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16.août.202016.8.2020 // Les Crises

Que fait encore la France dans l’OTAN ? – par Guillaume Berlat

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat

« En conséquence, la diplomatie du coup d’éclat d’Emmanuel Macron, et ses saillies contre l’OTAN inquiètent plus encore que l’insolente politique turque en Méditerranée »1. Nous sommes au cœur des mirages de la diplomatie du coup d’éclat du chef de l’État. Le président de la République manque de crédibilité sur la scène internationale tant ses coups de menton sur l’état de l’Alliance atlantique (la désormais célèbre formule sur « la mort cérébrale de l’OTAN » dans The Economist en novembre 2019) ne sont jamais suivis d’actes forts (retrait de certaines opérations, voire plus encore). Avant d’examiner l’évolution de la relation entre la France et l’OTAN de Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, il importe de rappeler ce qu’est au juste la justification de cette organisation internationale qui aurait dû disparaitre avec la fin de la Guerre froide. Un outil de sécurité pour les Européens. C’est une vérité d’évidence. Mais aussi, un instrument d’asservissement à la puissance américaine pour ces mêmes Européens. Aujourd’hui plus qu’hier, il importe de prendre conscience des paramètres de la nouvelle équation transatlantique pour la France, faite de la conjugaison de facteurs structurels et conjoncturels, avant de lancer dans un choix qui engage l’avenir : partir ou rester ?

OTAN : OUTIL DE SÉCURITÉ, INSTRUMENT D’ASSERVISSEMENT

Pour être un outil de sécurité, l’OTAN n’en demeure pas moins un instrument d’asservissement.

Un outil de sécurité : l’assurance tout-risque de l’oncle Sam

Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale et la défaite de l’Allemagne nazie en mai 1945, la suspicion grandit entre les alliés du temps de la guerre. L’entrisme de Moscou à l’est inquiète à l’ouest. En mars 1946, l’ambassadeur des États-Unis à Moscou, George Kennan incite Washington à contenir (« containment ») l’expansion de la Russie avec vigilance et fermeté. Winston Churchill parle de « rideau de fer descendu à travers le continent de Stettin à Trieste ». Staline l’accuse de « calomnie ». En 1947, « l’année terrible » est marquée par l’entrée dans la « guerre froide » (Walter Lippmann), l’approfondissement des failles idéologiques entre Moscou et Washington. Deux Europe s’affirment sous la tutelle des deux Grands. En 1948, on assiste au « coup de Prague », au blocage des secteurs occidentaux de Berlin. L’antagonisme est-ouest constitue alors l’élément fondamental structurant l’ordre international de l’après-guerre. A l’ouest, la réaction s’organise. Britanniques et Français concluent un traité d’alliance et d’assistance mutuelle le 4 mars 1947 à Dunkerque. Il s’élargit aux trois pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) qui créent « l’Union occidentale » à Bruxelles le 17 mars 1948. Ce traité comporte un engagement d’assistance automatique en cas d’agression. Mais comment convertir la défense européenne en défense occidentale ?

Des négociations se tiennent d’abord entre anglo-saxons, élargies par la suite à plusieurs autres États entre les deux rives de l’Atlantique. Elles débouchent finalement par la signature du traité de l’Atlantique nord le 4 avril 1949 à Washington. Ses parties sont les cinq États du traité de Bruxelles auxquels se joignent le Canada, le Danemark, les États-Unis, l’Islande, l’Italie, la Norvège et le Portugal. Ce sont donc douze États qui forment l’avant-garde de la défense occidentale face à l’URSS2. À l’est, la riposte s’organise. Le pacte de Varsovie est une ancienne alliance militaire groupant les pays d’Europe de l’Est avec l’URSS dans un vaste ensemble économique, politique et militaire. Il est conclu le 14 mai 1955 entre la plupart des pays communistes du bloc soviétique par un traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle.

Nikita Khrouchtchev, qui en fut l’artisan, l’avait conçu dans le cadre de la guerre froide comme un contrepoids à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) qui avait vu le jour en avril 1949. La principale raison ayant motivé la formation du pacte de Varsovie, selon l’exposé des motifs, fut l’adhésion de la République fédérale d’Allemagne « en voie de remilitarisation » au traité de l’Atlantique nord au moment de la ratification des accords de Paris le 9 mai 1955. Le pacte de Varsovie est dissout en juillet 19913.

Un instrument d’asservissement : les idiots utiles européens

L’adjectif « atlantique » qualifie ce qui concerne l’Océan atlantique et les pays riverains. L’atlantisme désigne une politique extérieure caractérisée par le soutien apporté aux États-Unis, notamment dans le cadre de l’OTAN. Conceptualisé au début de la Guerre froide, l’atlantisme prône une étroite coopération entre les États-Unis, le Canada et les pays européens dans les domaines politique, militaire, économique et culturel. L’objectif avoué consiste, en principe, à assurer la sécurité des pays membres de l’OTAN (clause de solidarité de l’article 5 qui veut qu’une attaque contre l’un de ses membres est considérée comme une attaque contre tous) et de protéger les valeurs qui les unissent : démocratie, libertés individuelles et État de droit). L’atlantisme désigne aussi l’attitude politique, l’opinion, la doctrine de ceux qui font du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) la base de leur action extérieure et qui, au nom de ces principes, s’alignent de manière plus ou moins systématique, idéologique sur la politique extérieure des États-Unis qu’elle soit entièrement justifiée ou totalement infondée, ce qui arrive parfois4.

