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Commentaire recommandé

Marianne // 03.03.2018 à 07h25

L’Américain l’interrompt : ” J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. ”
Le Mexicain demande alors : ” Combien de temps cela prendrait-il? ”
” 15 à 20 ans “, répond le banquier américain.
” Et après? ”
” Après, c’est là que ça devient intéressant “, répond l’Américain en riant
” Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions “.
” Des millions? Mais après? ”
” Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. ”

33 réactions et commentaires

  • Kafka2018 // 03.03.2018 à 06h06

    Moins manger et mieux manger OK (de manière générale cela s’applique à tout objet de consommation mais aussi d’information) encore faut-il que le politique permette une offre de qualité. C’est tout le contraire on subventionne les pesticides en tout genre, et les produits transformés, au détriment du bio local.

    « Ce n’est plus ‘Bon apettit’ mais ‘Bonne chance’ que l’on doit se dire avant de manger ». (Dixit Pierre Rabhi).

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    • Jean // 03.03.2018 à 13h58

      L’offre de qualité existe mais c’est forcement plus cher et c’est souvent plus difficile à trouver. Ce que dit Périco Légasse, en substance, c’est que la demande crée l’offre et que nous pouvons faire changer les choses, dans tous les domaines, en devenant des consommateurs-citoyens responsables. Ceux qui attendent que ce changement vienne des politiques ne trouvent-ils pas un moyen commode pour ne rein faire tout en ayant bonne conscience ?

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    • somebulle // 03.03.2018 à 18h10

      Je viens de trouver le lien de la dernière émission d élise Lucet  »cash impact » sur France 2 relative aux pesticides.
      https://youtu.be/wMur3yzqOQM

      Edifiant

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      • Cyrène // 06.03.2018 à 16h15

        Ces émissions indigentes me navrent. Elles évoluent systématiquement dans le registre du sensationnalisme qui surfe sur les peurs du public, ou qui les suscite, en présentant les faits sous un jour tronqué et partisan.

        J’ai lancé la vidéo, juste pour voir si le ton était celui que je craignais. Et ça n’a, hélas, pas raté: moins de 30 secondes après le début de l’émission la mère Lucet nous parle du bordelais (où je vis), pour nous annoncer qu’il est « un des plus grands consommateurs de pesticides en France ».

        Bon, pourquoi pas. Si elle avait eu à cœur de mettre son inquiétant propos en perspective elle aurait pu préciser qu’étant la 2ème plus grande région viticole de France, la chose n’était pas illogique en soi. Elle aurait pu tout aussi bien ajouter qu’en l’espace de 2 ans les ventes de pesticides dans le bordelais ont chuté de 35%, ce qui montre une tendance assez nette qui sera passée sous silence parce qu’elle ne sert pas le propos ni le parti-pris.

        Je regarderai le reste, mais je crains que ça ne se poursuive comme ça a démarré. Avec un parti-pris qui rend le propos, manichéen, presque exclusivement à charge.

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  • lupo // 03.03.2018 à 07h03

    Il n’y a qu’une chose à dire :

    B R A V O ! ! !

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    • vincent // 03.03.2018 à 22h45

      « Bonne chance », « Bravo » , « Elise Lucet » comme référence scientifique, vous vous sentez pas complètement intoxiquer par les médiats et les biens pensants…
      Je vous conseil la lecture du rendu d’un juge californien qui retoque le CIRC au sujet du Glyphosate.
      Vous ne comprenez pas que la propagande menée en France depuis plusieurs mois n’a qu’un seul but affaiblir la France pour qu’elle puisse être plus facilement phagocyté lors des accords de libre échange.
      Vous ne comprenez pas qu’à force de crier au loup, vous détruisez votre agriculture , celle ci rapportait chaque année à la France l’équivalent de la vente net de plus de 100 airbus
      Vous ne comprenez pas qu’une fois détruite, il faut des dizaines d’année pour qu’un pays retrouve son autonomie alimentaire.
      Vous ne comprenez pas qu’il s’agit d’une guerre économique de l’alimentation, et toutes les perversions idéologique sont encouragées par des lobby étranger afin de détruire la compétitivité de notre agriculture.

