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6.mars.20186.3.2018
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[RussEurope-en-Exil] Séisme politique en Italie

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Une défaite historique

Matteo Renzi

Les élections qui ont eu lieu en Italie le dimanche 4 mars ont donné lieu à un véritable séisme politique. Le parti du centre gauche (le PD) et son dirigeant ont été écrasés. Les partis euro-sceptiques ou qualifiés de « populistes » arrivent en tête. Il est probable que ce séisme se propagera, par effet de contagion et effets induits, dans d’autres pays de l’Union européenne dans les mois qui viennent. Ils convient d’en tirer les leçons. Il convient cependant de rappeler que le système électoral italien est complexe.

Si la Chambre des Députés contient 630 sièges, 232 sont élus à la majorité relative dans autant de circonscriptions uninominales tandis que 398 sont élus par la représentation proportionnelle nationale. Le Sénat de la République est, quant à lui, composé de 315 sièges. Sur ces 315 sénateurs, 116 sont élus à la majorité relative dans autant de circonscriptions uninominales tandis que 199 sont élus à la représentation proportionnelle dans des circonscriptions plurinominales régionales avec un seuil électoral de 20 % (régional) ou de 3 % (national). Aucun gouvernement ne pourra donc être constitué sans des systèmes d’alliances.

Vainqueurs et vaincus

Ces résultats font apparaître quatre phénomènes marquants[1]. Tout d’abord, la coalition menée par Berlusconi et composée de quatre partis, vire en tête avec environ 35% des voix. Ensuite, Le Movimente 5 Stelle (M5S), ce parti que l’on qualifie de populiste, fait une percée supérieure à ce qui était attendu et totalise environ 33% des suffrages. Cela met en lumière l’effondrement du Parti Démocrate (le PD) de Mattéo Renzi qui, avec environ 19% des suffrages (voire 22% si l’on y ajoute des petits partis dissidents) fait son plus mauvais résultat historique. Enfin, et c’est le quatrième point marquant de ces élections, la « Ligue du Nord » (Lega), qui a abandonné sa dimension séparatiste pour devenir un véritable parti national, fait mieux, au sein de la coalition de droite, que Forza Italia, le parti de Berlusconi.

Luigi Di Maio

Cela désigne deux vainqueurs à cette élection, M. Di Maio, qui a conduit la campagne du M5S, de M. Salvini, le chef de la Lega. Ajoutons à cela l’élection, sur les postes mis à la proportionnelle, de deux économistes bien connus pour leurs positions anti-Euro, Alberto Bagnai et Claudio Borghi. Cela indique les grands perdants ce cette élections : les partis « européistes ». C’est aussi la défaite, cinglante, de Mattéo Renzi, ce dirigeant du PD que l’on présentait comme la nouvelle étoile de la politique italienne et qui, comme Premier ministre, appliqua une politique pas si éloignée que cela de celle que conduit aujourd’hui Emmanuel Macron en France.

Matteo Salvini

Une campagne électorale polarisée

La campagne électorale avait été polarisée par deux problèmes clefs : la situation économique de l’Italie et le problème de l’afflux incontrôlé des migrants. Sur le premier point, il est clair que l’Euro a eu des effets dramatiques, tout comme en France, sur l’économie italienne. Cette dernière ne saurait cacher derrière une balance commerciale en excédent (mais un excédent dû essentiellement à la compression des importations), une situation générale catastrophique. Il faut signaler aussi que le fameux « job act » mis en place par Renzi, et dont la « loi travail » s’inspire en France, s’est avéré un échec spectaculaire, au point qu’il est question de l’abroger.

Mais, et on le voit bien tant à la poussée de la Lega qu’au changement d’attitude sur ce point du M5S, la question de l’immigration sauvage a été aussi un thème majeur de cette campagne. L’Italie, du fait de sa géographie, mais aussi de l’absence de réaction des autres pays de l’Union européenne, a été livrée à elle même face à des flux migratoires, dont une partie sont engendrés par la détestable situation en Lybie issue de l’intervention des pays de l’OTAN, qu’elle ne peut ni gérer ni maîtriser. La situation, sur ce point, est critique.

Deux hommes forts

Deux hommes émergent donc de cette élection, Luigi di Maio (M5S) et Matteo Salvini (Lega). Di Maio a beaucoup fait pour donner un visage acceptable par une partie des élites italiennes au M5S. Avec son apparence de jeune technocrate, il peut rassurer, et d’ailleurs les bourses européennes n’ont que modérément réagi aux résultats de la nuit du 4 mars. Il apparaît, en un sens, comme plus respectable que Beppe Grillo, le fondateur du Mouvement. Il reste à savoir de quelle autonomie disposera Di Maio par rapport au chef historique. Mais, le succès du M5S (32% des suffrages) doit aussi beaucoup à ses scores au sud de Rome, où ce parti écrase le PD. Ces scores s’expliquent tant par ses attaques contre un système corrompu, que par la place qu’il a donné au problème de l’immigration sauvage.

