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30.mars.202430.3.2024 // Les Crises

Sondage : la démocratie et l’extrémisme (et non l’immigration) sont en tête des préoccupations américaines

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Il est quasi certain que la campagne de Biden insistera sur les menaces que Trump fait peser sur la démocratie dans le cadre de la campagne 2024.

Source : Truthout, Chris Walker
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’ancien président Donald Trump s’adresse à ses partisans lors d’une soirée électorale au State Fairgrounds, le 24 février 2024, à Columbia, en Caroline du Sud. WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES

Un récent sondage montre que les électeurs américains considèrent l’extrémisme politique et les menaces pesant sur la démocratie comme le problème le plus important auquel le pays est confronté à l’approche des élections de 2024.

Ce sondage, réalisé par Reuters/Ispos, était l’un des seuls à inclure l’« extrémisme politique » comme option. Plusieurs sites d’information ont rapidement publié les résultats d’un autre sondage, selon lequel l’immigration est le principal sujet de préoccupation des Américains à l’heure actuelle.

Un sondage Gallup, par exemple, a révélé que près de 3 Américains sur 10, soit 28 %, considéraient l’immigration comme le sujet le plus important, à seulement huit mois des élections de 2024. La question ambiguë du « gouvernement » arrive en deuxième position, avec 20 % des électeurs qui la considèrent comme la plus importante, et l’économie arrive en troisième position, avec 12 % qui la considèrent comme la plus importante.

À lire uniquement ce sondage et les sites d’information qui l’ont relayé, on pourrait croire que la question de l’immigration (sur laquelle l’ancien président Donald Trump, le favori pour l’investiture présidentielle du parti républicain, obtient de meilleurs résultats que le président sortant Joe Biden, sera le principal sujet de l’année électorale en cours. Mais le sondage Reuters/Ipsos publié à la même date, qui a reçu moins d’attention que celui de Gallup, suggère le contraire.

Dans ce sondage, l’option supplémentaire « extrémisme politique ou menaces pour la démocratie » a été ajoutée aux sujets typiques parmi lesquels les personnes interrogées pouvaient choisir leur question la plus importante. Vingt-et-un pour cent des électeurs américains ont déclaré que cette question était la plus importante pour eux à l’heure actuelle, arrivant en tête de l’enquête. L’économie arrive en deuxième position, avec 19 % des personnes interrogées déclarant que cette question est la plus importante, et l’immigration arrive en troisième position, avec 18 % des électeurs choisissant cette option.

Aucun autre sondage de ces dernières semaines n’a inclus la question de l’extrémisme et de la démocratie dans sa liste de questions. En effet, Reuters a noté que c’était la première fois qu’elle incluait cette option dans ses propres sondages.

Biden sera probablement plus performant sur cette question, car il pourra l’utiliser à son avantage au cours de la prochaine saison électorale, en soulignant la tentative de Trump de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 et d’autres efforts déployés par les républicains pour étouffer la participation à la démocratie américaine.

D’ailleurs, Reuters elle-même a reconnu ce point, le rapport sur ce sondage de l’agence de presse notant que les chiffres « montrent à quel point la candidature de Biden à la réélection pourrait s’appuyer sur des électeurs motivés par leur opposition à Trump plutôt que par l’enthousiasme suscité par la candidature de Biden. »

La répartition partisane des sondages sur cette question renforce l’idée que Biden l’utilisera à son avantage, car les électeurs qu’il doit courtiser la considèrent comme une priorité encore plus importante que ne le suggèrent les grandes lignes de l’enquête. Parmi les électeurs démocrates, par exemple, 44 % ont déclaré que l’extrémisme et les menaces pesant sur la démocratie constituaient leur principale préoccupation, et Reuters a rapporté que près d’un tiers des électeurs indépendants l’avaient également cité comme leur premier choix, soit le plus important de tous les sujets.

Dans le même temps, 38 % des républicains ont, comme on pouvait s’y attendre, cité l’immigration comme leur question la plus importante, 13 % seulement ayant choisi l’extrémisme et la démocratie.

Le clivage démographique sur la question (en particulier avec les démocrates et les électeurs qui citent le sujet comme étant le plus important) incite encore plus la campagne de Joe Biden à mettre ce sujet au premier plan de son message politique dans les mois à venir.

