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6.avril.20186.4.2018 // Les Crises

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Jean // 06.04.2018 à 08h56

Une histoire drôle pour illustrer le dessin sur Facebook :

https://fr.sott.net/article/32127-Respectez-ma-vie-privee-demande-Zuckerberg

62 réactions et commentaires

  • Jean // 06.04.2018 à 08h56

    Une histoire drôle pour illustrer le dessin sur Facebook :

    https://fr.sott.net/article/32127-Respectez-ma-vie-privee-demande-Zuckerberg

      +26

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    • Haricophile // 06.04.2018 à 10h35

      Ahah, beaucoup trop énorme ! c’est un fake ! c’est le 1 Avril !



      … Ah tiens, non, même pas.

      Que disait Audiard déjà, sur ceux qui savaient voler ? Sauf que là il est au moins en orbite autour de la galaxie.

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      • JCH // 06.04.2018 à 11h14

        C’est traduit de « News Thump », un site satirique, donc non, Mark Zuckerberg n’a jamais dit ça, c’est pour ça que Jean nous le présente comme une HISTOIRE drôle.


        Ou alors c’est moi qui ai mal compris votre humour au 3e degré.

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    • Tig // 06.04.2018 à 14h01

      C’est un article digne du gorafi^^ très amusant en tout cas! Mais non tiré d’une véritable interview (pas de source trouvée de mon côté sur le Web en tout cas).

      Ne passez pas pour un conspiplotiste ravi en le prenant au pied de la lettre^^

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    • Jean // 07.04.2018 à 10h23

      Ça par contre ce n’est pas une plaisanterie :

      Par le passé, Zuckerberg a été hanté par de vieux chats échangés avec un ami alors qu’il était étudiant à Harvard. Peu de temps après avoir lancé Facebook, il se vantait d’avoir obtenu 4.000 emails, photos et adresses d’utilisateurs, écrivant : « Les gens les ont juste soumis. Je ne sais pas pourquoi. Ils me  »font confiance ». Quelque bande de cons. »

      Source : https://www.20minutes.fr/high-tech/2250603-20180406-facebook-discretement-efface-messages-envoyes-mark-zuckerberg

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  • patrick // 06.04.2018 à 09h10

    Ah!!! les chemins de fer britanniques !!!
    C’est compliqué de connaître exactement leur situation tellement il y a des informations contradictoires.

    Exemple ici :
    Augmentation des accidents à cause du mauvais entretien des voies à cause de la méchante privatisation
    Le réseau est sous le contrôle d’une compagnie publique , responsable de l’entretien des voies !!

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    • Perret // 06.04.2018 à 09h24

      Ben oui, on privatise les recettes et on laisse au contribuable la charge la plus lourde, l’entretien des voies, comme avec RFF qui n’arrive justement déjà pas à entretenir les voies. Bizarrement, il ne me semble pas qu’il soit question de privatiser RFF, juste la SNCF.

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      • patrick // 06.04.2018 à 10h16

        Les compagnies qui font rouler les trains paient une redevance de passage à la compagnie qui entretient le réseau , donc il n’y a pas de raison de faire payer le contribuable.
        C’est l’usager qui paie le service qu’il utilise .

        L’état supervise les infrastructures , rien d’anormal.

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        • Henriot // 06.04.2018 à 17h29

          En plus la dette de la scnf sera payée par le contribuable, non pas par les compagnies privées.
          Tout le monde payera le train même sans même le prendre.
          Les compagnies n’investiront jamais réellement le coût très élevé du rail.
          De fait ils feront des bénéfices sans prendre les responsabilités du réseau, à l’oeil du contribuable.
          Finalement elles seront des oligopoles néfastes.
          C’est se moquer du monde tout simplement.