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      • Brigitte // 04.03.2018 à 09h36

        Vincent, vous allez trop loin et cela devient caricatural. Je ne nie pas que tous les coups sont permis et que certaines tendances hygiénistes et naturalistes sont soutenues par les lobbies agro-alimentaires anglo-américains, comme le veganisme ou le « sans gluten » . Nouveaux marchés obligent.
        Ce n’est d’ailleurs pas difficile de reconnaitre quand il s’agit d’un nouveau marché ou de la sauvegarde d’un patrimoine culinaire. Il suffit de voir en quelle langue ça se dit…
        Périco Légasse défend le patrimoine culinaire français. Il le dit clairement. Et quel est-il ce patrimoine français? c’est une agriculture respectueuse de l’environnement, qui entretient le paysage, qui transmet des valeurs de partage, de diversité gustative, d’autosuffisance, de retour à la ruralité perdue. C’est la viande ou le lait de la ferme, le fruit du verger au fond du jardin, la salade du potager, etc…tout cela est encore possible, au moins en partie, et la France pourrait être innovante dans ce domaine.

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        • vincent // 04.03.2018 à 11h56

          Brigitte, vous avez une vision rétrograde et archaïques de l’agriculture et des agriculteurs, vous savez la gitane mais c’est terminée. On utilise les satellites maintenant, des capteurs dans tous les sens afin de mesurer de nombreux facteurs agronomiques. Vous avez une vision réductrice du commerce mondiale.
          Cette vision que vous développer, ce complet dans votre vision rassurante du monde: petit, compréhensible, car le monde vous échappe!

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        • Cyrène // 06.03.2018 à 16h30

          Quelque chose m’interpelle: on n’a jamais utilisé autant de pesticides que ces 40/50 dernières années, or l’espérance de vie sur la même période a continué de croître et on vieillit mieux. Un peu paradoxal pour qui s’imagine que les fameux pesticides nous empoisonnent, vous ne croyez pas?

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  • Marianne // 03.03.2018 à 07h25

    C’est l’histoire du pêcheur mexicain… un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons.
    L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer ” Pas très longtemps “, répond le Mexicain.
    ” Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? ” demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille. L’Américain demande alors : ” Mais que faites-vous le reste du temps?
    ” Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie “.
    suite next post

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    • François Lacoste // 03.03.2018 à 09h10

      S’il vous plait; « next post »… ce dit, en français, « commentaire suivant ».
      Nous devons, utiliser le français.

      C’est par la langue que la pensée s’élabore et produit ses effets; une langue, une pensée, une culture. C’est le fondement de la souveraineté puisque la langue affirme et produit une identité collective unique.
      Défendre notre identité culturel et par conséquent une certaine idée de la France, autrement dit notre souveraineté, cela commence par l’utilisation, en étendard, de notre belle langue.

      Lorsque notre président (-tifrice) s’exprime en anglais plus ou moins des Etats-unis, à tord et à travers, il le fait pour afficher et affirmer la soumission et donc la vassalité de la France aux Etats-unis et à la mondialisation qui va avec.

      Son anglais dans ce cas, sent le volapük à plein (faux) nez…
      http://www.lesmotsdelavrepublique.fr/volapuk-integre-de-gaulle-1962/

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      • Fabrice // 03.03.2018 à 17h31

        Pour résumer on peut prendre cette citation :
        « L’être humain perd sa santé à gagner de l’argent
        et par la suite, il perd son argent à se refaire une santé.

        Il pense au futur, au point d’oublier le présent,
        de sorte qu’il ne vit ni dans le présent, ni dans le futur.

        Finalement, il vit comme s’il n’allait jamais mourir
        et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu… »
        Dalaï Lama

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    • Thomas Savary // 04.03.2018 à 13h00

      Libre adaptation de « Anekdote zur Senkung der Arbeitsmoral » de Heinrich Böll (1963) ? Je l’avais étudiée en allemand en 1988 ou 1989 — voilà qui ne me rajeunit pas — et ce texte avait fait sur moi alors forte impression. Mais peut-être Böll lui-même ne faisait-il qu’adapter avec ses propres mots une histoire populaire vieille comme le monde…
      http://www.initiative.cc/Artikel/2002_11_04%20Anekdote%20zur%20Arbeitsmoral.htm

      (Accessoirement une petite réaction à votre « next post ». L’anglais n’a pas besoin d’être défendu en France, les autres langues comme l’allemand, si.)

