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10.juillet.201510.7.2015 // Les Crises

Tsipras : capitule, capitule pas ?

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Tiens, les choses évoluent…

Rappel du problème, vu qu’on lit n’importe quoi.

Il y a un désaccord sur la dette entre la Grèce et l’Eurogroupe :

  • L’Eurogroupe veut genre prêter 15 Md€ à la Grèce pour qu’elle leur rembourse 15 Md€ arrivant à échéance, mais en échange de « réformes néolibérales » (qui ont déjà été appliquées, entraînant une forte chute du PIB)
  • La Grèce dit, je veux que vous restructuriez ma dette (bref, que vous en abandonniez une partie), en échange je veux bien faire vos réformes néfastes

Evidemment, comme l’Eurogroupe ne veut pas entendre parler de défaut partiel depuis 6 mois.

Là, Tsipras semble avoir accepté à peu près toutes les demandes MAIS il demande toujours sa restructuration.

Donc certes il capitule, mais partiellement, et demande que l’Eurogroupe capitule aussi :

Donc attendons, et voyons s’il y a un accord demain, et ce qu’il sera.

Si la Grèce n’obtient presque rien, Tspiras aura trahi la cause (mais je tiens à rappeler qu’on ignore de quoi nos fous l’ont menacé lui et son pays (Maidan, sort à la Allende, expulsion de la Grèce et blocus économique, etc), sachant aussi que la majorité des Grecs ne veulent pas quitter l’euro

Si la Grèce n’obtient rien, Tsipras aura joué fin politiquement, et aura démontré que la Grèce n’est pour rien dans la rupture, ayant tout accepté – ce qui serait malin.

Bref, on n’en sait rien, à suivre…

Olivier Berruyer


Grèce : Alexis Tsipras propose une capitulation aux créanciers, par Romaric godin

Le plan proposé au MES par la Grèce ce jeudi 9 juillet ressemble de près au projet du 26 juin. Une victoire posthume du « oui » au référendum qui devra être compensé par une restructuration de la dette.

Alexis Tsipras rend les armes. Ce jeudi 9 juillet à 21 heures, le gouvernement grec a remis au Mécanisme Européen de Stabilité (MES) un plan de « réformes » détaillé afin d’obtenir un financement de 50 milliards d’euros sur trois ans.

Excédents à réviser ?

Globalement, ce plan (que l’on peut retrouver ici en intégralité) est assez proche du projet du 26 juin, version légèrement modifiée de celle du 25 juin présentée par les créanciers et rejetée par les électeurs grecs le 5 juillet. C’est donc un plan sévère, prévoyant un excédent primaire (avant service de la dette) de 1% en 2015, 2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % en 2018. Mais Athènes précise qu’elle demande à réviser le « chemin » de ces excédents au regard des « récentes développements économiques. »

Les économies proposées

Pour parvenir à ces objectifs, il sera imposé un taux normal de TVA de 23 %, notamment sur les restaurants et un taux réduit de 13 % sur les hôtels, l’alimentation de base et l’énergie. La décote de 30 % dans les îles sera progressivement supprimée en partant des îles les plus riches. Si les objectifs sont atteints, elle sera maintenue dans les îles les plus pauvres. Une revue aura lieu fin 2016.

Concernant les retraites, la proposition grecque prévoit une réduction des dépenses de 0,25 % à 0,5 % du PIB en 2015 et de 1 % du PIB en 2016. L’âge de départ à la retraite sera de 67 ans en 2022. Le gouvernement demande que la suppression du complément de retraite pour les plus fragiles, l’EKAS soit reportée à fin 2019 au lieu de fin 2018. Mais sa suppression commencera immédiatement par les 20 % qui touchent le plus. La retraite complémentaire sera gelée jusqu’en 2021. Les cotisations santé des retraités seront portées de 4 % à 6 %.

Le programme prévoit par ailleurs des réformes ambitieuses (mais acceptée par le gouvernement depuis longtemps) de l’administration fiscale, notamment. Les réformes du marché du travail seront mise en place en accord avec les standards de l’OCDE qui sont acceptés par Athènes. Enfin, des hausses de taxes et d’impôts sont prévues : sur les sociétés (de 26 % à 28 %), sur les compagnies maritimes ou le luxe. Davantage de privatisations sont aussi proposés. Les dépenses militaires sont réduites de 100 millions d’euros en 2015 et de 200 millions d’euros en 2016. Moins que ce que demandaient les créanciers. En tout, les mesures s’élèvent à 13 milliards d’euros sur trois ans, soit en moyenne plus que les 8 milliards d’euros de la proposition de Syriza du 22 juin.

Victoire posthume du « oui » ?

Politiquement, la pilule sera difficile à faire accepter par Syriza, le parti au pouvoir. La Vouli se réunira pour voter le texte en procédure d’urgence (jadis honnie par Syriza) vendredi. Le texte proposé ressemble, il est vrai, à une victoire posthume du « oui » puisque le plan légèrement modifié du 25 juin est désormais proposé par Alexis Tsipras. Selon le Guardian, le premier ministre interpréterait ce « non » de dimanche avant tout comme le renouvellement de son mandat, qui le renforcerait dans sa capacité à prendre le « meilleur parti » pour le pays. Or, faute de liquidités, l’économie grecque se meurt rapidement. La situation s’aggrave de jour en jour. Et le premier ministre ne veut pas prendre le risque, ni l’initiative, d’un Grexit. Il doit donc faire des concessions importantes.

Ceci convaincra-t-il la gauche du parti, qui peut représenter 70 des 149 députés de Syriza ? C’est loin d’être sûr. Et déjà, selon Proto Thema, le ministre de l’Energie Panagiotis Lafanzanis, représentant de l’aile gauche, et le chef des Grecs Indépendants, Panos Kammenos, ont refusé de signer le projet de loi. Certes, pour le faire accepter, Alexis Tsipras disposera de quelques atouts : il n’y aurait pas de coupes dans les salaires et (presque pas) dans les retraites, ce qui préserve une importante « ligne rouge » du gouvernement hellénique. Par ailleurs, Alexis Tsipras pourrait tenter de négocier deux concessions importantes dimanche lors du sommet européen.

Un plan d’investissement

La première est un plan d’investissement. Selon nos informations, Athènes demanderait que le « plan » de 35 milliards d’euros promis par Jean-Claude Juncker, qui n’est en réalité que le déblocage des fonds structurels et agricoles actuellement bloqués par la commission européenne, serait rapidement mis à disposition du pays afin de créer un « choc positif » pour compenser les effets des mesures d’austérité. Ce point est important, car même si ces fonds ne sont pas réellement nouveaux, leur injection rapide et massive offre une possibilité qui n’était pas incluse dans les précédents mémorandums. Mais l’effet macroéconomique de ces fonds et leur capacité à « compenser » les mesures prises sont loin d ‘être acquis.

Question de la dette

La seconde concession serait évidemment une restructuration de la dette à long-terme. Sans cette concession majeure, il semble impossible que Syriza ne se divise pas. Et il n’est pas sûr que le plan grec soit acceptable même pour Alexis Tsipras. Le texte déposé à la Vouli prévoit de rendre la dette « soutenable » après 2022, donc sur la partie due aux Etats européens. Reste à savoir si les créanciers accepteront d’évoquer le sujet. Ce jeudi 9 juillet, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a concédé qu’une restructuration était nécessaire, mais il a prévenu que, selon lui, les traités laissaient peu de marge de manœuvre.

Quelle majorité ?

Bref, il n’est pas certain que le parti suive Alexis Tsipras. La question est désormais de savoir ce qui se passera si ce texte n’est adopté qu’avec les voix des partis du centre et de droite, donc les partis du « oui. » Alexis Tsipras dissoudra-t-il la Vouli ou entrera-t-il en coalition avec ces partis pour former une « union nationale » ? Le premier cas risque de bloquer les négociations et de déclencher le Grexit. Le second serait une victoire politique complète pour Bruxelles et Berlin qui ont ce schéma en tête depuis plusieurs mois (sa première mention date d’avril dernier dans un article du Financial Times). Grâce à l’asphyxie financière du pays, les créanciers auront donc réussi à effacer le résultat politique du référendum du 5 juillet.

Menace du Grexit

Mais il n’est pas certain que ce texte soit accepté par les créanciers. Angela Merkel avait demandé des « efforts supplémentaires » lundi 6 juillet en précisant que le plan devait désormais être plus « dur » qu’avant le référendum. Mais avec une telle proposition qui s’apparente à une capitulation, Alexis Tsipras fait des concessions considérables qui ne sont acceptables que dans le cas d’une révision du stock de dettes. Si les créanciers veulent aussi éviter le Grexit, ils doivent donc désormais faire un geste sur le dossier de la dette. Que fera le premier ministre grec si ce plan ne s’accompagne pas d’un engagement sur la dette ? Nul ne le sait, mais la menace du Grexit n’a pas disparu.

Source : Romaric Godin, La Tribune, 10/07/2015


TVA, retraites, fiscalité… La quasi-reddition de Tsipras devant les créanciers

Après un ultimatum et les ouvertures de ses créanciers sur la dette, Athènes accepte presque toutes leurs demandes. Décryptage.

Alexis Tsipras, le 8 juillet à Athènes. (Petros Karadjias/AP/SIPA)
Alexis Tsipras, le 8 juillet à Athènes. (Petros Karadjias/AP/SIPA)
Tout ça pour ça ? Après la glorieuse et dangereuse bataille du référendum, Athènes, triomphante, semble déposer les armes. Après avoir rejeté fin juin les propositions de ses créanciers européens, après avoir organisé un vote où le « non » à ces offres l’a emporté à 60%, frôlant la rupture avec ses partenaires de l’Union européenne de la zone euro, le gouvernement grec a fait, jeudi 9 juillet dans la soirée, des contre-propositions de « la dernière chance ». Et elles ressemblent fort à celles qu’il avait rejetées, plongeant alors l’Europe dans le drame.

Dans ce texte de 13 pages intitulé « Actions prioritaires et engagements » [ici en anglais], laGrèce s’engage, afin d’obtenir un financement de sa dette et 50 autres milliards d’euros sur trois ans, à adopter presque toutes les mesures proposées par les créanciers le 26 juin… et qu’Athènes avait alors refusées. Il est à craindre que ce document soit jugé comme « une capitulation » par le puissant courant de la gauche de Syriza, qui, menaçant déjà de ne pas adopter les dernières propositions des créanciers au Parlement, avait précipité le référendum.

Si le Premier ministre Alexis Tsipras a, en grande partie, cédé aux demandes de ses bailleurs de fonds, c’est qu’il était confronté à la perspective, d’ici dimanche, de la faillite et de la sortie de l’euro après un ultimatum des Européens. C’est aussi parce que les créanciers ont fait une ouverture majeure en promettant, – FMI en tête – la restructuration de la colossale dette grecque (plus de 320 milliards d’euros et plus de 170% du PIB) à l’origine de la crise.

Les nouvelles propositions grecques sont d’ailleurs liées au règlement de cette lancinante et fondamentale question de la dette, que les Européens tergiversent à régler. Si Tsipras a reculé, c’est parce qu’il conditionne aussi sa quasi-reddition à l’octroi par les Européens d’un plan de développement et de croissance de 35 milliards d’euros supplémentaires.

Alexis Tsipras n’a donc pas fait tout ça pour rien. Comme il le prévoyait, en demandant de voter « non » pour lui donner « une arme », le référendum a renforcé sa main face aux créanciers.

TVA, retraites, fiscalité : tout y est

Les propositions grecques envoyées jeudi soir aux créanciers (UE, BCE et FMI) comprennent une hausse de la TVA ainsi que des réformes des retraites et de la fonction publique afin d’augmenter les recettes publiques, en échange d’une aide financière sur trois ans. Plus particulièrement, les nouvelles propositions acceptent « un système unifié des taux de la TVA à 23%, incluant aussi la restauration », qui jusqu’ici était à 13%.