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      • Haricophile // 06.04.2018 à 10h41

        En dehors des autoroutes… qui paye les machins noirs polluants pour faire circuler les polluantes voitures ? Que les infrastructures soient a la charge de l’état ne me choque pas plus que ça. Par contre, on devrait avoir beaucoup plus notre mot a dire en tant que « actionnaire »-contribuable sur la manière dont sont utilisés nos sous ! Et sur le modèle de la scoop, 1 personne = une voix. Et surtout avec un droit de regard et de contrôle et de sanction, ce qui n’est plus le cas depuis longtemps si ça ne l’a jamais été malgré quelques artifices pour faire croire le contraire. La démocratie quoi, comme la défini Castoriadis.

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        • patrick // 06.04.2018 à 10h58

          qui paie ? ben toujours les mêmes.
          Total des taxes sur tout ce qui roule en France : 63 milliards d’euros
          Total des dépenses en infrastructures routières : quelque chose comme 15 milliards ( je recherche mais c’est pas facile à trouver )

          ça c’est de la marge 🙂

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          • patrick // 06.04.2018 à 11h17

            c’est même pire que ça .
            J’ai trouvé ça ( extrait du Parisien.fr mars 2017 )

            Il faut dire qu’en matière d’entretien du réseau routier, l’Etat est loin de donner le bon exemple : la qualité des 9 645 km de nationales dont il a la charge se dégrade au rythme des baisses d’investissements, passés de 760 M€ en 2009 à 663 M€ en 2015, après avoir touché le fond en 2014, avec seulement 607 M€. Conséquence, alors que la durée de vie de la couche supérieure d’une route est de huit à quinze ans selon le trafic, les moyens alloués ne permettent qu’un renouvellement tous les vingt à vingt-cinq ans.

            «Nous avons commencé à rectifier le tir, nuance le ministère des Transports. En 2016, plus de 400 opérations de régénération ont été menées. Du côté du réseau départemental, les investissements ont aussi fondu, passant de 4,7 Mds€ en 2008 à 3,3 Mds€ en 2014 (soit environ – 30 %)».

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      • madake // 06.04.2018 à 16h13

        Vous avez, si j’ose dire quelques trains de retard, puisque RFF n’existe plus depuis 3 ans.

        Dans cette époque épique depuis le 1 janvier 2015. La SNCF, car c’était sans doute trop simple… est devenue un EPIC, qui chapeaute deux autres EPIC:

        SNCF Réseau
        et
        SNCF Mobilités.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_SNCF#Histoire_r%C3%A9cente

        Vous auriez sans doute profit à lire la page complète.

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        • madake // 06.04.2018 à 17h09

          @Ceux qui croient que le privé fait toujours mieux!

          1) Quel est l’événement à l’origine de la création de la SNCF?
          C’est en1938, la faillite de TOUTES les compagnies PRIVEES de chemin de fer.

          2) Voyez cet article de La Tribune, journal boursier, économique et financier, difficilement assimilable à un repère de syndicalistes cramponnés à leur privilèges…

          Il est cité plus haut dans une « Réplique » qui reprend curieusement, comme arguments, les infos justement présentées dans l’article.
          Du coup, il semble que l’auteur de la réplique n’ait pas lu l’article, et y répond… en confirmant l’article!!??
          Lisez cet article, le tableau qui est dressé est éloquent. Ma famille résidait à Londres, et c’est parfaitement cohérent avec leur vécu quotidien.

          https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/au-royaume-uni-la-privatisation-des-chemins-de-fer-deraille-628489.html

          3) Sur l’autre exemple (allemand) qu’on nous brandit, il faut savoir que l’état fédéral a déjà racheté les 45 milliards de dettes, (Du coup, il n’y a pas à payer un service de la dette!!…) et verse 8 milliards € chaque année, aux compagnies privées exploitantes…
          A rapprocher des 4 à 5 milliards versés par l’Angleterre et la France.

          4) Sauf niche, aucune compagnie de chemin de fer nationale, n’est rentable par elle même. Elles sont toutes déficitaires. Mais elles sont rentables, pour le pays, par le service global qu’elles apportent à l’économie et la société.

