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30.mars.202030.3.2020 // Les Crises

Quel est le temps de survie sur les surfaces du coronavirus qui cause le covid-19

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Source : HUB – Johns Hopkins University, Samuel Volkin, 20-03-2020

Carolyn Machamer, une biologiste cellulaire spécialisée dans les coronavirus, parle des dernières recherches sur le virus qui cause le COVID-19

Selon une étude récente publiée dans le New England Journal of Medicine, le SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, peut vivre dans l’air et sur les surfaces entre plusieurs heures et plusieurs jours. L’étude a montré que le virus est viable jusqu’à 72 heures sur les plastiques, 48 heures sur l’acier inoxydable, 24 heures sur le carton et 4 heures sur le cuivre. Il est également détectable dans l’air pendant trois heures.

Carolyn Machamer, professeur de biologie cellulaire dont le laboratoire à la Johns Hopkins School of Medicine a étudié la biologie fondamentale des coronavirus pendant des années, a rejoint Samuel Volkin, candidat au MPH/MBA de Johns Hopkins, pour une brève discussion de ces résultats et de leur importance pour les mesures de protection contre la propagation du virus. La conversation a été éditée pour plus de cohérence et de clarté.

Volkin : Selon ce rapport, il semble que le virus COVID-19 vive potentiellement sur des surfaces pendant plusieurs jours. Dans quelle mesure devrions-nous nous inquiéter du risque d’être infecté simplement en touchant un objet avec lequel une personne infectée a été en contact il y a quelques jours ?

Machamer : Ce qui fait l’objet de beaucoup d’articles et qui est présenté hors contexte, c’est que le virus peut survivre sur du plastique pendant 72 heures – ce qui semble vraiment effrayant. Mais ce qui est plus important, c’est la quantité de virus qui reste. C’est moins de 0,1% du matériel de départ du virus. L’infection est théoriquement possible mais peu probable aux niveaux qui subsistent après quelques jours. Les gens doivent savoir cela.

Alors que l’étude du New England Journal of Medicine a montré que le virus COVID peut être détecté dans l’air pendant 3 heures, dans la nature, les gouttelettes respiratoires tombent au sol plus vite que les aérosols produits dans cette étude. Les aérosols expérimentaux utilisés en laboratoire sont plus petits que ceux qui sont expulsés par une toux ou un éternuement, de sorte qu’ils restent dans l’air au niveau du visage plus longtemps que les particules plus lourdes ne le font dans la nature.

Quelle est la meilleure façon de me protéger, sachant que le virus à l’origine de COVID-19 vit sur les supports ?

Vous avez plus de chances d’attraper l’infection par l’air si vous êtes à côté d’une personne infectée que si vous êtes à proximité d’un support contaminé. Le nettoyage des surfaces avec un désinfectant ou du savon est très efficace car une fois que la couche superficielle huileuse du virus est désactivée, il est impossible que le virus puisse infecter une cellule hôte. Toutefois, il ne faut pas faire preuve d’une excessive prudence. Rien de tel ne s’est jamais produit auparavant.

Les lignes directrices du CDC (Centres du contrôle des maladies – NdT) sur la façon de se protéger sont les suivantes :

  • Nettoyez et désinfectez les surfaces avec lesquelles de nombreuses personnes entrent en contact. Ces surfaces sont les tables, les poignées de porte, les interrupteurs, les comptoirs, les poignées, les bureaux, les téléphones, les claviers, les toilettes, les robinets et les éviers. Évitez de toucher les surfaces à fort contact public.
  • Lavez-vous souvent les mains avec de l’eau et du savon pendant au moins 20 secondes immédiatement lorsque vous rentrez chez vous après avoir quitté un lieu public tel que la banque ou l’épicerie.
  • Lorsque vous êtes dans un lieu public, gardez une distance de six pieds (1,80 m) entre vous et les autres.
  • Surtout, restez chez vous si vous êtes malade et contactez votre médecin.