Biden peut capitaliser, par exemple, en rappelant aux électeurs la façon dont Trump a réagi à sa défaite électorale en 2020, en notant le plan de sa campagne pour renverser le collège électoral et son discours incendiaire du 6 janvier 2021, encourageant ses partisans à perturber le Congrès pendant qu’il certifiait les résultats de l’élection. La campagne de Joe Biden pourrait également insister sur le fait que Trump se comportera en dictateur dès le premier jour de sa présidence, une prédiction que 60 % des personnes interrogées dans l’ensemble des États-Unis dans le cadre d’un sondage UMass/Amherst réalisé en janvier ont jugée néfaste pour le pays.

La campagne mettra également très certainement l’accent sur les affaires judiciaires de Trump, en particulier les quatre chefs d’inculpation fédéraux dont il fait l’objet pour avoir tenté d’usurper le processus politique américain en 2020. Il est important de noter que si beaucoup de gens sont au courant de l’affaire, une grande partie des Américains n’en ont pas ou peu entendu parler. Le fait d’attirer l’attention sur les accusations anti-démocratiques qui pèsent sur Trump au cours de la campagne présidentielle de cette année pourrait permettre à la question de « l’extrémisme et des menaces pour la démocratie » d’être encore plus présente dans l’esprit des électeurs.

Cet article est placé sous licence Creative Commons (CC BY-NC-ND 4.0), et vous êtes libre de le partager et de le republier selon les termes de la licence.

CHRIS WALKER

Chris Walker est rédacteur à Truthout, basé à Madison, dans le Wisconsin. Depuis le début des années 2000, il se concentre sur des sujets nationaux et locaux et a produit des milliers d’articles analysant les questions d’actualité et leur impact sur le peuple américain. On peut le trouver sur la plupart des plateformes de médias sociaux sous le nom de @thatchriswalker.

Source : Truthout, Chris Walker, 28-02-2024

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

RGT // 30.03.2024 à 10h08

Il n’y a pas que la France qui soit concernée par les problèmes de démocrassie.
Je dirais même qu’elle se pose dans tous les pays de la « communauté internationale » dont les « élites » sont arc-boutées sur leurs privilèges que leur accorde les « constitutions » qu’elles ont elles-mêmes votées sans l’accord de la population.

Le SEUL moyen de s’en sortir consisterait en une constitution dans lesquelles les « représentants » du peuple soient contraints (manu militari) à ne pouvoir se présenter que s’ils s’engageaient (pas sur l’honneur, ils ne sont pas gênés par cette « tare ») à suivre les instructions que leur communiquent leurs électeurs et pouvaient être révoqués et embastillés au moindre écart.

Vous comprenez sans doute pourquoi cette solution simple, juste et équitable est totalement bannie de TOUTES les constitutions des pays « civilisés » et que les politicards peuvent sans complexe ne suivre que leur propre intérêt de caste sans avoir à rendre de comptes aux populations qu’ils dirigent d’une main de fer ?

La SEULE différence que je CONSTATE entre les USA, la France, l’Allemagne et leurs « alliés » et la Corée du Nord, La Chine, la Russie et tous les pays de « l’axe du Mal » est le fait qu’au lieu d’une seule « pensée politique » autorisée les premiers ont mis en place une escroquerie intellectuelle présentant DEUX versions « opposées » de la « politique » mais qui est sous la coupe d’une même caste sans possibilité pour les populations de pouvoir accéder à la possibilité de pouvoir déterminer leur propre destin.

Aux USA tout comme en France ce n’est pas le pantin qui est « à la tête de l’état » mais la caste qui détient toutes les richesses et impose son pouvoir.

Le reste n’est que du blabla uniquement destiné à entraîner la confusion dans les esprits afin de faire diversion pour diviser la population sur des sujets loin d’être essentiels.

Ne vous en faites pas, la question du « mariage pour tous » ou de la guerre en Ukraine ne pose aucun problème aux « élites » car de toutes façons se sont les « simples gueux » qui en font les frais et payent avec leur sang ces guerres facilement évitables en ne faisant pas monter artificiellement la tension jusqu’au point de rupture.

Prenez un peu de hauteur et vous constaterez que les points réellement importants sont systématiquement évités (par exemple le droit à une vie décente et équitable pour TOUS ou la lutte contre la fraude fiscale bien réelle) au profit de boucs émissaires désignés par un camp ou par l’autre.

Et bien sûr, ces diversions sont largement relayées par les médias appartenant aux oligarques (médias privés) ou « publics » (contrôlés par les mêmes oligarques via les politicards qui ne pensent qu’à leur propre carrière) et la population se retrouve noyée sous un tsunami d’infos déstabilisantes qui ne lui permettent volontairement de ne plus voir où se trouve l’essentiel et perd chaque jour un peu plus la notion de son propre intérêt.