Salvini a aussi beaucoup fait pour transformer un parti régionaliste, qui à l’époque faisait 4% aux élections générales, en un véritable parti national. Il y a réussi au-delà de toute espérance. Le fait qu’il devance Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi (18% contre 13,9%), et qu’il talonne le PD (avec 18% contre 19%), est une preuve de son succès. Il écrase aussi le mouvement populiste et nationaliste « Fratelli d’Italia », qui faisait partie de la coalition de droite et qui ne réalise que 4,3% des voix. Il a pu récupérer une partie des électeurs du M5S, troublés par la récente modération du Mouvement sur l’Euro. C’est incontestablement une force avec laquelle il faudra compter dans le futur. Mais, si elle veut enraciner son succès, la Lega devra parfaire sa couverture nationale.

Uixerunt le PD

Quand Cicéron, au petit matin de l’écrasement de la conjuration de Catilina à Rome même (« Qusque tandem, Catilina, abutere patientia nostra… ») parut en armure sur le Forum, il s’écria « Ils ont vécu » (Uixerunt), signifiant par là que les conjurés avaient été mis à mort.

Et l’on peut reprendre le mot en ce qui concerne ce qui restait de la social-démocratie italienne. Car, la lourde défaite qu’elle a subie va même au-delà de la défaite personnelle de Mattéo Renzi. Si cette défaite consacre le rejet d’un programme politique, elle consacre aussi – et peut-être surtout – l’échec d’une stratégie, celle de l’accommodement avec le néo-libéralisme ses dogmes et ses règles. Cet échec n’est pas le fait de la seule Italie. En Allemagne, le SPD en éprouve les effets lui qui, autrefois grand parti social-démocrate dictant sa loi aux « frères » socialistes européens, se trouve aujourd’hui dépassé par l’AfD (16% contre 18% dans les récents sondages). Cet échec, paradoxalement, explique le vote des membres du SPD pour la Grande Coalition (ou GroKo) de ce même dimanche 4 mars. Appelés à approuver ou désapprouver un accord d’alliance avec Angela Merkel, mais conscients qu’un refus renverrait les électeurs allemands devant les urnes, avec des conséquences désastreuses pour le SPD, ses membres se sont donc prononcés pour la GroKo. Ce faisant, ils échangent une mort rapide contre les affres d’un trépas qui s’étendront sur plusieurs années, mais qui n’en sera pas moins inévitable.

L’écrasement des partis européistes

Il reste une dernière chose à relever dans les résultats de cette élection du 4 mars, c’est l’écrasement des partis « européistes ». Quand on sait que même Berlusconi a fait preuve de réserves tant par rapport à l’Euro (il souhaite un système « à deux monnaies », système qui n’est pas praticable dans la réalité mais qui équivaut à une condamnation de l’Euro), et quand on se souvient des discours passés du M5S, ce sont plus de 68% des électeurs italiens qui se sont prononcés pour des partis peu ou prou eurosceptiques. De ce point de vue, ces élections ont valeur de référendum sur la question européenne aussi…

[1] https://www.leggo.it/politica/news/elezioni_2018_live_risultati_chi_ha_vinto_5_marzo_2018-3587165.html

Commentaire recommandé

Alfred // 06.03.2018 à 06h56

« Italy’s joins long list of elections influenced by Russia. Sputnik will do what Sputnik does. The question is: what are our democracies going to do about it? Will voters repudiate candidates who seek to benefit from Russian interference?  » (Samantha powers)
Pour cette psychopathe il est impossible que les électeurs aient répudié ses candidats.
Bientôt les néo-cons et alignés plus ou moins masqués, les néo démocrates à la Macron vont nous proposer de piétiner davantage la démocratie au prétexte même de la défendre (bientôt ils diront plutôt « nos valeurs » que la démocratie pour que cela ne soit pas trop criant). En marche pour la dictature pour nous protéger des russes et des chinois…

89 réactions et commentaires

  • Alfred // 06.03.2018 à 06h56

    « Italy’s joins long list of elections influenced by Russia. Sputnik will do what Sputnik does. The question is: what are our democracies going to do about it? Will voters repudiate candidates who seek to benefit from Russian interference?  » (Samantha powers)
    Pour cette psychopathe il est impossible que les électeurs aient répudié ses candidats.
    Bientôt les néo-cons et alignés plus ou moins masqués, les néo démocrates à la Macron vont nous proposer de piétiner davantage la démocratie au prétexte même de la défendre (bientôt ils diront plutôt « nos valeurs » que la démocratie pour que cela ne soit pas trop criant). En marche pour la dictature pour nous protéger des russes et des chinois…

