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31.juillet.201431.7.2014 // Les Crises

Retraités du renseignement US : Obama doit exposer ses preuves sur l’Ukraine !

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Traduction rapide mais imparfaite, mea culpa. Vous pouvez m’en proposer une version améliorée sous Word 🙂

Obama doit exposer ses preuves sur l’Ukraine – 29 juillet 2014

L’attaque du vol 17 de Malaysia Airlines au-dessus de l’Ukraine ayant transformé une guerre civile en une confrontation entre les USA et la Russie, des vétérans des renseignements US pressent le président Obama de publier les preuves qu’il détient sur cette tragédie, et ainsi de faire taire les rumeurs.

MEMORANDUM POUR : Le Président
DE : Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS – Les vétérans du renseignement pour un comportement sensé)
OBJET : renseignements sur l’attaque de l’avion malaisien

Synthèse :

Les tensions entre les USA et la Russie prennent un tour incertain dans l’affaire de l’Ukraine, et nous sommes loin d’être sûrs que vos conseillers mesurent pleinement le danger d’escalade. Le New York Times et autres medias traitent des sujets controversés comme des faits avérés, sur la base d’indications trouvées dans des sources gouvernementales.

Douze jours après l’attaque du vol 17 de la Malaysian Airlines, votre administration n’a toujours pas publié de rapport des renseignements proposant une liste exhaustive des preuves des responsabilités des uns et des autres – ne parlons même pas d’étayer les affirmations répétées selon lesquelles l’avion aurait été abattu par les séparatistes ukrainiens qui ont utilisé un missile fourni par les russes.

Votre gouvernement n’a pas fourni la moindre image satellite montrant que les séparatistes disposeraient d’un tel armement, en plus de l’absence d’autre preuve. La crédibilité de Washington, et la vôtre, ne cesseront de se dégrader si vous refusez, ou êtes incapables, de présenter plus de preuves tangibles appuyant les affirmations du gouvernement.

Dans la suite, nous abordons cela avec la perspective d’anciens professionnels du renseignement cumulant 260 ans d’expérience dans divers secteurs du métier :

Nous, soussignés anciens officiers du renseignement, voulons vous faire part de notre préoccupation concernant les preuves dont on allègue, jusqu’ici, qu’elles accusent la Russie de la destruction du vol 17 de la Malaysian Airlines. Nous sommes retraités du gouvernement et aucun de nous n’est payé par CNN, Fox News ou autre media. Notre objectif, avec ce texte, est de fournir une perspective nouvelle et différente.

En tant qu’anciens analystes du renseignement habitués à attendre, sauf en situations d’urgence, des informations concluantes avant de se précipiter pour émettre un jugement, nous estimons que les accusations contre la Russie doivent être ancrées avec de solides et beaucoup plus convaincantes preuves. Et ce, d’autant plus dans des situations explosives comme la destruction d’un avion de ligne. Nous sommes également troublés par l’amateurisme avec lequel des preuves confuses et fragiles ont été avancées, certaines sur les « media sociaux ».

En tant que professionnels du renseignement, nous sommes embarrassés par l’utilisation non professionnelle de renseignements partiaux. En tant qu’américains, nous espérons que vous publierez sans délai supplémentaire des preuves plus convaincantes, si vous en avez. En accusant la Russie d’être directement ou indirectement responsable, le secrétaire d’État John Kerry a été particulièrement catégorique. Les preuves le sont beaucoup moins. Ses affirmations semblent prématurées et ressemblent à une tentative de manipulation de l’opinion publique.

Noircir la Russie

Nous voyons une étrange ressemblance avec un précédent exercice de la diplomatie publique américaine à partir duquel des leçons de grande valeur peuvent être tirées par ceux qui sont plus intéressés par la vérité que par l’exploitation de tragiques accidents à des fins propagandistes. Nous faisons référence au comportement de l’administration Reagan immédiatement après que le vol 007 de la Korean Airlines ait été abattu au-dessus de la Sibérie le 30 août 1983. Ci-dessous, nous brossons à grands traits le résumé de cette tragique affaire puisque nous soupçonnons que vous n’avez pas été mis au courant de façon convenable. Vous reconnaîtrez des parallèles évidents.

L’avantage pour nous d’avoir longuement occupés des postes d’officiers du renseignement est que nous avons le souvenir de ce à quoi nous avons assisté sans distorsion des événements : nous oublions rarement les événements majeurs dans lesquels nous avons joué un rôle d’analyste ou quoi que ce soit d’autre. Pour dire cela autrement, nous savons presque tous où nous étions exactement quand un chasseur soviétique a abattu le vol 007 de la Korean Airlines au dessus de la Sibérie le 30 août 1983, plus de trente années plus tard.

À ce moment-là, nous étions des officiers du renseignement en service actif. Vous aviez 21 ans, et la plupart des gens qui vous entourent aujourd’hui étaient encore plus jeunes.

Ainsi, il semble possible que vous appreniez, pour la première fois, comment cette affaire du KAL007 s’est déroulée. Cela vous rendrait plus conscient des sérieuses implications sur les relations des

États-Unis et de la Russie, de la façon dont l’affaire de l’interception du vol 17 se déroule. Il vous apparaîtra tout le mérite qu’il y a à empêcher que nos liens avec la Russie ne tombent dans un état de décrépitude totale. De notre point de vue, le danger stratégique éclipse tout autre considération.

Quelques heures après le crash tragique du 30 août 1983, l’administration Reagan a utilisé sa machine à propagande bien huilée pour tordre les renseignements alors disponibles, dans le sens d’une responsabilité des soviétiques quant à la mort des 269 passagers du KAL007. L’avion de ligne a été abattu après s’être écarté de sa route de plusieurs centaines de kilomètres et avoir pénétré dans l’espace aérien russe, juste au-dessus des installations militaires sensibles du Kamchatka et de l’île de Sakhalin. Le pilote soviétique a essayé de signifier au vol long-courrier qu’il devait atterir mais les pilotes du KAL n’ont pas répondu aux avertissements répétés. Au milieu de toute cette confusion sur l’identité de l’avion (un avion-espion Américain était dans les parages quelques heures plus tôt), le contrôle au sol soviétique a ordonné au pilote de faire feu.

Les soviétiques avaient déjà réalisé leur terrible erreur. Les services de renseignements américains savaient aussi déjà, sur la base de données sensibles interceptées, que cette tragédie était le résultat d’une bourde et non pas d’un acte de meurtre délibéré, tout comme le 3 juillet 1988 où le USS Vincennes a abattu un avion civil iranien au dessus du Golf Persique, tuant 290 personnes, un acte que le président Donald Reagan a qualifé avec dédain d’accident compréhensible.