On a émis l’hypothèse qu’avec la saison estivale et les chaleurs le virus ne survivrait pas, mais nous ne savons pas encore si c’est vrai. La température extérieure ou intérieure affectent-elles la survie du virus COVID-19 sur les surfaces ?

Il n’y a pas de preuve dans un sens ou dans l’autre. La viabilité du virus en cas d’exposition à la chaleur ou au froid n’a pas été étudiée. Mais il convient de souligner que l’étude du New England Journal of Medicine a été réalisée à une température proche de la température ambiante, soit 21-23 degrés Celsius.

Comment le virus qui provoque le COVID-19 se compare-t-il aux autres coronavirus, et pourquoi voit-on tant de cas supplémentaires ?

Le SARS-CoV-2 se comporte comme un coronavirus respiratoire typique quant aux mécanismes de base de l’infection et de la réplication. Mais plusieurs mutations lui permettent de se lier plus étroitement à son récepteur hôte et d’augmenter sa transmissibilité, ce qui le rendrait plus infectieux.

L’étude du New England Journal of Medicine suggère que la stabilité du SRAS-CoV-2 est très similaire à celle du SRAS-CoV1, le virus qui a causé l’épidémie mondiale de SRAS de 2002-2003. Mais les chercheurs pensent que les gens peuvent porter des charges virales élevées du SRAS-CoV-2 dans les voies respiratoires supérieures sans montrer aucun symptôme, ce qui leur permet d’excréter et de transmettre le virus alors qu’ils sont asymptomatiques.

Source : HUB – Johns Hopkins University, Samuel Volkin, 20-03-2020

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

yann // 30.03.2020 à 09h38

Prenez le problème dans l’autre sens. En février, les unes des médias étaient toutes infectées d’articles sur les parties génitales de Griveaux et Polanski.
Et le Coronavirus a tout nettoyé en deux semaines.

37 réactions et commentaires

  • Pegaz // 30.03.2020 à 08h10

    Même sujet et même source que celui publié le 21 mars « REUTERS – Le coronavirus peut persister dans l’air pendant des heures et sur les surfaces pendant des jours »
    Article vulgarisé 17 mars :
    https://www.nih.gov/news-events/news-releases/new-coronavirus-stable-hours-surfaces
    Publication scientifique 17 mars :
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2004973

    Même conclusions, les principes de précautions.

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  • alan // 30.03.2020 à 08h21

    Si nous sommes à peu près sûrs que le Covid 19 va finir par s’epuiser, en revanche on risque de voir apparaître des épidémies de TOC, obsession, compulsion, névrose qui une fois installées seront entretenus par le biais de publicités de produits de nettoyage « garantis antivirus » à tire-larigot.
    C’est le début du harcèlement permanent.
    Bonjour le conditionnement à venir.

      +45

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    • yann // 30.03.2020 à 09h38

      Prenez le problème dans l’autre sens. En février, les unes des médias étaient toutes infectées d’articles sur les parties génitales de Griveaux et Polanski.
      Et le Coronavirus a tout nettoyé en deux semaines.

        +49

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    • Julien // 30.03.2020 à 10h11

      Il est clair que le monde d’après va être moche : changement de comportement dans le mauvais sens du terme, méfiance de l’autre, distance prise par les autres au moindre signe de maladie, retour des « pestiférés », PME qui disparaissent, augmentation des impôts et taxes pour rembourser les 300milliards magiques de Macron, économie de la nation à genoux, renflouement des banques avec de la monnaie de singe, instauration d’un état policier comme pendant le confinement etc etc…. et je pense qu’on ne sait pas tout mais nos amis au pouvoir nous prépare de jolies choses à base de fleurs, de petit cœurs, et de bonne humeur.

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      • Danielle // 30.03.2020 à 12h45

        Et ce serait bien que le site parle de tout ça et laisse de côté les querelles scientifiques. Tous les problèmes sociétaux sont plaqués derrière le coronavirus. Le réveil va être très douloureux.

