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30.novembre.201730.11.2017 // Les Crises

Miscellanées du 30/11

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IV. Les tweets

V. Les dessins

du grand Rodho 🙂

Commentaire recommandé

Crapaud Rouge // 30.11.2017 à 07h29

Dans les plantations de thé de Ceylan : pas de glyphosate, désherbage à la main, 20% de pertes de production. Toute la problématique de ce glyphosate illustre bien la difficulté à revenir en arrière après qu’un gain de productivité a été exploité partout. Comme il en va ainsi pour toutes les formes de gains, (y compris à la consommation), l’on se retrouve condamnés à « aller de l’avant », en particulier en cherchant d’autres gains de productivité pour rester « compétitifs », et c’est comme ça que l’on fonce dans le mur.

88 réactions et commentaires

  • LEVACHER // 30.11.2017 à 06h14

    Empoisonnement au glyphosate renouvelé c’est la victoire démocratique de la politique de l’UE qui est un scandale. Le pauvre José Bové il en perd ou bien lui aussi il nous enfume ?

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  • BA // 30.11.2017 à 06h55

    La construction européenne, c’est uniquement une affaire de politique intérieure allemande.

    Si nous voulons comprendre pourquoi il y aura encore du glyphosate dans nos assiettes, dans nos bouteilles, dans nos verres, nous devons observer la politique intérieure de l’Allemagne.

    Le ministre de l’Agriculture allemand s’appelle Christian Schmidt. Il est membre d’un parti conservateur de droite, la CSU.

    Pour préparer les élections régionales de Bavière de septembre 2018, le ministre conservateur Christian Schmidt a choisi de plaire à ses alliés la Fédération des fermiers allemands (DBV) et la Fédération de l’industrie des pesticides et engrais (Industrie Agrar), qui sont pour le glyphosate. La Bavière est une terre d’agriculteurs, les agriculteurs sont pour le glyphosate, et Christian Schmidt veut conserver leurs votes.

    https://www.lesechos.fr/monde/europe/030946867173-glyphosate-les-dessous-de-la-volte-face-de-lallemagne-2133968.php

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  • Crapaud Rouge // 30.11.2017 à 07h29

    Dans les plantations de thé de Ceylan : pas de glyphosate, désherbage à la main, 20% de pertes de production. Toute la problématique de ce glyphosate illustre bien la difficulté à revenir en arrière après qu’un gain de productivité a été exploité partout. Comme il en va ainsi pour toutes les formes de gains, (y compris à la consommation), l’on se retrouve condamnés à « aller de l’avant », en particulier en cherchant d’autres gains de productivité pour rester « compétitifs », et c’est comme ça que l’on fonce dans le mur.

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    • Chris // 30.11.2017 à 15h47

      Partout on retrouve le fameux EROI : rendement net en diminution…

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    • madake // 02.12.2017 à 01h01

      @Crapeau Rouge
      Le théier, a des feuilles persistantes, et le glyphosate est un désherbant foliaire systémique.
      Il est donc délicat de les combiner, vu que ce sont les feuilles vives que l’on récolte qui sont aussi la porte d’entrée du Roundup.
      Quiconque a déjà traversé les rangs très denses d’une plantation de thé en comprendra la difficulté du désherbage, qu’il soit manuel ou chimique, lorsque le produit doit toucher les feuilles des « mauvaises herbes » sans toucher celle du théier.
      …/…

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      • madake // 02.12.2017 à 01h02

        Il très important de distinguer le produit actif glyphosate, de la spécialité commerciale Roundup.
        Pourquoi?
        1) Parce que le glyphosate n’est pas le Roundup: c’est un produit qui combine glyphosate + co-agents.
        Les effets et la toxicité du Roundup sont substantiellement différents du glyphosate seul.
        2) Parce que les agences de santé n’évaluent que la « substance active »: glyphosate seul sans co-agents.
        3) Parceque le monopole de Monsanto est fini, et que d’autres fabricants le commercialisent leurs « propres Roundup » sous des noms et des formulations différentes.
        4) Parce que les co-agents isolés du Roundup ont une action/toxicité sur l’homme qui peut être 200 fois plus grande que le glyphosate pur.
        5) Parce que combinés dans une spécialité commerciale glyphosate + co-agents multiplient des dizaines de fois les effets des produits testés séparément.
        6) Parce que parmi ces effets, ceux dits PE = Perturbateurs Endocriniens, sont typiquement non-linéaires.
        C’est à dire qu’ils remettent en cause certains fondement de la toxicologie, dont celui de Paracelse qui dit:
        « C’est la dose qui fait le poison »
        …/…

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        • madake // 02.12.2017 à 01h04

          En effet, on observe qu’en fonction de l’âge, du sexe, on a des résultats surpenants:
          Durant les stades de développement prénatals ou juvéniles, on rencontre chez l’animal des effets tératogènes du produit commercial, à des doses très inférieures à celle considérée comme inoffensive du produit actif pur.

          Ces cocktails aux effets non linéaires, comme pour la perméthrine, un insecticide courant, dont on a défini facilement la dose létale pour détruire les criquets.
          Mais on a constaté ensuite, qu’à faibles doses, il a un effet… stimulant et on voit la population des criquets se multiplier. Donc on détruit dans le champ, mais on multiplie la population à la périphérie…
          On constate le même effet avec le glyphosate sur le haricot: de faibles doses en augmentent le rendement.

          Ce qui prouve simplement qu’à des doses dites « inoffensives » il a des effets mesurables et reproductibles sur une population exposée.
          …/…

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          • madake // 02.12.2017 à 01h04

            Avec le glyphosate, considéré, au départ, comme « dégradé dans les semaines ou mois qui suivent », au contact du sol il ne faut pas négliger:
            -que l’on retrouve les produits de dégradation persistants dans les nappes phréatiques.
            -qu’il induit des résistances prouvées sur plus de 30 « mauvaises herbes », ce qui qui amène les agriculteurs à augmenter les dosage et à inventer des mélanges inédits avec d’autres pesticides qui n’ont jamais été testés.
            -que les plantes OGM, modifiées précisément, pour résister au glyphosate, arrivent dans nos assiettes imprégnées de cet herbicide systémique… puisqu’il est véhiculé par la sève, et qu’il tue les mauvaises herbes, mais que l’OGM a été fait pour résister au traitement, et être récolté.
            -qu’il a de puissants effets sur les organismes du sol, faune, champignons, bactéries… Toujours constatés, mais très mal évalués.
            -qu’en présence d’antibiotiques, in vivo, ou dans le milieu (eau, fourrage, bol digestif, lisiers… ), il induit des antibiorésistances. On a donc un profond déséquilibre de la vie du sol, combiné à l’apparition de souches pathogènes multi-résistantes, comme les staphylocoques, E. coli, ECEH, etc..
            On a côté cultures, un profond déséquilibre de la vie du sol, donc de sa fertilité, persistant sur plusieurs années.
            …/…