Afin de noircir encore plus le tableau contre Moscou pour avoir abattu l’avion de ligne KAL, l’administration Reagan a supprimé des preuves à décharge issues d’interceptions électroniques américaines. La ritournelle de Washington devint alors : « Moscou a volontairement abattu un avion de ligne civil ». Newsweek en avait fait sa une avec le titre « Meurtre dans le ciel ». Apparemment, tout cela n’a pas beaucoup changé, la couverture du Time de cette semaine annonçait « La Guerre froide II » et « Le jeu dangereux de Poutine ». La couverture de Simon Shuster, « En Russie, crime sans sanction » mériterait un A+ dans le cours de William Randolph Heart « Yellow Journalism 101. »)

Lorque le KAL007 a été descendu, Alvin A. Snyder, directeur de la division télévision et film de l’Agence des informations des États-Unis a été enrôlé dans dans un travail concerté « d’amasser le plus grand nombre d’injures possible sur l’Union soviétique », comme Snyder l’écrit dans son livre Guerriers de la désinformation.

Lui et ses collègues on également gagné un A+ pour avoir orienté de la sorte les grands médias. Par exemple, Ted Koppel de ABC a noté avec une fierté patriotique « cela a été une de ces occasions où il y a très peu de différence entre la cuisine répandue par les organes de propagande du gouvernement américain et ce que diffusent les réseaux commerciaux ».

Truquer le Renseignement pour justifier la Politique

« L’impression que nous voulions transmettre, c’est que l’Union soviétique avait froidement effectué un acte barbare », écrit Snyder, ajoutant que l’administration Reagan est allée jusqu’à présenter un compte rendu falsifié des interceptions au Conseil de sécurité des nations unies le 6 septembre 1983.

C’est seulement une dizaine d’années plus tard, quand Snyder a vu les transcriptions complètes, y compris les parties que l’administration Reagan avait cachées, qu’il a pleinement réalisé combien les éléments centraux de la présentation des États-Unis étaient faux.

Les interceptions ont montré que le pilote de chasse soviétique croyait qu’il poursuivait un avion espion américain et qu’il avait du mal à identifier l’avion dans l’obscurité. Suivant les instructions du commandement au sol, le pilote avait fait le tour de l’avion KAL et avait balancé ses ailes pour donner l’ordre à l’appareil d’atterrir. Le pilote a également dit avoir tiré des coups de semonce. Cette information « n’est pas sur la bande que nous avons reçue », a écrit Snyder.

Il est devenu très clair pour Snyder qu’en salissant les soviétiques, l’administration Reagan avait présenté de fausses accusations à l’Organisation des Nations Unies, de même qu’à la population des États-Unis et du monde entier. Dans son livre, Snyder a reconnu son rôle dans le mensonge, mais en a tiré une conclusion cynique. Il écrit: « La morale de l’histoire est que tous les gouvernements, y compris le nôtre, mentent quand ça correspond à leurs fins. La clé est de mentir le premier ».

Les tentatives tortueuses de votre administration et des sténographes dans les médias à blâmer la Russie pour l’attentat du vol 17, jointes au passé peu enviable de John Kerry en matière de crédibilité, nous conduisent malgré nous à la conclusion que le syndrome que Snyder décrit peut également être à l’œuvre dans votre propre administration ; les nouvelles mœurs, « placer votre propre mensonge en premier » ont remplacé les anciennes, « vous connaîtrez la vérité ». Au minimum, nous croyons que le Secrétaire Kerry montre une hâte inconvenante dans sa détermination à être le premier sur la grille de départ.

Les deux parties ne peuvent dire la vérité

Nous avons toujours été fiers de ne pas tirer à l’aveuglette, mais plutôt de travailler à l’analyse du renseignement basée sur des preuves. La preuve qui a été apportée jusqu’à présent ne résiste pas à un examen attentif ; elle ne permet pas en l’état de juger quel camp est en train de mentir à propos du tir sur le vol 17. Notre expérience professionnelle toute entière tend à nous faire suspecter les russes, presque instinctivement. Notre expérience plus récente, en particulier l’observation du secrétaire d’État Kerry à présenter, de façon peu judicieuse, faux rapport après faux rapport, comme des preuves, nous amène à reconsidérer nos prédispositions initiales.

Il semble que chaque fois que Kerry cite une preuve pouvant soit-disant être vérifiée, comme les tracts antisémites falsifiés et distribués dans l’est ukrainien ou bien les hypothétiques forces spéciales russes qui se seraient glissées en Ukraine, les preuves font « pschitt » comme le dirait Kerry dans un contexte différent. Et encore, ces fausses affirmations passent pour de petites bourdes comparées aux plus grosses tromperies comme la déclaration faite par Kerry le 30 août 2013, répétant pas moins de trente fois que nous savions que le gouvernement de Bachar al Assad était responable de l’incident chimique près de Damas neuf jours auparavant.

Le 3 septembre 2013, à la suite de votre décision d’annuler l’attaque sur la Syrie dans l’attente d’une autorisation du Congrès, Kerry était encore en train de pousser à l’agression lors d’une audition devant une commission du Sénat sur les Affaires étrangères extraordinairement compatissante. Le jour suivant, Kerry dressait une critique personnelle du président Poutine plus qu’insolite, en déclarant : « Il ment, et il le sait. C’est triste ».

Tout aussi sérieux, pendant la première semaine de septembre 2013, alors que vous ajoutiez la touche finale avec le président Vladimir Poutine à propos de l’accord selon lequel les armes chimiques syriennes seraient détruites, John Kerry fit une déclaration qui nous laisse perplexes aujourd’hui encore. Le 9 septembre 2013, il se trouvait à Londres pour promouvoir encore une fois des frappes sur la Syrie pour avoir franchi la ligne rouge que vous aviez fixée contre l’utilisation par la Syrie d’armes chimiques.

Lors d’une conférence de presse officielle, Kerry a sèchement rejeté la possibilité que Bachar al Assad puisse un jour abandonner son arsenal chimique en déclarant « il n’est pas près de le faire; il n’y a pas de solution ». À peine quelques heures plus tard, Russes et Syriens annoncaient l’accord de la Syrie à faire exactement ce que Kerry avait exclu comme étant impossible. Vous l’avez renvoyé à Genève signer l’accord qui fut officiellement conclu le 14 septembre 2013.

À propos du fait que le vol de la Malaysia Arlines a été abattu le 17 juillet 2014, nous pensons que Kerry a typiquement été trop vite dans son jugement, et que son manque incroyable de crédibilité cause un énorme désavantage dans nos manoeuvres diplomatiques et de propagande vis à vis de la Russie. Nous suggérons que vous appeliez à une trêve de cette offensive diplomatique mal ficelée. Si toutefois vous décidiez de poursuivre dans cette voie, nous vous suggérerions d’essayer de trouver un homme (ou une femme) d’État à la réputation moins ternie.

