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2.mars.20182.3.2018 // Les Crises

La semaine où Macron dévisse : bain de boue pour tous, par Jean-Luc Mélenchon

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Nous vous proposons aujourd’hui cette analyse de Jean-Luc Mélenchon sur les médias, qui a beaucoup fait parler. Le but n’étant pas de faire du prosélytisme politique, nous n’avons pas repris l’ensemble de son billet.

On accordera la palme de la réaction corporatiste au Monde, dans cet édito lunaire :

« Non que les médias soient au-dessus de tout reproche. Qui peut y prétendre ? Mais cela ne saurait justifier de passer par pertes et profits la mission permanente à laquelle ils s’emploient : informer scrupuleusement, enquêter solidement, raconter honnêtement, décrypter aussi intelligemment que possible la réalité, au service de leurs lecteurs ou auditeurs. Bref, transmettre la culture, nourrir la lucidité des citoyens. »

Formidable : mais ils commencent quand ?

Source : Jean-Luc Mélenchon, 26-02-2018

Le coup monté du «service public» contre la «France Insoumise»

C’est une des énigmes dont je n’ai pas la clef. Pourquoi nous haïssent-ils à ce point ? Je veux dire jusqu’à ce niveau où des personnes qui se disent « journalistes » finissent par n’avoir aucune honte à tomber dans des méthodes dont ils savent qu’ils ne ressortiront pas eux-mêmes indemnes.

Nous subissons un bashing quotidien depuis six mois pleins. Il y a toujours une histoire contre nous en cours. Et à côté de cela, il y a aussi plusieurs tweets par jour de plusieurs bonzes du journalisme plus ou moins en détresse de notoriété, les agents des communautés qui débitent leurs éléments de langage, l’extrême droite et ainsi de suite. Tant de monde se bouscule au portillon pour nous salir ! Sans compter les humiliations et les mépris dont nous accablent les chapelles de la toute « petite gôche ».

De cela, voyons le bon côté. En six mois de bashing ininterrompu, j’ai beaucoup appris sur l’art de la guerre politique sous un déluge de cette nature. Et je ne suis pas seul. Nous sommes devenus plus forts, plus expérimentés. Nous maitrisons mieux les temps de réponse à une attaque. Nous parons mieux les coups notamment sur le plan psychologique. Encore que tout le monde n’y arrive pas aussi bien, c’est vrai. Nous avons appris comment porter plainte, demander beaucoup, jusque contre les tweets. Nous savons mieux ne pas répondre souvent, laisser filer et ne pas nous laisser submerger par la haine qui est toujours une victoire de l’ennemi. Nous nous améliorons : notre capacité à rejeter tout ce qui vient de la caste médiatique est plus profond et mur. Quand, le lendemain de l’émission ONPC avec Quatennens, « France info » ne « retient » que l’échange sur le Venezuélaaaaa, après avoir bien ri, on reconnait la main à l’œuvre. Dommage qu’on n’ait pas parlé du papier hygiénique dans ce pays.

Tout cela ne nous fait donc pas perdre de vue l’essentiel. Il s’agit de la lutte pour le pouvoir. Les neufs milliardaires payent cher pour qu’une armée de plumes et de lecteurs de prompteurs jaspinent dans les micros les derniers ragots qui peuvent être dégaînés. L’ampleur de la décomposition morale et professionnelle de ce milieu a même mis à notre disposition un large réseau d’informateurs dans la place. Car les mœurs délétères des principales salles de rédactions rendent aussi l’atmosphère irrespirable en interne. Tout le monde n’est pas près à tout. Ça balance grave, comme ils disent ! Surtout au « service public de l’information » considéré comme une « honte nationale » par le président de la République Macron.

Si la motivation personnelle des gens qui acceptent une aussi basse besogne m’échappe, le sens de la manœuvre est lui bien clair. Tout cela n’arrive pas autrement que comme un épisode à l’intérieur d’une bataille globale. La semaine passée témoignait d’une situation particulière. Le pouvoir et ses soutiens médiatiques entraient en panique. L’indépassable roi du monde, le président de la République, pourtant encensé à longueur de journée, a sombré dans les sondages. Le plus bas niveau depuis le début de la cinquième République à époque comparable. La meute, avec ou sans coup de fil des chefs suprêmes, se mit en mouvement sur une ligne d’offensive à front de bœuf : « Notre premier de cordée va mal. Tapons sur les premiers de banc adverses » ! Le JDD, messe du dimanche du macronisme, décrit en toutes lettres la manœuvre contre la FI : « ils auraient pu avoir un boulevard mais ils ont échoué ». Et ce parce qu’ils ont butté sur un « nid de de poule » : des soupçons de surfacturation lors de la dernière campagne présidentielle évoqués cette semaine sur « France Info ». Et voilà toute la manœuvre mise en mots.

De son côté, l’opposition de droite et nous avons pris de plein fouet deux « révélations » qui étaient de purs montages. Des rentre-dedans qui, bien sûr, ont leur impact immédiat de salissure. Et de panique à bord. C’est incontestablement efficace sur la sphère la plus vulnérable de chaque camp, les esprits impressionnables, les moutons de Panurge que la peur du loup fait sauter dans le vide. Mais le fond est stupide. Car les esprits construits voient vite les ficelles et leur endurance au feu d’insultes s’accroît en même temps que la haine des manipulateurs médiatiques. Je tire beaucoup d’autres conclusions de cet épisode. Mais je viens d’abord sur le tableau d’ensemble.

Wauquiez s’est pris une lourde attaque globale du parti médiatique. « L’affaire » est ridicule : trois phrases volées dans une conférence. Mais « l’affaire » a tenu cinq jours de médias. Sans aucun contenu, l’opération est destinée à empêcher la droite de se regrouper autour de son parti traditionnel au moment où l’opération « Macron chef de toutes les droites » a du plomb dans l’aile du fait des sondages. On sent que cette équipe Wauquiez n’est pas encore rodée. Elle a eu du mal à trouver la réplique aux seaux de boue. Mais elle a fini par trouver son registre. Et les rangs se sont reformés. La salve est de mauvaise qualité. Elle fonctionne donc comme un vaccin pour la nouvelle direction de la droite.

Déjà, Wauquiez a appris l’essentiel : ne pas reculer. Et même prendre appui sur l’effet voulu par la pauvre cloche de journaliste à la manoeuvre. En effet, la plupart d’entre eux ne connaissent de l’art du combat que les méthodes des coups tordus des salles de rédaction. Ils ne savent rien de la façon avec laquelle se construit l’opinion populaire qui nous intéresse. Leur culture de classe les handicape. Dans l’épisode des « écoutes aux portes », Wauquiez a fortifié son autorité et s’est débarrassé d’une nouvelle poignée de traitres. De son point de vue il s’est renforcé. Autant de tireurs dans le dos de moins pour le prochain épisode.

Mais la leçon reste. Dorénavant, on ne peut plus nulle part parler librement. La presse est ainsi la première ennemie de la liberté d’expression qui ne se confond pas avec la liberté de « tout répéter » ni avec le délire névrotique de la transparence absolue que réclament les médias (et qu’ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes).

Mais le fondamental est que, petit à petit, la scène politique à droite retourne à sa configuration ancienne RPR/UDF. D’un côté la droite de toujours, les bourgeois flanqués de petit bourgeois qui s’y croient. De l’autre le marais avec Macron. Mais encore faut-il qu’il en reste le roi. La spécialité du « centre » est l’émiettement et la guerre des chefs. Et l’opportunisme électoral… Ils se débanderont au premier coup de canon électoral tiré au but. Ici, les partielles jouent le rôle de tirs d’essai. Les LR ont gagné, les macronistes ont perdu. Et rien d’autre ne peut compter que la réalité.

Quant à nous, nous avons dû subir « l’affaire des comptes de campagne ». Un pur coup monté. En première ligne : France inter, France info et le « service enquête de radio France », nom pompeux pour une équipe de bras cassés, une sorte de CIA médiatique voué à propager les dénonciations, même pas très anonyme dans notre cas et à organiser des « coups » déstabilisateurs. Selon des sources internes, le coup est parti d’une commande de la hiérarchie. Au demeurant, le service ne rend de compte qu’à ce niveau. Selon certaines sources que je veux protéger, en ce moment, les agents traitants du service vivent une certaine ambiance qui leur interdit de dire non.

Au cas précis, la demande ne coûtait pas trop de travail. Il n’était pas question pour eux d’examiner les 52 cartons de factures que nous avons remis à la commission. Il s’agissait seulement de reprendre les notes données par le rapporteur démissionnaire de la commission. Aucune « enquête » ni « investigation » comme ces Rouletabille voudraient le faire croire. Juste du copié collé. Nous pouvons en parler en connaissance de cause. La veille, les « enquêteurs » nous avaient envoyé une liste de « questions » suivant la technique désormais rodée de ce genre d’offensive. Trois pages sur un mode d’insinuations infamantes, juste destinées à pouvoir écrire « n’a pas souhaité répondre » et pour se donner bonne conscience. Les trois pages de questions sont des copiés-collés du document du dénonciateur dont nous avons aussi possession.

Donc, le 22 février au matin, l’info numéro un, l’ouverture du journal de « France Inter », le premier évènement dans le monde, c’étaient nos comptes de campagne présidentielle. Ce jour là on aurait pu annoncer que la neutralité du net est finie aux USA à partir du lendemain. Ou la fin du procès en appel de Jérôme Cahuzac. Ou que le gouvernement supprime une prime d’activité pour les handicapés. Ou bien que l’on venait de trouver des traces d’OGM dans les aliments d’animaux d’élevage. Ou que le Sénat proposait un texte pour encadrer les écoles libres hors contrat. Et peut-être même qu’une manifestation monstre était en cours en Argentine contre le gouvernement libéral reçu il y a peu en grand pompe par Macron. Mais j’admets que ce n’était pas le moment pour France Inter d’apprendre à ses auditeurs que le magazine satirique allemand « Titanic » venait de révéler la veille que le grand journal « Bild » était pris la main dans le sac pour une affaire montée de toute pièce avec des faux. Contre un leadeur politique, Kevin Kuhnert, le leader de la jeunesse du SPD qui combat la formation de la grande coalition de Merkel et du PS allemand. Comment ! une affaire montée de toutes pièces par un grand média avec des faux ! Ce n’est pas en France qu’on verrait ça !

Je ne crois pas à la dignité personnelle des gens qui montent de telles opérations. Il ne sert donc à rien d’essayer de les convaincre de quoi que ce soit. Je le dis d’autant plus volontiers que j’ai longtemps cru et agi comme si on pouvait les convaincre d’une erreur de leur part. C’est absurde. Leur pouvoir est sans recours. C’est le dernier pouvoir absolu du pays, sans contrepoids ni contre-pouvoir. Il s’agit d’une pure caste hors des droits communs de la démocratie. Ce n’est pas pour rien qu’ils ne veulent pas d’un « conseil déontologique des médias » comme le propose ma pétition ! Ils ne peuvent pas changer. Leur métier c’est d’empêcher les autres de penser et de les maintenir en rang dans le troupeau. Pour cela les milliardaires ont acheté presque tous les médias et le gouvernement donne chaque année des millions « d’aide à la presse ». Répondre, c’est d’ailleurs ce qu’ils espèrent parfois pour faire « vivre » leur angle d’attaque. Certains n’attendent que cela pour faire exister l’inexistant. Ainsi quand « France Inter » nous sollicite pour venir « répondre » sur « le plateau du 13 heures » à leur attaque du matin 8 heures ! Encore une grosse manipulation. Car c’était leur manière de « créer l’affaire », avec notre participation évidemment. De l’intérieur on nous prévint aussitôt. Personne n’est donc allé faire la chair à canon sur ce plateau.

Si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat. À chaque attaque, sa réplique particulière. Beaucoup d’amis n’ont pas encore compris que nous n’avons pas d’autre adversaire concret que le « parti médiatique ». Lui seul mène bataille sur le terrain, en inoculant chaque jour la drogue dans les cerveaux. Ce ne sont pas les autres militants politiques, ceux des autres partis. Ils sont inexistants sur le terrain et restent à portée de polémique. Le parti médiatique, je l’ai dit, est sans recours. Sa condition de survie est de le rester. D’ailleurs, le but du parti médiatique est de détruire tous les autres « émetteurs » de pensée : parti, syndicat, autorité morale de quelque nature qu’elle soit. Tout est bon alors pour atteindre ce but. Tout. C’est un pur effet de système. Le moindre journal comporte au moins chaque jour une « révélation », incontrôlable, destinée à salir quelqu’un vivant ou mort. La méthode est ample. Pas un jour une information qui donne la pêche, rend confiant dans l’humanité, fait croire au futur. La peur et le dégoût comme nourriture quotidienne, c’est le terreau du pouvoir médiatique qui vous « révèle » ce que personne ne veut que vous sachiez. Le pouvoir médiatique est d’essence complotiste.

Au cas de cette histoire tordue de « compte de campagne » faisons pour nos lecteurs la contre-épreuve de notre démonstration. Car qui le voudrait pourrait se poser les questions qui sautent à l’œil. Puisque que nos comptes de campagne sont validés, où est le problème ? Les sommes non remboursées ne sont pas litigieuses. Nous avons tout déclaré, tout jusque dans les détails pour éviter d’être invalidés comme dans l’affaire Bygmalion et comme vient de l’être ce député du Tarn accusé d’avoir sous-évalué ses dépenses. Les non-remboursements sont de la libre appréciation de la commission. C’est même son second objet après la vérification de la régularité des comptes et de leur non dépassement du plafond.

Mais si on s’interroge sur elles, pourquoi seulement les nôtres ? Si on parle des salaires et des contrats de nos employés dans la campagne, pourquoi jamais ceux des autres ? Pourquoi n’y en a-t-il pas une ligne nulle part ? Comment expliquer les écarts de coûts de campagne ? C’est-à-dire comment expliquer que neuf mois ou trois mois de campagne couûtent davantage que quinze mois ? S’il s’agissait d’informer sur les comptes de campagne, ces questions seraient traitées. Mais il ne s’agit pas d’information. Juste de bourrage de crâne et de dénigrements. Que les naïfs nous fassent l’amitié d’aller gémir plus loin et de ne pas nous retenir les bras pendant que nous rendons les coups.

Jusqu’à ce que la poussière retombe

Tout le champ des partis politiques est en ébullition. L’extrême droite voit ressurgir une nouvelle opération « Maréchal-Le Pen » et un pilonnage de presse déprimant qui atteint la chefferie suprême. La période du lepénisme médiatique a fait son temps semble-t-il. Madame Le Pen a joué son rôle dans la présidentielle pour permettre a quelqu’un qui a fait 23 % au premier tour (4 point de plus que nous seulement) d’être élu au second tour par 60 % des suffrages. De son côté, la droite n’a pas trouvé son centre de gravité. Wauquiez sait que le problème en France, c’est la grève civique du peuple : les gens ne vont pas voter, pensent que tout cela est une comédie et n’accordent aucune confiance à personne. C’est pour cela qu’il essaie de reprendre pied dans le peuple profond de droite acquis aujourd’hui au Front National. C’est une stratégie qui comporte un grand risque si elle n’aboutit pas.

Car Macron est là comme candidat à être le chef raisonnable de toutes les droites raisonnables. Une sorte de Giscard mâtiné de Sarkozy… L’oligarchie le soutient fermement et ne veut pas d’autre champion. Le coup monté des « écoute aux portes » à l’école de commerce de Lyon montre comment le parti médiatique, qui est dans la main des neufs milliardaires, est prêt à le hacher menu. Le discours de Wauquiez montre qu’il renonce aux secteurs « modérés » de la droite traditionnelle à cette étape. Il durcit son discours pour aspirer le vote Front National. Il ajoute donc au trouble et à l’instabilité. Résultat : les turbulences sont incroyables dans les familles de droite. Elles sont mises face à un choix qu’elles ne souhaitaient pas faire. Les divers secteurs de la droite sont déboussolés. Aucun dénominateur commun n’apparait. C’est pourquoi la « peur des extrêmes » est devenu l’argument de vote essentiel dans cette famille. C’est pauvre. Mais d’une certaine façon, cela nous sert. La centralité de Macron à droite nous aide car elle empêche l’ancienne droite de se recomposer et de construire un rassemblement autour d’elle. La dynamique du changement peut alors rester de notre côté.

Côté vieille gauche, l’ambiance est morose et les dynamiques de reconstruction inexistantes. Les socialistes vont avoir un congrès démoralisant. L’onde de choc de leur effondrement n’a pas fini de les dévaster. La configuration du choix de congrès est destructrice. L’immobilisme et la gestion patrimoniale des restes de l’appareil avec Faure, la connivence Macroniste avec Le Foll, le socialisme traditionnel d’avant Hollande avec Maurel, le candidat de la gauche du PS, contre lequel les trois autres sont prêt à tout pour l’empêcher de parvenir à la première place. Le Parti communiste est également en proie à un débat interne particulièrement vif. Nous n’avons donc aucun interlocuteur stable. Attendons qu’ils aient fait leurs choix. Tous.

Car du côté de Benoît Hamon, le fil des sinuosités s’embrouille certains jours. Il offre son alliance de tous côtés. Mais en réalité il ne se cache pas de vouloir siphonner. Nous avons connu ça déjà dans l’élection présidentielle. Il a surtout posé un acte stupéfiant. En effet, il a tenu une réunion en Grèce avec Syriza où ils ont affirmé la « volonté d’en finir avec l’Europe de l’austérité ». Tout ça une semaine après un nouveau plan d’austérité et la limitation du droit de grève par Tsípras ! Après quoi il dit qu’il nous laisse la porte ouverte « si nous changeons de position sur l’Europe ». Renoncer à nos idées pour avoir un accord ? Même pas en rêve !

La consigne, c’est donc la patience. Et de ne nous mêler de rien. Une fois le paysage mieux dessiné, on avisera utilement. Jusque-là, tout ne peut être que vaine agitation.

Le Mexique à l’horizon !

En ligne, c’était lui : AMLO le Mexicain. Notre candidat à l’élection présidentielle qui va avoir lieu en juillet prochain au Mexique. Nous avons eu une bonne conversation. Une conversation pleine d’amitié car nous avons sympathisé ensemble à l’occasion de son passage à Paris. Il m’avait lui aussi appelé et soutenu moralement pendant notre campagne présidentielle. Il était si heureux de penser qu’on pouvait y arriver ici en France dans l’un des cœurs du capitalisme-monde. Son nom entier est Andres Manuel Lopez Obrador. D’où l’abréviation amicale « AMLO ». L’élection lui a déjà été volée deux fois. Actuellement, les narcos-trafiquant et leurs marionnettistes nord-américains sont en embuscade.

