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24.mai.201924.5.2019 // Les Crises

Une série d’erreurs et d’imprudences à l’origine de l’incendie de Notre-Dame ?

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Comme souvent, on voit que les grandes catastrophes ne surviennent qu’avec ce cumul invraisemblable de négligences (sans quoi les mesures de prudence classiques auraient empêché la catastrophe…) – à tel point que l’esprit humain a parfois hélas du mal à les croire….

Source : Le Nouvel Obs, 24-04-2019

« Le Canard enchaîné » révèle notamment que les pompiers ont été prévenus 35 minutes après la première alerte incendie et non 20, comme cela avait été précédemment affirmé.

Pompiers alertés trop tard, ouvriers qui fumaient sur le chantier, cloches électrifiées… « Le Canard enchaîné » révèle ce mercredi toute une série d’éléments liés à l’enquête sur l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 15 avril. Autant de pistes qui pourraient expliquer la cause et l’ampleur du sinistre.

Il n’a pas fallu vingt minutes aux pompiers pour être appelés sur place, mais plutôt trente-cinq. Selon « le Canard enchaîné », il s’agit là d’une des découvertes les plus importantes des policiers de la brigade criminelle en charge de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale. Un tel laps de temps s’explique par une série d’erreurs et de malentendus survenus au niveau du PC sécurité.

La première alarme qualifiée de « fausse alerte »

C’est à 18 h 16 que s’allume pour la première fois le voyant indiquant la potentielle présence de fumée dans les combles. Mais le régisseur et un agent de la sécurité ne trouvent rien sur les lieux, et pour cause : ils se sont rendus au mauvais endroit ! Ils accusent le PC sécurité, géré par la société Elitys, de leur avoir fourni des instructions erronées. Contactée par « le Carnard », la société dément.

Le mal est fait : l’incident est qualifié de « fausse alerte », et les fidèles qui avaient commencé à être évacués de la cathédrale retournent à leur place… Jusqu’à ce que des sirènes résonnent de nouveau à 18 h 30. C’est finalement entre 18 h 40 et 18 h 50 que le régisseur et son adjoint localisent des flammes à la base de la flèche. Les pompiers sont finalement contactés, trente-cinq minutes après la première alerte.

Arrivés sur place, les soldats du feu se sont retrouvés face à un problème de taille : les tuyaux à leur disposition n’étaient pas assez larges pour acheminer le débit d’eau nécessaire. Lorsqu’ils sont revenus avec des lances plus puissantes, le brasier était malheureusement déjà bien entamé.

Si les enquêteurs privilégient la piste du court-circuit, notamment en raison de la présence des moteurs des ascenseurs des échafaudages et des boîtiers électriques nécessaires aux travaux, ceux-ci se trouvaient loin du départ de feu.

Des ouvriers fumaient sur le chantier

Toujours selon « le Canard », en étudiant la piste du chantier, les enquêteurs ont découvert pendant les auditions que des ouvriers d’Europe Echafaudage fumaient parfois sur les lieux. Les policiers y ont déjà retrouvé sept mégots.

Le journal pointe également du doigt des failles dans la sécurité de la cathédrale, notamment la présence d’un seul surveillant au PC sécurité au lieu de deux, comme prévu par le plan anti-incendie établi entre 2013 et 2015, ainsi que l’absence d’agent la nuit.

Des fils électriques couraient dans les combles

Autre révélation du palmipède : les combles étaient parcourus de fils électriques, un circuit mis en place à la demande du clergé malgré les consignes et les interdictions. Trois cloches s’y trouvaient également. Elles avaient été électrifiées en 2007. Idem pour celles qu’abritait la flèche, électrifiées au début des travaux de rénovations des grandes cloches des beffrois.

« Il était clair que c’était du provisoire : tout devait être retiré à la fin des travaux », explique Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques joint par « le Canard enchaîné ». L’électricité n’a pourtant jamais été coupée. Selon les responsables de la cathédrale, les cloches auraient même tinté à 18 h 04, douze minutes avant l’incendie.

S’il est impossible d’affirmer aujourd’hui que c’est le court-circuit de ces cloches qui est à l’origine de l’incendie, l’hypothèse est prise très au sérieux par les enquêteurs. La semaine dernière, des sources policières avaient affirmé que « si c’est un accident, c’est à 90 % un départ électrique, car c’est la seule source d’énergie dans le bâtiment ».

M. F.

Source : Le Nouvel Obs, 24-04-2019

 

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Nicolas // 24.05.2019 à 08h16

on parle de mégots et de fils électriques (portant une puissance très modeste) mais pour mettre feu à quoi ? à des poutres ? Ce serait impossible, ou alors j’attends de voir la démonstration qu’un mégot peut enflammer une poutre, dans les conditions de température et d’humidité de Paris. Je risque d’attendre longtemps. Est-ce que le clergé entreposait des cartons pleins de pétards, dans ces combles ? Ou quelque chose de plus banal mais qui représenterait une violation des règles de sécurité bien plus grave que des mégots ? Se défausser sur l’imprudence des ouvriers est une vieille rengaine. Faudrait peut-être commencer à expliquer ce qui a pris feu, non ?
C’est marrant que la multiplication des incendies criminels d’églises françaises soit un sujet quasi tabou dans les grands médias, et complètement minimisé dans les très rares cas où il est évoqué (Saint-Sulpice notamment).

142 réactions et commentaires

  • Fritz // 24.05.2019 à 06h53

    Alerte retardée : j’y crois. Ce fut déjà le cas au Parlement de Bretagne.
    Mégots à l’origine du brasier : je n’y crois pas. On avait déjà incriminé les mégots pour l’explosion de l’usine AZF, avant d’émettre l’hypothèse d’un mélange de nitrate d’ammonium et de produits chlorés, hypothèse démentie par la reconstitution selon le Canard enchaîné de l’époque.

    « Si c’est un accident, c’est à 90 % un départ électrique » : c’est une base de discussion.

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    • Papagateau // 24.05.2019 à 08h35

      « si c’est un accident, c’est a 90% un départ électrique »

      Non, c’est doublement directif (accident + électrique) et sans preuve, donc ça n’a rien à voir avec une enquête sincère.

      Par contre, combien de fausses alertes pour ne pas croire / douter de l’automate d’alerte?

      Les pompiers qui s’en vont parce que le debit n’est pas assez grand? Ils ne pouvaient pas demander qu’une 2e équipe leur apporte le matos supplémentaire plutôt que de faire l’aller retour?

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      • Fritz // 24.05.2019 à 08h43

        Orientée, mais plus sincère que les propos du procureur Bréard après l’explosion de l’usine AZF : « C’est un accident » (propos repris comme une Vérité Définitive par les médias).
        Là, au moins, il y a un « si ».

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      • Papagateau // 24.05.2019 à 09h25

        Triplement directif :
        On accuse le curé (rétrograde qui n’y connait rien à un truc moderne comme l’électricité) d’avoir demandé l’électrification des cloches. Comme si c’était les paroissiens qui avaient fait le montage.

        Bref, tout le monde sera soupçonné, sauf :
        – les autorités de supervision / le pouvoir au sens large.
        – la malveillance / le terrorisme qui ne serait pas profitable… au(x) pouvoir(s) en place. Encore une fois.

        Le Canard reçoit un bon dossier, et il le transforme en merde.
        Encore une fois.

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        • Nicolas // 24.05.2019 à 12h04

          Effectivement c’est une bonne remarque, dans le texte l’automatisation des cloches est présentée comme un facteur de risque, c’est du délire, des dizaines de milliers d’églises de France ont des cloches automatisées (une église par village, pour commencer), et avec des fils électriques (portant une puissance très très modeste) qui passent dans des combles très très poussiéreux. C’est marrant, j’en ai vu de près, une de ces cloches automatisées, et j’ai pas imaginé qu’une simple cigarette enflammerait le tout, pourtant il y avait, en plus de la poussière, des crottes séchées d’oiseaux et de chauve-souris, bon combustible, mais qui ne s’embraserait pas à la première étincelle électrique ou cigarette…

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          • madake // 25.05.2019 à 00h56

            C’est à vérifier, mais des photos des combles, et de la « forêt » ont été publiées, à ce que j’en ai vu, il semble que tout celà avait été fort bien nettoyé.
            Sans poussière ni fientes de pigeons, ni plumes…
            Qui a pu croiser cette information?
            Ou qui a eu l’occasion de visiter les lieux ?

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          • Phil // 26.05.2019 à 21h00

            P=RxI²
            P c’est la puissance électrique, ça peut chauffer si c’est concentré.
            R c’est la résistance.
            I c’est l’intensité qui passe dans le fil.
            Une connexion sa résistance est très légère mais parfois se dégrade. Par exemple avec l’oxydation 5 ohms.
            Dans le fil passe 16A (2,5mm²)
            Dans cette connexion qui fait moins d’un cm² la puissance calorifique sera de 16²x5= 1280W. Si c’est sur 50m de cable une telle puissance ne pose pas de problème, sur 1cm ça chauffe sérieux.
            Ensuite on ne s’intéresse pas à ce que dit le père, le grand-père ou le pote memuisier, on va sur le site de l’INERIS. Leur boulot c’est les incendies entre autres. Que voit on sur ce site au sujet du bois? Avec un rayonnement de 4W/cm² le bois s’enflamme. Une mauvaise connexion peut enflammer du bois si elle est à proximité, pas de court-circuit, une intensité normale mais qui fout le feu. Ensuite c’est l’histoire de la cuillière, du verre, du seau, de la tonne pour éteindre.
            Autre histoire de fil électrique: On ne fait pas passer la même intensité dans une section données si le fil est à l’air libre ou sous gaine où il n’est pas refroidi par l’air.
            Dans un clocher, un câble à l’air libre se retrouve recouvert par de la poussière. Sa température va monter ainsi que sa résistance, ensuite c’est le coup du P=RxI².
            J’ai vu les deux cas, assez souvent le premier, une fois le qecond mais qui a couté cher et a donné pas mal de frayeurs.

            On arrête avec ces histoires de cout-circuits, si ça arrive fusible ou thermiques font leur boulot en moins d’une seconde. Le fonctionnement normal peut être suffisant.

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        • ima // 24.05.2019 à 14h10

          Le même Canard ayant poussé le sordide jusqu’à mêlé cet incendie avec la pédophilie chez les prêtres et la désaffection des fidèles.
          Pour trouver plus de bassesse, voir qui, Minute ?

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    • Graindesel // 24.05.2019 à 10h02

      « « Si c’est un accident, c’est à 90 % un départ électrique » : c’est une base de discussion. »

      Court-circuit? Cherchez la définition du mot fusible.
      Si 4 allume-feu sont incapable d’allumer une bûche (voir plus bas), qu’on m’explique comment un court-circuit d’une fraction de seconde peut le faire.

