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23.janvier.202123.1.2021 // Les Crises

Prostitution, l’exploitation de la pauvreté en Europe | Arte

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Le rêve d’une vie meilleure en Allemagne conduit un certain nombre de Roumaines directement de la pauvreté à la prostitution forcée. Or, les trafiquants ne sont généralement pas inquiétés, car la prostitution est considérée outre-Rhin comme une prestation librement consentie. Le fait est, pourtant, que 90 % de ces femmes sont contraintes de faire commerce de leur corps.

Le rêve d’une vie meilleure en Allemagne conduit un certain nombre de Roumaines directement de la pauvreté à la prostitution forcée. Or, les trafiquants ne sont généralement pas inquiétés, car la prostitution est considérée outre-Rhin comme une prestation librement consentie. Le fait est, pourtant, que 90 % de ces femmes sont contraintes de faire commerce de leur corps. Comparée aux trafics d’armes et de drogues, la traite des êtres humains est une activité très rentable pour les organisations criminelles : non seulement la « marchandise » ne coûte presque rien, mais on peut la vendre autant de fois qu’on veut, jour après jour.

Source : Arte, 11-01-2021

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Commentaire recommandé

LibEgaFra // 23.01.2021 à 09h04

 » ( prostitution consentie ) »

Ca n’existe pas. Il n’y a que des discours justificatifs permettant de supporter l’insupportable.

76 réactions et commentaires

  • placide // 23.01.2021 à 07h44

    Toutes les prostitutions ne sont pas forcées : https://youtu.be/TB-VQkpbaD8
    Être travailleuse du sexe peut être un choix : https://youtu.be/cXISDBwbdTQ
    Leur situation sociale peut souvent être enviée par toutes les petites esclaves de la grande distribution et des usines

    L’interdiction d’avoir des clients en France est une des nombreuses atteintes aux libertés qu’elles subissent ,ce qui les oblige à émigrer en ,Allemagne,Belgique, Espagne ect….. Et fragilise leur situation sociale . Pour leur permettre de travailler librement La police et la justice doivent être impitoyables envers les proxénètes , qui ne doivent pas être confondu avec leur compagnon ( Car elles ont, elles aussi, droit à une vie amoureuse).

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    • Obermeyer // 23.01.2021 à 08h01

      @placide : ce que vous décrivez ( prostitution consentie ) n’est vrai majoritairement que pour les françaises autochtones . Celles venant des pays de l’est ou d’Afrique sont la plupart du temps importées par des réseaux qui les traitent comme des marchandises . Bien sûr , comme pour la drogue , l’argent sale , le trafic d’armes etc , la police et la justice devraient en premier lieu s’occuper des têtes de réseaux . Suivez le pognon , tapez fort , et vous diminuerez considérablement les trafics en tous genres , trafic de femmes y compris .

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      • LibEgaFra // 23.01.2021 à 09h04

         » ( prostitution consentie ) »

        Ca n’existe pas. Il n’y a que des discours justificatifs permettant de supporter l’insupportable.

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        • Olivier77 // 23.01.2021 à 10h23

          Comme tout travailleur vendant sa force de travail. C’est juste l’aspect moral qui vous choque alors qu’un salarié ou un autoentrepreneur fait la même chose, son corps à la disposition du capital.

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          • Guise // 23.01.2021 à 10h35

            Tout ce qui s’échange contre de l’argent n’est pas du commerce. Un tueur à gage est-il un salarié ? Un vendeur de drogue est-il un salarié ?
            Pôle Emploi doit-il proposer aux chômeurs et chômeuses de se prostituer ? Ce serait la conséquence de l’argument, selon lequel la prostitution serait un travail comme un autre.

            Certaines activités, certaines choses sont hors commerce. On ne peut pas vendre un rein, même librement. On ne peut pas proposer de se laisser couper un bras contre rémunération non plus. N’est-ce pas une bonne chose ?

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            • paul // 23.01.2021 à 11h06

              en voulant ou incluant les masses d’argents douteuses dans le PiB, la drogue ou le sexe en est induit en un commerce comme un autre

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            • MrJoe // 23.01.2021 à 14h45

              Le fait que cela soit illégal ou immoral n’en fait pas moins une activité commerciale.
              On achète et revend ou fourni un produit ou service.
              Que ça vous plaise ou non, que cela soit choquant ou non, ou tout « immoral » que ce soit.
              Si demain l’on reouvrait les maisons clauses sous une autorité d’état, le commerce du sexe serait une activité comme une autre.
              Monnayer sa force de travail ou l’usage de son corps est la même chose.

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            • Guise // 23.01.2021 à 19h59

              @Mr Joe Suivant votre hypothèse, à partir du moment où l’État reconnaît une activité comme légale, elle devient acceptable humainement. C’est ce que vous dites, si j’ai bien compris (« Si demain l’on reouvrait les maisons clauses sous une autorité d’état, le commerce du sexe serait une activité comme une autre. »)
              Le problème de cet argument vous apparaîtra peut-être mieux, si on l’applique à d’autres crimes contre l’humanité. Prenez la traite négrière, acceptée par les États durant plusieurs siècles : était-elle une activité comme une autre ? Pourtant, elle était légale. Mais tout le monde est pourtant d’accord pour condamner une telle exploitation.

              Vous dites que « Monnayer sa force de travail ou l’usage de son corps est la même chose. » : non. Par exemple vous ne pouvez pas payer une personne pour la tabasser. Ça n’est pas un travail, punchingball professionnel.

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          • il // 23.01.2021 à 12h54

            eh non, en tant que socialiste je suis pour l’abolition du travail salarié quel qu’il soit; L’exploitation de la force de travail en entreprise par le capitaliste ne peut pas servir de justificatif à l’exploitation par la prostitution. A bas l’esclavage, qu’il soit salarial ou prostitutionnel.

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            • Fernet Branca // 24.01.2021 à 17h26

              Vous êtes un socialiste version avant 1914 comme Benoit Broutchoux . Mettez vous vite à la sauce François Mitterrand, Lionzel Jospin , Francois Hollande, Manuel Valls.

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          • LibEgaFra // 24.01.2021 à 19h14

            Vendre son corps ou sa force de travail, désolé, ce n’est pas pareil. Les conséquences ne sont pas les mêmes. Et je ne parle même des réseaux de prostitution qui sont une forme d’esclavage.

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        • RGT // 23.01.2021 à 11h29

          L’organisation sociale que nous devons SUBIR nous impose de nous prostituer afin de parvenir à SURVIVRE.

          Et la prostitution (particulièrement non consentie) en est le pire symptôme.

          Tous nos « états » ne sont en fait que d’immenses bordels avec les exploités en bas qui se vendent pour que les proxénètes (« élites » en langage « politiquement correct ») puissent assurer leur subsistance sans avoir à se vendre eux-mêmes.

          Un(e) « auto-entrepreneur(se) du sexe » qui a « choisi librement » cette « carrière professionnelle » aurait pu, si les circonstances avaient été plus favorables, choisir de faire autre chose de sa vie que de faire le « commerce de ses charmes ».

          Même pour une personne qui apprécie les « galipettes », en faire une activité rémunérée ne doit pas être une activité des plus réjouissantes car, tout comme pour un « bullshit job » on doit supporter la tyrannie du supérieur hiérarchique (le « client ») qui impose son « bon plaisir » sans possibilité d’échappatoire sinon on crève de faim.

