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13.mars.201713.3.2017 // Les Crises

[Vidéo] Le monde menacé par une nouvelle crise financière ? Par Jean-Michel Naulot

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Source : TV5 Monde, Jean-Michel Naulot, 05-03-2017

C’est la mise en garde de Jean-Michel Naulot dans son livre « Eviter l’effondrement », (éd. Seuil). L’ex banquier et ancien régulateur à l’AMF estime qu’une nouvelle crise est sur le point d’éclater. En cause selon lui : la dérégulation financière.

Source : TV5 Monde, Jean-Michel Naulot, 05-03-2017

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Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 13.03.2017 à 04h20

Si être populiste est de dénoncer la gouvernance mondiale de la finance à laquelle se soumettent les politiques, de dénoncer l’abandon de la démocratie de base, celle de la représentativité du peuple, alors je suis sans aucun doute populiste.
Si l’austérité ne sert pas les intérêts du peuple pour améliorer sa condition, tant sur le plan de ses revenus que de sa qualité de vie et de sa culture, alors je suis populiste.
Pour qui roulent les belles gueules qui aspirent à la gratification suprême en bernant le peuple par des discours hypocrites et caressant uniquement pour obtenir une gratification de lèche-cul?
Pour qui roulent-ils? Pas pour moi « le peuple ». Si c’est ça, alors sans aucun doute je suis populiste.

75 réactions et commentaires

  • Philippe Simon // 13.03.2017 à 04h00

    Il cite en exemple Roosevelt, qui a suspendu le standard Or en 1933?
    Open bar pour la FED…

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    • Courcour // 13.03.2017 à 15h56

      C’est vrai que nos « contradicteur » moderne de Roosevelt font preuve d’une telle réussite dans la conduite économique des affaires.

        +2

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    • Olympi // 13.03.2017 à 21h17

      J’ai jamais compris cette fascination pour l’or comme monnaie. Que ce soit du papier monnaie ou de l’or ou un chiffre écrit sur mon écran, l’argent c’est juste une convention.

      Puis ça n’a pas empêché les empereurs romains de dévaluer leur monnaie en réduisant la quantité d’or dans les pièces du trésors.

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      • DidierL // 14.03.2017 à 01h35

        Ce n’est pas une fascination c’est une commodité, oui c’est une convention. On aurait pu prendre un autre métal noble (le platine par exemple) pour qu’il y ait une « fascination » pour ce métal. Des pierres auraient pu faire l’affaire mais c’est beaucoup plus difficile de vérifier l’authenticité des pierres. L’avantage de l’or est qu’il n’y en a ni trop ni trop peu.
        Au-delà de la « fascination » il faut une référence pour que les monnaies soient stables. La définition de l’étalon or en 1944 à Bretton Wood était essentielle pour stabiliser l’économie mondiale. Lorsqu’en 1971 Nixon a déclaré la non-convertibilité du dollar en or: cela a hissé le dollar au statut de monnaie étalon mondial. Aujourd’hui encore le pétrole se négocie en dollar. Cet état de chose a conféré aux USA une suprématie financière inégalable qui à présent pèse au monde entier.
        Et cela a conféré cette suprématie aux USA justement parce qu’il n’y a pas de référence matérielle comme l’or. Les USA ont dévalué le dollar de 70% (je crois) entre 1971 et 2007 en faisant tourner la planche à billets.
        Aujourd’hui les économistes souhaitent recréer un étalon or (l’or … pour des raisons de commodités) afin de re-stabiliser l’économie mondiale. On ne peut plus admettre qu’un pays n’ait pas les mêmes règles financières que les autres.

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        • bats0 // 14.03.2017 à 05h38

          Exact DidierL, en fait les US, en 70, avaient un gros problème pour refourguer leurs obligations, car plus personne ne voulait acheter leur dette (trop chère); alors une fois de plus, ils ont roulé tout le monde dans la farine, pour soit disant un ajustement « flottant » des monnaies et ayant déjà dévalué leur dollar, ils n’arrivent plus à maintenir la parité entre le dollar et l’étalon or, et en 1971, Nixon met fin à la convertibilité du dollar en or.

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          • melky // 14.03.2017 à 14h59

            Mr. John Bowden Connally, Jr., secrétaire du Trésor de Mr Nixon déclara à la délégation européenne qui s’inquiétait des fluctuations du dollar, en 1972 : »Le dollar est notre monnaie, mais votre problème. »

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    • melky // 14.03.2017 à 15h10

      En effet, mais les banquiers américains et certains banquiers européens avaient le projet de banque centrale américaine depuis longtemps dans les cartons.. C’est en Vieille Europe que les banques centrales nationales furent créer et passées rapidement sous main privée..

      C’est Woodrow Wilson qui signe l’acte de création de la Fed en 1913. En 1907, les riches banquiers aux Usa ont créer la crise et panique bancaire de 1907 de toute pièces pour ensuite apporté leurs solutions au président, après un très long combat entre deux factions, l’une s’opposant à la création d’une institution bancaire privée qui aurait pouvoir d’impression monétaire et l’autre faction, qui luttait depuis le président Jackson pour qu’une telle institution ne soit jamais créer et que le pouvoir de création monétaire reste un pouvoir réellement fédéral. A noter le rôle important du cousin de Franck Delano Roosevelt dans la mise en place du nœud coulant dans les années 1840 : Clinton Roosevelt..

      Tout est sourcé, détaillé dans le fabuleux livre d’Anthony C. Sutton : Le Complot de la Réserve Fédérale.

      Eh oui, encore un complot..