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      • Fritz // 24.05.2019 à 10h11

        SI, et seulement SI c’est un accident. La malhonnêteté consiste à écarter une thèse a priori, alors qu’il faut examiner soigneusement toutes les hypothèses : accident, acte de pyromane, crime terroriste, crime de promoteur immobilier, etc.

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    • Marco // 25.05.2019 à 12h30

      Peu a voir avec ND, mais puisque vous parlez d’AZF, d’après un reportage de « Spécial Investigation » de 2014, on apprend que l’usine était bâtie sur un ancien site de fabrication d’explosifs (Cordite, largement utilisée pour les obus de la guerre de 14-18). Il en reste des « résidus » et d’autres explosions ou incendies sur le même site avaient été déjà eu lieu (vers les 25/26 mn du reportage, très inquiétant concernant les munitions oubliées de la guerre de 14 comme les gaz de combat).
      Reportage Spécial Investigation:
      https://www.youtube.com/watch?v=TJQWN0eLRxY

      Concernant ND, me chauffant avec une cuisinière a bois, je peux vous affirmer que faire partir un feu avec (chêne, charme), c’est pas évident, faut correctement préparer le foyer.
      Si accident, je ne crois pas aux mégots. Mon père ébéniste m’avait affirme qu’il était très improbable de mettre le feu a des copeaux de bois (chêne, noyer) avec un mégot, par contre les poussières fines (sciure en suspension) peuvent exploser.
      Peut-être accident du a un instrument alimente par des batteries LiPo, batteries LiPo qui peuvent exploser ou s’enflammer… ?

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      • Subotai // 25.05.2019 à 19h26

        Il me semble que là où est parti le feu, la flèche, c’est du pin. Et le pin, ça brule très bien.

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        • Luc // 25.05.2019 à 20h52

          Du pin ?… çà me surprendrait (je suis charpentier + 30 ans de bureau d’étude charpente bois) ou avez vous lu çà ?
          Quand au court circuit, comme déjà dit par d’autres, il y a des fusibles pour çà.
          Quand aux mégots, pareil, impossible d’enflammer un bout de bois avec çà et les ouvriers qui montent un échafaudage le fond à l’extérieur et non à l’intérieur de la charpente.
          Ce feu à pris des proportions trop importantes, trop vite. Le départ de feu à du être violent et important. Pas une étincelle ou un mégot, je n’y crois pas….

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        • Suzy // 25.05.2019 à 21h26

          Il vous semble mal car c’est du chêne comme l’ensemble de la charpente. Par contre de par sa forme étirée elle fit accélérateur et fut peut être le point visé pour attiser le feu foudroyant.

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  • Révolté // 24.05.2019 à 07h22

    Si il y a travaux il y’a coordinateur de travaux, responsable sécurité ect…! Les branchements dit provisoires ont certainement été exécutés par un professionnel et en cas de court-circuit les fusibles disjoncteurs ont fonctionné . Ou alors on a affaire à des travailleurs détachés smicards de l’europe !.
    De toutes façons depuis quelques décennies en France ! Nous sommes habitués au grand n’importe quoi.
    Pour avoir travaillé pour des chantiers pour les administrations et autre tout cela me parait un peut gros.car déjà il y’a 20 ans il fallait remplir tout un tas de documents avant de rentrer sur le chantier.

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    • RGT // 24.05.2019 à 08h16

      Les documents sont bel et bien remplis, mais ça ne veut pas dire que les consignes réelles sont respectées sur le terrain.

      Le problème se situe bien là : En voulant à tout prix favoriser la « concurrence » pour faire baisser les prix lors des appels d’offre on choisit le moins-disant qui va aller rogner sur tout, et en premier lieu sur la sécurité bien sûr car si ça passe personne ne viendra ensuite lui chercher des poux.

      Et quand ça se passe mal, les conséquences sont désastreuses, mais « on ne savait pas, c’était totalement imprévisible ».

      Les « grands décideurs » qui ont sélectionné l’entreprise maître d’œuvre des travaux, étant les seuls vrais responsables de ce désastre, ne seront jamais inquiétés et continueront à pantoufler dans leurs bureaux sans jamais assumer la responsabilité de ce sinistre.

      Nous vivons désormais non pas dans l’anthropocène mais dans le paperassessocène.
      On ne vérifie pas la réalité sur le terrain, on se contente de vérifier que les papiers sont bien tamponnés.

      Quand je faisais des audits, contrairement à mes « collègues », j’allais sur le terrain pour vérifier que tout était bien conforme à ce qu’annonçaient les documents… À chaque fois, c’était la catastrophe.
      Et j’avais droit à des remarques acerbes car j’allais « chercher la petite bête », mes « éminents confrères » n’ayant rien vu.

      C’est fatiguant de se rendre sur le terrain alors qu’un bureau cossu est si confortable.

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      • Sandrine // 24.05.2019 à 10h10

        Exactement. Et ça donne une idée de ce qui nous attend avec la généralisation des process gérés par IA (l’introduction volontairement ou non des paramètres biaisés dans une IA c’est tellement facile ).

        L’œuvre des bâtisseurs de cathédrales était le résultat de millénaire de savoir faire accumulé par la civilisation européenne… sous les auspices du « doux commerce » et de la gestion managériale cet héritage part en fumée.
        Mais certains auront le temps de tirer les marrons du feu, ne vous inquiétez pas.

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      • Révolté // 24.05.2019 à 10h51

        Rassurons nous dans 2000 ans les fouilles approfondies apprendront aux générations futures, comment le feu s’est déclaré.

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      • René Fabri // 24.05.2019 à 10h54

        « En voulant à tout prix favoriser la “concurrence” pour faire baisser les prix lors des appels d’offre on choisit le moins-disant qui va aller rogner sur tout »

        Plutôt que la recherche du moindre coût, je crois davantage au choix des entreprises qui sont les plus sympathiques aux décideurs, pour des raisons idéologiques, de copinage, et de rétro-commissions.

        Hélas, j’ai souvent constaté que les entreprises ayant de bon commerciaux ont de mauvais techniciens et inversement.

        De plus, si l’incendie a été réalisé par un terroriste ou un pyromane déterminé, alors même les entreprises sérieuses auraient du mal à s’en prémunir.

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        • ima // 24.05.2019 à 13h56

          Faux ! La restauration et la maintenance de monuments historiques n’est pas laissé à n’importe quelle entreprise très forte en relationnel. C’est un petit noyau de spécialistes hautement qualifiés, qui aiment leur travail et qui sont agréées par les Monuments de France en raison de leurs références.
          Exemple dans la Creuse, il n’existe que quelques menuisiers-ébénistes pour assurer ce type de chantier.

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          • Sandrine // 24.05.2019 à 14h34

            Est-ce que c’etait le cas pour le chantier de Notre-Dame?

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            • ima // 24.05.2019 à 19h20

              Ma chère Sandrine, si ce n’est pas le cas pour un des étendards de notre patrimoine historique, pour qui ce dispositif sera utilisé ?

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          • RGT // 24.05.2019 à 22h01

            « Faux ! La restauration et la maintenance de monuments historiques… »
            Au fin fond de la Creuse, sans doute, parce que les entreprises ne sont pas intéressées pour aller « dans le trou du cul du Monde ».
            Mais pour ce qui est de notre chère capitale et du prestige qui en résulte, je peux vous garantir que les petits artisans hautement qualifiés peuvent toujours se brosser avant de figurer sur la liste des « nominés ».

            La sélection est faite sur la base de critères « objectifs » de certifications « prestigieuses » qui permettent, de par leur coût, d’évincer d’office tous les « gueux » qui n’ont pas les moyens de se payer la certification (préférant investir dans l’outil de travail et du personnel compétent au lieu d’embaucher une meute de « qualiticiens » qui ne sont bons qu’à gratter de la paperasse).

            J’ai travaillé pour une entreprise du top du caca-rente et je réalisais des audits fournisseurs.
            Un petit sous-traitant basé en France (30 personnes au total) fabriquait des cartes électroniques très complexes depuis de très nombreuses années et les données le concernant étaient sans appel : 0 défaut, 0 retour client en 15 ans !!!.

            Ce fournisseur s’est fait « répudier » car il n’était PAS ISO9001 et ne voulait pas le devenir.

            Il a été remplacé par une grosse transnationale bardée de certificats qui fabriquait dans un pays « low-cost », avec bien sûr une augmentation des tarifs liée à son statut de « Certifié ISO ».

            Une catastrophe !!! En 3 ans les retours clients atteignaient plus de 30%…
            Mais bon, comme cette entreprise était « certifiée » ce n’était pas grave.

            L’ancien fournisseur se serait fait laminer si un seul produit fabriqué il y a 10 ans avait fait l’objet d’un retour client.

            De plus, les produits en question concernant la sécurité des installations électriques. Comme on se retrouve !!!

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  • Guadet // 24.05.2019 à 07h24

    Cet article passe à côté des vrais problèmes. Le plan anti-incendie datait d’une époque où il n’y avait pas de travaux. Rien n’avait été prévu pour la période que l’on sait très dangereuse des travaux. Pour celui qui connaît la gestion des monuments historiques, il n’y a là rien d’étonnant : le manque de crédits alloués les met en situation de danger permanent. Depuis trente ans, la politique est de les rentabiliser au maximum avec un budget minimum pour l’entretien et la sécurité incendie. En notre belle époque de disruption, il n’est en effet pas gênant de perdre ces témoins gênants du passé. On a d’ailleurs vu la trop belle occasion que c’était pour Macron.

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    • Barbe // 24.05.2019 à 07h46

      Qu est ce que c’est que ce discours ? Une justification de ce qui a eu lieu ?
      Aime des airs

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      • Guadet // 24.05.2019 à 10h30

        Au contraire, c’est une accusation contre l’impéritie de l’état, qui ne joue pas son rôle de préservation des monuments historiques. En cherchant le mégot ou le fil électrique coupable, quand ce n’est pas le terroriste ou le complot, on oublie que la cause première de l’incendie est le manque de surveillance par économie de personnel et de moyen.

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        • Barbe // 24.05.2019 à 17h19

          Oui bien sûr, et en loucedé introduire dans les esprits perdus l’idée qu’il s’agit d’un accident.
          Pourquoi? Pourquoi pas la piste criminelle? Sans avoir à se prononcer sur les commanditaires.
          Ni même se prononcer en fonction de la question de savoir à qui ça profite.

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          • Guadet // 26.05.2019 à 08h19

            Si c’était criminel, le manque de surveillance serait encore plus en cause. À moins de penser que le criminel serait Macron lui-même. Je veux bien mais ça me semble tout de même un peu gros.

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            • Suzy // 26.05.2019 à 14h09

              Plus c’est gros moins on y croit, le locataire de l’Élysée le sait en use et abuse.
              Pas besoin d’incriminer l’efficacité de la surveillance puisqu’elle est « achetée, programmée, au service du prince ».
              Les Français sont naïfs, c’est ce qui fait la force du locataire.