          Comme toujours dans les sociétés « modernes », et comme disait Napoléon Bonaparte, « La main qui reçoit est toujours au dessous de celle qui donne ».

          Le problème n’est pas la prostitution (sexuelle ou non), il est bien le cœur de l’organisation des sociétés humaines qui obligent les « moins que rien » à se soumettre aux « élites » qui n’ont de comptes à rendre à personne.

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          • X // 23.01.2021 à 12h11

            Oui mais en attendant de changer radicalement la société, il faut bien trouver des solutions au problème de la prostitution sexuelle qui est plus grave que la prostitution diffuse que prône le capitalisme contemporain.
            Sinon, on se retrouve facilement dans la situation de l’Allemagne d’aujourd’hui où l’assimilation de la prostitution sexuelle aux autres formes de prostitution ( « la prostitution est un métier comme un autre et le proxenetisme aussi) conduit à une explosion du trafic d’esclaves sexuels.

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    • LibEgaFra // 23.01.2021 à 09h02

      Quelle saloperie de dire que « toutes » les prostitutions ne sont pas forcées. Donnez à une femme le choix de recevoir de l’argent sans se prostituer et vous verrez le résultat.

      Ah et il est visible que cette Emma Becker respire la joie! Et pourquoi seulement deux ans si c’est le paradis? On nage en pleine hypocrisie et domination masculine. Revenu de base pour tout le monde et on verra ce que devient la prostitution.

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      • Kriss34 // 23.01.2021 à 17h21

        « Revenu de base pour tout le monde et on verra ce que devient la prostitution. »

        Vous pensez qu’elle disparaitra ? Si le revenu de base est faible – et il le sera – et si la prostitution permet d’engranger des revenus supplémentaires, je pense qu’il y aura toujours des « prestations tarifées ». Ça vous semble immoral, soit… mais la discussion doit aussi se placer sur un plan économique (j’ai horreur d’ecrire ça mais c’est ainsi).

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      • Jeremia // 25.01.2021 à 16h35

        C’est un faux choix car qui peut se permettre de toucher de l’argent sans rien faire (à part les rentiers)? Le vrai choix, c’est louer son corps ou être au chômage, ou aller à l’usine pour un salaire de misère.

        D’autre part, vu qu’on est tous contraints de travailler pour gagner sa vie, avec votre raisonnement nous serions tous les travailleurs forcés (et pourtant non).

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    • X // 23.01.2021 à 10h37

      Certain(e)s féministes considèrent que la prostitution devrait être considéré comme un droit humain (à ranger dans la catégorie des droits économiques) et que le discours qui prône l’abolition de la prostitution est une ultime ruse du patriarcat pour empêcher les femmes de disposer de leur corps comme bon leur semble.

      Je pense qu’ils se fourvoient lourdement.

      On peut tout d’abord souligner que la prostitution concerne aussi des hommes (et pas seulement dans le cadre de pratiques homosexuelles).
      Mais surtout, ce qu’ils ne faut jamais perdre de vue, c’est que la prostitution, quelque soit sa forme, est une objectivation – donc un rabaissement- du corps humain. Le corps y est perçu comme coupé de « l’âme » de la personne prostituee (de même d’ailleurs que le corps du client est aussi coupé de son âme, même si c’est dans une moindre mesure), il est vu comme pouvant être utilisé à des fins qui lui sont étrangères ( le profit matériel de son/sa propriétaire, la satisfaction de pulsions déconnectées de lui, etc.) Il est vu aussi comme pouvant potentiellement être maltraité en fonction de ces mêmes finalités « étrangères ».
      Bref, la prostitution, c’est la quintessence de l’aliénation.
      Mais d’ailleurs, est-ce vraiment raisonnable de penser que le/la prostituee peut séparer son âme et son corps de manière parfaitement étanche? Qui peut sérieusement croire à ce genre de conte à l’eau de rose?

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      • Guise // 23.01.2021 à 12h46

        @X La prostitution, en France, c’est 85% de femmes victimes (7% de françaises, 93% d’étrangères, donc, on peut s’en douter, de la traite).
        Vous soulignez, à juste titre, que la prostitution concerne aussi les hommes. Elle concerne aussi les enfants : 14 ans, c’est l’âge moyen d’entrée en prostitution. Donc la prostitution c’est aussi la pédocriminalité.
        Peut-il même y avoir un choix à cet âge, alors que la sexualité est naissante ?

        Vous parlez du phénomène de la dissociation : c’est ce qui se passe quand l’humain est soumis à un traumatisme tellement violent qu’il met en danger la vie même. En défense, l’esprit se détache du corps, pour un temps, se dissocie. C’est ce que raconte les victimes de viols par exemple.
        Le problème est que ce mécanisme ne dure qu’un temps. Ensuite le souvenir du souvenir revient, et la souffrance avec. Que faire, donc ? Certaines victimes, celles qui sont sans soutien suffisant, vont chercher à revivre un traumatisme, pour réactiver cette dissociation psychique « protectrice » qu’elles ont connue une fois. Malheureusement, cette solution n’est que temporaire, et elle nourrit le traumatisme initial. Pour la même raison, les prostituées ont recours aux drogues (alcool, ou pire). Pour endormir la douleur des violences vécues.

        Et vous avez encore raison pour l’Allemagne (et on retrouve le problème aux Pays-Bas) : la légalisation permet à la prostitution criminelle de se développer, alors qu’elle baisse dans les pays qui criminalisent le client (la Suède).

        Et oui certains mouvements se disant féministes ne le sont pas. Hollande se disait bien de gauche, Macron aussi.

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    • il // 23.01.2021 à 12h59

      vous minimisez l’exploitation prostitutionnelle par une une plus grande exploitation qui serait celle du salariat. C’est toujours l’argumentation du proxénète. Les filles de la bourgeoisie ne font pas le « choix » de la prostitution. Alors cessez avec votre « choix libre » de la prostitution ! Vendre son corps comme une marchandise n’est pas le chemin qui mène à la liberté.

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    • X // 23.01.2021 à 13h14

      @ Placide… Emma Becker est l’exemple qui… confirme la règle.
      Après avoir lu son livre, La maison, intéressez-vous aux livres qu’elle a écrit avant et qui sont eux aussi largement autobiographiques… Et vous constaterez que sa vie amoureuse a été émaillée de pas mal de traumatismes, liés au fait qu’elle a été beaucoup utilisée sexuellement par des hommes ( notamment beaucoup plus âgés qu’elle).
      Elle justifie d’ailleurs elle-même sa décision d’entrer en prostitution par le constat que ses expériences du type « coup d’un soir via Tinder » bien souvent s’apparentaient à de la prostitution… de la prostitution gratuite… et que tant qu’à faire, autant valait être payée pour ça.
      Il ne me semble pas l’avoir beaucoup entendu parler de jouissance ( la jouissance des hommes oui, ce qui semble être son objectif – mais la sienne propre, non)

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  • Guise // 23.01.2021 à 10h29

    Merci, encore un article (et une vidéo) informés sur l’exploitation des humains.

    La prostitution volontaire est un fantasme diffusé par les exploiteurs, @placide @Obermeyer.
    L’âge moyen d’entrée en prostitution est de 14 ans. Comment cela peut-il être un choix ? Même pour les femmes françaises (7% de la part de la prostitution en France, selon le haut conseil à l’égalité), ça n’est pas un choix.
    Ulla, prostituée célèbre dans les années 70, avait assuré se prostituer par plaisir. C’était un mensonge, comme elle l’a dit plus tard (https://www.monde-diplomatique.fr/2003/08/HALIMI/10360)

    Les personnes prostituées « volontaires » partagent certains points communs :
    – l’exposition à la violence sociale, souvent sexuelle, dès l’enfance.
    – une fragilité sociale, économique
    – le recours aux drogues
    – des troubles psychiques (50 à 70% des exploités)
    Est-ce qu’il peut y avoir une réelle liberté de choix dans ces conditions ?