14 réactions et commentaires

  • gracques // 30.03.2024 à 07h51

    et en France ?
    « La question ne sera pas posée ! »

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    • RGT // 30.03.2024 à 10h08

      Il n’y a pas que la France qui soit concernée par les problèmes de démocrassie.
      Je dirais même qu’elle se pose dans tous les pays de la « communauté internationale » dont les « élites » sont arc-boutées sur leurs privilèges que leur accorde les « constitutions » qu’elles ont elles-mêmes votées sans l’accord de la population.

      Le SEUL moyen de s’en sortir consisterait en une constitution dans lesquelles les « représentants » du peuple soient contraints (manu militari) à ne pouvoir se présenter que s’ils s’engageaient (pas sur l’honneur, ils ne sont pas gênés par cette « tare ») à suivre les instructions que leur communiquent leurs électeurs et pouvaient être révoqués et embastillés au moindre écart.

      Vous comprenez sans doute pourquoi cette solution simple, juste et équitable est totalement bannie de TOUTES les constitutions des pays « civilisés » et que les politicards peuvent sans complexe ne suivre que leur propre intérêt de caste sans avoir à rendre de comptes aux populations qu’ils dirigent d’une main de fer ?

      La SEULE différence que je CONSTATE entre les USA, la France, l’Allemagne et leurs « alliés » et la Corée du Nord, La Chine, la Russie et tous les pays de « l’axe du Mal » est le fait qu’au lieu d’une seule « pensée politique » autorisée les premiers ont mis en place une escroquerie intellectuelle présentant DEUX versions « opposées » de la « politique » mais qui est sous la coupe d’une même caste sans possibilité pour les populations de pouvoir accéder à la possibilité de pouvoir déterminer leur propre destin.

      Aux USA tout comme en France ce n’est pas le pantin qui est « à la tête de l’état » mais la caste qui détient toutes les richesses et impose son pouvoir.

      Le reste n’est que du blabla uniquement destiné à entraîner la confusion dans les esprits afin de faire diversion pour diviser la population sur des sujets loin d’être essentiels.

      Ne vous en faites pas, la question du « mariage pour tous » ou de la guerre en Ukraine ne pose aucun problème aux « élites » car de toutes façons se sont les « simples gueux » qui en font les frais et payent avec leur sang ces guerres facilement évitables en ne faisant pas monter artificiellement la tension jusqu’au point de rupture.

      Prenez un peu de hauteur et vous constaterez que les points réellement importants sont systématiquement évités (par exemple le droit à une vie décente et équitable pour TOUS ou la lutte contre la fraude fiscale bien réelle) au profit de boucs émissaires désignés par un camp ou par l’autre.

      Et bien sûr, ces diversions sont largement relayées par les médias appartenant aux oligarques (médias privés) ou « publics » (contrôlés par les mêmes oligarques via les politicards qui ne pensent qu’à leur propre carrière) et la population se retrouve noyée sous un tsunami d’infos déstabilisantes qui ne lui permettent volontairement de ne plus voir où se trouve l’essentiel et perd chaque jour un peu plus la notion de son propre intérêt.

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  • Auguste Vannier // 30.03.2024 à 09h00

    On a ici un parfait exemple de la structure manipulatoire de ce type de sondage. Les sondés répondent dans un « cadre » déterminé par le sondeur (lui-même déterminé par son commanditaire).
    Il a suffit d’élargir le cadre du questionnement, ici l’option de « l’extrémisme et des menaces pour la démocratie » a changé la hiérarchie des préoccupations exprimées (sachant que ce choix est le fond de l’intention manipulatoire).
    Et immédiatement on voit bien que cette nouvelle option et les résultats du sondage permettent de donner du grain à moudre aux anti-trumpiste et d’ouvrit une perspective de campagne à Biden en ravivant les narratifs de la dimension insurectionnelle du pseudo-drame de « l’attaque » du congrès provoqué par le « discours incendiaire » de Trump contestant le résultat de 2020.
    Mais au fond, qui ne sait que Biden ou Trump, la Politique profonde US n’en sera pas changée…

      +7

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  • Dominique65 // 30.03.2024 à 09h37

    Après cette lecture, je remarque que lorsqu’on conclue d’un sondage un ordre dans les préoccupations d’un peuple, on ne traduit en réalité que l’ordre parmi les sujets évoqués… qui peuvent être en fait très éloignés des sujets préoccupant vraiment la population.