Mais pour les produits de base, l’électricité et les hôtels, Athènes souhaite que la TVA reste à 13% et à 6% pour les médicaments, livres et places de théâtre. La hausse de la TVA était la principale pomme de discorde entre Athènes et ses créanciers pendant ces derniers mois de longues négociations.

Le gouvernement accepte également la suppression des avantages fiscaux pour les îles (soit la réduction de 30% de la TVA appliquée depuis plusieurs années), à commencer par les îles les plus riches et touristiques, comme le souhaitaient les créanciers. Ce qui pourrait lui poser de sérieux problèmes avec ses alliés, les « Grecs indépendants » (droite souverainiste), qui lui assurent la majorité au Parlement où Syriza n’a que 149 députés sur 300.

Les alliés de Tsipras vont-ils le lâcher ?

Le chef de ce parti, Panos Kammenos, avait juré qu’il n’y aurait pas de hausse de la TVA sur les îles « de son vivant », menaçant Syriza de rupture. Mais cette suppression a des allures de compromis peut-être acceptable. La décote de 30 % dans les îles sera progressivement supprimée en partant des îles les plus riches. Si les objectifs sont atteints, elle sera maintenue dans les îles les plus pauvres. Une revue aura lieu fin 2016.

Autre avancée du gouvernement de Syriza vers les Européens qui pourrait mettre en danger son étrange alliance anti-austérité avec le conservateur Panos Kammenos, ministre de la défense : la réduction des dépenses en matière militaire, de 300 millions d’euros d’ici à la fin 2016 (moins 100 millions d’euros en 2015 et 200 millions d’euros en 2016). C’est moins que ce que demandaient les créanciers (400 millions), mais plus que ce qu’exigeait Panos Kammenos qui avait fait du maintien du budget de son ministère « une ligne rouge ».

Autre concession qui devrait faire bondir l’aile gauche de Syriza, le gouvernement d’Alexis Tsipras accepte la relance des privatisations, de réduire la hausse de l’impôt sur les bénéfices des sociétés de 26 à 28%, comme le voulait les Européens. Sur le dossier aussi ultra-sensible des retraites, Syriza propose un compromis, tout en acceptant l’essentiel des demandes des créanciers. L’âge de départ à la retraite sera relevé progressivement à 67 ans en 2022. Le gouvernement demande que la suppression du complément de retraite pour les plus fragiles, l’EKAS soit reportée à fin 2019 au lieu de fin 2018. Mais sa suppression commencera immédiatement par les 20 % qui touchent le plus. La retraite complémentaire sera gelée jusqu’en 2021. Les cotisations santé des retraités seront portées de 4 % à 6 %.

Abattre le « triangle de la corruption »

Enfin, alors que le parti de la gauche radicale grecque avait juré de s’attaquer à son ennemi juré, « le triangle de la corruption », les oligarques aux tendances monopolistiques, il n’avait pas fait de propositions. Cette fois, le gouvernement de Syriza promet d’introduire « en collaboration avec l’OCDE, de nouvelles réformes pour anéantir les cartels dans le commerce de gros, le secteur du bâtiment, l’e-commerce, les médias ».

Les Européens, alliés objectifs de la gauche radicale grecque dans ce combat pour une économie de marché fonctionnelle et concurrentielle, avaient été déçus par ce manque. Benoît Cœuré, membre du directoire de la BCE, avait estimé dans une interview aux « Echos » fin juin qu’il fallait « lever les rigidités de l’économie grecque, les barrières tarifaires, les rentes qui entravent l’activité et pèsent sur le pouvoir d’achat de salariés à qui on a demandé un gros effort. »

L’exécutif grec n’a jamais mis ces questions au cœur des discussions », avait-il regretté, « et cela a été une vraie déception de la part d’un gouvernement dont tout laissait à penser qu’il serait très engagé dans la lutte contre les rentes. »

Rien ne garantit que le plan grec, qui doit encore faire l’objet de négociations finales avant la fin du week-end, puisse réunir une majorité au Parlement. Déjà, selon Proto Thema, cité par « la Tribune », le ministre de l’Energie Panagiotis Lafanzanis, représentant de l’aile gauche de Syriza, et le chef des Grecs Indépendants, Panos Kammenos, ont refusé de signer le projet de loi.

La fronde peut l’emporter, surtout si les créanciers ne prennent pas dans l’accord final d’engagements fermes et substantiels sur la réduction de la dette, qui pourraient séduire même les plus durs des députés de la majorité au pouvoir. Une fois de plus, balancé entre ses créanciers vexés et sa majorité rétive, Alexis Tsipras apparaît comme un funambule sur une corde raide, qui devra faire preuve de tous ses talents d’équilibriste pour ne pas tomber.

Source : Jean-Baptiste Naudet, L’Obs, 10/7/2015

 

Commentaire recommandé

naz // 10.07.2015 à 13h05

Nous sommes tous dans une merde noire, l’ennemi est puissant et possède ( au sens propre) une foultitude de collabos.
Mais je persiste: la Grèce est trop seule; dans sa foulée, la France, l’Espagne, le Portugal et une partie de l’Italie auraient dû se soulever.
Nous sommes des couards et des abandonnationnistes!
Honte à nous.
J’ai dit et pourrais redire la même chose quant à l’Ukraine!
Pourtant la seule issue, comment dire, raisonnable, serait une Europe du sud!
Je nous souhaite bon vent pour les années à venir ou de bonnes amarres, chacun pour soi!!!

134 réactions et commentaires

  • Carabistouille // 10.07.2015 à 12h16

    A TOUS LES COMPULSIFS DU « TSIPRAS TRAITRE »:

    Au dernière nouvelle c’est plutôt Schaube qui se couche sur une restructutation de la dette « passage obligé » dit-il , prenant même à contre-pied la Merckel qui elle dit que la dette n’est pas négociable.
    Notre « ami » Schaube aurait-il reçu ses ordres de Washington? … ou de Dallas. Ce qui fait penser aussi au spectaculaire volte-face de Sarkozy et de la presse en général?
    En fait, je me demande si c’est pas Jorion qui a raison: pour le pire et peut-être le un peu mieux, USA is back.
    http://www.leparisien.fr/economie/en-direct-grece-les-propositions-de-tsipras-soumises-aujourd-hui-au-parlement-grec-10-07-2015-4933535.php#xtor=AD-32280599

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    • aleksandar // 10.07.2015 à 14h02

      Tout a fait d’accord, c’est la première fois que Von Schaube reconnait qu’il faut restructurer la dette grecque, il a peut être eu une illumination en se rasant le matin mais j’en doute.
      C’est quand même le ministre des finances qui jusqu’ au début de cette semaine envisageait et militait pour la sortie de la Grèce de l’Eurozone.
      Qu’un tel changement passe aussi inaperçu chez les  » compulsifs  » dénote un manque sérieux de raisonnement.
      L’obtention de 50 milliards de prêt, même si une partie sert a rembourses les dettes, va avoir des effets positifs en terme de croissance du PIB et dans ces conditions, le plan d’austérité sera beaucoup plus supportable couplé à une renégociation de la dette et donc à une charge des intérêts réduite.
      Rien n’est joué comme dit OB ( non, je ne parle pas de Mr Obama Barrack ).
      Mais laissons les « compulsifs  » se rouler par terre, pleurant en se lamentant  » j’ai été trahi « , cela permet de faire le tri entre les combattants et………….les autres.

        +7

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    • Azza // 10.07.2015 à 16h35

      J’ai compris les declarations de Schauble comme :
      – restructuration indispensable
      – pas de restructuration possible dans le cadre de l’union monetaire

      Donc : les grecs dehors. C’est ce dont il reve et ce pour quoi il milite depuis longtemps. On fout les grecs a la porte meme si ca doit nous couter un defaut et ceux qui restent dans l’union sauront qu’on ne transige pas avec les principes.

      Et si certains sont tentes de suivre la Grece, qu’ils se barrent. Au moins l’ami Schauble restera entre gens de bonne compagnie ordo-liberale.

        +4

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  • YpLee // 10.07.2015 à 12h56

    « Le “oui” au référendum serait passé, il n’avait plus qu’à accepter les “réformes néfastes”.
    Le “non” gagne et il … les accepte, WTF ! »

    Je dirais plutôt :

    Le « oui » au référendum serait passé il n’avait plus qu’à accepter les “réformes néfastes” sans aucune contre partie.
    Le “non” gagne et il … les accepte en les liant dans le paquet à la restructuration de la dette.

    et franchement ça change tout !

      +26

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    • K // 10.07.2015 à 14h50

      À propos du renoncement à sortir de l’euro et de l’acceptation des réformes de la troïka en échange d’une réduction de dette :
      – A court terme, ça change tout car ça permet a la Grèce d’avoir des comptes publics a l’équilibre (le service de la dette représente plus que le déficit public) et ainsi ne plus être tributaire de l' »aide » de la troïka.
      – A long terme, ce sera perçu (à juste titre) comme une trahison car la Grèce reste dans l’euro, de ce fait, son chômage reste élevé, ses exportations ne peuvent pas décoller. Et politiquement, cela fait le lit d’aube dorée.
      Enfin attendons de voir, car « c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ».

        +7

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      • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 18h45

        « A long terme, ce sera perçu (à juste titre) comme une trahison car la Grèce reste dans l’euro »

        Si c’est la volonté grecque… Ou se trouve la trahison?
        C’est peut-être un mauvais choix, mais si c’est le choix des Grecs, nous devons l’accepter.

          +6

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        • Maillard // 10.07.2015 à 20h46

          Qui peux savoir si le choix des Grecs est de rester dans l’Euro ?

          La question ne leur a pas été posée.

            +8

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          • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 21h18

            Ils ne se portent pas des masses sur les partis prônant la sortie de l’euro.

              +3

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    • Brett Zèle // 10.07.2015 à 15h05

      Pour la Grèce, ça change les choses ou ça ne les change pas, on verra.

      En revanche, le déni démocratique de l’UE et son hybris aveugle et dévastateur face au referendum, changent tout : ils sont non seulement officiels, mais revendiqués.

      Depuis le foot du dimanche jusqu’au roi de l’univers, il y a une loi d’airain du commandement : « Une équipe qui t’aime mourra pour toi. Une équipe qui te craint te laissera crever. » (et ne pas confondre crainte et respect, ça aide)

      A la première occasion, tout le monde laissera crever l’Europe, et ça aussi, c’est désormais officiel. Plus personne ne l’aime, il n’y a plus que du calcul ou de la peur.

      Les robots qui nous dirigent l’ont oublié, mais sans le coeur des peuples pour l’animer, aucun système politique ne dure. Ils viennent de donner un coup d’accélérateur décisif à leur perte, sans avoir aucun des moyens des « vrais » Etats pour rétablir l’ordre, à commencer par des siècles d’histoire commune pour les lier à leurs peuples. L’économisme a fait leur puissance, et en les rendant aveugle au reste, il sera leur perte.

        +40

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    • Azza // 10.07.2015 à 16h37

      Tsipras a fait le pari que l’Allemagne tiendrait tete aux USA et le foutrait dehors.

      Ainsi il sort de l’Euro la tete haute, sans trahir sa promesse aux electeurs tout en decouvrant le jeu de l’Allemagne.

      Pari tres tres risque, mais s’il reussit (ce que Lordon ou Todd seraient – je suis sur – prets a parier), il se couvre de gloire !

        +10

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      • lili 2b // 10.07.2015 à 17h48

        C’est une possibilité car çà lui permettrait de sortir tout en gardant le soutien de son peuple, celà ne sera peut-être pas le cas s’il en sort de lui-même.

          +2

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    • Vassili Arkhipov // 11.07.2015 à 05h18

      Franchement avec ou sans restructuration ça reste une capitulation, il va dans tous les cas continuer le.dépeçage de la.Grece, et mettre en place des réformes néolibérales impossibles à annuler plus tard. Un grexit serait j’en suis conscient très dur pour les grecs, mais je pense qu’ils sont assez fiers pour l’endurer plutôt que de baisser leur froc. N’oublions pas.que d’autres pays l’ont fait (hors zone euro c’est vrai) et s’en sont très bien sortis. S’il s’agît au final d’accepter les réforme néolibérales pour mendier une petite baisse de la.dette (qui ne à rien changer puisque le.pays va devoir continuer à emprunter, vu son état économique) il pouvait laisser faire le pasok.
      Le plus grave est que s’il se contente de ça, il n’y aura plus que les partis les plus extrêmes pour tenir un rôle.de résistance dans la tête des grecs.