    Quelques liens sur les données de la prostitution :
    https://haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/reperes-statistiques
    https://www.dalloz-actualite.fr/flash/prostitution-un-rapport-de-l-inspection-ereinte-l-action-du-gouvernement#.XvLqQuc6_VJ
    https://christinedelphy.wordpress.com/2020/10/14/sandrine-ricci-et-lyne-kurtzman-de-lamoureux-protecteur-au-pimp-violent-la-mise-sous-emprise-des-femmes-trafiquees-a-des-fins-dexploitation-sexuelle/

      +8

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    • X // 23.01.2021 à 15h17

      Beaucoup de femmes paraît-il, ont des phantasmes de prostitution. L’exemple de Emma Becker (cité en début de ce fil) tend à le confirmer. Les fantasmes de prostitution sont en réalité des fantasmes de domination. Emma Becker dans la vidéo qui est mise en lien par @Placide, parle de la figure de la prostituee comme d’une incarnation de la toute puissance du désir … mais dans l’exemple qu’elle donne à la fin de sa vidéo on voit bien bien le genre de réalité inconsciente qui se cache derrière ces mots éthérés de « toute-puissance du désir «…
      La femme qui se sens toute-puissante dans un rôle de prostituee, rejoue en fait inconsciemment une scène primitive de domination qu’elle croit pouvoir renverser à son avantage. Le retour à la réalité est souvent très cruel, pousse à des conduites à risque et par ricochet, entretient la honte par rapport à la sexualité.

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  • Yann // 23.01.2021 à 18h27

    En plus il faut encore arriver à trouver un.e traducteur.trice français/roumain disponible pour une heure, sans faire exploser le budget.

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  • Grd-mère Michelle // 23.01.2021 à 19h40

    Il faudrait surtout se demander ce qui attire autant de gens à venir se fourvoyer dans nos pays « prospères »… dont ils ne soupçonnent pas la dureté et les inégalités.
    En Roumanie, par exemple, il y a du travail pour tout le monde, mais les salaires sont si bas que même les personnes les plus formé-e-s sont prêtes à venir travailler illégalement dans la construction ou la prostitution(etc…) plutôt que d’exercer des métiers utiles et satisfaisants, qui ne leur permettront pas d’acquérir les brillants joujoux que la publicité vue à la tv leur fait désirer(bagnoles et bijoux, parfums et baskets, cuisines équipées et smartphones, etc…).
    Car les seul-e-s qui peuvent y devenir « riches » (de quoi, bon sang?!) sont les commerçant-e-s, et les élites/trafiquant-e-s en tout genre.
    C’est le devoir de l’UE de mettre en place un système économique(son fameux « marché commun ») qui respecte les goûts et les aspirations de chacun-e tout en organisant une répartition correcte de la jouissance des ressources et des services, en privilégiant d’abord les besoins essentiels, et en faisant taire les « chants des sirènes » qui rendent les gens fous.

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    • Fernet Branca // 24.01.2021 à 17h33

      La voiture c’est bien pratique, ce n’est pas un bijou. Ca peut l’être mais beaucoup d’automobilistes ne roulent pas en Ferrari, en Porsche,…

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      • Grd-mère Michelle // 24.01.2021 à 19h24

        Ce n’est pas ici le sujet, mais, selon moi, l’automobile à usage privé fut l’une des pires calamités du 20ème siècle(d’ailleurs une idée que chérissait Hitler), et qui a provoqué des désastres en cascade. Elle n’est pratique qu’à cause du manque de transports publics performants(qu’elle a conduit à délaisser).
        Et vous reconnaîtrez sans peine, j’en suis sûre, que dans beaucoup de cas, comme pour la multitude d’objets proposés au désir des travailleurs-euses/consommateurs-trices frustré-e-s de vrais bonheurs et d’épanouissement personnel, elle est surtout un faire-valoir, tape à l’œil destiné à se sentir, se montrer, si pas supérieur-e aux autres, au moins pas inférieur-e.

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    • leravidemilo // 25.01.2021 à 02h11

      Quelque peu confus votre propos semble relancer encore les jérémiades des eurobabaphiles sur les « devoirs » de l »u ».E de supprimer les inégalités de richesses entre les pays qui s’y entassent, espérant toujours et encore qu’elle finira par s’acquitter de ces devoirs qu’on lui prête. C’est une critique infondée. Les «  »valeurs » » de l »u ».E figurent dans tous ses traités et en constituent la structure même. Et elles les appliquent : – .Elle organise ici la concurrence libre et non faussée entre roumaines d’une part, entre roumaines et allemands d’autre part. – Elle organise ainsi la liberté du marché. – Elle organise également la libre circulation des biens, des marchandises et des capitaux.
      Il n’y a rien à redire à la chose. Seulement à comprendre qu’il est grand temps de se tirer de là, et au plus tôt!

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      • Grd-mère Michelle // 25.01.2021 à 14h45

        Plus facile, n’est-ce pas (et plus profitable, sans doute?), d’imaginer de « se tirer de là », que d’imaginer de contribuer à réformer une Union qui supprimerait, non seulement les inégalités de richesse entre les pays/membres, mais aussi les inégalités entre les individus d’un même pays?
        En politique, et particulièrement en démocratie, il n’est pas question « d’espérer », mais de s’impliquer en tant que citoyen-ne-s acteurs/actrices du changement, à tous les niveaux (local, régional, national et international).
        Par exemple, en luttant inlassablement et avec détermination contre les Traités de libre-échange commercial avec les pays non-membres(à noter le succès de la mobilisation européenne internationale contre le TTIP, et la poursuite de celle contre le CETA et le MERCOSUR, entre autres).

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        • leravidemilo // 25.01.2021 à 16h25

          Facile de se tirer de l »u ».E ??? Parlez en donc aux British qui ont fini par y arriver, ou pire encore aux grecs qui se font fait virer tout en y restant prisonniers, le pire, et le payent cher, très cher. Ou encore aux chypriotes qui y sont pour 60%, les 40% restant étant occupés depuis 1972, et donc avant leur « entrée » dans la chose, par la Turquie avec laquelle l »u ».E a négocié durant plusieurs décennies sa propre entrée dans la dite « union »….

          Mais vous avez « raison », ça reste moins difficile de la réformer, parce que ça c’est strictement impossible, et c’est ainsi d’ailleurs que la chose a été conçue. Sauf à être sourde et aveugle, il ne vous a pas échappé le sort fait à un referendum français, deux referendum Hollandais, un referendum Danois, et un referendum Grec (OXY!), J.C Junker ayant explicitement indiqué la chose la veille de ce dernier, citation : « Il n’y a pas de vote démocratique contre les traités. » ( joignant le geste à la parole : les distributeurs bancaires des banques grecques étant bloqués par la B.C.E depuis quelques jours.