De fait la CIA est aux abois. La propagande du parti médiatique, les France Inter et compagnie locaux tourne sur les mêmes thèmes que partout ailleurs : l’agressivité du candidat, ses liens avec le Venezuela et Cuba. Il y a eu aussi la séquence sur « les moyens de sa campagne ». Du classique sans imagination. Ça ne fonctionne pas. Les gens sont blindés car c’était déjà le cas la dernière fois. Ils ont aussi beaucoup essayé de jeter le soupçon sur ses moyens et sa « fortune » personnelle comme ils l’ont fait contre Lula au Brésil. Bref tous les stéréotypes y sont passés. Une victoire de notre camp contre eux au Mexique mettrait fin à l’actuelle phase de la contre-offensive de l’oligarchie contre les nôtres sur le continent. La pression se relâcherait sur le Venezuela sans doute. En tous cas ce serait un formidable appel d’air pour beaucoup de secteurs en lutte politico-sociale dans la région.

Donc, le 1er juillet prochain auront lieu les élections générales au Mexique. Le Mexique compte parmi les pays les plus inégalitaires du monde. La pauvreté y est immense et généralisée. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté soit 63 millions de Mexicains. Dans le même temps, une poignée de milliardaires amasse toujours plus de richesse. En 2017, la fortune de Carlos Slim, le plus riche du Mexique, s’est accrue de 4,5 milliards de dollars soit l’équivalent du salaire annuel de 3,5 millions de mexicains.

La situation de la masse des Mexicains ne cesse de se dégrader depuis que leurs dirigeants ont signé un accord de libre-échange avec États-Unis, l’ALENA. Le Mexique a été le cobaye du libre-échangisme nouvelle génération avec nivellement des normes en plus de l’abaissement des droits de douanes et tribunaux d’arbitrage pour les multinationales. L’agriculture subventionnée et industrielle des États-Unis a depuis détruit l’agriculture paysanne mexicaine. 5 millions d’emplois agricoles ont été perdus et 2 millions d’hectares sont laissés en jachère. Le Mexique, qui était autosuffisant pour son alimentation en 1994, dépend maintenant des États-Unis pour 40% de ses besoins. L’ouverture totale du pays au capital états-unien a essentiellement créé de la pauvreté et des vagues d’exil forcé aux États-Unis.

Mais le voisin du Mexique refuse d’assumer une quelconque responsabilité pour la misère qu’il a lui-même créé. Déverser ses marchandises : oui. Accueillir les pauvres : pas question. Ils traitent donc la question des migrants mexicains de façon militaire. Le mur de Donald Trump n’est en réalité qu’une étape supplémentaire. Car en vérité il y a déjà un mur à la frontière. Plus de 1000 kilomètres de murs de bétons et de grillages disposés de manière discontinue le long d’une frontière qui en fait 3000.

La proximité des États-Unis favorise au Mexique le développement des narcotrafics. Un mélange de traitement brutal du problème pour le gouvernement de de corruption font que cette situation a dégénéré pour devenir l’une des plus violente du monde. La fédération internationale des droits de l’Homme considère que le Mexique est « la pire situation du continent en matière de droits de l’Homme ». Depuis 2012, 100 000 personnes sont mortes dans la « guerre contre la drogue », 310 000 ont été déplacées et 31 000 ont disparu. 35 journalistes ont été assassinés et 426 agressés dont la moitié par des fonctionnaires de police. Vous n’en entendez jamais parler par les soi-disant défenseurs de la liberté de la presse au Venezuela du type de la dame Debray (la fille par le père). D’après le rapporteur spécial du haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, les militants des droits humains sont vus par le gouvernement comme des « ennemis de l’État ».

Le gouvernement, c’est celui de Enrique Peña Nieto, du PRI, le parti qui a été pouvoir 76 années sur les 90 dernières. Ce parti est membre de l’internationale socialiste. Il est donc entièrement soumis au libéralisme. En 2013, Peña Nieto, a privatisé le secteur de l’énergie et notamment la compagnie nationale pétrolière. Celle-ci était sous contrôle de l’État depuis 1938. Cette privatisation appauvrit considérablement l’État mexicain. Un tiers du budget fédéral du Mexique était constitué des recettes apportées par l’entreprise publique. Elle ouvre par contre la voie aux compagnie privées polluantes américaines qui pourront désormais exploiter les réserves du sous-sol mexicain, y compris par fracture hydraulique.

L’élection du 1er juillet 2018 vise notamment à élire le successeur de Peña Nieto. Lui-même est tellement impopulaire qu’il a renoncé à se présenter. Les sondages donnent aujourd’hui une avance importante à notre candidat humaniste Andres Manuel Lopez Obrador. Dans son programme, il propose de durcir la lutte contre la corruption de « la mafia du pouvoir ». Pour le peuple, il propose l’augmentation du salaire minimum, des pensions des retraités, la gratuité de l’école et des soins.

Sa campagne est pour l’instant marquée par l’enthousiasme populaire, les meetings dans les rues et sur les places et donc une avance dans les sondages. Les deux autres candidats principaux sont loin derrière lui, tellement leurs partis respectifs sont détestés au Mexique. Cependant, les précédentes élections présidentielles de 2006 et 2012 ont montré que l’oligarchie mexicaine n’hésitait pas à frauder pour empêcher l’arrivée d’AMLO au pouvoir. En 2006, selon l’université nationale autonome du Mexique « un million et demi de bulletins de vote sont apparus d’on ne sait où, ou bien se sont volatilisés ». Résultat : une avance de 0,3% pour le candidat de la droite. Candidat dont le beau-frère était propriétaire de la société qui gérait les listes et les données électorales. En 2012, AMLO arrive à nouveau en deuxième position, derrière Peña Nieto. Il a été établi que le parti au pouvoir avait massivement acheté des voix, notamment par l’entremise d’un syndicat des enseignants.

Cette fois, les partisans d’AMLO s’organisent pour surveiller les urnes autant qu’ils le peuvent. S’ils parviennent à déjouer les plans contre eux et gagnent l’élection, ce sera un changement considérable pour le Mexique et toute l’Amérique latine. Pour la première fois, le pays frontalier des États-Unis serait dirigé par notre camp. Cela donnera un signal puissant à tous les nôtres dans tout le continent : la bataille n’est pas perdue, nous pouvons encore infliger des défaites à l’oligarchie et a sa patrie universelle, les États-Unis.

Bure nous appelle : sortons du nucléaire

[…]

Détruire les services publics, c’est détruire l’État

 

[…]

Tu fumes ?

L’industrie du tabac est l’une des plus meurtrières du monde. Son commerce engendre de fortes dépendances et provoque 7 millions de décès prématurés par an. Le lobbying des multinationales du tabac est puissant. Nous en avons eu un nouvel exemple lors de l’élaboration par la Commission européenne d’une directive sur le sujet en 2014. L’épisode fut notamment marqué par la démission d’un commissaire européen qui était soupçonné d’avoir reçu des pots de vin.

En décembre dernier, la Commission a présenté les actes d’application de cette directive. Sans surprises, ils sont extrêmement favorables aux cigarettiers. Notamment en ce qui concerne la lutte contre le marché noir des cigarettes. Ce n’est pas un petit sujet puisque ce marché noir pourrait représenter jusqu’à 10% du marché légal. Il sape les politiques de santé publique anti-tabac mises en place par les États. Il représente un manque à gagner fiscal pour les États de 10 milliards d’euros en Europe.

Les cigarettiers sont reconnus par tout le monde comme étant des acteurs centraux de ce marché illégal. Plusieurs d’entre eux ont été condamnés par la justice pour avoir organisé eux-mêmes le marché noir. Pourtant, la Commission européenne n’a rien trouvé de mieux que de confier une grande partie du processus de traçabilité et de suivi aux multinationales elles-mêmes. C’est eux qui sont responsables pour l’apposition des codes qui permettent le suivi sur les paquets. Puis, c’est encore à eux que la Commission européenne confie la gestion, et la transmission des données relatives à la production dans les usines. Les mêmes usines à partir desquelles est organisé le marché parallèle, avec la complicité des cigarettiers.

Ces différents textes auraient dû passer inaperçus, sans vote. Il y aura finalement le vote du Parlement européen. C’est uniquement du fait du député insoumis Younous Omarjee. Parce qu’il l’a demandé. Il a, en effet, pris la tête de ceux qui, au niveau européen, refusent que les collusions entre la Commission et les fabricants de cigarettes ne mettent en péril les efforts de santé publique mis en œuvre par les États membres.

Car la directive européenne, trop laxiste, pourrait compromettre l’application d’un protocole de l’Organisation Mondiale de la Santé signé par divers États et qui devrait entrer en vigueur d’ici cet été. Ce protocole pose le principe de l’exclusion des cigarettiers de la lutte contre le marché noir. Les parties prenantes reconnaissent « la diversité des stratégies et tactiques employées par l’industrie du tabac pour parvenir à s’ingérer dans l’élaboration et la mise en oeuvre des mesures de lutte antitabac ». 35 États, dont la France, ont déjà ratifié ce protocole. Il deviendra contraignant lorsque ce nombre montera à 40 États, ce qui devrait être le cas d’ici juillet. L’OMS s’inquiète que l’Union européenne fasse passer des textes contraires juste avant l’entrée en vigueur de son protocole. L’organisation voit donc d’un bon oeil le renfort qu’apporte au sein des institutions européennes Younous Omarjee. L’eurodéputé insoumis et le directeur général de l’OMS ont d’ailleurs co-signé une tribune parue dans la presse.

Le mardi 20 février, Younous Omarjee s’est retrouvé seul contre tous à défendre son « objection », puisque c’est ainsi que s’appelle la procédure parlementaire qu’il a utilisée. Devant la Commission environnement du Parlement européen, presque tous les membres ont voté contre lui. Et donc, avec les empoisonneurs et leurs complices de la Commission.

Source : Jean-Luc Mélenchon, 26-02-2018

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Fougnard // 02.03.2018 à 07h24

Il me semble que l’analyse de Jean-Luc Mélenchon sur les media établit de façon lucide et une fois pour toutes les raisons de l’existence même d’un blog comme « les-crises.fr ».
Lucide en effet, parce que le parti médiatique a une existence réelle et une influence quotidienne sur les cerveaux. Il décide des sujets et de ce qu’il faut penser sur ces sujets. De ce fait, votre blog, Olivier, est malgré lui ou alors sciemment, un allié objectif de la bataille qui a lieu pour construire une société décente.

197 réactions et commentaires

  • basile // 02.03.2018 à 06h27

    « Ils commencent quand ? » Vous y tenez vraiment Olivier ? Quand je lis :

    « décrypter la réalité …au service (sic) des lecteurs. Bref, nourrir la lucidité des citoyens.»

    Décrypter, c’est déjà orienter le lecteur, et me semble contradictoire avec une pleine lucidité de ce dernier.

    il y a longtemps que les profs de français et de gauche (on peut inverser les deux mots) sous prétexte de « décrypter », habituent tout simplement les élèves à lire plus tard la bonne presse qui ne lui ment pas, qui défend ses intérêts, Libé, Le Monde.

      +30

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    • Ellilou // 02.03.2018 à 13h29

      Si je peux me permettre, et selon ma petite expérience personnelle, tous les profs de français ne sont pas de gauche…loin de là, très loin. Et même j’irai plus loin en disant que tous les profs ne sont pas de gauche. Je pense que c’est un sacré mythe et ceux qui continuent à le colporter le font soit par ignorance, soit par psittacisme, soit par bêtise soit par intérêt.

        +45

      Alerter
      • Françoise // 03.03.2018 à 10h35

        Oui, je suis entièrement d’accord, et ce mythe du « prof de gauche » est particulièrement agaçant. Il laisse à penser que celui qui le profère est victime d’une sorte de réflexe pavlovien qui n’augure rien de bon sur sa lucidité.

          +9

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        • lvzor // 05.03.2018 à 09h37

          Le mythe principal c’est que les « de gauche » seraient de gauche…

            +7

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          • step // 05.03.2018 à 10h46

            je confirme, ils s’imaginent – et je pense de bonne foi – de gauche. Sauf que la gauche, dans leur esprit c’est :

            1) L’Europe. C’est pas un programme politique ? Ah, il est pas « de gauche » ? Ah c’est con, mais l’Europe c’est bien quand même. De toute façon, on a rien pensé d’autre.

            2) La défense des « avantages » (ceux qu’ils pensent détenir puisqu’on leur dit qu’ils en ont) de leur statut. Et puis ça fait de gauche d’être « pour les fonctionnaires »… euh la fonction publique… euh c’est différent ?

            3) Le mariage pour tous (c’est hype, et ça c’est du marqueur de gauche).

            4) La retraite (surtout la leur vu que vu la pyramide des âges de la FP, il faut y penser sérieusement). Bon y a un petit déficit, aucune provision, et aucune anticipation d’un phénomène démographique parfaitement prévisible, mais bon… osef ?

            5) La rente… immobilière… Ben oui faut bien s’imaginer que la réussite, c’est sa maison, cela permet de s’imaginer qu’on a les mêmes intérêts que les millionnaires en actions…Par contre l’idée que sa puisse baisser (le phénomène démographique parfaitement…) ça, c’est flippant.

            De quoi on parlait ? La gogo, la gogoche ?

              +3

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    • limonade // 02.03.2018 à 17h53

      ‘Décrypter c’est nourir’ Où avez-vous lu orienter?
      Quand le sage montre la lune….

        +2

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    • Ohlala // 03.03.2018 à 11h51

      Bonjour,
      Je suis prof. de gauche , pas collabo.
      Je passe un temps considérable à m’informer et à me poser des questions pour essayer d’ être lucide, d’éviter les biais et rester critique.
      Je n’y parviens pas autant que je le voudrais tellement le chemin est difficile.
      C’est tout.

        +10

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  • LBSSO // 02.03.2018 à 06h40

    Spéciale dédicace à Madame Laurence Debray, « historienne, écrivain » qui avait porté brillamment la contradiction à JL Mélenchon, lors de l’émission politique de France 2, en particulier sur le Venezuélaaaaa .

    Ruée sur le papier toilette à… Taïwan.
    CNews : https://www.youtube.com/watch?time_continue=22&v=CoJvA4ZTPWQ
    Le Monde : http://www.lemonde.fr/economie/video/2018/03/01/pourquoi-des-milliers-de-taiwanais-se-ruent-sur-du-papier-toilette_5264394_3234.html

      +28

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    • Owen // 02.03.2018 à 10h41

      Ce n’est pas glamour du tout, mais ça peut être utile.

      On peut très bien passer rapidement sous la douche après les toilettes.
      Évidemment, c’est plus facile quand les cabinets sont contre la salle d’eau, quand on vit en pays chaud et qu’on travaille chez soi (ça fait beaucoup…).
      Mais quand on a pris cette habitude, on soulage le système des eaux usées et on n’a vraiment plus envie de revenir au papier sec et à ces « traces » qu’on se traîne au derrière toute la journée.

        +8

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      • calal // 02.03.2018 à 13h30

        il me semble que les italiens utilisent le bidet pour cela.
        wiki
        Le bidet sert principalement à l’hygiène des parties génitales et de l’anus. En France, le bidet n’est généralement pas utilisé pour le nettoyage de l’anus après la défécation (ce qui est fait par le papier toilette),
        Mais il disparaît presque complètement des installations dans les années 1970, par souci d’économie, et de place dans les salles de bain. Si, en France, ils ne sont que rarement installés dans les logements récents (de 95 % de salles de bains équipées, ce pourcentage est tombé en 1993 à 42 %)2,3,4, de même qu’énormément de personnes suppriment les bidets existants. Par contre, en Italie, en Espagne et au Portugal, son installation est systématique dans toutes les salles de bains pour l’hygiène des parties intimes.Le bidet est bien plus propre que des toilettes et plus économique en eau qu’une baignoire
        Les anciens n’etaient pas aussi cons que cela semble t il .

          +16

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        • Fritz // 02.03.2018 à 13h58

          Olivier propose un texte intéressant de Mélenchon, et vous partez sur des histoires de chiottes…

            +35

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          • Chris // 02.03.2018 à 17h41

            Mélanchon alias Hercule, cherchant à nettoyer les écuries d’Augias… ?
            Pas si loin que ça !

              +4

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          • calal // 02.03.2018 à 19h40

            effectivement le point important eest le post de lbsso qui rappelle que le systeme capitaliste peut aussi creer des situations de penuries la le papier toilette la les medicaments ici les medecins…

            bon l’importance du texte de melenchon: le blabla c’est toujours interessant mais pour des habitues au doom porn depuis 2007, on sait que le reel va pas changer comme ca…

              +2

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        • Owen // 02.03.2018 à 14h27

          Merci pour le complément. Ceux qui ont voyagé en Asie ont dû connaître aussi le gicleur et le pistolet à eau (l’option qu’on va sans doute bricoler).

          La solution retenue du papier-toilette est évidemment la moins écologique. Et puis il y a le caddy du samedi, déjà rempli avec 36 rouleaux, parce-que c’est moins cher, ce côté blaireau qu’on aime bien.

          Fritz: Bah…

            +9

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      • Haricophile // 02.03.2018 à 19h22

        Oo! On peut aussi acheter un WC Toto (japonais mais j’ai un faible pour leur excellence), Panasonic ou équivalent. En plus la gente féminine apprécie énormément l’hygiène une fois habituée.

        Au passage je ne sais plus qui des Suisses ou Français ont inventé ce truc pour les personnes avec des problèmes de mobilité en milieu hospitalier.

        Mais c’est normal que ça ne se soit pas développé en France, le pays ou les mecs aiment pisser à moitié à côté de la cuvette et secouer leur machin en arrosant partout, et dont les toilettes des bars et restau et autres lieux publics me font rougir de honte quand je vais dans les toilettes Japonais, Anglais ou autres.

          +12

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        • PierreH // 03.03.2018 à 16h07

          Sans parler de ceux qui ne tirent même pas la chasse après la « performance »… Sûrement pour qu’on puisse admirer leur production en passant derrière, j’imagine !