C’est que l’Amérique, le pays à la destinée manifeste, n’est pas une nation sentimentale. Accorder une assurance tout-risque à ses alliés comporte un prix, un prix fort que ces derniers doivent acquitter sous peine d’excommunication. Sur le plan politique, d’abord, cela signifie un alignement inconditionnel sur toutes les positions diplomatiques américaines, y compris les plus critiquables.

On se souvient des foucades du général de Gaulle contre l’impérialisme américain (Cf. le discours de Phnom Penh de 1966 au cours duquel il critique l’intervention américaine au Vietnam) et de sa volonté de ne pas adhérer automatiquement à la politique étrangère de Washington. Sur le plan économique et commercial, ensuite, cela signifie se plier au primat du dollar comme monnaie d’échange et aux règles de droit américain sur le commerce international. Sur le plan militaire, enfin, cela signifie faire sienne, d’endosser la doctrine du Pentagone en matière d’interventions extérieures (Afghanistan, Irak, Syrie…) et surtout acheter exclusivement du matériel américain au nom du sacro-saint principe de l’interopérabilité. L’Amérique, c’est aussi « Buy American First ».

Qu’en est-il de la position de la France à l’égard de l’OTAN ?

OTAN : GRAND MALENTENDU DE CHARLES DE GAULLE À EMMANUEL MACRON

Ce n’est qu’en analysant l’évolution de la relation entre l’OTAN et la France au cours des sept décennies passées que nous pourrons disposer d’une vue globale de la situation actuelle.

Un pied dedans, un pied dehors : le gaullo-mitterrandisme

La faible Quatrième République est marquée par un atlantisme bon teint, faute d’avoir les moyens d’assurer sa sécurité. Elle va régulièrement faire ses exercices de génuflexion devant l’Oncle Sam. L’explosion de sa première bombe nucléaire (1960), la fin de la guerre d’Algérie (1962), le remboursement de ses dernières créances conduisent le général de Gaulle à s’émanciper de la tutelle pesante des États-Unis en quittant la structure militaire intégrée de l’OTAN en 1966. Cette distance vis-à-vis de Washington vaut à la France un capital de sympathie inestimable dans le Tiers-Monde. Ceci va évoluer : « Si tu y pensais un peu plus souvent, tu ne ferais pas tout le temps des propositions idiotes »5. Jacques Chirac amorce un mouvement de rapprochement avec l’Alliance : réintégration du comité militaire, tentative de retour dans certains commandements du flanc sud sans toutefois passer la ligne rouge.

Les deux pieds dedans : le sarkozo-macronisme

Nicolas Sarkozy s’enorgueillit de retrouver la « famille occidentale » en rejoignant en 2009 la structure militaire intégrée quittée en 1966 pour démontrer son indépendance face à Washington6. Indépendance par rapport à « l’hybris, la folie des grandeurs, une ignorance condescendante du monde extérieur : ‘The West and the Rest’, dit-on outre-Atlantique »7. Le rapport Védrine ne remet pas en cause ce retour qui s’accompagne de l’émergence d’un courant néo-conservateur au Quai d’Orsay diffusant au sein des plus hauts cercles de l’État8. Manifestement, le plus jeune président de la Cinquième République, Emmanuel Macron s’agite beaucoup (il brandit les mots de défense européenne, d’armée européenne, de souveraineté européenne, d’autonomie stratégique européenne…) mais ne parvient pas, pour l’instant du moins, à emporter les suffrages de ses partenaires européens, qui ne pensent que NATO pour leur sécurité. Mois après mois, le chef de l’État essuie camouflet après camouflet sur tous les terrains. Son illettrisme stratégique fait peine à voir.

Son opération de charme du début de quinquennat auprès de Donald Trump tourne court9. L’Allemagne ne succombe pas aux sirènes jupitériennes sur la problématique de la défense européenne10. Le moins que l’on puisse dire est que rien n’est simple dans la relation entre la France et l’OTAN depuis plusieurs décennies. Ce qui explique qu’il faudra, bientôt de préférence, effectuer le choix qui s’impose pour dépasser l’ambiguïté qui débouche sur une impasse diplomatique et sécuritaire comme celle que nous connaissons actuellement. La diplomatie du en même temps ne constitue pas la meilleure démarche pour trancher le nœud gordien.

OTAN : PARTIR OU RESTER ?

Aucune décision raisonnée et raisonnable sur l’avenir de notre participation à l’Alliance atlantique ne pourra être prise sans que nous ayons pris conscience des problèmes qui grèvent aujourd’hui son fonctionnement normal.

Du sommet de Londres à l’affaire du Courbet : de Charybde en Scylla

Manifestement, l’OTAN se trouve dans une situation inconfortable par la conjugaison de deux facteurs importants : structurel américain et conjoncturel turc.