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            • madake // 02.12.2017 à 01h14

              Rappelons que la quasi totalité de l’élevage et des abeilles est traitée aux antibiotiques, et que la majorité du bétail des poulets aux bovins est nourrie au soja OGM Roundup Ready d’importation.
              L’Europe importe 36 millions de tonnes de soja, dont seulement 1,4 sont non-OGM…
              La France importe 4 620 000 tonnes (sous forme de fèves ou tourteaux, quasi totalité en OGM Roundup Ready ) dont plus de 3 000 000 de tonnes sont dédiés à la nourriture animale.
              Je ne parle pas du maïs, colza…

              Quid de tous ces effets croisés:
              sur la perte d’efficacité des antibiotiques?
              sur les dégats sur la microbiologie et la fertilité des sols?
              sur la résistance aux herbicides, pesticides?
              sur les modifications de la flore intestinale des consommateurs? Ce nouveau deuxième cerveau…
              sur l’augmentation des troubles de la sphère autistique (1 enfant sur 50)?
              sur les systèmes endocriniens qui pilotent notre santé physique et psychique?
              sur la baisse globale du QI? Là aussi la piste des PE…
              bisphenols et autres …
              Il revient à chacun de savoir ce qui constitue la cerise ou le gâteau de notre avenir, entre l’alimentation, la santé, l’information, la politique, l’économie, l’environnement, l’énergie… liste non exhaustive.

              Est-il réaliste de vouloir traiter ces sujets séparément?

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        • luci2 // 02.12.2017 à 09h17

          Bonjour

          J’ai entendu les cours en médecine du travail et toxicologie…à la « belle époque » à Nantes -1975- J’en ai également retenu ceci =

          Les « doses » maximales admissibles (PPM ou Parties Pour Mille) étaient alors ,- je simplifie à l’extrême et caricature à dessein ici -i.e:
          U.R.S.S : tous produits compris : PPM 1000
          USA/Occident (même produits) PPM 10 000
          c’était l’échelle moyenne …!!!
          —-/
          Aujourd’hui : Origines : UE.-NON UE/ U.S.A/ Pays de l’ESt ,Pays de l’Ouest et les Autres
          PPM 100 000 ( invérifiable indeed !!! mais très plausible)
          —-/
          Bon appétit quand même et
          à Tous les survivant(e) s : bonne fin de semaine

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  • Stereden // 30.11.2017 à 07h41

    Ne vous trompez pas de cible !

    Le glyphosate est tombé dans le domaine public au début des années 2000 et n’importe qui peut le fabriquer et le vendre à prix cassé.
    Donc c’est tout benef pour Monsanto que le glyphosate pas cher soit interdit pour qu’il puisse mieux vendre le nouveau produit à forte marge bénéficiaire qui va le remplacer.

    Le glyphosate est classé depuis le 20 mars 2015 comme « probablement cancérogène » par le Centre international de recherche sur le cancer. Le CIRC précise que c’est une estimation du danger mais que l’estimation du risque pour la population générale est du ressort des agences de sécurité sanitaire.
    Pour bien cerner ce que ça veut dire le même organisme (CIRC) classe aussi comme étant « probablement cancérigène »… la viande rouge et le saucisson sec.

    Dossier très complexe, d’un point de vue cancérogène strict le glyphosate seul ne l’est pas. L’association Roundup le concentre et il le devient à la pulvérisation (et oui la dose fait le poison) mais il ne reste pas longtemps dans les sols et il ne serait pas cancérigène à la consommation.
    Par contre il serait un perturbateur endocrinien chez l’homme (c’est même son mécanisme d’action chez la plante, d’inhiber l’aromatase). L’aromatase est impliquée dans tout ce qui est fabrication de stéroïdes, et donc il inhiberait entre autres la synthèse de testostérone. J’ose espérer que vous avez noté que les verbes sont au conditionnel comme les résultats des analyses.

    En tous cas le glyphosate ne donne pas le cancer aux consommateurs ! Plein d’études sérieuses dessus et le résultat est très net !

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    • Fabrice // 30.11.2017 à 09h11

      Donc ce n’est pas grave si les utilisateurs sont contaminés ainsi que leur famille intéressant, certes le glyphosate ne donne pas directement le cancer mais s’ajoute aux doses de pesticides qui font un cocktail détonnant.

      Je remarque que vous ne donnez pas de lien prouvant son innocuité cela me fait penser à ceci :

      https://youtu.be/Vec_Pgt_86E

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      • Pierre Tavernier // 30.11.2017 à 13h17

        Lien vers une analyse de l’étude qui tend à démontrer le caractère non cancérigène du glyphosate (sans préjuger des autres effets sur la santé ou l’environnement)
        https://sciencetonnante.wordpress.com/2017/11/12/glyphosate-le-nouvel-amiante/

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      • Fabrice // 30.11.2017 à 16h36

        personnellement je préfère cette étude :

        https://www.envitera.com/docc/EnviteRA_report_3.pdf

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        • Pierre Tavernier // 30.11.2017 à 19h21

          Il est hors de propos de « préférer » une étude à une autre. Il faut comparer une étude à une autre. Là, le lien que vous donnez, et qui est par ailleurs très intéressant, est une synthèse sur le produit phare de Monsanto. L’article de Science étonnante est une analyse d’une étude portant sur une population de 40 000 personnes sur deux décennies ET de ses résultats. On peut infirmer ou confirmer cette étude en la corroborant à d’autres; en outre elle ne s’intéresse qu’à un seul aspect, à savoir celui de la corrélation entre cancer et utilisation des glyphosates dans une population agricole. Même si le caractère cancérigène n’était pas démontré (et il ne l’est pas à ce jour), il y suffisamment d’autres risques médicaux ou environnementaux qui pourraient justifier une interdiction. D’autre part, le comportement et les pratiques de ce géant de l’agro-alimentaire n’inspirent évidemment pas confiance, comme le rappelle cette synthèse dont je vous remercie de nous avoir donné le lien.

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          • Demo // 30.11.2017 à 22h04

            Le but du roundup, c’est d’empêcher la croissance des plantes, la nourriture concerné produit elle-même le glyphosate ou sont pensé pour en être aspergé.

            Personnellement, le débat scientifique est stérile, on produit de la nourriture malade, tout en détruisant les sols et les nappes phrèatiques.

            M Tavernier vous avez un building dans l’oeil. Le bon sens suffit à démontrer que l’ensemble de l’agriculture productiviste n’a pas d’avenir, round up compris.

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            • Pierre Tavernier // 01.12.2017 à 02h12

              Ah mais je pense en effet que l’agriculture intensive n’a pas d’avenir ! Le début et le sujet de l’échange est l’article bien précis sur UNE étude bien précise sur un sujet bien précis. Mon dernier post ne fait que souligner mon peu manque de considération pour Monsanto et l’agro-alimentaire industriel en général !
              Je n’ai pas compris votre premier paragraphe.