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  • Nade74 // 24.05.2019 à 07h25

    Bien sûr, bien sûr, on a retrouvé 7 mégots, qui, eux, ont résisté aux flammes…,et puis un passeport et une carte d’identité… bien sûr, c’est la faute à… Les pompiers sont… partis et revenus ?! Pas restés sur les lieux en faisant ce qu’ils pouvaient en attendant le nouveau matériel ? Et puis… Allons, bon.

    Non, ce qui m’interpelle, c’est que je mettais plus de confiance que ça dans le Canard Enchaîné.
    Pourquoi joue-t-il le jeu ?
    On sait que les fuites sont souvent complaisantes organisées, vengeresses.
    Mais con à ce point ? Ou faut-il douter rétroactivement de beaucoup d’autres infos ?
    Je prends un coup de vieux, là

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    • Karnak // 24.05.2019 à 12h07

      Pour les mégots, vous êtes de mauvaise foi : ils ont bien pu être retrouvés dans un secteur non brulé de la cathédrale, et il signifient que des gens fument dans une zone où c’est interdit. Et s’ils fument ici, ils peuvent très bien fumer là !

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  • Laul // 24.05.2019 à 07h29

    Quand une enquête commence avec une des hypothèses logiques, celle de l’incendie criminel, réfutée d’entrée par le grand boss des enquêteurs, le chef de l’exécutif lui-même, alors comment faire confiance à son résultat. Tout ce qui sera dit à ce sujet par ce gouvernement et les medias aux ordres ne sera plus que blabla pour couvrir cet énorme biais.

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  • cover // 24.05.2019 à 07h51

    « les combles étaient parcourus de fils électriques, un circuit mis en place à la demande du clergé malgré les consignes et les interdictions.  » : le clergé se croit toujours et encore dispensé des lois et règlementations des hommes, la providence divine étant la seule à respecter …
    Heureusement ce n’était pas une centrale nucléaire ! J’ai pu hier aller à une rencontre avec Gilles Reynaud, travailleur sous traitant du nucléaire, frissons garantis : 80 % des travailleurs du nucléaire sont des sous traitants, ils connaissent mieux le site que l’exploitant, bientôt des travailleurs détachés (avec aucune visibilité sur leur casier judiciaire). L’exploitant doit connaître le métier pour pouvoir surveiller or ce n’est plus le cas etc … Allez découvrir son site « ma zone contrôlée »

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    • xc // 24.05.2019 à 08h06

      Si je comprend bien, l’installation provisoire aura tenu 12 ans sans incident. Et, comme le dit un autre commentateur plus haut, elle aura été réalisée par un professionnel. Ou alors, il y aura eu un gros défaut de surveillance.
      Bon, on n’est qu’au début de l’enquête. Après, il y aura sans doute un procès, et les duels d’avocats.

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    • Sandrine // 24.05.2019 à 09h49

      Et avec ça on écrit toujours aujourd’hui des livres sur la « déplorable gestion » par les soviétiques des centrales nucléaires qui a conduit Cette plus grande catastrophe de tous les temps, Tchernobyl.
      Prions pour que la réalité neo-liberale ne rattrape pas trop vite tous les doctes pourfendeurs de l’incurie soviétique…

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      • charles // 24.05.2019 à 10h48

        ils en ont fait une série sur hbo. https://www.google.com/search?q=chernobyl+serie

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      • Haricophile // 24.05.2019 à 22h40

        C’est déjà fait depuis un moment avec la centrale Fukusima Daïchi. Résumons nous :

        – Les 4 réacteurs explosés ont été vendues et implémentées PAR LES AMÉRICAINS.
        – Ce sont des modèle a l’époque obsolètes, ils ont fait du chantage a l’emploi pour avoir le droit de les vendre quand même.
        – Pour faire des économies, ils ont creusé la petite colline pour les mettre au niveau de la mer. C’est à la fois la cause de l’accident et ce qui rend l’accident particulièrement ingérable avec toute l’eau qui circule sous la centrale. Ils l’ont prétendument protégée, à l’économie avec une digue tout a fait symbolique dans une région connue pour les séismes et les tsunami.
        – Comme il n’y a pas de petites économies, tous les équipements de commandes électriques, les générateurs et les batteries de secours étaient en dessous du niveau de la mer dans des salles non étanches (les salles étanches c’est cher).
        – Pour confirmer la démonstration, les 2 réacteurs construits après en hauteur avec un implémentation correcte sont cassés mais n’ont pas causé de catastrophe.

        La seule question n’était pas de savoir SI il y aurait un accident mais QUAND il aurait lieu. TEPCO a empiré l’existant dans des relations troubles avec les Yakuza et la politique, mais LA RESPONSABILITÉ DES AMÉRICAINS est totale et pour le fric ! Ce n’est pas un accident mais un crime !

        « Ma conclusion est que tôt ou tard, dans tout système infaillible, les imbéciles vont prendre le pas sur les preuves ! » (Arnie Gundersen, ingénieur nucléaire)

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        • Karine // 30.05.2019 à 01h19

          Bonjour,
          Avez-vous des références pour ces infos sur Fukushima? j’aimerais avoir un point complet de ce qui s’y est passé, finalement…

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    • RGT // 25.05.2019 à 11h03

      « le clergé se croit toujours et encore dispensé des lois et règlementations des hommes »

      Je pense que vous vous adonnez à un anticléricalisme de très mauvaise foi.

      Depuis la révolution française les églises n’appartiennent plus au clergé mais à l’état ou aux collectivités locales.
      Le clergé n’est qu’un simple « occupant à titre partiel » de ces monuments uniquement pendant les messes, baptêmes, mariages et cérémonies funéraires.
      Le reste du temps, l’état et les « collectivités » en font ce qu’elles veulent sans avoir de comptes à rendre à l’église.

      Si mémère Hidalgo souhaite faire une grande exposition de plugs anals sapins de noël de dimensions et de couleurs variées sur le parvis et à l’intérieur de Notre Dame le clergé ne pourra pas s’y opposer même si les fidèles sont outrés.

      De toutes façons, le clergé n’a plus les moyens financiers d’entretenir ces monuments.
      S’ils sont encore debout, c’est simplement parce que leurs concepteurs ont voulu créer des bâtiments qui défiaient le temps et qu’ils n’ont pas lésiné sur la qualité de construction.

      Quand on compare la plus simple des chapelles de campagne avec les clapiers « Constructions aux normes » actuelles on voit tout de suite la différence.

      Un exemple typique de cette différence est évident quand on compare par exemple la Collégiale Saint-André de Grenoble du XIIIè siècle et la Tour Perret datant seulement de 1925.

      Le premier bâtiment est en excellent état alors que le second tombe en ruine depuis 50 ans et va nécessiter au moins 6 millions d’€uros (pour restaurer cette M***)…

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  • Seraphim // 24.05.2019 à 07h57

    Encore de l’enfumage si j’ose dire! Depuis quand des fils électriques génèrent-ils tout seuls des court-circuits? Et avec étincelles répétées en plus? Qu’on imagine plus vives que celles d’un allume gaz avec lequel on a la plupart du temps du mal à allumer du gaz inflammable ouvert en grand! Un court-circuit, comme dans toutes les maisons, cela fait sauter les plombs au tableau électrique. Point. Il y a 30 ans GE avait dû aux USA rembourser des maisons entières incendiées par un défaut dans ses grille-pains. Parce que justement il n’y avait PAS de court-circuit, mais un démarrage intempestif du chauffage, ayant fini par faire brûler les panneaux en aggloméré des cuisines.
    Quant aux travaux, faisons court, ils n’étaient pas commencés. Ce genre d’article, ce n’est pas de la fake news, on est plutôt dans l’expertise journalistique portée à son incandescence: l’explication foireuse, la vulgarisation niveau classe de 5ème!

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    • tchoo // 25.05.2019 à 23h08

      Au delà d’un court circuit un câble sous dimenssionés peut chauffer et finir par prendre feu ou enflammer un combustible à proximité

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  • Nicolas // 24.05.2019 à 08h16

    on parle de mégots et de fils électriques (portant une puissance très modeste) mais pour mettre feu à quoi ? à des poutres ? Ce serait impossible, ou alors j’attends de voir la démonstration qu’un mégot peut enflammer une poutre, dans les conditions de température et d’humidité de Paris. Je risque d’attendre longtemps. Est-ce que le clergé entreposait des cartons pleins de pétards, dans ces combles ? Ou quelque chose de plus banal mais qui représenterait une violation des règles de sécurité bien plus grave que des mégots ? Se défausser sur l’imprudence des ouvriers est une vieille rengaine. Faudrait peut-être commencer à expliquer ce qui a pris feu, non ?
    C’est marrant que la multiplication des incendies criminels d’églises françaises soit un sujet quasi tabou dans les grands médias, et complètement minimisé dans les très rares cas où il est évoqué (Saint-Sulpice notamment).

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    • Fritz // 24.05.2019 à 08h25

      Hou, le vilain complotiste… Allez, j’en remets une couche : dans ma petite ville, un incendie spectaculaire a détruit un entrepôt de peinture il y a quelques années. Tout le monde a vu l’incendie. Les jours suivants, le journal régional n’en a pas dit un mot.

      Pourquoi ? Les responsables du sinistre étaient des gosses de 12-13 ans, qui jouaient aux pétards et ont mis le feu à l’entrepôt. Au nom de la sacro-sainte « protection de l’enfance », il ne fallait dire ni leurs noms, ni leurs prénoms, ni même dire un mot de cet incendie.

      L’année suivante, nous sommes allés en voyage scolaire à Berlin, en emmenant l’un de ces incendiaires malgré lui (?). Heureusement, il n’a pas remis le feu au Reichstag.

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      • Nicolas // 24.05.2019 à 11h23

        Il y a aussi et peut-être surtout l’idée qu’il ne faut pas trop en parler pour ne pas donner d’idée à d’autre. Vous m’avez fait pensé à deux incendies. D’abord à côté de chez moi, un entrepôt désaffecté depuis des années. Que ce soit le propriétaire pour toucher la prime d’assurance ou des adolescents, pas besoin de donner des idées à d’autres, donc motus dans la presse locale.
        Et puis, au collège, mon prof de physique traitait un cancre plein de mauvaise volonté comme un cancre plein de mauvaise volonté. En réalité, il était bien pire, malfaisant, et s’est vengé en mettant le feu à la classe de physique. Les dégâts étaient assez limités (pas facile de faire un grand feu quand on est complètement c…). explication officielle : les piles des calculatrices ont explosées. Ca n’expliquait ni le bris de la vitre de la porte d’entrée vers l’intérieur, ni la joie maligne de cet individu dont j’ai oublié le nom (le fils du boulanger du village, si un ancien de ce collège me lit il reconnaîtra l’incident), mais a suffit à étouffer l’affaire auprès des parents d’élèves et des autorités, alors qu’à peu près tous ceux qui fréquentaient le collège connaissaient la vérité (à commencer par le prof, et les camarades de classes du cancre en question)

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    • Zenobie // 24.05.2019 à 08h45

      Qu’est-ce qui a pris feu ? Sans doute, la poussière accumulée depuis des siècles, signalée dans un rapport fait par le CNRS voici plusieurs années et mis sous le coude des responsables…

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      • AtomeCrochu // 24.05.2019 à 10h10

        Les poussières explosent, certes, mais ne produisent pas de chaleur en continue sur une longue période, un peu comme un feu de paille.

