aller tordre le bras de petits pays sans défense afin de les ramener dans le « droit chemin ».

    Pour résumer, le JTI est le bras armé de la « liberté » pour tordre le bras de tous ceux qui ne veulent pas rejoindre le troupeau de moutons bêlants panurgiens qui tentent simplement de faire connaître au public des informations qui ne sont pas approuvées par les ploutocrates.

    Bref, rien de nouveau en ce bas monde.

    Désormais il n’est même plus nécessaire d’envoyer des barbouzes dézinguer les emmerdeurs, il suffit juste de mettre un coup de tampon numérique et le gêneur devient subitement un croquemitaine mangeur d’enfants.

    Le jour où vous me présenterez un « gouvernement » qui n’enfume pas les personnes qu’il est « censé » servir » je mange mon casque de vélo.

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    • lvzor // 07.04.2018 à 08h27

      « je mange mon casque de vélo »

      GK Chesterton donne la recette dans la nouvelle « The Unpresentable Appearance of Colonel Crane » (1925).

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  • Alfred // 05.04.2018 à 09h19

    Une bonne façon d’assurer la « fiabilité » de l’information : enfermer les lanceurs d’alerte. Surtout s’ils ont contribué à faire passer la justice.
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/04/04/20002-20180404ARTFIG00346-le-lanceur-d-alerte-herve-falciani-a-l-origine-des-swissleaks-arrete-en-espagne.php

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  • Fulsi // 06.04.2018 à 11h13

    Mort de rire !!
    « La Journalism Trust Initiative consiste à créer un référentiel pour le journalisme sous la forme d’indicateurs sur la transparence des médias, l’indépendance éditoriale… » et un peu plus loin « Des représentants des annonceurs, soucieux d’établir une “liste blanche” de médias auxquels associer leur image, ont par ailleurs affirmé leur intérêt pour l’initiative, qui pourrait leur fournir des critères pour affecter leurs dépenses publicitaires. Le dispositif pourrait aussi servir de référence pour les aides publiques à la presse, offrant ainsi aux médias des sources de financement complémentaires »

    Marrant quand on sait que la publicité et les financements publics sont des filtres à l’information et donc à l’indépendance éditoriale. Ils ne réalisent même pas la stupidité du paradoxe que ça crée: média indépendant => « note » élévée => revenus publicitaires et publiques élevés => dépendance financière élevé => média dépendant

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    • Haricophile // 06.04.2018 à 16h37

      Pas mort de rire du tout. Ça signifie que cette initiative a une grosse connotation de fric et subvention. Ça signifie qu’en plus du journalisme délétère et de la censure, ça va être encore plus dur pour les alternatif, et notre fric va malgré nous encore plus faire perdurer les plus pourris.

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