        +2

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  • Charles Michael // 10.07.2015 à 12h59

    Je ne porterai aucun jugement, j’ai toujours encouragé Syriza et avant son ascencion les manifestations y compris violentes contre la Troïka.

    Le Non au référendum est un non grec par les Grecs, pour les Grecs; il est un peu indécent que les immobiles de tous pays se permettent de porter des jugements souvent proches de suspicions frolant le pire complotisme.

    Une aussi longue et dure négociation, dans un rapport de force si déséquilibré, a déjà permis à Syriza et par contagion à de nombreux euro-sceptiques de marquer d’importantes victoires. Je ne jugerai pas la tactique employée.

    Qui est venu à l’aide de la Grèce et de Syriza ? concrétement ?

    Même si ce bel espoir devait être battu, il ne disparaitra pas. Même vaincu, ce qui n’est pas encore le cas, même devant céder devant l’implacable machine UE, Syriza et Tsipras ont sut résister. En gardant le sens des souffrances que traversaient les Grecs. Même une reddition n’apporterait aucune honte.

    Et même dans ce cas je ne les jugerai pas.

      +57

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    • Tunk // 10.07.2015 à 13h38

      Exactement.

      Ces gens qui hurle à la traîtrise, c’est bien souvent des gens qui ne combattent pas eux même.
      Et cracher sur un combattant à terre, qui s’est battu de bonne foi, et qui a fait son maximum, quand on a fait que le regarder en lui disant qu’il allait tomber, c’est inepte.

      Et surtout, ça n’a jamais aidé, et ça n’aidera jamais personne.

        +25

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      • luc // 10.07.2015 à 14h54

        on ne peut exclure une vaste mise en scène… mais vu le ridicule des comportements de merkel, juncker et autres, j’en doute

          +9

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      • bardamus // 10.07.2015 à 16h45

        Tsipras un traître ?

        Ma foi non, qui vous a dit ca ?

        Il a toujours dit:

        1) Qu’il aime et resterait dans l’UE
        2) Qu’il aime et resterait dans l’€
        3) Qu’il aura toujours besoin de l’OTAN (pb avec la Turquie)
        4) Qu’il rembouserait la dette jusqu’au dernier centime

        Un traître est celui qui plante un couteau dans le dos (.i.e. qui fait l’inverse de ce qu’il a promis) pas celui qui fait ce qu’il a promis.

        Syrisa EST et RESTERA quoiqu’il arrive un parti ultra européiste !!!

        Comme l’UMP (les Ripoublicains pardon), le PS, EELV et aussi helas FG et Melanchon sans oublier le FN (Front de Neutralisation)

          +15

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        • lili 2b // 10.07.2015 à 17h54

          Il peut toujours faire partie de l’otan sans être dans la zone euro ( voir la Turquie…)

            +3

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        • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 18h49

          Et alors, si cela permet aux Grecs d’avoir en avenir sans devoir entrer (continuer la) en guerre économique contre toute l’Eurozone?

          Tspiras n’est pas comptable de VOS aspirations.

          Et peut-être que dimanche soir, vous serrez exhaussé.
          On verra là, si vous soutenez activement la Grèce où s’ils devaient juste se sacrifier à vos idées.

            +5

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        • Emmanuel // 10.07.2015 à 19h13

          Traîte, oui, exactement : il a consulté le peuple qui a refusé massivement le projet d’accord et à présent il propose pire. C’est une question de chronologie et de principes, pour les gens qui en ont (de Gaulle en avait, il me semble).

          De deux choses l’une :
          – soit Tsipras dirige sans référendum, sur la base de son programme politique d’origine ;
          – soit il consulte le peuple et respecte sa voix, sur la base de ce qui se nomme démocratie.

          Qu’il préfère l’un ou bien l’autre, peu m’importe : d’un côté la légitimité des institutions, avec ses bons et ses mauvais côté, de l’autre la légitimé du peuple. Qu’il navigue tantôt dans un sens tantôt l’autre est insupportable. Combien ont crié au déni de démocratie pour le traité de Lisbonne en 2008 ?

          Les négociations sont bloquées depuis des mois, Tsipras aurait dû trancher dans le vif or il a été incapable de le faire. S’il estime ne pas être à la hauteur de la situation alors qu’il cède sa place ! Sa seule raison valable pour cocufier le référendum serait d’être en train de manoeuvrer habilement pour que la Grèce soit éjectée de l’euro sans en porter la responsabilité.

          Cela tourne au théâtre de boulevard. Prochain acte : quelques dizaines de milliards d’euros jetés par la fenêtre ; personnellement j’aime bien le comique de répétition.

            +7

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          • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 19h43

            Il ne propose pas « pire », il propose autre chose!

            Qui part de l’accord (bloquant ainsi une partie de l’Eurogroupe) en proposant des contre-partie jugée encore inacceptable par l’intégralité de l’Eurogroupe il y a 3 jours.

            Et dont (mais jusqu’ici, personne n’a fait l’analyse précise de la proposition) certains y voient des portes de sorties pour la plupart des mesures dures qui son acceptées (et elles ne le sont pas toutes).

            Avant de prétendre qu’il se couche, ne faudrait-il pas analyser en profondeur le texte?

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  • naz // 10.07.2015 à 13h05

    Nous sommes tous dans une merde noire, l’ennemi est puissant et possède ( au sens propre) une foultitude de collabos.
    Mais je persiste: la Grèce est trop seule; dans sa foulée, la France, l’Espagne, le Portugal et une partie de l’Italie auraient dû se soulever.
    Nous sommes des couards et des abandonnationnistes!
    Honte à nous.
    J’ai dit et pourrais redire la même chose quant à l’Ukraine!
    Pourtant la seule issue, comment dire, raisonnable, serait une Europe du sud!
    Je nous souhaite bon vent pour les années à venir ou de bonnes amarres, chacun pour soi!!!

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    • Dissonance // 10.07.2015 à 14h29

      « Nous sommes des couards et des abandonnationnistes!
      Honte à nous. »

      C’est un jugement à l’emporte pièce. Ce n’est pas tant une question de courage ou de volonté que de dynamique sociale. De fait, il n’y a actuellement presque aucun mouvement d’opposition à la politique austéritaire dans la société française – probablement parce que nous n’en souffrons pas (encore) directement – et encore moins dans la classe politique. Dit autrement, pour que des pays se soulèvent, il faut un élan collectif qui ne saurait être décrété individuellement, or il n’y en a pas à ce jour, du moins en France. Ceci dit, ça pourrait venir dans les mois qui viennent si la situation continue de se dégrader dans l’U.E.

        +17

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    • yo // 11.07.2015 à 15h37

      Parfaite analyse. Contre un tel ennemi, il ne faut pas de demi-mesure; nous avons la un exemple saisissant de sa force et de sa prégnance: Un système autoritaire qui usera de TOUS les moyens pour garder son pouvoir et transformer la planète et ses habitants en ce qu’il aura décidé…C’est le diable en personne.

        +2

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  • Gerotom // 10.07.2015 à 13h22

    Je reste pour ma part dubitatif sur ce débat.

    De mon point de vue, cela fait un moment que l’on peut s’assurer qu’il n’y aura pas de grexit pour la simple raison que l’UE n’étant pas capable de parler d’une seul voix, elle n’a pas (quoi que certains en disent) les capacités de s’accorder sur une décision politique d’envergure.

    Tsipras vient de ratifier une proposition qui approuve les points sur lesquels il disait non il y a 5 jours…

    Car tout le long, on jouait au « good cop bad cop » entre France et Allemagne tout en disant qu’il fallait préserver l’union monnétaire avant tout.

    Alors du coups Tsipras avait le champs libre pour danser un « sirtaki diplomatique » pendant des semaines. Et comme l’UE ne sais pas faire autre chose que le statut quo, on en a eu la preuve encore une fois, tout est « dernière chance » quand finallement rien ne change.

    Malheureusement pour la Grèce, pendant ce temps, la diaspora s’amplifie de manière critique.

    Je crois qu’en cela, on a le principale problème structurel de ce pays, déjà aujourd’hui, et surtout à horizon 20 ans… 🙁

      +5

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    • Charles Michael // 10.07.2015 à 13h32

      Tenez Carbistouille,

      la dernière analyse de Romaric Godin, le subtil analyste, qui n’a jamais douté de l’intelligence dirigeant les actions de Syriza:

      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-ou-alexis-tsipras-veut-il-en-venir-491234.html

      croire, croire jusqu’au bout à la victoire.

        +10

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    • Gerotom // 10.07.2015 à 13h52

      Mais c’est dingue sur ce site cette persistance sans faille que certains ont à croire en ce type… ça me dépasse.

      Pour répondre à votre question, il me semble que brièvement:

      Hausse de la TVA notamment dans la resto (et peut être les exemption sur certaines îles)
      Hausse de l’impot sur les société – et sur la marine marchande
      Hausse des taxes sur les produits de luxe

      Progressive suppression des compléments sur les petites retraites
      Réduire le nombre de retraites anticipés
      Les dépenses militaires (apparement ça sera 300 Mds au lieu de 500)
      Les privatisations re+confirmées (Port de pirée et aéroports régionaux)

      En brefn ça ne vous rappel pas les élements sur lesquels les Grecs votaient non y a 5 jours vous ?

      sérieusement…

        +16

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      • Carabistouille // 10.07.2015 à 14h09

        une hausse de 10% sur la restauration ça va égorger le peuple grec?
        La hausse de l’impôt sur les sociétés étaient déjà dans la précédente proposition grecque.
        Taxer enfin les armateurs, c’est une trahison du peuple grec?
        Hausse des taxes sur les produits de luxe, c’est une trahison du peuple grec?

        Quelle est la progression envisagée de la suppression de complétement sur les retraites? Et si c’était remplacé par une hausse du minimum vieillesse?
        réduire les retraites anticipées c’est une trahison?
        Baisser les dépenses militaires c’est une trahison du peuple?

        Et tout ça contre la restructuration de la dette? Vous êtes sérieux? Vous traitez quelqu’un de traitre pour ça?

        Je vais rester poli.

          +10

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        • Gerotom // 10.07.2015 à 14h23

          Et bien ! Faut se détendre mon cher Crabistouille, on ne traite personne de traitre tout va bien !

          Simplement que la finalité du référendum n’aura pas été celle escomptée et que Tsipras n’aura pas été au delà du statut de simple acteur politique dans cette grande farfouille européenne ces dernières semaines.

          Et comme l’avait très justement affirmé Guitz plus haut, [Tsipras était “l’homme anti austérité”
          il propose l’austérité contre restructuration de la dette]

          Ce n’est qu’un constat d’évidence malheureusement.

            +7

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          • Nicks // 10.07.2015 à 16h26

            Le mandat de Tsipras était de combattre l’austérité sans quitter l’euro. C’est peut-être impossible, mais il exécute son mandat en aménageant l’austérité tout en préservant l’appartenance de la Grèce à la monnaie unique. Quand les grecs se diront que c’est l’euro le problème alors ils voteront peut-être pour quelqu’un qui les en sortira. L’évidence, elle est là.

              +10

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            • jo // 10.07.2015 à 19h36

              A condition qu’on l’autorise. Avez-vous vu comment cela se passe en Ukraine lorsque vous êtes gênant ? M Tsipras a jaugé les parlementaires à Strasbourg. Il a vu combien il était soutenu dans sa démarche !!!!!!!!!

              Et pendant ce temps, Junker ne perd pas le sien, il a reçu les partis de l’opposition à Bruxelles !!!!
              Il anticipe sans doute ???