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    • Koui // 06.04.2018 à 10h42

      On éclate le monopole et on privatise les segments rentables. Les activités sont sous-traités autant que possible. Les agents sont remplacés par des précaires et des chefs de projet qui ne restent pas jusqu’à la fin de leur projet. Personne n’est plus responsable de rien quand ça commence à dysfonctionner. C’est pour cela que tout est compliqué et contradictoire. On fait des nœuds avec des rails.

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    • jammrek // 06.04.2018 à 11h19

      Ces deux affirmations sont vraies et pas du tout contradictoires. Explication :
      Dans un réseau de chemin de fer, comme dans un réseau électrique, ce qui coûte cher c’est l’entretien des infrastructures, ce qui rapporte, c’est la vente du service au client.
      Que fait un libéral face à ce problème ? Il applique le dogme : « nationaliser les coûts, privatiser les bénéfices ».
      Et voici pourquoi, au Royaume Uni comme ailleurs les libéraux séparent artificiellement les infrastructures, confiées au public, et le service, confié au privé.

      Exemple en France : pour privatiser EDF, les gouvernements successifs ont créé une entité à part, ErdF, qui fait tout le sale boulot coûteux de la construction et de l’entretien des lignes, laissant au privé le marché juteux de la vente de l’électricité aux clients (avec dans ce cas le scandale supplémentaire que les fournisseurs privés ne produisent même pas leur marchandise).

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      • patrick // 06.04.2018 à 13h53

        “nationaliser les coûts, privatiser les bénéfices” n’est pas un dogme libéral , ça s’appelle du capitalisme de connivence ou de la social-démocratie si vous préférez, c’est typique de l’état auquel vous vous accrochez.

        Le dogme libéral c’est plutôt  » débrouillez-vous « .
        Donc un vrai état libéral supervisant les infrastructures aurait à coeur de facturer correctement les différentes externalités.

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      • patrick // 06.04.2018 à 14h30

        « avec dans ce cas le scandale supplémentaire que les fournisseurs privés  »

        oui, ça c’est un vrai scandale , c’est dans le grand n’importe quoi digne de nos élus.

        Je suis tout à fait contre le monopole d’état d’EDF qui nous a faite prendre des années de retard dans notre gestion de notre énergie en interdisant pendant longtemps à chacun de produire et de consommer ou revendre l’électricité produite à titre individuel ou local, mais cette espèce d’ouverture à la concurrence dans laquelle EDF est obligée de vendre à bas prix à ses concurrents en complètement stupide.

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        • Gleux // 06.04.2018 à 17h34

          Allons, si vous êtes contre le monopole d’EDF, alors chaque concurrent doit créer et entretenir son propre réseau, pareil pour le rail. Mon petit doigt me dit que dans ce cas, les concurrents ne se bousculeraient pas au portillon.
          Toute activité qui fonctionne en réseau est un monopole naturel à cause des économies d’echelles.

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          • patrick // 06.04.2018 à 21h55

            On peut avoir des réseaux gérés par des compagnies privées et interconnectés ou de la production individuelle, sans connexion au réseau.

            Mais au niveau individuel à part en zone de montagne , pendant des décennies , il était interdit de se passer d’EDF donc ça a considérablement freiné l’offre en équipements.

            On peut aussi considérer que l’état gère/supervise l’infrastructure et facture l’occupation du réseau aux producteurs.

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    • Jean // 06.04.2018 à 19h27

      Je constate que votre dogmatisme idéologique prend régulièrement pour cible l’État et ses représentants, incapables et corrompus, sans prendre conscience que la racine du mal ce sont ceux qui les achètent et que cette nuisance s’accroit avec la concentration des pouvoirs de l’argent. Votre idéologie n’a pourtant pour seule conséquence que de renforcer le pouvoir qu’exerce les seconds sur les premiers.
      Il fut un temps où ce pays fonctionnait correctement avec un secteur public beaucoup plus important qu’il ne l’est aujourd’hui. En revanche, je ne connais aucun exemple qui démontre l’efficacité de la politique économique que vous plébiscitez. Mais rassurez-vous, ce n’est pas comme si nous avions le choix, et il faudra que ce pays s’enfonce encore bien davantage dans le chaos libéral avant que suffisamment de citoyens prennent conscience du danger que représente ce que vous défendez.