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          • leravidemilo // 25.01.2021 à 16h59

            Merci donc de bien vouloir me faire la leçon sur les mobilisations anti ci et anti ça, j’en étais bien sur comme dans toutes celles contre les vilenies de cette « union » là. Vous noterez au passage que si on peut parler de fortes mobilisations, on ne peut parler de leur succès : 72% des firmes US ont un siège social au canada qui leur permet d’utiliser toutes les facilités du C.E.T.A; la mise en veilleuse du mercosur (ils ne renoncent jamais parce qu’ils sont là pour ça) doit autant aux errements de Bolsonaro et aux délicatesses de la dette argentine… Par ailleurs les inégalités de richesses entre par exemple la Bulgarie et la France ou l’Allemagne se sont aggravées et non pas affaiblies depuis sont entrée dans l »u ».E…
            Vous pouvez « sauter sur votre chaise comme un cabri » en scandant réforme de l’u.E, réforme de l’…, depuis son premier avatar de 1958 (traité de Rome), nous sommes toujours plus nombreux, et ça s’accentue, à savoir qu’elle n’est en rien réformable, qu’elle explosera en vol avant même d’avoir été réformable. Ce n’est que lorsque tous les peuples, entassés sur cette chaloupe qui menace de chavirer, auront récupéré leur souveraineté que nous pourront reconstruire quelque chose qui tienne la route, sur les ruines de l »u ».E.

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    • Blabla // 25.01.2021 à 11h34

      Le seul devoir de l’UE est de libérer le marché et les flux de capitaux (comprenez les financiers) : c’est tout ce qu’elle s’est engagée à faire ; le reste correspond aux paroles qu’on a voulu croire.

        +3

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  • Grd-mère Michelle // 23.01.2021 à 19h56

    De plus, si la misère sexuelle et affective n’était pas aussi grave dans nos sociétés hautement moralisées et « classifiées », ainsi que la peur de l’autre, différent et éventuellement « contaminant », l’amour vénal aurait bien moins de succès que maintenant.
    Et pourtant… la révolution sexuelle a bien eu lieu, surtout grâce aux nouveaux moyens contraceptifs, mais elle a été récupérée, dévoyée, par les marchands de pornographie appuyés par les tenants de l’ordre établi et de « la tranquillité des familles ».

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  • CALINE // 23.01.2021 à 22h19

    Plus de travail c’est normal puisque nous sommes dans l’UE avec l’euro donc aucune concurrence possible .

    Comment reconstruire un tissu industriel affaibli par 50 ans de délocalisations ?

    Nos cher dirigeants oublient soigneusement de parler de la concurrences des autres pays de l’UE ou les salaires sont si bas que ce qu’il reste de nos productions y sont délocalisés

    Trop tard en France.

    Nos « élites » viennent de pondre un plan :
    Le plan de Bercy pour éponger la « dette Covid » après 2033…

    Nous avons une dette mais quelle dette ?
    Juste des chiffres informatique et des « riches » que l’on engraissent en remboursant inutilement….

    Votre avenir dans ce pays en ruine…

    Tous nos « états » ne sont en fait que d’immenses bordels avec les exploités en bas qui se vendent pour que les proxénètes (« élites » en langage « politiquement correct ») puissent assurer leur subsistance sans avoir à se vendre eux-mêmes…

    Ce pays ferrait mieux de s’occuper du « vrai déficit » que son le différentiel d’importation et d’exportation car nous ne produisons presque plus rien.

    Enfin ce n’est pas perdu pour tout le monde, comme à la guerre…

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    • Fernet Branca // 24.01.2021 à 22h09

      La désindustrialisation a commencé en 1974 avec le président Giscard d’Estaing et le premier ministre Jacques Chirec et peut-être même avant sous Pompidou qui représentait la France des notaires.
      Depuis rien ne va plus comme le titre Mediacritique.

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  • Fernet Branca // 24.01.2021 à 22h27

    Pour détendre l’atmosphère je vais en sortir une bonne. Autrefois j’ai été soldat à Trêves ( Trier en Allemagne ) . Comme il y avait 10000 soldats français et au moins autant de soldats américains la prostitution fleurissait. A partir du centre ville pour rejoindre ces commerces fleurissant il fallait prendre la Karl Marx Strasse ( désolé pour le Eszett qui date d’un autre temps) passait un pont sur la Sarre ( Saar en allemand) tournait à gauche et allait par exemple au Venus Bar. J’y allais pour le spectacle, il y avait des shows mais je n’avais pas les moyens de m’offrir un passe même si les filles venaient nous relancer en s’asseyant sur nos genoux. Pour ne pas passer à l’acte c’est aussi une question d’orgueil.
    Une petite recherche internet ce soir montre que ce commerce ne marche plus là-bas avec le départ des militaires, certains doivent regretter le bon temps de la guerre froide.
    Mais la rue Karl Marx ( il est né là-bas) possède encore un night club dont je vous mets le lien Facebook ci-dessus.
    https://m.facebook.com/pg/007nightclubtabledancebar/photos/

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    • Guise // 25.01.2021 à 09h21

      Cela ne détend l’atmosphère que pour ceux qui aiment exploiter la détresse des autres.

      Mon père avait lui aussi fait son service militaire. Un jour, après un voyage à l’étranger, je lui avais parlé innocemment d’un certain quartier, dans une certaine ville, où il avait fait son service, et qui avait depuis bien changé. Pour moi ce n’était qu’un joli quartier comme un autre, sans aucune trace de prostitution. Son regard s’est assombri et il m’a demandé de ne pas évoquer cet endroit devant lui. Cela lui rappelait des souvenirs désagréables d’exploitation et de misère.

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      • Fernet Branca // 25.01.2021 à 13h20

        Ce qui est marrant dans l’histoire c’est qu’à Trêves la rue de la joie est la Karl Marx Strasse la rue natale de Karl Marx. Remarquez qu’historiquement à Lille la prostitution s’exerçait sur le parvis de l’église Saint Maurice.

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  • Casimir Ioulianov // 25.01.2021 à 14h01

    C’est pourtant pas dur à comprendre l’instinct de reproduction, c’est chez tous les mammifères pareil : les mâles cherchent à tringler tout ce qui bouge sauf exceptions et les femelles passent leur temps à essayer d’éviter la gestation sauf exceptions.
    Étonnamment, le premier comportement de l’humain dans un contexte où il y a beaucoup de demande et pas d’offre a été la monétisation, doit on s’en étonner ? Non. Que faire ? Rééquilibrer offre et demande serait un bon début, après tout il n’y a pas de mal à se faire du bien et c’est pas les contraceptifs qui manquent … mais comme on a des modèles de société qui ont « fait avec » les instincts en pensant que l’humain était de toutes façons trop con pour évoluer là dessus , ça risque de prendre pas mal de temps pour bouger tous les curseurs à la bonne place. C’est pas une raison pour les laisser là où ils sont, tout le monde en convient mais j’ai pas l’impression qu’on éduque les gosses avec pour objectifs d’éviter d’en faire des névrosés ..