            +2

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  • Pierre // 02.03.2018 à 06h57

    Comment se fait — il que vous pouviez déplorer la privatisation de l’energie au Mexique et que vous soutenez ceux qui ruinent l’outil de production électrique de nos états d’Europe de l’W. Sachant que l’électricité est un vecteur essentiel pour de l’indépendance des sociétes urbaines des pays dits économiquement avancés qui de plus, n’ont pas de petrole ou de gaz en abondance et que tant que le stockage de l’électricité n’aura pas fait de revolution technologique, les renouvelables intermittantes ne pourront pas changer la donne.
    L’ appel anti nucléaire que vous lancez agrave notre situation ( celle des peuples d’Europe de l’W) historiquement tragique et illusionne les citoyens.
    Cordialement
    Pierre Multone

      +10

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    • Ovni de Mars // 02.03.2018 à 09h24

      Il me semble que la position de la FI sur le nucléaire est qu’il faut en sortir avant qu’une catastrophe comme Fukuyama ne se produise. Les conséquences d’une catastrophe étant évidemment sans commune mesure avec les possibilités d’une perte relative d’indépendance énergétique ou d’une décroissance forcée de la consommation

        +32

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      • Ovni de Mars // 02.03.2018 à 10h33

        Oui Fukushima !

        Je crois que même s’il y avait eu des morts, ils auraient compté pour négligeables par rapport aux conséquences de la catastrophe : gel d’une zone géographique pendant des décennies, coût astronomique du contrôle du réacteur, démantèlement de celui-ci problématique et reporté, fuites radioactives dans l’eau et dans l’atmosphère.

        Énormément de ressources utilisées pendant des dizaines d’années à la gestion de la catastrophe, ressources qui auraient pu être affectées beaucoup plus utilement

          +6

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      • Fritz // 02.03.2018 à 17h37

        Bon, c’est la 2e fois que disparaît ma réponse à @Ovni de Mars.
        Parce que j’ai corrigé « Fukuyama » en « Fukushima » ?
        Parce que j’ai rappelé le bilan réel de cette catastrophe ?

        Visiblement, la « modération » a une dent contre l’énergie nucléaire.
        Et si elle supprime ce commentaire inoffensif…

          +4

        Alerter
    • Brigitte // 02.03.2018 à 09h42

      Pierre, j’ai participé hier soir à un « atelier citoyen » organisé par l’état sur l’économie bleue et la stratégie mer-littoral 2030. Plusieurs sont répartis sur les différentes façades maritimes de l’hexagone. Je peux vous dire que les projets éoliens en mer ont le vent en poupe. La transition énergétique est présentée comme une évidence, un peu comme l’Europe. Quand j’ai osé dire qu’il ne fallait pas s’emballer et réfléchir avant de commettre l’irréparable, qu’il fallait développer l’énergie marémotrice et houlomotrice, que l’éolien n’assurait ni notre indépendance énergétique ni une préservation de l’environnement, les regards ce sont tournés vers moi en signe d’incompréhension. J’étais à côté de la plaque continentale….

        +33

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      • vert-de-taire // 03.03.2018 à 18h16

        un champ d’éoliennes en mer c’est pas plus qu’un cargo en mer, en gros rien.
        Une seule centrale nucléaire (un ou 4 réacteurs) c’est qqs tonnes de plutonium et autres saloperies pour 100 000 ans pour 40 ans d’exploitation.
        sans parler des risques et pollutions durant exploitation.
        De quoi parlons-nous ?

        Ensuite, OUI il faut apprendre à ne pas dépendre de l’énergie lointaine, de réduire au plus nos consommations etc ..

          +4

        Alerter
    • Haricophile // 02.03.2018 à 19h26

      Votre analyse pro-nucléaire aveugle et sourde ne correspond pas aux études de l’ADEME qui ne me paraît pas un repaire d’écolo-anarco-gauchistes-zadistes (ou quelque chose du genre).

        +6

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      • Delespaux // 04.03.2018 à 20h03

        non au nucléaire
        non au pétrole
        non au charbon
        non aux éoliennes ça fait du bruit et tue les zoziaux

        mais… oui à l’électricité où je veux quand je veux…

        Cherchez l’erreur…

          +4

        Alerter
      • Brigitte // 05.03.2018 à 08h19

        Haricophile, je ne suis ni pro-nucléaire ni pro-éolien mais je regrette que cette transition énergétique se fasse à marche forcée pour satisfaire les besoins de l’économie et de l’écologie de marché.
        Je suis prête à consommer moins d’électricité (pas vous?), pour une agriculture extensive moins polluante et moins énergivore, idem pour l’industrie.
        Quelques éoliennes par ci par là , sur les côtes, se dressant comme des phares, oui, mais pas des champ d’éoliennes en mer. La mer porte déjà nos déchets, nos navires polluants, elle est prélevée sans répit mais elle doit rester, au moins l’espace d’un regard, cette étendue libre jusqu’à l’horizon que seul le ciel ou la terre peut limiter.
        Un champ d’éoliennes en mer, c’est ajouter des barreaux à une fenêtre ouverte sur la mer.

          +1

        Alerter
    • Ribouldingue // 02.03.2018 à 19h58

      Il reste aux alentours de quarante ans de réserve d’uranium, investir dans le nucléaire ce n’est pas qu’absurde d’un coté écologique, ça l’est aussi d’un point de vue économique, c’est un investissement dans une énergie condamnée à disparaitre.

        +4

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      • Les Mouches // 03.03.2018 à 13h25

        La fusion nucléaire est l’avenir, donc comme pour tous les investissements, tout dépend où vous mettez l’argent.
        Pensez-y, avec deux ou trois centrales à fusion, vous avez de l’énergie pour toute l’Europe.
        La vérité est souvent l’ennemi de l’idéologie qui nous prive d’une partie de nos facultés d’analyse.
        Ne soyez pas dans l’idéologie sur le nucléaire, mais comme sur chaque source d’énergie, cherchons à la faire évoluer dans le monde de demain.

          +3

        Alerter
        • PierreH // 03.03.2018 à 16h11

          Ouais, sauf que ça nous porte loin, la fusion, si ça marche effectivement un jour (ça n’est pas garanti, je le rappelle…). Il va falloir piloter la transition. Elle se fera, c’est certain, mais sûrement pas en pariant à 100% sur la fusion.

            +3

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          • Les Mouches // 06.03.2018 à 13h19

            Je suis bien d’accord, personne ne vous parle de miser uniquement là-dessus…je réponds à ceux qui excluent le nucléaire par pure idéologie.
            Il est dommage de nous priver de découvertes qui nous assurent une production d’énergie inégalée.
            Cela n’empêche évidemment pas de chercher ailleurs et précisons que la première énergie « gagnée » est celle qui n’est pas consommée, nous avons énormément à faire dans la réduction de notre consommation avant de planter des éoliennes partout!

              +0

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        • vert-de-taire // 03.03.2018 à 18h44

          La recherche actuelle (qui a pas loin de 50 ans) n’est pas du tout prête à proposer une énergie propre et abondante ..
          PAS DU TOUT.
          Donc on peut bien rêver.

          La recherche la plus avancée est la (encore en fission) surgénération, on a eu Creys-malville, une folie (divergence en qqs secondes)
          on a eu rapsodie, phenix (250 MWe), super phenix (Creys-malville) ~1200e MW, phenix (re) et en projet actif
          ASTRID (600MWe puis moins ..)
          MAis encore avec du chouette sodium, du chouette plutonium, de l’eau …
          et probablement rapide à diverger donc à ‘catastropher’
          malgré architecture pour l’éviter – question de temps, on verra.

          Le nucléaire c’est la cata.
          si on pouvait s’en passer (comme de brûler le pétrole) la vie durable serait moins menacée.

            +2

          Alerter
  • Fougnard // 02.03.2018 à 07h24

    Il me semble que l’analyse de Jean-Luc Mélenchon sur les media établit de façon lucide et une fois pour toutes les raisons de l’existence même d’un blog comme « les-crises.fr ».
    Lucide en effet, parce que le parti médiatique a une existence réelle et une influence quotidienne sur les cerveaux. Il décide des sujets et de ce qu’il faut penser sur ces sujets. De ce fait, votre blog, Olivier, est malgré lui ou alors sciemment, un allié objectif de la bataille qui a lieu pour construire une société décente.

      +132

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    • Les Mouches // 03.03.2018 à 13h17

      Tous les médias choisissent les thèmes d’information, ce blog y comprit…vous ne pouvez pas leur reprocher, en revanche il est anormal qu’ils aient tous les mêmes discours et opinions, c’est la pluralité qu’il manque plus que de leur reprocher de « choisir ».
      C’est assez naturel de sélectionner l’information, nous parlons de ce que nous pensons être important, en essayant tout de même d’adapter nos pensées aux réalités (et il faut parfois creuser pour les comprendre c’est certain).
      Mais certains thèmes importants de la crise européenne actuelle sont également absents de ce blog.
      Et puis citer Mélenchon, ça ne relève pas le niveau donc je m’étonne, moi qui lis ce blog depuis de longues années du parti pris de plus en plus visible ici alors que nous avions pris l’habitude d’avoir de l’information réelle. Que de longs billets d’idéologie qui ne servent pas à grand chose si ce n’est parler dans le vide, ce n’est pas ma vision de la Dissidence.

        +5

      Alerter
      • vert-de-taire // 04.03.2018 à 08h12

        Les médias de masse actuels ne choisissent pas ce qu’il leur plaît mais ce qui va dans le bon sens pour eux;
        idéologique et financier, il s’agit de rentes, de survie d’un système basé sur la tromperie et le commerce et la destruction, puisqu’il n’ y a pas de contre-pouvoir.
        Citer Mélenchon permet de relever le niveau car ce Mélenchon dénonce de nombreux dysfonctionnements ET qu’il anime un mouvement suffisamment important que cela pourrait vraiment chnager quelquechose. IL PROPOSE..
        Car enfin cette dénonciation des dysfonctionnements est faite depuis plus de 20 ans, et ce qui advient A ÉTÉ ANNONCÉ il y a 20 ans. Donc pour une fois qu’un mouvement d’ampleur se manifeste grace à Melenchon, il y a TOUT INTERET à le relayer ET le critiquer constructivement.

          +8

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        • Les Mouches // 06.03.2018 à 13h25

          Il y a un culte de la personnalité trompeur qui voit le jours autour de Mélenchon depuis 8 mois qui vise à le faire passer pour un dissident que je trouve très malsain.
          Mélenchon fait partie de l’oligarchie parisienne grâce à son père depuis des dizaines d’années, vous n’avez aucunes chances qu’il en sorte quelque chose de bien.

          Pour ses dénonciations, vous omettez de souligner ses immenses œillères sur les problèmes sociétaux sur lesquels il se plante depuis 10 ans (et où il continue encore à se planter). Par ailleurs, on attend toujours de vraies dénonciations sur les réseaux de pouvoir qu’il fréquente (à commencer par la franc-maçonnerie).

          C’est une parodie de dissident, il occupe un énorme espace (avec Mme Le Pen) qui empêche ceux qui ont de vraies choses à dénoncer de s’exprimer, ces deux personnalités et leurs sbires sont les idiots utiles du système.

            +2

          Alerter
      • michele buchez // 04.03.2018 à 13h09

        Citer Mélenchon n’abaisse pas le niveau en tout cas, pour moi son article n’est pas populiste

          +3

        Alerter
  • Kiwixar // 02.03.2018 à 07h30

    « Si la motivation personnelle des gens qui acceptent une aussi basse besogne m’échappe »

    Garder son emploi. Payer l’emprunt de la maison. Ne pas finir dans la misère, dans la rue, avec pour seule couverture les chiures des journaux qui les ont lourdés. C’est toute la puissance du Système que de s’assurer d’avoir une population d’esclaves apeurés, dressés, dans le déni, qui mordent les mollets du moindre dissident, Berruyer, Sapir, Mélenchon, Assange, Snowden, etc.

    Et pourtant, les journalistes ont les clés de la fin de l’esclavage (s’ils résistent en masse) ou de la fin de l’espèce humaine (s’ils laissent aux 9 milliardaires les clés du camion). Que pèsent ces 9 gus face à 66 millions de Français éduqués (enfin) à la possibilité d’un monde meilleur, pour tous, et pour la planète?

      +115

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    • Aquitanis // 02.03.2018 à 07h55

      Je ne resiste pas à laisser un poème de G. ORWELL extrait de  » Et vive l’ aspidista  » qui résume bien tout cela. :

      Brusquement, le vent fulminant balaie
      Les peupliers flexibles, depuis peu dénudés.
      Et les noirs rubans des cheminées
      Virent au sol ; effleurées par des fouets d’air

      Des affiches déchirées flottent ; froidement résonnent
      Grondements de trams et ferraillements de sabots,
      Et les employés, qui se hâtent vers le métro,
      Regardent, frissonnant, par-delà les toits, vers l’est ;

      Chacun songeant : « Voici l’hiver !
      Dieu veuille que je conserve mon emploi cette année ! »
      Et mornes, tandis que le froid pénètre
      Dans leurs entrailles comme une lance de glace,

      Ils songent loyer, impôt, cartes d’abonnement ;
      Assurances, charbon, gages de la bonniche,
      Chaussures, frais scolaires, et prochain accompte
      Pour les deux lits jumeaux de chez Drage.

      Car si, durant les jours insouciants de l’été,
      Nous avons putassé dans les bosquets d’Astarté,
      Repentants à présent que soufflent les vents froids,
      Nous nous agenouillons devant notre maître légitime ;

        +33

      Alerter
      • Aquitanis // 02.03.2018 à 07h56

        Le maître de tout, le dieu Argent,
        Qui gouverne en nous et le sang et la main et l’esprit
        Qui donne le droit pour protéger du vent,
        Et, en donnant, reprend ;

        Qui épie avec un soin jaloux et vigilant
        Nos pensées, nos rêves, nos secrètes tendances,
        Qui choisit nos mots et coupe nos vêtements,
        Et trace le plan de nos jours ;

        Qui refroidit notre colère, réprime notre espoir,
        Et achète nos vies et paie en babioles,
        Qui exige en tribut qu’on manque à sa parole,
        Qu’on accepte les insultes, qu’on étouffe les joies ;

        Qui lie de chaînes l’esprit du poète,
        La force du terrassier, la fierté du soldat,
        Et interpose son lisse bouclier engendrant la brouille
        Entre l’amoureux et sa fiancée

        George Orwell,

          +21

        Alerter
    • Gaby // 02.03.2018 à 08h25

      Sauf que si cette peur d’un tel déclassement (jusqu’à finir sur le trottoir…) est leur moteur, ce dont je doute, elle est totalement injustifiée et relève de l’irrationnel. Même si cela demande un effort certain, il y a bien des moyens de vivre décemment sans être un complice acharné du « système », il faut raison garder.
      Je crois pour ma part que ces gens ne veulent pas voir la réalité de ce qu’ils font, comme beaucoup d’entre nous par ailleurs quand on achète de la viande bon marché alors qu’on connait les conditions d’abattage, quand on achète des merdes en plastiques fabriqués en Asie alors qu’on connait les conditions de travail des petites mains qui les ont fabriqués, quand on traverse la terre en avion pour deux semaines de vacances…. Ce phénomène en fait est facile à appréhender parce qu’il nous touche presque tous à différents degrés. Et il nous met tous plus ou moins dans un état de dissonance cognitive.
      Et dans cette mesure, se dire « mais si je le fais pas je perds mon boulot,et de fil en aiguille je me retrouve à la rue » est aussi un moyen presque confortable de se dédouaner. Il faut à la fois résister aux sirènes du déclassement, à l’échelle nationale comme internationale, et remettre la considération éthique au centre de nos actes.

        +22

      Alerter
      • Kapimo // 02.03.2018 à 22h53

        Pas d’accord: si vous avez des enfants, vous résistez très très fortement aux sirènes du déclassement, en son début ou dans les risques de sa totalité.

          +3

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        • Narm // 03.03.2018 à 11h17

          parceque vous avez été conditionné à faire des enfants et à vivre ainsi.

          Rien ne vous empêche de faire le contraire. d’y penser dans chacun de vos actes et insidieusement d’axer votre vie autrement. Déjà en ouvrant les yeux de vos enfants et en leur apprenant à réfléchir par eux-même.

          A partir du moment où vous en avez eu conscience
          (j’avoue avoir été longtemps insoucient et aveugle)
          ne faire que le mouton serait lâche.
          On peut être mouton , savoir qui sont les loups et resister, comme on peut 😉

            +1

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          • vert-de-taire // 04.03.2018 à 08h18

            ON PEUT mais DE FAIT
            ON NE FAIT PAS.
            le risque est trop grand, notre ignorance trop forte,
            notre maigre confort etabli à grand peine mis en péril.
            Bref, il faut plus qu »une volonté, il faut un mouvement, un élan, un espoir.

              +3

            Alerter
    • Maxhno // 02.03.2018 à 08h36

      “Si la motivation personnelle des gens qui acceptent une aussi basse besogne m’échappe”

      Si les gens acceptaient vraiment leurs sorts ils ne voteraient pas pour des pseudos-révolutionnaires qui vendent de l’égalité sociale comme on vend de la pâte à tartiner.

        +10

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    • Charles-de // 02.03.2018 à 08h53

      Le problème, c’est qu’à 9, on s’entend beaucoup plus facilement qu’à 66 millions !

        +44

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  • aikongo // 02.03.2018 à 08h03

    Merci, pour avoir relayer cette excellente analyse ! dommage que certains s’en servent immédiatement pour défendre leur chapelle politique.On vient d’avoir droit à l’Europe, le Vénézuéla ne saura tarder !

      +29

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  • Pollix // 02.03.2018 à 08h57

    En écho au billet de présentation d’OB, et sans faire de prosélytisme (…), je rappellerai que le Monde avait décidé de faire le black out total sur un candidat à la présidentielle dès le début de la campagne de 2012 !… comme volonté d’informer, il y a mieux …

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    • Jean-Luc // 02.03.2018 à 09h33

      Merci de le rappeler, celui-ci étant toujours banni des médias de masse, et pour cause !

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    • calal // 03.03.2018 à 09h20

      ce meme candidat qui n’arrive pas a s’entendre avec d’autres pour construire quelque chose ou avancer. Mais c’est un « pur » lui…Comme si on croyait encore a un homme providentiel qui viendrait nous sauver sans qu’on ait besoin de lever notre cul de du canape.