               » Grèce: Juncker va recevoir les partis d’opposition grecs »
              http://www.arcinfo.ch/fr/monde/grece-juncker-va-recevoir-les-partis-d-opposition-grecs-577-1484885

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        • ig // 10.07.2015 à 14h26

          Oui Carabistouille, il m’a semblé à lire cette nuit les propositions grecques que ce sont les étrangers en vacances qui vont payer les hausses de TVA. Et pour eux, 10/100 ce n’est rien.

          De plus, il m’a semblé aussi que les mesures difficiles sur la population grecque sont assorties de codicilles disant que cela peut être modifé si des exédents sont dégagés ailleurs, et ce sans repasser par l’approbation des institutions européennes.

          Quelqu’un a t il aussi relevé cela, ou ais je rêvé?

          Et bien sûr, conditionné à renégociations de la dette et plan de relance immédiat.

          En fait, il me semble que Tsipras fait le pari que le plan de relance permettra de ne pas mettre en oeuvre les réformes les plus néfastes à la population pauvre. Non pas par laxisme, mais par dégagement de nouvelles ressources par l’investissement.

            +3

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        • Randal // 10.07.2015 à 14h37

          Bon sang ! mais c’est bien sur ! Avec la dette actuelle les Grecs ont endetté leurs enfants, leurs petits enfants et leurs arrieres petit enfants !

          Restructurons ! mais , entre la mortalité infantile , LES HOPITAUX OU VOUS DEVEZ AMENER VOUS MEME VOS MEDICAMENTS , les suicides , l’expatriation des jeunes ,la fuite des plus aisés , qui va payer la dette en …2050 ?

            +4

          Alerter
          • Gerotom // 10.07.2015 à 14h50

            @ig: [es propositions grecques que ce sont les étrangers en vacances qui vont payer les hausses de TVA. Et pour eux, 10/100 ce n’est rien.]

            ??

            la TVA va passer à 23% et ça ne sera que le problème des touristes ?

            Cela concernera tout le monde où avez-vous pu lire pareille info ? Et comment pouvez-vous imaginer cela ?

            Quand à la répercussion sur la société locale, quid d’un restaurant qui n’a plus de clientèle indigène pour assumer cette hausse hors saison ?

            (voir en saison avec les limitations actuelles)
            C’est bien beau de dire que « seuls les touristes vont payer »…

            Au final, vous oubliez également que cela va d’avantage précariser l’économie saisonnière vers le travail au noir et les Grecs (ceux qui restent) vont fatalement subir directement ou indirectement les hausses des dites taxes.

            Par ailleurs, vous dites :

            [De plus, il m’a semblé aussi que les mesures difficiles sur la population grecque sont assorties de codicilles disant que cela peut être modifé si des exédents sont dégagés ailleurs]

            Où avez-vous lu cela ?

            Il est mentionné un seul point important quant aux excédents:

            [ Selon la proposition les buts d’excédent budgétaire [1%, 2% et 3% du PIB] seront ré-évalués, en vue de l’évolution de la situation.]

            Détail amusant, stabiliser 13% de taxe de l’énergie, là où les conditions d’importation vont peser très lourd à CT / MT sur l’augmentation des coûts de l’énergie pour tous les acteurs économiques j’ai déjà du mal à comprendre où serait dégager l’excédent (et la liste est longue).

              +3

            Alerter
          • Carabistouille // 10.07.2015 à 15h12

            restructurer ça veut dire annuler.

              +1

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            • Koba // 10.07.2015 à 15h18

              Absolument pas. Je travaille dasn une banque et quand je restructure je n’annule pas. j’allonge les maturités.

                +8

              Alerter
            • Carabistouille // 10.07.2015 à 15h26

              Ce qui, pour des dettes publiques revient strictement au même. ça veut dire les garder en créances mais accepter déjà qu’elle ne seront jamais remboursées.

                +2

              Alerter
            • Surya // 10.07.2015 à 21h50

              ça a quand même un impact sur le TIE 😉

                +0

              Alerter
            • Carabistouille // 10.07.2015 à 15h25

              Restructurer une dette ça veut dire poliment l’effacer pour tout ou en partie.
              http://www.bsi-economics.org/index.php/eclairages/item/69-quentend-on-reellement-par-restructuration-de-la-dette-souveraine
              « Entre 1950 et 2010, 60% des restructurations sur dettes souveraines concernaient un refinancement de la dette, 30% une réduction de la dette et 10% un rachat de la dette (Source: U.Das, M.Papaioannou et C.Trebesch, FMI 2013). »

                +4

              Alerter
        • Koba // 10.07.2015 à 15h17

          Restructurer ce n’est pas faire un Haircut, ca ne changera pas grand chose…

            +1

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      • Nicks // 10.07.2015 à 16h24

        Ce sur quoi les grecs ont voté ne mentionnait pas les 85 milliards d’aides sur trois ans dont 35 débloqués immédiatement, et la restructuration de la dette. C’est ce que demande Tsipras. Pas sûr qu’il l’obtienne, mais si oui alors, il aura obtenu plus, très sérieusement.

          +5

        Alerter
      • Oliv // 10.07.2015 à 17h20

        Mais si, votez ! Quelqu’un qui s’est trompé et s’est aperçu de son erreur a normalement un meilleur jugement par la suite.
        A votre décharge, flamby était confronté au deuxième tour à un minable.

        L’erreur des français a été le vote du premier tour. L’influence des médias, sans doute. Le deuxième tour n’était qu’un choix entre la peste et le choléra. Et il en sera de même en 2017.

          +10

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      • luc // 10.07.2015 à 20h09

        comme le dit carabistouille, ces propositions sont très correctes, c’est dingue gerotom que tu ne comprennent pas… il s’agit d’épargner les plus pauvres autant que possible, et c’est le cas, il ya austérité et austérité…

          +2

        Alerter
  • yvan // 10.07.2015 à 13h33

    Le message envoyé à Tsipras était clair: c’est OXI.

    Tsipras sait ce qu’il lui reste à faire: tenter tout ce qui est possible pour soutirer un maximum des créanciers en faveur de son pays. Désormais tous les moyens sont bons. La Grèce peut faire défaut à tout moment. Mais avant de partir, autant emporter les meubles.

      +9

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    • A.T. // 10.07.2015 à 13h51

      « Mais avant de partir, autant emporter les meubles. »

      => Exactement !

      Dans la situation ou l’eurogroup avait mis les Grecs semaine passée (fermeture des banques, ….), rien de tel qu’un accord de façade pour :

      – Débloquer temporairement la situation.
      – Permettre aux Grecs, via la réouverture des banques, de se remplir les poches (en vidant les coffres)
      – Profiter du temps de répit pour anticiper les prochains coups bas de l’eurogroup (acheter les planches à Drachmes, …)
      – Puis pour finir ne pas voter les réformes au parlement et sortir par la grande porte :

      1/ réformes non applicables par la voie démocratique
      2/ Grexit forcé par l’eurogroup
      3/ La Grèce aura prouvé (une fois de plus) que la démocratie n’a pas sa place dans l’eurogroup

      => à bon entendeur pour les autres

        +20

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      • V_Parlier // 10.07.2015 à 14h20

        Puissiez vous avoir raison.

          +15

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      • languedoc30 // 10.07.2015 à 16h09

        D’accord, mais pourquoi n’ont-ils pas prévu tout ça avant, ça fait cinq mois qu’ils sont baladés par l’Eurogroupe? Espérons que vous ayez raison.

          +7

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        • yvan // 10.07.2015 à 18h24

          Ils l’ont fait; ils ont permis aux grecs de planquer 1 milliard.
          Si accord, ils vont en planquer plus encore.
          les Grecs ont voté OXI, tsipras a reçu carte blanche pour porter les pires coups à l’ennemi. Les grecs comprennent, cela fait partie de leur culture.

            +6

          Alerter
          • Subotai // 10.07.2015 à 18h56

            Je pense ça aussi.
            Ce qui est toujours fascinant c’est comment nos politiques actuels ignorent l’histoire et le comportement des peuples qu’ils cherchent à combattre.
            Pourtant l’étude de la Grèce à l’école aurait du mettre la puce à l’oreille sur ces teigneux qui vivent sur des cailloux pelés dans la Méditerrané et qui ont marqué l’histoire de l’humanité toute entière…

              +9

            Alerter
  • CouCou // 10.07.2015 à 13h43

    Et maintenant, le Grexit va se transformer en Gerxit !
    Qu’est-ce qu’on rigole avec cette construction européenne complètement bancale et contre la volonté des peuples.

    Je dis ça dans l’hypothèse suivante : les dirigeants allemand acceptent la capitulation de la Grèce, et « l’aide », mais le parlement allemand devra ensuite valider. Et à ce moment là, on se posera la question de savoir si le parlement allemand va vraiment la valider, et si non, que se passe-t’il…
    Bref, on n’a pas fini de rigoler!

    Il aurait peut-être fallu expliquer qu’une monnaie unique ça a des implications et des coûts…

      +13

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  • semaphorum // 10.07.2015 à 13h46
  • Blackisto // 10.07.2015 à 13h54

    Merci de ne pas traiter de « débiles » les gens qui ne sont pas d’accord avec vous.

    Tsipras a été élu en promettant de mettre fin à l’austérité et a obtenu un vote massif « non » à une question qui concernait des mesures d’austérité.

    S »il y a un accord avec une dette restructuré, que l’austérité continue (et s’amplifie), alors l’économie Grecque continuera de s’enfoncer et on ré-itérera simplement ce qui s’est produit ces dernières années: toujours plus de récession et de chômage.

    Après, si Tsipras « sait » que son plan se sera pas accepté par l’Allemagne et arrive donc à montrer que la responsabilité du Grexit n’est pas la sienne; alors il est très fort.

    Ici, on espère qu’il n’y aura pas d’accord; et il n’y aucun coté « révolution » ou « sport » la dedans. Simplement l’intérêt de la majorité des Grecs.

      +36

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    • Rhubarbe // 10.07.2015 à 16h13

      Et si … c’était l’UE et Angela qui bluffaient ? Une fois le maximum de conditions abusives acceptées pour de faux par Tsipras « par ce que tonton casque-a-pointe va les refuser » hop, volte face, et Angela accepte ! Et pouf ! On efface une partie de la dette mais c’était indispensable de toute façon, mais l’austérité persiste ! Ni vu ni connu jt’embrouille !

        +7

      Alerter
  • ulule // 10.07.2015 à 13h57

    Sapir : La trahison de Tsipras?
    « On sait par ailleurs qu’elles ont été en partie rédigées avec l’aide de hauts fonctionnaires français, même si cela est démenti par Bercy. Ces propositions résultent d’un intense travail de pressions tant sur la Grèce que sur l’Allemagne exercées par les Etats-Unis. La France a, ici, délibérément choisi le camp des Etats-Unis contre celui de l’Allemagne. Le gouvernement français n’a pas eu nécessairement tort de choisir d’affronter l’Allemagne sur ce dossier. Mais, il s’est engagé dans cette voie pour des raisons essentiellement idéologique.
    « le gouvernement grec insiste sur trois points : un reprofilage de la dette (à partir de 2022) aboutissant à la reporter dans le temps de manière à la rendre viable, l’accès à 53 milliards sur trois ans, et le déblocage d’un plan d’investissement, dit « plan Juncker ». Mais, ce « plan » inclut largement des sommes prévues – mais non versées – par l’Union européenne au titre des fonds structurels. Surtout, le gouvernement grec insiste sur un engagement contraignant à l’ouverture de négociations sur la dette dès le mois d’octobre. Or, on rappelle que c’était justement l’une des choses qui avaient été refusées par l’Eurogroupe, conduisant à la rupture des négociations et à la décision d’Alexis Tsipras de convoquer un référendum.
    « il est encore trop tôt de parler de capitulation…
    La suite… http://russeurope.hypotheses.org/4080

      +6

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  • scipio // 10.07.2015 à 14h05

    Il y a un autre article de Romaric Godin sur le site de La Tribune qui est beaucoup moins pessimiste que celui rapporté ci dessus: « Grèce : où Alexis Tsipras veut-il en venir ? »

    Sa première phrase débute ainsi:

    « En acceptant les anciennes propositions des créanciers, le premier ministre grec tente un coup de dés. Quelles sont ses ambitions ?  »

    L’article présente, un point de vue possible de Tsipras, en particulier une vue possible mais moins court termiste.
    R Godin essai de se placer du point de vue politique.