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  • Olivier // 13.03.2017 à 04h06

    Vous m’avez fait une fausse joie: je croyais que c’était le journal le monde qui était en crise!

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    • Gier 13 // 13.03.2017 à 07h01

      À première lecture moi aussi !!!

      Il est tout de Même consternant de voir que la moindre critique du système financier et politique libéro-occidental finit toujours par la question : « ne craignez vous pas de faire le jeu du FN »
      Comme si le FN était le seul à le critiquer et comme si l’on devait taire la chose parce que le FN le dit.
      Je crois que c’est précisément l’objet de la candidature Macron. Comme on n’imagine pas un second tour autre que MLP contre un autre on conditionne les électeurs à voter Macron au second Tour juste pour éviter de voir le FN au pouvoir… et pour que rien ne change.

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      • vlois // 13.03.2017 à 09h27

        C’est le rôle du FN, le mauvais messager qui accompagne le sophisme de culpabilité par association :
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme_par_association

        C’est très pratique, vous prenez une idée et vous l’associer au FN pour la discréditer (i.e. faire le jeu de…) . Pas besoin d’arguments, ni d’explications.

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      • BEOTIEN // 13.03.2017 à 11h15

        Hum… sauf que c’est l’image de Marine Le Pen qu’on a eu en arrière plan et pas une autre*. Ce qui sent tout de même très fort le téléguidage « d’idiot utile » et autre « Après moi j’dis ça, j’dis rien ».!

        * Sauf intention de ma part qui écoute plus que regarde ce genre de truc.

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      • Caliban // 13.03.2017 à 13h47

        Sauf erreur, M. Mélenchon et M. Généreux expriment les mêmes opinions que cet économiste. Pourquoi n’en fait-il pas état lui-même ? Peur de ne plus être invité pour faire la promo de son livre ?

        Donc on résume :
        • le journaliste lui balance dans les gencives le FN
        • il réplique en parlant du beau temps

        … avant de prier pour le retour d’un Roosevelt, ces deux-là feraient mieux de s’acheter un peu de courage. C’est bon marché. Il y a très peu de demande.

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      • DidierL // 14.03.2017 à 00h57

        Je suis tout à fait d’accord. Je dis depuis un bon moment: « la seule façon de contrer le FN est de proposer de meilleures réponses aux questions qu’il soulève ». Malheureusement comme ces questions gênent l’ordre établi (comprendre le personnel politique) on crie au loup et s’abstient bien d’y répondre.
        Le FN pâtit d’une image très négative cela facilite la disqualification des questions posées. Il suffit que ce soit le FN qui les pose pour qu’elles ne soient pas entendues. D’ailleurs ils feraient bien de se contenter de poser les questions et de ne surtout pas y répondre.

        Nota: je ne suis pas du tout sympathisant FN. Même si je croyais que MLP allait faire ce qu’elle dit je ne voterais pas pour elle car malheureusement il y a noyau profond au FN qui a le profil qu’on met tjrs en avant (fasciste, raciste, xénophobe, etc -> *). Je crois même que ce noyau que MLP n’arrive certainement pas à contrôler contient des membres capables de nous faire un « incendie du Reichstag » ou une « nuit des longs couteaux » (ratonnade monstre).
        * pointer tous ces travers n’empêche pas qu’ils ont raison: il faut gérer le flux d’immigrants. Il ne s’agit pas de s’opposer systématiquement à leur venue, il faut choisir qui peut venir ! Les australiens l’ont toujours fait et les canadiens le font depuis longtemps. C’est tout le pb du FN: ils posent ou pointent de bonnes questions, le pb c’est leur réponse !

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      • Jean-Paul B. // 14.03.2017 à 15h21

        Nous en avons assez de ceux qui nous prennent pour des amnésiques et nous proposent de barrer la route à leur « diable de confort » (M. Le Pen ou les candidats FN aux législatives-régionales-départementales), même si nous ne sommes pas d’accord avec le programme qu’ils comptent nous faire ingurgiter quand ils seront élus (Fillon-Macron-Hamon).
        Cette fois-ci, pour moi, ça sera un NON ferme et définitif!

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    • Homère d’Allore // 13.03.2017 à 20h11

      Après la fausse joie arrive la vraie !

      http://lelab.europe1.fr/anticor-saisit-la-hatvp-concernant-le-patrimoine-demmanuel-macron-3001793

      BRAVO OLIVIER !!!!!!!!!!!!!

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      • [Les-crises] // 14.03.2017 à 11h41

        LOL

        « Et Anticor de souligner que cette « incohérence » a été relevé notamment par Les Décodeurs du Monde et Mediapart. »

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  • DUGUESCLIN // 13.03.2017 à 04h20

    Si être populiste est de dénoncer la gouvernance mondiale de la finance à laquelle se soumettent les politiques, de dénoncer l’abandon de la démocratie de base, celle de la représentativité du peuple, alors je suis sans aucun doute populiste.
    Si l’austérité ne sert pas les intérêts du peuple pour améliorer sa condition, tant sur le plan de ses revenus que de sa qualité de vie et de sa culture, alors je suis populiste.
    Pour qui roulent les belles gueules qui aspirent à la gratification suprême en bernant le peuple par des discours hypocrites et caressant uniquement pour obtenir une gratification de lèche-cul?
    Pour qui roulent-ils? Pas pour moi « le peuple ». Si c’est ça, alors sans aucun doute je suis populiste.

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    • Des Croissants ? // 13.03.2017 à 09h45

      @Duguesclin,

      Si le populisme est effectivement de SEULEMENT dénoncer la gouvernance mondiale de la finance, je suis aussi populiste que vous.