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      • patrick // 06.04.2018 à 22h04

        je n’ai pas d’idéologie.Le libéralisme n’est pas une idéologie , c’est une philosophie.

        Ce pays fonctionnait …. ça fait 45 ans que ce pays s’enfonce dans la dette et ne fonctionne que grâce à cette dette, bel exemple d’efficacité de la politique économique.

        Chaos libéral ?? dépense publique représentant 57% du PIB , plus de 10.000 articles de loi , 140.000 décrets et 400.000 normes !!! ça s’appelle effectivement une tempête de libéralisme .
        L’état s’occupe de tout sauf de ses missions régaliennes qu’il n’arrive plus à assumer parce qu’il gaspille ses moyens à tort et à travers.

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        • manuel // 07.04.2018 à 00h30

          Sophisme : Le libéralisme n’est pas une idéologie , c’est une philosophie.

          Vous parlez des USA : « Ce pays fonctionnait …. ça fait 45 ans que ce pays s’enfonce dans la dette et ne fonctionne que grâce à cette dette, bel exemple d’efficacité de la politique économique. »

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          • lvzor // 07.04.2018 à 10h24

            « Sophisme »

            N’insultez pas les sophistes, aucun n’aurait prononcé une telle absurdité 😀

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        • Jean // 07.04.2018 à 09h01

          Le libéralisme est bien une idéologie, je vous invite à ouvrir un dictionnaire. Concernant la dette odieuse je vous invite à vous renseigner sur la loi Giscard de 1973 pour comprendre qu’elle est liée, à plus de 90%, à l’obligation faite à l’État d’emprunter sur des marchés privés pour créer sa propre monnaie, ce n’est rien d’autre qu’une escroquerie qui enrichie les mêmes actionnaires que ceux des privatisations.
          Actuellement l’État emprunte tout les ans pour pouvoir rembourser les intérêts de la dette… qui ne cesse d’augmenter. Je vous invite à consulter la très longue liste des entreprises privatisées, qui rapportaient chaque année de l’argent à l’État, sans que le poids de cette dette soit notablement réduit. L’asservissement par la dette fut longtemps utilisé pour piller les pays africains… c’est un vaste sujet qui mériterait un article sur ce site.

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          • patrick // 07.04.2018 à 10h33

            Arrêtons avec cette loi de 1973 qui n’a rien changé mais juste codifié ce qui se pratiquait depuis des lustres.
            L’état n’a pas d’obligation d’emprunter, il emprunte parce qu’il est en déficit chronique parce qu’il est mal géré , c’est tout.

            Le fait principal en 73-74 s’appelle le premier choc pétrolier , fin de l’énergie abondante et quasi-gratuite qui alimentait le fonctionnement de notre société.
            Solution libérale : ah ben tout coûte plus cher , on va se serrer la ceinture.
            Solution étatique : on ne dit rien aux électeurs et on fait des dettes pour compenser.

            La longue liste des entreprises privatisées ? Bull , la Régie Renault , Le crédit Lyonnais ?? des gouffres à pognon et maintenant on a EDF, AREVA .. les mêmes gouffres à pognon

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            • Jean // 07.04.2018 à 18h59

              « Arrêtons avec cette loi de 1973 qui n’a rien changé mais juste codifié ce qui se pratiquait depuis des lustres. »

              En disant cela vous perdez à mes yeux toute crédibilité, je n’irai pas plus loin et vous souhaite une bonne soirée.