        +3

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      • vert-de-taire // 04.03.2018 à 08h24

        ceci est hors sujet on parle d’informations justes et équilibrées au Monde.

        faire cette remarque est un détournement malhonnête du sujet.
        La critique est la désinformation patente de la part du ‘journal de reference’

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      • lvzor // 05.03.2018 à 09h50

        « Comme si on croyait encore a un homme providentiel… »
        Il ne s’agit pas d’un homme (qui n’a même rien de « providentiel »), mais de créer les trois conditions aujourd’hui nécessaires à l’exercice de la démocratie. Mais votre propos en dit plus long sur vous que sur celui dont vous croyez parler…

          +3

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  • Owen // 02.03.2018 à 09h09

    Il semble que la première crise pousse « Le Media » vers une ligne plus équilibrée.
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=XzUohwku8wc

    Et la mise au point: https://twitter.com/LeMediaTV/status/968887834730991617

    Je ne connais pas Aude Rossigneux, mais le départ de Noël Mammère ne me dérange pas. Il est de ceux qui sont incapables de déboulonner leur socle idéologique: les USA apportent la Liberté & La démocratie, l’UE en est une magnifique construction. Ces gens qui font n’importe quoi, comme lui, content d’être une pastèque (vert au bord, rouge dedans) et d’avoir voté pour la guerre en Libye.

    Je partage cette analyse particulière de Mélenchon: le seul vrai parti politique en France, c’est celui des médias de masse, avec les armées de jaspineurs, si je me sers de ses propos.

    Si « Le Média » pouvait contrinformer le parti envahissant, ce serait toujours ça de mieux.

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    • RV // 02.03.2018 à 14h44

       » …/… je ne connais pas Aude Rossigneux, mais le départ de Noël Mammère ne me dérange pas …/…

      Aude Lancelin dans cet entretien, « Aude Lancelin : Indépendance des médias ? » sur thinkerview
      en dit quelques mots à 55:52

      …/… I est arrivé au Média grâce à Aude Rossigneux, c’est un ami personnel de sa famille, il a été pris dans un conflit de loyauté, ce qui est tout à son honneur, …/… il a jugé qu’il serait absolument grossier et inélégant, étant arrivé avec elle, de la laisser partir seule, fin de l’histoire …/…

        +4

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      • Owen // 02.03.2018 à 15h43

        En fait, cette crise est plus importante que ce que j’avais perçu. Et plus intéressante, aussi.
        Des personnalités ont déclaré se désolidariser de « Le Media » (Aurélie Filipetti, Patrick Pelloux…).
        Je n’avais pas vu la mise au point version longue :https://www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=KnWXHoznUJA

        On y trouve un prolongement de la fracture, commencée en 2005, entre les atlantistes avec les bons et méchants obligatoires, et les indépendantistes, pour qui tout commence par la souveraineté. Je suis heureux que Le Media se soit positionné, ou du moins accepte la libre expression que le Parti des médias refuse (même s’ils resteront du côté de la gauche, alors que cette ligne de fracture avait dépassé les clivages droite/gauche).

        On sent que Aude Lancelin, dans votre Thinkerview, est encore flottante là-dessus (rejet de Pierre Carles…), mais elle s’est affichée avec l’équipe qui a fait la mise au point.

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        • Narm // 03.03.2018 à 11h24

          Aurelie l’arriviste …..

          P Pelloux l’ami utile

          Bref, si vous n’avez que ceux là ( des picassiettes ), les gens comme ça, qu’ils partent tous

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        • RV // 03.03.2018 à 21h22

          Merci pour le lien vers
          « L’ÉQUIPE DU MÉDIA FAIT LE POINT ».
          Qui a le mérite d’être clair.

          Du coup je ne comprends pas votre commentaire,
          je ne vois pas le rapport avec ce qui est dit dans cette vidéo.

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    • Narm // 03.03.2018 à 11h20

      Mamère, l’ecolo qui prenait un vélo pour faire les derniers mètres vers l’assemblée …..

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    • Les Mouches // 03.03.2018 à 13h34

      « Le Média » n’informera pas, il sera au service d’une idéologie mortifère comme le sont les médias de masse.
      À mon sens, approuver la création de ce « média » tout en soutenant ce blog c’est de la schizophrénie: nous dénonçons les médias au service de l’Empire pour adouber un média au service du Parti?
      Non, non et non, le seul point positif est qu’il amène de la pluralité…encore que sur de larges thèmes comme l’immigration, l’écologie, l’occultation des problèmes de société, l’histoire de notre pays, il est très très politiquement correct.
      Pas de quoi se réjouir donc et pour info les vrais médias dissidents existent sur le net, ce blog en est un comme d’autres, il faut chercher, fouiller, décortiquer, mais il me semble que la vérité vaut bien ces efforts.

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  • moshedayan // 02.03.2018 à 09h16

    Les analyses de Mélenchon sont souvent bonnes, mais je partage un scepticisme avec un ami Français qui comprend aussi bien que moi –si c’est possible les mentalités d’Europe de l’Est. Ce politique reste sur des a priori « de gauche » et est convaincu que s’en départir c’est n’être plus à gauche.
    Concrètement, sur l’immigration.Au lieu de dire, comme Georges Marchais en son temps, la France ne doit plus accueillir d’immigrés et tout faire pour développer les pays de départ, il n’est pas clair. Au nom d’un humanisme, la porte reste entrouverte chez lui. Il n’ose même pas dire que l’Afrique doit devenir plus riche que l’Europe (comme si -et pourquoi pas ! l’idée future d’une inversion des migrations ne devait pas avoir lieu – les chômeurs européens partant au Sud pour du travail – donc la prééminence de l’Europe est ancrée chez lui ?). Il se veut révolutionnaire mais n’ose pas attaquer la bourgeoisie qui veut l’immigration pour casser les salaires avec la « Sainte Mondialisation ». Il s’attache à la dynamique démographique pour fustiger la vieille Allemagne, idée qui n’ira pas loin ou dangereuse, selon moi.
    Et surtout, Jean-Luc Mélenchon a une culture étrangère à l’Europe du Nord et de l’Est. Or, pour réussir en France, il faut, selon moi, prendre en compte ses voisins proches et alliés aussi à l’Est. Che Guevara c’est du romantisme.

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    • Alfred // 02.03.2018 à 15h40

      Merci pour votre commentaire qui résume exactement ce que j’éprouve pour Mélenchon sans avoir jusqu’à présent trouvé les bon mots. Vous avez tapé dans le mile. En particulier : « Ce politique reste sur des a priori « de gauche » et est convaincu que s’en départir c’est n’être plus à gauche. » Cette maladie est extrèmement répandue, hélas, et ses effets sont proprement mortifères.

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    • Fritz // 02.03.2018 à 15h51

      Moi aussi, je vous remercie, @moshedayan. Et je relève une de vos remarques judicieuses qui n’a guère été formulée jusqu’à ce jour : « Jean-Luc Mélenchon a une culture étrangère à l’Europe du Nord et de l’Est ». Pas facile, quand on est né au Maroc, fils de Pieds-Noirs…

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    • limonade // 02.03.2018 à 18h19

      @moshedayan D’où tirez-vous ces conclusions?
      Sur les migrations : https://avenirencommun.fr/le-livret-migrations/
      Sur l’europe de l’est et du nord… que dire de cette autre préjugé si ce n’est que c’est infondé.
      A ce compte, on pourrait même dire que ces régions ne comprennent pas les US, les australiens, les russes et même les sélénites!

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      • moshedayan // 03.03.2018 à 08h41

        Analysez les accents et la façon dont Mélenchon parle de la Russie et de l’Europe de l’Est et analysez la même chose lorsqu’il parle de la Méditerranée et de l’Amérique du Sud. Ce politique connaît-il aussi bien « le monde slave » que les cultures latines du « Sud ». Je demande à pouvoir me tromper, s’il confie par exemple qu’il a lu ou parcouru Anatole Leroy-Beaulieu, les Russes, coll. « Bouquins » ou d’autres ouvrages. Il n’y a pas de honte à ne pas tout connaître. J’ignore tout de l’Amérique latine et mea culpa s’en est sûrement la cause principale de mon indifférence ou manque d’attirance.

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        • limonade // 03.03.2018 à 12h06

          Pour ma part, je n’analyse pas le discours par l’accent employé.
          Au contraire, je m’attache à en faire abstraction.
          Ceci n’empêche nullement de percevoir d’où est énoncé ce discours.
          D’ailleurs, s’il faut psychologiser l’analyse politique (et je trouve là plus une diversion qu’une analyse pertinente), il est évident que nous avons tous une géographie de notre enfance et que celle-ci participe à notre lecture du monde,
          JLM comme les autres.
          Concernant la Russie et l’Europe de l’Est, il faudrait déjà préciser ce que vous appelez Europe de l’Est, je pense que vous oubliez justement d’où parle JLM.
          Si je le lis bien, la vision socialiste qu’il exprime parle d’humains russes, hongrois, autrichiens, états-uniens, allemands, tunisiens, marocains, malgaches, brésiliens, français qui partagent une même lutte, celle de l’émancipation d’un capitalisme financier destructeur.
          C’est peut-être un discours qui vous apparait moins résonnant pour des russes ou européens de l’est qui ont connu l’oppression imposée sous les traits du socialisme, et là je vous rejoindrais certainement dans cette analyse.

            +2

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        • Krystyna Hawrot // 03.03.2018 à 15h07

          J’ai passé quatre ans au Parti de Gauche à essayer de mettre en place des formations sur l’Europe de l’Est. Ca n’intéressait personne. Et ils se sont trouvés forts dépourvus quand la crise en Ukraine est arrivée… Mais à la décharge de Mélenchon il faut dire qu’il n’est pas le seul. Si même le PCF tourne le dos à son histoire et refuse d’inviter le PC russe, première force d’opposition, à la fête de l’Huma, on ne peut pas en vouloir au Insoumis et au 68huitard Mélenchon de trouver que les Européens de l’Est sont des barbares inintéressants.

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          • moshedayan // 03.03.2018 à 19h38

            Merci de votre commentaire qui m’aide, quand je suis en France, je me sens isolé et n’ose même pas évoquer mes connaissances et mon « attirance » de la Baltique à la Mer noire (sur le chemin des Varègues, des Boyards, de l’opritchina, du système féodal et tatar qui n’est pas si étranger à l’Europe occidentale d’ailleurs), en passant par les Tatras, les Carpates slovaques et les Haidouks bulgares et serbes, et encore moins je parle de mon expérience en URSS et Russie.

              +2

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          • Limonade // 04.03.2018 à 09h14

            Mais où avez-vous vu que la FI et JLM prennent les européens de l’est pour des barbares?
            Si je reprends votre exemple de l’ukraine, je n’ai vu aucune autre force politique dénoncer ce qui se tramait là-bas : https://melenchon.fr/2015/05/04/contributions-sur-lukraine-et-la-russie/
            Vous deviez être trop occupés à expliquer à votre entourage les raisons de ce désastre.

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    • calal // 02.03.2018 à 19h48

      « les chômeurs européens partant au Sud pour du travail « .
      Celle la je l’attend de pied ferme. Le grand changement de population,envoyer tous les « inutiles » en afrique ou vivre ne coute pas cher et ne tolerer dans les pays temperes que les esclaves rentables…

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  • aladin0248 // 02.03.2018 à 09h19

    Mélenchon semble découvrir l’abjection de la pornosphère (Rappel : Le terme porno vient du grec porné, nom dérivé du verbe pernemi (vendre). Il désignait à l’origine celles et ceux qui vendaient leurs corps, autrement dit les prostitué(e)s.). Le mot me parait juste appliqué aux MMS. Bon. Ensuite, Mélenchon (politicien intelligent et tribun hors pair) mène un jeu pas toujours très clair, c’est le moins qu’on puisse dire. Il s’accroche à une frontière droite/gauche qui a déjà bien pris l’eau (oui, je sais, si on n’y croit plus, on est forcément de droite, le PCF nous avait bien appris ça dans les années soixante). Comme disait Lordon très justement, le capitalisme a dix longueurs d’avance sur nous, alors si on se recroqueville sur des concepts datant des années soixante, ça ne va pas améliorer notre intelligence des choses.

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    • caliban // 02.03.2018 à 22h00

      « des concepts datant des années soixante »

      N’est-ce pas vous qui souhaitez enfermer ce groupe politique dans un carcan de gauche ?

      La défense de l’intérêt commun / humain est-il de gauche ? La sociologie du vote semble démontrer le contraire puisque toutes les couches / classes sociales votent à part égales pour la France insoumise. Et c’est le seul courant politique en France à avoir cette caractéristique politique.

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      Alerter
    • PierreH // 03.03.2018 à 16h22

      Lordon qui répétait lui-même que si l’on se déclare « ni de droite ni de gauche, c’est qu’on est invariablement de droite ». C’est-à-dire que « si tu n’es pas avec nous tu es contre nous ». Quand on y réfléchit bien, c’est du niveau G.W. Bush…

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      • Karim Wilmotte // 04.03.2018 à 00h23

        Non, c’est une constatation.
        Et une règle empirique largement vérifiée.

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        • Kilsan Aïtous // 04.03.2018 à 13h16

          S’il suffisait d’avoir une étiquette « gauche » pour être de gauche…
          Là encore une règle empirique que nous avons largement vérifiée.

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  • Eric83 // 02.03.2018 à 09h21

    Les gouvernements quels qu’ils soient ne peuvent empêcher les citoyens de penser. En revanche, ils peuvent occuper le temps de cerveau disponible des citoyens grâce au parti médiatique à la solde de l’oligarchie dominante qui gouverne réellement en coulisse.

    Occuper le temps de cerveau disponible afin de muter un peuple de citoyens dotés de libre arbitre, de discernement… en troupeau de moutons dociles et serviles est donc le rôle du parti médiatique. Et là tous les moyens justifient la fin : fables, fakes news, mensonges – lire l’article de Dmitry Orlov sur le « mensonge compétitif » – distractions, diversions…pour ne surtout pas laisser à penser aux moutons que le pouvoir dominant puisse être remis en cause.

    On vous l’a dit et répété combien de fois, TINA ( There is no alternative ).

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  • Macarel // 02.03.2018 à 09h27

    « C’est une des énigmes dont je n’ai pas la clef. Pourquoi nous haïssent-ils à ce point ? »

    Je ne sais pas si c’est de la haine, mais ce dont je suis sûr c’est que ceux qui les payent les ont dressés à aboyer et à mordre tous ceux qui remettent en cause l’ordre établi.

    C’est là le plus grave péché de Mélenchon et des insoumis : ne pas accepter de se résigner, appeler à résister, et plus, à une révolution citoyenne rebattant toutes les cartes. Comble de péché, les insoumis font de la pédagogie, mais une pédagogie de la libération des individus de l’aliénation dans laquelle le « Corporate power » qui a investi l’Etat souhaite les maintenir. Les insoumis montrent qu’une autre voie est possible, plus respectueuse de l’humain et de la nature.
    Cela, pour le monde du capital et de la finance, c’est un crime impardonnable. Et pourtant ce n’est pas au « grand soir » qu’ils appellent, mais simplement à un retour du bon sens. A un retour à une économie mixte, car le marché n’a rien à faire dans des secteurs comme l’éducation, la santé, où la gestion des biens communs « offerts » par la nature. C’est dire comme en face, ce sont des extrémistes mercantilistes !

    Les chiens de garde du capital et de la finance, sont là eux, pour faire en sorte que le troupeau, soit un troupeau soumis, résigné, et manipulable à merci dans le sens des intérêts de la minorité de maîtres qui leur donne leur pâté quotidienne.

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  • Fritz // 02.03.2018 à 09h36

    Très beau texte, même si je ne suis pas d’accord avec la charge contre le tabac. Jean-Luc Mélenchon ne manque pas de classe en dénonçant les coups fourrés du parti médiatique contre ses adversaires politiques, Wauquiez et Le Pen. Et il ne se fait plus d’illusion sur l’honnêteté dudit parti, que le Plan B avait surnommé « le PPA » (parti de la presse et de l’argent).

    « Je ne crois pas à la dignité personnelle des gens qui montent de telles opérations. Il ne sert donc à rien d’essayer de les convaincre de quoi que ce soit. Je le dis d’autant plus volontiers que j’ai longtemps cru et agi comme si on pouvait les convaincre d’une erreur de leur part. »

    Jacques Nikonoff disait que la gauche devait identifier clairement ses ennemis, et les dénoncer : le Medef, l’UE, l’OTAN, le FMI, la BCE. On doit ajouter le PPA.

    Au-delà de la gauche, tous les souverainistes doivent identifier ces ennemis et les nommer explicitement.

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    • lvzor // 05.03.2018 à 10h02

      « le Medef, l’UE, l’OTAN, le FMI, la BCE. On doit ajouter le PPA.
      Au-delà de la gauche, tous les souverainistes doivent identifier ces ennemis et les nommer explicitement. »

      Et pas le P »S » ?

        +0

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  • Eric83 // 02.03.2018 à 09h42

    Au fil des siècles, la volonté du pouvoir dominant ne faiblit pas pour, à tout le moins, restreindre la liberté de penser.

    Petit extrait de : « De la liberté de penser dans un Etat libre ». ( Spinoza )

     » Mis il n’est pas possible qu’un homme abdique sa pensée et la soumette absolument à celle d’autrui. Personne ne peut faire ainsi l’abandon de ses droits naturels et de la faculté qui est en lui de raisonner librement et de juger librement des choses ; personne n’y peut être contraint. Voilà donc pourquoi on considère comme violent un gouvernement qui étend son autorité jusque sur les esprits ;voilà pourquoi le souverain semble commettre une injustice envers les sujets et usurper leurs droits lorsqu’il prétend prescrire à chacun ce qu’il doit accepter comme vrai et rejeter comme faux, et les croyances qu’il doit avoir pour satisfaire au culte de Dieu. C’est que toutes ces choses sont le droit propre de chacun, droit qu’aucun citoyen, le voulût-il, ne saurait aliéner… »

    Dans une version revisitée de 2018, lire « pour satisfaire au culte de Macron ».

      +13

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    • Kilsan Aïtous // 02.03.2018 à 10h16

      Jusqu’à présent, le souverain a évité d’utiliser la violence en France. La manipulation des esprits est beaucoup plus efficace. (la fabrique du consentement). Malheureusement, je crains que FI soit prévue également au casting de la manipulation.