Tout d’abord, le monde est aux prises à une entreprise américaine systématique de déconstruction du système multilatéral porté, en 1945, sur les fonts baptismaux par les États-Unis. Hier, c’était au tour de l’OMC de passer sous les fourches caudines de Donald Trump. Aujourd’hui, c’est à l’OMS de subir les foudres de l’homme à la mèche blonde11. Nous savons que le 45ème président des États-Unis ne porte pas dans son cœur une institution dont les membres n’assumeraient pas le partage du fardeau financier, en particulier l’Allemagne12. Donald Trump met à nue les fissures d’une organisation, qui était mal en point depuis plusieurs années, mais que tout le monde feignait d’ignorer. Aujourd’hui, le mal est profond. Il est diagnostiqué. Il ne pourra pas être résolu par de sympathiques incantations creuses. Les Européens le veulent-ils, le peuvent-ils ? Dans quelle mesure les Européens peuvent-ils faire confiance à un interlocuteur aussi versatile que Donald Trump qui peut dire tout et son contraire à quelques jours d’intervalle sur l’intérêt ou le désintérêt qu’il porte à l’OTAN ?13 Ce ne sont pas quelques déclarations positives de son administration qui changeront le cours des choses. Le sommet du soixante-dixième anniversaire de Londres (2019) qui aura apporté les clarifications nécessaires14. Ce n’est pas le groupe d’expert réuni par le secrétaire général de l’OTAN – la France y est représentée par Hubert Védrine – qui apportera des solutions révolutionnaires à un problème stratégique de substance15.

Ensuite, et si la situation n’était pas suffisamment confuse comme cela, un nouvel irritant est venu s’ajouter à ce problème américain, celui de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. La Turquie est un allié de moins en moins fiable qui préfère jouer sa propre participation. Au mépris de la solidarité atlantique, les Turcs font l’acquisition de systèmes antimissiles russes S-400, provoquant l’ire de Washington qui demande en vain à Ankara d’y renoncer pour prétendre à l’achat d’avions de chasse F-35. En Syrie, les Turcs font la chasse aux Kurdes qui ont été les meilleurs alliés des Occidentaux dans leur lutte contre l’EIIL. Aujourd’hui, les Turcs guerroient, par djihadistes interposés en Libye, et y apportent du matériel en violation de l’embargo de l’ONU censé être contrôlé par l’OTAN sans que cela ne déclenche les foudres d’Evere comme vient de le démontrer l’affaire du Courbet. « Provocation envers le monde civilisé », la transformation de Sainte-Sophie en mosquée est la cerise sur le gâteau16. Les réactions retenues de la fameuse et inexistante communauté internationale n’auront aucun effet sur la décision du « maquereau du Bosphore »17. Avec l’Union européenne, le président Erdogan joue sur la corde sensible du contrôle des flux migratoires pour obtenir ce qu’il veut. L’Allemagne reste silencieuse après chacune de ses provocations. En un mot comme en cent, Ankara, mue par une fièvre nationaliste néo-ottomane, fait ce que bon lui semble au gré des évènements et de ses intérêts bien compris.

De l’importance d’un choix clair : des paroles aux actes

Le temps est désormais venu d’en finir avec les postures viriles à Paris. Depuis novembre 2019, quelles conclusions le président de la République Emmanuel Macron a-t-il tiré de son diagnostic sur une « OTAN en état de mort cérébrale » hormis un buzz médiatique ? Aucune, à notre connaissance si ce n’est quelques rodomontades. Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun de ses alliés – surtout pas ses pleutres homologues de l’Union européenne qui ne jurent que par la défense américaine et ne veulent pas entendre parler d’une quelconque défense européenne – ne l’a suivi dans sa démarche. Sur ce dossier comme sur bien d’autres, la France est isolée et fait cavalier seul. Il s’agit d’un constat objectif dont il faudrait tirer, un jour ou l’autre, les conséquences qui s’imposent. La détérioration des relations franco-turques au cours de l’année écoulée, qui a connu son paroxysme avec l’affaire du Courbet, est venue nous rappeler ce qu’était cette pseudo-Alliance atlantique19 et nous inciter à nous interroger sur ce qu’elle est vraiment20. La non-réponse de l’OTAN à la demande française de condamnation de la Turquie pour trafic d’armes en Libye devrait avoir d’autres conséquences qu’une bouderie consistant à se retirer temporairement d’un programme en cours. Si la France a besoin des États-Unis et l’OTAN, de la France, cela s’appelle une alliance. A moins qu’il ne s’agisse que d’un ‘traité d’assistance’, tel celui qui lie la France au Qatar, grand ami de la Turquie ?21

On l’aura compris. La France ne pourra plus faire longtemps l’économie d’une véritable réflexion sur les conditions de sa participation à l’OTAN. Et, les options qui s’offrent à elle ne sont pas si nombreuses : continuer comme si de rien n’était, continuer de ne plus participer à ses opérations de surveillance maritime, cesser de participer à toutes les opérations militaires baroques en particulier celles qui visent la Russie, se retirer une nouvelle fois de la structure militaire intégrée comme l’avait fait le général de Gaulle en 1966, se retirer purement et simplement de l’OTAN22. Dans la vie internationale, il y a toujours une heure de vérité. Saurons-nous la provoquer ou la subir ? Ce que Winston Churchill résumait parfaitement lorsqu’il déclarait : « mieux va prendre le changement par la main avant qu’il nous prenne à la gorge » !