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        • John B // 31.03.2020 à 10h06

          C’est peut-être même le temps d’envisager de revenir à la création monétaire par les banque nationales, car on voit bien aujourd’hui que tout ce qui a empêché de prendre les mesures au moment ou il le fallait, c’était des raisons économiques. Tout est question d’argent, ca c’est normal. Ce qui est pas normal c’est ces sommes astronomiques soient prêté « à taux d’intérêt bas ». mais se faire de l’argent sur une situation pareille, c’est à mon sens là qu’il y a un gros problème. Un pays devrait avoir la possibilité d’avoir des fonds disponibles en cas de crise, sans être obligé de s’endetter ENCORE PLUS pour pouvoir y faire face.

          Je suis pas le meilleur en communication pour partager mon ressenti à ce niveau là, mais je crois que la situation actuelle devrait aider à se faire une réflexion allant dans ce sens.

          Y’a pas de meilleure période que celle qui viendra après le corona pour essayer de faire changer profondément notre société, pour le meilleur, du meilleur. Si on loupe ce créneau, j’suis pas sur qu’il y en ai encore beaucoup après …

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          • Véro // 31.03.2020 à 10h48

            Je ne pense pas qu’on en arrive là. En tous cas pour la France.
            Nous avons en France un gouvernement qui est farouchement pro-UE et pro-euro. Et aussi bien sûr, farouchement opposé à la création monétaire (source d’inflation et donc d’instabilité) pour financer les besoins de l’Etat (traité de Masstricht) et pour une politique de maîtrise budgétaire (pacte de stabilité). D’ailleurs la France a inscrit la règle d’or dans la constitution (article 34 il me semble).

            Quitter l’euro pour revenir aux monnaies nationales, c’est justement ce que craint le plus notre classe politique dirigeante. Il sera question d’assouplissement des règles européennes, mais c’est tout.

            Lorsque Macron a parlé de fermer les frontières, il était question uniquement des frontières de l’UE, surtout pas de celles de la France. Les français doivent continuer de croire à l’ « Europe ».

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  • Lole // 30.03.2020 à 08h27

    Quid des moustiques que nous allons voir arriver ?

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    • Amora // 30.03.2020 à 10h52

      Excellente question, bravo! La résistance de Plasmodium falciparum à la chloroquine, l’ancien traitement recommandé contre le paludisme à P. falciparum, est apparue pour la première fois à la fin des années 1950 en Asie du Sud-Est ; elle s’est ensuite propagée, ou a émergé, dans d’autres pays d’Asie, puis en Afrique au cours des trente années suivantes avec des conséquences catastrophiques. Quant à la résistance à la sulfadoxine-pyriméthamine, une autre thérapie contre le paludisme, a pris naissance dans la même région d’Asie du Sud-Est, se propageant encore plus rapidement à l’Afrique subsaharienne. Et la résistance à la méfloquine est apparue en Thaïlande, au Cambodge et au Vietnam – pays où ce médicament a été largement utilisé – cinq ans après son introduction dans les années 1990. Léger frein à la résistance aux dérivés à base d’artémisinine. La résistance aux thérapies utilisant les produits à base d’artémisinine était fermement établie dans l’ouest du Cambodge, la Thaïlande, le Vietnam, la Birmanie orientale et dans le nord du Cambodge, tandis que des signes de résistance émergente ont été observés dans le centre de la Birmanie, le sud du Laos et le nord-est du Cambodge. Le passé est en train de se répéter. Si cette résistance aux médicaments se propage davantage ou émerge en Afrique, des millions de vies seront alors en danger. Avec le réchauffement du climat quid en Europe?

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  • Stephane // 30.03.2020 à 08h45

    Bonjour,
    Quelqu’un peut-il me dire si la quantité de particules reçues a une influence sur le taux de gravité des effets du virus ?
    Exemple, si quelque qui est infecté me tousse en pleine figure et m’envoie donc une énorme quantité de particules, est-ce que je risque plus d’être plus gravement atteint que si je recevais une particule qui flotterait encore dans l’air suite à une simple discussion avec une personne infectée?