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      • luci2 // 02.12.2017 à 13h34

        Je reviens aux « normes » des années d’ « antan »

        En 1975 , les normes « toxiques » en Parties Pour Mille étaient chiffrées en tableau comparatif
        URSS / USA

        Sachant qu’à l’époque ( en gros de 1917 à 1989 ) le mensonge était porté par  » L’air de l’Est », les chiffres annoncés par ce PAYS ,appelé URSS, ne pouvaient être que faux et donc sans crédibilité.
        « La Vérité » était à l’Ouest (USA) naturlïch.!

        En 1992 les vents changent et tout est inversé.
        Aujourd’hui = Uniformité grâce à UE /Bruxelles .
        La « Vérité » étant désormais et jusqu’à…??? plutôt à l « Ouest ».
        Empoisonnons nous tranquilles ,nous n’avons plus , en France, que 3 ans…pour les glyphosates.
        Merci qui ..?

        de l’avis d’un grand nombre : l’Ombre bénéfique du « veau d’or »
         » l’ Ag ayant perdu plus d’un …  » pour reprendre deux mots du Livre.

          +0

        Alerter
    • Jean-Charles Delespaux // 30.11.2017 à 09h24

      Et l’éthanol dans les boissons alcoolisées en classe 1

        +1

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    • Kiwixar // 30.11.2017 à 09h26

      Science Etonnante aborde le sujet, avec les liens vers les études, notamment épidémiologiques. Sa conclusion est intéressante :
      = https://sciencetonnante.wordpress.com/2017/11/12/glyphosate-le-nouvel-amiante/ =

        +5

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    • RémyB // 30.11.2017 à 09h32

      en juillet 2017, je suis passé près d’un champ de froment.
      lequel avait reçu un traitement chimique afin de détruire le liseron présent.
      on peut penser à une pulvérisation de glypho$ate – matière active,
      très active sur cette vivace au stade floraison.
      je vous invite à consommer le pain issu du froment de cette parcelle,
      ce froment récolté seulement quelques jours après ce traitement.
      bon appétit

        +3

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      • baretous // 30.11.2017 à 10h13

        le glyphosate est un herbicide total détruisant tout… donc ce n’est pas ce qui a été épandu. Peut être du 24D séléctif

          +5

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        • RémyB // 30.11.2017 à 12h12

          la matière active du glypho$ate détruit une plante
          par une pulvérisation sur ses feuilles bien vertes et en croissance,
          sauf quelques résistances…
          à cette époque, le blé tendre est (presque) mûr et bon à récolter.
          de ce fait, le pesticide est dirigé bien sûr vers les plantes
          qu’elles soient mûres ou pas, adventices ou pas.
          je vous laisse imaginer les reliquats présent sur les épillets du froment.
          bon appétit à ceux qui mange du pain dit « complet »

            +2

          Alerter
          • baretous // 30.11.2017 à 18h08

            oui mais au stade de la récolte comment supprimer le liseron qui étouffe en l’occurrence le froment ?
            le liseron est tres invasif et une fois la céréale implantée on ne peut plus travailler mécaniquement la terre sauf à détruire le semis. le binage est possible en bio avec le maïs semé en lignes et seulement jusqu’à un certain stade.

            Le bio ,bien sûr idéal dans l’esprit, est très, très difficile à pratiquer en culture de plein champs et avec des rendements plus faibles.

            .

              +1

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            • Demo // 30.11.2017 à 22h11

              Il suffirait de disposer un paillage, autour des plants pour éviter l’apparitions des advendices, ce qui implique la fin de la monoculture. Comme le faisaient nos aïeux pendant six milles ans.

                +3

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            • madake // 02.12.2017 à 01h35

              Sauf que sur le liseron, le binage ressort plus du bouturage et du marcottage que du désherbage…

                +0

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    • simon // 30.11.2017 à 09h33

      Bonjour Stereden,

      Le Roundup marque monsanto est encore très, très vendu (40% de son CA).
      De plus, il faut voir que Monsanto détient les brevet des OGM Roundup-Ready. Si l’UE bannit le glyphosate, cela signe le début de la fin.

      Monsanto ne vit QUE sur le succès de son glyphosate (et ses OGM assorties). C’est leur raison d’être (évaluée à 59 Md$, bientôt racheté par Bayer) !

        +6

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    • Pinouille // 30.11.2017 à 09h36

      « … Donc c’est tout benef pour Monsanto que le glyphosate pas cher soit interdit pour qu’il puisse mieux vendre le nouveau produit à forte marge bénéficiaire qui va le remplacer. »
      https://www.planetoscope.com/Jardinage/646-les-ventes-du-pesticide-roundup-de-monsanto-dans-le-monde.html
      Tout benef de perdre 4,7 milliards $ de chiffre d’affaire (2015)?
      Monsanto considère que la décision de l’UE ne va pas assez loin:
      https://www.ouest-france.fr/environnement/glyphosate/glyphosate-les-fabricants-d-herbicides-decus-par-la-decision-europeenne-5409010

        +2

      Alerter
    • marc // 30.11.2017 à 09h38

      le glyphosate ne fait que perturber le système hormonal… ouf, j’avais peur que ce soit dangereux

        +28

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    • Raphaël // 30.11.2017 à 11h28

      Quand on voit les molécules dessouchantes restant sur le marchés (organochlorés), difficile d’être rassuré par un éventuel bannissement du glyphosate qui fera exploser leur utilisation. Mais bon la main d’œuvre c’est cher ma bonne dame et les robots veulent pas aller travailler dans les champs, peur de se salir les circuits. Il paraît en plus que l’IA qui permet d’arracher le liseron jusqu’à la racine au milieu des radis est pas très au point.

        +7

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    • denis auroux // 30.11.2017 à 11h46

      Ah! Enfin quelqu’un qui avoue « oser espérer »!!! Bravo… Bon, nous avons quand même bien tout noté… Soyez en rassuré… (ps : comment distingue t-on une étude dite sérieuse d’une non-sérieuse, avec une pleine certitude? merci)

        +2

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    • KaM // 30.11.2017 à 11h46

      80% d’insectes en moins en 30 ans.
      Des sols massivement stérilisés ne pouvant plus produire sans apports chimiques massifs.
      L’apiculture à l’agonie.
      Demain, tous crétins?(Arte): des bienfaits des perturbateurs endocriniens.

      Autant de broutilles non évoquées… mais bon, le glyophosate ne donnerait pas le cancer.

      Boire du mercure ne provoquerait pas d’aphtes, donc pourquoi le craindre?

        +29

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    • herve_02 // 30.11.2017 à 11h52

      Ne reste pas très longtemps dans les sols ?