Deux choix possibles

Si les renseignements dont on dispose, sur la façon dont l’avion a été abattu, sont aussi peu fiables qu’il n’y paraissent à la vue des informations divulguées, nous recommandons fortement que vous décommandiez la guerre de propagande et attendiez les conclusions de ceux qui sont chargés de l’enquête sur ce crash. Toutefois, si votre administration dispose de preuves plus concrètes, plus tangibles, nous suggérons fortement que vous autorisiez leur diffusion, quand bien même cela impliquerait des risques pour nos « sources et méthodes » de renseignements. Trop souvent cette considération [NdT : la protection des moyens de renseignements] est utilisée pour empêcher l’information de tomber dans le domaine public auquel elle appartient, dans le cas présent.

Il y a eu des moments cruciaux par le passé où des présidents ont reconnu le besoin de ne pas insister sur le secret afin de montrer ce que certains appellent « un respect décent pour les opinions du genre humain » ou même pour justifier des actions militaires.

Comme Milton Bearden, ancien haut responsable de la CIA l’a indiqué, il y a des occasions où la protection des sources et des méthodes cause plus de dégâts à la sécurité nationale des États-Unis que leurs révélations. Par exemple, Bearder a noté que Ronald Reagan avait exposé une source importante du renseignement en montrant à un monde sceptique la raison de l’attaque américaine contre la Lybie, en représailles de l’attentat contre La Belle Disco dans Berlin-ouest le 5 avril 1986. Cette attaque à la bombe a tué deux militaires américains et une femme turque et a blessé plus de 200 personnes parmi lesquelles 79 militaires américains.

Des messages interceptés entre Tripoli et des agents en Europe ont clairement montré que la Lybie était derrière cette attaque. En voici un extrait : « À une heure et demie du matin, un des actes a été perpétré avec succès sans laisser aucune trace ».

Dix jours après l’attentat,les États-Unis lançaient leurs représailles, plus de soixante chasseurs de l’Air Force frappaient la capitale lybienne Tripoli et la ville de Benghazi. Cette opération a été largement comprise comme une tentative d’assassinat contre le colonel Muhammar Kadhafi, qui a survécu, mais sa fille adoptive agée de quinze mois a péri dans les bombardements ainsi qu’au moins quinze autres civils.

Il y a 30 ans, l’assassinat d’enfants générait plus de honte. Comme le sentiment d’ horreur augmentait dans le monde à la suite des bombardements américains, l’administration Reagan rendit public le message intercepté et décodé, envoyé par le Bureau populaire libyen à Berlin-est reconnaissant le « succès » de l’attaque contre la discothèque, et ajoutant la fanfaronnade ironique et inappropriée « sans laisser de traces ».

L’administration Reagan prit la décision de révéler une source de renseignement hautement sensible, sa capacité à intercepter et déchiffrer les communications libyennes. Mais une fois que le reste du monde prit en compte cette preuve, la protestation internationale se calma et la plupart des gens considérèrent comme justifiées les représailles contre Tripoli.

Si vous aviez les renseignements…

Si les États-Unis avaient des preuves plus convaincantes que ce qui a pour l’instant été allégué concernant la responsabilité du crash du vol MH17, nous croyons que le mieux serait de trouver un moyen de rendre ces renseignements publics, même au risque de compromettre les « sources et méthodes ». De plus, nous vous suggérons d’attirer l’attention de vos subordonnés sur le fait de ne pas rabaisser la crédibilité des États-Unis en publiant des informations capitales via des réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook.

La réputation du messager est également capitale pour la crédibilité dans ce domaine de la « diplomatie publique ». Il doit ainsi vous sembler clair que, de notre point de vue, le Secrétaire Kerry représente plus un frein qu’un atout à cet égard. De la même façon, au sujet du Directeur du Renseignement national James Clapper, sa déclaration sous serment du 12 mars 2013 devant le Congrès, qu’il admit plus tard être « à l’évidence erronée », concernant la collecte d’informations de la NSA, devraient le disqualifier. Clapper devrait être maintenu très loin de l’affaire du vol MH17.

Si vous avez de vraies informations, il serait nécessaire d’effectuer une étude inter-agences des renseignements (du genre de celles utilisées par le passé pour mettre à jour les renseignements). Nous avons entendu indirectement, par d’anciens collègues, que ce que le Secrétaire Kerry est en train de colporter ne cadre pas vraiment avec le vrai renseignement. Il en était ainsi en août dernier quand Kerry a créé une entité unique appelée « Évaluation du gouvernement (pas du Renseignement) » accusant, sans preuve vérifiable, Bachar al Assad de l’attaque chimique près de Damas, parce que les analystes du renseignement honnêtes refusaient alors d’aller jusque-là et ils ont eu du flair.

Nous pensons que vous avez besoin de chercher des analystes en renseignements honnêtes et de les écouter. Alors vous serez persuadé de prendre des mesures pour résorber le risque que les relations avec la Russie ne s’intensifient d’une « Deuxième Guerre Froide » à une confrontation armée. En toute franchise, nous voyons peu de raisons de croire que le Secrétaire Kerry et vos autres conseillers ne mesurent l’ampleur du danger. Dans le Mémorandum le plus récent (le 4 mai) que nous vous ayons adressé, M. le Président, nous vous avertissions que si les États-Unis souhaitaient « mettre fin à une guerre civile sanglante entre l’Est et l’Ouest de l’Ukraine et prévenir une intervention militaire Russe en Ukraine de l’Est, vous devriez être capable de le faire avant que les violences ne deviennent complètement hors de contrôle. Le 17 juillet, vous vous êtes joints aux principaux dirigeants d’Allemagne, de France et de Russie pour appeler à un cessez-le-feu. La plupart des observateurs bien informés pensent que vous avez en votre pouvoir la capacité de le faire accepter par les dirigeants Ukrainiens. Plus l’offensive de Kiev contre les séparatistes dans l’est Ukrainien dure, plus de telles positions Américaines apparaissent comme hypocrites.

Nous réitérons notre recommandation du 4 mai que vous extirpiez les causes profondes de ce conflit en désavouant publiquement toute volonté d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN et qu’il soit clair que vous êtes prêt à rencontrer personnellement le président Russe Poutine sans délai pour discuter des voies de sortie de la crise et pour reconnaître la légitimité de chacun des protagonistes. La proposition d’un Sommet rapide a eu un écho extraordinaire dans la presse Russe contrôlée et indépendante. Elle n’en pas eu autant dans le presse « Mainstream » américaine. Nous ne vous avons pas non plus entendu vous exprimer à ce propos.

Dans l’attente d’une réponse de votre part,

Préparé par le VIPS (Veteran Intelligence Professionals for Sanity) Steering Group.
William Binney, ancien Directeur Technique en analyses militaires et géopolitiques, NSA; co-fondateur du SIGINT Automation Research Center.
Larry Johnson, CIA et Département d’Etat.
Edward Loomis, Cryptologue en sciences informatiques à la NSA.
David MacMichael, Conseil National du Renseignement.
Ray McGovern, ancien officier d’infanterie et de renseignements dans l’US Army et analyste à la CIA.
Elizabeth Murray, adjointe à l’officier national du renseignement pour le Moyen-Orient.
Coleen Rowley, Division Counsel et agent spécial du FBI.
Peter Van Buren, Département d’Etat Américain, ancien Service Officer.
Ann Wright, collaboratrice à l’US Army, officier du service des affaires étrangères.