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    • Kiwixar // 06.03.2018 à 07h45

      Bon, ils n’appeleront pas ça « dictature » mais « gouvernance ». Il leur suffit de faire croire à 66% des Français que les « autres 66% » de Français ont été manipulés par les Russes, et que la « démocratie manipulée » doit être mise TEMPORAIREMENT sous tutelle. Si ça se rebelle un peu trop, hop, un « choc » permettant de mettre en place un régime « temporaire » d’exception…

      Malgré la propagande me.r.diatique, les gueux commencent vraiment à mal voter et même à réflechir. « Réflechir, c’est déjà désobéir »… Les Italiens étaient parmi les plus EUphiles. Je vais commencer à accumuler des bonnes bouteilles de champagne… La dissolution de l’UERSS risque d’être aussi soudaine que la chute du Mur.

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      • Fritz // 06.03.2018 à 09h17

        Et pour imposer leur gouvernance-dictature, Brecht aurait dit : pour dissoudre le peuple, les psychopathes agitent le spectre de l’exxtrrrêmme drrroitte. Ce n’est pas nouveau, cela fait un quart de siècle que ça dure, à chaque élection générale dans un pays étranger. J’imagine la chronique de Bernard Guetta ce matin…

        Problème : les Italiens classent la Lega de M. Salvini dans une coalition de centre-droit (centrodestra), tout comme le Parti démocrate de M. Renzi animait une coalition de centre-gauche (centrosinistra). Remarquons au passage que Renzi a tiré la leçon du scrutin en démissionnant hier de la direction de son parti.

        Tout dépend ce qu’on met sous les vocables de droite et de gauche. Mais si la droite, c’est le gouvernement au service des capitalistes, il me semble que l’extrême droite n’est pas un danger à venir : c’est un mal qui opère depuis ses ministères et bureaux de Paris, Berlin, Francfort et Bruxelles.

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        • jeanpatrick // 06.03.2018 à 14h21

          Je ne veux pas vous décevoir mais Renzi ne démissionne pas facilement, il attend de voir comment les alliances se feront avant de démissionner. Il est vraiment fou furieux du résultat des 5 étoiles et il ne veut pas laisser les rênes du pouvoir dans n’importe quelle main. Evidemment à l’intérieur de son parti, ils sont très agacés!

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        • Touriste // 06.03.2018 à 16h07

          « Brecht aurait dit : pour dissoudre le peuple, les psychopathes agitent le spectre de l’exxtrrrêmme drrroitte. »
          Et Brecht aurait conclu : « Et une fois dissous, le peuple n’est pas cher… »
          « J’imagine la chronique de Bernard Guetta ce matin… »
          Le même Bernard Guetta qui avait fait l’éloge de l’hôpital public qui lui avait sauvé la couenne avant de vomir sa bile, quelques mois après, sur le « coûteux » et « peu efficace » service public ?

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      • Fritz // 06.03.2018 à 10h01

        ils ont osé !
        https://www.courrierinternational.com/article/campagne-electorale-litalie-terrain-ideal-pour-les-ingerences-russes-et-les-fake-news « Campagne électorale. L’Italie, terrain idéal pour les ingérences russes et les fake news »

        Lino, reviens ! https://www.youtube.com/watch?v=CMzgMva5ekk

        A propos de ceux qui osent tout : quelqu’un a-t-il écouté la chronique de Bernard Guetta, hier ou ce matin ? Je n’arrive pas à ouvrir le truc sur le site de France Inter.

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        • Ellilou // 06.03.2018 à 12h43

          Courrier International, l’un des phares du monde libre…

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          • basile // 06.03.2018 à 13h27

            comment voulez-vous après ça que des gens qui lisent Courrier International aillent passer leur vacances en Russie ? C’est tellement intello de lire Courrier International, c’est montrer qu’on est ouvert sur le monde (Le Monde), qu’on n’est pas bas du front.

            je me suis fait incendier hier pour avoir parlé de ces bobos qui sont allés de nombreuses fois en Chine, mais jamais en Russie. La personne à laquelle je pensais, prof, lit justement Courrier International. Curieux, non ?

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            • Pollix // 06.03.2018 à 13h55

              Le peuple Russe est surement trop proche de nous : culture, histoire, frontières, couleur de peau.. pas assez exotique ou pas assez capitaliste ?…

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            • ceusette // 06.03.2018 à 17h18

              Le racisme antirusse est le seul permis en France… Même si ça revient à les considérer comme des quasi mongols (sic). Pourtant, la Russie constituerait un modèle vers un régime démocratique (d’après un article traduit, il y a très longtemps dans « Courrier international » justement)!