      +16

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    • RGT // 30.03.2024 à 10h33

      Les sondages aux questions fermées sont des escroqueries.

      Même si un « sondé » a d’autres préoccupations bien plus importantes, préoccupations partagées par l’immense majorité de la population d’ailleurs, personne n’en parle car elles ne font pas partie des réponses que le commanditaire du sondage désire entendre (particulièrement quand le résultat du sondage peut être peu reluisant suite aux biais des questions posées et est en fait destiné à créer un « buzz » permettant à son commanditaire de se parer dans une attitude de grande vertu vis à vis d’une population qui ne devrait pas avoir le droit de s’exprimer… C’est la Corée du Nord pour résumer.

      Je n’ai participé qu’une seule fois dans ma vie à un sondage téléphonique et le « sondeur » a dû se retrouver dans l’embarras.

      Je ne sais pas du tout quelle était l’objectif de ce sondage mais chaque fois qu’il me posait une question je lui répondais que la question était très mal posée, la reformulais afin qu’il soit impossible de pouvoir l’exploiter ensuite car la réponse était totalement inexploitable, lui ai demandé qui avait commandé ce sondage, ce sondage, quel était son objectif réel, s’il n’était pas gêné de poser des questions si stupides et l’entraîner dans un débat philosophique qui n’avait rien à voir avec le sondage…

      Je pense qu’à l’issue du sondage il a dû démissionner (ou s’est fait virer) car au lieu d’avoir un petit entretien « vite fait » permettant d’avoir un résultat exploitable il a passé une demi-heure à écouter mes « divagations » (par rapport aux besoins de ses commanditaires) avec AUCUN résultat.

      Depuis je dois être sur la liste noire des personnes à ne surtout pas « sonder »

        +11

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    • Cévéyanh // 30.03.2024 à 11h18

      Il serait peut-être plus éclairant de pouvoir, nous-même, lire aussi les sondages (avec leurs résultats) et non uniquement les interprétations des journalistes. Ainsi, nous pourrions avoir une meilleure perception de ces sondages dans leur globalité (questions posées, réponses proposées, trame des sondages etc), en plus de celle des journalistes.

        +11

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  • Lt Briggs // 30.03.2024 à 10h14

    On est toujours l’extrémiste de quelqu’un. Joe Biden est-il aussi modéré, pondéré et impartial qu’il pense sans doute l’être ?
    Son rôle a été central dans l’invasion de l’Irak en 2003. Les Crises a d’ailleurs abordé le sujet : https://www.les-crises.fr/20-ans-apres-le-sinistre-role-de-joe-biden-dans-le-declenchement-de-la-guerre-d-irak/
    Son soutien sans faille à Israël rend les Etats-Unis complices des crimes de masse commis à Gaza et en Cisjordanie.
    D’autre part, accuser Trump de façon répétée et mensongère, comme l’ont fait les Démocrates notamment avec le Russiagate, lasse inévitablement l’opinion qui par réaction finit par voir Trump en martyr. Pour rappel, le rapport Mueller a conclu qu’il n’existe pas de preuve d’une entente entre l’équipe de Donald Trump et la Russie lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2016. On dirait que les Démocrates ont à tout prix besoin de présenter leurs rivaux comme extrémistes afin de pouvoir apparaître eux-mêmes comme modérés.

      +19

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  • Palef // 30.03.2024 à 11h26

    On pourrait paraphraser Churchill sur les statistiques :
    « Je ne fais confiance aux sondages que si c’est moi qui les ai falsifiés. »

      +11

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  • Patrique // 30.03.2024 à 12h02

    Je rappelle que les EU ne sont pas une démocratie mais un régime de bipartisme unique. Les principaux adversaires de l’instauration d’une démocratie aux EU sont les oligarques (comme Zuckerberg) et l’état profond dominé par les néo-conservateurs comme Victoria Nuland. Le discours de Trump, disant vouloir s’attaquer à l’état profond, est donc beaucoup plus rassurant pour les partisans de la démocraties que celui de Biden (s’il se présente) marionnette gâteuse contrôlée par Obama et les Clinton. L’auteur cache aussi Kennedy qui lui aussi s’en prend à l’état profond.
    Autre rappel, on sait, grâce à Musk, que la censure était massive sur Twitter et organisée par le parti démocrate associé au FBI. Cette censure est toujours massive sur Facebook et surtout Youtube (et sur Twitter France)

      +11

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  • GodBlesseAmerica // 30.03.2024 à 12h13