        +14

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      • RV // 02.03.2018 à 14h50

        Le fait de gouverner par ordonnances est une violence.
        Il est légale mais est-il légitime ?
        C’est de la censure.
        Il empêche l’expression de la représentation nationale sur les bancs de l’Assemblée.

          +9

        Alerter
      • limonade // 02.03.2018 à 18h54

        Jusqu’à preuve du contraire, la FI appelle à une constituante, si elle arrive au pouvoir et ne la met pas en place, alors il y aura eu manipulation et vous aurez eu raison.
        En revanche, prédire de la manipulation de la FI alors que celle-ci démontre depuis 2 ans son programme à qui veut bien écouter, c’est participer aux 2 minutes de la haine continuellement matraquées.

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        Alerter
        • Kilsan Aïtous // 02.03.2018 à 19h11

          La constitution est en dessous des traités européens. Elle ne nous protège en rien. Il faudrait d’abord quitter l’UE et retrouver notre souveraineté. Ce programme montre encore une fois son incohérence.

            +12

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          • limonade // 02.03.2018 à 19h34

            Où avez-vous vu que la constitution est en dessous des traités européens?
            Ce n’est pas parce que certains sont soumis à l’argent et préfèrent vendre leur patrie qu’un peuple n’est pas constitué par son vote et seulement par son vote.

              +10

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            • tepavac // 03.03.2018 à 00h24

              « Où avez-vous vu que la constitution est en dessous des traités européens? »

              La Constitution à été modifié pour permettre aux « traités félons » de faire office de la nouvelle gouvernance du troupeau Européen. Sans même un débat public, sans que nul ne s’en émeuve, et avec à la clef, l’assistance d’idiots utiles, politiquement et médiatiquement modifiés, un peu comme les OGMs mais avec les courbettes en plus.

              Finalement, ça ne semble pas très difficile d’occuper le bétail, que dis-je, pas difficile de retourner des mécontents pour qu’ils s’étripent entre-eux, il suffit juste de balancer au public, deux idées antagonistes, pour que chacun se les approprie et qu’on en vienne à une querelle de parti-pris générale….

              C’est dù à quoi au juste, à l’orgueil?, au désire d’exister socialement?, à l’instinct d’appartenance tribale?,
              Qu’est-ce qui fait que des esprits s’étripent sur des questions oiseuses alors qu’ils sont tous sous les coups d’un esclavagisme sans nom ???

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              Alerter
            • limonade // 03.03.2018 à 08h55

              @tepavac Personne ne s’étripe, ou j’ai manqué un épisode.
              La question de la constitution n’est pas oiseuse, elle est centrale.
              Si personne ne conteste les modifications de cette dernière sans l’accord du peuple, il n’est pas orgueilleux d’affirmer que ces modifications sont anti-constitutionnelles tant que non ratifiées par le peuple.
              Là, nous trouverons peut être un point d’accord.
              Mais la question de Kilsan se situe ailleurs : la subordination de la constitution aux traités européens.
              Elle ne peut l’être, ou alors nous aurions une constitution européenne.
              Aussi, lutter contre l’esclavagisme commence, à mon sens, par nommer correctement pour permettre à chacun de voir quels sont les rouages qui nous amènent, vous comme moi, à participer à cette servitude.

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            • tepavac // 03.03.2018 à 16h41

               » la subordination de la constitution aux traités européens.
              Elle ne peut l’être, ou alors nous aurions une constitution européenne. »

              La modification de la Constitution à « donné » ce droit à la branche exécutive de l’UE, la commission Européenne.

              Sans doute l’ignoriez-vous, mais c’est ainsi.

              Sans doute aussi, la dénomination de cette branche exécutive, »la commission Européenne », fait-elle croire, à dessein, qu’elle n’a aucun pouvoir, mais ce n’est pas le cas, elle a tout le pouvoir de nos parlements entre ses mains.

              C’est pourquoi épiloguer sur la question de la souveraineté des populations n’a aucun intérêt, pas plus que tous les désidératas de la population, qu’elle soit de droite, de gauche ou de je ne sais quelle obédience psychologiquement encartée.

              De toute façon, un « encarté » n’est plus libre de ses choix, pas plus que de ses pensées.

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            • RV // 03.03.2018 à 21h59

               » …/… La constitution est en dessous des traités européens …/…  »

              La France a modifié le titre XV de sa Constitution pour notamment donner la prééminence au droit de l’U€.
              [LOI constitutionnelle n° 2005-204 du 1er mars 2005 modifiant le titre XV de la Constitution.]

              Ce qu’une loi a fait une autre peut le défaire.

              Arrivé au pouvoir avec la proposition explicite de désobéir au Traité, un gouvernement aura toute légitimité à modifier ce titre XV dès sa prise de fonction.

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            • limonade // 03.03.2018 à 23h02

              Comme vous, je n’ignore rien de ce que sont les GOPE et comment ils sont mis en application sans l’assentiment des peuples.

              Il n’empêche que le peuple reste souverain, et c’est bien pour ça que tout doit être fait pour qu’il ne le croit pas. Vous y travaillez de ce que je lis.

              Le bain de boue dénoncé par JLM et que chacun peut observer a cet objectif aussi.

              A quoi bon autant à cacher les manoeuvres d’asservissement, si ce n’est par crainte du peuple?

              Aussi, et parce que vous l’avez démontré, il semble que l’orgueil ne soit pas où vous le pensiez.
              Quant à l’assertion sur le libre arbitre… je vous laisse à ces tristes passions quelque peu oiseuses.

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            • lvzor // 05.03.2018 à 10h13

              « Où avez-vous vu que la constitution est en dessous des traités européens? »

              La Constitution donne aux traîtés internationaux ont une autorité supérieure à la loi, ce qui revient au même en pratique, puisque pour être ratifiés ils sont réputés conformes à la constitution, qui n’a donc plus son mot à dire :

              « Article 55 : Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie. »

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            • Kilsan Aïtous // 05.03.2018 à 14h55

              Ici, on peut lire que la Constitution est en dessous des traités européens :

              http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2007/02/08/le_conseil_deta/

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            • Limonade // 05.03.2018 à 19h14

              Mais bien sûr, quelle belle référence que cet article de libé et du parfait jean quatremer…
              Vous venez de perdre toute crédibilité!
              Et non la constitution n’est pas en dessous des lois et des traités!
              Votre article 55 parle des lois et non de la constitution.
              Décidément, il faut démêler vos idées embrouillées.
              Les lois se font et défont en fonction des gouvernements, majorités parlementaires.
              La constitution est amendée à la marge par les mêmes sous certaines conditions.
              Mais si vous voulez réécrire ce qui par essence constitue un peuple, il vous faudra son assentiment.
              Pour preuve, comme dit plus bas dans ce post, regardez ce qu’il se passe au Portugal.
              Là-bas vos soit disant traités européens supérieurs à la constitution portugaise ne sont pas mis en oeuvre, au grand bonheur du peuple, et il est magistral de voir l’effet sur l’économie.
              En revanche la constitution portugaise n’est pas réécrite pour autant, au contraire, elle prend tout son sens.
              Ce site était fréquenté par des gens qui comprenaient ce qu’ils lisent jusqu’à il y a peu.

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            • Kilsan Aïtous // 07.03.2018 à 08h24

              Pourquoi vous mentir à ce point ?

              « Il ne peut y avoir de choix démocratique en dehors des traités européens »

              Lorsque Varoufakis/Tsipras ou Mélenchon/Généreux veulent sauver l’UE, ils veulent que les Grecs ou les Français, la Grèce ou la France ne soient plus souverains. Et ces gens-là se disent degôche, et les médias les présentent même comme de gôcheradicale … Ils apparaissent grâce à eux comme la meilleure offre sur le marché politique. Posez-vous des questions. Quand un parti est médiatisé, c’est qu’il sert la Système. Mélenchon nous enfume.

              http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Etudes-Publications/Dossiers-thematiques/Le-juge-administratif-et-le-droit-de-l-Union-europeenne

              http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/nouveaux-cahiers-du-conseil/cahier-n-18/le-respect-par-l-union-europeennebr.51924.html

              http://www.revuegeneraledudroit.eu/blog/2008/01/08/controle-de-constitutionnalite-et-primaute-du-droit-communautaire/

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          • Subotai // 03.03.2018 à 01h16

            Vous savez que la focalisation sur le « quitter l’UE » sert ceux qui veulent qu’on y reste?
            On a toujours peur de ce qu’on ne connait pas: on sait ce qu’on perd on ignore ce qu’on va gagner. Pour une question posée, le conservatisme gagne toujours.
            Il ne faut pas poser la question. 🙂
            Donc, le propos n’est pas de geler le discours et l’action politique sur une radicalisation pour ou contre, mais de vider progressivement de leur sens les traités européens, dans leurs petits détails: en les ignorants, en les contournant, en remplaçant les choses qu’elles conditionnent par des comportements hors de leur contrôle.

            Il faut sortir des sentiers battus, sortir des schémas traditionnels. C’est en cours. C’est ça la FI. 🙂
            Mais c’est une course entre un renforcement totalitaire du Saint Empire Romain Germanique et le murissement d’une indépendance DE FAIT. 🙂

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            Alerter
            • Kilsan Aïtous // 03.03.2018 à 09h33

              Je ne vois pas comment on peut en débattre sans en parler… Et c’est dommage que Mélenchon voit comme un drame le fait de sortir de l’UE. Pourquoi ne nous explique-t-il pas ce qu’est réellement l’UE au lieu de nous la présenter comme une belle idée.

              Les gens n’ont pas eu peur d’entrer dans l’UE car on la leur a vendue comme un progrès, une prospérité, la paix. Ils ont peur d’en sortir car on (et Mélenchon est dans ce « on ») leur fait croire que ce serait une régression, un drame, la fin de la civilisation. Il n’y a pas de débat rationnel sur le sujet, que de la propagande.

              Mais nous avons vécu avant l’UE et tout allait mieux. Les Britanniques n’ont pas l’air de pâtir de leur décision, au contraire.

              Si il y a focalisation, c’est que c’est un point essentiel qu’on ne peut éviter. Le programme Fi est irréalisable dans le cadre de l’UE. Ce serait plus simple de d’abord en sortir puis d’être ainsi libre d’écrire une constitution qui nous convienne. Car comment écrire une constitution alors qu’on est juridiquement lié aux traités européens ? Il y a incohérence. Si on ne veut plus être soumis à ces traités, on en sort, on n’oblige pas les autres membres de l’UE à avoir les mêmes idées et intérêts politiques que la France.

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            • limonade // 03.03.2018 à 11h10

              @Kilsan. Vous n’apportez pas d’arguments aux amalgames que vous énoncez.
              D’une part, le programme de la FI n’est pas la volonté de JLM. Celui-ci ‘n’en est que’ le porte parole et le président de groupe à l’AN.
              D’autre part, la constitution n’est pas liée aux traités signés par des élus, même si ces traités peuvent malheureusement entrer en vigueur et être anti-constitutionnels.
              Enfin, s’il vous faut des exemples de constitution ratifiée malgré les traités déjà signés et soi-disant engageant le peuple, allez voir du côté de la révolution française et celle de 1791.
              Plus récemment, vous pourriez jeter un oeil du côté de l’Equateur, de la révolution citoyenne qui conduisit à une nouvelle constitution démentant nombre de traités existant. Et ceci face à des forces autrement plus violentes.
              Il ne tient qu’à nous citoyens de résister à la servitude.

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            • Subotai // 03.03.2018 à 18h25

              @Kilsan
              M’enfin, vous croyez vraiment ce que vous écrivez.
              C’est un discours d’impuissance:
              Je ne peux rien faire tant que… (décision d’un autre)
              Alors que je vous dis que la « bonne » attitude est de FAIRE ce qu’on à faire, ce qu’on estime être son intérêt, en utilisant les failles, détournant les usages et en utilisant la « force » de l’adversaire. Taiji quan, jiu kitsu, aikido, etc…
              Question: Si un referendum confirme la volonté du maintien dans l’UE (ce dont je ne doute aucunement dans l’état actuel des choses) vous faites quoi?
              Un référendum sur cette question est tendancieux parce que la décision engage des groupes sociaux qui ne sont pas impliqués dans la consultation.
              Les relations extérieures sont du domaine de l’Exécutif (Imperium). Il a délégation pour mener à bien les « confrontation » et défendre les intérêts de la Nation.
              NOUS avons donné mandat à quelqu’un qui a déclaré publiquement que les intérêts de la Nation n’était pas sa priorité (tv) et que ceux d’un Etat étranger avait son soutient.
              Dont acte… Faut assumer

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            • Kilsan Aïtous // 03.03.2018 à 21h42

              C’est sûr que si tout le monde plaide pour rester dans l’UE, comme le fait Mélenchon, les gens ne sauront jamais les arguments en faveur de la sortie et le débat n’aura lieu.

              Regardez ce qu’il se passe pour les pays qui ne respectent pas les directives de l’UE : ils sont sanctionnés. Pourquoi chercher les bâtons pour se faire battre en toute légalité alors qu’on peut faire les choses dans l’ordre comme l’ont fait les Britanniques ? Ca sera déjà difficile de convenir du divorce sans se mettre de toute évidence en tort. Personne, ni les oligarques, ni les peuples des autres nations ne soutiendront la France qui veut leur imposer ses intérêts contre les leurs. On aura tout le monde à dos. Tu parles d’un rapport de force. Et en plus la France sera encore moins crédible.

              Vous dites que Mélenchon n’est que le porte parole et qu’en fait ce sont les gens de la FI qui ne veulent pas sortir de l’UE et aurait rédigé les plans A et B dans toutes leurs ambivalence et incohérences. Je trouve ça bizarre toutes ces incohérences du programme et les propos des « porte-paroles » contradictoires au fil des années.

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            • RV // 03.03.2018 à 22h09

              .
              Toujours est-il que la sortie de l’U€
              est belle et bien dans le programme de la FI.

              ” …/…L’UE est en voie de dislocation. Elle n’a pas voulu écouter les refus des peuples depuis le référendum français de 2005. La sortie des traités européens actuels s’impose à nous. Ce sera nécessairement un rapport de force, notamment avec le gouvernement allemand. Nous proposons donc une stratégie de gouvernement en deux temps avec un plan A et un plan B en cas d’échec du plan A. Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles. Le plan B, c’est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations. L’UE, on la change ou on la quitte. Le mandat de négociation de ces plans sera soumis au préalable à l’Assemblée nationale. La validation de ce processus passera nécessairement par une décision du peuple français par référendum …/…”

              https://laec.fr/section/51/plan-a-proposer-une-refondation-democratique-sociale-et-ecologique-des-traites-europeens-par-la-renegociation

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            • Kilsan Aïtous // 04.03.2018 à 09h16

              RV

              Le programe de FI ne prévoit nulle part sérieusement de sortir de l’UE. Il racole ceux qui veulent sortir de l’UE par des termes flous et platoniques. Devant l’incohérence du plan A suivi du plan B, les gens interprètent que cela veut dire sortir de l’UE, mais il n’en est pas question concrètement dans le programme. Il n’est nulle part explicité quand et comment cette sortie se ferait.

              Quant aux discours de leurs “porte-paroles”, ils disent tout et son contraire. Quand on suit un peu le parcours de ces “porte-paroles”, on finit par se rendre compte qu’ils racolent large selon le sens du vent mais que leur vraie conviction reste cette UE dont ils ne veulent pas sortir, qu’ils veulent même sauver et renforcer.

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            • Limonade // 04.03.2018 à 11h41

              @Kilsan Vos incantentions égotiques sont pénibles au final.
              Vos interlocuteurs vous font grâce d’arguments sourcés et pertinents mais vous continuez à ne rien démontrer de vos courtes idées.
              Pour ma part c’est la dernière fois que je perds du temps à vous répondre.
              RV a pourtant eu cette patience, je ne peux que l’en féliciter.

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            • Kilsan Aïtous // 04.03.2018 à 13h21

              Je ne vois nulle part où est prévu dans le programme FI la sortie de l’UE. Il veut désobéir aux traités mais jamais ne dit à quel moment et comment sortir de l’UE. Aucun des commentaires ci-dessus ne démontrent le contraire. C’est vous qui vous forcez à croire que ce programme veut sortir de l’UE et que toute critique serait donc égotique.

                +4

              Alerter
            • lvzor // 05.03.2018 à 10h28

              Si l’on est assez naïf pour oublier que Mélenchon est un pur produit du PS (ou bien un type qui a mis plus de 30 ans à comprendre ce que j’avais compris dès l’adolescence sans être un professionnel de la politique), on peut oublier que la FI, comme le FdG, comme le tontonisme, a et ont eu pour but de neutraliser la gauche en s’emparant de son discours tout en en rendant impossible la mise en pratique.

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              Alerter
            • Kilsan Aïtous // 05.03.2018 à 15h10

              La ligne politique de Mélenchon, comme il l’avoue dans une interview aux Echos, consiste à « capitaliser positivement cette colère qui peut être dangereuse. » Mais il ne veut pas de Frexit.

              https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0301004330722-jean-luc-melenchon-je-suis-un-independantiste-francais-2137436.php

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              Alerter
            • RV // 10.03.2018 à 08h48

              @ Kilsan Aïtous Le 05 mars 2018 à 15h10
              le lien ouvre une page réservée aux abonnés, donc à part le titre de l’article impossible de lire la prose de JLM

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          • RV // 10.03.2018 à 08h57

            @ Kilsan Aïtous Le 02 mars 2018 à 19h11

            Pourquoi ne pas envisager la seconde alternative qui est de modifier la constitution ?

              +1

            Alerter
    • Kilsan Aïtous // 02.03.2018 à 16h38

      « Dans une version revisitée de 2018, lire “pour satisfaire au culte de Macron”. »

      Ou plus globalement, dans notre monde marchandisé mondialiste et ultralibéral, on pourrait écrire « pour satisfaire au culte de Mamon ».