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            • basile // 06.03.2018 à 18h14

              @ ceusette :
              Le racisme antirusse est le seul permis en France…

              je suis tout à fait d’accord. Il faut bien que ces frustrés se défoulent sur quelqu’un, les têtes de turque historiques sont maintenant protégées.

              ensuite, les supporters du bonheur occidental sont si peu convaincus de nager dedans, qu’ils ont besoin sans cesse de se rassurer en dénigrant la Russie.
              Ouf, leur pib est moins élevé, on respire.
              ouf, leurs avions s’écrasent souvent.
              Ouf, ils ne vendent que du gaz

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            • Anatole // 07.03.2018 à 18h51

              C’est peut-être tout simplement parce que la Russie est le seul pays à l’est qui n’ait pas été colonisé.Une arrogance qu’on ne lui pardonne pas facilement à gauche comme à droite.

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        • Arno // 06.03.2018 à 14h03

          si si c’est dispo là : https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-06-mars-2018
          ils mettent même le texte sur la page ….

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        • theodule // 07.03.2018 à 08h14

          c’est toujours un plaisir d’écouter l’ex trostkyste Guetta enrager à cause des défaites multiples des atlantistes…( c’est de l’ironie bien sûr)
          Guetta est l’exemple parfait de ceux qui sont passés de l’extrème gauche au néo conservatisme atlantiste le plus abscon

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          • Viriato // 08.03.2018 à 08h48

            Hélas, une espèce trop répandue…qui à soutenue les agressions de l’impérialisme US en Libye, et en Syrie comme les Courcuff et al. ou à fait semblant de découvrir un « impérialisme russe » pour s’en laver les mains ou qu’il existait une sorte de match nul entre les Russes et les Américains.
            (Comparer un pays du tiers-monde avec une puissance impérialiste dominante!)

            Ils ne sont pas des trotskistes en réalité mais un sous-produit de la profonde décadence de la pensée politique de gauche.

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      • Catalina // 06.03.2018 à 16h54

        en même temps, la chute du mur a bien profité aux multinationales pour « égaliser » les salaires des deux côtés à la baisse et vive l’obsolescence programmée qui n’existait pas à l’est !!!! Ce mur a été une manipulation de plus et quand je me souviens de la joie des gens, je suis très triste, heureux de se faire entuber, une fois de plus en toute désinformation ! Tout ce qui est médiatisé donc manipulé devrait nous dire que ça sent mauvais, très mauvais !!

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    • Macarel // 06.03.2018 à 08h55

      Tout à fait, il ne leur reste plus que le complot russe ou chinois pour expliquer leur échec flagrant !

      Les complotistes peuplent les médias qui bénéficient de la subvention d’Etat que nous finançons avec nos impôts. Du moins ceux qui n’ont pas bénéficié des somptueuses exemptions d’impôts accordées par le gouvernement Macron « aux plus riches d’entre nous ». Nous, l’on a inversement droit à une augmentation substantielle de CSG pour compenser entre autre les cotisations chômage des actifs, qui plus est compensée par rien du tout pour les retraités qui par définition ne risquent pas le chômage. Il est vrai qu’être retraité dans la France de Macron, c’est un luxe ! Fonctionnaire ou cheminot ça l’est déjà, alors un retraité payé à rien foutre !

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    • Eric83 // 06.03.2018 à 09h51

      Toutes les occasions sont utilisées par les néocons US pour ostraciser la Russie et au vu des résultats des élections en Italie, cette nouvelle « attaque » n’est pas une surprise.

      Elle s’explique d’autant plus dans le cas présent que la « coalition de droite » est « pro-russe » – le M5S ?
      – et que la voix de l’Italie portera dans l’UE pour rétablir de bonnes relations avec la Russie.

      Et cela, pour les néocons US comme Powers, c’est tout simplement insupportable et inacceptable.

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    • Raskolnikov // 06.03.2018 à 11h05

      Banqueroute totale des élites atlantistes : à chaque fois que quelque chose ne va pas dans leur sens, c’est la faute aux Russes.

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    • UltraLucide // 06.03.2018 à 13h49

      Il faut répondre à l’amalgame politique « européistes-mondialistes-neo-cons-gauche américaine » que « la main de la Russie  » c’est de la théorie du complot. Rien que dans leur tête folle et dangereuse.
      Un truc qu’ils connaissent bien, ça fait partie de leur propagande lourdingue de type UERSS.

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    • Alain // 06.03.2018 à 13h58

      Ils sont forts ces Russes, avec des budgets squelettiques par rapport à ceux des Américains, ils se mettent de plus en plus de pays en poche. Cela devrait faire réfléchir ces Américains sur leur propre efficacité !!!!