      C’te bonne blague. C’était la publicité round-up et l’os de rex que le glyphosate était non rémanent. Ils l’ont arrêté car c’était un mensonge. Ou alors, il faut s’entendre on parle de 1/2 vie de 20 à 100 jours. Ce qui est parfait pour le papy qui désherbe son potager et qui plante de la salade juste derrière.

      Ensuite parlons de l’autre 1/2 vie. On lit sur les blog non vendue à la chimie que cela peut aller jusqu’à 3 ans. C’est certain que c’est une paille si on compare au césium 134, mais à l’échelle humaine, c’est énorme; à l’échelle de la faune c’est énorme et à l’échelle des insectes c’est une éternité.

      Et encore, on ne trouve pas tellement d’analyse de sols et de suivi, juste des on dit que. Probablement les même on dit qui expliquait que le tabac était bon pour la santé et l’amiante inoffensive.

      Je passe sous silence l’excuse du rendement et de la productivité. Pour augmenter la productivité (la rentabilité) il suffit de faire travailler les enfants à partir de 10 ans pour juste des nouilles et du jambon. Allez faire travaillez les vôtres d’enfants pour la productivité.

        +12

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      • Raphaël // 30.11.2017 à 12h19

        La demie vie est estimée à 100 jours à la surface du sol, c’est à dire bombardée d’UV et en conditions bien oxydantes. Je vous laisse imaginer le drame sous la surface, bien à l’abri et bien absorbée dans le complexe argilo-humique, ou dans les sols hydromorphes… Papy mets en danger même ses petits enfants.

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        • herve_02 // 01.12.2017 à 16h52

          parfait pour le papy étant du second degré. On suspecte un lien entre le round-up et le cancer de la prostate, mais peu d’étude dessus… on se demande bien pourquoi.

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      • JBB // 01.12.2017 à 21h55

        Il n’y a que dans les pays pauvres que faire travailler les enfants est rentable. Dans les pays riches c’est plus rentable qu’ils fassent des études. Plus on utlise de tracteurs, engrais, pesticides etc moins on utilise d’enfants.

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    • raloul // 30.11.2017 à 23h34

      Bonjour !

      Désolé mais considérer le glyphosate seul, publier des études sur une substance sans tenir compte des adjuvants et tous les produits qui entrent dans la composition des herbicides réellement utilisés, c’est le contraire d’une démarche scientifique rigoureuse.

      Vous avez beau jeu de tenter de noyer le poisson comme le font si bien les marchands de doute, mais votre discours qui se veut rassurant protège une industrie de l’empoisonnement, ne vous en déplaise.

      Je ne vais pas rentrer dans la controverse scientifique, je connais parfaitement les mécanismes d’influence de l’opinion des trolls patentés, pour les avoir déjà croisés dans des forums spécialisés. Je pourrais vous établir une liste des références scientifiques qui condamnent sans équivoque l’herbicide que vous défendez, mais cela sort du cadre de ce blog «generaliste».

      P.s.: j’ai beaucoup ri en lisant vos «résultats d’analyse au conditionnel»…

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    • vlois // 01.12.2017 à 10h12

      Il suffira de faire une analyse de ce qui circule dans votre sang pour comprendre qu’il y a des molécules qui n’ont rien à faire dans votre corps et qui ne peuvent être métabolisées et éliminées donc au mieux stockées et emprisonnées dans vos graisses
      L’enjeu ce n’est pas forcément de vivre jusqu’à 120 ans, mais de ne pas finir délabré à partir de 50 ans, laissant des familles entières dans des situations dramatiques.

      En matière agricole industrielle, on est pas là pour nourrir principalement, les investisseurs jouent en fonction des prévisions sur les récoltes (encore plus avec le Big Data) qui influent sur le cours de denrées et les futures liées à ces cours (quand ils ne les orientent pas en achetant et raréfiant l’offre sans se faire livrer : ex. cacao). Absence de régulation pour les plus riches psychopathes = loi de la jungle.

      Avec les moyens scientifiques et de calculs multifactoriels à notre disposition, il y aurait bien des moyens de procéder plus avant vers une agriculture raisonnée.

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  • Fabrice // 30.11.2017 à 07h55
  • simon // 30.11.2017 à 09h27

    Le cas du glypho est tellement emblématique, et tellement fort! Ce produit se retrouve littéralement, de *partout* !

    Pour rappel -il faut avoir lu « le Roundup face à ses juges », ou vu le doc-, le glyphosate est dans 3 brevets:
    – comme chélateur de métaux : il les capte pour former une molécule très stable (1964)
    – comme pesticide (1974)
    – comme antibiotique humain (!) à large spectre. 2010.
    Et last dut not least, c’est un perturbateur endocrinien.

    Donc, il nuit à absolument toute la chaîne de la vie:
    – dans le sol: capte les minéraux nécessaires aux plantes et aux animaux dont les humains (carences)
    – Les métaux lourds sont drainés dans la nappe puis .. bus.
    – C’est un perturbateur endrocrinien (malformations, cancer, biabètes,..)
    – Il tue notre flore intestinale (les symbioses de notre « second cerveau »)
    – La stabilité de la molécule (1/2 vie) se compte en années, et la toxicologie de ses métabolites (une 20aine décomptée) n’est pas connue.

    Bref. Le dossier est lourd ; tout le monde est exposé ; on vit dans une société de consommation ou nous sommes de + en + des cobayes.

    Vive le bio : 1/2 de rendement, 2x plus cher pour l’agri, et … 20% pour le produit !

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  • calal // 30.11.2017 à 09h41

    la canadienne ….,ETUDIANTE, …… a decouvert comment eteindre les cellules cancereuses.

    et be,sacre niveau de la recherche en france, c’est les etudiants qui font les decouvertes majeures…

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    • Pinouille // 30.11.2017 à 10h15

      Cette étudiante a un maître de stage, dont on peut supposer qu’il oriente son travail.
      Et certaines découvertes se font de manière totalement inopinée.
      Et certains sont tout simplement brillants, même jeunes, même femmes, même canadiennes (mais c’est plus rare 🙂 ).

        +7

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      • calal // 30.11.2017 à 15h13

        Et certaines découvertes se font de manière totalement inopinée:

        vous voudriez dire que si on disposait d’un revenu minimum d’existence, certains pourraient se decouvrir une passion pour tel ou tel domaine et faire une  » decouverte inopinee » ?
        peut etre meme mettre en reseau leur passion et leur savoir pour faire progresser tout le reseau plus vite?

        Heureusement que les gros organisent la rarete, sinon les petits pourraient s’apercevoir qu’ils peuvent se demerder tout seul…

          +7

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        • Pinouille // 01.12.2017 à 12h02

          « peut etre meme mettre en reseau leur passion et leur savoir pour faire progresser tout le reseau plus vite?  »
          Indépendamment de toute considération sur le revenu universel, la recherche est d’ores et déjà organisée de la manière dont vous la décrivez.
          Internet était au départ un réseau pour les chercheurs.