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    • Le bébé flic // 30.03.2020 à 10h30

      Bonjour,
      Je parle en tant qu’ignorant, la parole d’un médecin sera plus pertinente évidemment !

      Selon moi, si vous êtes exposé à une seule gouttelette, vous pouvez tomber malade : tout dépendra de l’efficacité de votre système immunitaire.

      Si vous êtes exposé à une charge virale importante, idem, mais votre système immunitaire aura logiquement plus de mal à endiguer tous les virus.

      Autrement dit, vous avez plus de chance de tomber malade si vous prenez une grosse charge virale dans la face.

      Par contre, si vous tombez malade dans un cas ou l’autre, je n’ai aucune idée de si la gravité de la maladie sera la même ou non. Peut être que cela dépend de votre propre résistance, peut être que cela est en rapport avec la charge virale, peut être les deux ou aucun.

      Espérant vous avoir donné des éléments de réflexion…

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      • anne // 30.03.2020 à 21h13

        Pourquoi ils t’on toujours ……..vous avez plus de chance de tomber malade….. ce n’est pas une chance mais un risque

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    • Alfred // 30.03.2020 à 14h47

      Il semble qu’il y ait une corrélation entre la charge virale reçue et la gravité de la maladie développée. C’est pourquoi:
      – les soignants, les vigiles et les caissières sont plus en danger
      – les masques et toutes protection sont utiles (il ne s’agit pas de ne « rien » recevoir mais d’en recevoir le moins possible)
      – on peut être jeune, bien portant et … bien malade si on pris la méga dose et qu’on a une higiene de merde.

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  • Tchoo // 30.03.2020 à 09h09

    Détection confinement des détectés et masqué pour tout le monde avec toutes les précautions connues.
    Plus on avance plus on voit que le confinement total est une immense connerie.
    A moins que cela serve à autre chose

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  • Séraphim // 30.03.2020 à 09h17

    Le virus ne vit pas. Pas même une seconde. Par ailleurs il faudrait cesser de voir, malgré la communication gouvernementale, le virus comme un ennemi prêt à bondir sur nous pour nous agresser et nous faire du mal…https://www.pourlascience.fr/sd/evolution/les-virus-sont-ils-vivants-2835.php
    Enfin si l’été a une vertu désinfectante, ce n’est pas par la chaleur. Le virus se développe très bien à..37°C voire 40°C, fièvre insuffisante pour l’éliminer. Mais les expériences sur surface se font en laboratoire, c’est à dire sans incidence directe de la lumière solaire et de ses UV. Printemps et été sont très efficaces oui, parceque la durée d’ensoleillement quotidien est beaucoup plus grande, suffit de voir la production électrique saisonnière des panneaux solaires…Empêcher les gens d’aller à la plage ou dans les parcs à quelques mètres de distance les uns des autres est donc très regrettable.

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    • Babar // 30.03.2020 à 10h17

      Exact, il faut ajouter que ces expérimentations se font avec du virus dilué dans du DMEM un liquide qui est optimal pour le virus avec le bon pH bien tamponné et avec du sérum de veau foetal qui est un stabilisateur de membrane (les virus dits enveloppés comme les corona, la grippe etc.. emportent un fragment de membrane cellulaire dont ils constituent leur enveloppe lorsqu’ils quittent une cellule hôte et c’est le point faible de ces virus car sensible à beaucoup de paramètres dont la dessication).
      Au total cette survie impressionnante est le maximum possible, dans la réalité elle est probablement moindre voire bien moindre. L’inactivation est réalisée par chaleur sèche, oxydants, détergents, solvants, UV etc..

        +12

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    • Phil // 31.03.2020 à 03h39

      Sous les tropiques il est en pleine forme ce virus pourtant le soleil ne manque pas.
      Il a un moyen de transport au top avec le corps humain.
      Au sol c’est vrai qu’il a peu de chance de survivre, à par un pape, rares sont ceux qui embrasse le sol.
      Le virus ébola ça lui va bien la vie au soleil.
      Il y a peut être des virus qui n’aiment pas le soleil, mais en faire une généralité…

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      • Véro // 31.03.2020 à 10h57

        Mais sous les tropiques, la durée d’ensoleillement n’est pas la même que chez nous l’été, non ?