Source : ConsortiumNews, traduction collective pour www.les-crises.fr

NB. « Veteran Intelligence Professionals for Sanity » est un groupe d’anciens fonctionnaires des services secrets américains, dont la CIA, les bureaux des services secrets du secrétariat d’Etat (INR) et des services secrets de l’armée (DIA). En janvier 2003, ils ont formé une organisation nationale pour lutter contre l’utilisation trompeuse d’informations des services secrets, sur laquelle l’invasion anglo-américaine de l’Irak fut fondée. Avant l’attaque de l’Irak en 2003, ce groupe publia une lettre, dans laquelle il expliquait que les analystes des services de renseignement n’avaient jamais été entendus par les hommes politiques. En août 2010, il rédigea un mémorandum à l’attention de la Maison blanche, dans lequel il mettait en garde contre une attaque israélienne imminente de l’Iran.

57 réactions et commentaires

  • milou // 31.07.2014 à 19h41

    Bonjour Olivier.

    Je n’en crois pas mes yeux. J’ai pensé à un fake républicain !

    La fin de la crédibilité de Obama, et, de ses pantins de par le monde est proche.
    Mais reste à savoir si les boites noires ne seront pas (si ce n’est déjà fait) bricolées.
    On lui apportera des oranges, sans doute !!

    http://croah.fr/corbeau-dechaine/obama-bientot-traduit-en-justice/

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    • Phil DeFer // 31.07.2014 à 21h36

      Bonjour Milou,

      pfff, tu penses…. Il suffira d’un nouveau fait divers pour que tout ça tombe dans un oubli médiatique parfait….

      Ils le savent, et en abusent….

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  • samuel // 31.07.2014 à 19h46

    Obama ne peut exposer des preuves sur l’Ukraine, car ce sont d’abord des officines privées qui dictent par pur intérêt mercantiliste la politique incendiaire des Etats-Unis. Lui son rôle en tant que premier représentant moins esclavagiste de l’Amérique, c’est d’entériner les choses avec sa morgue, à vrai dire il ne maîtrise rien, il fait juste semblant d’avoir un quelconque pouvoir décisionnaire au sein de la Maison Blanche, mais en réalité ce sont bien plus des gros requins blancs qui tirent les ficelles. Comme quoi son élection ne se révèle être qu’un grand numéro théâtral, et là je dois dire qu’il est très bon pour cela, nous faire avaler des couleuvres, mais tout cela vous le savez déjà c’est du grand art républicain ou démocrate à la fois. Je vous adresse néanmoins la liste de tout le sénat, et avant qu’ils n’aillent trop loin dans un autre texte de loi, enfin vous voyez ce que je veux dire, peut-être pour ça que le Coca cola ou le Mc Do ça me branche plus.

    http://www.senate.gov/general/contact_information/senators_cfm.cfm

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  • Huhu // 31.07.2014 à 19h56

    L’article est effectivement intéressant. Pour revenir sur l’histoire du boeing coréen, il faut se souvenir que la région était surveillé par les Etats-Unis avec des KC-135 utilisés pour la guerre et le renseignement électronique. Les soviétique ont cru que le boeing coréen était utilisé par les américains pour faire « cracher » les radars soviétiques, c’est à dire pour récupérer des données physiques des systèmes d’acquisitions des défenses anti-aériennes soviétiques, qui étaient d’ailleurs en piteux état puisqu’elles n’avaient donné l’alerte que fort tard.

    Peut être la même chose s’est passé en Ukraine: l’avion a pu être dérouté, volontairement ou pas, et utilisé, volontairement ou pas, pour faire du renseignement électronique indirect, comme cible pour se faire illuminer par les radars russes, afin de connaître le matériel déployé là bas.

    Mine de rien, les Etats-Unis ont positionné récemment des B-52 en Europe, qui volent à des altitudes comparables au vol malaisien.

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  • DuQuébec // 31.07.2014 à 20h00

    Mouais, on voit quand même que les types sont très patriotiques. Ils veulent défendre leur nation.
    En gros, ils disent à Obama: « Vous voulez manipuler l’opinion publique mondiale, pas de soucis, on a rien contre, on est même complètement avec vous. Mais bordel, faites le avec un minimum de discrétion, de rigueur et de professionnalisme. A la longue, avec tous les épisodes mis bout à bout, on va perdre toute crédibilité. »

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  • Frank // 31.07.2014 à 20h14

    Ils pointent à juste titre les précédents historiques mais s’arrêtent juste là où leur missive aurait gagné le plus de poids à l’international, je pense qu’ils auraient du préciser que dans le cas le plus récent, à savoir, les accusations d’usage du sarin par les troupes du président syrien, c’était la Russie et personne d’autre dans la communauté internationale qui a stoppé les va-t’en guerre. Y voir un désir de revanche combinée avec la doctrine Wolfovitz n’est pas une simple vue d’esprit. Putin est bien seul face à la meute et quoi que l’on puisse dire/écrire sur les blogs je doute que ceux en haut lieu y tiennent compte….Arrêtez la Terre, je veux descendre !

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  • Huhu // 31.07.2014 à 20h21

    Tout à fait: Poutine est actuellement certainement le meilleurs stratège d’Europe. Le coup de Crimée sera certainement enseigné dans toute les écoles de guerre du futur.

    S’il y a encore des écoles de guerre bien évidemment dans notre futur.

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    • Sébastien // 31.07.2014 à 20h25

      Et des écoles de paix, on peut rêver?

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      • Chris // 31.07.2014 à 21h01

        Pour paraphraser le dit-on slave « comment sais-tu que tu es heureux si tu n’as jamais été malheureux ? »
        Comment sait-on qu’on est en paix, si on n’a jamais connu la guerre ?
        Une phrase que devrait méditer notre jeunesse actuelle…

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    • James Bernard // 31.07.2014 à 20h33

      Depuis quelques semaines, je suis en direct ce qui se dit ici (merci Olivier), j’essaye d’y voir clair, j’ai aussi des nouvelles en direct depuis les USA, ayant une partie de ma famille aux USA qui elle-même essaye d’y voir clair (pas facile pour eux). En dehors de toutes ces considérations stratégico-économico-politiques, n’oublions pas ce que nous ont enseigné les grands de ce monde (pas les politiciens ni les économistes) : Le demi-savoir triomphe plus facilement que le savoir complet : il conçoit les choses plus simples qu’elles ne sont, et en forme par suite une idée plus saisissable et plus convaincante. Nietzsche.
      Ces bassesses humaines et tous ces psychopathes au pouvoir ne me font pas vraiment peur, mais quelle insulte à la VIE. Tout est si irrespirable, ils occupent tout le terrain (mental et physique)

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  • lon // 31.07.2014 à 20h45

    Article intéressant. A part ça la traduction est d’une lourdeur … il faudrait que ce travail collectif soit revu in fine par quelqu’un qui sache écrire le français avec un minimum d’élégance .