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      • madake // 02.12.2017 à 02h09

        On pourrait dire qu’à éteindre les cellules cancéreuses, elle allume la flamme de l’espoir?

        Je ne voudrais doucher (au Roundup) aucune pousse d’un fragile espoir, qui se raréfie aussi vite que les insectes…

        Mais les étiologies et formes de cancers sont très variées, TNM, à grosses, ou petites cellules agressives…
        Le terme de « cancer », recouvre un ensemble de pathologies différentes et bien plus étendu que la variété des traitements existants.

        Prenez juste le temps de penser au fait troublant, que les cancers survivent à leurs hôtes… si si!!

        http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/08/12/01008-20130812ARTFIG00342-pourquoi-les-cellules-d-henrietta-lacks-sont-immortelles.php

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    • Raphaël // 30.11.2017 à 11h33

      Les journalistes……, FRANÇAIS….. sont pas foutus de comprendre un article scientifique s’il n’est pas pre-chie par Buzzfeed.

      et be, sacre niveau les journalistes en France, c’est les bloqueurs qui font la recherche bibliographique a leur place….

      (j’ai galere, ma tablette de nanti corrige les fautes automatiquement)

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  • Pinouille // 30.11.2017 à 10h06

    « Vive le bio : 1/2 de rendement, 2x plus cher pour l’agri, et … 20% pour le produit ! »
    Questions de néophyte:
    – si le bio a tant d’avantages, pourquoi produit-on toujours si peu bio?
    – 1/2 de rendement: cela suffit-il à nourrir tout le monde?
    – 2x plus cher pour l’agri –> +20% à l’achat (si j’ai bien compris): comment se fait-ce. Le coût des distributeurs est-il 4x le coût de production (j’ai calculé)?

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    • simon // 30.11.2017 à 10h54

      Bonjour Pinouille,

      Le bio, pour un producteur c’est avant tout une mentalité.
      Passer du conventionnel au bio est une petite révolution: allongement des parcours culturaux (« rotations »), travail du sol différent, techniques de désherbage, etc.
      Plus généralement, il s’agit de « faire confiance » à la nature. Et ça… la transition se fait principalement sur le renouvellement des générations.

      Pour nourrir tout les monde, soit à terme 9,5 Md d’humain, la surface actuelle agricole suffit, en bio.
      Mais, s’il vous plaît, calmons-nous sur la viande : 4 à 15 calories végétales pour 1 carnée !

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      • Pinouille // 30.11.2017 à 11h42

        Merci Simon pour ces précisions.

        Il me semble avoir entendu qu’il existait des contraintes tout à fait concrètes qui s’opposent à ce changement de mentalité. Ex: comment faire pour qu’une terre gorgée de produits chimiques suite à des décennies de culture intensive puisse faire pousser du bio?
        Car si les avantages (indubitables) l’emportaient à ce point sur les contraintes, ce changement de mentalité ne serait qu’une formalité (humble avis d’un toujours néophyte).

        Votre éclairage est le bienvenu

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        • simon // 30.11.2017 à 12h30

          Les terres cultivées de longue date en conventionnelles souffrent principalement du manque de vie: ce sont les microorganisme (bactéries, fongis, mais aussi insectes, vers de terres, etc) qui font la fertilité des sols. Les nutriments sont stockés dans l’humus, qui est minéralisé -particulièrement au printemps et à l’automne.

          Les terres surexploitées nécessitent alors un « réveil », soit à dire une amorce la plus efficace possible : on cultive alors des engrais verts, des plantes capables de capter l’azote de l’air, si possible avec des racines puissantes pour décompacter.
          Une conversion de terres au bio dure 3 ans (grandes cultures). Avant, vous n’avez pas le label, et des aides sont versées.

          Ces mécanismes agronomiques sont à l’origine de la bio (sol vivant). Aujourd’hui d’autres écoles même en conventionnel, les prennent en compte (sans travail du sol). Avec glypho.

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          • Black-micmac // 30.11.2017 à 20h26

            Mais quand l U.E. interdit le purin d’orties et impose des graines aux agriculteurs comment fait-on ?
            Je ne suis pas « expert » dans ce domaine, Mais je sais qu’avant, les agriculteurs selectionnaient leurs graines eux-mêmes, se les échangeaient.
            Ces graines était adaptés au sol, au climat où elles ont évoluées.
            Tout ça ? interdit. Pour les paysans.
            Maintenant ils doivent les acheter aux grands semenciers.

            – La monoculture est une hérésie.

            – On ne produit que quelques variétés de tomates où pommes de terre alors qu’il y en a des centaines différentes, voir des milliers. La diversité quoi !

            J’avais entendu quel part ( je ne sais plus dans quelle émission) qu’une tomate actuelle contenait 28× moins de vitamines À qu’une tomate des années 50.

            De plus On trouve de moins en moins de jardins ouvriers (acheté et détruit pour faire des résidences toutes semblables).
            C’est à désespérer.

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            • Sophia // 01.12.2017 à 18h20

              Si j’avais un conseil à vous donner, ce serait de vous renseigner un peu mieux. Le sujet a pourtant l’air de vous intéresser, mais vous mélangez tout…

              Exemple: le purin d’ortie n’est pas interdit: vous pouvez en faire et l’utiliser. Mais, au naturel, c’est un produit vivant et non standardisé. Le plus simple a donc été d’interdire son utilisation commerciale ou professionnelle. Mais même ça c’est dépassé: J’ai vu du « purin d’ortie » en granulés, en jardinerie…

              Les graines: vous pouvez, en privé, semer ce que vous voulez, et ressemer vos graines. Un professionnels devra, lui, être en mesure de garantir les noms des variétés qu’il vend. Et puis, les pros n’ont souvent plus intérêt à produire et à conserver eux-mêmes leurs graines… Les « grands semenciers » de vos fantasmes sont en réalité des PME: Clause, Vilmorin… Feuilletez-donc un jour un catalogue de graines pour particuliers: vous verrez que les variétés locales et traditionnelles se portent bien.

              Pour les plantes de grande culture, (céréales), les choses sont différentes.

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        • Subotai // 30.11.2017 à 18h34

          Ne pas oublier que le « Bio » est une dénomination administrative.
          La réalité est que l’agriculture est « bio » par nature. C’est « Chimique » qui devrait être désigné.
          Bon, bref, le principe est simplement de cesser au maximum les intrants, laisser les cycles naturels et les équilibres se réinstaller, sous l’éclairage de la connaissance et de la science. Avec pour conséquence certainement une réduction de la production et beaucoup de perturbations.
          Mais, mais, mais… Ce n’est pas ça qui coince!
          Ce qui coince c’est que tout le système de production et de distribution autour est organisé pour une production industrielle donc « contrôlée », prévisible.
          Ce qui revient à dire que notre mode de vie (hyper organisée) ne permet pas une agriculture « traditionnelle ».
          En changeant notre mode de vie, donc de consommation, nous avons une incidence sur le mode de production. Mais, mais, mais … encore une fois, beaucoup de conséquences sociales avec la même perspective (inconnue) que le Bouleversement Climatique.