« On ne fait pas de bonne politique autrement que sur des réalités » (Charles de Gaulle). Les bons sentiments s’accordent mal avec la Realpolitik. Nous sommes ravis qu’Emmanuel Macron, le président de la « start-up nation », comprenne la signification réelle de l’Alliance atlantique, mais il faudra davantage que des déclarations racoleuses pour clarifier la position de la France vis-à-vis de cette survivance d’un passé révolu, celui de la Guerre froide. Retrouver l’esprit, si ce n’est la lettre, de l’approche gaullo-mitterrandienne à l’endroit du NATO devrait être la première priorité du gouvernement de combat et de mission dirigé par Jean Castex. À défaut d’une véritable redéfinition de notre posture sur la problématique plus globale de l’architecture de sécurité en Europe, les saillies de Jupiter ne seront que cataplasme sur une jambe de bois, que rustine sur une chambre à air percée. Un sursaut salutaire. Personne ne pense qu’il adviendra d’ici la fin du quinquennat. Pourquoi ? Parce que le chef de l’État, adepte de la politique du en même temps n’est pas homme à trancher dans le vif comme le fit courageusement le général de Gaulle en quittant la structure intégrée de l’Alliance atlantique en 1966. Dans ces conditions, la relation de la France avec l’OTAN risque fort de ressembler – pour une durée indéterminée – à la chanson de Serge Gainsbourg, je T’aime… Moi non plus.

Guillaume Berlat
20 juillet 2020

1 Jean-Sylvestre Mongrenier, L’erreur serait de penser que la France peut négliger l’OTAN, Le Monde, 10 juillet 2020, p. 26.
2 Guillaume Berlat, Varsovie : comme un parfum de guerre froide, www.prochetmoyen-orient.ch , 11 juillet 2016.
3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_de_Varsovie
4 Guillaume Berlat, L’atlantisme, une passion française, www.prochetmoyen-orient.ch , 11 décembre 2017.
5 Romain Gary, Le vin des morts, Gallimard, 2014, p. 186.
6 Amal Mogaïzel (réalisation de), Quai d’Orsay, reportage diffusé sur la chaîne parlementaire (LCP), 8 mai 2016.
7 Régis Debray, De la cohésion à l’arrogance, les forces et les faiblesses du monde de l’Ouest, Le Monde, 18 juillet 2014, pp. 18-19.
8 René Backmann, Hollande et ses guerres (3/3). Comment les néoconservateurs influencent le pouvoir, www.mediapart.fr , 5 juin 2016.
9 Léon Camus, Macron vs Trump, www.geopolintel.fr , 27 novembre 2018.
10 Guillaume Berlat, OTAN suspend ton vol, www.prochetmoyen-orient.ch , 15 avril 2019.
11 Jean-Paul Gaudillière/Christophe Grandman, Les États-Unis sont traditionnellement hostiles à l’OMS, Le Monde, 12-13 juillet 2020, p. 27.
12 Guillaume Berlat, Donald tacle Angela au NATO, www.prochetmoyen-orient.ch , 16 juillet 2018.
13 Guillaume Berlat, L’avenir de l’OTAN selon Donald Trump : NATOME un alliance atlantique au Moyen-Orient !, www.prochetmoyen-orient.ch , 20 janvier 2020.
14 Guillaume Berlat, Londres : 29 membres en OTAN-EXIT, www.prochetmoyen-orient.ch , 9 décembre 2019.
15 Guillaume Berlat, Voyage au bout de l’OTAN, www.prochetmoyen-orient.ch , 13 avril 2020.
16 Jean-François Chapelle/Marina Rafenberg, Sainte-Sophie redevient une mosquée, Le Monde, 12-13 juillet 2020, p. 2
17 Martine Gozlan, Main basse sur Sainte-Sophie, Marianne, 10-16 juillet 2020, pp. 36-37.
19 Piotr Smolar, La France et la Turquie, aux racines d’un affrontement, Le Monde, 11 juillet 2020, pp. 6-7.
20 Alain Léauthier, Macron, l’OTAN & le Sultan, Marianne, 10-16 juillet 2020, pp 34-35.
21 Dinall’uill, Semaine par 5, www.prochetmoyen-orient.ch , 13 juillet 2020.
22 Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré. Appel pluraliste (pétition), www.comite-valmy.org, juillet 2020.

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat

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Commentaire recommandé

78 ans // 16.08.2020 à 08h38

Seulement arriver à penser comparer emmanuel à Charles de Gaulle, c’est décidément confondre petitesse et grandeur, descente et montée, effondrement et essor, éclater en sanglots et éclater de rire. Grossière confusion des genres.