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          • Stef // 07.04.2018 à 22h47

            Totalement d’accord avec Jean. Du reste si on regarde l’évolution générale de notre monde occidental, tout semble fait pour empêcher un Etat de revenir sur cette escroquerie (lesdits pays occidentaux sont incapables de se suffire à eux-mêmes du fait de la « financiarisation » de leur « économie », des délocalisations et autres pertes d’autonomie ou soumissions (à l’UE notamment) si bien qu’un pays comme la France qui demain dirait, non sans raison, je ne paye plus les intérêts de la dette serait immédiatement placé dans une situation intenable (sa richesse aujourd’hui est essentiellement liée à des services, les produits manufacturés qu’elle utilise sont le plus souvent importés, comment ferait-elle pour payer ses importations alors qu’elle n’exporte plus et n’obtient pas assez de devises?). C’est pourtant la seule solution. J’avais osé une comparaison qu’il faut évidemment relativiser: celle de l’occupation allemande. Au plan économique et seulement sur ce plan, c’est un peu ce que nous vivons: perdre indûment une bonne partie de la richesse produite.

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            • Jean // 08.04.2018 à 00h57

              J’ai aussi fait cette comparaison avec l’occupation allemande et on peut même aller jusqu’à dire que le projet européens ressemble et ressemblera de plus en plus au 4ème Reich cad à un projet économique destiné à renforcer la puissance de l’Allemagne en vampirisant tous les pays d’Europe.
              L’UE deviendra le fossoyeur des libertés individuels jusqu’au fascisme cad la prise de pouvoir des TRUST et des puissance de l’argent déjà dénoncées pour leur implication dans la guerre par les articles de Camus. Je conseil la lecture de « A combat » à tous ceux qui s’interrogent sur la pertinence de cette comparaison.

              https://livre.fnac.com/a6096501/Albert-Camus-Camus-a-Combat

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            • Stef // 08.04.2018 à 12h27

              Autre article intéressant (et technique), que je viens de retrouver par hasard, sur la chute inéluctable de l’euro (probablement en mode panique) et ses conséquences pour nous:
              http://www.lacrisedesannees2010.com/2014/08/fin-de-l-euro-et-fin-de-la-privatisation-des-monnaies.html
              (il a été mis à jour au 22 novembre 2015).

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            • ty89 // 08.04.2018 à 22h08

              Pour ma part je ferai plus une comparaison avec l’ère Eltsine. On va voir si on s’en sort aussi bien que les Russe 20ans plus tard…

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        • Jean // 07.04.2018 à 09h18

          Les lois protègent les faibles contre les forts, en supprimant les lois vous créez le chaos libéral. L’État n’assure plus correctement ses missions régaliennes car il n’est plus souverain depuis sa soumission aux politiques libérales européennes voulue par le lobby des multinationales(les forts) et la mise sous tutelle de l’OTAN.
          Votre solution, plutôt que de renforcer le contrôle citoyen, consiste à aggraver le problème en renforçant le pouvoir de ceux qui pillent nos richesses. Regardez où va l’argent… dans les poches de ceux qui plébiscitent la politique que vous préconisez. Je ne comprends pas par quel miracle vous espérez ne plus vous appauvrir, si vous n’êtes pas millionnaire, en vous livrant corps et âme à ceux qui nous assassinent.

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          • patrick // 07.04.2018 à 10h34

            l’état n’assure plus ses missions régaliennes parce qu’il choisit de s’occuper de tout et n’importe quoi et se fout des citoyens… chaos étatiste , anti-libéral.

            Etat libéral : les missions régaliennes et rien d’autre, sous le contrôle des citoyens

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            Alerter
  • oriolus // 06.04.2018 à 09h52

    @ Perret
    Vous ne répondez pas aux interrogations de Patrick qui dénonce l’utilisation de certains arguments fallacieux-frauduleux (des fakes ?).
    Même : vous confirmez (vous légitimez ?)

    Drôle de conception du débat démocratique quand même.

      +1

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    • SvenSven // 06.04.2018 à 10h19

      Si je peux me permettre d’extrapoler la pensée de Perret. En privatisant la partie la plus rentable, on prive l’état de fonds qui permettraient de financer les réseaux. Donc la privatisation à un impact négatif sur l’entretien des réseaux ferrés (bien que ceux ci soient à la main de l’état)

        +7

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      • patrick // 06.04.2018 à 11h05

        non !! si on fait payer le droit de passage au bon prix on garde les possibilités de financement .
        C’est juste de la bonne gestion.