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    • Youpla // 31.07.2014 à 21h19

      C’est très gentil de vous proposer pour ce travail.
      En attendant, je remercie celui (ou celle) qui nous permet de lire cet article.

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      • lon // 31.07.2014 à 21h48

        Cher ami, j’ai participé à deux traductions sur ce blog, et le plus gros du travail a été de corriger des tournures qui feraient rougir de honte Google traductions, c’est dire . Je n’ai malheureusement pas pu travailler sur celle-ci, n’étant ni au chômage ni à la retraite, et je dois malheureusement constater que mon absence se fait cruellement sentir..;-)
        Alors, bien que je ne sois pas traducteur professionnel, quelques réflexions : traduire ne consiste pas à calquer des mots français à la place de mots anglais, ni à reproduire des tournures de phrases qui font sens et style en anglais mais évoquent plutôt des brouettes chargées de betteraves en français . Traduite revient à reproduire en français d’usage courant l’esprit du texte original anglais sans bien sûr que le sens de celui-ci en soit altéré.

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        • Indochine // 01.08.2014 à 08h39

          L’objectif n’est pas de faire du Victor Hugo, l’objectif est d’informer au plus vite et au mieux…..
          Une traduction « élégante » ne ferait que retarder l’information qui somme toute passe très bien pour tout le monde
          Objectif atteint !

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        • Slavyanka // 01.08.2014 à 19h39

          @lon
          Étant traductrice professionnelle, je confirme et ça marche aussi pour toutes les autres combinaisons linguistiques : on reproduit en langue cible correcte le sens et l’esprit du texte source sans calquer les phrases. Ceci dit, j’ai lu cet article en diagonale et n’ai pas trop remarqué des lourdeurs que vous évoquez.
          Grand merci à tous les traducteurs, vous et OB faites un travail formidable !

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    • Phil DeFer // 31.07.2014 à 21h42

      Oui, steup Ion,

      ce site n’a aucune subvention officielle (contrairement à….hum….), ne vit que par les dons, on va donc laisser de côté le côté strictement littéraire de côté si tu le veux bien… Sinon relis la Princesse de Clèves, tu vas voir, c’est bien écrit, mais peut être moins proche de l’actualité….

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    • Vince // 01.08.2014 à 10h56

      J’ai participé à la relecture hier, j’ai reformulé certaines tournures, supprimé pas mal de coquilles qui sont pourtant publiées ici.
      A moins que quelqu’un ait bousillée le texte, c’est sans doute une ancienne version de la traduction.

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  • Nerouiev // 31.07.2014 à 20h55

    J’ai voulu mettre une photo de Kerry avec le nez de Pinocchio via ImageShack mais ça n’a pas l’air de marcher. Tant pis, c’est facile à imaginer.
    Je suppose qu’aux USA il y a plein de gens qui aiment leur pays et qui doivent être honteux de ceux qui les représentent. Mais chez nous en France c’est pire car nos représentants, qui n’ignorent pas la vérité, les soutiennent et s’abaissent obséquieusement.

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  • David D // 31.07.2014 à 21h13

    Comment tout cela peut-il évoluer ?
    La guerre froide était débranchée, et depuis vingt ans, personne ne s’en souciait plus. La voilà rebranchée. Les gens semblent avoir oublier ce que c’est qu’avoir la puissance nucléaire et on entend parler passivement de « forces non menaçantes » australiennes et néerlandaises qui iraient en Ukraine, néerlandaises donc présence de l’Otan. C’est encore une mèche dangereuse pour déclencher une troisième guerre mondiale. Rien n’arrête l’escalade pour l’instant et il semble qu’il faille attendre quatre frappes nucléaires pour que l’opinion publique se dise que quelque chose lui a échappé pendant qu’elle manifestait du côté du conflit israélo-palestinien.
    Il faut quand même à un moment donné se rendre compte du danger, non?
    Ces vétérans risquent de n’être suivi par personne aux Etats-Unis où ils sont shootés à la guerre, prêts à la toute prochaine quelle qu’elle soit.

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    • benoit // 31.07.2014 à 21h43

      Toutes les tensions et conflits sont réactivés de façon totalement artificielle à coup de dollars. Diviser le continent eurasiatique (qui pèse bien plus lourd que les USA), pour mieux régner dessus tout en y faisant son beurre, telle est la constante américaine depuis près d’un siècle. Leur rôle dans la montée de Hitler, par exemple, a été évoqué par certains historiens. Ils sont spécialistes pour souffler sur toutes sortes de braises, tout en se faisant passer pour de vertueux donneurs de leçons dotés d’une « destinée manifeste » c’est lassant. Sanctionnons les par quelques gestes simples : plus de Mc Do, de Coca, de Timberland ou de Chrysler …

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    • odjo // 01.08.2014 à 02h40

      Je vis aux Etats Unis depuis pred de trente ans et personne de mon entourage n’a entendu parler de ces retraites des services secrets dans les info-macdo en drive-in de la semaine donc je ne vois pas un poids exerce sur notre « bon acteur noir de President » par ces memes populations .Moi-meme ca ne me defrise guere .Les interets majeurs sont economiques politiques et ailleurs .

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  • languedoc 30 // 31.07.2014 à 21h29

    Ils sont formidables ces vétérans, mais j’ai comme une idée qu’Obama ne fera aucun cas de leurs conseils. Ce serait aller trop loin dans le rétropédalage. Après avoir affirmé que les pro russes et les russes étaient coupables et qu’il avait les preuves irréfutables de leur culpabilité, comment dire le contraire maintenant? Obama a le chic pour se mettre tout seul dans le pétrin. La ligne rouge était une maladresse, il remet ça en accusant beaucoup trop tôt les pro russes d’avoir descendu l’avion. Quant aux preuves : enregistrements et vidéos bidouillés, c’est d’un amateurisme confondant. Et pourtant il la connaît la vérité, depuis le début. Le satellite qui passait juste au-dessus du Sud-Est de l’Ukraine au moment du crash, à tout vu et tout recraché. S’il ne montre rien, c’est qu’il couvre les véritables coupables.

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  • Daniel // 31.07.2014 à 21h38

    « Il y a 30 ans, il y avait plus de honte à l’assassinat d’enfants. »

    Une subtile gifle à Netanyahu ?

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  • Nerouiev // 31.07.2014 à 21h47

    C’est un peu américain de mettre en avant leur titre et de le répéter. J’ai déjà vécu ça dans le secteur industriel.
    C’est un peu hors sujet mais LE BUT ULTIME DE LA NSA EST LE CONTRÔLE DE LA POPULATION TOTALE. Et là aussi le mensonge est monnaie courante :
    http://vaderetrosatanasrexsumegodieu.eklablog.com/le-but-ultime-de-la-nsa-est-le-controle-de-la-population-totale-a108550722
    Je retiens surtout que pour bien mentir il faut mentir le premier, je n’ose pas transposer pour les autres vices.