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      • ceusette // 06.03.2018 à 17h22

        Tout à fait. Quand on voit les efforts en termes de dépenses militaires, et les résultats, on se dit qu’on pourrait faire beaucoup mieux qu’eux!

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      • Krystyna Hawrot // 06.03.2018 à 22h44

        J’attends toujours que les Russes viennent financer mes actions subversives avec leurs fondations… mais ca ne vient pas! Sans parler de l’appartement à Paris que j’étais sure de mériter…

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    • Christian Gedeon // 06.03.2018 à 19h29

      Cher Alfred ne voyez dans mon propos aucune moquerie,tout au plus un peu d’ironie qui s’adresse au titre grandiloquent de Sapir…le séisme accouche d’une mini secousse. Di Maio,un Jupiter en plus pressé vient de dire que Euro,mon amour,et l’europa e la casa naturale della Italia…bref le soir des espoirs et pour paraphraser Pauwels,le matin des cocus. Un Tsipras en beaucoup plus rapide.Seisme,hein? J’en ris encore.

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    • Christian Gedeon // 06.03.2018 à 20h27

      Je n’y crois pas…j’ai vraiment ete modéré. Pour un mot certes moqueur,mais rien de plus. La vérité fait elle donc tellement mal? Je vais le dire différemment quitte à etre modere pour des raisons « valables » …il n’y a aucun Seisme et les électeurs de ce partillon ridicule cinq étoiles se sont fait baiser,et en gran encore. Euro et Europe sont les deux nouvelles mamelles de son liderito….allez y modérez! Les seismophiles. Ridicule.

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  • DUGUESCLIN // 06.03.2018 à 07h02

    Il est temps que les peuples européens se libèrent de l’européisme qui a pris l’Europe en otage, se comportant comme un ennemi de l’intérieur, qui brade ses intérêts en faveur d’un système mondialiste ou globaliste apatride qui réduit les peuples pour les soumettre à leur domination par un enrichissement éhonté et sans partage.
    L’européisme est celui de la division de l’Europe qu’elle coupe en deux camps est-ouest en excluant la principale puissance allant jusqu’à la menacer de guerre.
    Elle divise en s’appuyant sur le boboisme contre le peuple des sans dents. Elle divise en laissant s’installer le communautarisme.
    Elle divise en utilisant injustement des accusations gratuites de complotisme et autres façon de faire taire et soumettre…
    Elle abandonne ses valeurs sociales et ses vraies valeurs culturelles de fraternité, du respect de l’autre et de la recherche de la paix.
    C’est l’Europe (la vraie) de pays alliés, parce que souverains, contre l’européisme qui détruit divise et soumet.

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    • vlois // 06.03.2018 à 08h45

      Là-dessus cela rejoins exactement les analyses d’Emmanuel Todd… les couches sociales bardées de diplômes incapables d’autocritiques sur les postulats même sur lequel le subsitut de conscience et de pensée implantée par l’éducation et biberonné au média mainstream, qui pensent que c’est l’autre le problème (surtout le fonctionnaire et le voisin), l’autre est stupide et complotiste, manipulé par la Russie, alors qu’eux même ont été dressés et sélectionnés par la technostructure pour leur docilités… plutôt que de se pencher sur la nation ou la grande famille pour résoudre le problème ensemble avec toutes les composantes du peuple français.

      Ce que dit la constitution française est très claire lorsqu’une portion du Peuple s’arroge le Pouvoir… mais bon, on l’a oublié.

      Je parle des 80% de ce genre de personne ne reste plus qu’à compter sur les 20% pour changer les choses, après le ventre mou suivra.

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      • Manuel // 06.03.2018 à 15h58

        « qui pensent que c’est l’autre le problème »

        Force est de constater que vous pensez la même chose.

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        • vlois // 06.03.2018 à 17h51

          oui amusant quand c’est résumé ainsi : mais pour mieux préciser effectivement ce qui semble un paradoxe c’est qu’il faut éviter de tomber dans le panneau des combats horizontaux entre voisins qui sont en fin de compte un des leviers du pouvoirs du Prince et que les fidèles éduqués répètent, pour mieux se concentrer sur les intérets de la grande famille francaise.

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    • Christian Gedeon // 07.03.2018 à 13h31

      Définissez européisme….s’il vous plaît. Ce n’est qu’une saloperie d’internationalisme,votre européisme. Employez les mots’ qui conviennent et au lieu de jouer au plus fin,condamnez ouvertement tout ce qui n’est pas relations entre nations libres et souveraines…un peu facile votre post,marge des dizaines de pouces levés. Il faut aller au bout du raisonnement et condamner tout ce qui nous menée la…quitte à vous choquer ce sont les votes debile sur des peuples qui nous ont mene la…tous ces votes sociaux demicrates,socialistes et cie… Ce sont les vraies droites qui sauveront les nations….May a montré la voie,il suffit de la suivre.