      Mais dès que ce populisme devient nauséabond en rendant les étrangers, les personnes de couleur, les homosexuels, les personnes de gauche responsables de tous les maux… et qu’en plus il est nécessaire de détruire le support social de nos sociétés, on parle tout de suite d’autre chose là.

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      • DUGUESCLIN // 13.03.2017 à 12h36

        Le populisme a pour vocation de défendre les peuples, tous les peuples, et rien d’autre.
        Ce que vous énoncez est d’un autre ordre. Les questions sociétales ne peuvent se débattre que dans le cadre de la souveraineté du peuple. La priorité est le droit des peuples à choisir leur destin. Après nous avons toute la possibilité de débattre des autres questions..

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        • patatufle09 // 13.03.2017 à 19h14

          D’accord avec vous. Arrêtons de brandir la menace fantôme du front national.L’immigration est devenu un sujet plus préoccupant qu’autrefois. Il faut tenir compte de la cohabitation difficile, des difficultés d’intégration accentuées par le réflexe du communautarisme, d’une politique d’aide sociale comme seule solution de ressource dans un pays subissant un chômage de masse, ou une précarisation de l’emploi faisant qu’un actif finit par toucher moins qu’un inactif… Naturellement la crispation s’installe et vous ne pourrez lutter en assénant à votre peuple une moralisation désuète. Les écolos autrichiens arrivent au pouvoir et proposent la préférence nationale à l’embauche, une première dans l’Union…L’Autriche aurait-elle inventé le fascisme vert?

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    • Eric83 // 13.03.2017 à 10h58

      Article très instructif sur la signification première du terme « populisme » et son dévoiement par ,notamment, Lémédias et les politiciens eurpéistes-mondialistes.

      https://brunobertez.com/2017/03/12/vous-avez-dit-populisme/

      « Populisme »… Que voilà un terme galvaudé à satiété depuis quelque temps, appliqué à presque tout un chacun et, quelle surprise (j’ironise, bien sûr), pratiquement jamais défini, au point qu’on se demande ce qui vaut à telle ou telle personne ce qualificatif méprisant, pour ne pas dire insultant et, à tout le moins, très péjoratif et dévalorisant, sans compter qu’il sert de fourre-tout politique.

      Recherches faites sur la signification de ce mot, à l’origine, le populisme avait un sens très positif, je dirais même très démocratique…suite dans l’article.

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  • ChristineG // 13.03.2017 à 05h37

    Super interview ! Très clair.

    En effet l’Europe doit faire face à deux crises : celle des USA et la sienne. Ben oui, quand le seigneur va mal, c’est encore pire pour le vassal …

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    • Josephine // 13.03.2017 à 06h41

      Hum, la Chine c’est pas mal non plus… grosse grosse bulle incontrôlable…

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    • Gwen // 13.03.2017 à 09h01

      ça peut être au contraire aussi le moment de déclarer son indépendance, avec une aide extérieure, ça peut passer plus facilement (la Russie serait elle intéressée ?)

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    • Chris // 13.03.2017 à 14h47

      Je m’étonne que personne, absolument personne, ne parle du prochain rehaussement de la dette US.
      La loi sur le plafond de la dette avait été suspendue jusqu’au 15 mars 2017 : le gouvernement fut ainsi autorisé à emprunter autant que nécessaire afin de financer son activité jusqu’à cette date.
      Qu’on se rappelle la dernière crise qui paralysa l’administration Obama pendant 3 mois…
      La dette publique en 2008 s’élevait à 10.630 milliards de dollars. Ainsi, en huit ans, elle a presque doublé. Elle atteint désormais 20.000 milliards de dollars à la fin du mandat du président Obama.

      Suite à la BRRD et loi Sapin II, j’ai racheté une ass.-vie échue pour l’investir en travaux d’économie énergétique. Je garde un minimum sur mon compte bancaire… et stocke des provisions « de guerre » pour tenir le coup pendant 6-8 mois, le temps que les réseaux de distribution se réorganisent après un crash monétaire.
      La dette et son ombre, le mondialisme néolibérale, sont des guerres non déclarées.

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  • Joanna // 13.03.2017 à 05h59

    Bien d’autres en parlent tel tout dernièrement Olivier Delamarche
    https://www.youtube.com/watch?v=lzB2Q_O1BS0&t=25s

    Je n’ai entendu aucun candidat à la présidentielle l’évoquer car se risquer à jouer les Cassandre c’est pas bon … sans compter que ça doit passer au-dessus de la tête de plus d’un.

    Alors … en marche droit dans le mur semble bien être notre futur programmé.
    Qui nous sauvera de cette fatalité mortifère ?

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    • Homère d’Allore // 13.03.2017 à 06h50
      • Cédric // 13.03.2017 à 08h32

        franchement faut arrêter avec lui, il a 0 chance. cest un OTC (objet télévisuel catastrophique) je viens d’en voir encore un exemple… j’suis même gêné de le voir car j’aime ce qu’il raconte.

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        • kriss34 // 13.03.2017 à 08h48

          « j’suis même gêné »: qu’est-ce qui vous gêne, le fond ou la forme? Si c’est la forme, je vous suggère de surmonter votre malaise: préférez-vous les sémillants ectoplasmes que les media veulent nous imposer?

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        • Françoise // 14.03.2017 à 07h54

          Pouvez-vous argumenter ? Un OTC ? Pour moi c’est Macron l’OTC avec son verbalisme et son style de jeune loup de wall street.