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    • RGT // 31.07.2014 à 22h56

      @Nerouiev :
      « LE BUT ULTIME DE LA NSA EST LE CONTRÔLE DE LA POPULATION TOTALE »

      Erreur : Le but ultime de la NSA est de recueillir un maximum d’informations compromettantes sur chaque individu pour pouvoir le faire « chanter » au moment opportun…

      Imaginez que Scootermane 1er ne se soit pas fait griller par son amateurisme.
      La NSA aurait gardé l’info sous le coude puis s’en serait servi pour « l’inciter » à ratifier le TAFTA (TTIP) ou un autre « machin » préjudiciable aux français sans sourciller.

      Bon, c’est un mauvais exemple car ses petites balades nocturnes sur son fougueux destrier ne sont rien à côté de ce qu’il a à se reprocher.
      Ils ont des infos beaucoup plus compromettantes qu’ils sortiront au bon moment.

      Et ce couillon (traître-escroc-dégénéré lubrique, comme tous ses « collaborateurs » – et je pèse mes mots) fait déjà la carpette devant la NSA car elle le tient déjà fortement par les c…

      La meilleure preuve : Il n’a pas gueulé quand les révélations de Snowden nous ont permis de savoir qu’il ne pouvait pas péter en silence sans que les USA soient au courant.

      Merkel (l’Allemagne est occupée par les USA depuis 1945 ne l’oublions pas), Roussef et d’autres dirigeants ont gueulé, mais lui, RIEN…
      Ces « gonzesses (propos volontairement macho pour montrer le mépris qu’inspire cet énergumène) sont plus « burnées » que lui…

      Essayez d’imaginer ce qu’aurait fait De Gaulle (je ne préfère pas y penser, ça aurait été sanglant !!!)…

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  • Yves.JM // 31.07.2014 à 21h53

    Pour moi la seule question qui vaille est: que faisait cet avion au dessus d’une zone de guerre ! Si l’avion avait emprunté une autre route, les passagers et l’équipage seraient encore vivants.
    La suite, c’est un accident (probablement) ou une provocation bien organisée quand on voit la machine médiatique et diplomatique se déchainer comme elle le fait.

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  • Louve Bleue // 31.07.2014 à 21h58

    Je me demande comment on va se sortir de ce pétrin. Comment éviter ces guerres ? Comment arrêter ce Nouvel Ordre Mondial ? J’espère qu’en employant ces termes qui semblent caricaturaux on va pas m’accuser de complotruc ! Ce sont les mots de Bush jr si je ne m’abuse . Quelle tristesse que ce monde dirigé par des délirants psychopathes. Et dire qu’ils critiquent Hitler et Staline…Mais qu’ils se regardent dans la glace ! Une bonne fois !

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  • Sandrine // 31.07.2014 à 22h07

    Ils défendent leur pays et c’est normal. Ils donnent quand même à la fin le conseil d’utiliser la voie diplomatique plutôt que celle de la diabolisation à outrance et de la guerre.

    On peut supposer aussi que beaucoup d’américains se pose des questions. Cela fait bientôt 15 ans qu’ils sont en guerre et ils en ont marre.

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  • Canto président // 31.07.2014 à 22h14

    Slt,

    Je me répète mais comment croire qu’ils soient si nuls ??? Je n’y arrive pas. Un ancien secrétaire d’état qui tacle à hauteur de testicules son pays et ses anciens collaborateurs. D’anciennes barbouzes (habituées à tromper et mentir) qui demandent à ce que la vérité soit faite !!! Et qui remettent en cause le fonctionnement actuel ? La sagesse de la retraite ? mdr…
    Je pense plutôt que tout est écrit et que le scénario suit son cour…et que nous sommes tous des couillons. Il n’y a pas de hasard en politique. Bref, je doute mais au moins je reste éveillé. Sensations bizarres.
    a+

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    • Kiwixar // 31.07.2014 à 22h44

      D’anciennes barbouzes (habituées à tromper et mentir) qui demandent à ce que la vérité soit faite

      Il ne faut pas mettre tous les agents de renseignement dans le même panier :
      – les analystes qui décortiquent et transmettent honnêtement les infos
      – les barbouzes du service action qui font des opérations dans l’intérêt de leur pays et de manière légale
      – les parties « noires » de la CIA qui suivent un agenda différent, contre l’intérêt de leur pays et de manière illégale
      – ceux qui récoltent du pognon via la drogue
      – les dirigeants des services qui « filtrent » et sélectionnent les renseignements pour orienter leur gouvernement selon leurs vues politiques, et font de la rétention d’information (plausible deniability)

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      • Canto président // 01.08.2014 à 12h08

        Oui Kiwixar suis d’accord, je sais que j’exagère mais comment savoir à quelle genre de barbouzes nous avons à faire ? On peut pas savoir.

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    • James Bernard // 31.07.2014 à 22h58

      « … nous sommes tous des couillons …. »

      Sur l’instant j’ai aussi ressenti cette chose bizarre. Couillons, tout le monde l’est en ce moment, même les timbrés qui nous dirigent.
      Notre planète est une coquille de noix dans l’univers glacé et en ce moment il y fait un peu froid malgré ce bel été.

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  • Kiwixar // 31.07.2014 à 22h37

    KAL007 : “Cela a été une de ces occasions où il y a très peu de différence entre la cuisine répandue par les organes de propagande du gouvernement américain et ce que diffusent les réseaux commerciaux”.

    C’était il y a 30 ans, à l’époque il y avait une grande différence (honnêteté journalistique?) entre la cuisine des organes de propagande US et ce que diffusaient les réseaux commerciaux. Sauf pour le cas du KAL007, donc….

    Aujourd’hui, on va dire que les réseaux commerciaux passent directement les plats de la propagande du gouvernement, sans même les renifler, de peur d’attraper une grosse maladie, ou pire : un sursaut de probité.

    Pravda, anyone ?

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  • Nerouiev // 31.07.2014 à 22h47

    Il y a des gens dont la représentativité et l’autorité sont telles que tout ce qu’ils disent est forcément vrai et ne pas les croire ou les mettre en doute est une atteinte à la haute autorité qu’ils représentent.
    En quoi consiste croire quelqu’un ?
    Si vous avez encore un peu de temps, voici la réponse :
    http://www.revue-klesis.org/pdf/Anscombe-Klesis-En-quoi-consiste-croire-quelquun.pdf

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  • Marie Genko // 31.07.2014 à 22h54

    Rossia 24 faisait état ce soir du danger des bombardements sur les établissement hospitaliers, à Louhansk et dans les autres villes du Dombass, équipés de scanners et de différents appareils susceptibles d’émettre une forte radio activité en cas de destruction…
    Il y a aussi une centrale atomique dans l’Est de l’Ukraine qui provoquerait un deuxième Tchernobyl si elle était bombardée….