        Pour qu’il brûle, il faut chauffer le carburant, c’est aussi un problème de conduction et la conductivité thermique du bois est très loin d’être fulgurante.

        Vous avez entendu un témoignage d’explosion vous ?

        Après la chaleur téléguidée du WTC7, on va avoir le mégot tiède vieux d’une heure qui aura provoqué une explosion lente…Faut qu’on modifie les équations de Rankine-Hugoniot, on les utilise pour dimensionner des explosifs depuis plus de cent ans, mais elles n’ont jamais prévu des fronts de déflagration de l’ordre du mm par minute. Les travailleurs de chantier sont des artificiers de génie qui s’ignorent, pourquoi faire polytechnique? La crampe ne veut pas la fermer aussi celle-la ? Faut se dépêcher !

        Je n’avais pas entendu cette histoire de traitement chimique en Janvier.
        Qu’ont-ils utilisé ? En surface ou en coeur des charpentes ? Au pire, peut-on retrouver un bakchich suspect auprès des intéressés ?

        Et allez, encore un sujet qu’on n’aura pas le droit d’aborder à la machine à café sans avoir un cabot bien informé pour s’en offusquer et faire une lettre anonyme à la komman…à la hiérarchie. L’ingénierie sociale est franchement lourdingue.

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      • Nicolas // 24.05.2019 à 10h20

        Si c’est vrai, c’est bien dommage qu’ils ne puissent pas donner un coup de balai par an, mais encore une fois, votre explication semble extraordinaire, et donc exige une démonstration. Rien de plus facile : jetez une allumette sur un vieux parquet tout poussiéreux et filmez le départ de feu. Quasiment n’importe quel grenier fait l’affaire, en fait. Pas besoin de détruire votre maison, faites ça avec un extincteur à côté . *spoiler* : vous n’en aurez pas besoin.
        Donc pour l’instant l’explication qu’on nous sert est un mélange de 2 défausses bidons sur l’imprudence des ouvriers qui fumaient d’une part, et sur celle du clergé qui ne balayait pas les combles d’autre part. Vous imaginez les compagnies d’assurance qui commenceraient à dire « ah ben non on ne paie pas, c’est votre responsabilité : votre salon était poussiéreux ». Délire à part, les Français vont exiger une explication réelle, il va falloir arrêter le foutage de gueule.

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      • Wulfram // 24.05.2019 à 10h55

        J’ai visité en 1999 (20 ans déjà!) la fameuse « forêt ». La poussière sur les poutres m’avait impressionné. A certains endroits, les noms des ouvriers de Viollet-le-Duc gravés sur les poutres disparaissaient presque sous la couche noire qui, à mon avis, était largement composée des suies de la pollution de l’ère industrielle. Une amie qui avait posé sa main dessus, a passé sa soirée à essayer de désincruster le noir des sillons de ses paumes.
        Je ne sais pas de quoi était composée cette poussière. A-t-elle eu un effet accélérateur?

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        • Mariflo // 27.05.2019 à 08h53

          Oui c’est possible. Allez voir mon commentaire beaucoup plus bas daté du 26.05 à 13h25.
          Cordialement

            +0

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      • Sébastien // 24.05.2019 à 11h41

        On ne voit pas de poussière dans le reportage réalisé par France 2 quelques mois auparavant.

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      • ima // 24.05.2019 à 14h04

        Attention Zenoble, nul n’est contraint de répéter les âneries, y compris venant du CNRS ! La poussière basique, ceolle que vous détruisez par passage d’aspirateur, n’a aucune dangerosité.
        Certaines poussières ont cette caractéristique (farine, sciure de bois et quelques autres) et encore doit-on être entre LIE (Limite Inférieure d’Explosivité) et LSE, celle du dessus, définissant une concentration de poussières dans l’air, pour que le processus puisse s’amorcer si d’autres conditions sont réunies.

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    • Sébastien // 24.05.2019 à 11h43

      J’ai entendu dire que le chantier n’avait pas encore commencé. C’est réjouissant de trouver des travailleurs polonais aussi consciencieux…. Enfin, pas tant que çà…
      Et puis des mégots qui brûlent des heures, c’est magnifique.

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    • Vladimir K // 24.05.2019 à 16h48

      Des mégots et un mauvais câblage peuvent provoquer un feu, en effet. Déjà s’il s’agit d’un chantier, il y a de fortes chances qu’il y ait de la poussière (très inflammable), des morceaux de papier, des chiffons, etc. qui traînent. D’autre part, qu’il s’agisse d’un mégot ou d’un court-circuit, les températures atteintes sont très très élevées, au delà de ce que peut sortir un four ou même une plaque électrique.

        +5

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      • Graindesel // 25.05.2019 à 09h04

        « qu’il s’agisse d’un mégot ou d’un court-circuit, les températures atteintes sont très très élevées, au delà de ce que peut sortir un four ou même une plaque électrique. »

        Voyons. Prenons une cigarette allumée. Plongeons la dans un récipient qui contient de l’essence. Que se passe-t-il?

        La cigarette s’éteint.

        Il faut arrêter la désinformation.

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    • SanKuKai // 25.05.2019 à 11h57

      2 adolescents étaient montés sur le toit de Notre Dame avec une facilité déconcertante. La thèse criminelle ne peut pas être exclue si facilement.
      Et sur la vidéo on voit très bien la couverture en plomb. https://www.lalibre.be/actu/international/ces-deux-ados-avaient-montre-la-facilite-deconcertante-a-escalader-le-toit-de-notre-dame-video-5cb74f5bd8ad584ec7825e70

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  • Pousse-fumier // 24.05.2019 à 08h51

    Ce qui est intéressant, avec les « séries d’erreurs et d’imprudences », c’est qu’elles permettent d’actionner plusieurs sociétés d’assurances et donc, de négocier plus facilement l’indemnisation qu’avec une seule.

    Ici, on identifie déjà au moins deux responsables : la société de sécurité avec, au choix :
    – l’installateur de l’électricité pour les cloches
    – la société d’échafaudage.

    Faut bien financer les JO, hein…

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  • Suzy // 24.05.2019 à 08h56

    Tout ça pour dire quoi ? RIEN.
    1/ Nos églises ne sont pas entretenues : c’est exact.
    2/ Mais les mosquées fleurissent comme pâquerettes en toutes saisons : c’est exact.
    3/ Cet incendie arrange trop bien le plan constructif de l’ile de la Cité : c’est exact.
    4/ Cet incendie faisait bien rire Macron et son ministre : c’est exact.
    5/ La charpente fut traitée à la demande de Hidalgo contre des champignons fantômes en janvier : c’est exact.
    6/ La chasse aux mégots est stupide : c’est exact.
    7/ Par contre le choix d’entreprises peu qualifiées ou peu scrupuleuses aussi : c’est exact.
    Ainsi demandons nous ce qu’a réellement fait l’entreprise qui a traité les bois, anti champignons qu’elle n’avait pas, ou a pulvérisé un attise feu ? Tout le reste, retard des pompiers et moyens limités de ceux ci, c’est juste pour broder une histoire de divertissement pour détourner l’attention du pourquoi brûler notre patrimoine chrétien quand l’Islam s’installe avec tant de persistance !
    La vérité est comme le nez au milieu du visage.

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    • KD60 // 24.05.2019 à 09h20

      BINGO !!! ???
      Tout y est. Il y a ceuss qui sachent et qu’on tout compris et y a les moutons qui veulent pas sachoir !

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    • Sébastien // 24.05.2019 à 11h47

      C’est pas faux ce que vous dites, sauf que l’islam est lui-même un sujet de divertissement pour cacher d’autres choses. La politique est comme les poupées gigognes (je n’ose pas dire « Russes », y’en a qui vont encore se jeter dessus).
      Macron ne vend pas la France à l’Islam, à moins que vous me fassiez la démonstration de sa conversion…

        +13

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      • Papagateau // 24.05.2019 à 15h58

        Macron ne vend pas la France par dévotion a l’Islam, mais pour le pognon. Celui de ses amis dans un premier temps, mais ils lui en gardent une part (institut machin, expertise en politique publique, cabinet d’ avocats d’affaires, jetons de présence et retraite chapeau).

          +6

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  • Eric83 // 24.05.2019 à 09h09

    Publication du Colonel Yves Logette du 16 mai au sujet de l’incendie de Notre-Dame :

    Notre Dame, un incendie providentiel ou un scandale d’Etat ?
    https://www.officierunjour.net/editoriaux/notre-dame-un-incendie-providentiel-ou-un-scandale-d-etat/

    Ma publication sur AgoraVox du 3 mai au sujet de l’information – révélée par Checknews – concernant la réunion qui s’est tenue dans la salle haute de N-D dans le créneau horaire du départ de l’incendie le 15 avril…réunion au sujet de laquelle aucun média n’a publié, un mois plus tard, le moindre article.
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/23/pourquoi-les-tours-de-notre-dame-ont-elles-ferme-plus-tot-le-jour-de-l-incendie_1722841?
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/incendie-de-notre-dame-pourquoi-214791

      +16

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  • SanKuKai // 24.05.2019 à 09h31

    Á noter que, quelle qu’en soit l’origine, et tout comme l’incendie du Fouquet’s, ou celui de la gare de Mulhouse récemment, l’incendie de notre dame génèrent de la richesse. Ça n’a aucun sens mais dans notre système économique si bien ficelé, l’intervention des ouvriers, entreprises ajoutée á celle de vautours et intermédiaires (assurances, banques, architectes, chefs de projets, conseillers, consultants, etc) constituent une augmentation du PIB dont nos gouvernants et médias pourront se vanter.