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  • DUGUESCLIN // 06.03.2018 à 07h27

    Mon commentaire a été supprimé. Ce que j’accepte volontiers si les modérateurs me disent pourquoi.
    Mon commentaire tournait autour de l’européisme contre les peuples européens. La vraie Europe étant celle des peuples frères et souverains qui ont beaucoup à partager.
    L’européisme a pris l’Europe en otage. Elle divise est-ouest. Elle divise les bobos contre les sans dents. Elle divise l’Europe en deux camps est-ouest. Elle nous soumet à une mondialisation apatride dirigée par des financiers qui s’enrichissent sans partage de façon éhontée. Elle détruit l’âme des peuples et leur esprit de fraternité.
    Elle décide de guerres inhumaines contre notre volonté pour mieux dominer le monde.
    Elle divise par l’installation du communautarisme. Elle fait taire en accusant les protestataires de complotisme.etc..Mais je n’ai pas le courage de tout redire de mon précédent commentaire.

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    • basile // 06.03.2018 à 08h43

      je ne sais pas ce que c’est qu’une Europe de peuples frères, à partir du moment où les frontières sont ouvertes. Dans ce cas, il n’y a plus de « frères », il n’y a que du chacun pour soi. Pour celui qui loue ses bras, et pour celui qui l’emploie.

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      • DUGUESCLIN // 06.03.2018 à 09h03

        Je suis bien d’accord, il faut, pour rester souverains, conserver nos frontières. Je parle d’amitiés de peuples frères dans des pays souverains. Comme de bons voisins qui sont solidaires parce que personne ne peut se substituer à eux et décider pour eux. Dans le cas inverse il ne s’agit pas de solidarité mais de règles imposées par un pouvoir qui nous ignore et n’agit pas forcément dans notre intérêt. Je suis libre d’inviter mon voisin et me mettre d’accord avec lui pour défendre nos intérêts communs. Cela n’implique pas que j’aille m’installer chez lui selon mon gré et sans son avis.

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        • Max // 06.03.2018 à 14h02

          Exactement comme le fait d’être « allié » avec les États-Unis implique une réelle liberté… donc l’émancipation de la surveillance globale et systématique de la NSA (sinon on n’est pas vraiment alliés, on a les mains liées, on est simplement soumis).

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          • Manuel // 06.03.2018 à 16h02

            « Exactement comme le fait d’être “allié” avec les États-Unis implique une réelle liberté… » Erreur !!

            La CECA, la CEE ou l’UE n’a jamais cherché la liberté, encore un fantasme de naïf, mais la protection. Se placer sous le parapluie nucléaire des Etats-Unis et sous la protection de l’Otan implique une réelle sécurité.

            Ou s’appeler De Gaulle.

            Si des naïfs pensent que d’avoir l’UE comme allié militaire en fait d’eux à ne pas les surveiller, je les appelle à se réveiller.

            « Garde toujours tes ennemis les plus féroces à côté de toi ».

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  • isidor ducasse // 06.03.2018 à 07h44

    Cette élection a le même point commun que l’élection Allemande: le rejet de l’union européenne.
    Ce rejet s’explique par la calamiteuse concrétisation du projet européen dont les résultats sont à l’opposé des promesses tenues par nos grands partis politiques décrédibilisés, et les soi-disant grands experts économique. La pauvreté, le chômage, la désindustrialisation, la guerre au moyen-orient, en Ukraine, le déploiement incessant de bases de l’Otan aux frontières de la Russie, voilà les fruits de l’arbre européen qu’aujourd’hui tout à chacun peut mesurer. Alors tombent les masques des prophètes européistes dont le véritable projet apparait maintenant de plus en plus clairement à une population qui par ces résultats électoraux exprime son réveil. Pour que l’union européenne subsiste il faudra qu’elle bascule dans la dictature.
    Pour ceux qui doute que l’Otan est en dehors du projet européen voici les déclarations de J.Mattis le secrétaire à la Défense américain en ce 15 février 2018:
    « Il y a un accord clair pour inclure dans le document de l’UE que la défense commune est une mission pour l’Otan, et pour l’Otan seule. »

      +52

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    • Manuel // 06.03.2018 à 16h07

      « Cette élection a le même point commun que l’élection Allemande: le rejet de l’union européenne. »

      Jusqu’à preuve du contraire, Angela Merkel est encore chancelière.

      L’Italie fait encore partie de l’UE.

      La Grèce a accepté le plan d’austérité de la Troïka.