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          • patrick // 30.11.2017 à 20h30

            Mode de vie hyper organisé : grandes métropoles et concentration de la population qui devient dépendante de ressources ( nourriture et énergie ) qu’il faut produire ailleurs et acheminer vers les villes.
            En plus , en essayant de payer le moins cher possible.

            Donc : industrialisation, spécialisation .. et résilience de l’ensemble au niveau zéro.

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      • Demo // 30.11.2017 à 22h25

        Le bio, c’est pareil avec un poil plus de contrainte, genre pas d’antibiotiques dans l’eau des poissons mais injection autorisé. Je pense que c’est un moyen de détourner le consommateur des vrais sujets que sont la permaculture (culture sans intrants et privilégiant, au maximum, la rotation des cultures et leurs diversité) et l’agro-écologie (utilisation de méthode naturelle pour lutter contre la vermine), cette dernière s’appuie, notamment sur l’agrosylvesterie, dont les rendements sont bien supérieurs à l’agriculture productivistes mais difficilement transposable partout.

        Le seul avantage de l’agriculture intensive, c’est la régularité des rendements, l’agriculture raisonnée est plus productive, plus résiliente, meilleure pour la santé et anoblit le travail de l’agriculteurs.

        Je vous invite à vous intéresser à l’aquaponie qui est, pour moi, le mode d’agriculture de demain (pas d’intrant, pas de pesticide, pas de pollution et très faible besoin d’eau 90% en moins par rapport à l’agriculture conventionnelle, 40% de moins que l’hydroponie (90% des tomates)):
        https://www.youtube.com/watch?v=aRosxqkWEVA&t=310s

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        • Sophia // 01.12.2017 à 18h32

          Ces travaux sont réellement passionnants. En combinant les savoirs ancestraux, les capacités de sélection modernes (je ne parle pas des OGM, mais d’outils comme la sélection assistée par marqueurs, etc), et la mondialisation du savoir, on arrive à des choses extraordinaires. Le seul souci, c’est qu’il faut pratiquement une solution originale par terroir, et que la standardisation et la production à grande échelle sont évidemment incompatibles avec ces procédés. Du coup, se repose la question: sommes-nous prêts à accepter les changements de société que ça implique?

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          • Subotai // 01.12.2017 à 22h53

            Le « changement de société », avec une définition de la nouvelle société, ne peut pas être imposé. C’est une dynamique modifiée en permanence par les acteurs. En changeant de mode de vie, on change la société.

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  • René Fabri // 30.11.2017 à 10h21

    Un nouveau scandale est la production d’électricité par le méthane venant de la digestion et de la fermentation des céréales par les vaches. Le lisier rapporte plus d’argent que le lait. Des centres de méthanisation se construisent partout en ce moment.

    On commence à sélectionner les vaches en fonction de la qualité de leurs intestins et de leurs reins. Elles ne sont même plus destinées à la traite puisque le lait n’est pas rentable.

    Pourtant, ce serait un gaspillage énorme. Les vaches et les bactéries ont besoin d’énergie qu’elles puisent dans les céréales. Donc, le rendement énergétique est beaucoup plus faible que si on brûlait directement les céréales dans des usines de production d’électricité.

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    • Pinouille // 30.11.2017 à 11h27

      « Pourtant, ce serait un gaspillage énorme. »
      Ce n’est pas si évident qu’il n’y paraît: il faut faire une analyse au coût complet (cad en prenant en compte tous les gains et coût liés).
      Il est clair qu’un céréale brulée produit plus d’énergie que ce qui en reste dans le lisier de la vache qui l’a digérée. Mais dans le second cas, elle aura aussi servi à produire de la vache, donc de la viande, du lait, des veaux, du lisier, etc
      Pour l’agriculteur:
      Si l’utilisation du lisier permet une certaine valorisation, elle contribuera peut-être à rendre l’exploitation de la vache rentable alors qu’elle ne l’était pas auparavant: la vente de lait sera l’une des composantes de cette rentabilité retrouvée.
      Pour la centrale électrique:
      Si des entreprises privées sont à l’origine de ce projet, vous pouvez être certains qu’elles ont fait cette analyse sur leur périmètre et que les projections financières justifient l’investissement réalisé (avec une marge de risque maîtrisée). Analyse confirmée par les banques qui leur prêtent.

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      • René Fabri // 30.11.2017 à 11h57

        Vous avez raison. Mon adjectif « énorme » était excessif.
        Par ailleurs, j’ai oublié de préciser que les subventions pour cette source d’énergie faussent le jeu, et que les céréales consommées sont principalement du soja venant d’Amérique du Sud, ce qui n’est pas très bon pour la balance commerciale et le bilan carbone.

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        • Black-micmac // 30.11.2017 à 20h37

          Effectivement @René Fabri
          Mais le soja importé, notamment celui du Brésil est de l’ogm.
          (Confirmé par un producteur de cidre en Bretagne qui a également quelques dizaines de boeufs et vaches il me semble).

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        • JBB // 01.12.2017 à 22h05

          Toutes les subventions faussent le jeu. Idem pour le bio, les eoliennes, ou le photo voltaîque.

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        • Helloic // 03.12.2017 à 15h36

          Au-delà des subventions, tant que le coût environnemental ne sera pas pris en compte (je veux dire intégré dans les coûts de production et donc dans les prix à la vente) tout est faussé.
          Les prix n’ont aucun sens; plus on produit de la mer***de, plus ça rapporte.

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      • patrick // 30.11.2017 à 20h26

        Le problème de subventions aux énergies dites renouvelables , c’est qu’elles faussent totalement le marché et sont donc nocives.
        Soit un éleveur Allemand qui pratique la méthanisation , et qui en plus installe des quantités de panneaux photovoltaïques sur ses étables. Le gars revend son électricité très subventionnée et touche donc pas mal de fric avec ça.
        Son métier devient donc producteur de bouses pour la méthanisation.
        Le lait n’est plus qu’un déchet de la production, au mieux un sous-produit. Il faut s’en débarrasser , et même à bas prix.
        Donc le lait arrive sur le marché à prix cassé et concurrence directement le lait de ceux qui n’ont pas compris que l’avenir c’est de produire de la bouse et pas du lait.

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        • Kiwixar // 30.11.2017 à 22h36

          Le lait n’est PAS une production obligatoire d’une vache. Seules les vaches ayant accouché d’un veau produisent du lait (veau qui est très rapidement ôté de la mère, soit dit en passant). Si vous ne souhaitez que de la bouse (pas de lait), il suffit de ne pas laisser la vache fricoter avec le taureau.