        +5

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  • Popy // 02.03.2018 à 09h52

    En gros, le programme de la FI, c’est « On la change ou on la quitte », alors que hamon c’est « On la change ou on reste »

      +21

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    • JCH // 02.03.2018 à 10h53

      Et entretenir ce flou permet à FI de râtisser large.
      Trouble Fait s’était plié à la démonstration: https://www.youtube.com/watch?v=mQwP2Dwvu9M

        +11

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      • Popy // 02.03.2018 à 11h27

        Démonstration bancale, même si j’aime bien ce qu’il fait : quand je dis que je vais à Paris, je dis « je vais à paris », et pas « je vais utiliser l’article 42 et ma boite de vitesse pour aller a Paris »

          +1

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    • Popy // 02.03.2018 à 11h13

      ALors, je me trompe peut-être, mais de mémoire, le plan B, c’est la sortie de l’UE

        +4

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    • tepavac // 02.03.2018 à 12h02

      « Non, le programme de FI, c’est aussi, “l’UE, on la change et/ou on reste”. »

      Je ne sais de quand date la déclaration, mais voila;

      https://www.youtube.com/watch?v=xCIUlbnuUWU

        +3

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  • James Whitney // 02.03.2018 à 09h57

    Pour moi ce qui est important n’est pas J. L. Mélenchon mais le mouvement La France Insoumise dont il est le président, un mouvement qu’il rassemble plutôt bien.

    Plein de petites actions locales autour de problèmes locaux qui réussissent assez souvent, un programme Avenir en commun écrit par des petits groupes et accepté par le mouvement.

    Les 17 députés n’ont pas d’accord sur chaque détail mais sont d’accord sur l’Avenir en commun, et sont très actifs dans l’Assemblé nationale ainsi que sur le terrain. J’espère que bientôt qu’il y aura quelques députés de plus, et que les militants, déjà nombreux et impressionnants, seront encore plus nombreux et partout.

      +34

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    • Manuel // 02.03.2018 à 12h05

      Si il y a un plan A et un plan B. Mais le plan B ne correspond pas à vos attentes. C’est tout, vous avez le droit.

        +5

      Alerter
      • Kilsan Aïtous // 02.03.2018 à 15h08

        En effet le plan B comme le plan A ne correspondent pas à mes attentes puisqu’ils veulent renégocier les traités qui ne sauraient être modifiés qu’à l’unanimité, et qu’ils n’entrevoient pas la sortie de l’UE sans laquelle aucun des autres éléments du programme FI n’est réalisable et sans laquelle la France n’aurait aucune souveraineté. Si vous vous attendez à ce que le programme FI soit suivi d’effet il faut sortir de l’UE.

        Vous avez le droit bien sûr de ne pas vouloir sortir de l’UE, mais alors ne vous attendez pas à ce que le programme FI soit mis en application. Vous n’aurez que le programme concocté par l’UE.

          +6

        Alerter
    • Ellilou // 02.03.2018 à 13h36

      Précieux et indispensable Spinoza, difficile et parfois impénétrable pas si on persévère on est récompensé. Merci de l’avoir fait entrer dans cette discussion 🙂

        +7

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    • RV // 02.03.2018 à 15h13

      Retour aux sources, le plan A et le plan B dans le programme de la FI.
      Plan A :
       » …/…En cas d’accord, le résultat des négociations sera soumis à référendum au peuple français qui décidera souverainement de sa participation à l’Union européenne refondée ou de la sortie …/… »
      https://laec.fr/section/51/plan-a-proposer-une-refondation-democratique-sociale-et-ecologique-des-traites-europeens-par-la-renegociation

      plan B :
      – Stopper la contribution de la France au budget de l’Union européenne (22 milliards d’euros par an dont 7 milliards d’euros de contribution nette)
      – Réquisitionner la Banque de France pour reprendre le contrôle de la politique du crédit et de la régulation bancaire, et pour envisager un système monétaire alternatif avec ceux de nos partenaires qui, dans la phase A, auraient manifesté leur désir de transformer l’euro en monnaie commune et non plus unique
      – Mettre en place un contrôle des capitaux et des marchandises aux frontières nationales pour éviter l’évasion fiscale des plus riches et des grands groupes, et se protéger des attaques spéculatives et du dumping social, fiscal et écologique
      – Construire de nouvelles coopérations avec les États qui le souhaitent en matière culturelle, éducative, scientifique, etc.
      https://laec.fr/section/52/appliquer-un-plan-b-en-cas-d-echec-des-negociations

        +1

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      • Kilsan Aïtous // 02.03.2018 à 15h35

        ” …/…En cas d’accord, le résultat des négociations sera soumis à référendum au peuple français qui décidera souverainement de sa participation à l’Union européenne refondée ou de la sortie …/…”

        Comme il n’y aura pas accord à l’issue du plan A, il n’y aura de toute façon pas de référendum sur ces accords. Donc on passe directement au plan B après avoir déjà perdu beaucoup de temps. Et le plan B c’est de ne pas respecter les traités en restant dans l’UE. C’est donc donner légalement les moyens aux membres des pays de l’UE de sanctionner la France pour ses manquements. Pourquoi rester dans l’UE si on ne veut plus respecter ses traités ? Pourquoi tout ce micmac compliqué pour sauver cette UE ? Qu’y a-t-il de si désirable à vouloir rester dans cette UE ?

          +8

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  • R.C. // 02.03.2018 à 10h11

    Je n’ai pas encore lu le papier de Mélenchon. Je n’en suis qu’à l’édito du Monde. Hallucinant, hilarant, poilant, sur fond de tristesse désespérante…

    Ils se font dessus mais ne s’en rendent pas compte : sénilité journalistique ?
    C’était Beuve-Méry, c’est bave mais rit !…

      +12

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    • Fritz // 02.03.2018 à 10h15

      Ou « mes beuveries »… Vite, une cure de désintox.

        +4

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      • Le Rouméliote // 02.03.2018 à 11h48

        Oui, c’est très drôle de comparer les « analyses » de Sirius avec les discours de de Gaulle au même moment avec 50 ou 60 ans d’écart ! Lequel a eu la grille d’analyse juste ? Le second, pas le premier ! Alors que le même de Gaulle avait donné l’outil de travail du temps à Mes Beuveries en 1944… pour en faire Le Monde !

          +3

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  • Brigitte // 02.03.2018 à 10h30

    En lisant ce texte, j’en suis presque arrivée à regretter de ne pas avoir voté JLM/FI aux dernières élections…..
    Sa diatribe contre le parti médiatique est convaincante, réconfortante même. Personnellement j’ai délaissé les médias conventionnels, dont je me force à écouter le catéchisme de temps en temps comme piqûre de rappel pour réactiver le schisme. J’ai choisi les médias alternatifs et interactifs comme sources d’information principales, dont Les-crises.
    L’analyse qu’il fait des forces politiques en présence est intéressante. D’après lui, la droite classique est en train de se reconstituer (RPR/UDF), l’UDF pour Macron, et le RPR pour Wauquiez, bien que la stratégie de ce dernier de reconquérir l’électorat populaire de droite, passé au FN, peut ne pas plaire à la grande bourgeoisie. Or, Wauquiez doit rassembler pour contraindre Macron à céder du terrain à droite.
    La stratégie de l’opposition est donc de coincer Macron au centre.
    Mélenchon se doit alors d’incarner le renouveau à gauche pour relancer la bonne vieille alternance gauche/droite. Il en rêve!
    Quid des clivages transversaux, Européistes/Souverainistes?

      +12

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    • Narm // 03.03.2018 à 13h23

      oui, malheureusement il y en a beaucoup qui ont regretté ….
      et même qu’il y en a qui regrette aujourd’hui Macron, qu’ils ont voté …..

      je ne place pas la FI à gauche….. je la place juste du côté humain,
      sans haine, sans jeu de mot.
      Même si Melanchon est issu du plein système, il y a un groupe derrière et comme dirait un autre, TINA que j’appelerai par  » exisiste-t-il un autre choix ?  »

      pour moi Wauquiez a presque fait exprès, ça lui permet de ratisser « antisystème » ou plus à droite….. avant, il n’existait que par des turpitudes internes

        +3

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  • Eric83 // 02.03.2018 à 11h32

    Le parti des médias existe également aux US, parti qui comme nous le savons depuis la dernière campagne présidentielle US est profondément anti-Trump. Tous les moyens sont bons pour nuire à sa présidence.

    Après avoir vu le film « Pentagon papers », cette solidarité saute aux yeux tout autant que le message subliminal du film – de Spielberg et de ses sponsors – adressé à Trump.

    Ce film est un « monument » de propagande pour le WaPo et le NYT – décrits comme contre-pouvoirs au service des gouvernés et non des gouvernants (sic) -, médias profondément anti-Trump.

    L’émissaire du message dans le film est important. Pour que le message soit bien compris, c’est « l’égérie » holywoodienne anti-Trump qui a été choisie pour le 1er rôle : Meryl Streep, « grande » actrice US…mais qui n’avait jamais tourné, jusqu’en 2017 et avant ses 68 ans, pour Spielberg.

      +8

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    • Chris // 02.03.2018 à 17h54

      Bof, Hollywood ! Ça vous surprend ? Le meilleur propagandiste de CIA/état profond et le plus actif.

        +5

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  • Ardechois // 02.03.2018 à 11h35

    « Détruire les services publics ,c’est détruire l’Etat » entièrement d’accord mais voilà Mr Mélenchon où le bât blesse: d’où viennent les ordres de destruction des services publics? de destruction des protections sociales? De démolition du Code du travail???de la concurrence libre et soi-disant non faussée???De l’Europe à la grande satisfaction de nos partis bourgeois(Gauche ,droite,…)qui appliquent toutes les directives dites européennes avec Zèle et délectation…Mais voilà Mr Mélenchon ,comment freineriez-vous cette hargne anti- sociale???Comme la » gauche « grecque????Il faudrait choisir ou l »Europe » ou sortir si vous ne voulez pas devenir un Sarkozy, Hollande, ou Macron bis…

      +21

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    • limonade // 02.03.2018 à 19h07

      Tous ces points d’interrogation et aucune référence au plan A et B proposés.
      Continuez à regarder devant d’un seul oeil et ne vous plaignez pas des nombreux lampadaires sur votre chemin.
      Ils éclairent certains pourtant : https://www.ouest-france.fr/europe/ue/quand-le-parti-de-gauche-de-melenchon-veut-exclure-tsipras-et-syriza-5538464
      Même l’immonde en a parlé, comment avez-vous pu manquer celà?

        +12

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      • Narm // 03.03.2018 à 13h28

        merci Limonade pour ce lien passé inaperçu et qui mériterait plus de diffusion

          +2

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      • ah! les vieux! // 04.03.2018 à 11h24

        Fédérer les peuples d’Europe, pour en faire une grande puissance capable de peser face aux autres grands groupes de population déjà organisés et qui nous contraignent, nous qui sommes divisés, me paraît une bonne chose, et même une évidence!
        Le faire dans le cadre actuel des institutions de l’UE, qui est une soumission à la doxa ultra libérale et dominatrice conçue et prônée par les USA me semble une aberration, et contraire à notre culture et à nos valeurs européennes.
        Je pense qu’il nous faut reconstruire l’Europe, en se mettant d’accord sur des valeurs communes que nous entendons défendre et appliquer « en vrai » (que je souhaite humaines et humanistes, respectueuses des différentes cultures et civilisations, et attachées à mettre en oeuvre une société, une Organisation, qui permette à tous les humains de vivre et se réaliser comme ils l’entendent – et comme le dit Spinoza!).
        C’est ce que j’avais compris des plans A et B de la FI. C’est ce qui est en permanence déformé et perverti lorsque ces plans sont évoqués.
        J’aurais mal compris?

          +2

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        • Limonade // 04.03.2018 à 11h52

          Vous avez très bien compris, mais c’est la mode du bain de boue, évoqué par JLM dans ce post, que de faire croire/écrire l’inverse.
          Ce qui est intéressant c’est de voir l’énergie dépensée par certains à dire l’inverse de ce qui est dit et écrit par les défenseurs des plans A/B de la FI.
          Bien évidemment leurs incantentions ne sont jamais argumentées ni sourcées…
          Ils affirment, tout simplement, tels des tristes prophètes.

            +1

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          • Kilsan Aïtous // 04.03.2018 à 13h32

            « Le faire dans le cadre actuel des institutions de l’UE, qui est une soumission à la doxa ultra libérale et dominatrice conçue et prônée par les USA me semble une aberration, et contraire à notre culture et à nos valeurs européennes. »

            Pourquoi FI veut-elle participer à ce mondialisme atlantiste qu’est l’UE ?
            Les traités ne peuvent être modifiés qu’à l’unanimité des Etats membres, donc, s’ils peuvent un jour être modifiés, ils ne peuvent l’être que dans un certain sens qui est celui de ce mondialisme atlantiste à grand renfort de pressions et de corruption.

            La seule désobéissance possible doit servir ou sauver ce mondialisme néolibéral atlantiste.

              +4

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    • Karim Wilmotte // 04.03.2018 à 00h34

      Et le Portugal ne fait pas tout cela… Tout en étant dans l’UE.

        +4

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  • naif // 02.03.2018 à 12h07

    Et donc, « spéciale dédicace » à France-Inter et son partenariat public-privé avec le Le Monde.

    C’est vrai que j’ai de plus en plus de mal à écouter cette radio dont les taux d’écoute n’en finissent pas de monter … depuis des années (?!).

    Il y a forcément quelqu’un qui déforme la réalité, puisque quand on lit les articles, ici et ailleurs, on peut avoir une compréhension complètement contraire à celle assénée par France-Inter-Le_Monde. On pourrait dire à chacun sa vérité, mais alors que « chacun » annonce clairement pour qui il roule.

    Et puis marre de leur émission politique dominicale, où les députés, ministres « en marche » se succèdent dans une ambiance de révérence. Si par bonheur on évite quelqu’un « en marche » ça tourne à l’ambiance « cour de récré » où l’invité n’a pas le temps de répondre à une question sans intérêt, qu’une autre, aussi peu intéressante, lui est tombée sur le paletot!
    Marre du 5-7, marre du 18-20 …

    Manifestement je développe une allergie.

      +19

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    • Fritz // 02.03.2018 à 12h59

      Moi aussi, j’ai développé une allergie… Mais je restais dépendant à la radio ! Car je n’ai pas la télé. Et puis, début février, mon poste de radio est tombé en panne.
      Vous savez quoi ? J’ai eu la flemme d’en acheter un autre. Et je me sens beaucoup mieux !
      Sevré d’une addiction masochiste ! Délivré !

        +10

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      • Dominique // 02.03.2018 à 17h28

        J’écoute à l’occasion France Inter le matin, à l’heure où s’exprime Bernard Guetta, ceci pour vérifier si l’effet des champignons hallucinogènes est variable dans le temps.

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      • Brigitte // 02.03.2018 à 19h39

        Fritz, c’est pourtant un super média la radio, plus vivant que la télé et qu’internet, enfin pour moi. Mais je suis d’accord que cela devient de plus en plus difficile d’y trouver son compte. J’avais pour ma part une préférence pour france culture et j’aimais bien les matins avec entre autres, l’intermède Jean Louis Ezine. Cet état d’esprit libre et impertinent a disparu au profit de l’esprit d’ouverture au néo-libéralisme. Je ne supporte pas plus d’un quart d’heure. J’ai même remarqué hier que la pub y avait fait son apparition. Là, c’est trop.

          +2

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        • Narm // 03.03.2018 à 13h34

          libre la radio ?
          pour avoir changé plusieurs fois de chaine en allant au boulot …..

          chaine de radio ……
          ( chaine, quelqu’un pourrait nous éclairer sur ce nom commun, signifie-t-il asservissement ? chaine de télé, chaine de radio, on s’enchaine ? )

          oui, ça résume bien

          j’avoue qu’entre 7 et 9, j’évite de l’allumer.

            +2

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    • Ellilou // 02.03.2018 à 13h42

      Je suis aussi atteinte que vous, ça doit être une sacrée épidémie car je crois savoir qu’on est assez nombreux même si leurs audiences restent étonnamment haute (bêtise, paresse, sentiment d’être informés et par des gens de gauche en plus? J’avoue ne pas comprendre) … Parfois de belles surprises au détour d’une émission quand l’invité est intéressant: je me souviens avoir entendu Lola Lafon, invitée il y a quelques semaines dans l’émission des carpettes de 17h à 18h. Quelques pépites donc mais dans un sacré torrent de boue 😉

        +6

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  • Claude // 02.03.2018 à 12h29

    Merci OB pour cette lecture passionnante d’un billet de JLM que j’approuve.

    Nous pensons tous, en majorité, la même chose. Le problème c’est que les medias propagandistes font croire le contraire et que selon le principe du conformisme les gens suivent ce qu’ils croient être l’opinion du groupe et qui est en fait uniquement celle de l’idéologue dominante : pensée unique (voir les expériences de psyc. sociale expérimentale comme celle de Ash).
    C’est de la manipulation de masse utilisant l’ingénierie sociale.

    Il faudrait enseigner massivement à identifier ces manipulations [ aussi les sondages type « Les français pensent … « ]. Des politiques utilisent aussi « Ce que les français veulent … » ? Dés qu’une phrase commence ainsi elle vous dit que vous êtes isolé, marginalisé si vous ne voulez pas idem.

    Wauquiez : Délire médiatique basé sur du vent. Combien d’heure d’antenne publique ? Tempête dans un verre d’eau.

    Conjecture : Panique à bord ?

      +19

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  • régis // 02.03.2018 à 12h38

    Ce système est a bout de souffle et les diseurs de » bonnes nouvelles » sont aujourd’hui prêt a tout..
    http://www.rfi.fr/europe/20180301-allemagne-hacker-russe-reseau-interne-gouvernement-cyberattaque
    Mitterrand parlait d’une guerre a mort,je ne comprenais pas…
    Aujourd’hui, j’ai peur…

      +8

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  • Kleio // 02.03.2018 à 13h12

    L’autre jour, en 20 minutes, « m’informant » comme je pouvais sur la Ghouta, j’ai « appris » trois choses:
    1° sur France Inter, un « journaliste » répétait en boucle que si personne n’était sorti par le couloir humanitaire des quartiers assiégés, c’était « à cause de l’armée de Bachar et de ses alliés russes qui pilonnaient toute la région » (sans évoquer la moindre causalité interne)
    2° sur un média que j’aime bien, un « expert » répétait que personne ne peut sortir parce que les groupes salafistes tiennent le couloir avec leurs snipers (sans risquer la moindre causalité externe)
    3° sur un média mainstream, une « journaliste » racontait qu’il n’y avait aucun tir dans la zone, mais que les gens préféraient rester dans les souterrains que de s’exposer aux représailles barbares du régime (sans donner une autre explication)

    Je fais évidemment le tri depuis que j’ai l’âge de raison, mais je suis vite passé à autre chose, en me disant qu’un analyste sérieux (comme on en lit souvent par ici) aurait du au moins présenter ces trois hypothèses-là, quitte à insister sur l’une au détriment des autres. Pour le reste, je rejoins évidemment ce qui se dit plus haut et ce que répète à l’envi ce site depuis 2011: l’unanimisme des éditorialistes (et de leurs courroies de transmission, y compris ma salle des profs et une partie du zinc) est le symptôme le plus visible et le plus odieux de notre crise de civilisation.