      +6

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    • Blabla // 24.05.2019 à 11h03

      C’est l’une des raisons pour lesquelles la société de croissance a un horizon théorique : à un moment, pour augmenter la richesse (en fait, le PIB), il faut tout détruire pour reconstruire.
      Toute association d’idées avec des événements situés dans des pays lointains de l’axe du mal ne serait que fortuite

        +7

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  • ima // 24.05.2019 à 09h33

    Veuillez, svp, admettre l’avis d’un spécialiste des chantiers du bâtiment. Déjà, considérer le Canard enchaîné comme un spécialiste des questions relatives à ce type d’incendie prêterait à sourire si le sujet n’était pas aussi grave.
    – Non, il n’est pas possible que des poutres en chêne de cette section, vieilles de 800 ans, s’embrassent comme du vulgaire petit bois. Pour rappel, la porte palière de vos appartement est garantie coupe-feu 1/2 heure avec 3 cm d’épaisseur.
    – Non, avec une installation électrique interne refaite peu d’années avant et la batterie de protections, le court-circuit est coupé quasi instantanément (ce qui permet de ne pas se faire électrocuter).
    – Non, quelques mégots ne pouvaient en rien mettre en danger la cathédrale.
    – Non, la poussière séculaire des combles ne pouvait pas alimenter le départ de feu
    – Non, un câble électrique, avec double protection n’est pas dangereux, vous pouvez le prendre à pleine main, vous ne risquez rien.
    Comme l’architecte des monuments de France interrogé par Pujadas, on ne peut croire à cette version.
    Par contre, méditer sur les événements se succédant depuis ce triste jour. La ressortie du rapport demandé par Hollande sur le réaménagement de l’île de la Cité, la location pour 80 ans de l’Hotel-Dieu pour le transformer en centre commercial pour touristes de luxe.
    Seule la version de l’accident permet aux marchands du temple de faire rapidement de très bonnes affaires alors que 10 églises catholiques ont brûlé dans les 10 mois précédant ce drame, dont au moins 3 détruites complètement.

      +35

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    • Eric83 // 24.05.2019 à 09h47

      Un indice qui ne trompe pas, c’est le propos de Macron.Dès le lundi soir alors que l’incendie ravageait N-D, il a annoncé que la cathédrale serait reconstruite « plus belle qu’avant ».
      Pour sortir un tel propos, il lui fallait déjà avoir une conception précise d’un projet qui la rendrait prétendument « plus belle »…et ce n’est pas durant sa petite marche entre l’Elysée et N-D que cette conception lui est venue.

        +19

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      • Kasper // 24.05.2019 à 09h57

        Vous savez, Macron parle énormément. Souvent pour ne rien dire. Alors accorder autant de poids à un pauvre mot perdu dans une phrase…

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        • Ubu // 24.05.2019 à 10h16

          D’accord avec vous, parle énormément pour ne rien dire, certes dans ce qu’une phrase devrait contenir comme sens.
          Pas d’accord avec vous, même quand une phrase n’a pas véritablement de contenu propre, en périphérie du discoure, et dans son contexte, il y a toujours du sens… amis de la sémiologie, bonjour !

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          • Ubu // 24.05.2019 à 10h24

            Petit exercice : ne considérez plus ce type comme président d’une république qui n’en porte plus que le nom, mais imaginez-le simplement comme le président, c’est à dire le représentant, le VRP pour être plus imagé, du seul pouvoir qui s’exerce encore sur « les restes » de la France, c’est à dire le pouvoir médiatique…
            (Illustration au travers de la relation Zuckerberg Macron, et du résultat qu’on peut constater via l’article suivant de ce même blog).
            ?

              +2

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            • Kasper // 24.05.2019 à 11h07

              J’ai essayé comme vous dites. Ca ne change rien. Pour moi ca reste le verbiage d’un type qui se veut rassurant. Comme quand mon gamin casse son jouet et que je lui dit que je vais en racheter un plus beau: c’est pas pour mettre en oeuvre quelque plan immobilier machiavélique, c’est pour qu’il arrête de chouiner le temps qu’il oublie son jouet.

              Considérer ce mot comme « l’indice qui ne trompe pas » d’un incendie criminel motivé par un vaste plan immobilier secret relève plus de l’interprétation biaisée de n’importe quel fait qui peut alimenter une théorie préconçue que d’une analyse rationnelle.

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              Alerter
            • Ubu // 24.05.2019 à 12h19

              J’aime bien votre réponse, et d’accord pour l’interprétation biaisée, mais c’est valable dans l’autre sens, pourquoi privilégier la piste de l’accident avant même avoir un début d’enquête ?
              Moi, ce qui m’a surpris le plus, c’est la rapidité avec laquelle les propositions de nouvelle flèche ont été balancées…

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            • Kasper // 24.05.2019 à 13h06

              Personnellement je ne privilégie rien: j’attends l’enquête.

              L’urgent selon moi n’est pas de savoir comment c’est arrivé, mais de surveiller la reconstruction comme le lait sur le feu. Empêcher un éventuel projet de centre commercial (je ne rejette pas à priori l’idée que ce soit leur projet, je les crois capable de tout) ou même une tentative d’imposer une immonde flèche en verre ou une chose du même genre.

              Pour la rapidité des propositions de flèche, ca ne m’étonne pas plus que ca. Pour un « artiste » contemporain, c’est l’occasion unique de laisser son nom dans l’histoire en défigurant Paris une bonne fois pour toute. Une motivation plus que suffisante pour passer une nuit blanche à torcher un truc. Ces projets vite photoshopés ont du demander autant de temps qu’il en a fallu à Paul Mc Carthy pour concevoir le plug anal de la place Vendôme ou à Jeff Koon pour ses chiens en ballon.

              Même l’idée d’une nouvelle flèche « adaptée aux enjeux de notre époque », ca ne pouvait pas manquer. Macron pourrait passer de son statut actuel de président kleenex à celui qui a laissé à la postérité la « flèche Macron ». Et une flèche est le monument idéal: je soupçonne Macron d’avoir beaucoup de choses à se prouver, côté freudien…

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              Alerter
            • Ubu // 24.05.2019 à 19h20

              Ok pour l’art content pour rien, un petit pouce…

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        • Eric83 // 24.05.2019 à 13h12

          @Kasper
          « Considérer ce mot comme “l’indice qui ne trompe pas”… ».
          Comme quoi, il faut être très précis dans ce que l’on écrit. J’aurais dû écrire « L’Indice qui ne trompe plus » car autant ce propos de Macron pouvait n’être qu’un verbiage rassurant dénué de sens particulier.
          Autant au regard de tout ce que nous savons maintenant et voyons se dérouler depuis le 15 avril donne tout son sens au propos de Macron.

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  • Graindesel // 24.05.2019 à 09h40

    J’ai réalisé une petit expérience dans mon insert avec tirage maximum: une bûche sèche de chêne de 15 cm de large, placé dessous 3 barres d’allume-feu, puis une fois ces 3 allume-feu consumés, un 4me. Résultat: bûche noircie, quelques braises sous la bûche qui vont s’éteindre, mais la bûche de s’enflamme pas. Comment croire à un accident?

    Ce que je n’accepte pas, c’est la piste « privilégiée » le soir même.

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    • Nicolas // 24.05.2019 à 10h28

      ouf, merci pour cet apport de bon sens pratique ! C’est ce que j’essaie de dire plus haut, il faut BEAUCOUP plus qu’une cigarette ou qu’un court-circuit d’un système électrique assez modeste pour mettre le feu à une grosse poutre .

        +9

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    • Kasper // 24.05.2019 à 11h09

      Ca me rappelle le type qui voulait démontrer que le wtc ne pouvait pas s’écrouler avec une maquette en carton…

        +3

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      • Nicolas // 24.05.2019 à 12h14

        Donc pour vous, comparer un morceau de poutre à un morceau de poutre, c’est aussi ridicule que de comparer des milliers de tonnes d’acier, de béton, de papier, de verre… à un kilo de carton ?
        Ok alors, je vous laisse à votre chaîne de désinformation favorite.

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    • SanKuKai // 24.05.2019 à 15h35

      Pour que l’expérience soit concluante il faudrait la faire en milieu confiné pré chauffé. Car il faut se rendre compte des niveaux de température sous une charpente en plomb après une journée de soleil comme c’était le cas. En gros, faites chauffer sérieusement l’insert avant d’essayer.
      Après concernant les conclusions immédiates avant même que l’enquête commence, c’est comme le MH17, c’est effectivement n’importe quoi.

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      • Nicolas // 24.05.2019 à 16h43

        Vous plaisantez ? On parle du 15 avril 2019 à Paris, pas du 14 juillet à Marseille.
        Je vérifie sur WolframAlpha : 16°C, temps partiellement nuageux. Avec un soleil qui de toutes façons est encore bas (maximum de 50,7° au dessus de l’horizon, des heures avant la catastrophe), ça ferait monter le tout à combien ? 35°C vers 14 heures (je suis généreux !), et retour à 25°C-30°C 4 heures plus tard ? Vous pensez sérieusement que ça change les choses, par rapport à une expérience faite à 22°C ? Laissez les expérimentateurs expérimenter avec des bûches ou morceaux de poutres à température ambiante, sans dire de bêtise.

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      • ima // 24.05.2019 à 19h27

        Une charpente de plomb ???
        Là on atteint les limites cher monsieur. La charpente est en bois, du chêne, ce qui brûle le plus mal. Quand aux hautes températures du printemps parisien, nous en sommes au n’importe quoi, reprenez-vous, que diable !

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        • Fritz // 24.05.2019 à 19h58

          Eurêka ! C’est le réchauffement climatique qui a mis le feu à la charpente de Notre-Dame !

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        • SanKuKai // 25.05.2019 à 11h18

          Je me suis mal exprimé mais vous m’aviez compris j’espère, c’est en effet sur la toiture qu’il y a du plomb. Et le plomb ça chauffe. Ce qui augmente la température sous la toiture. Si expérience il doit y avoir elle doit se faire au plus proche des conditions de production. Dans mon métier c’est comme ça. Je n’ai pas d’éléments pour m’avancer sur le fait que le départ de feu soit un accident ou pas. Je ne sais pas. Par contre je peux m’avancer sur le fait que le chêne brûle, vous l’avez vu comme moi et ce n’est pas la première église qui flambe. Et je suis persuadé que le confinement et la température jouent un rôle. Je ne vois pas en quoi ce serait insensé ou á exclure.

            +3

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    • Araok // 26.05.2019 à 08h41

      Une bûche ne s’enflamme pas avec un ou plusieurs plaquettes d’allume-feu. C’est exact. Par contre j’allume mon feu si j’empile plusieurs bûches de telle façon que la flamme de l’allume-feu serpente en chicanes autour des bûches. D’accord c’est plus facile si je rajoute un peu de petit bois. Je n’exclue pas, a priori, l’hypothèse de l’accident. Beyes ( et sa formule) aurait écrit : qu’elle est la probabilité que l’incendie soit accidentel sachant que l’Hôtel Dieu va être attribué à un promoteur?

        +0

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  • Olaf Reujojo // 24.05.2019 à 09h57

    Entre les incendies (de bâtiments ou de forêts), la catastrophe environnementale liée aux quantités phénoménales de mégots balancés sur les routes et les espaces publics, le coût énorme de la sécu pour les soins aux cancéreux, et la gène en tabagisme passif provoquée envers les non-fumeurs (notamment les enfants), il est grand temps de pénaliser la cigarette.

