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6.juillet.20216.7.2021
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Sommet de l’OTAN : de la cyberguerre à la guerre classique ? – par Eric Juillot

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Il fallait enterrer les années Trump, surmonter les foucades d’Erdogan, évacuer le constat macronien d’une mort cérébrale… L’alliance transatlantique, abîmée par ses dissensions internes depuis plusieurs années, souhaitait manifester clairement l’entente retrouvée de tous ses membres.

Rien de mieux, à cet effet, que de se laisser bercer par la douce quiétude de propos convenus. Si ceux-ci abondent dans le communiqué final, une annonce s’y trouve également qui n’est pas sans susciter quelques inquiétudes.

Pour exister des décennies encore, l’OTAN est prête à faire flèche de tout bois. Ainsi entend-elle tout à la fois faire face à la Russie et à la Chine, lutter ­ à son niveau ­ contre le réchauffement climatique et les « migrations irrégulières », contrer la « prolifération des armes de destructions massives » et s’adapter aux nouvelles menaces, dans le domaine cyber notamment.

Cyberguerre et riposte collective

C’est sur ce dernier point qu’une décision spectaculaire a été annoncée : une cyberattaque d’ampleur pourrait désormais déclencher l’activation de l’article 5 du traité fondateur de l’OTAN, article qui prévoit une riposte collective à une attaque visant l’un des membres de l’alliance. La garantie de sécurité offerte par l’OTAN à travers ce fameux article 5 constitue la base de sa crédibilité depuis 1949. Le fait d’en étendre officiellement le périmètre d’application revêt une dimension symbolique d’ampleur, qui ravira sans doute les esprits atlantistes.

D’autant que le communiqué final est à certains égards très explicite : « Les Alliés sont conscients que, dans certaines circonstances, les incidences d’actes de cybermalveillance majeurs aux effets cumulés sont telles que ces actes peuvent être considérés comme équivalant à une attaque armée ».

L’assimilation des cyberattaques à des attaques armées laisse entendre que l’OTAN pourrait riposter par des moyens conventionnels à ce type d’agression, ce que conforte d’une certaine manière une autre phrase, au style très américain : « Lorsqu’il le faut, nous ferons en sorte que ceux qui nous portent préjudice en paient le prix. », et plus encore la suivante : « Notre réponse ne doit pas nécessairement se cantonner au milieu cyber. »

Il convient toutefois de relativiser la portée de cette annonce, dont la mise en œuvre, si elle devait survenir, serait entachée de lourdes incertitudes.

D’abord, sachant l’extrême difficulté qu’éprouvent les services étatiques les plus expérimentés à identifier formellement les auteurs de cyberattaques d’ampleur, il serait sans doute difficile d’établir le consensus interne qui permettrait au Conseil de l’Atlantique Nord d’invoquer l’article 5. Il faudrait en outre travailler l’opinion publique pour la mettre en condition d’accepter un nouveau conflit. Cela supposerait d’organiser de tonitruantes campagnes de propagande, dont les milieux atlantistes sont tout à fait capables il est vrai, mais dont l’efficacité est aléatoire, quoi qu’on en pense.

Enfin, et surtout, une riposte commune limitée au domaine cyber poserait d’insurmontables problèmes de mise en œuvre, dans la mesure où, dans ce domaine particulier, la confiance ne règne pas du tout entre alliés, habitués qu’ils sont à s’espionner mutuellement depuis toujours.

Si les turpitudes en la matière des États-Unis sont bien connues, il ne faut pas croire que les Américains sont les seuls à pratiquer l’espionnage entre amis. Or, une riposte commune suppose une organisation commune ou ­à tout le moins ­ une coopération étroite et structurelle entre les services spécialisés des États membres. Il est évident qu’une telle coopération est impossible du fait de son incompatibilité avec la sécurité nationale de chacun. Dans le domaine cyber, comme dans d’autres domaines essentiels, les États sont seuls, où ils ne sont pas. Le communiqué final du sommet le reconnaît d’ailleurs au détour d’une phrase : « Nous demeurons déterminés à soutenir, à titre prioritaire, l’objectif que représentent de solides moyens de cyberdéfense nationaux. »

En fait, à vouloir montrer ses muscles présomptueusement, il semble que l’alliance atlantique ait présentement sacrifié sa crédibilité à sa communication.