        En plus , quand on regarde les comptes de la SNCF , la notion de rentabilité m’échappe un peu ( comme celle de service public d’ailleurs 🙂 )

          +3

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        • jammrek // 06.04.2018 à 11h27

          « si on fait payer le droit de passage au bon prix »

          Voilà, vous venez d’expliquer vous même pourquoi la privatisation de ces monopoles de fait que sont les réseaux électriques ou de transport ne fonctionne pas.
          Le rapport de force entre les multinationales et les états étant ce qu’il est, votre « si » relève, au mieux, du voeux pieux, au pire de l’hypocrisie..

            +11

          Alerter
          • patrick // 06.04.2018 à 11h38

            quel rapport de force ?
            Vous voulez passer ? vous payez sinon vous ne passez pas.

            Je ne vois pas en quoi une multinationale serait en position de force sur ce sujet.

              +2

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            • RLG // 06.04.2018 à 12h12

              Tout simplement car l’histoire nous montre qu’un état endetté et pris à la gorge est prêt à échanger un paiement aujourd’hui (même modique et sous évalué …) contre des dettes … demain. La voilà la position de force.

              L’argent frais qui vient redorer le bilan de la mandature en cours contre les problèmes qui seront à règler … plus tard et par d’autres.

              C’est toute l’histoire des privatisations qui se répète (autoroutes, banques, réseaux, ADP, …) et la privatisation du réseau ferré britannique n’en est qu’une illustration supplémentaire.

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            • JNX75 // 06.04.2018 à 12h20

              Jsuis pas gaucho mais ne revons pas : Vinci et al. (Lisea) ont obtenu 17 Ar par jour sur Paris Bordeaux quand la sncf en voulait 12. Et la c’est l’inverse : le public paie le privé pour rouler.

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            • patrick // 06.04.2018 à 13h07

              là, je suis d’accord.
              L’état complètement endetté à cause de sa mauvaise gestion et du comportement clientéliste des élus a mal négocié un certain nombre de contrats ( ex : concession d’autoroutes )
              C’est bien la preuve qu’il faut limiter le périmètre de l’état, la présence de Vinci sur tous les gros contrats montre bien les méfaits du capitalisme de connivence.

              En ce qui concerne le nombre d’AR , il faut connaitre à quel prix auquel ça a été négocié.

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            • lvzor // 07.04.2018 à 10h27

              « Je ne vois pas en quoi une multinationale serait en position de force sur ce sujet. »

              Soyons clairs : les multinationales sont en position de force sur tous les sujets, vu que ce sont leurs larbins qui sont au pouvoir.

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            • JBB // 07.04.2018 à 11h49

              Et les multinationales sont tellement balaises qu’elles nous obligent à acheter des shampoings, des smartphones et des voitures. Total a même reussi à faire en sorte que l’essence soit taxée à 70%…

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    • patrick // 06.04.2018 à 11h28

      Merci Oriolus.

      Oui , ma question porte bien sur la véracité et le contrôle de tout ce qui se dit sur le sujet.
      On trouve des informations très contradictoires et pas toujours faciles à vérifier.

      Pour ma part je me déplace souvent en Angleterre. Il m’est arrivé d’utiliser le train pour des petits ou longs parcours et je n’ai eu aucun problème ni retard.
      Le seul problème rencontré était du à un incendie dans un immeuble jouxtant une gare, donc forcément c’était un peu la pagaille.

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      • SanKuKai // 06.04.2018 à 14h40

        J’habite en Angleterre, Surrey. Pour comparaison, voici mon expérience.
        La compagnie que je prends TOUS LES JOURS OUVRÉS est Southern Rails.
        Quelques faits:
        – Mon ticket annuel coute £2634 pour 6 zones (3000 euros),
        – En UK quand un train est en retard, on vous rembourse une partie du billet (Delay Repay). En 2017 j’ai récupéré plus de £400 via des remboursements entre £2 et £10.
        – Une fois dans le train, il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir un message de derniere minute du controleur indiquant que finalement ma station ne serait pas désservie.
        – Une des excuses hallucinante diffusée en gare (+ souvent le Vendredi soir) est « cancelled due to a a shortage of train crew » (train annulé pour manque de personnel).
        – Dans les écrans de gare il y a systématiquement 2 colonnes pour l’heure du train : « Time » (Heure prévue) et « Expected time » (Heure attendue/réelle).