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    • FloMaQ // 31.07.2014 à 23h04

      ils ne sont pas sots à ce point, tout de même…
      si une centrale nucléaire explose, ils savent très bien qu’ils seront arosés autant…

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  • Leterrible // 31.07.2014 à 23h01

     »  » « …désolé tjrs pas pigé comment italiques… »  »  »

    Pour rappel : la première lettre du mot ou de la phrase à mettre en italique sera précédée à bords collants de l’expression et
    la dernière lettre du mot ou de la phrase à mettre en italique sera suivie à bords collants de l’expression

    Pour mettre en grasses……même recette sauf qu’on remplace le i par b

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  • Yves // 31.07.2014 à 23h13

    Ca n’a pas grand chose à voir… quoique, nous sommes, également, en présence de politiciens contre le débat politique mais je voulais vous communiquer cette décision qui m’a scandalisé :

    31 juillet 2014 – Le général (quatre étoiles) Bertrand Soubelet, numéro trois de la gendarmerie, qui avait exprimé de fortes réserves sur la politique pénale du gouvernement, a été remplacé à ce poste, mercredi en conseil des ministres.

    Il avait notamment critiqué les juges qui remettent en liberté les délinquants arrêtés par les gendarmes, compliquant les relations entre le ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls, et la ministre de la Justice Christiane Taubira.

    Entendu le 18 décembre 2013, à la demande de l’assemblée nationale, le numéro 3 de la gendarmerie a invoqué sa « liberté de parole » et livré une « analyse pas très conventionnelle » de la délinquance qui, déclare-t-il, « n’augmente pas en valeur absolue » (4% d’augmentation cependant, chiffre qui selon le général aurait pu être de 14% sans les efforts supplémentaires consentis) bien qu’il y ait un « réelle insécurité dans notre pays ». Toutefois, le général critique le « tout effectifs » et certains déploiements de gendarmes mobiles dont « l’action asphyxie les gendarmes départementaux » et « engorgent le système ».

    Le général évoque en préambule la lourdeur des procédures « sur le plan juridique » qui compliquent la tâche des enquêteurs. Les délinquants « le savent et profitent du système », dit-il.

    « Les gendarmes sont inquiets car on prend plus soin des auteurs (d’infractions) que des victimes », ajoute le militaire, précisant qu’en 2013 il y a eu une hausse de 4 % de personnes mises en cause par ses services tandis que le nombre de placements sous écrou (incarcérations) « a diminué de 33 % ». La réponse (pénale) est « en décalage », estime-t-il.

    Plus loin, dans le jeu des questions et des réponses avec les membres de la commission, il précise que 65 % des cambrioleurs interpellés dans les Bouches-du-Rhône en novembre 2013 « sont à nouveau dans la nature ». Sur le sujet des cambriolages en forte augmentation en France, il affirme que « c’est deux poids deux mesures en termes de réponse pénale » et différent « selon les juridictions ». Il exprime d’ailleurs, de manière feutrée, ses doutes sur la manière dont sera appliquée la récente circulaire de la Garde des Sceaux Christiane Taubira pour lutter contre ces cambriolages.

    Il critique aussi la politique de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui lui « semble dater d’un autre temps » et affirme qu’il y « a de moins en moins de réponses sérieuses sur les délinquants de moins de 14 ans ». « Quand on commence » à voler « à huit ans » il « faut un message clair », dit-il, estimant d’autre part que les « décrocheurs scolaires » sont un « vivier délinquant de demain ».

    « Dans un département » qu’il ne cite pas, affirme-t-il encore, le parquet recommande de « mettre dehors » les présumés délinquants mineurs étrangers faute de « moyens » pour trouver un interprète. Il estime aussi que le « critère de valeur » pour une garde à vue est qu’à « moins de 300 euros » de préjudice « on remet tout le monde dehors ».

    Sources :
    http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/gendarmerie-general-soubelet-quitte-operations-13977
    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/01/06/temp-80636378d7abd176706f57a0902e0775-10964.html

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5033.lutte-contre-l-insecurite–general-bertrand-soubelet-directeur-des-operations-et-de-l-emploi-de-la-18-decembre-2013

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    • Yves // 31.07.2014 à 23h14

      désolé… je voulais écrire : Ca n’a pas grand chose à voir… quoique, nous sommes, également, en présence de politiciens contre le débat démocratique mais je voulais vous communiquer cette décision qui m’a scandalisé…

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  • Louis Robert // 31.07.2014 à 23h24

    Note au dossier, 31.vii.’14 — En date du 29 courant, l’Empire a confirmé l’efficacité sans précédent de la Russie dans sa guerre de l’information sur l’Ukraine. À toute fin pratique, le Pouvoir est mis en demeure publiquement, par d’éminents retraités du renseignement (VIPS: Veteran Intelligence Professionals for Sanity — appellation de génie!…), de rendre publiques les preuves qui justifient les accusations portées par l’Empire contre la Russie.

    Vol 17 de Malaysian Airlines: « En tant que professionnels du renseignement, nous sommes embarrassés par l’utilisation de renseignements partiaux, ce qui n’est pas la manière des vrais professionnels. En tant qu’Américains, nous avons l’espoir que si vous avez effectivement des preuves plus concluantes, vous trouverez un moyen de les rendre publiques sans délai supplémentaire. »

    Les VIPS, qui ont appris de la mésaventure d’Irak, ne sont pas ici en mission humanitaire. Ils ont plutôt humé (et savent reconnaître…) la forte odeur d’une guerre qu’ils redoutent: « Les tensions USA-Russie montent dangereusement sur le sujet de l’Ukraine, et nous sommes loin de penser que vos conseillers prennent réellement la pleine mesure du danger d’escalade. »

    Bref, « those gentlemen are not amused… » — et on les comprend. Eux savent que la Russie n’est pas la Grenade…

    Au Kremlin donc, depuis deux jours…

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  • Ledahu // 31.07.2014 à 23h37

    J’attendais ça! Oui c’est la honte, ayant travaillé proche de ce domaine, je me demander quand est ce que quelqu’un va dire quelque chose. Bon on verra quand même la suite.

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  • PA.Québec // 01.08.2014 à 00h16

    Ça fait le tour de la Toile, journaliste ukrainien en vue déclare qu’il y a 1,5 million de gens dans la région de Donetsk que l’on pourrait tuer…

    « Все просто. В Донецкой обл. 4 млн жителей, не меньше 1,5 млн нужно убить. »

    https://www.youtube.com/watch?v=hCD4RS9LsTI&index=399&list=PLPnX89fQLdsmmneEMFf9PhWK2qphkgDLw

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  • besse75 // 01.08.2014 à 01h38

    C’est quand même la honte pour l’homme le plus puissant du monde de se faire tirer les oreilles par des retraités…
    Ils ont quand même pas de chance les Américains, Bush, Obama…(Bon, nous c’est pas mieux avec notre Flamby).
    Tous ce bordel pour prendre Sébastopol, je les comprends les pauvres, ils doivent se dire mais c’est pas possible ! Il a eu ces stratèges militaires dans une pochette surprise…
    Car rien que d’émettre l’idée de pouvoir mettre la main dessus…heu y a un bug là…
    En plus ils ont des gars biens au USA comme Larouche qui pourrait remettre le pays dans le droit chemin, j’ai les glandes !
    De toute façon cet idiot n’a plus le choix, il va aller au bout de sa bêtise.
    Bref, il va les envoyer balader de toute façon…
    Allez Barack, sort les tes photos qu’on en finisse !