      +3

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    • Fritz // 24.05.2019 à 10h15

      Tirer argument de l’incendie de Notre-Dame pour pénaliser la cigarette ? Celle-là, il fallait l’oser.
      Vous savez combien coûte le paquet, maintenant ?
      A votre avis : qui fume encore des cigarettes ? Un cadre devant son ordinateur, ou un ouvrier sur le chantier ?

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      • Nicolas // 24.05.2019 à 10h39

        les cigarettes étant interdites dans les bureaux, la réponse est évidente. En outre, contrairement à ce que vous imaginez, le tabagisme est devenu un marqueur social des milieux les plus défavorisés (depuis bien longtemps aux USA, plus récemment en France). Un enquête française que vous trouverez facilement indique « Le tabagisme est plus important chez les chômeurs. »
        Si les fumeurs pensaient autant à la santé de leurs enfants qu’à trouver des excuses bidons pour se flinguer la santé, le problème serait résolu.

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        • Fritz // 24.05.2019 à 10h44

          C’est bien ce que je dis. Ne volez pas aux classes populaires le droit de fumer.
          Nous sommes des adultes.

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          • Nicolas // 24.05.2019 à 10h58

            Tant qu’à faire je préférerais que les chômeurs obtiennent un emploi digne qui leur permette de se passer de ce paradis artificiel au rabais. Les enfants qui vivent dans des maisons empestant la cigarette ou passagers dans des voitures enfumées ne sont justement pas des adultes.
            En outre, en écrivant « Nous sommes des adultes », vous faites appel au principe de responsabilité des adultes, qui doivent être libres de leur choix tant qu’ils en assument les conséquences. OK, mais alors les fumeurs doivent abdiquer toute prétention à une prise en charge de leur cancer et maladies respiratoires par la Sécu.

              +2

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          • Graindesel // 25.05.2019 à 09h27

            « Ne volez pas aux classes populaires le droit de fumer. »

            Droit de fumer = droit de mourir plus tôt = moins de retraites à payer…

            Qu’a-t-on encore besoin des classes populaires quand elles cessent de travailler? La « solution » « Soleil Vert ».

            https://duckduckgo.com/?q=esp%C3%A9rance+de+vie+des+fumeurs&t=ffsb&ia=web

            « Nous sommes des adultes. »

            Des adultes aliénés. Rien de tel que les drogues pour faire se tenir le « troupeau » tranquille.

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      • Nicolas // 24.05.2019 à 10h45

        Par contre, les incendies de bâtiments déclenchés par des cigarettes sont une minorité, bien sûr (et n’incluent vraisemblablement pas NDdP). Aux USA c’est 5% des incendies de bâtiments, et 23% des morts, tout de même. Cf. enquête NFPA.

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  • Aqua // 24.05.2019 à 10h16

    L Histoire dira que ça s est Malpasset !

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  • René Fabri // 24.05.2019 à 10h33

    – Non seulement les cloches étaient électrifiées, mais il y avait aussi de gros projecteurs pour éclairer toute la cathédrale la nuit, y compris pour la flèche. C’est ce que m’ont dit des voisins de la cathédrale, et il est étonnant que personne ne parle de ces projecteurs qui nécessitaient une importante alimentation électrique.
    – Les poutres de chêne de 800 ans sont une légende. En réalité, le sapin est plus léger et plus économique. Donc, il n’y avait certainement pas que du chêne de 800 ans, notamment près de la flèche qui a été refaite.
    – Les poutres cachent toutes les autres boiseries beaucoup plus inflammables, tels que les chevrons et surtout les liteaux et voliges, mais les médias ne connaissent pas les toitures.
    – Les produits xylophènes sont très inflammables et sont nécessaires car les insectes mangeurs de bois sont un fléau pour les toitures, mais les médias ne les connaissent pas.
    – Je parierais qu’il y avait aussi de l’isolant inflammable car le clergé est obsédé par le chauffage, étant assailli de reproches de petits vieux frileux qui se plaignent de la fraicheur des églises.

      +10

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    • Pbon // 24.05.2019 à 11h56

      Votre analyse est qd même assez légère comme les chevrons et liteaux et voliges en sapin … Soyez sérieux, allez voir de près une charpente similaire avant de faire ce genre de supputations … Surtout pour supporter une couverture en plomb de plusieurs tonnes !

        +12

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    • Papagateau // 24.05.2019 à 17h26

      Du sapin ?
      Mais le sapin n’est utilisé en plaine que depuis qu’on le transporte en semi-remorque. Avant le transport le rendait cher, alors pourquoi faire venir un bois aussi pourri ?

      Isolant sous toitures ? Une toiture d’église, à plus de 10 mètres du sol, avec des « baies vitrées » ( les vitraux) pour une surface qui doit approcher l’hectare en simple vitrage?
      Et pour isoler quoi ? Une voute de pierres de 200 mm d’épaisseur et non un plafond en Placoplatre de 16 mm.

      Les fidèles savent ce que c’est une église, les seuls isolants efficaces sont ceux positionné en écran, au plus proche des participants, c’est a dire les tapis sous les pieds, et les boiseries pour la sacristie.

      De l’isolant inflammable en toiture, sans les clés, et sans que les monuments historiques ne voient rien ? (200m de long).
      Idiot comme plan, et invraisemblable pour sa réalisation et/ou son invisibilité.

      Mais j’ai fait trop long. Tout tenait en 3 mots : Calomnie, calomnie, calomnie.

        +8

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    • Marie Colin // 25.05.2019 à 01h50

      [modéré]
      Eh oui, les chevrons et voliges sont en résineux – et depuis lurette ! tout simplement parce que le chêne est incompatible avec le plomb – lequel emmagasine la chaleur (et à Paris, hein, avec la pollution…)
      Il est sûrement tôt pour tirer des conclusions définitives, mais le fait est bien établi que les chantiers, quels qu’ils soient, aggravent sérieusement les risques (comme aussi, des bombardements de la 1e GM ou des manifs de la FNSEA) : c’est un fait bien connu des Architectes du Patrimoine.
      Ce que j’ai surtout retenu, c’est le dysfonctionnement de l’alerte : un feu qui a le temps de bien couver, de s’en prendre aux produits inflammables comme les résineux, puis de proche en proche, avec la montée des températures sous la cloche de plomb qui fond… vraiment « irréaliste » ?
      Qu’après, ça donne l’occasion à notre inculte PR de faire étalage de sa bêtise crasse, que certains « z’artisses » en profitent pour se faire un coup de pub… rien de nouveau sous le soleil.
      Mais que ça donne lieu à tous les délires prétendument « rationnels » de ceux qui ne connaissent RIEN à la problématique des bâtiments anciens – voire renforcent les crapules islamophobes – SUR CE SITE, j’en reste sans voix.

        +5

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  • Leens // 24.05.2019 à 10h35

    Sans une vraie enquête sur les causes de l’incendie, ce que les experts savent faire, on reste au niveau des conjectures. Ce qui est établi avant cette enquête et dès le lendemain de l’incendie: c’est un accident et pas un geste criminel et les architectes des monuments historiques doivent respecter les éléments de langage définis par la ministre, donc le gouvernement, donc de Macron. Sinon…
    Essayer de mettre le feu à une charpente vieille de 800 ans (donc dure comme la pierre) avec un mégot de cigarette et ou un court circuit. Il faut une autre histoire que l’enquête des experts révèlera,… si l’enquête a lieu.
    En attendant, en voici un qui a essayé: https://www.youtube.com/watch?v=Fb9vp3qa1pg&feature=youtu.be

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  • pirate du pacifique // 24.05.2019 à 11h18

    ça n’explique pas comment faire bruler une buche de 30 cm d’epaisseur…

      +2

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    • Karnak // 24.05.2019 à 12h24

      … En y mettant le feu ! Et un simple mégot ou un petit court-circuit peut suffire, pour peu qu’il y ait des combustibles relai : l’étincelle allume les déchets de papier et plastiques du chantier, qui mettent le feu à la poubelle, qui enflamme la palette, qui embrase des voliges, qui… etc.

        +1

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  • Pbon // 24.05.2019 à 11h44

    Qu’en est-il des travaux de février 2019, où une entreprise à pulvérisé sur toute la charpente un gel pour protéger des insectes xylophages !
    Quand on sait que ces produits sont souvent à base de produits pétroliers ….
    Bizarre pas un mot sur cela dans la presse …
    Allez savoir !

      +8

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  • Cyd // 24.05.2019 à 13h16

    J’ai travaillé dans une PME qui recyclait du plastique, et on nous imposait, à raison car le plastique brule bien, tout un tas de disposition anti-incendie.

    Notamment, de faire 1 fois par an, des prises de vue infrarouge de toutes les installations electriques, cables compris, pour voir d’éventuels points chaud (et il y en avait)

    Aussi d’installer des splinklers (arrosage automatique) dans les stockages et des extincteurs et de les faire vérifier 1 fois /an
    Aussi de faire des exercices incendies avec les pompiers, ce qui fut instructif (où se garer avec les gros camions, où brancher les tuyaux selon les scénarios, avec quel débit espéré, etc)

    Et pour Notre Dame, on apprend tranquillou que l’électricité avait été installé dans un lieu interdit, qu’il n’y avait aucun moyen d’intervention, que les pompiers n’avaient manifestement jamais fait de repérage des lieux (pas de point d’eau, pas de colonne seche, pas de tuyaux adaptés à la hauteur de l’édifice, pas de nacelle pour attaquer le feu en hauteur )

    J’espère que le responsable du site et tous ces sous-fiffres seront virés

      +13

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  • kasper // 24.05.2019 à 13h25

    Je ne peux que laisser ici pour qui veut bien la voire la vidéo qu’a faite le brillant analgenocide sur les théories du complot de Notre Dame:

    https://www.youtube.com/watch?v=RnhHI5e05Cc

      +0

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  • La vie // 24.05.2019 à 14h15

    Beaucoup de personnes ne font plus leur travail avec rigueur « bof c est pas grave ca va aller comme ca  » et voilà ou cela mène
    La conscience n existe plus
    C est un mot qui va disparaître du dico
    J ai honte pour les personnes responsables
    Mais je suis sure que ça ne va pas les empêcher de dormir pauvres petits c …..

      +1

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    • jeanpaulmichel // 25.05.2019 à 07h47

      Ma première pensée en voyant l’incendie fut pour nos anciens qui ont mis 200 ans à construire cet édifice. Je les imaginais, là-haut , là où ils sont, en train de commenter ce désastre.
      – regardez ces bandes de c…, ils sont capables d’aller sur la Lune, investir des milliards pour s’entre-tuer, mais sont incapables de préserver ce que nous leur avons légué.