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  • Marianne // 03.03.2018 à 07h25

    L’Américain l’interrompt : ” J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. ”
    Le Mexicain demande alors : ” Combien de temps cela prendrait-il? ”
    ” 15 à 20 ans “, répond le banquier américain.
    ” Et après? ”
    ” Après, c’est là que ça devient intéressant “, répond l’Américain en riant
    ” Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions “.
    ” Des millions? Mais après? ”
    ” Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. ”

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    • dieutre // 03.03.2018 à 08h47

      superbe cette histoire, y a t il un lien , pour que je puisse la partager sur fb? merci , çà résume tout !

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    • , // 03.03.2018 à 08h59

      @Marianne
      Je connais cette histoire, mais c’est inutile de mettre les nationalités car cela existe dans tout les pays.
      Avoir ou être, voilà notre problème à tous.
      C’est comme le dit si bien Pierre Rabhi dans son livre « la sobriété heureuse »

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    • somebulle // 03.03.2018 à 09h19

      Puis que c est le we et que le temps est à la réfection deux  »perles » du Web pour réfléchir et comprendre,voir apprendre notre environnement.

      Ce sont deux ingénieurs donc scientifiques
      Hervé Coves
      https://youtu.be/Rf8P-5XABas
      et
      Gérard Ducerf
      https://youtu.be/knkH6lzgNwU

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    • calal // 03.03.2018 à 19h06

      bah faut quand meme dire que dans un syteme capitaliste conservateur, le mec n’a plus besoin de bosser mais surtout ses enfants non plus ni ses petits enfants.

      J’ai un grand pere macon d’origine italienne qui a passe la plus grande partie de sa vie a faire des enfants et a leur construire a chacun une maison. Bilan pour moi un heritage d’une maison de grosso merdo 100 ans ou mon pere a vecu, j’ai vecu enfant quelque annees puis adulte quelques annees et qui a ete mise en location.Et il y a deux autres freres encore dans cette histoire: calculez le rendement…
      Le travail couple a de l’intelligence ca change la vie des gens vous savez….

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  • Owen // 03.03.2018 à 08h35

    Bah, oui, faire l’écolo, c’est conserver. Et si on ne conserve pas, il n’y a plus rien.
    Quel scoop…

    Etonnant comme on perd l’habitude du simple bon sens. C’est même une science qu’il faudrait inventer, ou une anti-science, je n’en sais rien: le bonsensisme. Un concept qui détruit les concepts vains, l’extincteur contre les hystéries, la révolution de l’évidence.

    Je me sens quand même la tentation de faire mon petit Torquemada.
    Incroyable tous ces gens qui ont un micro-onde chez eux. Ils ruinent eux-même leur alimentation, alors qu’il est déjà difficile de l’acheter saine, et qu’ils ont le gaz ou la bouilloire électrique à côté. Et ils sont fiers en plus de faire trôner ce cube blanc, cette laideur au milieu de la cuisine.

    Pour l’anecdote, sur la Côte Est de la Nouvelle Calédonie, on voit souvent au bord de la route des boites aux lettres qui sont des micro-ondes. Il y a eu une frénésie d’achats de ces fours, il y a une vingtaine d’années, chez les Mélanésiens. Puis ils se sont demandé à quoi ça sert de chasser ou pêcher, si c’est pour ruiner leurs aliments. Au moins, ils recyclent et ça protège bien des pluies.

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    • jp // 03.03.2018 à 22h43

      autres recyclage possible (j’ai un micro ondes chez moi laissé par l’occupant précédent) qui ne sert pas à de la nourriture. Ex : chauffer un sac en tissu rempli de noyaux de cerise car ça fait une super bouillotte et parfois détruire qq puces RFID

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  • Maxhno // 03.03.2018 à 09h19

    La mondialisation et la malbouffe c’est quand un grand groupe te vend des produits de [Modéré], et quand tu es bien gros et bien malade il te fait culpabiliser pour te vendre des produits pas beaucoup mieus quatre fois plus chère.
    https://www.youtube.com/watch?v=To9COZq3KSo