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      • Eric83 // 13.03.2017 à 13h32

        Critiquer l’euro et/ou évoquer sa sortie est un crime de lèse majesté que Lémédias ne peuvent tolérer. Maintenant, le point Godwin consiste à associer systématiquement toute proposition ne respectant pas la doxa néolibérale européiste/mondialiste au FN.

        D’autre part, depuis une quinzaine de jours s’abattent sur nous des torrents de catastrophisme par Lémédias qui nous annoncent que la sortie de l’euro nous coûtera des centaines de milliards, une terrible récession et un avenir cauchemardesque.

        Une de ces dernières prédictions effrayantes nous vient de l’institut Montaigne mais…basée sur une information volontairement erronée, la soi-disant non convertibilité de la dette Euros/Francs.
        Heureusement, Jacques SAPIR veille au grain. ( Tout comme le candidat de la sortie de l’euro/Ue/Otan qui rappelle cette information à longueur de conférences et de meetings ).
        https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201703131030432751-france-euro-sortie-projet-peur-presse/

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    • Pinouille // 13.03.2017 à 10h20

      « Je n’ai entendu aucun candidat à la présidentielle l’évoquer »
      Tout homme politique de poids qui évoque un risque de crise provoquerait une fébrilité sur les marchés et accélèrerait le processus de crise.
      Il ne faut pas espérer qu’ils communiquent sur ce sujet.
      A mon avis, c’est le même cas pour les médias mainstream.
      Ceci explique pourquoi le peuple n’est jamais préparé à l’arrivée d’une crise.

      « sans compter que ça doit passer au-dessus de la tête de plus d’un »
      Ca en revanche, ce serait bien plus grave. Mais malheureusement très difficilement vérifiable.
      Car on peut supposer que certaines mesures pourraient être prises à l’avance pour préparer le pays à l’inéluctable et amortir un peu les conséquences.

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      • BEOTIEN // 13.03.2017 à 11h37

        Ce que l’état allemand a fait tout récemment en recommandant à chacun de se préparer un petit « package anti crise »*

        Signe des temps ?

        * faut dire qu’eu egard à l’état de la Deutsche Bank et sa caoacite de faire sauter le système bancaire mondial… sont aux premières loges ! ( A titre anecdotique, lecture conseillée aux fans du « brillant homme d’affaires devenu clown prédisent avrc prière de savourer la question de fin d’article dont nous avons maintenant la réponse qui intéresse au premier chef le sujet de cette page : https://www.letemps.ch/economie/2016/11/25/dettes-donald-trump-aupres-deutsche-bank-inquietent-aux-etatsunis ).

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      • tepavac // 13.03.2017 à 23h58

        « Car on peut supposer que certaines mesures pourraient être prises à l’avance pour préparer le pays à l’inéluctable et amortir un peu les conséquences. »

        certes, il serait nécessaire de promulguer une loi sévère contre ce genre de traitrise qui laisse les populations dans le désarroi, pendant que les « initiés » en tireront encore profit.
        « tout représentant du peuple qui a délibérément soustrait une information d’intérêt général sera condamné pour non-assistance du Pays en danger, et se verra dépouillé de tout ses biens.

        Mais, ainsi que vous le soulignez;
        Tout homme politique de poids qui évoque un risque de crise provoquerait une fébrilité sur les marchés et accélèrerait le processus de crise.

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  • Jbm // 13.03.2017 à 06h39

    Avez-vous lu le rapport du sénateur p y Colombat présenté au sénat la semaine dernière en présence de Naulot et JK Galbraith. .Il est édifiant et on n’en a pas entendu beaucoup parler

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  • Marvinik // 13.03.2017 à 07h06

    Lol:

    Journuliste : – On est en pleine campagne électorale en France. Est-ce qu’il y a un ou des partis dans l’offre politique aujourd’hui en France qui ont compris votre message?

    JM Naulot : – Je crois que beaucoup de monde, dans les divers partis politiques, comprennent ces messages. Ils ne s’expriment pas. Et ce qu’on voit aujourd’hui, c’est une déliquescence des partis de gouvernement. Et c’est pas une situation propre à la France, on la retrouve dans d’autres pays (…)

    Journaliste, dépité [Zut, c’est pas ce que je voulais. Y va m’faire le plaisir de rentrer dans la case où je range tous ceux qui critiquent l’UE ou l’Euro, oui?] : – Meh. Je vais poser ma question autrement. Est-ce que le programme que vous défendez dans ce livre ne pourrait pas être défendu par le FRONT NATIONAAAAL? Est- ce qu’en écrivant ce livre, vous ne faites pas le jeu du FN? [einh? avoue! je t’ai démasqué, crypto-nazi mangeur d’enfants!]

    JMN, blasé [Pffff… Non mais t’es sérieux, mec? Et en plus t’as l’air fier de ta question à deux ronds, avec ton petit sourire en coin… Bon, je vais répéter et t’expliquer comme à un gosse de 10 ans, ptet tu comprendras] : – non mais si MLP dit « il fait beau », je vais pas dire qu’il pleut pour faire plaisir à mon interlocuteur. Et je retrouve dans tous les partis des gens qui se posent les mêmes questions. [… des gens qui réfléchissent. Pas comme toi…]

      +35

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    • TuYolPol // 13.03.2017 à 10h30

      J’aurais bien aimé ça :
      JMN – En y renvoyant tous les discours qui vous dérangent, ne craignez-vous pas de faire vous-même le jeu du FN ?