Une autosatisfaction sans limites

« L’OTAN est l’alliance la plus solide et la plus réussie de l’histoire », est-il écrit au début du communiqué. Quoi de mieux, en effet, pour se rassurer, que de rappeler avec emphase la formidable réussite de l’OTAN, qui survit depuis trente ans à la disparition de la menace soviétique qui l’a engendrée autrefois.

Pour conforter cette première raison d’être satisfaite d’elle-même, l’alliance se drape dans le respect d’un ordre international « fondé sur des règles » ; cette formule revient souvent, tel un marqueur de sa supériorité morale sur ses adversaires. Pourtant, du Kosovo à la Libye, le respect de la légalité internationale n’a pas toujours été son premier souci ; les centaines de milliers de civils morts à la suite de l’intervention américaine en Irak auraient sans doute eux aussi quelques réserves à exprimer quant au respect par Washington des règles qu’il sacralise aujourd’hui…

L’OTAN s’emploie par ailleurs à dissimuler son échec et celui des États-Unis en Afghanistan. L’évocation de la débâcle stratégique en cours relève à la fois de l’euphémisme et du délire collectif :

« Le retrait de nos troupes ne signifie pas la fin de notre relation avec l’Afghanistan. Nous allons maintenant entamer un nouveau chapitre […]. Nous continuons d’appuyer le processus de paix, dirigé et pris en charge par les Afghans, et nous appelons toutes les parties prenantes à aider l’Afghanistan à promouvoir un règlement politique inclusif et durable, qui permette de mettre fin aux violences, de protéger les droits de la personne au sein de la société afghane, en particulier s’agissant des femmes, des enfants et des minorités, de faire respecter l’état de droit. »

Najibullah, que les Soviétiques avaient placé au pouvoir à Kaboul au moment de leur retrait, a tenu plus de trois ans face aux différentes factions de moudjahidines, avant que celles-ci n’envahissent la capitale afghane en 199. Il n’est pas certain que l’actuel pouvoir afghan puisse quant à lui survivre plus de quelques mois au départ des troupes occidentales. Quant aux objectifs de « règlement politique inclusif » et de respect des « droits de la personne », une dernière fois réaffirmés, il est difficile de dire s’ils procèdent d’un aveuglement inquiétant ou d’une forme achevée de cynisme.

Enfin, dans le cadre de sa démonstration de vertu et de la réflexion prospective « OTAN 2030 » ­qui doit lui permettre d’être « encore plus forte et prête pour l’avenir »­, l’alliance se montre soucieuse d’être à la page en affirmant clairement sa volonté de réduire les gaz à effet de serre. Faut-il s’attendre à ce que les éléments de langage de futures opérations de bombardement s’accompagnent de précisions concernant leur bilan carbone ?

Quoi qu’il en soit, forte de ces indéniables succès et de cette ambition renouvelée, l’OTAN s’apprête à demander à ses membres une augmentation substantielle de son financement. La France, qui contribue au budget de l’alliance à hauteur de 10,5 %, soit environ 250 millions d’euros par an, doit donc s’attendre à voir sa contribution s’accroître, alors que les gains stratégiques obtenus par son retour plein et entier au sein de l’alliance en 2008 sont proches du néant

Certitude candide de la supériorité morale, ambitions tous azimuts renouvelées, volonté de se projeter dans l’avenir, autosatisfaction assumée indépendamment du réel : tels sont donc les éléments d’un sommet réussi.

L’incertaine recherche de l’ennemi

L’essentiel, cependant, est ailleurs. Pour survivre, l’OTAN a besoin d’ennemi, au sens géostratégique du terme, c’est-à-dire d’États hostiles, menaçant ses membres, et plus généralement le monde entier.

Par leur taille comme par leur politique étrangère, la Russie et la RPC s’imposent ici comme des évidences. Aussi le communiqué final du sommet leur accorde de longs développements.

Dans ce domaine, les États-Unis font sentir tout leur poids. Les griefs adressés à la Russie, rappelés tout au long d’interminables paragraphes, sont censés valoir démonstration de la menace globale et directe que ce pays représente pour l’OTAN et pour la sécurité de ses membres.