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        • Pinouille // 01.12.2017 à 10h07

          La raison d’être d’une subvention est justement de fausser le marché afin d’en limiter les effets pervers.
          Il est peut-être préférable (au sens globalement économiquement profitable) pour une collectivité de subventionner une activité qui va créer des emplois dans cette nouvelle filière électrique, sauver des agriculteurs et leurs vaches, et diminuer la quantité de nitrates dans les nappes phréatiques à cause du lisier (donc économiser des coûts de traitement), et accessoirement diminuer la production électrique nucléaire.
          Le résultat n’est pas garanti, mais ça vaut le coup de le tenter.

          L’éleveur ne va pas se transformer en producteur de bouse (1 l de lait coûtera toujours plus cher qu’1 l de bouse…), mais cette activité secondaire va peut être sauver son activité principale. L’avenir, c’est peut être tirer profit des 2.

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          • patrick // 01.12.2017 à 11h05

            la fable des emplois créés dans les énergies renouvelables … à part en Chine on n’a pas vu beaucoup d’emplois. Mais on voit bien ce que l’on détruit.
            Des choix idéologiques subventionnés avec l’argent des citoyens sont ce qui il y a de plus nocif. Même quand ça ne fonctionne pas , c’est pas grave il suffit de ponctionner plus de fric pour continuer à faire marcher le bastringue.
            En laissant faire le marché , tout ce bazar n’aurait jamais vu le jour ou ce serait arrêter bien vite.

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            • Pinouille // 01.12.2017 à 11h41

              « Mais on voit bien ce que l’on détruit. »
              Que détruit-on avec les énergies renouvelable?
              J’ai du mal à comprendre (de bonne foi).

              « Des choix idéologiques subventionnés »
              Dans mon commentaire précédent, j’ai tenté de montrer que ce choix était au contraire pragmatique. Il semble d’ailleurs qu’il n’est que la mise en œuvre de solutions qui ont fait leurs preuves en Europe du Nord. Qu’est ce qui vous maintient dans cette position?

              « En laissant faire le marché , tout ce bazar n’aurait jamais vu le jour ou ce serait arrêter bien vite. »
              Certainement (ref subvention). Mais on continuerait à avoir du nucléaire, des paysans en faillite (suicides), et du nitrate dans nos nappes. Le bilan économique (et environnemental, donc économique) est peut-être bon.

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            • Patrick // 01.12.2017 à 12h52

              Destruction visible des paysages avec les éoliennes.
              Non rentabilité des centrales thermiques qui ne fonctionnent que 80% du temps pour pallier à l’intermitence des ENR, donc un double coût pour le client qui pourrait faire des choses utiles avec son fric.
              Surcoût de l’électricité pour l’industrie ( surtout en Allemagne ) donc à terme les salariés seront pénalisés…

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        • madake // 03.12.2017 à 21h16

          Je vous invite à étudier les ordres de grandeur, des coûts et profits dans l’élevage, ainsi que celui des subventions du PV et le la méthanisation.

          Merci de ne pas négliger que, si manger nous est indispensable pour vivre (lait, viande….) la défécation en est une conséquence logique, pour tous les animaux, nous y compris. C’est pourquoi nos logements sont dotés de toilettes…

          L’Egypte ou la Grèce avaient des toilettes publiques bien avant l’ère chrétienne.

          Au passage, je doute que ces installations aient été l’oeuvre de la main invisible et non subventionnée du marché…

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    • Raphaël // 30.11.2017 à 11h40

      Les agriculteurs vont vite déchanter. La méthanisation est connue pour générer des gaz riches en silane et dérivés et en composés soufrés impossible à séparer du méthane car de propriété chimique proche. Ça va être marrant dans les moteurs et turbines…. Je parle même pas des pauvres piles à combustibles.

      Bon, c’est pas comme si c’était connu depuis 40 ans…

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  • baretous // 30.11.2017 à 11h58

    modo ce que vous pouvez etre gonflant ! je suis agri et même ceux qui ont vécu et morts non pas du bio (phénomene de mode) mais tout simplement pour avoir fait une agri traditionnelle comme moi qui est quasiment bio voient leurs commentaires supprimés…

    la rotation des cultures? mais l’europe n’en voulait pas! confondant à dessein les prairies naturelles ( non labourables pour etre refaites) et les prairies permanentes devant être refaites apres x années) Et si vous la retourniez , on vous la déclarairt temporaire et donc a refaire obligatoirement toutes les 3 années ( de mémoire étant à la retraite) même si elles était en état !!!

    Laissez parler au moins les agris sur ce sujet bon sang sans vouloir faucher les commentaires !

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    • Demo // 30.11.2017 à 22h38

      La pacs a détruit votre profession, c’est malheureux, merci pour votre carrière Baretous
      Toutefois, votre apport est hors sujet, la plupart des céréaliers, ne passe plus par l »étape jachère, même quand il mette des terrains en repos, ils y font pousser des espèces peu gourmandes, donc bon.

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      • baretous // 01.12.2017 à 14h54

        il y a déjà un progres!

        en plantant des légumineuses fixant l’azote de l’air comme le trefle ou la luzerne et améliorant la structure du sol..
        j’en ai vu des trucs insensés! comme le bio qui a été pénalisé parceque il n’avait pas labouré dans les coins du champ! ben oui forcément je ne vois pas comment on peut labourer…sous le tracteur quand il se retourne pour repartir…

        j’ai vu un gars ( paix à son ame) qui a été pénalisé parcequ’il avait entreposé son matériel sur une jachere à côté de son hangar. …ben il ne pouvait pas faire autrement le hangar avait eu le feu…

        plein de trucs comme ça…

        ça été la chasse au pecno forcément tricheur et pollueur. j’ai plié boutique pour ne pas faire de grosse connerie et me faire butter comme jérome Laronze et mes enfants ne reprenant pas.

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  • Christian Gedeon // 30.11.2017 à 12h09

    Quel beau nuage de fumée que le glyphosate…on en est parle,on en parle et en fait on ne’ parle plus que de ça,dis donc. Pendant ce temps ogm,monocultures et fie,pffffft. Partis…le Ceta est beaucoup plus dangereux que le méchant glyphosate….et pendant que l’idiot regarde le doigtphosate, le Ceta est entre en action,déjà…dans un silence digne d’un monastère de Trappistes..

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  • Raphaël // 30.11.2017 à 13h04

    Un article très controversé sur le glyphosate mais maintenu par ses auteurs et éditeurs :

    http://www.mdpi.com/1099-4300/15/4/1416

    Du très lourd (en anglais, désolé). Le premier auteur est un peu chelou mais l’article tient la route scientifiquement. En gros le glyphosate serait à l’origine de tous les maux modernes.