      +3

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  • BEYER Michel // 10.07.2015 à 14h15

    Encore une fois, évitons de souhaiter que les grecs fassent ce que nous souhaitons, nous!!!
    Oui, ils veulent sortir de l’austérité. Mais oui, malheureusement aussi, la majorité du Peuple Grec ne souhaite pas sortir de l’UE.
    C’est sa contradiction majeure….Et Tsipras manoeuvre avec cette contradiction. Personne ne peut nier que le curseur a bougé dans le sens de la sortie. Les propositions sont à la frontière de l’acceptation ou du refus. C’est toute l’intelligence du gvt Tsipras et non la trahison de celui-ci.
    Mme Merkel est placée devant un choix difficile: ou rejeter les nouvelles propositions et apparaître comme la responsable du grexit, ou accepter et reconsidérer le problème de la dette avec la menace que d’autres pays exigent autant que la Grèce. Hollande , lui, a le c.. entre 2 chaises.
    Mais encore une fois, il faut analyser les choses en mouvement. Et cela n’a pas fini de bouger.

      +9

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    • FifiBrind_acier // 10.07.2015 à 18h54

      Beyer Michel,

      Vous ne pouvez pas savoir ce que pensent les Grecs.
      Comme en France, aucun débat contradictoire n’ a eu lieu sur les avantages de la sortie de l’ UE & de l’euro. Syriza n’a fait aucune information sur la question. La démocratie ne peut avoir un sens que si les citoyens sont informés des tenants et des aboutissants avant de voter.

      Ensuite le referendum ne comportait pas de question subsidiaire:
      – En cas d’échec des négociations, souhaitez vous la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN?

      Comment peut-on savoir ce que penseraient les Grecs s’ils étaient informés?
      Faire des sondages auprès de citoyens, à qui les médias expliquent sur un ton dramatique, que sortir de l’ UE & de l’euro serait un cataclysme européen, que dis-je mondial, au moins! c’est une imposture.

      Jacques Sapir en sait quelque chose, à cause de sa volonté de sortie de l’euro, il s’est fait traiter « d’économiste d’extrême-droite » par Moscovici.
      C’est ça le débat sur l’UE et l’ euro: propagande et mensonges, assaisonnés de menaces, d’insultes, d’amalgames et de censure.

        +17

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  • GuitZ // 10.07.2015 à 14h16

    Moi je suis en total désaccord avec vos points de vues

    Tsipras était « l’homme anti austérité »
    il propose l’austérité contre restructuration de la dette
    dette qu’il a qualifié d' »illégitime »

    Pour moi il a perdu, pour d’autre il avait perdu dès le moment ou il ne proposait pas la sortie de l’Europe
    et ce discours « l’europe est une dictature, il faut en sortir au plus vite » est bien réel
    Tsipras n’a que négocier la longueur de la chaine a laquelle il y a le boulet de la dette

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    • scipio // 10.07.2015 à 14h33

      Tsipras était “l’homme anti austérité”

      Certes, mais il avait plusieurs problèmes:

      1/ Un pays dont le poids économique est faible
      2/ Un pays dont l’économie est exangue
      3/ Un peuple qui ne veut pas sortir de l’euro ni de l’Europe
      4/ Un pays qui avait clairement des insuffisances structurelles
      etc…
      Et il n’est aux affaires que depuis quelques mois seulement et les créanciers lui sont tombés dessus rapidement

        +8

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      • Koba // 10.07.2015 à 15h14

        Dans ce cas il ne fallait pas se faire élire sur une impossibilité.$
        il reste quoi comme choix maintenant : Aube Dorée ????????

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    • Alae // 10.07.2015 à 16h27

      à GuitZ
      Effectivement, c’est ce que je vois aussi. Tsipras demande une restructuration de la dette (ce qui n’est que justice pour une dette déclarée odieuse qui devrait donc, en toute bonne logique, être effacée sans conditions), mais en contrepartie, il accepte encore de l’austérité, ce tunnel sans sortie, sans espoir, sans avenir qu’une pauvreté perpétuelle et la perpétuation des privilèges de certains.
      Une question devrait se poser, à mon sens : est-ce que dans ces conditions, le peuple grec souhaite toujours majoritairement rester dans l’euro ? Les sondages disent que c’est le cas, mais avant le référendum, les sondages donnaient également le oui gagnant…

        +9

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    • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 19h10

      Il était l’homme de l’espoir et de l’avenir, de la reconstruction économique.

      Si son plan passe, à court terme, il ne va pas réussir sur le volet « austérité ».
      Mais il n’envisageait sans doute pas une capitulation de l’Eurogroupe en rase campagne!

      Il fait un choix, dans le cadre de son programme.
      On verra, d’abord si ce choix est accepté par l’Europgroupe.
      Ensuite, si cela fonctionne et lui donne la main pour tuer l’austérité à long terme.

      Si la Grèce obtient ce qu’elle exige, que va-t-il se passer en Italie, Espagne, Portugal, Irlande?
      Et pour les pays qui ne parviennent pas à construire une alternative crédible (Portugal, en partie l’Italie), une voie royale sera tracée : de l’austérité contre un avenir réel.
      Mais plus une austérité-diktat.

      J’aimerai voir comment cela passerait en Allemagne…
      Alexit en vue?

        +1

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  • V_Parlier // 10.07.2015 à 14h17

    « Alors je comprends que Sapir l’ai amer, il hait l’euro, il hait l’UE et il veut le voir détruit même si ça coute sa peau au peuple Grec. »
    -> En choisissant ses alliances, la Grèce aurait tout à fait pu se raccrocher à un soutien extérieur à l’UE, minimisant ainsi les risques (en tout cas tout autant qu’avec un x-ième prêt sous conditions). Elle serait devenue l’ennemi pas beau affreux, mais pas seule. Question de camp à choisir: Les européistes méprisants et condescendants ou les BRICS, voire directement la vilaine Russie grrr… Bref, ici les blocages ont plus une raison politique et civilisationnelle que financière.
    Céder sous la menace d’un Maïdan? Alors çà les bras m’en tombent! Soumettons donc nous tous à l’empire et n’écrivons plus rien car il ne faut pas faire de vagues.

      +26

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    • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 18h43

      Avec qui la Grèce commerce actuellement?
      Si c’est principalement avec l’UE, rapellez-vous l’effondrement soviétique, l’implosion de tout les liens entres les entreprises qui faisaient l’économie du Comecon.

      Si la Grèce est principalement tournée vers l’UE (tourisme compris), l’UE peut démolir la Grèce. Vous avez bien vu qu’on est capable de se couper le bras pour briser le doigt de « l’ennemi » (sanctions contre la Russie).

      Personne ne sait comment l’UE va régir. Cela peut être terrible, visant directement à briser l’intégralité de l’économie grecque, leur faire un embargo de fait total.

        +6

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      • V_Parlier // 10.07.2015 à 19h14

        C’est matériellement possible mais pour décréter un embargo il faut carrément trouver un prétexte du style « puissance qui menace notre sécurité par des armes de destructions massives », etc… Bon, rien n’est impossible, certes…

          +4

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        • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 19h45

          Bha, on a bien sanctionné la Russie.
          Sur quoi, précisément?

          L’invasion imminente de l’Europe par la Russie fascistoïde?

          Et puis, on parle de gens qui ont réussi a de facto mettre à l’arrêt toute l’économie grecque… sans même évoquer cette question! (et qui devraient tous être en taule pour cela).

            +5

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      • Vassili Arkhipov // 11.07.2015 à 06h46

        On est tous d’accord pour dire qu’un grexit serait très douloureux. Mais si tsipras ne veut pas la fin de l’austérité et du diktat des puissances exterieures il n’avait qu’à laisser faire les partis traditionnels. A tous ceux qui disent que ce n’est pas une capitulation: un gouvernement de gauche « radicale » (c’est du moins ce que j’ai entendu) qui applique sous la contrainte des politiques néolibérales en échange d’une restructuration d’une dette (qu’il jugeait il n’y a pas longtemps « infâme » mais qu’il va rembourser) qui sera vite comblée par de nouvelles dettes vous appelez ça comment? C’est comme si Le Pen était forcé de manger au dîner du CRIF mais qu’il avait reussi à avoir des crevettes en entrée. On ne leur demande pas d’imposer un grexit si les grecs ne le veulent pas, mais s’ils renoncent à tenir leurs principes qu’ils laissent la place c’est tout.
        Bien entendu si cela fazit partie d’un plan diabolique pour mettre l’Allemagne gros jean comme devant, je retire tout ce que j’ai dit , mais j’ai des doutes désolé, les pathétiques défaites de ces dernières années face aux fous n’incitent pas à l’optimisme.

          +0

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  • ARDUS // 10.07.2015 à 14h17

    Il est trop tôt pour dire comment tout ça va atterrir. La dette est la moitié du problème des grecs. Si l’accord avec l’Eurogroupe inclut un allègement de la dette, il est complètement débile de parler de capitulation de Tsipras quand c’est Schauble qui mange son chapeau sur LA question essentielle qui fédérait tout le camp d’en face. Il y a un autre point important, c’est le rythme et le niveau de l’accroissement de l’excédent primaire qui ne rejoint pas les exigences de l’Eurogroupe dans le document proposé. Tripras veut appliquer une part substantielle de son programme dans les 3 ans qui viennent et il a pensé sa proposition pour y parvenir en dépit de l’adversité. S’il réussit sur la relance, l’emploi, le salaire minimum grâce aux 35 milliards de fonds pour le développement et la refonte de la fiscalité, il aura gagné. Si l’économie redémarre, la hausse [très partielle] de la tva et la suppression des compléments de retraites n’ont pas le même impact politique et social quand les jeunes retrouvent du travail. De la même façon il a du se dire que les privatisations des ports et aéroports ne peuvent pas constituer un obstacle en soi à la signature d’un accord. Il a raison de faire un bilan global à chaque étape des avancées et des reculs par rapport aux objectifs politiques qu’il se fixe et surtout de renforcer l’unité du peuple.

      +5

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  • V_Parlier // 10.07.2015 à 14h23

    Ils passent en ce moment, pendant qu’on nous agite le drapeau grec devant les yeux pour nous cacher le reste !
    Déjà Macron c’est bouclé (pré-déverrouillage effectué pour le TTIP): http://www.lepoint.fr/economie/la-loi-macron-de-retour-dans-l-hemicycle-09-07-2015-1943323_28.php .

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  • interlibre // 10.07.2015 à 14h37

    Ça doit être la 4eme ou 5eme fois que Tsipras se couche devant les créanciers.
    Apparemment le baratin des médias Français n’est pas encore assez claire pour qu’ici certains accusent encore une fois Tsipras de trahison. Les médias prennent leurs désirs pour des réalités et ce n’est pas une nouveauté, c’est même leur but, répéter des conneries. Tout ce que Syriza accepte est conditionné à la restructuration de la dette. C’est pourtant pas bien compliqué. Reste à voir comment la dette sera raboté (si elle l’est). Si elle ne l’est pas Tsipras aura tout essayé et devra en tirer les conséquences devant l’intransigeance des fous AVEC le support des grecs. Tsipras n’est pas un « extrémiste » (et il ne doit surtout pas donner des arguments à ces adversaires dans ce sens), il doit représenter tout un peuple et pas seulement ceux qui rêvent de claquer la porte violemment au nez des créanciers et de l’Europe pour se rapprocher des Brics (même si l’UE le mérite -et pire). C’est a cela qu’on reconnait les homme politiques qui sont rentré dans l’Histoire.

      +8

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    • Koba // 10.07.2015 à 15h15

      Alors pourquoi Varoufakis appelle à voter non au Parlement d’après J. Sapir ?