      La France et les Pays-Bas ont voté contre le traité européen, celui-même qui s’applique aujourd’hui.

      Seul le RU quitte l’UE avec l’article 50. Tout le reste n’est que le fruit de vos fantasmes.

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  • Christophe Foulon // 06.03.2018 à 07h52

    Et bien moi je trouve que cette année 2018 s’annonce être un excellent cru.
    Félicitations aux Italiens pour ce formidable coup de pied au c.. des eurolâtre !

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    • +Europa? -UE! // 06.03.2018 à 12h43

      Merci! Eurolâtre, voici une expression que j’aime bien. En italien le suffixe « -latre » a autant le son de « voleur », que le sens d’ « adorateur » d’une secte.

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  • Macarel // 06.03.2018 à 08h10

    L’UE éclatera ce n’est plus qu’une question de temps, l’euro explosera avant sans doute.

    En attendant, la tendance à l’autoritarisme ne va faire que se renforcer chez les européistes de marché tel Macron. Accroissant ainsi inéluctablement le divorce entre ceux du haut et ceux du bas, et précipitant ainsi la chute du système UE.

    Et la propagande médiatique européiste de marché, nous bassinera matin, midi et soir avec le complot russe qui selon eux expliquerait tous les déboires de cette construction baroque.

    Alors que tout simplement elle est en voie d’effondrement, car elle s »est faite sans les peuples. Pas besoin de complot russe pour expliquer l’échec de plus en plus patent de la construction européenne. On ne peut s’en réjouir, car une Europe des peuples eût été souhaitable. Mais voilà ce projet n’a accouché que d’un grand marché qui détruit les nations historiques, dans un grand tourbillon de concurrence dite « libre et non faussée ». Tourbillon qui augmente chaque jour un peu plus la précarité des gens, et enrichit une minorité au détriment de la majorité.
    Comment l’UE peut-elle être populaire dans ces conditions : il y a eu tromperie sur la marchandise !

      +66

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    • Manuel // 06.03.2018 à 15h52

      Ne sous-estimez pas le camp adverse. Ils sont plus féroces que cela, ils ont beaucoup de victoires.

      L’Italie pliera comme les autres…

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      • Anatole // 07.03.2018 à 18h35

        Certes, mais ce sont des victoires à la Pyrrhus, médiatiques et déconnectées du ressenti général. L’UE gagne sur le papier mais perd dans la réalité. Elle finira submergée sous une mer de documents abstrus dont personne après-coup ne comprendra le sens, telle une Atlantide administrative.
        Et puis l’Italie n’est pas la Grèce : membre fondateur de l’UE, troisième économie, sans compter des zones grises qui représentent sans doute 15 à 20 du pib, troisième pays le plus peuplé etc. Après il se peut que le M5S plie mais les électeurs se tourneront alors vers la Lega qui deviendra le premier parti italien et pourra former le prochain gouvernement. Tout ne sera que reporté. C’est pour cela qu’il s’agit bien d’un séisme, du moins de la première secousse d’un séisme appelé à avoir des répliques.
        Les Italiens sont plus pragmatiques que les Français en matière d’UE. Ils ont globalement compris quelles étaient les conséquences de l’Euro et des politiques d’austérité, sans parler de la politique migratoire que celle-ci promeut à ses dépens, et ne reviendront pas là-dessus.Ils n’en veulent plus, ils ont voté en conséquence. Punto basta. Pendant ce temps la France macronienne continue à croire, par narcissisme, idéologie, et opportunisme, qu’elle fait partie du club des élus. Mais là aussi ça ne va pas pouvoir tenir bien longtemps.

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  • Homère d’Allore // 06.03.2018 à 08h40

    Le temps des  »combinazione » est venu…et faire confiance à la Lega ou aux 5 étoiles pour ne pas se plier devant l’Union Européenne est illusoire.

    Des Tsipras (auquel Jacques Sapir avait placé ses espoirs) de droite ou apolitiques qui concentreront leurs politiques contre les immigrés…

    Seules l’arithmétique de Target 2 amenera l’Italie à sortir de l’Euro, pas la volonté de ces politicards.

      +22

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    • Kiwixar // 06.03.2018 à 09h25

      Target 2, ce ne sont que des chiffres sur un ordinateur. Ils peuvent leur faire dire ce qu’ils veulent. Ils peuvent décider que c’est important, ou pas. Comme le plafond de la dette fédérale US. Le mettre à 20k milliards, ou 25k… ou 100k. La dette est virtuelle. Le seul point important, c’est la capacité/volonté des peuples à payer les INTERETS des chaînes qu’on leur a mises autour du cou, avec le mythe de « il faut payer ses dettes ».