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    • Sophia // 01.12.2017 à 19h36

      Je n’ai fait pour le moment que parcourir l’article en diagonale. J’ai à ce stade l’impression qu’ils forcent le trait sur l’effet du glyphosate, alors qu’une alimentation trop riche en certains aliments (cultivés avec du glyphosate) : sucre, soja, blé, maïs, suffirait à expliquer les nombreux problèmes métaboliques constatés. Les recherches sur le microbiome sont un des domaines les plus « chauds » de la recherche médicale actuelle, et l’excès de sucres et de céréales dans le régime alimentaire sont fortement pointés du doigt…mais le glyphosate lui-même n’est pas impliqué dans les mécanismes généralement proposés. Les auteurs mentionnent d’ailleurs un certain nombre de corrélations, mais le lien de cause à effet entre le glyphosate et le syndrome métabolique ne me paraît pas établi dans cet article.
      Pour en avoir le coeur net, il faudrait comparer les morbidités (et les effets sur le microbiome) d’un régime riche en sucres et en produits céréaliers cultivés avec/sans glyphosates.

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      • Raphaël // 02.12.2017 à 06h24

        Je reste à titre individuel persuadé que les sucres raffinés (et pas le gluten qui les accompagne parfois, nuance) dont nous sommes inondé sont le poison de l’époque moderne, nous ne pouvons pas en assimiler de telles quantités, le sucre est rare dans la nature.

        Ce qui va dans votre sens.

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        • baretous // 02.12.2017 à 15h14

          pareil pour le lactose ou « petit lait » résidu des industries fromageres. Ne sachant pas quoi en faire ellles le distribuent à tout va pour s’en débarrasser .. provoquant en surdosage des allergies. regardez les étiquettes d’un tas de produits comme la charcuterie……

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  • Betty // 30.11.2017 à 13h31

    Je voudrais partager avec vous une analyse intéressante. Le titre de l’article: « À qui profitera vraiment l’interdiction du glyphosate ? À Monsanto ! »
    « (…)Mais il convient pour cela que les semences et molécules chimiques tombées dans le domaine public soient évincées du marché. Quel meilleur coup de pouce, pour cela, que l’interdiction du glyphosate, qui rendra automatiquement inutilisables ou sans intérêt les semences résistantes au glyphosate, désormais libres de droits ? »
    http://blog.kokopelli-semences.fr/2017/11/a-qui-profitera-vraiment-linterdiction-du-glyphosate-a-monsanto/

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  • Crapaud Rouge // 30.11.2017 à 14h05

    Et pendant que l’on parle économies d’énergie et fin du pétrole, le cours du Bitcoin s’envole et avec lui la consommation d’électricité : 30 TWh sur l’année 2017 ! https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/la-crypto-monnaie-bictoin-consomme-plus-d-electricite-que-159-etats-dans-le-monde_118729 Mais pour comprendre, il faut lire : http://www.scilogs.fr/complexites/lelectricite-crypto-monnaies/ qui pronostique une grimpette jusqu’à 40 Twh/an.

    L’article est surtout intéressant parce qu’il montre, par un raisonnement économique simple fondé sur les règles d’émission de nouveaux bitcoins, que « la dépense électrique du réseau bitcoin est donc proportionnelle au cours du bitcoin ».

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    • Black-micmac // 30.11.2017 à 20h49

      Donc une monnaie non pas adossée à l’or mais à sa propre consommation électrique nécessaire pour la faire exister ? Si j’ai bien compris ?
      Et plus ça grimpe et plus cela consomme d’électricité, qu’il faut produire.
      Le serpent se mange la queue.

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      • Kiwixar // 30.11.2017 à 22h53

        Les monnaies nationales et l’euro ne sont pas non plus adossées sur l’or ou sur du réel (fin de la convertibilité dollar-or par Nixon en 1971). Elles sont adossées sur la confiance (fiat) et le droit (monopoles légaux).

        Les crypto-monnaies sont adossées sur la confiance (dans le chiffrement, dans le réseau, dans l’arrivée de nouveaux acheteurs) mais exposées à une interdiction pure et simple, et à des manipulations par les gros détenteurs, des forks, etc. Et le BTC est traçable par le fisc.

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  • Terre en jachère // 30.11.2017 à 21h29

    Quelqu’un parle du principe génial des herbicides ?
    Le principe est le suivant, l’herbicide fait crever toutes les mauvaises herbes des champs. Sauf les plantations (blé ou maïs…) génétiquement modifiées pour être résistant à l’herbicide. Bien entendu c’est le même Monsanto qui vend les graines à planter (qui sont stériles après récolte) et l’herbicide et pesticide.
    Tout bénéfice jusqu’à la mort des agriculteurs qui une fois qu’ils ont mis le doigt dans l’engrenage, ne peuvent plus en sortir.
    C’est tout ça, le scandale d’aujourd’hui.

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  • Crazydick // 30.11.2017 à 21h53

    « Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint », peut-on lire sur « Les Répliques ».
    Comme le fait remarquer fort justement Alain Finkielkraut sur les site causeur.fr, cette formulation n’est pas exacte. la bonne formule serait « Tous les trois jours, une femme est est tuée par son conjoint ».
    Quelle est la différence ? me direz-vous. Eh ! Bien ! La différence est importante. Les femmes tuées par leur conjoint ne sont pas nécessairement des femmes habituellement maltraitées. Elles sont généralement les victimes de ce que l’on appelle des « crimes passionnels », souvent commis à l’occasion de ruptures.
    Il est à noter que ce type de crimes n’est pas l’exclusivité des hommes. Ils sont également commis pas des femmes sur leur conjoint, même si la proportion est plus faible.
    Notons également qu’un tiers des hommes meurtriers se suicident après avoir commis le crime.
    L’expression « une femme meurt sous les coups » est donc tout à fait inadaptée.

    https://www.causeur.fr/elisabeth-levy-et-alain-finkielkraut-commentent-lactualite-de-la-semaine-2-147962?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=6f4c8c26f3-Esprit+de+l+escalier&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-6f4c8c26f3-57585061

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    • patrick // 01.12.2017 à 11h07

      combien d’hommes meurent-ils tous les ans dans les mêmes conditions ? ou suite à une maltraitance psychologique ? ( une femme utilise moins la violence physique ).

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  • Gwen // 30.11.2017 à 23h21

    Macron, ou les succès diplomatiques à l’étranger qui s’enchaînent. Youhou… Il lui a prit quoi d’humilier publiquement le président burkinabé !? Même entre amis on se fait pas des plaisanteries pareilles !

    Puta**… Ils vont être longs ces 5 ans. Ils vont être longs…. Faites que ce clown se taise et reste cloitré dans son palais avec la vieille le reste de son mandat. Si ça arrive, je deviens croyant 😉

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  • rouille // 03.12.2017 à 23h58

    La politique européenne, elle est pas compliquée: les allemands se pètent la ruche au schnaps, le reste de l’Europe se lève avec la gueule de bois…

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