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    • Chris // 01.08.2014 à 11h03

      Les USA voulaient remettre la main sur Sébastopol ?
      Plan de longue haleine, qui fit l’objet d’une charte ukraino-américaine signée en décembre 2008…
      « La cinquième section est consacrée à l’élargissement des contacts et de la coopération dans le domaine de la culture des droits: l’Ukraine, de la façon suivante à partir du texte (tel que présenté par Taylor), « se félicite de l’intention des États-Unis d’accroître sa présence diplomatique en Crimée. » Format présence sur la péninsule est toujours en discussion « , mais il peut être une structure de certaines fonctions consulaires.

      ***Le document fait également référence à l’appui de Kiev contre Moscou sur le retrait russe de la mer Noire Flotte de la Crimée***

      http://www.utro.ru/articles/2008/12/26/789711.shtml

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  • PA.Québec // 01.08.2014 à 02h08

    La une d’un des principaux journaux hollandais De Telegraaf du jeudi 31 juillet 2014 : « Liegen en bedriegen » avec sous-titre « Kiev komt geen enkele belofte na. »

    Comme quelqu’un avait savamment suggéré de ne plus traduire, inutile de le faire, les traducteurs automatiques sont là, je livre cela dans la v.o. Enfin petit résumé : «Mensonges et tricheries » de titrer le quotidien, «mines autour du lieu de la catastrophe, Kiev ne respecte aucune promesse».)

    Voorpagina 31 juli 2014
    MIJNEN IN EN ROND RAMPGEBIED

    KIEV KOMT GEEN ENKELE BELOFTE NA

    Liegen en bedriegen

    DONETSK, donderdag

    Precies twee weken na het uit de lucht schieten van vlucht MH17 verandert wespennest Oost-Oekraïne steeds meer in een levensgevaarlijk moeras waarin Nederland dreigt onder te gaan.

    […]

    Volgens de in Kiev zetelende geheime dienst SBU leggen separatisten mijnen in en om de rampplek van vlucht MH17 bij het dorpje Grabovo. Toegang tot het gebied zou hierdoor onmogelijk zijn, net zolang totdat speciale genie-eenheden het terrein hebben schoongeveegd.

    Er zijn twijfels over de beschuldiging, maar om levens van Nederlandse en Australische experts te beschermen, wordt elke dreiging serieus genomen. Omgekeerd doet Oekraïne er helemaal niets aan om de onderzoekers ter wille te zijn. Van het toegezegde staakt-het-vuren is geen sprake en de beloofde vrije corridor tot de rampplek is al helemaal nooit tot stand gekomen.

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  • PA.Québec // 01.08.2014 à 02h11

    Sérieux incidents en Champions League à Kiev : le FC Copenhague porte plainte
    Les supporters ukrainiens ont justifié leur action en déclarant que les supporters de Copenhague les avaient provoqués en brandissant un drapeau russe. Mais le club danois a officiellement contesté cette version des faits et parle de violences gratuites

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  • nono // 01.08.2014 à 04h01

    La probité de ces vétérans serait effective s’ils s’adressaient à quelqu’un d’autre qu’Obama.
    Qui peut croire que c’est lui qui décide de quoi que ce soit…? Pas eux en tous cas.
    Peter Dale Scott vous l’a quand même bien expliqué.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Dale_Scott

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  • PA.Québec // 01.08.2014 à 05h23

    La vidéo des 1,5 million de personnes en trop à Donetsk sous-titrée en langue impériale :

    https://www.youtube.com/watch?v=S9SOVarOFJk&feature=youtu.be

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    • Serge Palestine // 01.08.2014 à 12h33

      Effrayant et c’est un « journaliste »….Combien de Dr Folamour en Ukraine et de Génocidaires potentiels?
      Voici la version sous-titrée en Français par l’excellent Vincent Parlier (Je conseille aussi vivement sa Play-liste vidéos)
      https://www.youtube.com/watch?v=fGCNKNFy5Do

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  • Nerouiev // 01.08.2014 à 09h09

    Merci OB d’avoir dégoté ce texte qui pour moi a beaucoup plus de puissance que les écrits de Craig, sans dévaloriser ce dernier. En effet il dénonce un état d’esprit complètement tordu depuis fort longtemps, et pour longtemps, de la méthode Washington. Si les pays de l’Europe sont incapables de s’en détacher pour valoriser l’honnêteté, il ne restera que la Russie pour le faire. Pour nos dirigeants, la tentation du vice, qui leur profite d’abord à eux, est malheureusement une grande déception pour l’avenir de nos enfants sur le plan moral et matériel.

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  • renz // 01.08.2014 à 10h01

    Le jour suivant, Kerry dressait une critique personnelle du Président Poutine plus qu’insolite, en déclarant : “Il ment, et il le sait. C’est triste”.

    Petite Rectification, c’est Poutine qui a dit ca a propos de Kerry. Je propose la traduction suivante pour la phrase en question:

    On the following day Kerry drew highly unusual personal criticism from President Putin, who said: “He is lying, and he knows he is lying. It is sad.”

    Le jour suivant, Kerry a été l’objet d’une critique personnelle très inhabituelle de la part du Président Poutine qui déclara : “Il ment, et il sait qu’il ment. C’est triste”. (dans la version russe Poutine dit « Pechalno » qui a été traduit par sad ici, mais qui peut être traduit par regrettable également dans ce contexte)

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  • TC // 01.08.2014 à 10h57

    Ce genre d’article me réconforte un peu. Je me dis que tous les acteurs qui ont encore (?) une quelconque influence côté occidental ne sont pas déments. Peut être la voix de la raison pourra t-elle enfin être entendue dans les instances décisionnaires ?

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  • kinimodo // 01.08.2014 à 14h20

    Des « preuves » incriminant la Russie en Ukraine issues de jeux vidéos

    Une vidéo censée prouver que la Russie avait bombardé le territoire ukrainien et postée récemment sur le site d’information ukrainien Tzensor.net, s’est avérée être un « faux » : les images provenaient en réalité d’un jeu vidéo, écrit jeudi 31 juillet le site d’information Vesti.ru.

    http://www.lecourrierderussie.com/2014/08/preuves-russie-ukraine-jeux-videos/

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  • stef // 01.08.2014 à 17h28

    Bonjour,
    au cour de mes discussions avec des personnes de mon entourage, au sujet de l’implication de la Russie en Ukraine, on me donne souvent comme argument la nationalité des dirigeants des séparatistes, qui c’est vrai sont Russes!……?

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