      MODERATION: sourcez svp

        +0

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      • Alae // 10.07.2015 à 18h59

        Lien sur le tweet de Sapir, où il donne un lien sur un article du Standaard (repris par Open Europe) indiquant que Varoufakis appelle à voter non, en l’assortissant de ce commentaire « Cohérent avec sa volonté de réquisitionner la BofG dès lundi à la suite du référendum. »
        https://twitter.com/russeurope/status/619485672466972672
        Mais en dessous, si vous lisez, il est contredit par un autre twittos qui dit qu’au contraire, Varoufakis appellerait à voter oui.
        Bref, c’est le cirque le plus intégral.

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      • Jeanne L // 10.07.2015 à 20h59

        La chose que j’ai trouvée sur la position de Varoufakis pour le vote, c’est sur le site de la Repubblica :
         » L’ex ministro delle Finanze, Yanis Varoufakis, non voterà: ufficialmente mancherà in Parlamento per motivi famigliari e ha ribadito il « piano appoggio » al suo successore Euclid Tsakalotos. Secondo alcune fonti, però, Varoufakis avrebbe esortato Syriza a respingere le proposte fatte del premier. »
        Traduction
        « L’ex ministre des Finances, Yanis Varoufakis ne votera pas, officiellement il sera absent du Parlement pour motif familial il a redit son appui constant à son successeur Euclide Tsakalotos.
        Selon certaines sources, cependant, Varoufakis aurait exhorté Syriza à refuser les propositions faites par le premier ministre. »

        C’est en fait la source unique que moi j’ai trouvée.

          +6

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  • Brice // 10.07.2015 à 14h43

    Bonjour,

    « sachant aussi que la majorité des Grecs ne veulent pas quitter l’euro »

    Ah, quelqu’un leur a demandé ????

      +14

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  • Louis Robert // 10.07.2015 à 14h57

    Dans ce monde des grands enfants rois (« C’est pas moi, c’est lui! »), il ne faut absolument pas que le peuple, ici grec, « gagne ».

    Dans ce monde des grands enfants rois qui se veulent uniquement entre « adultes », entre Importants, il ne faut surtout pas que le peuple (grec) SOIT PERÇU comme ayant « gagné ».

    Tel est l’essentiel. D’où l’observation, ci-dessus, « qu’on lit n’importe quoi ».

    Trop d’acteurs à la manœuvre! Dans cette longue lutte à finir, manque cruellement toute perspective, surtout à long terme. Les enfants rois sont obsédés par le bout de leur nez alors que c’est au bout du champ qu’ils devraient porter leur regard. Voyez l’ouragan, qui menace! Nouvelle masse d’air, front froid qui glace. Ne le ressentez-vous donc pas?

      +7

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  • Dizalch // 10.07.2015 à 14h57

    Houla que de tensions et d’énervement ici ou là, bien malin celui qui peut dores et déjà dire par avance qu’il est « perdant » ou « gagnant »… C’est oublier bien vite un élément capital:
    Qui peut dire qu’elle est son intime conviction (ce qu’il croît dur comme fer) dans sa demande de « contre partie »?… bien malin celui qui le sait, car sans cette réponse, on ne sait rien sauf que:

    – Si la réponse est: que ces demandes de restructuration de dette, de rééchelonnement d’excédent primaire et de plan d’aide, etc. sont des conditions SINE QUA NON pour lui, alors, nous aurons nécessairement un blocage, si l’UE campe sur ses positions connues depuis des semaines… Et si l’UE « cède », alors certes, il y aura un accord incluant le plan des créanciers du 26 juin, MAIS, il aura obtenu ce qu’il juge par dessus tout primordial, de l’oxygène pour sa dette, via une décote… et du cash…

    – Si la réponse est: il tente d’en demander « beaucoup » pour obtenir un minimum, alors, les créanciers auront « gagnés » sur le plan de l’apparence financière (apparence seulement, car la dette sera toujours non remboursable… et rebelote dans quelques temps), MAIS ils auront « perdus » sur le plan politique… car les citoyens des pays du sud de l’UE ne resteront probablement pas dupe face aux procédés anti-démocratiques de l’UE… et, rappelez-vous son discours d’hier au parlement Européen, il voulait une victoire « politique » de la Démocratie en UE, il l’aura donc obtenu…

    Bref, qui ici, peut se targuer de savoir « à quel point il tient vraiment ses demandes » faites aux contre parties qu’il est prêt à concéder?… à moins d’être dans sa tête, personne…

      +5

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  • Jeff // 10.07.2015 à 15h09

    Tata Maggie l’a dit il y a bien longtemps : il n’y a pas d’alternative. La Russie et la Chine sont également dans le jeu, la Chine ayant même un train d’avance et non de retard si l’on regarde les mesures musclées prises pour calmer l’affolement des marchés ces temps-ci.

    Le système économique mondial a cette faculté d’avaler et de recycler toute opposition (le business de l’écologie est un cas d’école, celui des champs de ruines après « exportation de la démocratie » en est un autre), l’image du trou noir prise récemment par Orlov est excellente à cet égard. La seule chose qui le stoppera sera son effondrement de l’intérieur. Et c’est bien dommage, car à de rares exceptions prêts, nous sommes tous dans le bâtiment…

      +9

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  • Randal // 10.07.2015 à 15h19

    Un peu de serieux quand meme : rappelez vous qu’en France les restaurateurs ont lutté contre la TVA à 19.60 % ( à l’epoque) manifestement trop lourde et ont obtenu l’alignement sur la TVA des Mac DO

    L’atout principal des Grecs c’est le tourisme …donc ,en partie les repas dans les restaurants …

    10% en plus sur la note c’est enorme , meme pour un allemand qui paye en monnaie forte..

    C’est une mesure qui ne va pas entrainer une rentrée de TVA :trop d’impot tue l’impot !

      +7

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  • scipio // 10.07.2015 à 15h20

    Dernières nouvelles sur le site de echos:

    DIRECT Grèce : les créanciers livreront leur diagnostic ce soir
    Les Echos | Le 10/07 à 10:40, mis à jour à 14:45

    Le suspense va bientôt se terminer

      +2

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    • Carabistouille // 10.07.2015 à 15h24

      Et quand les créanciers vont refuser et que Tsipras annoncera qu’on ne peut rien tirer de cette troika, ils diront quoi les « ha que Tsipras c’est un traitre »?
      Et si les créanciers acceptent d’annuler 300 Mds d’euro de dette ou de la rouler ad vitam(ce qui revient au même) ils diront « ha que Tsipras c’est un traitre? ».

        +2

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      • FifiBrind_acier // 10.07.2015 à 19h00

        Une dette restructurée + un programme d’austérité + les privatisations de biens publics, n’a rien de révolutionnaire. C’est ce qui a été fait les fois précédentes, avec le succès qu’on connaît.

          +9

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        • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 19h52

          D’abord, la précédente restructuration était limitée. On verra ce qu’il en sera ici.
          Ensuite, le programme d’austérité est réel, mais je n’ai pas encore lu d’analyse en profondeur.
          Enfin, il reprend des investissements dans l’économie grecque.

          Or, les points 1 et 3 sont toujours revenu quand à ce que voulait faire précisément Syriza, qui n’est PAS un parti révolutionnaire mais Social-Démocrate*: reconstruire la base économique du pays. Dans ou hors de l’euro, de l’UE ou de l’Otan, ça restait nécessaire.

          *et comme cela, vous avez en prime l’exemple de ce qu’est un parti Social-Démocrate et la différence avec l’imposture Hollande-Valls

            +2

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  • téléphobe // 10.07.2015 à 15h20

    Restructurer ça veut dire licencier !

      +1

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  • Bece // 10.07.2015 à 15h32

    Merci d’avoir signalé dès aujourd’hui le billet de Sapir qui trouvera sûrement demain sa place sur ce site. Ce billet a le mérite, me semble -t-il, d’analyser, de manière claire, toute la complexité de la situation grecque. J’en retiens que l’élément décisif vient des Etats-Unis (de quels pouvoirs? à préciser), véritable maître d’ouvrage, derrière la construction de l’UE, et de ses premiers exécutants: FMI, BCE et commission qui sont les 2 instances européennes échappant totalement à tout contrôle démocratique; et revoilà la Troïka! Les états marquent leur allégeance avec plus ou moins de zèle: Hollande, serviteur zélé, mais l’Allemagne, est moins docile avec Merkel, dans le nœud coulant à son tour. Après ses velléités de résistance sur l’Ukraine, sur le TAFTA, elle pourrait apparaître comme un empêcheur de tourner en rond…comme Tsipras: quelle ironie!

      +7

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  • jeff // 10.07.2015 à 15h42

    Je pense que les banques feront faillite.
    1 .du bank run .
    2.achat d or et de bien matériel de folie en gréce ( vu sur france2 midi).
    3. ils se pricipiteront chercher tout leur argent à l ouverture des banques.

    Quand , à Tsipras a -t- il vraiment les 2 genoux à terre.
    les propositions dur mais étalées dans le temps.
    Les créanciers veulent aller plus vite.
    Peut etre le tend – t -il un piége?

    lundi 13 juillet un autre remboursement au fmi de 450 millions ne sera pas éffectuer.

      +2

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  • Jeanne L // 10.07.2015 à 15h45

    Cela a du mal à passer.
    Sur le site : « greekcrisis » après une analyse puissante et pessimiste (je la lis pour moi ainsi) cet appel

    « Ce vendredi soir (10 juillet), le collectif du ‘NON’ appelle à manifester de nouveau place de la Constitution. “Ils font semblant de ne pas avoir entendu notre ‘NON’ de dimanche dernier Nous exigeons le respect de la décision du peuple grec. Nous exigeons le respect de la démocratie et du droit. Ils ont peu de temps devant eux pour annuler leur dernier ultimatum. Et si ces gens n’ont pas compris dimanche dernier, nous ne céderons devant aucun chantage ni menace, et nous ne rigolons pas” . »

      +12

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    • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 19h16

      Ce qui, paradoxalement, risque de renforcer la position de Tsipras.

      A sa place, je demanderai presque à l’un ou l’autre d’émettre des avis défavorables afin d’avoir des mouvements d’ampleur: c’est moi ou la révolution?

      D’habitude, les « Eurogroupes » tergiversent peu devant la perspective d’une révolution.

        +2

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  • DUGUESCLIN // 10.07.2015 à 15h51

    Restons calmes et attendons la suite, l’histoire ne fait que commencer. Les déceptions d’aujourd’hui peuvent se transformer en victoire demain.
    La question grecque a éveillé les consciences, la partie n’est pas terminée, les apparences peuvent être trompeuses, la Grèce n’est pas seule, le moment venu elle sera soutenue, n’en doutez pas.Cela ressemble à une partie d’échec, tant que.le roi n’est pas mat la partie continue.A malin, malin et demi. Geostratégie et discrétion oblige.

      +16

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  • olivier // 10.07.2015 à 15h59

    Quelqu’un peut-il me dire si le défaut du 30 juin vis-a-vis du FMI est acté ?
    Définitivement ?
    Et quid des prochaines échéances ?
    La dette grecque est de 21 milliards vis-a-vis du FMI soit environ 8% de sa dette globale, ce qui serait à mettre au crédit de Tsipras et à prendre en compte dans le bilan de son action.
    Merci de votre avis.

      +2

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    • FifiBrind_acier // 10.07.2015 à 19h02

      Il semble qu’il y ait un délais d’un mois, c’est dans les statuts du FMI.

        +2

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  • jave // 10.07.2015 à 16h11

    Bref, on n’en sait rien, à suivre…

    J’ai peur qu’on n’en sache pas beaucoup plus lundi, même si un accord est signé. Comme le dit Pierre Bayard : « La vérité est moins un fait textuel qu’une virtualité de lecture ». Beaucoup auront des lectures différentes de l’accord. Le flou du texte sur la restructuration de la dette ainsi que sur la taille des excédents primaires demandés après 2018 laissera libre cours à des virtualités de lecture divergentes.