30 réactions et commentaires

  • calal // 16.08.2020 à 07h45

    « On ne fait pas de bonne politique autrement que sur des réalités » (Charles de Gaulle). »

    Pourquoi rester dans l’otan? parce qu’on n’a pas les moyens financiers de se payer une armee independante,de payer des interventions a l’exterieur et qu’avec une immigration importante deja dans le pays, une guerre avec la turquie induirait automatiquement de gros risques d’insurrection des communautes turques immigrees.

    Erdogan se comporte comme un voyou alors qu’il fait partie de l’otan.S’il n’en faisait pas partie ou que la grece par exemple en sortait,il y aurait une guerre en deux temps trois mouvements.

    Ayn rand l’a dit dans « la greve », la monnaie papier est le moyen d’echange entre deux parties qui se respectent.Quand l’utilisation de ce medium n’est plus possible a cause de la perte de croyance dans la capacite d’honorer ses promesses,ses engagements de la part d’une des parties, l’echange devient echange de coups de fusil.Nous y arrivons doucement mais surement.

    Ps refusez la conscription si jamais quelqu’un la propose: la prochaine intervention exterieure sera une boucherie et le capital a besoin de liquider les facteurs de production excendentaire ( aka les chomeurs)…

      +10

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    • Pierre Darras // 16.08.2020 à 09h52

      Pourquoi rester dans l’OTAN? Parce qu’on a pas le choix… Pas encore…
      De Gaulle a eu besoin de 8 ans de pouvoir ,avec un pays pourtant autrement plus indépendant, pour sortir de l’OTAN. Il pouvait s’appuyer sur un PC très fort et une UDR à la botte.
      Le président Français qui ferait ça aujourd’hui prendrait des coups de partout. Partout. Mettrait la France en route de collision avec l’Imperium. Le peuple de France est-il prêt à être traité comme la Russie par nos actuels alliés? Est il prêt à soutenir un president qui serait traité par l’establishment Français et occidental pire que l’est Trump aujourd’hui?
      J’en doute.

        +16

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      • raoul // 16.08.2020 à 11h40

        La France est devenue une République Bananière… Elle cède tout et surtout ce qui de son intérêt ‘primaire’ et sécuritaire (Alstom, latécoere,…), Elle n’est pas loin d’acheter les fers à repasser F35 !!
        Nous avons de très bons ingénieur, de très bons médecins mais les plus vils politiciens qui se servent sur la bête et surtout pas de l’intérêt de son peuple. Le populisme ne sera jamais chez eux !
        Avec ses gaillards là, sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN devient un impératif.

          +25

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        • Pierre Darras // 16.08.2020 à 13h38

          Ils sont là parce que le peuple les y a mis ou les y a laissé mettre
          On a les dirigeants qu’on mérite.

            +6

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          • raoul // 16.08.2020 à 18h16

            Non, le dernier mis en place, l’a été comme on vend un paquet de lessive. La pub ‘gratuite’ sur son cas a été phénoménale… C’était le plus beau, le plus intelligent… Bref le plus fort !!
            Tous les journaux ont été à son service… la plus grande bassesse avec lui, et, les attaques à tout va pour les autres !

              +23

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            • Pierre Darras // 17.08.2020 à 08h34

              Les Français sont tombés dans le panneau. Tant pis pour eux.

                +2

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      • Louis // 16.08.2020 à 11h51

        @Pierre Darras Votre « pas encore » est sacrément optimiste, je trouve.
        Pour ce qui est de votre dernière phrase, il est réconfortant de voir qu’une certaine prise de conscience se fait jour sur le vrai rôle de Trump et de sa lutte contre le pouvoir occulte et les médias menteurs. Il est indispensable de propager ces constatations réalistes.
        1- 13/06/2020 Trump, l’homme de la paix malgré les apparences.
        https://qactusinformateur.wordpress.com/2020/06/01/donald-trump-est-le-premier-president-des-etats-unis-qui-travaille-reellement-pour-la-paix-et-qui-meriterait-le-prix-nobel-de-la-paix/ (bon, la conclusion sur le prix Nobel est à prendre avec des pincettes!)
        2- 14/08/2020 Trump piège les médias sur la question du masque et de la distanciation sociale
        https://youtu.be/4QPUImOO0QM (Sous-titrée en français).
        Mais avec le Trump-bashing bien ancré dans les cerveaux des Français encore trop crédules par rapport à leurs médias, ce n’est pas chose facile.

          +8

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        • Pierre Darras // 17.08.2020 à 08h48

          Je suis Breton.
          Au 9e siècle, après d’innombrables campagnes et massacres sur deux générations l’immense empire Carolingien arrive enfin à dominer la petite Bretagne. L’empereur Louis, fils de Charlemagne installe un duc à la place du roi Morvan, Nominoë.
          Celui ci, Breton est fidéle à l’Empire. Louis meurt et ses fils se partage l’Empire après s’être affaiblis dans des guerres fraternelles.
          Charles le chauve récupère l’ouest, à savoir, en gros l’ancienne Gaulle.
          Nominoë lui dit qu’il a prété serment à l’Empire, pas à un roi quelconque et déclare l’indépendance du royaume de Bretagne. Les Francs de Charles prennent deux trempes successives totales et humiliantes et n’y reviennent plus.
          L’indépendance est assurée pour plusieurs siècles. Hélas avec des rois aussi dégénérés que les premiers Mérovingiens. Mais bon…
          L’Empire n’est pas éternel.
          Aujourd’hui, celui là est si puissant qu’une révolte serait à 9 contre 1 avec des conséquences rudes.
          Mais l’Empire n’est pas éternel. ..
          A espérer que les conditions dans lesquelles il s’effondrera ne nous entraîneront pas avec lui.
          Et que les nouveaux maîtres ne seront pas encore pires.