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  • lemoine001 // 03.03.2018 à 11h40

    « La mondialisation en soi non (n’est pas la cause de la malbouffe). Elle a toujours existé dans l’histoire des hommes à différentes échelles, à différentes périodes. C’est la globalisation qui nous tue, qui nous empoisonne, dans la mesure où la globalisation fait en sorte de mettre les systèmes de production au service de la finance. » « On est en train de financiariser l’alimentation » « le système, une partie du système fait en sorte…. »

    Je ne comprends pas comment celui qui parle ne peut pas avoir conscience de la faiblesse des bases mêmes de ce qu’il dit. Il commence par incriminer une espèce d’abstraction généralisée (la globalisation). Puis il passe à un ON indifférencié responsable de la financiarisation. Pour arriver en final au « système » qui est une autre abstraction généralisée qui dispense de toute analyse. En à peine deux minutes, il a vidé son discours de tout contenu. Il devrait se lancer dans la politique, s’il ne l’a pas déjà fait. Il est doué pour cela !

      +8

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    • Owen // 03.03.2018 à 12h54

      « Globalisation » est en effet la forme anglaise de « mondialisation », Périco Legasse s’y est mal pris pour distinguer deux aspects.

      Il aurait sans doute dû utiliser le terme « internationalisation », qui est l’extension de relations entre pays, en premier lieu commerciales, avec les avancées techniques des transports et communications.
      La mondialisation étant en effet la prise en main planétaire de l’économie, depuis les multinationales, les banques, les collusions gouvernementales. Ou le stade suprême du capitalisme, selon Lénine.

      Legasse, n’est pas un économiste ni un théoricien des doctrines politiques.

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      • Brigitte // 04.03.2018 à 09h08

        Son explication était maladroite. Il aurait du parler de capitalisme mondialisé, Bon, il s’est rattrapé en parlant de financiarisation de l’alimentation. Ce n’est pas nouveau d’ailleurs. ça a commencé après la guerre de 40, quand nous avons adopté le modèle mercantiliste américain avec l’aide du plan Marshall. Depuis, cela n’a pas cessé de s’étendre. Les produits agro-alimentaires sont devenus des ressources du PIB comme les minerais ou les produits culturels, selon leur degré de transformation (de la fourche à la fourchette).
        C’est vrai que notre pouvoir de citoyen et notre liberté est dans notre choix alimentaire. Nous pouvons faire écrouler un système non pas avec un fusil mais avec une simple fourchette. Or, beaucoup n’en ont pas conscience.
        Le problème, c’est que trop de gens n’utilisent même plus de fourchette. Quand je vois comment les jeunes générations se nourrissent, avalant pizzas, nuggets et hamburgers, avec leur petits doigts gras et boudinés, je me dis que c’est cuit….

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    • Opp’s // 03.03.2018 à 16h10

      Effectivement.
      Le ‘système’ , le ‘global’, le ‘on’ sont à la fois des outils permettant de penser le monde , et à la foi des dérivatifs permettant de ne pas le penser en détail.

      Là , c’est un peu différent . On sent que c’est un homme qui veut penser un peu le tout, et tenir les ‘plusieurs’ bouts de la chaine. Mais c’est une situation compliquée à gérer , surtout face à ceux pour qui la radicalisation va de paire avec la simplification asséchante.

      Alors on sort les concepts tripotés par tout le monde et qui n’ont plus tellement de sens sinon celui de faire du consensuel sans gros effort.

        +0

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  • Ardéchoix // 03.03.2018 à 11h55

    Le saumon et la puce de mer.