        +3

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  • septique // 24.05.2019 à 14h28

    Bon il y aura

    Ceux qui croient savoir..
    Ceux qui ne connaissant rien en architecture ancienne
    Ceux qui ne connaissent rien de la création et de la propagation de feux accidentels
    Ceux qui sont persuadés qu’il s »agit d’un complot parce que ..etc..
    Ceux qui sont persuadés qu’une opération immobilière ourdie par une caste de corrompus est responsable..etc..
    Ceux qui ont entendu que Paul leur avait que Pierre qui a vu sur un site internet à cet endroit..etc..
    Ceux qui diront…Bizarre pas un mot sur cela dans la presse …
    Tous diront l’enquête est truquée…c’est autre chose, on nous dissimule la vérité.

    Ah les réseaux associaux…

      +3

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    • Alfred // 24.05.2019 à 16h20

      Et il y a ceux qui sont tellement malins qu’ils trouvent que décréter immédiatement l’origine de l’incendie comme étant accidentelle était tout à fait pertinent. Et comme vous avez un coté très LAREM qui ose tout vous avec choisi le pseudonyme ad hoc. Je vous reconnais une forme de cohérence..solitaire (comme votre champion).

        +8

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      • septique // 24.05.2019 à 17h30

        Mon champion….?..pourrait-être Guy Gebord (enfin sûrement) ou Arthur Cravan que vous ne connaissez pas..les mémoires de Louis de Rouvroy, Duc de Saint-Simon en-dehors de ca sûrement aucun politicien actuel…tous embourbés dans la société du spectacle, bavassant dans la grande lucarne..vendant leur salade plus ou moins rance

        Lisez-donc le Wagon à Vaches de Georges Hyvernaud pour apprécier la veulerie généralisée, après ca..les bleuettes de Houellebecq sont à l’image de l’époque, fades.

        J’ignore totalement ce que LAREM veut dire….

        Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout (Henri Queille).

          +2

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        • Graindesel // 25.05.2019 à 09h50

          « Mon champion….?..pourrait-être Guy Gebord (enfin sûrement)  »

          Aaaaahhh, l’embrasement du toit, quel « spectacle »! Qui va permettre dans la foulée l’ouverture d’un « marché ».

          Mais bien sûr, vous ne croyez pas que la société soit marchande et spectaculaire.

          Pauvre Guy Debord, si mal compris.

          Et surtout Guy Debord en soutien à Macron…

            +0

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  • Krystyna Hawrot // 24.05.2019 à 14h49

    Il manque des éléments importants dans l’article. Le SSI, Système de Sécurité Incendie, la grosse machine qui gère la sécurité incendie, l’alarme feu, les alertes et indique l’endroit ou se trouve le détécteur, le SSI se trouvait il dans un PCS sur place (ou? Dans le sous sol? Dans la sacristie? Combien de temps pour courir du PCS aux combles avec un extincteur?) ou dans les locaux de la société Elytis avec un système de surveillance à distance? Ou était l’agent SSIAP? Service de Sécurité Incendie et Assistance à Personne et non un simple ADS? Un SSIAP doit connaitre le SSI et doit bien connaitre son site. Et Encore sur un site historique complexe un SSIAP 1 doit être doublé d’un SSIAP 2 encore plus qualifié. Ce qu’on pense dans la profession, par ailleurs sous payée et méprisée, est qu’il n’y avait personne à Notre Dame. C’était un système de surveillance à distance.

      +4

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    • jeanpaulmichel // 25.05.2019 à 07h36

      C’est ce que je pensais également.
      Facile de refaire l’histoire mais pourquoi sur un tel monument ne pas avoir mis de sprinkler ?
      Difficulté technique de mise en œuvre alors que la Seine est à quelques mètres ou raisonnement financier coûts/risques …

        +0

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  • Krystyna Hawrot // 24.05.2019 à 14h49

    Le temps que le SSIAP arrive de chez Elytis en voiture avec les embouteillages sur place 20 minutes se sont écoulées. Car il n’est pas concevable de mettre 20 minutes à appeler les pompiers. Un SSIAP doit appeler les pompiers par précaution des qu’il ne peut pas éteindre le feu avec un extincteur. Mieux vaut appeler trop que pas assez. Sauf si la boite pour laquelle vous bossez est un boite de merde qui va vous punir pour avoir fait votre travail. J’attends le procès et la condamnation d’Elytis.. surement encore un boite d’anciens légionnaires, les trois quart des boites de sécurité appartiennent à d’anciens légionnaires qui ne connaissent rien à la sécurité incendie et encore moins aux monuments historiques.

      +3

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    • Graindesel // 25.05.2019 à 09h43

      Pour moi, alerte incendie = ça sonne chez les pompiers, fausse alerte ou non et c’est le branle-bas.

      Le gars qui va voir et se trompe d’endroit… comment dire…?

        +0

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  • Arkhenes // 24.05.2019 à 15h04

    Inutile de se perdre dans des infos périphériques.
    1- Il n’y avait aucun dispositif électrique à l’endroit du départ de feu
    2- Il n’y avait aucun travaux en cours à l’endroit du départ de feu.
    3- L’ancien architecte en charge de la sécurité incendie du site a déclaré que « même du petit bois » ne permettrait pas un tel embrasement.
    4- La Cathédrale a été victime de multiples intrusions les semaines précédant l’incendie.

    Le reste, c’est du flou artistique.

      +8

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    • septique // 24.05.2019 à 17h36

      La Cathédrale a été victime de multiples intrusions les semaines précédant l’incendie.

      Lesquelles ? Quand ? Comment ? Ou ? Leurs liens avec l’incendie ?

      L’endroit du départ du feu ? Rien vu sur ceci de la part de la commission d’enquête.

      Quelles sont vos sources ?

        +2

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      • Alfred // 25.05.2019 à 15h28

        Depuis très longtemps dès qu’un bâtiment de Paris est flanqué d’échafaudages il est escaladé et visité par des jeunes. Les barrières, protections et autres ne font qu’ajouter au piment de l’aventurette. Je l’ai fait minot pour la tour Saint Jacques ou certains ponts de Paris ou encore des grands magasins. De nos jours les jeunes appellent ça « exploration urbaine » et fonts des vidéos de la visite. Il y en a donc effectivement qui trainent de Notre Dame escaladée juste avant le drame.

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    • Papagateau // 24.05.2019 à 17h59

      Tu ne passera pas a la télé, toi.

      Pour faire le nombre de mots requis:
      Je rêve d’un monde où les désinformateurs serait punis. Mais pour ça, il faudrait que les français se réveillent.

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      • septique // 24.05.2019 à 19h45

        Ne possédant pas de télévision depuis très longtemps et ne connaissant aucunement ceux qui y sont en permanence..ou ceux comme vous collés à elle comme des mouches à du papier gluant, de l’aube au coucher du soleil, aucun problème.

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    • Haricophile // 24.05.2019 à 22h59

      Des arabes qui se sont attaquée à la chrétienté en essayant de faire cuire des merguez au barbecue dans les combles, je ne vois plus que cette explication.

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  • Philippe13 // 24.05.2019 à 17h33

    Le Nouvel Obs (pardon l’Obs, tout court), rend compte d’un « article » du Canard Enchaîné, qui lui rend compte de……….. mais de quoi au fait ?
    Tout cela est assez vague.
    Mais le Canard Enchaîné (et à sa suite l’Obs) nous entraine, sans avoir l’air d’y toucher, subrepticement, sur une piste que je trouve « facile ».
    Est ce la piste de ce journal ?
    Le Canard Enchaîné ne serait-il pas en train de nous faire une « Fillon » ?
    Il me semble que « la presse » devrait, au plus tôt, presser les autorités pour que l’on ait LES réponses. Mais non, rien ne vient. Nous avons juste, par ci par là, quelques petits bouts.

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  • Geoffrey // 24.05.2019 à 18h06

    pq Olivier Berruyer fait-il du mou ? pq la jouer premier de classe (comme dirait l’autre) ?

    pour que du chêne de près de 1000 ans prenne feu, il faut une fameuse énergie calorifique/calorifère (je ne suis pas physicien) pour amorcer l’incendie, or…donc…

    pour que le fuel d’un avion long courrier flambe (c’est le mot technique exact) des poutres d’acier, par ex. à New York, par ex un édifice emblématique de ladite ville, il faut…etc…vous avez compris où je voulais en venir.

    Geof’

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    • septique // 24.05.2019 à 20h13

      Justement vous n’êtes pas physicien ni chimiste et vous ne connaissez pas grand chose sur les phénomènes de combustion, la prévention des incendies, Il y a un fait partagé par tous les spécialistes des monuments historiques. les périodes de rénovation des édifices anciens sont toujours les plus dangereuses pour de multiples causses, structurelles, incendies, intervention sur le bâtiment, déplacement matériel, etc.

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      • Geoffrey // 25.05.2019 à 10h15

        allons allons…il ne faut pas être chimiste ou physicien pour savoir qu’il faut bcp de chaleur pour amorcer un feu : le frottement de l’allumette sur le carton spécialement traité rend possible la combustion du souffre, puis du bois constitutif de l’allumette, ensuite…on place le flamme sous une boule de papier, elle s’enflamme à son tour…on aura disposé des brindilles, du petit bois à proximité..et c’est parti.

        quand la chaleur sera suffisamment élevée, on passera aux branches puis aux bûches…

        tu n’as jamais allumé un feu, septique ? je suis sceptique…

        il y a des vidéos « complotistes » très bien faites, et même leurs anti-thèses : le débat est ouvert…

        https://www.youtube.com/watch?v=8ThKxImidEg

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  • Roy Christian // 24.05.2019 à 18h48

    Fils de paysan (et j’en suis fier), je ne peux pas croire, que des poutres de chênes vieilles de plusieurs siècles, puissent s’enflammer aussi facilement ; Un essai, avec une lampe à souder, pendant plusieurs heures, a démontré qu’il était IMPOSSIBLE de brûler un bois de chêne très vieux par ce moyen (alors des mégots….. vous pensez) ! Effectivement, moi, je penche plutôt pour un « attentat » perpétré dans une période religieuse ! Maintenant, moi, je suis prêt à changer d’avis, mais alors, que l’on me prouve le contraire !

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    • Sandrine // 24.05.2019 à 19h19

      Il y a quand même l’exemple de l’incendie de la cathédrale de Chartes

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      • , // 24.05.2019 à 19h38

        Non Sandrine, pas de comparaison;
        La charpente de Chartres était en châtaigner, pas du tout la même tenue au feu, l’incendie fut causé par des plombiers travaillant sur le toit, certainement avec un petit brasero (le chalumeau n’existait pas), il n’y avait pas de moyens de communication pour faire intervenir des renforts dont on ne peut nier le côté rudimentaire à cette époque.
        Autre « détail » que je n’ai pas encore trouvé, combien de temps a-t-il fallut à une charpente moins résistante pour être entièrement détruite ?