            +2

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    • calal // 16.08.2020 à 11h52
  • LibEgaFra // 16.08.2020 à 08h02

    « Que fait encore la France dans l’OTAN ? »

    Les dirigeants comptent sur les miettes de l’impérialisme yankee en se comportant en laquais et en proposant leurs forces supplétives pour faire le sale boulot sur le terrain (Syrie, Sahel, etc.).

    « La guerre est un racket. » Général US Butler.

      +12

    Alerter
  • Urko // 16.08.2020 à 08h36

    Les états unis ont besoin de la Turquie face aux Russes et se disent que Erdogan n’est pas éternel : donc, ils ne répondent plus trop à ses provocations, en attendant qu’il perde le pouvoir voire la vie. Il s’agit d’une approche rationnelle mais qui comporte le risque de sous estimer les aspirations profondes de la population turque, pas seulement celle d’Istanbul. Par ailleurs, quand les provocations en question consistent à ménager des accès aux ressources gazières, elles confinent à l’avancée stratégique. Pendant longtemps, les occidentaux ont nourri des illusions sur la Turquie, croyant que parce que le régime se montrait laïc, il en allait de même de la société entière, illusion alimentée par le tourisme dans quelques villes n’ayant rien à voir avec le reste du pays. Pour qui connaissait un peu mieux les Turcs que via des contacts superficiels, voilà qui semblait d’une niaiserie assez consternante.

      +10

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    • Louis // 16.08.2020 à 11h58

      @Urko « Les états unis ont besoin de la Turquie face aux Russes « . Comme si les Américains n’étaient pas les agresseurs « worldwide »! Vous aussi, vous croyez que les manifs en Biélorussie sont « spontanées » , tout comme l’étaient celle de Kiev en décembre 2013? Saviez-vous que les hommes de la CIA n’ont quitté Kiev qu’en mars 2015? et qu’à Minsk, on a repéré des « anciens » de Maïdan venus apporter leur « savoir-faire »?

        +19

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      • Urko // 16.08.2020 à 15h48

        Euh, avez vous lu mon commentaire ? Le vôtre évoque des sujets que le mien n’a même pas abordés. Faites une petite sieste réparatrice, mettez un chapeau pour vous protéger des coups de chaud, et surtout, apprenez à lire correctement un texte.

          +3

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  • 78 ans // 16.08.2020 à 08h38

    Seulement arriver à penser comparer emmanuel à Charles de Gaulle, c’est décidément confondre petitesse et grandeur, descente et montée, effondrement et essor, éclater en sanglots et éclater de rire. Grossière confusion des genres.

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  • Pierre Darras // 16.08.2020 à 08h40

    Il n’a pas la volonté de de Gaulle, certes. Mais les Français ne sont plus les mêmes non plus. La quasi intégralité de la haute administration est atlantiste, globalité, néolibéral.
    De nos jours, même une énorme proportion des officiers supérieurs et généraux tiennent mordicus à l’OTAN.
    Pour cause d’opportunités de carrières.
    On est loin des années 60….

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    • moshedayan // 16.08.2020 à 10h24

      A 100 % d’accord avec vous !
      Précisions quand l’auteur parle « d’opérations baroques… visant la Russie » il fait un artifice…
      pour vos politiques et militaires… cela n’a rien de « baroques » – c’est réfléchi, assumé et pire volontaire…
      ps : Indépendamment de ce qu’on le pense en Occident ou en Russie des événements en Biélorussie (lorsque Loukhatchenko accueillait « naïvement » des officiels américains ou européens pour faire pression sur Moscou concernant le prix du gaz russe, etc…) Il est clair que l’UE poursuit sa guerre « hybride » contre la Russie…
      Mais c’est de notre devoir de citoyen de l’Est de prévenir : si tant est…la perspective de voir des F 16 ou Rafales se servir des larges autoroutes à l’Est de Minsk pour leurs manoeuvres « de sécurité » contre « l’ogre russe » n’aura qu’un aboutissement la 3e Guerre mondiale…et mes amis russes me le disent « cette fois… on ne s’arrêtera pas à Berlin… »!!!

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      • Pierre Darras // 16.08.2020 à 13h41

        J’au prévenu il y a plusieurs mois ici même que l Impérial mijotait qqs choses en Biélorussie. Je me suis fait traiter de tous les noms par ceux qui aiment se payer de mots et qui ont déjà vendu la peau de Sam.