      +2

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  • DUGUESCLIN // 10.07.2015 à 16h29

    L’UE a dévoilé la quasi totalité de ses armes. Maintenant la force (et la faiblesse) de l’ennemi est connue. Tsipras, en battant en retraite, peut se donner le temps de se prémunir et neutraliser la prochaine attaque qui suivra la prochaine cessation de paiement. Prévoir les liquidités, d’autres financements et une monnaie parallèle. Puis le moment venu nationaliser ce qui aura été privatisé au détriment du peuple. Attendons la suite.

      +5

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  • De passage // 10.07.2015 à 16h39

    « Dans ses propositions, le gouvernement propose une série de mesures pour lutter contre l’évasion fiscale ….  »

    M. Junker, président de la commission européenne me parait tout indiqué pour apporter à la Grèce, son aide et son expérience en la matière. 😉

    http://www.liberation.fr/economie/2014/11/05/luxleaks-les-avantages-fiscaux-du-luxembourg-denonces_1137297

      +16

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  • step // 10.07.2015 à 16h39

    ce que j’ai vu ce jour dans les médias:
    – Une affirmation frénétique dans les médias de la capitulation de tsipras. A tel point qu’on finirait même par lui trouver des qualités. Bref, de l’hystérie.
    – Une liste de réforme priorisant les impôts sur les touristes (bateau restauration iles), ce qui est probablement incontournable car c’est la seule entrée de devises fraiches encore fonctionnelle. Et je ne pense pas que les touristes vont fuir la beauté patrimoniale de la grèce car leur diné est passé de 15 à 18 euros.
    – Une taxe sur le luxe, donc un outil de rééquilibrage social.
    – Un vrai recul sur les petites pensions, mais étrangement repoussé de plusieurs semestre. C’est à dire des calandres grecques vu la temporalité de ce dossier.
    – Un « recul » sur les privatisations (ports aéroports ?) . Je suis pragmatique sur ce point. En période de capilotade de l’économie, ces structures sont elles ne serait-ce que rentables ?
    – L’absence d’une quelconque référence à une conditionnalité de ces réformes (si ce n’est pas tranche d’aide).

    Pas dupe je passe sur le site, et on me confirme que cette proposition est toujours liée aux conditions multi-refusées par les créancier et en particulier l’Allemagne.
    Donc soit c’est une démonstration éducative de la population grecque (et des européens attentifs) que la « vision » européenne n’est en fait qu’une défense crispée des clés de répartition patrimoniales actuelles (ce qui devrait convaincre le plus rétif des grecques à mettre les voiles).

    Soit c’est un donnant donnant du type « couper la poire en deux » qui a ces chances. Et politiquement c’est bien joué car cette proposition est visiblement posée sur ce qui reste de la différence de perception franco-allemande sur l’économie. Sinon pourquoi ce concert de louanges ici et ce silence assourdissant outre rhin. Diviser en forçant les interlocuteurs à assumer leurs contradictions et leurs limites, c’est un acte stratégique qui peut avoir son intérêt.

    Je ne vois pas la trahison, on a un élu qui défend la volonté de sa population, on ne peut donc pas lui demander de faire ce que NOUS souhaitons qu’il face, mais bien ce que les grecs veulent de lui. et les grecs ne sont pas cohérents, ce qui ne lui facilite pas la tâche.

    A ma connaissance, à part sur les retraites, les positions sur les actions à mener n’étaient pas le nerf des crispations passées mais bien l’incapacité à faire admettre la nécessité de la restructuration grecque. Rien ne semble avoir changé sur ce point.

      +13

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    • Louis Robert // 10.07.2015 à 21h22

      « Ce que j’ai vu ce jour dans les médias:
      – Une affirmation frénétique dans les médias de la capitulation de Tsipras. A tel point qu’on finirait même par lui trouver des qualités. Bref, de l’hystérie. »

      +++

      En effet, cela crève les yeux, tant la concertation a de forts relents… « ukrainiens » (pour ainsi dire).

      Mais les Grecs ne lâchent pas le OXI!… Et si cette concertation ne faisait, à la fin, que radicaliser le peuple du OXI! derrière Tsipras mais, cette fois-ci, contre une Europe intransigeante et incontestablement sadique? Et si les Grecs du OXI! se mettaient à exiger de Tsipras et de Syriza l’abandon de l’Euro voire la sortie de l’Europe? — Si l’on en venait bientôt à « l’Euro et l’Europe mais jamais à ce prix-là! »? Se pourrait-il qu’à ce jeu serait alors pris qui croyait prendre?

      Cette âpre lutte à long terme débute à peine (Varoufakis). Elle nous réserve encore de très nombreuses surprises, mais surtout à tous ceux qui veulent au plus tôt « tourner la page »… et « passer à autre chose », dans le dos du « traître » Tsipras, comme ils le font appeler ou l’appellent eux-mêmes… Ces drôles n’ont pas idée dans quel état se trouve la Grèce et le peuple grec, dans quel état ils les ont mis, eux. Tôt ou tard, je prédis qu’ils seront mis au parfum, et par ces moyens qui à coup sûr permettent à un peuple de se faire entendre on ne peut plus clairement et catégoriquement, jusqu’aux quatre coins du monde.

        +1

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  • RNONE // 10.07.2015 à 17h51

    En résumé, 2 cas possibles:

    1) Les Allemands refusent de discuter la dette et provoquent la sortie de la Grèce: Ils seront alors les seuls coupables aux yeux de l’histoire et en regard de la leur propre. L’europe des comptables gagne au prix d’une augmentation générale des dettes et les « prochains » commenceront a compter leurs abbatis pendant que l’onde de choc du défaut Grec se répandra, emportant probablement bien plus que 300Mds.

    2) Les Grecs gagnent, DONC les Allemands perdent, DONC les comptables perdent et les partis de gauche adversaire du TINA européen seront en droit de demander des comptes en Espagne, au Portugal et en Italie. (Ignorons l’Irlande qui n’est pas un pays mais un trou noir dont la BCE fait les fins de mois depuis 5 ans dans l’indifférence générale).

    Ce qui différencie les 2 cas est le nombre de perdants: Dans le cas 1, nos politiques s’en sortent en faisant porter la faute a Merckel, on (nous aut’les’povs) paiera plus et tout continuera comme avant, agrémenté d’un discours super-TINA. Dans le cas 2, nos politiques risquent de sentir le vent du boulet et pourraient devoir bosser un peu.

    L’histoire nous montre que quelques millions de morts et la ruine des peuples est souvent préféré, par les politiques, a l’alternative de perdre leur pouvoir ou leur fortune.

    En d’autres termes, voici les 2 discours de Merckel a ses compatriotes dimanche soir:

    Cas 1 – « Les propositions Grecs sont inacceptable, ils sortent de l’euro. Nous n’avons rien pu faire et notre dette vient d’augmenter de 95 Milliards. J’ai sincèrement tout tenté. »

    Cas 2 – « J’ai cédé aux Grecs, notre dette vient d’augmenter de 5 Milliards tout de suite
    et 20 Milliards d’ici 20 ans et l’europe va leur filer 35 Milliards d’ici 3 ans, dont nous seront caution a hauteur de 5. J’étais stupidement inflexible mais maintenant, j’ai été touché par la grâce et convaincue par les autres pays ».

    Pari ?

      +13

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  • JC // 10.07.2015 à 17h52

    Je ne comprends pas pourquoi mon commentaire a été modéré (parce que j’ai dit « on s’en tape de l’argent » ? Parce que mot clé interdit « Asselin-eau » ?) alors qu’en lisant les autres je vois bien qu’il y a bien pire.

    Je disais donc que maintenant j’espère pour les Grecs que la proposition d’austérité de Tsipras (qui va donc impacter la vraie vie de millions de gens pour une contrepartie en chiffres sur des ordinateurs) sera refusée par l’UE, et qu’il apprenne un peu ce qu’est vraiment la construction européenne, pas du tout un truc gentil qu’il faut sauver mais une folie économiste, outil de domination et de dislocation de l’Europe par les anglo-saxons.

      +9

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    • Carabistouille // 10.07.2015 à 18h14

      Parce que vous croyez qu’il ne le sait pas?
      Ne vous croyez jamais plus malin qu’un Grec.
      Sur le coup, c’est vous qui êtes naïf.

        +2

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  • georges glise // 10.07.2015 à 17h56

    il me semble que dans les traités qui ont mis en place l’euro, la bce, etc… aucune sortie n’est prévue, donc juridiquement un grexit ne peut pas exister. quant à tsipras, je crois qu’il fait ce qu’il peut, dans la mesure où les deux-tiers des grecs veulent garder l’euro. et la russie et la chine l’ont laissé tomber. l’urss l’aurait soutenu, la russie non.on peut encore espérer un refus de la vouli.

      +2

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    • Louis Robert // 10.07.2015 à 21h28

      Selon moi, tout ce qui n’est pas prévu non seulement peut exister mais vient un jour à exister: « surprise! » ABSOLUMENT TOUT.

      Il est prématuré de conclure.

        +4

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  • JJB // 10.07.2015 à 18h01

    D’une manière générale ce dont nous pouvons être certains c’est que le réveil sera douloureux pour une grande partie des populations, nous y compris.

    L’homme moderne se découvre lessivé, hypnotisé par le mensonge ambiant et commence seulement à percevoir cet état de fait, effaré par l’immensité du problème, fuit, rend les armes, s’enterre, se suicide ou se met au service d’un inéluctable annonciateur de grands troubles et souffrances pour les « épuisés » et les « déshérités ».

    Personnellement ce qui m’inspire et en définitive prête à rire (prêt à court terme), c’est le comique de situation où se vautrent avec délectation ces pauvres politiques de tous bords, confits de certitudes, la main sur le coeur pour mieux tromper, se parant de vertus et de candeur, se moquant en définitive de tout le monde autant que de leur image, besognant au profit d’intérêts extérieurs qui depuis bien longtemps ne sont plus les nôtres, mais sans en négliger bien sûr les leurs.

    Il y eut les oies du Capitole qui sauvèrent en leur temps les romains, il y a aujourd’hui les zouaves du Capitule qui ne sauveront personne.
    Et après la Grèce viendra probablement…l’Italie.

      +7

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  • paps // 10.07.2015 à 18h07

    Varoufakis fait quoi ?
    Pas bien ce que vous faites..
    « Demain Oeuclide mérite le soutiens de nous tous, et il a le mien intégralement. Après on évaluera le résultat. . »

    http://m.enikos.gr/el/politics/328776,Baroyfakhs-Mporei-na-apoysiazw-alla-sthrizw-ton-Eykleidh.html

      +5

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    • Jeanne L // 10.07.2015 à 21h17

      Apparemment il sera ABSENT du Parlement pour raisons familiales et NE VOTERA PAS, il réitère son appui à Euclide Tsakalotos.
      Mais des sources diverses disent qu’il a enjoint les membres de Syriza à retoquer les propositions du premier ministre.

      Ma source: le journal de référence italien ,souvent très bien informé sur la Grèce, la Repubblica
      http://www.repubblica.it/economia/2015/07/10/news/il_piano_di_tsipras_alla_prova_del_parlamento_greco-118768397/?ref=HREA-1
      En fin d’article une série de photos dans les commentaires sur les actions en cours autour de la place du Parlement.

        +1

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      • paps // 10.07.2015 à 22h50

        Et ma source que son vote est oui est son compte Twitter… où il l’écrit noir sur blanc.
        Quand à l’argument du journal de référence… 🙂 merci pour le fou rire.

        Cela dit je n’exclue pas ce que vous rapportez, (en politique tout est possible ). D’ailleurs c’est peut-être un agent, à la solde de… qui vous voulez, il y a déjà des scénarios qui traînent..

          +2

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  • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 18h09

    Vous vous souvenez de notre ami « baby tatcher »?