      +11

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    • Catalina // 02.03.2018 à 17h10

      https://gaideclin.blogspot.fr/2018/03/pierre-le-corf-comme-alep-nous-sommes.html
      PIERRE LE CORF : »Comme à Alep, nous sommes pris entre le marteau et l’enclume »

      « Que l’on aime ou pas le gouvernement Syrien, surtout quand finalement aujourd’hui on se rend compte qu’il reste à peine 10% du territoire occupé par les terroristes et quelques douzaines de pseudo-activistes des « droits de l’homme » (oui, je considère que si vous êtes Syrien vous êtes censés privilégier la paix pour votre pays et ceux qui y vivent, même si vous haïssez le gouvernement etc > c’est criminel à ce stade de la guerre de simplement jeter de l’huile sur le feu pour continuer d’exister et bien que je sois désolé pour ces jeunes qui se disent de l’opposition, principalement en dehors du pays et qui maintenant ont le dos au mur), pourquoi les gens doivent payer votre cause au final? … et ce malgré toutes les promesses des pays qui ont soutenu à coup de millions cette guerre et vos identités « révolutionnaires » qui ont par ailleurs été majoritairement « termitées » dès le départ par des groupes radicaux religieux, pourquoi est ce que c’est toute la Syrie qui doit en payer le prix? »

        +11

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      • Chris // 02.03.2018 à 18h02

        « des pays qui ont soutenu à coup de millions cette guerre »
        Vos chiffres sont extrêmement modestes.
        Pour les seuls USA, selon l’ancien ambassadeur américain en Syrie, M. Robert Ford, l’administration américaine a dépensé pas moins de 12 milliards de dollars ces quatre dernières années pour déstabiliser le gouvernement de Damas.
        Maintenir l’occupation en Syrie des forces US coûtera 4 milliards/an de plus… lesquels seront largement remboursés par le vol du pétrole syrien extrait par les majors US.

          +14

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    • pauvre d’eux // 02.03.2018 à 18h53

      Vous pourriez essayer Robert Fisk un des spécialistes de la région.

        +2

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    • Subotai // 03.03.2018 à 00h58

      Comme j’ai écris ailleurs, chais plus où, ce qui se passe est très simple.
      L’État syrien est en train de réduire les dernière poches de résistance de la rébellion.
      En zone urbaine (habitée), ça se fait comme pour une prise d’otage dans une banque. 🙂
      Laisser sortir les otages (le maximum possible)
      Susciter des redditions
      Quand la situation est mure: plus possible de récupérer des otages, noyau dur d’irréductibles, on donne l’assaut et après on dénombre les victimes collatérales.
      Imaginer que le Gouvernement syrien s’amuse à détruire sa propre population (y compris probablement de la famille des militaires – conscrits qui sont en action) est idiot. Qu’il ne fasse pas dans la dentelle quand il y a une opportunité de détruire des rebelles est cohérent.
      Y a il quelqu’un qui se souvienne de Fallouja.

        +6

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  • sainsaulieu // 02.03.2018 à 13h16

    Je cherche à faire la part entre les préoccupations globales : guerres, écologie planétaire ; la politique des partis en France : critique des médias, discussions politique dans un groupe d’appui de FI ; et mes tous proches : familles, amis intimes, gestion de ma vie, SDF dans ma rue et lecture des Crises, de Média, et lire et méditer, créer (peindre, écrire). Je m’en sors mal ! Où trouvent-ils l’énergie de ne dire que des paroles pertinentes.
    Il ne s’agit plus de comprendre le monde mais de le changer. Et là, j’ai du mal à garder l’espoir. M’avez-vous compris ? Suis-je seul à me débattre ainsi ?

      +8

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    • Narm // 03.03.2018 à 13h50

      soutien

      D’abord se débattre use de l’energie. S’éparpiller dans tous les sens ne sert à rien.
      S’informer, en discuter, c’est déjà beaucoup. La voie se trace, le monde change, aider quelqu’un, un groupe, s’entraider et se soutenir c’est déjà beaucoup.
      Pas besoin de se forcer, résistez c’est continuer de vivre 😉

        +3

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    • Zagor // 05.03.2018 à 21h09

      Bonjour Sainsaulieu,
      Je partage complètement votre désarroi, je crois à 100% (egalement peintre…)
      Une de mes trouilles, qu’on ne s’installe plus que dans cette pertinence pour masquer la (peut-être) puissante réalité de ceux (!) qui ont « définitivement » (?) – (au regard de l’échelle de ces moyens…) – un pouvoir toujours plus grand; en tout cas me semble-t’il jamais atteint jusque-là; sans compter l’état de « nucléarisation » de notre planète ….. pour ma part, je me sens terriblement « naïve »; terriblement « impuissante »; dans une société notamment occidentale où nous avons manifestement eu sur cette génération des potentiels de moyens de vie si « confortables »….
      L’être humain me semble être depuis son apparition un apprenti sorcier… Assisterions-nous « juste » à un changement de civilisation et d’humanité ?
      Même le mot espoir est étrange dans ce contexte…

        +0

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  • max // 02.03.2018 à 13h52

    Lors de la dernière campagne présidentielle, le PS (celui de Hamon) loin derrière Mélenchon a catégoriquement refusé de voter pour celui-ci, le mettant sur le même plan que le FN. Il comprenait enfin que les démocrates ca allait du PCF au LR de Fillon et Juppé.
    Du PS au LR il valait mieux faciliter Macron aidé en cela par tous les médias.
    Pour Mélenchon, pourfendeur du FN, être mis sur le même plan que le FN, le réveil a été dur.
    Il lui aurait pourtant suffit de regarder qui contrôle les médias pour le comprendre.
    Le simple lien Pierre Bergé/Le monde donne la nausée.
    Tant que son influence était réduite, Mélenchon était passé entre les gouttes, ce n’est plus le cas, maintenant c’est un paria, jusqu’à ce qu’il baisse significativement dans les intentions de votes.
    Son constat est plutôt pertinent mais maintenant il est du mauvais coté de la balance avec le FN, cela au moins n’est pas de son choix.

      +4

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  • Fritz // 02.03.2018 à 14h12

    Mélenchon ne manque pas de classe en dénonçant les attaques venimeuses du Parti médiatique contre lui-même, mais aussi contre ses adversaires de droite comme Laurent Wauquiez. Et il ne se fait plus d’illusions sur l’honnêteté de ce parti, que le Plan B avait surnommé “le PPA” (parti de la presse et de l’argent).

    « Je ne crois pas à la dignité personnelle des gens qui montent de telles opérations. Il ne sert donc à rien d’essayer de les convaincre de quoi que ce soit. Je le dis d’autant plus volontiers que j’ai longtemps cru et agi comme si on pouvait les convaincre d’une erreur de leur part. »

    Jacques Nikonoff disait que la gauche devait identifier clairement ses ennemis, et les dénoncer : le Medef, l’UE, l’OTAN, le FMI, la BCE. On doit ajouter le PPA.

    Au-delà de la gauche, tous les souverainistes doivent identifier ces ennemis et les nommer explicitement.

      +12

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  • Fritz // 02.03.2018 à 14h23

    Certes, Mélenchon n’est pas très clair sur la question centrale de l’UE. N’empêche qu’il a bien évolué sur la question : après avoir voté OUI à Maastricht en 1992, il a fait campagne pour le NON au TCE en 2005.

    Mélenchon dénonce clairement l’OTAN, et depuis la crise ukrainienne, il a dénoncé la campagne russophobe. Alors certes, je ne suis pas d’accord avec Mélenchon sur tous les sujets. Mais un homme politique qui tient ces positions malgré l’hostilité du parti médiatique, et qui aurait pu accéder au second tour de la présidentielle, vous en connaissez beaucoup ?

    11,1 % des voix en 2012, c’était inespéré. 19,6 % en 2017, c’est trois fois plus que le candidat solférinien !

      +24

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    • TC // 02.03.2018 à 18h36

      « 11,1 % des voix en 2012, c’était inespéré. 19,6 % en 2017, c’est trois fois plus que le candidat solférinien ! »

      Certes, mais ça sert à quoi de gagner si FI finit par « syrizer » ses électeurs ? Il a beau jeu de fustiger Hamon qui s’est rendu en Grèce soutenir Syriza mais il ne fait pas mieux en ne voulant pas couper les ponts définitivement avec l’UE et en laissant croire qu’il va pouvoir « changer l’Europe ».

      Ca fait une éternité qu’on nous dit qu’on va « changer l’Europe », j’attends toujours.

        +9

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      • Kleio // 02.03.2018 à 20h21

        Oui, enfin, mais… Je partage évidemment vos réserves et vos craintes, mais il suffit de voir le traitement médiatique des deux dernières semaines de campagne pour saisir l’affolement des « élites » devant le péril Mélenchon. Bien sûr qu’un deuxième tour Mélenchon-Le Pen aurait sacrément rebattu les cartes et déplacé le curseur, à défaut de sortir immédiatement du cadre.

          +9

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      • RV // 04.03.2018 à 08h49

         » …/… il ne fait pas mieux en ne voulant pas couper les ponts définitivement avec l’UE …/…  »

        voila ce qu’en dit le programme de la FI :

         » …/… Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles. Le plan B, c’est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations …/… « 

          +3

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        • Kilsan Aïtous // 04.03.2018 à 09h20

          Et comment sortir des traités sans sortir de l’UE, concrètement ?

            +3

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          • step // 05.03.2018 à 11h39

            j’ai une autre bonne question sur ce sujet.

            Je ne doute pas qu’on obtiendra dans le plan A des « concessions oratoires ». Dans cette optique,un traité de douces intentions sucrées peut être considéré comme une fumisterie ou un motif de référendum par la LFI (qui décide, et sur quels critères ?).

            En tout cas, si l’on ne veut pas assumer un plan B et les coups qu’il faudra encaisser et que je m’appelle au hasard… JLM… je soumet à référendum ce foutage de gueule, et soit je suis cautionné et je me sirizi-transforme avec bénédiction des foules, soit je suis désavoué, et je démissionne. Dans tous les cas, point de plan B.

            Si y a pas plan A, y a forcément plan B ? Non personnellement, je vois venir un angle de fuite gros comme un camion dans le programme de la LFI.

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            • Limonade // 05.03.2018 à 20h30

              C’est tellement gros qu’il n’y a que vous et vos ingénus compagnons pour l’avoir vu…
              Non mais sans blague, avez-vous prêté attention à ce qu’écrit RV?
              Savez-vous lire?
              Où avez-vous lu que le plan B n’est rien?

              Je réécris ce que RV a écrit avec des majuscules pour vous aider :
              ‘Le plan B, c’est la SORTIE DES TRAITES EUROPEENS UNILATERALE….’
              L’UE n’étant que l’ensemble des traités européens, je vous le traduis jusqu’au bout puisque je me sens une âme de bon samaritain, il s’agit donc d’une sortie de l’UE.

              Maintenant, c’est ce qui est écrit dans le programme de la FI.
              Il se peut bien évidemment que les élus de la FI trahissent ce programme…

              Mais le préjuger (avec l’exemple de la Grèce ou Hollande), c’est participer aux 2 MINUTES DE LA HAINE que dénonce JLM dans ce même post.

              Ah vous me répondrez que c’est flou et platonique comme votre comparse fanatique de l’article 50 et de son promoteur autocentré qui ne parle jamais de CONSTITUANTE.
              Il est des esprits qui nous vendent encore la démocratie édictée par une poignée…

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            • Kilsan Aïtous // 06.03.2018 à 08h23

              Et à quel moment on passe du plan A au plan B ? Quel est le délai prévu à ces renégociations impossibles ?

              Pourquoi écrire « sortir des traités » et non pas « sortir de l’UE » alors ?

              Pourquoi Mélenchon dit que sa ligne n’est pas le Frexit si son programme était bien celui que vous croyez ?

              La France dans l’UE n’a de fait plus de Constitution. Elle se soumet par son appartenance à l’UE à la politique de Bruxelles (l’ultralibéralisme) édictée par un poignée non élus. Elle n’a aucune souveraineté sur les points importants (juste sur le mariage gay ou la GPA ).

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            • step // 06.03.2018 à 14h35

              j’ai bien compris la phrase (le plan B n’est pas rien), qui ne répond d’ailleurs pas à ma question (rien ne garantit qu’il sera déclenché en cas d’échec du plan A). Et, ce n’est pas participer aux 2min de la haine de quoi que ce soit, que de constater que l’articulation PLAN A/PLAN B a une ossature totalement arbitraire et sujette à toutes les pressions. C’est flou, c’est un constat qu’on est nombreux à faire, et ce n’est pas en faisant du procès en illégitimité aux questions, qu’on convainc qui que ce soit.
              NB: j’ai voté LFI précédemment, mais je ne suis pas aveuglé par le halo quasi divin qui sort de qui que ce soit.

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  • SARTON Bernard // 02.03.2018 à 14h56

    Je n’ai pas attendu Mélenchon pour savoir que les médias sont à la botte du capitalisme et de leurs oligarques ; En tant que Retraité j’ai le temps matin et soir d’écouter leurs balivernes avec les bavards(toujours les mêmes)qui se succèdent dans les studios. BFM Business , par exemple , n’invite jamais d’économistes marxistes et le patronat exprime sans retenue ses objectifs de régression sociale . les autres chaînes d’info ont parfois quelques journalistes intéressants sur certains sujets de société mais ça ne gâche pas le discours pour le pouvoir. Parfois certains syndicalistes CGT tranchent avec le discours dominant sans pour autant renverser la table à profits du capitalisme . En ce qui concerne les partis politiques, ne sont invités que les dirigeants, jamais un militant de base. Les communistes sont bannis des ondes sauf parfois sur LCI avec un journaliste de l’Huma. Vraiment les médias actuels, sans intervention citoyenne, sont des torchons de mensonges avec l’appui de sondeurs qui manipulent l’opinion sans vergogne .

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  • Jean // 02.03.2018 à 16h07

    Les cheminots devraient s’inspirer de ce texte de Melenchon pour refuser toutes les apparitions TV et créer un site internet ayant pour objectif d’informer les citoyens sur les conséquences de la privatisation du rail. Cela aurait le double avantage de leur permettre de présenter leur vérité tout en incitant les citoyens à aller chercher cette vérité sur internet plutôt que d’avaler, sans réfléchir, les couleuvres médiatiques. La lutte syndicale n’a rien à gagner en participant à ce cirque médiatique :

    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-2-debats-televises-ou-guets

    Il faut démoder la télévision car il est vain d’espérer qu’elle change.

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    • xc // 02.03.2018 à 17h42

      Au contraire, ils devraient continuer à apparaître à la TV, mais pour faire la pub de leur site. Sinon, ce sera un bide.

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      • Jean // 02.03.2018 à 19h34

        Oui pas un mot à la TV sauf pour dire aller voir notre site, ainsi ceux qui veulent connaitre leur point de vu seront bien obligés d’aller chercher l’info ou elle se trouve. Il faudrait aussi prévoir un forum sur le site pour dialoguer avec les citoyens.

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    • Subotai // 03.03.2018 à 00h37

      Mmmm, effectivement Internet est incontournable.
      Mais ne pas refuser TOUTES apparitions TV; choisir celles qui servent et les utiliser comme un des vecteurs de « l’information » qu’on veut transmettre. En sachant que, TOUT est information, y compris le comportement de vos interlocuteurs face à vous. La voie de l’évidence.
      Ce que dit Melenchon c’est qu’ils commencent à savoir jouer (et se jouer ) des média. C’est clair que ça demande d’être droit dans ses bottes. Bon avec les branquignols d’en face c’est relativement simple. D’où l’augmentation des coup fourrés et la disparition du DÉBAT POLiTIQUE.*
      Mais ce qui fait la force de la FI c’est qu’il y a des antennes qui poussent partout tous les jours. 🙂
      Y compris dans les plus hautes instances gouvernementales… 🙂

      *Ce serait bien de pouvoir mettre en forme simple le texte (gras, souligné, italique) histoire de ne pas avoir l’air de gueuler quand on veut simplement marquer l’importance ou le sens profond. 🙂

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  • Duracuir // 02.03.2018 à 16h34

    Ben oui Jean-Luc,

    tu te rappelle comme les mêmes ont trainé Jaurès dans la boue en appelant même à l’assassiner?
    Tu te rappelle comme ils ont traité Clemenceau encore trop radical à leur goût?
    Tu te rappelle comme ils ont traité Caillaux? Puis Blum et Mendès?
    Tu ne te rappelles pas qu’ils sont quasiment, de chaque coté du Rhin, les principaux fautifs de la guerre 14?
    Tu te rappelle comment ils ont traité Georges Marchais? Et Krasu?
    Tu te rappelle comme ils ont traité Chevènement?

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    • xc // 02.03.2018 à 17h45

      Clemenceau, bon, il a remotivé nos soldats. Mais il me semble qu’il a géré les des conflits sociaux d’une façon discutable.

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    • RV // 04.03.2018 à 08h45

      Vous ne prétendez quand même pas nous faire croire
      que Jean-Luc Mélenchon ignore l’Histoire !

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  • Jean // 02.03.2018 à 16h47

    => ET on met tout sur le dos des médias?sachant que tout mettre sur le dos ds médias présuppose qu’on a une bien pauvre opinion de l’intelligence du peuple?

    Les citoyens sous influence médiatique ne sont pas stupides mais naïfs. Ils n’imaginent tout simplement pas que toutes les chaines de TV, tous les journaux et toutes les radios s’accordent pour leur présenter le même mensonge. Le manque de pluralité d’opinion devraient pourtant les alerter. Mais il faut ajouter à leurs déchargent les formidables progrès de l’ingénierie sociale depuis la publication de Propaganda en 1928. Nier ce rôle des médias dominants et son importance dans la fabrication du consentement relève aujourd’hui de l’aveuglement volontaire… ou de la mauvaise foi.