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  • Cocasse. // 16.08.2020 à 10h25

    Il ne faut pas découvrir l eau chaude…
    L agression de 1975 de la Turquie contre la Grèce -2 membres de l OTAN – a conduit à l annexion du tiers de Chypre dans le silence cacophonique assourdissant de la piétaille pro US.
    Déjà, la mort cérébrale était a l œuvre, et le dépeçage de la Grèce est un fait accompli qui dure depuis 45 ans dans l indifferente quietude beate de nations décervelées ..
    Pour la soldatesque US , toute avancée territoriale turque génère une extension de l OTAN , sans frais..dont l atlantiste Pilate se lave les mains même si, pour la galerie, le coquelet micron cacquète et trépigne sur son tas de fumier .

      +24

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  • Florent // 16.08.2020 à 10h43

    L’OTAN une alliance militaire qui sert aux intérêts économiques essentiellement des Etats-Unis, leurs vassaux récoltant les miettes. La grand hypocrisie à mon sens est de vouloir faire croire (et il y en a même ici) que l’OTAN agirait comme le gendarme de la planète, distribuant les bons points ici et les mauvais là-bas, alors qu’il s’agit en fait d’un acteur qui souhaite assurer et défendre (plus pour longtemps) l’hégémonie américaine.

    Et les autres acteurs sont considérés, on va faire simple mais en fait c’est comme ça qu’ils le disent eux-mêmes (l’axe du mal), en fonction de s’ils sont utiles pour les intérêts de l’OTAN ou non, comme des gentils ou des méchants. Sachant qu’il est possible de passer d’une case à l’autre rapidement.

    Les afghans qui se défendent contre l’URSS sont de gentils moudjahidines, par contre ils deviennent de méchants talibans quand ils s’en prennent aux occidentaux. La même chose pour l’Iran selon qu’il y ait un shah bien accommodant ou un vilain guide suprême (brrrr).

    Aujourd’hui les vilains méchants pas gentils du tout s’appellent Erdogan (c’est dommage qu’on lui ait délégué la gestion des flux migratoires syriens), Xi Jinping, Poutine etc.

    Après que des pays poursuivent leurs intérêts, c’est bien normal, ce qui me dérange c’est bien cette hypocrisie à vouloir nous faire passer pour les gentils de l’histoire.

      +10

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  • Amora // 16.08.2020 à 11h18

    « OTAN : OUTIL DE SÉCURITÉ, INSTRUMENT D’ASSERVISSEMENT ». Je ne vois pas en quoi l’OTAN est un outil de sécurité. Bien au contraire, sa présence est à 100% un outil d’insécurité et 100% un outil d’asservissement.

      +13

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    • calal // 16.08.2020 à 11h57

      l’otan peut etre un instrument de securite dans le cas ou par exemple trump serait reellement moins « interventionniste » et serait reelu,peut etre que dans ce cas macron serait tente de se lancer dans une aventure type sarkozy en libye avec la turquie.
      Dans ce cas la,peut etre que le commandement de l’otan calmerait les ardeurs de notre president tout en calmant erdoagan…

      ca fait evidemment beaucoup de si…

        +0

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  • Myrkur34 // 16.08.2020 à 11h31

    Pour paraphraser Georges Marchais « C’est une mauvaise question… »

    Toutes ces organisations (en plus de la vassalisation aux usa) restent en place pour la rente et le complexe militaro-industriel et toute la corruption que révèle chaque vente d’arme un peu importante.

    Alors être en dehors ou en dedans….C’est comme penser que Barbara Pompili est la reine des abeilles. :o)

      +9

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  • john // 16.08.2020 à 12h24

    La prise d’Alstom par les USA (validé par Gamelin junior) a rendu encore plus difficile le retrait de l’OTAN. Mainteant les USA ont le contrôle de notre porte avion, de nos sous marins nucléaire et surtout de la quasi totalité de notre production d’électricité.

    Pour rappel après la guerre d’Irak, les USA fournisseur des catapultes de notre porte avion ont utilisé ce moyen de pression.

      +16

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  • jp // 16.08.2020 à 14h20

    L’OTAN était au début une organisation militaro politique anticommuniste de la Guerre froide couplée au NORAD, système de détection de lancement des fusées atomiques (délai maximum de10mn avant impact entre le lancement et la décision de riposte).Sortie de l’OTAN la Force de frappe Française était aveugle sans le NORAD. La sortie gaullienne de l’OTAN était beaucoup plus politique que réellement militaire, mais avait entre autre l’avantage certain de ne pas être entrainé dans les conséquences pouvant être fatales d’une alliance automatique (comme en 1914 ou 1939). La réintégration par Sarkosy est, sur ce point, une très grave erreur. Lors de l’affaire de Cuba, de Gaulle était allé malgré tout aux USA assurer le Pr Kennedy de son soutien.