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  • Alfred // 13.03.2017 à 07h40

    Quel meilleur moment pour crever la (les) bulle (s) que l’arrivée au pouvoir d’ennemis « populistes » et souverainistes? Ainsi il sera possible pendant encore 100 ans de dire « voyez ce que donne l’élection. Voyez la gestion catastrophique des populistes. Voyez le repli sur soi ». Et 95% de la population gobera sans voir la situation antérieure. Alors on sera prêts pour la gouvernance mondiale des zelites raisonnables et irréprochables.
    Alors éclatement contrôlé avec Macron? (« Spoiler »: ça va chier pour nous). Ou éclatement tabassage avec trahisons multiples et peaux de bananes avec le Pen? (« Spoiler »‘: idem).
    De rien. Bonne journée quand même.

      +14

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  • Jules // 13.03.2017 à 08h45

    A propos du rapport qu’il vient de déposer, le sénateur Pierre-Yves Collombat répond à la question suivante:

    Doit-on s’attendre, en définitive, à la survenance d’un nouveau krach financier ?

    Réponse : « Nous vivons une situation totalement paradoxale que je résumerais ainsi : après dix ans de crise, la probabilité « technique » de réédition d’un krach du système financier d’ampleur équivalente à celui de 2007/2008 n’a pas diminué, bien au contraire. Les quelques dispositions destinées à rendre le système moins instable qui ont pu lui être imposées sous le coup de l’émotion, non seulement ont laissé intact l’essentiel mais ont été largement compensées par les effets négatifs du traitement de la crise. Tous les ingrédients d’un nouveau krach sont là. Cependant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce n’est pas le scénario que je privilégierais. Ou plus exactement, s’il devait se réaliser, ce serait plus probablement la conséquence d’événements politiques collatéraux engendrés par la prolongation de la crise économique que l’élément déclencheur. Le vrai danger, en effet, c’est l’incapacité structurelle du système à se réformer et le désaveu populaire qui en résulte et qui s’exprime au travers de ce qui ressemble fort à des « émeutes électorales ». « 

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  • lemoine001 // 13.03.2017 à 08h49

    Il est bien brave ! Il nous explique qu’il a raison et que les autres ont tort. Mais ces autres qui ont œuvré pour la dérégulation étaient et sont tout autant intelligents que lui. Ils répondent à des contraintes, à une logique quand ils font le choix de la dérégulation. Ces contraintes sont celles du capital qui ne parvient plus à se valoriser dans la sphère productive parce qu’il est déjà trop concentré, qu’il absorbe une part déjà trop grande des richesses, qu’il ne survit qu’en étant parasitaire. Il n’a pas plus qu’eux la solution au problème parce que le problème n’a pas de solution.

      +7

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    • Pinouille // 13.03.2017 à 10h35

      Il ne faut pas perdre de vue que cet accaparement grandissant des richesses mondiales par le secteur financier est corrélé avec la nécessité de dégager un maximum de dividendes pour payer les retraites par capitalisation.
      Les pays développés comptant un nombre grandissant de retraités (papy boom oblige), il faut bien que les actifs payent pour eux. Les fonds de pension s’y attèlent.

      L’hyper-spéculation, c’est un autre sujet.

        +2

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      • lemoine001 // 13.03.2017 à 11h10

        Le problème du financement des retraites par capitalisation ne se pose que lorsqu’on fait obstacle au développement des retraites par répartition. Le retraité est considéré comme une charge, comme un être de besoin, tout comme le travailleur d’ailleurs (charges salariales). Le rôle social du retraité est ignoré (garde des petits enfants, participation au monde associatif), rien n’est fait pour le développer et pour prolonger son activité dans des conditions adaptées. Alors que le travailleur est celui qui crée la richesse, sa contribution est déniée et l’on proclame que c’est le capitaliste qui crée les emplois et la richesse alors qu’il ne fait que la ponctionner (surtout s’il n’a pas de rôle d’organisation). Nous vivons dans un monde où tout est inversé !

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      • TuYolPol // 13.03.2017 à 11h19

        On comprend différemment l’économie lorsqu’on fait l’exercice de ne l’aborder qu’en termes de production et de répartition. Alors, le mille-feuilles financier devient beaucoup plus lisible : racket légal, frein et concentration de pouvoir.
        Les retraites : la question est moins de payer que de répartir la production nécessaire. Un capital retraite n’a plus aucune valeur si la production ne suit pas.

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  • Tchoo // 13.03.2017 à 08h56

    Et pourquoi Le Pen ? Parce que elle dénonce la finenciarisation de l’économie elle ?
    Pas que je sache, Ni la de régulation financière
    Ces journalistes doivent avoir une prime des qu’ils. Font parler du FN à leur interlocuteur

      +8

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    • araok // 13.03.2017 à 09h21

      Après le point Godwin, création du point Le Pen? Bonne idée.

        +5

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  • Hyac // 13.03.2017 à 09h12

    Encore une mise en garde de haut niveau qui restera sans aucun effet. C’est trop tard et maintenant on ne peut plus éviter de passer par zéro avant de commencer à reconstruire.
    Le lucre pour le lucre a détruit tout le système monétaire aussi surement qu’une grande guerre.

      +3

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  • araok // 13.03.2017 à 09h18

    Un système politique en grande partie corrompu et au minimum immoral ne se réformera que sous la pression. Celle des juges? peu probable tant la magistrature paraît aux ordres ou, à tout le moins attentive aux désirs des puissants. Clémenceau déclara qu’il ne connaissait comme juge indépendant que le premier président de la Cour de Cassation, s’il a la grand Croix de la Légion d’Honneur…
    Et Maurice Barrès: « la première condition de la paix sociale est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance »
    De ces affirmations successives j’en déduis que même « les émeutes électorales » risquent d’être inutiles (esclave, choisis ton maître).