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  • Ellilou // 02.03.2018 à 17h11

    Désirez-vous que je vous fasse parvenir un programme de la France Insoumise? Il porte le joli nom d’Avenir en Commun. Lisez le tranquillement et faites vous en donc une opinion toute personnelle. J’ai cru comprendre (mais peut-être me trompé-je?) que nous ne partageons pas les mêmes idées politiques mais cela n’empêche, au contraire, en rien le dialogue.

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  • Roiwik // 02.03.2018 à 17h43

    ecologique-des-traites-europeens-par-la-renegociation

    plan B :
    – Stopper la contribution de la France au budget de l’Union européenne (22 milliards d’euros par an dont 7 milliards d’euros de contribution nette)
    – Réquisitionner la Banque de France pour reprendre le contrôle de la politique du crédit et de la régulation bancaire, et pour envisager un système monétaire alternatif avec ceux de nos partenaires qui, dans la phase A, auraient manifesté leur désir de transformer l’euro en monnaie commune et non plus unique

    Excellente proposition de RV qu’il faut mettre en place rapidement pour cesser la mise en esclavage de la France et qu’elle retrouve sa souveraineté face à une Europe qui est à la botte de puissance étrangère……… il nous manque un grand Charles !!!
    – Mettre en place un contrôle des capitaux et des marchandises aux frontières nationales pour éviter l’évasion fiscale des plus riches et des grands groupes, et se protéger des attaques spéculatives et du dumping social, fiscal et écologique
    – Construire de nouvelles coopérations avec les États qui le souhaitent en matière culturelle, éducative, scientifique, etc.

      +6

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    • Kilsan Aïtous // 02.03.2018 à 18h21

      Et tout ça en restant dans l’UE ?

      Et pourquoi ne pas sortir de l’UE ?

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      • Brigitte // 02.03.2018 à 20h20

        Il n’y a ni plan A ni plan B, mais une sortie ou pas. Les anglais au moins ont été clairs. Bien sur ils n’était pas dans l’euro mais sur le principe, il faut une ligne claire, pas deux directions possibles. Pour moi en tout cas, ce programme électoral n’a pas été convaincant. Dommage.

          +9

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        • RV // 04.03.2018 à 08h40

          @ Kilsan Aïtous, @ Brigitte, etc.

          …/… Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles. Le plan B, c’est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations. …/…

          – citation du programme de la FI –

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          • lvzor // 05.03.2018 à 10h56

            « …/… Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles. Le plan B, c’est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations. …/… »

            Le plan A est une impossible usine à gaz vu qu’il y a des centaines de traités et 27 pays (tous les pays, à supposer qu’il y en ait pour entrer dans ces négociations pluri-séculaires, ne souhaiteront pas sortir des mêmes traités).

            Le plan B est une chimère : on ne « sort » pas des traités, on les dénonce, en principe un par un. Un commencement d’honnêteté aurait consisté à dire qu’on va dénoncer le traité de Lisbonne, au lieu de tonitruer qu’on ne va pas se conformer à celui sur la courbure des concombres.

              +2

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            • Limonade // 05.03.2018 à 20h18

              Vous ne savez pas lire ou vous le faites exprès…
              Je réécris ce que RV a écrit avec des majuscules pour vous aider :
              ‘Le plan B, c’est la SORTIE DES TRAITES EUROPEENS UNILATERALE….’
              L’UE n’étant que l’ensemble des traités européens, je vous le traduis jusqu’au bout puisque je me sens une âme de bon samaritain, il s’agit donc d’une sortie de l’UE.

              Maintenant, c’est ce qui est écrit dans le programme de la FI.
              Il se peut bien évidemment que les élus de la FI trahissent ce programme…
              Mais le préjuger (avec l’exemple de la Grèce ou Hollande), c’est participer aux 2 MINUTES DE LA HAINE que dénonce JLM dans ce même post.

              Ah vous me répondrez que c’est flou et platonique comme votre comparse fanatique de l’article 50 et de son promoteur autocentré qui ne parle jamais de CONSTITUANTE.
              Il est des esprits qui nous vendent encore la démocratie édictée par une poignée… Mais, comme disait l’autre, l’histoire est n’est-elle vouée à être revécu par ceux qui la méconnaissent?

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            • lvzor // 06.03.2018 à 07h04

              « Ah vous me répondrez… »

              Votre post ne mérite pas de réponse. Par ailleurs, vous devriez essayer son ton dans la vie réelle, si vous avez envie d’un arrêt de travail.

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            • Limonade // 06.03.2018 à 10h34

              Ivzor,

              Pourtant vous y répondez…
              Loin de moi l’idée d’aduler quelconque orateur.
              JLM n’est rien qu’un brillant porte parole, président de groupe et idéologue.
              Qu’il soit d’un contact repoussant et imbuvable je veux bien vous l’accorder.
              Vous préfereriez qu’il caressa l’arrière train des bovins avec délicatesse?

              Mais enfin, le principal n’est pas le porte voix c’est bien le programme.

              C’est d’ailleurs ce qui a rassemblé près de 20% des électeurs.
              Et si les adjacents frileux ne s’y étaient trompés, nous débattrions d’une nouvelle constitution, d’une refondation/sortie de cette UE et, pour les plus optimistes, de jours heureux.

              Alors les simagrées continues des encartés sectaires, moi, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre, pour reprendre encore une fois le vocable qui plait tant aux soumis.

              Peu importe celle ou celui qui fera basculer pacifiquement cette société avec ce programme qui parle d’un avenir en commun (pour peu que celà reste possible cf. les travaux de MM. Meadows, Jancovici…) et qui est le seul crédible.

              Maintenant, je comprends mieux l’origine de votre rejet viscéral du programme de la FI…

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              Alerter
            • Kilsan Aïtous // 07.03.2018 à 17h25

              Vos « encartés sectaires » (???) viennent en grande partie de la gauche qui a lu le programme FI et ne veut pas se faire encore une fois enfumer. Bien sûr qu’il vaut mieux voter pour l’enfumage du programme FI que pour Macron fils de Rothschild. Il faut rechercher la vérité et justement pas se laisser enfermer dans des clivages aujourd’hui organisés par le Système pour nous neutraliser.

              Comment un tel programme avec son plan A et B a-t-il pu être écrit par des gens qui veulent vraiment une politique de gauche ? Le plan A, ça fait 40 ans qu’on le sert à chaque campagne électorale, et le plan B ne dit pas comment et quand il compte s’y prendre pour sortir de l’UE. Sans sortir de l’UE pas de politique de gauche possible, pas de politique autre que celle de Bruxelles. Pourquoi Fi ne peut-elle proposer un programme clair ?

              Si Mélenchon voulait une autre politique que celles de Bruxelles, ils s’allierait avec tous les vrais opposants pour d’abord et avant tout que la France retrouve sa souveraineté, au lieu de jouer un sectarisme qui n’est plus de mise qui neutralise et divise l’opposition.

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              Alerter
        • ah! les vieux! // 04.03.2018 à 11h41

          Les Anglais ont été clairs?
          Pour moi, les Anglais sont en train de manoeuvrer pour garder de l’UE tout ce qui peut les avantager, et s’abstraire de toute contribution à la construction d’une Europe véritable.
          La « perfide Albion » est plus que jamais d’actualité!

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      • Narm // 03.03.2018 à 14h00

        c’est l’eternelle blague du déchirement

        soit vous le faites exprès , soit vous n’avez pas compris que si la Fi n’est pas au second tour, ça ne changera pas.

        la question se posera alors le moment venu

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        • Kilsan Aïtous // 03.03.2018 à 22h01

          Pas du tout compris votre commentaire. De quelle blague s’agit-il ? Quelle question se posera à quel moment venu ?

          Rien ne changera si on ne sort pas de l’UE. Regardez ce qui s’est passé en Grèce avec la soi-disant « gauche radicale » qui ne voulait pas sortir de l’UE.

          Pourquoi FI ne veut-elle pas sortir de l’UE ? Qu’attend-elle d’une telle construction concoctée par les oligarques transatlantiques ? Comment se fait-il qu’un mouvement soi-disant à gauche ne veuille pas que la France retrouve sa souveraineté perdue et envisage de se soumettre à une politique décidée à Bruxelles par des commissaires non élus ?

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          • Narm // 03.03.2018 à 23h58

            donc vous le faites exprès

            même le « decodex » le dit
            http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/04/19/negociations-ou-sortie-que-veut-vraiment-jean-luc-melenchon-sur-l-europe_5113761_4355770.html
            Sans entrer dans un exercice de politique-fiction, on peut donc résumer les déclarations de Jean-Luc Mélenchon sur la question de la manière suivante :

            le candidat porte un projet de plan A visant à sortir des traités européens actuels pour en adopter de nouveaux, plus conformes à la politique qu’il souhaite pour la France et pour l’Europe ;
            « en cas d’échec des discussions, Jean-Luc Mélenchon entend bien proposer d’appliquer son plan B, à savoir la sortie de l’Union européenne et de l’euro, et de chercher de nouvelles alliances en dehors de l’Europe actuelle. »

            et sans être élu, aucune chance de faire bouger quoi que ce soit.

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            • Kilsan Aïtous // 04.03.2018 à 09h23

              Dans le plan B, ce n’est pas écrit qu’il prévoit de sortir de l’UE et bien sûr il n’y a aucun plan concret de prévu pour le faire.

              Je fais exprès de quoi ?

              Vous me prêtez des doubles pensées que je n’ai pas. Est-ce que vous comprenez le danger d’un mouvement qui risque fort de n’être qu’un Syriza bis ?

              Que le programme de Fi soit clair, cohérent, sans ambiguïté et crédible, c’est trop demander ?

              Le décodex, c’est votre référence pour vous dire quoi penser ?

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              Alerter
  • Subotai // 02.03.2018 à 17h45

    Apparemment tout le monde oublie
    1) Que le plan A est un coup de poing sur la table ET un ultimatum sur des points très précis.
    2) Le référendum qui demanderait au français ce qu’ils veulent si les points du plan A ne sont pas acceptés; c’est à dire si le comportement des instances « Européennes » restait celui de la Troïka (j’ai toujours trouvé rigolo l’utilisation du mot russe…) en Grèce
    3) Que le Plan B est une concertation internationale de réorganisation des relations entre les États européens.

    L’important n’est ni le nom, ni le concept, ni l’idéologie, mais exactement les rapport/accords qui lient les États.
    Le nom n’est pas la chose…

      +12

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  • Subotai // 02.03.2018 à 17h56

    Le peuple est généralement con.
    Les personnes sont généralement intelligentes.
    C’est une caractéristique de l’espèce. La raison est la survie sur la base du plus petit dénominateur= augmentation des chances. 🙂
    Les Dominants qui l’ont compris en profitent pour essayer d’assurer et augmenter leurs chances – limité – ça n’a qu’un temps.
    La preuve? Le truc est précisément en train de ce casser la gueule*, sinon on n’en parlerait pas.
    Pas oublier que la bête humaine est fragile et juste de passage…

    * Ne pas rater les allusions aux informateurs à l’intérieur du « Système » 🙂

      +4

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    • step // 05.03.2018 à 11h49

      il faut toujours dire qu’on a des informateurs, même si on en a pas. Rien que la possibilité qu’ils existent peut désorganiser l’adversaire.

      De l’art de la guerre…

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  • rolland // 02.03.2018 à 21h42

    Comment est-il possible à l’heure d’aujourd’hui en France de voir une telle censure d’un côté et une telle forme de propagande de l’autre ?
    Comment ne pourrait-il pas y avoir de forces extérieures oeuvrant au démantèlement de tout ce qui à fait la France depuis des siècles, quand on voit le gouvernement brader ce qui a fait la force de notre beau pays depuis si longtemps ?
    Comment peut-on observer le fait qu’un parti comme LFI ( qui m’a amené à la politique et dont je me suis éloigné depuis ), soit écarté des débats par le service public payé par nos impôts ?

    Et comment peut-on qualifier le fait de voir le « onzième » parti français, être sorti de la participation politique à laquelle il a droit juridiquement parlant ?

    La réponse semble bien être : AUJOURD’HUI !

      +3

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  • Ribouldingue // 02.03.2018 à 23h51

    Encore une preuve que ce type avec tous ses défauts est un type intelligent qui n’a pas comme seul horizon trois sondages à court terme comme la macronerie. La liberté de la presse c’est fondamental pour une démocratie, quand on voit tous ces médias anciennement sérieux se trainer dans la merde ainsi on a bien compris que la démocratie est derrière nous.

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  • Arnould // 03.03.2018 à 09h09

    Alors moi, j’aimerais savoir qui sont ces neuf milliardaires?

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    • Narm // 03.03.2018 à 14h10

      il parait 10
      (voir aussi : https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA )
      ( et si quelqu’un peu me dire si Nathalie de saint Cricq est de la famille désignée)

      https://blogs.mediapart.fr/morvan56/blog/070517/dix-milliardaires-possedent-la-presse-francaise
      Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Serge Dassault (Le Figaro), François Pinault (Le Point), Patrick Drahi, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), Vincent Bolloré (Canal+). On trouve ensuite Xavier Niel, patron de l’opérateur de téléphonie Free et 11ème fortune de France, qui s’est associé avec Pierre Bergé, héritier du couturier Yves Saint-Laurent, et avec le banquier Matthieu Pigasse, pour devenir propriétaire du groupe Le Monde (L’Obs, Télérama, La Vie…). Matthieu Pigasse possède également Radio Nova et l’hebdomadaire Les Inrocks.

      Martin Bouygues, 30ème fortune de France, est propriétaire du groupe TF1. La famille Mohn, qui contrôle le groupe allemand Bertelsmann [2], est propriétaire de M6, RTL, Gala, Femme actuelle, VSD, Capital,… Viennent ensuite Arnaud Lagardère, propriétaire d’Europe 1, Paris Match, du JDD, de Virgin radio, RFM, Télé 7 jours, et Marie-Odile Amaury, ……

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    • Yannis // 03.03.2018 à 14h53

      Avec une rapide recherche et un peu de chance, et surtout si vous n’avez pas peur des fake news qui circulent dans cet univers sombre et mystérieux qu’est Internet, vous trouverez certainement les noms de Bouygues, Niel, Dassault, Arnaud, Bolloré, Drahi, Pinault, Pigasse et Lagardère. Comble du complot, ils sont bien 9 !!

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  • Narm // 03.03.2018 à 10h24

    juste un commentaire sur la citation du monde citée dans l’edito :

    « ils s’emploient : informer scrupuleusement, enquêter solidement, raconter honnêtement, décrypter aussi intelligemment que possible la réalité, au service de leurs lecteurs ou auditeurs. Bref, transmettre la culture, nourrir la lucidité des citoyens.”  »

    Ex-cep-tion-nel :
    « scrupuleusement, au service de leurs lecteurs, nourir la lucidité……. »

    que c’est pitoyable.
    ça démontre tellement à quel niveau ils sont tombés

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  • Yul // 04.03.2018 à 09h21

    Il est dommage,eu égard au contenu de cet article, que J.L. Mélenchon,au moment de la campagne présidentielle,n’ait pas vu,par manque de lucidité,ou n’ait pas voulu voir,par opportunisme,que l’ « affaire Fillon » était la « première » et décisive attaque médiatique,fomentée par on ne sait encore quelles officines,qui allait porter E.Macron au pouvoir.Ce fut la première fois,sous la cinquième République,qu’une campagne de presse ciblée,en plein processus électoral,pesa de façon décisive sur le résultat d’un élection majeure.(ce,quels que soient les torts,par ailleurs,de F.Fillon)Tournant crucial,à mon sens,pour notre « démocratie »dont on n’a pas fini de mesurer la portée.

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    • FPOLE // 04.03.2018 à 13h14

      à Yul,
      concernant l’affaire FILLON, ce que vous dites est en partie inexact. il s’est exprimé à ce sujet en souhaitant clore les questions de « costumes » pour discuter des programmes. Vous pouvez penser qu’il aurait dû le faire dès le début de l’affaire Pénélope, mais il a du juger que le plus important dans cette campagne était l’explication de programme l’avenir en commun.

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  • ROGERS // 04.03.2018 à 18h23

    Bon, je prends le risque de « faire un peu tache »comme on dit. Je précise d’emblée que j’ai voté Mélenchon et que fort probablement, je revoterai pour la FI…mais un peu comme certains ont pu voter socialope pendant des années…Faute de grives…
    Une chose est claire; oui il y a qqchose comme un parti médiatique qui ne se gêne pas pour tabasser JLM et la FI. Mais, de quoi s’étonne-t-on au fond?
    Ce qui m’amène à formuler, non pas un soupçon, mais au moins une crainte : désigner clairement l’ennemi (ce qui est essentiel)ne doit pas servir de facto de paravent ou d’étouffoir pour les problèmes qui se posent au coeur même de la FI; rien n’en a été dit ou si peu, mais les déclarations de JLM au moment de la victoire des autonomistes indépendantistes en Corse aux élections territoriales (avec un taux d’abstention dépassant les 50 pour cent)m’ont franchement sidéré. Un virage à 180 degrés sur ses positions antérieures, et pour des raisons de tambouille politicienne : la FI en Corse ayant décidé de faire alliance avec le PCF.
    Bref, les attaques du parti médiatique ne doivent pas oblitérer de nbrx points problématiques.
    Bien à vous

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    • RV // 05.03.2018 à 09h37

      Je suis un peu sur la même ligne.
      La FI est la meilleure offre politique du moment ce qui ne veut pas dire qu’aussi bien sur le fond que sur sa stratégie il n’y ait rien à redire.

      Je ne vous suis cependant pas sur la Corse, de mémoire, sans aller retrouver les déclarations du moment, JLM a critiqué et s’est désolidarisé de la position des Insoumis corses.

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  • Sebon // 07.03.2018 à 13h56

    Cet article enseigne aussi que chaque personne peut etre un média ( politique, économique , culturel… ) pouvant influencer tout citoyen. Et que toute personne via son vecteur médiatique est un danger pour l uniformisation de l information et pour la pensée unique . Melenchon et Wauquiez trinquent face au rouleau compresseur médiatique mainstream financé par quelques milliardaires … comme trinquent les médias alternatifs. .. comme ce blog ! C est la guerre des medias, des dominants contre le reste, des news : fake ou pas, a nous d avoir l esprit critique et de résistance. .

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