    « La Troïka a mis l’eau publique grecque sur la liste des entreprises à privatiser.
    QUI a engagé des négociations pour le rachat de l’eau ? Suez-Environnement.
    QUI est actionnaire de Suez-Environnement ? Sofina, holding de la famille Boël.
    QUI est administrateur de Sofina ? Guy Verhofstadt, notre grand pourfendeur des privilégiés. »
    Marco Van Hees, PTB

      +15

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  • Thierry46 // 10.07.2015 à 18h30

    Tsipras cède donc sur le plan d’austérité en demandant une restructuration de la dette en contrepartie..

    Celle-ci étant à la foi considérée par les eurocrates comme ne devant pas faire partie des négociations (position allemande) mais aussi inévitable par quasiment tout le monde.

    A ce stade, ça ressemble tout de même fort à une défaite pour Tsiparas…. il a juste obtenu que ses assassins financiers reconnaissent officiellement ce qu’ils avaient déjà provisionné en perte sur la dette.

    Et comme celle-ci recommencera à remonter au vu du remède de cheval libéral imposé au pays via ces mêmes réformes, la dette restera un poids et un moyen de contrôle du pays.

    Un bataille de perdue je crains, mais elle n’aura pas été inutile, l’UE a montré son vrai visage et je ne pense pas que sa stratégie de la peur l’emportera les prochaines fois vu que de plus en plus d’Européen commencent à comprendre le mécanisme malgré la propagande. La peur tend à diminuer quand les gens comprennent, puis s’indignent et se révoltent enfin. J’espère que cette bataille perdue sera riche d’enseignement pour les espagnols, portugais et italiens quand leur tour viendra.

      +5

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  • bardamus // 10.07.2015 à 18h59

    Hmm

    Beaucoup gesticulent dans tous les sens on dirait.

    Syriza étant ultra europeiste, la Troika/Eurogroup ne pouvant éjecter la Grèce à moins de se suicider: Il n’y aura pas de Grexit.

    Il n’y a que la Grèce pour pouvoir sortir de l’UE, aucun autre pays et l’UE ne peut l’y forcer.
    A moins évidemment que cela fasse l’objet d’un accord amiable où la dette serait en partie éffacée et de l’utilisation de l’Art 50.

    Mais c’est oublier l’Empire et ses vassaux dans ce scénario.

    Encore une fois si certains sont décus par Tsipras ou Syriza c’est parce qu’ils y croyaient.
    Sans doute parce que ce parti arborait le titre de parti de …gauche ???

    Une chose est sûre:
    ce n’est pas une raison pour insulter ceux qui avait fait le bon diagnostic.

      +5

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  • Carabistouille // 10.07.2015 à 19h30

    Une fois n’est pas coutume, très bon article sur Marianne (qui publie aussi Sapir) qui donne quelques conseils aux « Tsipras traitre! » compulsifs.

    http://www.marianne.net/agora-les-propositions-grecques-capitulation-tsipras-100235418.ht

      +1

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  • Carabistouille // 10.07.2015 à 19h39

    Je suis prêt à parier un baklava, trois litres d’ouza et une bonne féta bien moelleuse que les créanciers vont dire « NEIN »!
    Et comme le dit Olivier tout en haut, Tsipras pourra mettre la bouche en cul de poule, l’auréole du saint européen sur le crâne et dire au monde entier qu’on ne peut pas faire plus puisque la presse système du monde entier a martelé qu’il s’était couché, relayée complaisamment par les idiots utiles d’extrême droite comme d’extrême gauche.
    Il pourra dire, regardez mes frères, même en me couchant, ils en veulent plus donc…

    C’est très loin d’être fini.
    ça ne fait que commencer.

    C’est Heisbourg(l’affreux) qui a raison je crois: plus personne n’essaye de sauver la catastrophe, tout le monde peaufine son rôle pour l »Histoire.
    Et qui c’est encore les méchants de l’Histoire? Ach, z’est drop inchuste!

      +9

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    • lon // 11.07.2015 à 07h53

      Et moi je suis prêt à parier que les créanciers vont dire JA , car c’est ce qu’on a décidé à Washington

        +2

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  • Wilmotte Karim // 10.07.2015 à 20h07

    « Euclide Tsakalotos: «Les demandes de la Grèce vont être acceptées»

    Le Premier ministre grec est confiant face aux créanciers. Ce vendredi soir, ce sont les députés grecs qu’il faudra convaincre.

    Le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos s’est dit confiant vendredi sur le fait que « beaucoup des demandes de la Grèce sur la dette vont être acceptées » par les créanciers, citant notamment un échange d’obligations entre la BCE et le Mécanisme européen de stabilité (MES) prôné de longue date par les Grecs.

    Si cet échange des 27 milliards d’obligations grecques détenues par la BCE, dont une partie arrive à échéance cet été, est accepté par les créanciers, « nos échéances seront plus faciles à honorer », a assuré le ministre devant la commission parlementaire qui examine l’offre d’accord soumise jeudi soir par Athènes pour convaincre ses partenaires européens de reprendre leur financement du pays et de le garder dans la zone euro.
    Convaincre les députés grecs

    Ce vendredi soir ce sont les députés grecs qu’il faudra convaincre. Les membres de la majorité ont montré une forte opposition aux propositions envoyées hier aux créanciers.

    « Je vous appelle à soutenir l’effort du gouvernement en vue d’un accord », a lancé aux parlementaires Dimitris Vitsas, député Syriza -la gauche radicale au pouvoir- qui a pris la parole au non de la majorité devant la commission qui examine en procédure d’urgence l’offre déposée jeudi soir par Athènes.

    Après ce premier examen en commission prévu jusqu’en début de soirée, les 300 députés grecs devraient se réunir pour donner leur feu vert au gouvernement pour qu’il négocie avec les créanciers sur ce paquet de réformes. Un vote est envisagé aux alentours de minuit heure locale (22h00 GMT), et dans tous les cas avant la réunion des ministres des Finances prévue à Bruxelles samedi.
     »

    http://www.lesoir.be/933319/article/actualite/union-europeenne/2015-07-10/euclide-tsakalotos-demandes-grece-vont-etre-acceptees

      +1

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  • des pas perdus // 10.07.2015 à 20h11

    Je me garde de tout jugement parce que, d’une part, les pressions et menaces sur le gouvernement grec doivent être terribles, d’autre part, la partie d’intox n’est pas terminée. Il y a deux semaines, les principaux médias annonçaient les reculs de Tsipras durant les négociations, on sait aujourd’hui ce qu’il en advint.

    Tsipras est un politique qui se retrouve face des technocrates néolibéraux bornés qui n’ont aucune idée des enjeux géopolitiques, ni des conséquences d’un grexit pour l’économie européenne, voire mondiale.

    Je crois qu’il est urgent d’observer et d’attendre les événements.

      +4

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  • Max // 10.07.2015 à 20h20

    Par curiosité, j’ai été faire un tour sur la Toile pour avoir une idée du commerce import/export de la Grèce.
    Cela donne
    2/3 en importation
    1/3 en exportation
    Les principaux pays ou la Grèce vend sont :
    Turquie 12,2%
    Italie 9,2%
    Allemagne 6,6%
    Bulgarie 5,0%
    Chypre 4,6%
    Royaume Uni 3,6%
    Etats-Unis 3,1%
    Arabie saoudite 2,9%
    Egypte 2,8%
    Macédoine 2,6%

    Les principaux pays ou la Grèce achète sont :
    Russie 10,3%
    Allemagne 9,9%
    Irak 8,3%
    Italie 7,5%
    Chine 5,3%
    Kazakhstan 5,2%
    Pays-Bas 5,0%
    France 4,5%
    Espagne 3,4%
    Corée du sud 3,1%
    Source : http://www.objectif-import-export.fr/fr/fiche-pays/grece/presentation-commerce
    La Grèce bien que membre de la Zone € commerce donc très peu avec la Zone € et même finalement que marginalement avec l’UE.
    Avec quelques nuances, la Grèce souffre du symptôme ukrainien d’addiction de ses élites à l’UE.
    Si on excepte la période actuelle, depuis la fin de la 2eme Guerre Mondiale, les dirigeants de la Grèce s’en sont remis pieds et poings liés à l’occident sans d’autres bénéfices que pour une caste de plus en plus petite.
    Que la Grèce sorte ou pas de la zone €, c’est 70 ans d’aveuglement que la Grèce affronte aujourd’hui.

      +9

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  • Alae // 10.07.2015 à 20h26

    « En plus, il s’agit très probablement d’un tweet ancien. Et l’appel de Varouflakis est celui à voter “non” au référendum devant le parlement Grec… La preuve que c’est du grand n’importe quoi et que les acharnés du “Tsipras traitre” se raccrochent à n’importe quel bidonnage. »

    Carabistouille, il est facile de savoir de quand date le tweet de Sapir, la date est dessus : 10 juillet 2015. Aujourd’hui.
    Vous pensez bien que j’ai vérifié.

      +5

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    • Carabistouille // 10.07.2015 à 22h51

      Je sais Alae, mais c’est un « re-tweet », vous voyez bien qu’il s’agit de Varouflakis, ministre qui s’adresse au parlement pour le référendum quand même? Depuis sa démission, Varouflakis ne s’est plus adressé au parlement. Et à quel titre d’ailleurs.
      Voyons Alae….
      Et pourquoi Sapir parlerait-il d’un volonté pour « dés lundi après le référendum ». Voilà comment naissent les rumeurs.

        +0

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      • Alae // 11.07.2015 à 00h00

        Carabistouille, le tweet date d’aujourd’hui, de même que l’article allemand proposé en lien. Le titre n’en était pas « Varoufakis s’adresse au Parlement », mais « Varoufakis en appelle au Parlement », ce qui est très différent.
        De toutes façons, l’info a changé puisque désormais, Varoufakis en appelle à voter oui, semble-t-il. Tout change à une telle vitesse que plus personne n’arrive à suivre.

          +1

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  • Gribouille // 10.07.2015 à 20h47

    Un papier intéressant sur Zero Hedge,
    http://www.zerohedge.com/news/2015-07-10/someone-pull-plug-or-will-end-war
    Les dirigeants européens sont des sociopathes, et pour Steve Keen « Tsipras Has Just Destroyed Greece »

      +5

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  • Taras // 10.07.2015 à 20h58

    Les images habituelles de cortèges de manifestants avec leur lot d’échauffourées reviennent à Athènes. le temps d’une soirée ?

    http://www.repubblica.it/esteri/2015/07/10/foto/crisi_greca_atene_in_piazza_per_il_no-118821544/1/?ref=HREA-1#16

    Mais cette fois-ci il semble que la potion amère ne concerne plus les seuls Grecs étant donné que Merkel et Schaüble vont être aussi obligés de boire à l’amère coupe, sous le regard bienveillant du grand frère américain.
    Se peut-il que soit finalement signé un accord que personne ne digérera vraiment ?
    l’euro c’est une peu la magnifique cerise empoisonnée posée au sommet d’un gros gâteau autrement sans attrait pour les yeux. Sans la cerise le gâteau ne resplendirait pas, mais avec la cerise il devient absolument immangeable. Tout le monde tire la gueule en faisant mine de l’apprécier, et puis va cracher dans son coin.

      +2

    Alerter
  • Alae // 10.07.2015 à 21h36

    Zerohedge : « Ne le dites pas à Merkel, mais les banques grecques ont besoin d’un bail-out de 10-14 milliards d’euros de plus que prévu. »
    http://www.zerohedge.com/news/2015-07-10/dont-tell-merkel-greek-banks-need-additional-%E2%82%AC10-14-billion-bailout

    Cela devient de la folie, comme le dit cet excellent article, également sur ZH.
    http://www.zerohedge.com/news/2015-07-10/someone-pull-plug-or-will-end-war

      +6

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    • tintin // 10.07.2015 à 23h11

      Excellents ces articles sur ZH. Et cela d’autant plus qu’il s’appuie sur un billet de steve Keen, qui, à mon sens, devrait être mieux écouté. Il est en effet un des rares à avoir prévu des 2005 ce qui est arrivé les années suivantes.

      On n’est pas sorti de l’auberge !!

        +1

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