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    • Grd-mère Michelle // 25.01.2021 à 14h59

      Oui, vous avez raison, il est temps de consacrer plus de moyens à l’instruction publique obligatoire, afin de permettre aux nouvelles générations d’imaginer et de se choisir, de construire, des « modèles de société » qui leur conviendraient mieux que ceux que l’école, complice des pouvoirs en place, continue à leur imposer.
      Maintenant… la prostitution(masculine et féminine) a toujours existé (« le plus vieux métier du monde »): c’est une illusion et une arrogance « morale » que de vouloir l’éradiquer.
      Mais il est bien question ici de « prostitution forcée »…

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      • X // 25.01.2021 à 17h34

        Non! C’est un poncif insupportable cette histoire de « plus vieux métier du monde ». Historiquement, c’est un métier occupé par les ESCLAVES. C’est un métier de pays esclavagistes.
        Esclavagiste et à l’économie monétaire développée : pour rappel, à Sparte où la monnaie était rare, pas de prostituees!
        Et qu’on ne vienne pas m’objecter les « prostituees sacrées » du Proche-Orient ancien. Ces pauvres femmes étaient , sous couvert de religion, tout aussi exploitées que leurs consœurs profanes

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    • Guise // 25.01.2021 à 18h13

      @Casimir Ioulianov Vous naturalisez quelque chose de culturel : avant le XIXe siècle, les gens étaient persuadés de l’inverse (que les femmes avaient un appétit sexuel insatiable et que les hommes étaient plus modérés).
      Ce n’est donc pas « chez tous les mammifères pareil », puisque déjà, rien que chez les humains, l’analyse de la sexualité change selon que vous êtes né au Moyen âge ou au XIXe siècle.

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      • Casimir Ioulianov // 25.01.2021 à 18h52

        Ah ! L’idéologie bourgeoise du XIXeme … le grand nawak qui traitait « l’hystérie » féminine avec des vibro à vapeur pendant que ces messieurs faisaient le tour des lupanars ou allez patronner un « petit rat » à l’opéra… https://edition.cnn.com/style/article/edgar-degas-ballet-dancers-artsy/index.html
        Le XIXeme c’est aussi le siècles des bordels à gogo, c’est l’époque ou Zola a écris Nana (on parlais de contrainte économique), les hostos remplis de filles syphilitiques, les bordel militaires à Saïgon etc…
        Le sexe c’est comme la célèbre marque de frittes, c’est les plus pudibonds qui s’en enfilent le plus : la victorienne outrée qu’un homme se rapproche à trois mètre allait « consulter » trois fois par semaine , la péripatéticienne de White Chappel elle, elle pouvait juste prier pour pas rencontrer un éventreur et aller faire none une fois sa carrière achevée (souvent par la maladie).

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  • Jeremia // 25.01.2021 à 16h45

    Je n’ai pas encore eu le temps de voir la vidéo. Mais vu que la France est prohibitionniste en matière de prostitution, je m’interroge quand on présente l’Allemagne comme un pays « laxiste » envers la prostitution forcée. Que veut dire « être contraint de vendre son corps »? Contraint par quelqu’un, ou par la nécessité de gagner sa vie ? Ce n’est pas pareil !

    Quant à la formule du « plus vieux métier du monde », il faut tordre le coup à ce mythe. Echanger du sexe contre de l’argent n’est pas une activité « naturelle » mais dépend: 1) d’une société marchande, et 2) du mariage qui impose la « fidélité » aux couples Donc non, ça n’a pas toujours existé.

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  • X // 25.01.2021 à 17h41

    A-t-on des données sur la traite de prostituees masculins? J’ai l’impression que la prostitution masculine, en tout cas celle des adultes, est beaucoup moins concernée par ce problème. Et qu’il n’y a quasiment pas de souteneurs dans ce milieu-la.
    Pourquoi une telle différence avec la prostitution féminine ?

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  • Grd-mère Michelle // 25.01.2021 à 18h51

    @ Jeremia Oui, la société marchande et le mariage(dont c’est un des piliers) favorisent la prostitution. Mais celle-ci ne se limite pas à la pratique de la rétribution « sonnante et trébuchante » de « services » sexuels… il faut aussi considérer les avantages en nature(nourriture, logement, entre autres) et/ou les privilèges(nominations à des fonctions, par ex) comme possible rétribution, et il me semble que cela est très, très ancien…

    On peut aussi être contraint (psychologiquement) de vendre son corps par la propagation de l’idée qu’il faut beaucoup posséder (plus que le nécessaire) pour être heureux-se, ce que fait la « réclame », la publicité, depuis qu’elle a été inventée.

    Oui, c’est vrai, il ne faut jamais dire « toujours »… ni « jamais », d’ailleurs. Mea culpa.
    « Laisses à la mort le soin de prononcer ces mots » (François Béranger)

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    • X // 25.01.2021 à 20h05

      Non, Grand mère Michèle, le mariage ne favorise pas la prostitution… Au contraire, il la limite. La femme mariée a parfois été perçue comme une prostituee du deuxième type; ça peut être le cas, effectivement, mais c’est une prostituee avec un contrat de travail béton (assorti dans bien des cas d’un super parachute doré). Rien à voir avec la prolétaire demi-esclave qu’est la prostituee déclarée comme telle (qu’elle le soit légalement ou non, peu importe).

      La prétendue misère sexuelle dont souffriraient les clients – bien souvent des hommes mariés, n’est-ce pas… – est bien plus un désir de « ne pas se prendre la tête « (avec une maîtresse) et/ou de ne pas « salir » les femmes respecta ( mere des enfants par exemple) qu’une difficulté d’accéder à la sexualité.
      La prostitution est une solution de facilité. A l’heure de Tinder, de la pornographie gratuite, de la légitimation tous azimuts de toutes les formes de sexualité , c’est une honte de parler de la « misère sexuelle » qui rendrait nécessaire la prostitution!
      Je dirais même que de nos jours, aller voir des prostituees, ça relève de la déviance!

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    • Grd-mère Michelle // 26.01.2021 à 16h07

      Vous semblez ignorer que le mariage était à l’origine (et reste souvent, malgré la révolution qui instaura le divorce) un sacrement, qui enjoint les deux conjoints à la fidélité PENDANT TOUTE LA VIE, les non-marié-e-s devant se résigner à la chasteté. Ce moyen de contrôle des naissances, et particulièrement des naissances « illégitimes », a constitué un pilier de l’ordre politique(préservation du pouvoir dans des dynasties aristocratiques et puis bourgeoises) et économique(mariage>enfants> famille>travail> maison>bagnole> crédits pour assumer le tout).
      La « morale laïque » (celle qui prétend imposer aux filles/femmes de montrer leurs cheveux, même à celles qui ne le souhaitent pas, et de cacher leurs seins et leurs fesses, même à celles qui souhaitent les montrer) est directement inspirée de la morale chrétienne qui a dominé le monde et se retrouve actuellement en compétition avec d’autres morales, soit religieuses et rétrogrades, soit progressistes et libertaires. Curieusement, la plupart des tenants de la « morale » n’ont même pas l’air de s’en rendre compte, ni de l’influence du religieux sur le politique(voir les « évangélistes », fer de lance « culturel » de l’impérialisme US, notamment dans les pays chrétiens orthodoxes de l’est de l’Europe, comme en Afrique catholique et/ou musulmane).
      Les dominants ont toujours tenté de « vaincre la bête en l’homme », en niant les réalités de la sexualité de tout-e un-e chacun-e, pour essayer de maintenir un troupeau bien docile et bien bêlant leurs « doctrines ».