    Une puce de mer aimait un saumon
    D’un amour si fort qu’elle lui fit un don
    Un point noir sur la peau comme un tatouage
    Qui grandissait beaucoup avec l’age
    L’homme ne trouvant pas cela très esthétique
    Il donna au saumon une position magique
    Le diflubenzuron qu’il donnait à ses thermite
    La puce ne comprenait pas cette conduite
    Celle-ci prit très vite sa revanche
    Car le saumon sur votre table finit en tranches
    Conclusion.
    Si toi aussi tu aimes le poisson
    Fais une sauce au diflubenzuron.
    Ardéchoix février 2018 lol mdr etc .
    https://info.arte.tv/fr/les-secrets-du-saumon-delevage

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  • zeroudoudou // 03.03.2018 à 13h33

    tant qu’on mangera des animaux on mangera mal, on se rendra malade et on ira vers le désastre écologique, lisez le Rapport Campbell, écoutez des médecins comme Michael Greger, John McDougall, Caldwell Esselstyn ou Neal Barnard, l’avenir c’est le végétalisme, le reste (le local, le bio…) est gentil mais c’est vain

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    • Opp’s // 03.03.2018 à 16h26

      La question de manger ou pas des animaux est un luxe de riche.
      Le végétalisme est une condamnation de plus de pas mal d’ espèces animales , et, à partir du moment où elles n’existeront plus (quelle raison d’avoir des vaches s’il n’y a plus ni viande ni fromage ?) , effectivement on ne se posera plus la question de leur mort puisque le génocide aura eu lieu. Mais le grand effondrement prochain prévisible remettra ces questions de nantis à une place plus ‘raisonnable’ et moins hystérique.

        +6

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      • Tassin // 05.03.2018 à 10h30

        Le n’importe quoi habituel sur le sujet.

        Premièrement il est idiot de dire le végétalisme est un luxe de riche puisque cela coûte moins cher que de manger des animaux.
        Deuxièmement quand bien même il y aurait un surcoût cela n’en fait pas un argument pour balayer la question éthique. Pour illustrer : l’esclavage humain coûte moins cher que de payer des salariés avec un code du travail solide : cela veut-il dire que l’abolition de l’esclavage est un luxe de riche qui peut payer ses employés correctement ?
        Bien sûr que non, c’est tout simplement une question politique.

        Ensuite les animaux ont une vie en dehors de d’exploitation utilitariste qu’on en fait, aucune raison pour qu’ils disparaissent. D’autant plus que les animaux de ferme sont des espèces domestiques, donc dépendantes de l’homme à divers degrés, ce qui impose des devoirs envers eux, notamment de protection.
        Et là encore quand bien même vous auriez raison et qu’un « génocide de mort naturelle » aurait lieu suite à l’abolition de l’élevage : cela vaudrait toujours mieux qu’un génocide quotidien éternellement recommencé.

        Donc nos seulement vos objections sont fausses, mais en plus même si elles étaient vraies, vous auriez tort.

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    • Jean // 03.03.2018 à 17h54

      Périco Légasse dit le contraire dans cette vidéo en accusant principalement les pesticides. Je pense que la pollution est omniprésente à toutes les étapes de la production et pour tous les produits mais qu’on limite celle-ci si on achète les produits non transformés de petites unités de production.
      Je reproche aux végans, en dépit de la légitimité de leur combat, de pas faire de distinction entre la production artisanale et la ferme aux mille vaches. C’est ce que fait l’auteur de cette vidéo en conseillant, avec le même budget, de manger moins mais mieux. En outre la protection animal ne se résume pas à la consommation de viande mais doit être prise en compte dans tous nos actes d’achats. Les carnistes ne sont pas responsables de la disparition des ourses blancs par exemple.

        +5

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    • Tassin // 05.03.2018 à 10h37

      S’il est évident qu’il est plus écologique de ne pas manger d’animaux, c’est un argument tout à fait secondaire en fait.
      Car même si c’était moins écologique il faudrait tout de même abolir l’exploitation animale, qui est une question purement politique.
      Les animaux non-humains ont une vie, une conscience et une sensibilité tout comme les humains, peu importe le fait que manger ou non leur cadavre abîme plus ou moins l’environnement.

        +4

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  • Feufollet // 03.03.2018 à 17h57

    Voilà un discours plein et entier intellectuellement
    Qu’on souhaiterait que tout le monde entende
    Un réalisme politique admirable
    Avec un fond philanthropique indéniable
    Bravo à Périco Légasse
    Que je ne connaissait pas

      +3

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    • Fritz // 03.03.2018 à 21h17

      Ses chroniques dans Marianne étaient très agréables à lire, aux environs de l’an 2000.
      Maintenant, je ne sais pas, cela fait sept ans que je ne lis plus cet hebdomadaire.

        +3

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