    « L’immigration ne vient qu’en 4ème position parmi les préoccupations des Français »…Une paille, donc au tiercé seule la « préoccupation » en tête importe. C’est le « raisonnement » journalistique et politique du Chabok social libéral de base…Et des politiques professionnels qui ne peuvent se concentrer que sur 1 idée, 1 slogan comme le président Gerald Ford qui ne pouvait marcher et mâcher du chewing gum en même temps. Décidément le « en même temps » est dangereux

      +9

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  • olivier // 30.03.2024 à 14h20

    Ce que ne dit pas l’article : Le sondage Gallup évoque bien la démocratie et son besoin de reforme a deux reprises : Government et Elections/Election reform/Democracy. Le premier prend 20% la ou le second prend 28%, alors qu’en janvier ils étaient inversés : 21% contre 20%. Ce que souligne le sondage gallup c’est que les démocrates sont le seul groupe a ne pas se sentir concerné par le problème de l’immigration la où même les indépendants s’en inquiètent plus.

    https://news.gallup.com/poll/611135/immigration-surges-top-important-problem-list.aspx

    Enfin le sondage Gallup a une question distinct sur les menaces critiques contre les usa pour les 10 prochaine années avec 10 cause possible. 55% des adultes répondent que ce sont les immigrés illégaux. Du jamais vu comme le souligne le sondage depuis 20 ans.

    Donc se focaliser sur « l’extrémisme politique®© », fabriquant un « martyre » des media, sans s’occuper de ce qui inquiète la population= enclencher la machine a perdre. Tres exactement ce que démontre actuellement les sondages.

      +4

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  • Havoc // 30.03.2024 à 15h39

    Vu récemment un documentaire réalisé par Important Stories (traduction de l’expression équivalente en langue russe car il s’agit d’un média en exode). Nombre de femmes russes vivant loin de Moscou. Leur sujet principal de préoccupation: la guerre. Leur vœu le plus cher: qu’elle cesse. Au moment de leur demander si elles ont voté et pour qui, la réponse est unanime: oui, elles ont voté, pour monsieur Putine.

    Ces sondages flous (on n’aurait probablement pas le même taux si on remplaçait « économie » par « emploi ») sont d’une complète inutilité, notamment en ce qui concerne la préparation et l’exécution d’une campagne électorale. Ils sont en revanche très utiles à ceux qui ont des intérêts dans les instituts de sondage, bien sûr.

      +6

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  • landstrykere // 31.03.2024 à 03h49

    > un documentaire réalisé par Important Stories (traduction de l’expression équivalente en langue russe car il s’agit d’un média en exode).

    si on traduit « Важные истории » depuis le russe vers le français celà ne donne certainement pas « Important Stories » qui semble être de l’anglais…..Un français cherchera à traduire une langue étrangère (anglais, russe, chinois,, espagnol, allemand, etc) vers le français et pas vers une autre langue étrangère telle que par exemple … l’anglais…. :-^

    en français, le nom de ce média est rendu par « Enquêtes Essentielles ».

    > média en exode.

    Enquêtes Essentielles est enregistré en Lettonie mais une majorité des journalites vivent en Russie, or le site est interdit par Roskomnadzor et classé agent étranger. Celà ajoute un paramètre additionnel.
    C’est comme si Russia Today, interdit en France, utilisait des journalistes locaux pour mener un sondage. Techniquement ils ne seraient pas des journalistes au regard de la loi française en cours, et par ailleurs selon quels critères constitueraient-ils un échantillon de population vu qu’il faut accéder à des fichiers de données démographiques et socio-économiques?
    (sinon, pour ce sondage là que vous mentionnez, il est évident que le principal sujet de préoccupation pour les russes est la guerre vu que c’est une guerre OTAN-Russie à conséquences importantes.)

    > monsieur Putine

    en français le « у » cyrillique est un « ou »: Путин > Poutine (« e » final nécessaire car sinon celà donnerait la diphtongue « in »/ »ain »)

      +5

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    • Havoc // 31.03.2024 à 12h59

      Merci pour ces précisions. Je suis d’origine espagnole et italienne. Dans ces langues, la lettre u suffit à émettre le son dont nous parlons. Je suis aussi d’origine occitane où c’est le o qui y suffit. Du coup, je ne m’embarrasse pas trop de ces questions, surtout que les anglophones écrivent Putin, je crois.

      Pour ce qui est d’Important Stories, la traduction ne m’est pas imputable, je ne parle pas le russe.

        +2

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