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    • Grd-mère Michelle // 26.01.2021 à 16h30

      Pour ce qui est de la misère affective et sexuelle, il semble que nous ne vivions pas dans le même monde, en tout cas pas le même genre de quartier: dans le mien, à la population très jeune et d’une grande mixité, les jeunes garçons tiennent les murs en tirant la langue devant des filles plus ou moins émancipées, plus ou moins habillées, mais de toute façon pas du tout intéressées par les fauchés qu’ils sont. Et leurs timides tentatives d’attirer leur attention sont considérées comme des agressions par des associations qui se prétendent féministes. Après, on s’étonne qu’ils écoutent des fables qui leur promettent un paradis éternel peuplé de vierges à leur disposition…
      Bah… avec les nouvelles injonctions de couvre-feu, de « rester chez soi », de ne pas se rencontrer, de ne pas se sourire ni se parler, il ne nous restera à tou-te-s que la branlette devant du porno sur écran (payant?) … quand ce ne sont pas les parents qui violent leurs enfants dans leur bulle…

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      • X // 26.01.2021 à 19h01

        @Grand-mère Michèle, vous mélangez pas mal de choses…. et la morale qui inspire votre commentaire (si si, la morale..) me semble bien proche de cette morale « laïque » que vous considérez avec mépris au motif qu’elle serait héritée du christianisme (et que je juge, moi, responsable de bien des aveuglements au sein de la gauche « libertaire »….)

        Je vous rappellerais tout d’abord que le mariage n’est pas une invention chrétienne. C’est une institution universelle qui existe dans la plupart des sociétés. Le divorce, en outre, a toujours été autorisé par l’église orthodoxe (à l’initiative de l’homme OU de la femme, une différence importante avec les autres traditions religieuses d’origine méditerranéenne qui n’autorisent généralement que la répudiation). Pour l’église protestante, le mariage n’est même pas considéré comme un sacrement, donc la question ne se pose pas.
        Le christianisme, en outre, autorise ( voir favorise) le célibat pour les femmes, ce qui est rarissime dans les sociétés non chrétiennes (en Afrique, la polygamie existe d’abord et avant tout car il est impensable de laisser une femme sans tutelle masculine; une veuve est immédiatement épousée par un nouvel homme même si celui-ci est son cadet de plusieurs années)
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        • Grd-mère Michelle // 27.01.2021 à 15h38

          Ma « morale »(« science du bien et du mal »- petit Robert), je me la construis au jour le jour, en fonction de ce que j’ai appris au cours de ma vie et de ce que je continue à apprendre(notamment ici).
          Et je garde toujours à l’esprit les mots de L.Ferré: « la morale, c’est toujours la morale des autres ».
          Il me semble que le mariage a souvent été « sacré »(et particulièrement contraignant pour les femmes, en plaçant la conduite des êtres humains sous la surveillance de dieu(x), et en y conditionnant leurs « possibilités post-mortem »), bien avant les religions du « Livre », et le reste dans de nombreuses cultures.

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      • X // 26.01.2021 à 20h02

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        Mais venons-en maintenant au cœur du sujet de vos deux commentaires la répression sexuelle.
        Là où je vous donne raison c’est que, effectivement, la prostitution existe pour éviter que les hommes soient tentés d’essayer de coucher avec l’épouse de leurs jaloux voisins: les Romains étaient très clairs là-dessus: pour que le vase contenant les futurs enfants du père de famille reste pur, il fallait qu’il y ait des prostituees. Liberté sexuelle pour l’homme, répression pour la femme, donc. Évidemment tout ça changera avec le christianisme où l’homme perdra ses privilèges…
        Les romains autorisaient cependant leurs épouses à se déclarer comme “prostituee”, si elle souhaitent avoir des aventures extra-conjugales tout en gardant leur statut de femme libre (car sinon TOUTES les prostituees étaient esclaves) C’était les ancêtres de nos prostituees “libres et consentantes”.
        Ainsi donc oui, en ce sens, le mariage et la prostitution sont les deux revers de la médaille de la repression patriarcale.
        La répression patriarcale des femmes. Pas la répression sexuelle des hommes!!!C’est la où je trouve que vos messages, qui font l’amalgame entre les deux, sont tout à fait scandaleux!!!
        Votre finale sur les pauvres hommes qui rasent les murs parce qu’ils ne peuvent pas se PAYER (au propre comme au figuré,)les femmes désirables qu’ils voient passer devant eux est totalement sidérante! Finalement les trafics de putes à 2euros (dans certains quartiers justement) doivent vous paraître un progrès considérable pour apaiser la misère “affective” (affective!!!) de ces pauvres gens!

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        • X // 26.01.2021 à 20h06

          Mais votre allusion à l’inceste au sein des familles est peut-être encore plus scandaleuse: ne voyez-vous pas qu’il y a une hypocrisie foncière à déplorer l’emprise d’un parent incestueux sur un jeune (par exemple un beau-pere sur un garçon de 14ans pour citer une affaire connue ) quand par ailleurs on trouverait normal que des vieux fortunés puissent avoir le droit de se payer de très jeunes filles ou garçons de plus de 15 ans en mal de revenus… puisque que, hein!? Pour qui se prennent-ils, ces sales rabat-joie féministes pour les empêcher de s’épanouir sexuellement!?

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          • Grd-mère Michelle // 27.01.2021 à 16h08

            L’actualité montre que le confinement augmente les risques de violences conjugales et de viols intra-familiaux.
            Difficile d’évaluer le nombre « d’obsédé-e-s sexuel-le-s » (pas seulement pédophiles, mais… quand on n’a rien d’autre à se mettre sous la dent…) dont les appétits sont à présent limités à leurs proches.
            Ce que je veux dire, c’est que l’équilibre mental est terriblement perturbé par la répression, volontaire ou pas, des pulsions, et surtout par les « mystères » qui entourent celles-ci et les pratiques sexuelles, autorisées ou pas par des « autorités »(politiques ou/et religieuses) qui prétendent décider pour tout le monde de ce qui est bien ou mal.
            Les pauvres jeunes gens dont je parle ne cherchent pas seulement à se payer des femmes désirables(vous m’avez mal lue) mais aussi des relations amoureuses réconfortantes et porteuses d’espoir(du bonheur de ne pas demeurer seul-e face aux difficultés de l’existence, et éventuellement de descendance), comme nous en avons tou-te-s recherchées à un moment ou l’autre…

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            • X // 28.01.2021 à 21h34

              Ne croyez pas que l’inceste soit le fruit de la répression sexuelle. En tout cas, ce n’est pas ce que disent les psychologues.
              Bien au contraire, ces derniers constatent que la libération (ou plutôt la libéralisation) sexuelle des 40-50 dernières années s’est accompagné d’une recrudescence de familles où règne ce qu’on appelle un “climat incestuel “ ( dont les conséquences sur le développement de l’enfant sont aussi graves que l’inceste proprement dit). Parents qui se promènent dénudées devant leur enfants, laissent traîner des objets/films à caractère pornographique dans le foyer, qui chahutent une peu trop avec leurs enfants, etc.
              Les gens ne comprennent plus que ce n’est pas normal et qu’ils franchissent une ligne qu’un parent ne peut pas se permettre de franchir… Et le pas suivant c’est l’inceste proprement dit. Aggravé par le fait que les hommes ayant été déchus de leur dignité de père viril, ils ont tendance à ne plus bien comprendre ce que c’est, précisément, être un père, et les devoirs que cela implique; s’il s’agit d’un beau-pere, c’est encore plus compliqué.