Pourtant, s’il est certain que la Russie défend avec agressivité son « étranger proche6 », il serait bien hasardeux de prétendre qu’elle nourrit des ambitions expansionnistes en direction de la Pologne ou des États baltes. Mais il importe de le faire accroire, en multipliant les gesticulations à la frontière orientale de l’alliance, auxquelles répondent en symétrique celles des Russes. Chacun peut dès lors dénoncer la menace que représente le camp d’en face dans des discours devenus rituels, nés d’une situation figée.

Il n’est pas certain cependant qu’au jeu de l’expansionnisme, l’alliance transatlantique soit en position de s’indigner, elle qui n’a pas mis dix ans à trahir les engagements pris en 1990, à la fin de la Guerre froide, au sujet de sa non-expansion, en intégrant dès 1999 des pays de l’Europe médiane.

Rien de neuf cependant dans le réquisitoire anti-russe de l’OTAN. Si le texte a été signé des deux mains par la Pologne et les États baltes, l’Allemagne, de son côté, a laissé faire, certaine désormais que l’essentiel est acquis pour ce qui la concerne, puisque le gazoduc Nordstream 2 sera achevé.

Quant aux États-Unis, ils n’estiment pas nécessaire d’en faire davantage. Le pourrissement des relations entre les Russes et les autres Européens est tout à l’avantage de Washington, car il est de nature à empêcher l’union géostratégique du continent et à consolider l’allégeance à « l’Amérique » de ses vassaux, allégeance dont l’OTAN constitue le cadre institutionnel. Mais il serait dangereux d’aller jusqu’à la rupture avec les Russes. Aussi la question de l’intégration de l’Ukraine, si elle est agitée tel un chiffon rouge dans le communiqué final, s’accompagne de si nombreuses exigences en matière de réformes tous azimuts pour ce pays que la perspective en reste très lointaine.

En outre, et bien que des débats aient lieu à ce sujet au sommet de l’État américain, il semble que Washington perçoive désormais la Chine comme une menace autrement plus sérieuse pour son leadership planétaire que celle qu’incarne la Russie. Dans cette perspective, il serait peu judicieux de pousser Moscou dans les bras de Pékin plus que cela n’a été fait ces dernières années. Le coin enfoncé au sein du bloc communiste par la visite de Nixon à Pékin en 1972 n’a-t-il pas été, à l’inverse, un des plus beaux coups géopolitiques de la Guerre froide ?

Face à la « menace » chinoise cependant, les Européens renâclent. Que les États-Unis soient confrontés à un niveau rival planétaire les indiffère pour l’essentiel. Ils souhaitent par ailleurs préserver leurs intérêts économiques et commerciaux avec Pékin, à l’image de l’Allemagne en tout premier lieu. Aussi les Américains ont-ils dû insister pour obliger leurs homologues européens à aller au-delà des trois lignes par eux concédées il y a deux ans au sommet de Londres.

Le sourire patelin de Biden a toutefois permis d’obtenir bien plus que les regards fulminants de son prédécesseur : deux paragraphes entiers sont consacrés à la Chine dans le communiqué final ; mais il s’agit d’une sorte de bouillie communicationnelle, fruit de négociations serrées, où seule émerge une phrase : « Les ambitions déclarées de la Chine et son assertivité présentent des défis systémiques pour l’ordre international fondé sur des règles et dans des domaines revêtant de l’importance pour la sécurité de l’Alliance ».

Si cette phrase a suffi à faire réagir Pékin, elle est dénuée de toute portée pratique, et la chancelière allemande s’est employée parallèlement à prévenir tout risque de tension durable, affirmant que « la Chine est un rival sur de nombreuses questions, et en même temps […] un partenaire sur de nombreuses questions. »

Quant au président français, il a tenu à marquer quelques réticences, rappelant malicieusement une évidence géographique et précisant : « L’OTAN est une organisation militaire, le sujet de notre rapport à la Chine n’est pas que militaire. L’OTAN est une organisation (…) qui concerne l’Atlantique nord, la Chine a peu à voir avec l’Atlantique nord. Et donc je pense qu’il est très important de ne pas nous disperser et de ne pas biaiser le rapport à la Chine. »

Emmanuel Macron a également insisté sur la nécessité d’un dialogue « apaisé » avec Moscou, bien qu’il n’ait jamais cherché à le traduire en acte depuis 2017. Il a également souhaité évoquer, de façon purement rituelle, l’importance de la « défense européenne », mais sur un mode tout à mineur, sans aller jusqu’à parler de l’autonomie stratégique du continent, afin de ne heurter aucune sensibilité.