    Il y a longtemps on disait qu’on vivait une époque formidable. Ma vie est derrière moi mais je suis encore solide. S’il faut prendre des risques physiques pour que mes petites filles aient une meilleure vie je n’hésiterai pas.

      +7

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  • Patrique // 13.03.2017 à 09h24

    Résumé de son intervention : il faudrait se mettre autour d’un feu de camp et chanter des chansons d’amour.
    Moi je préfère celui qui dit : si je suis élu voila ce que je ferai.
    Le futur est toujours plus efficace que le conditionnel.

      +4

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    • Dizalch // 13.03.2017 à 09h59

      Patrique, et depuis quand le bulletin que vous glissez dans l’isoloir comporte-t-il le programme pour lequel vous croyez voter?…
      Et depuis quand nos politiques, en France, appliquent-ils leurs programmes?…
      Et depuis quand sont-ils redevables de leur programme?…
      Alors de là à dire que « le futur est plus efficace que le conditionnel » comme vous dites, ça me semble très, très hypothétique et incantatoire… Car vous ne votez « que » sur du conditionnel (les promesses n’engagent que ceux qui les croient hein…), or en France, nous votons pour une personne, et non des programmes… (ce qui serait intéressant, c’est que non seulement l’on vote réellement pour des programmes, mais que les politiques les défendant, soient redevables également…)
      Or, je n’ai jamais vu un Président être destitué/sanctionné s’il applique l’inverse de ce pour quoi il a été élu… (et non, l’élection suivante n’est pas une sanction contrairement à ce que l’on dit… c’est un biais de raisonnement)
      Cdt,

        +6

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      • Patrique // 13.03.2017 à 10h26

        Mon message veut dire que je préfère le candidat qui dit qu’il fera dans son pays que celui qui dit qu’il faudrait faire après avoir eu l’accord de pays étrangers qui ont des intérêts divergents.
        Le premier peut tenir ses promesses, le second n’a aucune chance de les tenir. Depuis 43 ans ceux-ci promettent « une autre Europe » par exemple, ce qui est illusoire.

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      • Julien // 13.03.2017 à 10h51

        Voui..

        Ca commence dès la constitution. Dedans, il y a un article qui dit : « tout mandat impératif est nul ».
        Ca veut dire que les mecs peuvent promettre ce qu’ils veulent, on n’est constitutionnellement pas en droit d’exiger des comptes.

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        • Chris // 13.03.2017 à 15h24

          « on n’est constitutionnellement pas en droit d’exiger des comptes »
          Grande différence d’avec la Constitution suisse !…

          Y aurait-il un grand vice de fond et de forme ?

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  • Ludovic Joubert // 13.03.2017 à 09h38

    Et au moment où il dit qu’un homme d’état est quelqu’un qui est capable d’écouter son peuple, on voit en incrustation la photo de Marine Le Pen.

    Le message est : attention, les propos de cet homme sont dangereux.

    C’est drôle comme la méfiance envers le peuple (dont presque tout le monde fait partie, sauf ceux qui détiennent le pouvoir) semble aller de soi.

      +3

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  • BEOTIEN // 13.03.2017 à 11h03

    Analyse impeccable et belle liste de « yaka ».

    Mais comme tous les autres… quid du comment et des conséquences !

    Exemples :

    1. Comment interdire le trading à haute fréquence ce que refusera évidemment Goldman Sachs (et la haute finance en général) ? En bombardant Wall Street, la City
    et.. La défense (voyez les derniers résultats des banques françaises).

    2. Euro monnaie commune et non plus unique ? Pour tous les pays de la zone ou pour la France seule ? Car si un ou certains pays ce sera le retour au « trafic des piastres ». Mais alors comment l’imposer à tous ? Et quelle conséquence sur les taux (qui, grâce à l’euro et la politique de QE de la BCE rend le service de notre dette encore supportable) ?

    Bref… vieux pieux ! Et comme d’hab’ il faudra aller à la crise, voire aux guerres, pour que, enfin, : »tout change pour que rien ne change » : les plus riches toujours plus riche, les plus pauvres toujours chair à canon au propre comme au figuré. .

    Au mieux un nouveau PNR, version internationale sous l’egide de l’ONU, qui offrira quelques decennies d’un monde plus juste le temps de reconstruire tout ce qui aura ete démoli, puis ceux qui auront le plus gagné au grand chambardement, nous ressortiront une nouvelle idéologue fumeuse et autre comte de richesse ruisselante qui seront prétexte à détricoter tout le tissus législatif mis en place pour modérer leur goinfrerie, cause unique depuis le néolithique de tous les malheurs des hommes.

    Souhaitons lui, comme aux autres, de bonnes ventes de papier sans en attendre le moindre effet. 1

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    • Pinouille // 13.03.2017 à 11h34

      « Comment interdire le trading à haute fréquence »
      Sans aller jusqu’au bombardement, ne peut on pas plus simplement envisager une loi?
      Quelqu’un a un avis sur les conséquences potentielles de l’interdiction du THF en France?

      Car personnellement, j’ai du mal à considérer cette activité comme autre chose que du simple parasitage, stérile pour l’économie. On peut même la voir comme une taxe Tobin au profit du privé: les robots prennent de cours n’importe quel particulier pour prélever une dime à chaque transaction boursière.

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      • Pinouille // 13.03.2017 à 11h49

        D’ailleurs, je m’aperçois que l’UE travaille à la mise en œuvre d’une taxe Tobin à l’horizon 2018. Si par chance elle voyait le jour, elle vaporiserait le trading à haute fréquence sur le continent.