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        • Guise // 26.01.2021 à 23h38

          La prostitution est aussi un moyen de faire peur aux femmes qui voudraient s’écarter de la norme patriarcale. De maintenir la structure de domination, par la peur.
          Regardez ce qui vous attend, jeunes femmes, si vous ne vous mariez pas, si vous ne vous placez pas sous la protection économique et physique d’un homme.
          Le mariage, c’était la dépendance économique (ça l’est un peu moins, mais ça l’est encore), le risque physique (les viols entre époux, les violences conjugales, ça n’a pas changé), et à l’époque le risque de mort en couche (les grossesses à répétition).
          Dans la prostitution, ce n’est pas seulement la violence d’un homme, mais celle de plusieurs, qu’il faut gérer. C’est la pauvreté, le stigmate social, la mise au ban, sans possibilité de réinsertion (d’autant plus si l’âge moyen est de 14 ans, comment revenir à la société dans des conditions pareilles). Les femmes sont donc nombreuses à faire le calcul, et à rentrer dans le moule du mariage. Et même, à adopter les idées les plus misogynes, pour bien montrer leur adhésion aux idées des dominants. C’est comme ça qu’on trouve des femmes dans les mouvements anti-féministes.

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          • X // 27.01.2021 à 07h17

            Effectivement, dans nombre de pays patriarcaux traditionnels , pays musulmans par ex, la femme divorcée n’a plus aucun accès à ses enfants, et si elle travaille, ses collègues de bureau peuvent se mettre à la harceler sexuellement comme si elle était une prostituee. On m’a raconté des cas concrets, ce n’est pas un mythe.
            Dans nos pays occidentaux, c’est différent, bien sûr . Avant, la femme avait la possibilité de se retirer dans un couvent, ce qui n’est pas à négliger; même si la vie dans les convents était dure, elle était valorisée et considérée comme supérieure à la vie conjugale ( mais Les couvent étaient bien sur aussi parfois des sortes de prisons, très durs, pour les filles-meres par exemple)

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          • X // 27.01.2021 à 08h50

            Ceci étant, on peut aussi retourner l’argument en faveur d’une prostitution bien rémunérée car encadrée par l’état et reconnue par tous comme d’utilité sociale… La “prostitution honorable” devenant une arme pour la libération des femmes qui accèdent par là à une indépendance financière… leur permettant justement d’échapper au “mariage de raison”…
            Si la prostitution est décrite comme une situation enviable, où l’on gagne rapidement beaucoup d’argent et où on peut même s’épanouir et ce sans avoir à dépendre d’un homme ( c’est ce que dit par exemple E.Becker dans son livre) le “chantage” , devient inopérant…
            Le problème, c’est que ces visions idylliques sont une fable… comme l’a reconnu Ulla (que vous avez très justement citée plus haut ), l’écrasante majorité des prostituees sont maquees, même si elles ne l’avouent pas ( parce que le “milieu” fait pression en ce sens)

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            • Grd-mère Michelle // 27.01.2021 à 16h50

              Oui, les « services sexuels » organisés(comme, me semble-t-il, ils existent déjà aux Pays-Bas et peut-être en Allemagne) sont à considérer comme une possible « utilité sociale ».
              J’ai déjà entendu parler, par ailleurs, en Belgique, de tels services à destination des personnes handicapées…

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            • X // 27.01.2021 à 21h46

              Ah les services sexuels aux handicapés…. Ça c’est comme le port du voile comme acte féministe… une façon de retourner les arguments des droits de l’homme au service de causes contraires aux droits de l’homme.
              À moins d’être paralysé des deux mains, on n’a pas besoin d’autrui pour soulager son trop plein d’ardeur sexuelle ! De même qu’il ne saurait exister de “droit à l’enfant”, on ne peut pas instaurer un “droit à la baise”, quand ledit droit implique de commercialiser (et de trafiquer) le corps d’autrui!

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            • Grd-mère Michelle // 29.01.2021 à 11h31

              @X Votre notion des relations sexuelles est tellement étriquée et éloignée de la mienne qu’il était sans doute vain de commencer à en discuter avec vous…
              De plus, comme vous pouvez le constater, ça n’intéresse personne(sauf Guise-désolée), même ceux/celles qui se sont intéressé-e-s ici aux problèmes que pose le trafic et l’exploitation d’êtres humains.

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            • X // 29.01.2021 à 12h20

              Grand-Mere Michèle,
              Vous terminez par des jugements de valeurs et des insultes (“étriquées”… Il me semble que c’est vous qui êtes coincée dans un temps-Les années 50-70- qui n’est plus).
              C’est dommage.
              Il ne semble qu’en plus de Guise, cette discussion vous a intéressée; sinon vous n’auriez pas répondu aussi souvent…

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            • X // 29.01.2021 à 13h02

              J’ajouterai d’ailleurs qu’il me semble que vous avez une conception essentialiste de la sexualité. Pour vous, c’est comme si c’était un donné intangible hérité à la naissance qui ne peut pas (et ne doit pas) être changé.

              Et moi, figurez-vous, j’ai une vision moins étriquée de l’homme et de sa psyché… je pense qu’on peut modeler sa sexualité si on accepte de la regarder bien en face… Évidemment, après un certain âge, c’est plus difficile; quand l’homme ( et la femme) rentre dans l’âge adulte, c’est probablement déjà trop tard- mais pas désespéré non plus.
              En tout état de cause, le discours que la société tient sur la sexualité est fondamental pour structurer la sexualité des jeunes. Si la société dit aux jeunes “la prostitution est un métier comme un autre, il est normal de vendre ou de louer son corps quand on n’a pas d’argent à des personnes plus fortunées qui ont envie de se faire plaisir”… nul doute que cela aura un impact sur la sexualité de ces jeunes, sur le rapport qu’ils auront avec les personnes avec qui ils envisagent de faire l’amour.
              Le sexe est naturel, mais la sexualité est culturelle.
              Toutes les formes de sexualité ne sont pas également acceptables (la preuve: la pedophilie, l’inceste, le viol, etc.)

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      • X // 26.01.2021 à 21h24

        3/
        En outre, vous faites mine d’opposer prostitution ( humaine, à l’écoute des besoins affectifs de personnes en souffrance…) et viols sur mineurs.

        Ne vous est-il pas apparu saugrenu, en regardant le reportage d’Arte, que la plupart des personnes qui font l’objet de trafic sexuel sont extrêmement jeunes – ont parfois moins des 15 ans réglementaires? Comment cela se fait-il à votre avis? Ne pensez-vous pas que c’est pour satisfaire la demande? Le goût des clients…
        Oui, parce que c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles certains souhaitent voir se perpétuer ce “ plus vieux métier du “ : pour pouvoir quand on est vieux mais avec du pouvoir d’achat, n’être pas obligé de se contenter de sa vieille bonne femme et avoir accès, à volonté, à la jeunesse… C’est vieux comme le monde, en effet. En tout cas au moins aussi vieux que le patriarcat.

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        • Grd-mère Michelle // 27.01.2021 à 16h20

          Cela (le trafic des jeunes) se fait parce qu’il est plus facile, pour des scélérat-e-s, de s’approprier (pour la prostituer) une personne très jeune et donc plus faible physiquement et mentalement (peu au courant de ses droits).
          Ici, comme c’est le cas pour la surproduction et la consommation débridées, vous faites l’erreur de croire que c’est la demande qui induit l’offre… alors que c’est le contraire qui se passe.

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  • Fernet Branca // 25.01.2021 à 21h31

    Des solutions existent pour contrer l’appétit sexuel des mâles alpha eu bêta :
    -le sport 15 km de course a pied tous les jours ou 4 séances d’entraînement au karaté par semaine.
    -les études en particulier les maths ou la physique ( cela peut même aider à depeupler la planète)
    l’excès de travail , à partir de 80h par semaine c’est tout bon. Comme le travail à la houe 14h par jour comme raconte Pierre Jakez Helias à propos des paysans bigoudens avant 1914.
    La guerre mais le temps des croisades, des grandes chevauchées et des charges folles dans les blés mûrs à été détruit par les bombardements des B52 et les frappes par drones.