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      • septique // 24.05.2019 à 20h08

        Et le parlement de Bretagne, incendie, structure en bois comme ND…

        https://www.wikiwand.com/fr/Incendie_du_palais_du_Parlement_de_Bretagne

        Le chateau de Windsor en 1992, la cathédrale de Reims, la Fenice a Venise (2 fois)

        http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/la-cathedrale-de-reims-windsor-avant-notre-dame-ces-monuments-aussi-partis-en-flamme-16-04-2019-8054574.php

        Bien entendu il s’agit d’un complot…ces incendies sont le résultat d’un attentat dans une période religieuse…au fait de quelles religions parle t-on ?
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        • Sandrine // 24.05.2019 à 22h24

          De toute la liste citée par Le Parisien, il n’y a guère que l’incendie du parlement de Bretagne qui soit comparable. Encore que dans ce cas, il s’agissait d’une fusée de détresse lancée dans le cadre d’une manifestation ayant eu lieu la veille et atterrie par hazard sur le toit. Je ne connais pas ce type d’engin mais il me semble que son action doit être hautement inflammable.

          J’ai d’ailleurs entendu citer cet exemple du parlement de Bretagne dès le lendemain de l’incendie par une intervenante qui expliquait d’un air très assuré qu’il s’agissait d’un cas tout à fait analogue à celui de Notre Dame. Mais plus j’y pense plus il me semble que les deux cas sont très distincts (le départ de feu est très différent)

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    • kasper // 25.05.2019 à 01h03

      Avec une lampe a souder pendant PLUSIEURS HEURES ?! Alors ils ont utilise quoi les terroristes ? La thermite magique du WTC ?

      Cette histoire de vieux bois qui ne prend pas, c’est comme les tours qui tombent plus vite que la chute libre ou l’ingérence russe dans les élections: tout le monde le répète, donc ca doit être vrai, alors on le répète aussi, sauf qu’en attendant je n’ai toujours pas trouve une personne pour seulement essayer de m’expliquer comment du vieux bois sec devient un matériau coupe feu.

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      • Suzy // 25.05.2019 à 11h44

        suite Kasper
        Les mégots sont évoqués juste pour attirer le regard du public à l’opposé de la réalité, d’où sans doute ce qui faisait tant rire notre chef des armées et son acolyte de premier ministre le soir de l’incendie. Si accident c’était un chef d’État digne de ce nom aurait montré un visage grave. Les esquisses du projet île de la cité sont dans les cartons depuis Hollande, il ne reste plus qu’à trouver l’argent, or Paris Hidalgo est déjà dans le gouffre des dettes. La suite est tout aussi éloquente quand il déclara immédiatement que Notre Dame serait reconstruite en cinq ans et … plus belle ! La maison de la radio, classée Monument historique touchée par un incendie en 2014, est en rénovation depuis 2004, devait être terminée en 2013 et peut être le sera en 2023 …19 ans après, il ne fallut que 11 ans pour la construire. Le pèlerinage de Notre Dame n’est pas terminé.

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        • kasper // 25.05.2019 à 22h46

          j’attends toujours une explication de pourquoi le vieux bois ne brûle pas…

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          • Suzy // 25.05.2019 à 23h00

            Vous faites semblant de ne pas comprendre ?
            Personne ne vous dit que le vieux bois sec ne brûle pas, nous vous expliquons qu’il est beaucoup plus difficile à brûler et pas sans l’aider avec de gros moyens.
            Surtout le chêne dont était faite la charpente de ND puisque c’est une essence classée dans les plus dures. Faites brûler une paille et à côté une poutre en chêne de section 40/40 avec un mégot, sans doute arriverez-vous à brûler la paille mais la poutre (qui est dans vos yeux), jamais vous n’y arriverez.
            J’arrête là car vous avez décidé de ne pas comprendre ce qui est évident.

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            • kasper // 25.05.2019 à 23h45

              J’entend, votre position change un peu et ma foi, c’est assez habituel. Donc je dois comprendre que finalement ca brule tellement mal que tout depart de feu est impossible.

              Pourquoi ? C’est du bois sec. Si vous cessiez de tourner autours du pot ? Je vais finir par croire que personne n’en a la moindre idée, et c’est ennuyeux pour un truc que vous répétez tous comme une évidence.

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            • Suzy // 26.05.2019 à 11h02

              Sans doute n’avez-vous aucune expérience de feux de cheminée, sinon vous comprendriez que le chêne brûle très difficilement sans ajout d’accélérateurs, plus la présence d’une personne qui souffle longtemps sur le bois pour qu’il flambe.
              Autre expérience, prenez un morceau de chêne et un de sapin tous deux de même section, l’un à côté de l’autre, donc mêmes conditions, le sapin va flamber de manière spectaculaire quand le chêne n’aura pas fait une étincelle !
              La raison n’en n’est pas la section mais la den-si-té ! De plus le sapin est un résineux qui facilite la combustion. Or la charpente de ND était totalement faite de chêne, même la flèche qui fut brièvement soupçonnée être en pin mais des écrits de l’époque ont prouvé que c’était aussi du chêne.
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  • Jeanne L. // 24.05.2019 à 20h44

    Ce qui m’a épatée à Saint Sulpice c’est la porte brûlée. C’est un portail d’une épaisseur énorme et vraiment il est totalement calciné pour une partie.
    Mais je connais aussi le petit escalier où le feu aurait pris: il menait à un petit appartement d’un bedeau dont les fenêtres donnaient sur le toit côté rue Palatine.
    Pendant des années ce monsieur faisait pousser des tomates le long d’une rambarde qui épousait le faite du toit de l’église, il en donnait aux voisins de la rue Palatine et de la rue Servandoni et j’ai donc mangé des tomates saintes et sans pesticide de l’agriculture urbaine et sanctifiée durant ma lointaine adolescence.
    Mais ce petit escalier était vermoulu et je peux facilement imaginer qu’un feu s’y soit propagé en touchant le portail sans pour cela invoquer ni malveillance, ni complot. Ni code Vinci. ..
    Ceci dit voir ces plaques de contre plaqué comme des vulgaires protections anti gilets jaunes du Fouquet’s et Cie en lieu et place de la porte est désolant

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  • Michel G. // 24.05.2019 à 21h19

    C’est peut-être d’un goût douteux, mais l’épisode des pompiers m’a remis en mémoire L’incendie à Rio par Sacha Distel,,,
    Ayant été pompier « de milice » pendant 18 ans, successivement dans deux petits villages de campagne de 250 habitants (et mon fils aîné l’ayant été également), je me souviens avoir visité, avec toute la compagnie, les combles d’un bloc de 6 maisons contiguës, pour le cas où une intervention serait nécessaire.
    Alors, quelle devrait être la préparation de pompiers professionnels dans une ville comme Paris avec des monuments d’une valeur inestimable susceptibles de prendre feu !

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  • Julien // 25.05.2019 à 09h27

    Je trouve dommage que sur les crises on parle encore de cette théorie du mégot de cigarette et encore de fils électriques. Ceux qui ont une cheminée ou un insert chez eux savent comment se comporte le chêne à l’allumage. Il est extrêmement difficile d’enflammer du chêne sans une réelle décharge calorifique sur un certain temps. Même si un chalumeau était resté allumé sur une poutre la charpente n’aurai pas pris feu comme elle s’est embrasée. cet incendie en cette époque d’anti christianisme (affaire de pedophilie qui sortent comme par hasard au moment où la religion est au centre des débats, mariage pour tous et fronde anti catholique dans les médias, les églises qui tombent en décrépitude qui ne sont absolument pas entretenues voir détruites pour construire des parkings…) j’aimerai entendre les experts (les vrais) qui clairement sans le dire officiellement que cet incendie est criminel et qu’énormement de zones d’ombres planent sur cette affaire. Il y a des interêts qui nous dépassent mais il y a des événements pour lesquels il faut être courageux et dénoncer la réalité des choses et ne pas valider la version officielle immédiatement sans sourciller. pour moi comme pour énormément de gens de mon entourage cet incendie est criminel et dans un interet bien précis. 5 ans pour reconstruire c’est tout simplement une blague, mais dans 5 ans il y a les JO, la bonne excuse pour construire une charpente métallique avec panorama et un MacDonald non ? (J’exagère à peine mais c’est ce qu’ils veulent c’est clair, le fric qui sera génèré par ce lieu est une aubaine)

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  • Tristesse // 25.05.2019 à 09h50

    Les accidents ont rarement une cause unique et la part du facteur humain est (souvent) important, en particulier en période de travaux, une enquête technique de ce genre au contours complexes devait être confiée à des organismes du type BEA..Par contre ce qui est notable c’est disons la légèreté voir « l’amateurisme » de la prévention d’accidents dont l’incendie, durant ce chantier à risques potentiels très élevés, ce qui devrait faire réfléchir nos chères autorités pour les chantiers sensibles ultérieurs..

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  • Dia // 25.05.2019 à 20h30

    on peut comprendre le souci de ne surtout pas paraître « complotiste » mais il ne faudrait pas non plus tomber dans le naïf voire le niais.
    Qu’est-ce qui est le plus vraisemblable : que des mégots enflamment des poutres de chêne pétrifié par 8 siècles ou bien que le Canard enchaîné soit devenu une misérable courroie de transmission de la propagande d’Êtat ?

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  • Mariflo // 26.05.2019 à 13h25

    Il existe une description détaillée de l’incendie de la cathédrale de Chartres en 1936, elle est signalée par Paolo Vannucci (chercheur au CNRS de Versailles) lors d’une interview car d’après lui cet incendie est la copie conforme de ce qui s’est passé à Paris. 
    https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/patrimoine/devoir-demolir-des-murs-de-notre-dame-n-est-pas-a-exclure_133833
    Voici le lien pour la description par un témoin oculaire.
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6518578v/f176.image
    Page 159 on peut y lire: « une couche de poussier extrêmement combustible, espèce d’amadou formé par le temps au pied de cette charpente désséchée, flétrie par les intempéries et altérée par les siècles » ce poussier combustible a peut-être joué le rôle d’accélérateur ?
    Malgré la différence d’essence de bois de charpente entre les 2 cathédrales, c’est peut-être une piste pour expliquer la disparition de la toiture en 2h30. Seul l’origine du sinistre resterait à éclaircir.

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  • Mariflo // 26.05.2019 à 14h00

    D’autre part, à propos d’un commentaire plus haut se demandant si une explosion n’aurait pas lieu, et bien un « grand bruit » à été entendu ce jour là par une fidèle dans l’église pendant la messe vers 18h30 entre les 2 alarmes. Cette personne a Twitter cela vers 18h53 mais le grand bruit s’est produit entre les 2 alarmes donc aux alentours de 18h30.
    https://mobile.twitter.com/Le_blog_d_HB/status/1117833401401335812
    Il faut se donc aussi se poser la question de la raison de ce grand bruit ?

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