« L’OTAN reconnaît l’importance d’une défense européenne plus forte et plus performante » : telle est la formule ambiguë arrachée in fine par le président français à ses homologues européens ­ indifférents ou hostiles ­ et à un président américain sans doute amusé par la fumeuse ambition française. Rappelons, cependant, que cette ambition servit ultimement de justification au retour plein et entier de la France dans l’OTAN en 2008.

Ce retour était alors présenté comme la condition nécessaire à l’affirmation de la défense européenne. 13 ans plus tard, chacun peut constater que celle-ci est toujours aussi évanescente, les dirigeants français se contentant de rappeler régulièrement, seuls face au désert, leur souhait de voir le continent s’émanciper géostratégiquement.

Une France dissonante, donc, mais pas trop, en raison de l’enjeu. Face à une solidité restaurée du lien transatlantique, on ne peut oublier le poids limité de notre pays dans cette alliance, à laquelle il a sacrifié en pure perte sa singularité géopolitique.

Si l’OTAN, convalescente, fissurée par les intérêts divergents de ses membres, a besogneusement maintenu sa cohésion au cours de ce sommet, elle reste confrontée au problème ontologique né de l’effondrement de l’URSS. Ni la « menace » russe ­ gonflée à outrance par la propagande atlantiste ­ ni la trop lointaine « menace » chinoise ne sont en mesure de lever ses doutes existentiels.

Dans ces conditions, le principal gage de sa longévité reste la sujétion volontaire et enthousiaste des Européens vis-à-vis de Washington. Mise à l’épreuve par la grossièreté et l’unilatéralisme de Trump, l’esprit de soumission des Européens s’est maintenu envers et contre tout, apportant la preuve de sa « résilience ». Sous cet angle, l’avenir de l’OTAN paraît donc assuré.

Source : Eric Juillot – ELM

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Daniel // 06.07.2021 à 09h20

« Les ambitions déclarées de la Chine et son assertivité (???) présentent des défis systémiques pour l’ordre international fondé sur des règles et dans des domaines revêtant de l’importance pour la sécurité de l’Alliance ».
Si par « règles », on entend la « Loi du plus fort » et non les lois et traités internationaux, alors Oui, la Chine ne respecte pas la loi des USA / OTAN (et par prolongement l’UE ).
Par contre, Les USA ne respectent plus depuis longtemps les lois et traités internationaux puisque selon eux, le droit Made in USA est supérieur au droit international.

Derrière le problème posé par l’omnipuissant OTAN, se pose la question des relations internationales, ou dit d’une autre façon : quel est le système / organisation (type ONU ?) / structure / projet dans lequel l’humanité veut vivre ?
Est ce que l’idée chinoise de « Communauté de Destin partagé pour l’humanité » ne serait pas une proposition valable de substitution de l’OTAN dans ce cadre ?

9 réactions et commentaires

  • Avunimes // 06.07.2021 à 08h21

    Lorsque l’on sait que les besoins en pétrole pour une journée de guerre en Irak etait l’équivalent de ce qu’utilisait l’Allemagne en une année, peut-on croire une seconde que l’OTAN puisse être un outil contre le réchauffement climatique. Au contraire voici un organisme qui fait feu de tout bois, continu de détruire alors que nous sommes en pleine pénurie de matières première, qui pousse à la création d’objets totalement inutiles à la conservation des espèces, qui ruine les économies mondiales par sa politique de déstabilisation. Sans aller plus loin dans la panoplie des effets indésirables d’une telle organisation pour l’avenir de la planète, il serait nécessaire maintenant de s’unir pour mettre fin à cette gabegie planetaire.
    Peut-être est-il encore temps d’agir juridiquement pour sa dissolution avant d’être totalement dissolu par elle, son modèle idéologique et son économie.