        Du jamais vu en France (en 34 ans). Dire que le réseau Britanique fonctionne bien est un mensonge.

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      • SanKuKai // 06.04.2018 à 14h52

        En complément, voici une étude sans concessions sur la privatisation du rail UK,par le Financial Times (en anglais). Journal qu’on ne peut pas vraiment qualifer de « gauchiste »:
        https://www.ft.com/content/40ef9ff8-fd4b-11e7-9b32-d7d59aace167

        Sur l’example du rail UK, il vous sera tres difficile de tordre la réalité pour coller á votre idéologie.

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        • patrick // 06.04.2018 à 15h06

          je n’ai pas d’idéologie et je ne tords rien du tout.
          Je cherche les bonnes infos ( c’est ce que j’écris plus haut )

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          • step // 06.04.2018 à 18h33

            « Je cherche les bonnes infos »… celles qui collent à mon idéologie ?

            Blague à part, si vous pensez qu’un état plus compact serait moins dans la main des lobbies, je pense que vous vous mettez dans l’œil un gros doigt.
            Soit il est gros et endetté et se soumettra aux intérêts des multinationales pour s’offrir ses shoots de fric frais, soit il est petit compact et, endetté ou pas, il se soumettra pour ne pas subir une rétorsion de plus puissant économiquement que lui (et hors de portée car extrateritorial). On a déjà vu des déstabilisations monétaires par des intérêts privés.

            Bref la taille des états doit être adaptée à la taille des firmes auquel il a faire face, et dans la situation actuelle, le problème n’est pas la taille de l’état, mais la taille des intérêts privés qu’il doit gérer. Il me semble que même dans la théorie libérale, quand c’est trop gros, on découpe, et comme les états n’ont pas tous la même taille, un libéral ayant des prétentions à promouvoir la démocratie devrait se poser des questions sur la mondialisation.

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            • JBB // 06.04.2018 à 18h55

              Il y a plein de pays bien moins peuplés et plus liberaux que le nôtre donc avec des états bien plus petits. Et pourtant ils font face aux même multinationnales que nous. Et ils ne s’en sortent pas plus mal.

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            • Jean // 06.04.2018 à 21h11

              @ JBB

              Quels pays ?
              Vous avez un exemple ?

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            • step // 06.04.2018 à 21h42

              pas plus mal ne veut pas dire mieux :), mais si tu lis bien ce que j’ai écrit, je n’ai pas classé le petit état solide et le gros état foutraque. Je pense d’ailleurs que les 2 se font marcher dessus dans la situation actuelle.

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            • patrick // 06.04.2018 à 21h58

              un exemple ? la Suisse
              mais bon , c’est vrai qu’il s’agit d’un pays sous-développé

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            • JBB // 06.04.2018 à 23h15

              L’Autriche, les Pays-Bas, l’Irlande… Et même le Danemark, la Suède, la Finlande…

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            • R.C. // 07.04.2018 à 08h36

              Ce que Patrick confond, c’est l’État et le personnel politique (en particulier le rôle des partis politiques).
              Ces derniers, lorsqu’ils sont au pouvoir, tentent de capter l’Etat à leur profit et le rhabiller selon leur idéologie (ce qui va souvent de pair).

              On le voit bien avec ce que fait Macron qui démolit des institutions dans l’intérêt exclusif de la finance néo-libérale (tout en ayant, en même temps, des discours mensongers sur « l’intérêt des Français »…).

              L’État devrait converger vers le bien public. C’est là-dessus que doivent porter les efforts (un peu un travail de Titan !) et, tout naturellement, les véritables entreprises de « service public » fourniront du service public !