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    • X // 25.01.2021 à 22h24

      Ouais bof… La guerre ça à plutôt tendance à aiguiser les appétits, au contraire… et à inciter les gouvernements à développer la prostitution.

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    • Guise // 26.01.2021 à 23h46

      @Fernet Branca Vous confondez rapports sexuels et désir de dominer un autre humain, voire de le détruire, de lui faire mal (la prostitution).
      Quand vous payez une prostituée, vous n’avez pas de rapports sexuels. Vous avez autre chose, mais pas du sexe. Le sexe n’est pas imposer son corps à une personne qui ne le désire pas. Ça, c’est du viol. Et le viol n’est pas du sexe. Que la contrainte (le viol est la contrainte) soit économique ne change rien au problème.

      Pour les appétits sexuels, la main peut aider. Ou se chercher une personne consentante, et faire les efforts humains qui s’imposent.

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      • X // 27.01.2021 à 11h33

        Guise, je ne pense pas qu’un homme qui va voir une prostituee fait ça, parce qu’ils “désire dominer un autre humain, voire de le détruire, de lui faire mal”. Ce rapport-là est voilé dans la prostitution; la plupart des clients n’en ont pas conscience, je pense. Ils vont voir des prostituees “parce que ça se fait”, parce que les copains le font, parce que ça s’est toujours fait.
        Bon bien sûr, il y a aussi des gens ouvertement pervers, mais je ne pense pas que ça soit la majorité.
        C’est pour cela que cette loi qui pénalise les clients est très importante. L’amende est suffisamment importante pour “faire réfléchir”, mais reste bienveillante pour les clients pour qui, effectivement, ce peut être difficile de remettre en cause leurs habitudes, la culture dans laquelle ils ont baigné jusque-là (ce n’est pas une peine de 20 ans de prison; heureusement, ce serait disproportionné)

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        • X // 27.01.2021 à 12h37

          C’est pour cette raison que les discours du type de ceux d’Emma Becker (largement relayés dans les médias, avec une grande complaisance) sont, à mon avis, très pernicieux.
          Je ne sais pas si Emma Becker est sincère. Ella a l’air. Mais quand on voit que Ulla, dans les années 70, qui elle aussi avait l’air sincère, au final, a menti ( pour “sauver ma peau” dit-elle aujourd’hui), ça interroge…
          Le policier, dans le reportage d’Arte, dit que c’est considéré comme une trahison par “le milieu”(dominé par des trafiquants, le crime organisé) pour la prostituee de dire qu’elle n’est pas libre et consentante… il y a de quoi se poser des questions. A qui profite tous ces témoignages de “prostituee heureuses et féministes” qu’on entend de plus en plus dans les médias?

          Merci d’ailleurs au site Les Crises d’avoir mis en valeur ce reportage en le relayant.

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        • Grd-mère Michelle // 27.01.2021 à 16h27

          Il y a, évidemment, des prostitué-e-s, ainsi que des client-e-s, de toute sorte.
          Ne pas en tenir compte met un frein à une réflexion qui améliorerait la vie sexuelle, affective et sociale de tout-e un-e chacun-e.

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          • X // 27.01.2021 à 17h57

            Tout comme, il y a des mariages heureux, qui permettent l’épanouissement sexuel du mari et de la femme, meme au sein des sociétés où la femme n’a légalement aucun droit.

            Je pense pour ma part, que la prostitution a toujours été un “pis-aller”, qui ne satisfait le client en mal d’affection que parce que la prostituee lui joue la comédie et qu’il se ment à lui-même en faisant comme si il ne le savait pas…
            Je vois mal comment on peut parler d’épanouissement sexuel et affectif dans ce cadre-la… comme on dit, mieux vaut être seul que mal accompagné…

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        • Guise // 28.01.2021 à 15h18

          D’accord avec vous pour ceux qui y vont une fois. Certains humains ont besoin d’expérimenter avant de se rendre compte de la réalité des choses.

          Mais ceux qui y retournent ont un profil particulier, et là je ne suis pas d’accord avec votre commentaire. Mon avis est basé sur une étude relayée par le mouvement du nid (je vous mets le lien https://mouvementdunid.org/prostitution-societe/dossiers/combien-d-hommes-prostitueurs/) et le passage intéressant (en partant du principe que le contexte des USA est le même que le français) :
           » Aux États-Unis, une étude nationale portant sur la santé a évalué à 16% le nombre d’hommes ayant déjà payé pour un rapport sexuel, dont 6% seulement seraient des « clients » réguliers). Mansson faisait la différence entre les « acheteurs occasionnels » et les « acheteurs habituels », ces derniers étant relativement peu nombreux mais responsables d’un grand nombre d’actes prostitutionnels. Pour le sociologue suédois, ils souffrent de problèmes lourds de dépendance, ne considèrent les femmes qu’en termes sexuels, projettent leurs propres difficultés psychologiques sur elles et sont plus susceptibles d’user de violences et d’humiliations sur les femmes prostituées. Hoigard et Finstadt concluaient que ce sont les prostitueurs réguliers qui constituent l’essentiel de la demande pour le marché du sexe ».

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          • X // 29.01.2021 à 08h15

            Vos chiffres sont intéressant. Ce qui est certain, c’est qu’à l’heure de la contraception et de la libéralisation sexuelle, aller voir une prostituée ne peut plus avoir le même sens (ni la même “nécessité”) qu’avant.

            Il faut cependant rester bienveillant et “humble” par rapport à ceux qui souffrent d’une addiction à ces formes de sexualité; nous avons tous nos failles et la sexualité est précisément le lieu du non maîtrisé. “Bienveillant” mais pas laxiste; et pas au détriment des plus vulnérables.

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            • Guise // 29.01.2021 à 14h15

              @X Je ne pense pas que la bienveillance soit de mise envers ceux qui vont exploiter sexuellement la misère d’autrui.
              Les comprendre, pourquoi pas, mais il ne faut pas inverser les rapports de domination : celles qui souffrent sont les prostituées, et elles souffrent à cause des prostitueurs. Peu importe que les raisons de ceux-ci.
              Tous ceux qui souffrent ne reportent pas leur souffrance sur autrui. On ne va pas pas excuser tel ou tel criminel, sous prétexte qu’il a eu une enfance difficile.

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            • X // 29.01.2021 à 15h25

              Oui, sans doute. Cependant, si on est “sèvere” avec Les clients, par souci d’équité, il faudrait l’être aussi avec les prostituées qui font la promotion de leur activité en disant qu’elles s’y épanouissent et la pratiquent librement. Elles devraient théoriquement encourir la même peine que leurs clients (qu’elles “incitent” au “crime” par leurs discours enjolivés)
              Je ne pense pas qu’il soit très prudent d’aller trop loin sur le terrain de la répression.

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            • Guise // 29.01.2021 à 20h55

              @X Ce serait l’inverse de l’équité. On ne punit pas une personne cambriolée pour avoir « incité au crime » avec de si jolis objets, on ne punit pas la personne violée pour avoir croisé la route de son agresseur. L’équité ne demande certainement pas de traiter de la même manière victime et exploiteurs.

              Je m’arrête là pour cette discussion.

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