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  • Enzo Molinari // 13.03.2017 à 11h35

    D’accord avec le constat,
    Les Allemands s’accommodent de cet Euro faible, tout en refusant de financer les chômeurs Grecs ou Espagnols, et en retour nous ne souhaitions pas financer leurs retraites.
    Pas de transfert donc.
    En quoi un Euro à deux vitesse résoudrait-il le problème ? Le marché Européen restant le premier marché de ces pays à forte rigueur budgétaire, ils en refuseront l’idée même, de crainte de voir la valeur « interne » de cet Euro effacer leurs avantages actuels.
    Sachant qu’une quelconque décision ne peut se prendre qu’à l’unanimité des 28…
    Encore un rêveur… Dommage.

      +1

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  • Un_passant // 13.03.2017 à 12h55

    A vrai dire, c’est annoncé depuis la crise de 2008, plus ou moins à mots couverts. Personne ne s’est interrogé sur le lien avec la dérégulation du marché agricole (Bruno Le Maire, alors ministre de l’agriculture, a très honnêtement dit dans Capital ou Zone Interdite : même si personnellement, je suis contre, si l’UE ou l’OMC sont pour, je ne peux rien faire seul). Crise? Ou simple transfert des fonds d’un marché vers un autre?
    Voilà le seul effet des dérégulations, les financiers abandonnent un secteur qui leur semble bancal pour se précipiter vers un autre (qui non seulement n’a pas réellement amélioré le sort des petits agriculteurs, mais a profité aux grandes exploitations -tycoons- tout en provoquant une chute des cours dont les marchés n’arrivent à se remettre que si la météo s’en mêle (est-ce un secteur à ouvrir à la spéculation que celui dépendant de la météo?)).
    Tous les épisodes de dérégulation sont suivis d’une crise dans les 5 ans.

      +1

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  • bhhell // 13.03.2017 à 17h01

    Le capitalisme est un totem si puissant que sa critique reste toujours périphérique (hyper financiarisation, inégalités)
    Or, son « efficacité » repose sur sur un ensemble de présupposés religieux
    Ce « super gestionnaire » est un épouvantable allocataire de ressources: sur les 700 milliards de profit annuels, une part congrue va réellement à l’investissement. Le reste va à la rente et au crédit, renforçant les phénomène de concentration de richesse et de grippage de l’économie.
    Les banques n’ont jamais financé l’industrie nulle part, mais on les présente comme un rouage indispensable de l’économie.
    Le marché engendre systématiquement des monopoles, mais on vante les vertus de la concurrence libre et non faussée.
    Les prix s’avèrent discrétionnaires, mais on parle de la rencontre heureuse d’une offre et d’une demande.
    D’où les déséquilibres permanents.
    Le capitalisme est en fait un grabataire cancéreux dont les métastases doivent être endiguées (par les États et les citoyens) en permanence et sur tous les fronts.

      +7

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    • Un_passant // 13.03.2017 à 19h38

      La réalité est plus nuancée, ni le libéralisme radical ne peut fonctionner, pas plus que le communisme. Néanmoins, l’approche libérale est encore celle qui fonctionne le mieux tant que quelques principes de base sont respectés : ceux qui font l’économie, actuellement en tout cas, ce sont les PME et les ETI bien plus que les multinationales; la politique en France est de ce point de vue inepte car elle bride les ETI au point de forcer une majorité d’entre-elles à l’exil (phénomène bien moindre en Suisse, en Allemagne ou en Suède, par exemple), ensuite, la régulation, au niveau microéconomique et des ETI, le libéralisme est le plus efficient; au niveau macroéconomique, les garde-fous sont nécessaires (monnaie étalon indépendante, régulation des marchés, limitation de la spéculation -tout ce qui est supprimé depuis 1973, en bref-); enfin le principal problème, c’est la finance débridée, mais il ne s’agit pas là des multinationales, mais des banques (centrales et privées).

        +0

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      • bhhell // 14.03.2017 à 08h35

        Vous reprenez les présupposés du capitalisme : les PME créent la richesse. Je passe sur le fait très mineur que ce sont les travailleurs et non les propriétaires qui créent la richesse. Mais les PME ne sont que des exécutants dociles. Les décideurs sont les banques et les multinationales. Ce sont leurs lobbies qui infléchissent l’action des Etats. On a un système de cartels et de lobbies fonctionnant en symbiose avec l’Etat et concentrant la richesse (Piketty). Et il parvient toujours à démanteler les correctifs (New Deal, CNR).
        L’autogestion est le seul moyen de se débarrasser du tropisme du capitalisme (système pseudo libéral) à concentrer le profit. Même dans les périodes les plus régulées, une énorme masse du profit est détournée de l’investissement productif.

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        • Un_passant // 14.03.2017 à 10h59

          Les travailleurs créent la richesse, oui et non, il faut vendre. Construire quelque chose d’invendable, non seulement ça ne sert à rien, mais en plus c’est ruineux. J’adhérerais à un mythe? Vous aussi dans ce cas.
          L’idée de la création de valeur ajoutée par les « travailleurs » (en l’occurrence les ouvriers) dans le marxisme repose sur un préjugé biaisé. Un exemple?
          Une voiture, du bureau de design jusqu’à la chaîne de production, comptez 3,4 milliard d’euros d’investissement pour une voiture grand public. Et ça c’est avant même de vendre : que les designers, les ingénieurs ou le PDG (in fine, c’est lui qui décide quel design est définitivement validé, après présélection par le Directeur design et validation par l’équipe marketing interne) se plantent, et le PDG en particulier en dernier ressort, les ouvriers auront beau jeu de revendiquer avoir fabriqué soigneusement des voitures invendables!
          C’est bel et bien sur les épaules du PDG que repose la responsabilité globale.