              La prétendue « libéralisation » de la SNCF n’aura que des conséquences funestes pour les « usagers » (jamais, depuis que les têtes d’oeufs qui sont à la tête de la SNCF ont inventé d’y substituer le terme et le concept de « clients » (!), ça n’a si mal marché).

              Et une fois que ce qui reste de la machine sera cassé, on ne la remontera pas en un clin d’oeil…

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            • Jean // 07.04.2018 à 09h25

              @ Patrick

              La Suisse n’est pas un pays c’est un paradis fiscal qui à eut la sagesse de ne pas intégrer l’Europe libérale…

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            • Jean // 07.04.2018 à 09h34

              @ JBB

              Il faut comparer ce qui est comparable cad les pays qui sont soumis aux oukases de l’UE, concernant ceux-ci je vous invite à prendre connaissance du document suivant :

              http://www.atterres.org/article/laveuglement-europ%C3%A9en

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            • Haricophile // 07.04.2018 à 20h32

              @Jean La Suisse n’est pas un pays c’est un paradis fiscal qui à eut la sagesse de ne pas intégrer l’Europe libérale

              Cet argument aurait plus d’impact si l’Europe Libérale n’était pas truffée de paradis fiscaux :
              – L’Autriche ressemble beaucoup a la Suisse par bien des aspects sauf qu’on n’en parle jamais.
              – La City a Londre est un des principaux paradis fiscaux du monde si ce n’est le principal.
              – Total n’est pas une multinationale Française, mais de Jersey puisque son siège social fictif y est domicilié, et elle est très très loin d’être la seule.
              – N’oublions pas le Lichenstein, Andore, Monaco, le Luxembourg dont vient notre Ploutocrate Européen en Chef…
              – Plus loin il y a Malte
              – Certains pays ne sont pas des paradis fiscaux en soi, mais offrent des « prestations » intéressantes, l’Irlande, la Belgique, les pays bas… et même marginalement la France…

              Bref, avant de donner des leçons de morale au voisin, et même simplement de coller des étiquettes, commencer par balayer chez soi ! Sinon ça fait vraiment faux-cul.

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            • Jean // 08.04.2018 à 01h44

              @Haricophile

              Ce que vous dites sur les paradis fiscaux est exact et je ne l’ignore pas mais je pense toujours, quand il s’agit de la Suisse, à son rôle durant la seconde guerre mondiale…
              Il n’empêche que le peuple Suisse n’est en rien responsable des agissements de ses « zélites » et que ce pays reste un modèle en matière de démocratie participative.

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          • patrick // 07.04.2018 à 10h37

            la Suisse , paradis fiscal ?
            Chaque pays souverain est libre de gérer sa fiscalité comme il l’entend. Rien ne nous empêchait de faire de même.
            En ce qui concerne la Suisse , il y a aussi de l’industrie florissante.

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            • step // 10.04.2018 à 12h17

              être un « paradis fiscal » (suisse, pays bas, Irlande …) n’est qu’un moyen de se faire marcher sur la gueule avec le sourire.

              Il est déjà heureux de bouloter nos restes. Tiens mon fidèle !
              Jacquouille : Oh ! Grand merci seigneur Hubert.
              Jean-Pierre : Mais là il écrase la pomme de terre sur le tapis ! C’est dégueulasse ! Ca suffit ! Venez à table avec nous.
              Godefroy : Ca le gesnerait ! Hein mon Jacqouille, tu ne veux pas venir as table …

              Après on peut faire vivre quelques millions de personnes avec des restes, voir même faire briller la devanture du capitalisme Potemkine, y compris en étant socialement généreux. C’est comme le travail du dimanche. Si tout le monde s’y met, ce modèle ne vaudra plus rien de « plus », et l’état n’assumera plus aucun service pour beaucoup de monde.

              La suède et finlande, sont des pays à ressources (ce n’est pas notre cas) et ils ont actuellement beaucoup de difficulté à se payer leur modèle social, qu’ils sont aussi en train de réduire. Le mythe du modèle nordique date de la fin du XXeme, faut réactualiser, mais ta liste se réduit comme peau de chagrin.

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            • step // 11.04.2018 à 09h54
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