      +8

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  • bili // 16.08.2020 à 19h39

    Même en étant au sein de l ‘OTAN on à une certaine marge de manœuvre si on est courageux et qu’on porte c ‘est C…,
    Hollande à annulé la vente d ‘un porte avion le mistral à la Russie car oncle Sam en à décidé ainsi et cela nous à couté 1Milliard…
    de l’autre coté Erdogan achète des S-400 en faisant un pied de nez au USA et au final oncle Sam ne bronche pas.
    Piètre dirigeant qu’on a…

      +13

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    • Grd-mère Michelle // 17.08.2020 à 14h46

      @ bili: « Piètre(s) dirigeant-(e)(s) qu’on a… »

      1- n’oublions pas que les femmes et leur désir d’émancipation sont plus que jamais utilisées par tout qui essaie de tirer les ficelles du grand bordel que représente la géo-politique actuelle(j’utilise le mot « bordel » intentionnellement, étant donné que « money makes the world go round ») Voir ce qui se passe en Biélorussie, par ex…

      2-les « dirigeant-e-s » de partout sont tou-te-s motivé-e-s par les mêmes intentions: gloire, pouvoir, et les privilèges qui vont avec.
      D’où la nécessité pour les citoyen-ne-s de partout de se mêler de ce qui les regarde, et de voter pour des « représentant-e-s » exerçant momentanément le pouvoir en leur nom, plutôt que de se laisser « diriger » comme des moutons par des « bergers » cinglés et leurs féroces chiens de garde(polices, armées).
      Cette nécessité exige une information correcte (TRANSPARENCE, HONNÊTETÉ, SINCÉRITÉ, des candidat-e-s aux élections, ET des journalistes).

      Qui, parmi nous, veut la GUERRE, la MISÈRE, la DESTRUCTION DE PEUPLES ET DE LEUR BIOTOPE, à part des dirigeant-e-s de pays ou « d’entreprises » ambitieux-ses?
      Heu… pas moi, en tout cas!

        +4

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  • serge // 17.08.2020 à 17h06

    Pour rappel, nous avons 165 généraux de division et 211 généraux de brigade, 5.056 colonels, 5.022 commandants. Pour 228.656 militaires du rang (je ne compte pas les sous-officiers nettement plus utiles).
    Les « conflits » type Sahel, les détachements dans le cadre de l’ONU ou autre mission de « maintien de la paix » type Liban, golfe persique ou Syrie, il est nécessaire que la France reste dans l’OTAN afin que l’avancement des officiers suive une bonne courbe.
    Nettoyez la hiérarchie et plus besoin de l’OTAN. D’autant que cette présence implique désormais l’adaptation de nos infrastructures nationales (routes, ponts, voies ferrées, ports…) au déchargement/transport/stockage de tous les matériels maousse-costaud, type Abrams, qui sont déployés pour les jeux rouges/bleus de simulation (la Russie est méchante!). Voir l’épisode récent de La Rochelle…

      +3

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    • Grd-mère Michelle // 19.08.2020 à 11h59

      En effet, la principale nécessité des armées, aujourd’hui, c’est de se perpétuer pour soutenir la domination du GRAND MARCHÉ compétitif qui néglige totalement les besoins réels actuels des populations, dans quelque matière que ce soit.
      Ces populations se trouvent donc dans l’impérieuse obligation de se concerter afin d’imposer aux politiques soudoyé-e-s des volontés communes qui éviteront, autant que possible,les catastrophes annoncées.
      Car, sans notre soumission à l’influence des « dirigeant-e-s », et notre acceptation de leur livrer notre force de travail ainsi que ses fruits(impôts-dépenses de consommation), ils/elles seraient dans l’impossibilité de poursuivre leur entreprise insensée d’accumulation personnelle et de destruction de nos sociétés organisées et de notre biotope.

      Appel aux assemblées populaires hebdomadaires, dans chaque quartier de nos villes et nos villages.
      NE RESTONS PAS CHEZ NOUS! PARLONS-NOUS!
      Avec un masque, si nécessaire…
      Car, si notre santé est sans doute en danger, c’est notre humanité (et sa capacité particulière de régler ses conflits en parlant plutôt qu’en se tapant sur la gueule) qui risque de disparaître.
      NON À L’OTAN! NON AUX ARMÉES ET À LA GUERRE! STOP À LA FABRICATION D’ARMES ET DE DE MUNITIONS!
      Imaginons une nouvelle alliance, au-delà des partis, des religions, des frontières.

        +1

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  • Grd-mère Michelle // 19.08.2020 à 12h05

    La Turquie et la Grèce font toutes deux partie de l’OTAN.
    Leur actuel différent au sujet du gaz prouve, si besoin en était, l’obsolescence de cette organisation.

      +1

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  • Bineau // 19.08.2020 à 17h48

    L’OTAN n’a plus aujourd’hui d’autre objet que faire vendre aux Européens des avions américains, tout en assurant l’hégémonie politique des Etats-Unis, notamment vis-à-vis des anciens membres du Pacte de Varsovie (hors Russie) désormais blottis sous le parapluie de l’Oncle SAM. C’est évidemment une soumission et nous-mêmes n’aurions pas dû y rentrer après avoir quitté l’organisation militaire intégrée. La position française de 1966 à 2009 a montré qu’une coopération militaire entre alliés était possible, sans nier l’autonomie politique.

      +0

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