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  • bm607 // 30.03.2020 à 09h48

    Ce sujet fait l’objet de dires aux différents JT, et on peut constater l’inanité des discours.
    En effet, il est repris l’argument pour ceux qui reviennent de faire leurs courses et craignent une contamination par les emballages que « le virus peut survivre 3 jours sur du plastique mais qu’il n’est très probablement plus actif bien plus rapidement », « De plus il aurait fallu qu’un contaminé tousse devant le rayon, ce qui ajoute à la faible probabilité »

    C’est clairement pour ne pas inquiéter les populations, mais globalement c’est assez crétin : pourquoi ne pas attendre 3 jours ou plus (on parle de 7 jours) en laissant lesdites courses dans un endroit tranquille avant de les ranger ? Sauf si on est à court de vivres bien sûr, mais si on prend un peu d’avance, la gêne est infinitésimale, pour contrer un risque infinitésimal certes mais ainsi le rendre égal à zéro.

    En plus, avantage non négligeable, celà habitue à penser « sécurité », donc à être plus prudent au quotidien.

    Personnellement je laisse ces produits (sauf produits frais bien sûr) dans une baignoire une semaine, tranquille, puis les range (si je n’oublie pas au bout d’une semaine).

    Dans le même registre, comme on n’a pas de masques, « ça ne sert à rien d’en mettre, mais si vous en avez mis un il faut le jeter au bout de 4 heures ».
    Stupidité, la composition en fibres synthétiques de la partie filtrante du masque fait que de même que pour les emballages plastiques au bout de 3 jours de stockage (s’il est bien sec, en milieu humide c’est probablement plus) il est décontaminé. Vu la rareté des masques et leur efficacité vis-à-vis des aérosols et autres postillons, le jeter est absurde, mais ça permet de dire que ce n’est pas grave si vous n’en avez pas, et tant pis pour ceux qui seront contaminés parce qu’ils ont jeté un FFP2 ou un FFP3. En usage industriel on les jette quand ils sont colmatés (poussières), jetables ne signifie pas usage unique.

      +19

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    • Catalina // 30.03.2020 à 14h53

      vous faites une généralité pour les masques, bien évidemment, si je travaille en réa, je change mon masque toutes les 3 heures voir entre chaque patient, et je le jette, enfin, dans le cas miraculeux où on aurait des masques…

        +2

      Alerter
  • Catherine // 30.03.2020 à 11h45

    Dans la reponse a la premiere question, la traduction dit le contraire du texte original:

    « Toutefois, il ne faut pas faire preuve d’une excessive prudence »

    L’original dit le contraire:
    However, there cannot be an overabundance of caution. = On ne peut jamais prendre trop de precautions.

    Je me porte volontaire pour traduire des textes du John Hopkins Centre (ou autre)

    Cathy Winch

      +13

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  • Bishop // 30.03.2020 à 12h08

    Problème griossier de traduction :
    « Toutefois, il ne faut pas faire preuve d’une excessive prudence ». La phrase originale est « However, there cannot be an overabundance of caution. », comprendre « Toutefois, on est jamais trop prudent ».

      +3

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  • Danielle // 30.03.2020 à 12h48

    Et ce serait bien que le site parle de tout ça et laisse de côté les querelles scientifiques. Tous les problèmes sociétaux sont plaqués derrière le coronavirus. Le réveil va être très douloureux.