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  • Daniel // 06.07.2021 à 09h20

    « Les ambitions déclarées de la Chine et son assertivité (???) présentent des défis systémiques pour l’ordre international fondé sur des règles et dans des domaines revêtant de l’importance pour la sécurité de l’Alliance ».
    Si par « règles », on entend la « Loi du plus fort » et non les lois et traités internationaux, alors Oui, la Chine ne respecte pas la loi des USA / OTAN (et par prolongement l’UE ).
    Par contre, Les USA ne respectent plus depuis longtemps les lois et traités internationaux puisque selon eux, le droit Made in USA est supérieur au droit international.

    Derrière le problème posé par l’omnipuissant OTAN, se pose la question des relations internationales, ou dit d’une autre façon : quel est le système / organisation (type ONU ?) / structure / projet dans lequel l’humanité veut vivre ?
    Est ce que l’idée chinoise de « Communauté de Destin partagé pour l’humanité » ne serait pas une proposition valable de substitution de l’OTAN dans ce cadre ?

      +12

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  • DVA // 06.07.2021 à 09h53

    Bof, l’Otan…cet autre démarcheur permanent pour les intérêts du complexe militaro -industriel…sans véritable projet de société …il est où l’intérêt pour l’avenir du monde ?

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  • Avunimes // 06.07.2021 à 10h34

    L’OTAN, organisation ecocide, doit être dissoute. Cela devient une urgence. Il est grand temps que des juristes planchent sur le sujet ainsi que nos chefs d’états serviles et corrompus.

      +10

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  • Myrkur34 // 06.07.2021 à 11h32

    Extrait:
    « L’alliance se montre soucieuse d’être à la page en affirmant clairement sa volonté de réduire les gaz à effet de serre. »
    C’est d’un grotesque quand même, quand on connaît la consommation de tous ces engins à l’heure ou au kilomètre parcouru.
    Quant à faire une guerre classique pour riposter à une attaque cyber, c’est carrément ridicule. On a pas les moyens informatiques de riposter ? C’est bien gentil les budgets énormes, mais si c’est juste pour se verser de beaux salaires avec logement de fonction….

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  • scc // 07.07.2021 à 15h45

    En plus de contrer la Russie, la Chine, le réchauffement climatique et je ne sais quoi d’autre, il est grand temps que l’OTAN envisage de contrer l’arrivée possible d’extraterrestres au vu des rapports récents sur les signalements d’Ovnis…

      +1

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  • RGT // 09.07.2021 à 09h39

    « Najibullah, que les Soviétiques avaient placé au pouvoir à Kaboul au moment de leur retrait »…

    L’auteur a encore l’esprit embrumé par la propagande otanesque…

    1/ L’URSS ne VOULAIT PAS s’embarquer dans la galère afghane malgré la situation (le gouvernement afghan appelant à l’aide pour combattre les « combattants de la liberté » infiltrés et financés par les USA et s’est engagée à reculons dans ce conflit car les USA faisaient circuler le bruit de chiottes qui prétendait que les russes étaient des « couilles molles » qui ne défendaient pas leurs amis.

    2/ Les russes se sont retirés d’Afghanistan sans imposer quelque gouvernement que ce soit (contrairement aux USA qui ont dans le passé imposé les Talibans pour faire passer un gazoduc – projet que leurs « poulains » ont ensuite annulé, ce qui a été la véritable raison de leur intervention).

    Concernant le bordel existant dans ce pays, il n’est pas nécessaire d’aller déterrer le cadavre de l’URSS, les USA se sont débrouillés tous seuls et sans les « idées géniales » du défunt Zbigniew Brzeziński (bon débarras) la population afghane vivrait sans doute actuellement en paix et n’aurait pas dû subir une guerre permanente depuis plus de 40 ans…

    Tout comme la population iranienne, irakienne, libyenne, syrienne, libanaise, de TOUTE l’Amérique latine et bien d’autres qui vivaient largement mieux sous la « poigne de fer » de leur dictateurs souvent si utiles à l’occident (comme « alliés » ou épouvantails ultimes).

    La seule chose qui intéresse réellement les « élites » occidentales est le pillage des autres, ça remonte à la Grèce antique.

      +4

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    • Christian Gedeon // 10.07.2021 à 01h22

      Le Liban sous dictature? Ben en voilà une nouvelle! Sous corruption, sous invasion successives et même concomitante, sous le règne de gangs déguisés en résistants, sous un foutoir sans nom, peut être et même sûrement. Sous dictature jamais, jusque là!

        +0

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