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        • Un_passant // 14.03.2017 à 11h06

          Un exemple très concret? La controverse Chris Bangle chez BMW. A quoi ça sert d’avoir des voitures fabriquées soigneusement si les clients potentiels n’adhèrent pas au design (responsabilité du directeur design et du conseil d’administration qui décide ou non de le soutenir)? La conséquence? Ils ont assez rapidement décidé de revenir à un design plus consensuel.

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  • PatrickLuder // 13.03.2017 à 21h22

    Il faut quand même que les avantages soient importants pour ainsi nier l’évidente évidence.

    Un fou se tape sur la tête avec un marteau, il y va de plus en plus fort, ça gicle, ça saigne de partout.

    Son copain lui dit : mais arrête t’est fou ou quoi, tu vas mourir et puis c’est dégueulasse t’en fou partout!

    Alors le fou à moité vivant s’arrête un instant, le regarde et dit en recommençant à se taper dessus : ah ben si tu savais combien ça fait du bien quand j’arrête !

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  • Olympi // 13.03.2017 à 21h23

    Pour qu’il est de nouveau une crise financière c’est bien simple :
    Une augmentations des emprunts, ou investissement.
    Une rupture de rythme de l’économie réelle.
    Il y a alors création d’une bulle, c’est à dire les dettes ou les investissements augmentent plus vite que la croissance réelle de l’économie.
    Ensuite il suffit d’un petit élément déclencheur pour faire éclater la bulle.

    L’OPEP et quelques autres pays ont décidé d’arrêter l’augmentation d’extraction de pétrole pour 6 mois. Ceci est une rupture de croissance de l’économie réelle… Pétera, pétera pas ? à voir dans un an.

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  • bats0 // 14.03.2017 à 06h13

    « Les populistes c’est une colère populaire »; oui tout a fait, les peuples en ont assez de faire des efforts, et de constater que les inégalités s’amplifient.
    « Toutes les conditions sont réunies
    – les dettes
    – création monétaire importante
    – insuffisance de la régulation financière (concentration du capital dans les industries et les banques) »
    Alors, d’un côté, tous, flippent de la probable inflation (donc création monétaire), et de l’autre, rien est fait au niveau de la régulation : normal puisque ce sont les lobbys (afep en France) qui font les lois (qui les concernent); ne vont pas se tirer une balle dans le pied tout de même…

    Et en ce qui concerne la crise lié à l’euro, faut pas s’étonner que les allemands profitent de la situation, puisque depuis 1989 (voir bien avant, mais la destruction du mur de Berlin fût un moment clé), on ne cesse de leur dérouler le tapis rouge, et parfois avec des pétales de roses, afin de ne pas froisser leur susceptibilité. Et au niveau production, l’Allemagne a toujours préféré la qualité de leur production (quoi qu’ils ne font pas que de la qualité de nos jours…), à la qualité/prix que la France a exploité afin de mieux répondre à la demande; c’est un choix, mais les allemands en ont mieux profité.

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  • bats0 // 14.03.2017 à 06h42

    Je suis assez étonné que Jean-Michel Naulot ne comprenne pas le fait de taxer les robots. Bon sang, mais c’est une évidence, tout ce qui possède un microprocesseur, et mis au service des entreprises devrait être taxé au même titre qu’un employé (charges patronales et salariales).
    Bein non, c’est le contraire ce qu’il se passe : les profits sont soit détournés vers les hauts revenus à travers le capital (qui ne cesse d’être de plus en plus exigeant en bénéfice) soit sont dématérialisés pour passer les frontières, et circuler dans les paradis fiscaux; mais en fait, ils (les profits) finissent dans les mêmes poches…

      +1

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    • Un_passant // 14.03.2017 à 11h17

      Ça, l’explication est simple : dumping fiscal et monétaire et comportement des consommateurs. A qualité égale, les consommateurs achètent le moins cher (voire achètent le moins cher tout court). Alors on peut taxer, sauf à taxer l’importation, il se trouvera toujours quelqu’un pour produire moins cher. On aura eu beau jeu de fusiller la compétitivité de nos entreprises pour arriver au même résultat : on n’aura pas gagné un centime de plus par les taxes mais en plus, on aura favorisé encore plus de chômage et déséquilibré encore un peu plus notre commerce extérieur. Perdant sur trois front au nom de l’idéologie, c’est fort.

      Il faut vraiment décider si on veut le retour des frontières, du protectionnisme et tout ce qui va avec ou pas. Toute la question est là, les taxes sont… accessoires. Le problème : la monnaie et l’existence ou non d’un étalon monétaire indépendant contraignant comme l’était l’Or. Et le corollaire de la monnaie : l’indépendance souveraine.

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  • Lithan // 14.03.2017 à 17h32

    Bonjour,

    Très honoré en tant que simple lecteur d’être sollicité pour participer à l’évolution du site.

    I/ A titre personnel, je conserverai le titre les-crises.fr car le blog évoque ce mot au sens large (crise économique, sociale, environnementale, civilisationnelle, géopolitique, etc..). On ne pourrait pas trouver mieux pour résumer l’esprit du site. Et puis comme un de nos confrères l’a rappelé plus haut, le Décodex du monde a fait une telle publicité au blog qu’il faut capitaliser dessus le plus longtemps possible !

    // Une petite idée d’un slogan, je pense spontanément : « Nouveau monde, nouvelle lecture ».

    Merci à vous

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