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    • Ellilou // 30.03.2020 à 13h07

      A nous de nous emparer de ces questions et de « profiter » de cette crise majeure pour faire plus que demander des comptes mais exiger un changement total de paradigme (les macronistes adorent ce genre de mot 😉 ): l’exiger dans la rue, en étant déterminés, nombreux et unis. Trop demander? Naïveté? Pendant des mois (voire des années pour certains) des citoyens l’ont fait sous les quolibets des médias dominants et de bon nombre de leurs concitoyens. J’ai une confiance indéfectible dans le peuple français, dont je ne fais pas partie (officiellement néanmoins dans le cœur oui…) mais aux côtés duquel je vis depuis toute petite. Maintenant il va falloir cesser d’applaudir et agir, camarades 🙂

        +4

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  • DVA // 30.03.2020 à 12h57

    Ce matin je fais mes courses ds une grande surface, j’étale toutes mes courses sur le tapis et la caissière les scanne…puis qd je veux payer avec mon billet de 50€, elle refuse pr se préserver du Corona19..pourtant je lui fais remarquer qu’elle vient de manipuler toutes mes courses..Les banques n’ont pas la possibilité de ‘ nettoyer’ les billets ?

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    • Xavier // 30.03.2020 à 14h56

      Certains commerces refusent les paiements en liquide pour diminuer le temps de passage en caisse. Le paiement en espèce prendrait plus de temps

        +0

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    • Catherine // 30.03.2020 à 17h18

      Il est interdit de refuser un règlement en espèces jusqu’à je crois 150 €.

        +3

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  • NulH // 30.03.2020 à 13h16

    Un doute ??? Navré …

    Une fois de plus sur ce blog, pb. d’approche « scientifique », dont par des questions posées le suggèrent ; par exemple conditions de mesures, cf. sciences physique et/ou biologique, disons à extrême minima bac + 4, plutôt 5, et avec une certaine expérience… de la mesure…
    .
    Un seul article de source scientifique, ne peut en aucun cas suffire ; il faut, à ce point, ce qui est nommé, une revue de littérature.

      +0

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  • Xavier // 30.03.2020 à 14h35

    Mon commentaire n’a rien à voir avec l’article, mais je ne sais pas où le mettre.
    J’ai remarqué que le nombre de nouveaux cas hospitalisés diminue tous les dimanches. Et ce, dans de nombreux pays.
    Est-ce que quelqu’un sait pourquoi ?

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    • Tots // 30.03.2020 à 14h42

      Les instance en charge du relevé ne bossent pas.

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      • Xavier // 30.03.2020 à 14h52

        C’est une hypothèse ou une affirmation ?

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        • Lole // 30.03.2020 à 17h02

          C’est le seigneur qui l’a dit, c’est « son » jour, il fait ce qu il veut en plus…^^

            +2

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  • Arcousan09 // 30.03.2020 à 19h11

    Puisqu’il s’agit de la survie du fameux virus nous pourrions nous poser la question de la survie des malades
    Il me semble aberrant de déplacer des patients en réanimation en train, avion, hélicoptère
    Alors:
    Qu’il serait si simple de déplacer les respirateurs qui servent à cette réanimation …
    Pourquoi déplace-t-on les malades ?
    Parce que les grandes concentrations urbaines entre autres Paris et sa région manquent de lits, qui ont été fermés mais surtout de personnel pour faire fonctionner ces lits
    Les soignants français sont les plus mal rémunérés en Europe: 0,95%du salaire moyen en France
    Ils ne peuvent se loger a proximité des CHU à cause de loyer exorbitants et ils passent en plus des heures de travail des heures dans les transports en commun …. quand ils fonctionnent …
    Alors on déplace les malades ….
    Comprenne qui pourra …..

      +4

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  • Renaud // 30.03.2020 à 21h07

    Le Dr Vladimir Zelenko, de l’État de New-York, a annoncé qu’il avait trouvé un traitement contre le coronavirus avec un taux de réussite de 100% sur 350 patients. Le médecin de Monroe (État de New-York) a également mis en ligne une vidéo adressée au Président Trump expliquant son succès avec l’hydroxychloroquine et le Zithromax (Z-Pak). Son traitement a permis de résoudre le problème de l’essoufflement en 4 à 6 heures. Dans son étude, le Dr Zelenko n’a eu aucun décès, aucune hospitalisation et aucune intubation !
    À suivre et à appliquer !

      +3

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  • Renaud // 30.03.2020 à 21h13
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