      La Bundesbank peut un jour royalement effacer les créances de Target2 (comme les dettes de guerre allemandes ont été effacées), les Allemands ne seront ni plus riches ni plus pauvres. Leur industrie sera toujours puissante… et entourée de voisins appauvris qui ne pourront plus rien lui acheter. Un pays ne peut être riche (et en paix) que s’il est entouré de voisins prospères. A long terme, l’euro aura aussi été néfaste pour l’Allemagne, qui s’en débarassera (moyen terme) quand elle aura besoin d’une devise forte pour payer les hydrocarbures… chers.

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      • PierreH // 06.03.2018 à 11h19

        Ces dettes servent aussi à alimenter les comptes en banques d’une certaine partie de la population, si c’est prêté, ça l’est par quelqu’un. Penser que rayer les dettes d’un coup de crayon n’aura pas d’effets sur les économies bancaires d’une partie de la population, c’est vivre au pays de Oui-Oui… On peut cependant penser qu’il est préférable de faire cela que de sombrer petit à petit dans l’étouffement austéritaire mais il faut assumer.

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        • Alfred // 06.03.2018 à 11h47

          Exactement. Il est temps que ce sujet revienne sur la table et que des politiques assument: soit on coule tous soit une partie perd sa mise (enfin! on ne peut pas avoir la rétribution d’un risque qui finalement n’est jamais encouru).

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        • Chris // 06.03.2018 à 12h47

          Concomitamment, introduire le système « monnaie pleine »…
          Ainsi les spéculateurs pourront continuer à spéculer… entre eux et vos actifs en dépôt seront intouchables, sauf si, vous aussi, décidez de spéculer pour partie.
          Le 10 juin 2018, les Suisses iront voter sur le thème « monnaie pleine » porté par un référendum d’initiative.
          Je suis très curieuse du résultat. Ce serait épatant que les marchés bousiers poursuivent leur dégringolade et soubresauts (*). Cela leur donnerait de bons arguments pour aller voter « oui », vu les confiscations bancaires mises en place en Europe et en Suisse pour renflouer les banques défaillantes.
          * à noter que Dow Jones à 24854 se rapproche du niveau du 8 février (23’860) dans le plus complet silence de la MSN.

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      • Manuel // 06.03.2018 à 16h14

        Je suis absolument d’accord. C’est le même principe que les départements français.

        Certaines départements sont bénéficiaires, d’autres déficitaires. A la fin, on peut se permettre de trafiquer un peu pour mettre les déficits à zéro. Heureusement qu’elles n’empruntent pas directement aux banques.

        Je pense que c’est une des raisons pour lesquelles ils veulent passer à l’Europe des régions. L’agrégation en état fédéral sera plus simple.

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    • Nikopol // 06.03.2018 à 12h54

      Ce qui me semble important, ce n’est pas la trahison probable à la Tsipras de tous ces partis proclamés « eurosceptiques », mais le fait de plus en plus avéré du rejet par les peuples de ce système bureaucrate et menteur qu’est l’UE.
      Dans les 4 grandes nations les plus puissantes de l’UE, ce rejet est devenu évident.
      – En allemagne : chute abyssale des deux face du parti unique de gouvernement , SPD de Schultz et lla CDU de Merkel.

      – Au royaume uni : brexit déjà voté

      – En France: élection au forceps du Maquereau après passage en force d’une constitution UE rejetée.

      Et maintenant l’Italie…

        +15

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  • Paul // 06.03.2018 à 09h33

    Mais qu’espérez vous enfin… , puisque pour notre plus grand bien ; de gré ou de force , les représentants de cette loufoquerie européenne nous aiment .
    Et que chaque jour ils nous le prouvent ces bougres !!

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  • Fritz // 06.03.2018 à 09h45

    Quelques remarques de forme : « Les élections qui ont eu lieues » (1er §) : « qui ont eu lieu »

    « ont donné lieu à un véritable séisme politique » (1er §) : pour un pays qui a connu des séismes meurtriers (Messine 1908, Frioul 1976, Irpinia 1980, Abruzzes 2009), l’image du séisme doit être utilisée avec précaution. Filer la métaphore en ajoutant « ce séisme se propagera par effet de contagion et effets induits » me semble aventureux en termes de sismologie.

    « la détestable situation en Lybie » (§ 6) : « en Libye »

    « Uixerunt le PD » (avant-dernière section) : « Vixit le PD » ou « Uixit le PD ».

    Peu importe, le fond de l’article est excellent. Et la carte électorale est riche d’enseignements : le centre-droit triomphe au nord, le Mouvement 5 étoiles au sud, alors que le centre-gauche résiste en Toscane, en Émilie, et dans le Haut-Adige avec le SVP (Südtiroler Volkspartei), allié au Parti démocrate de M. Renzi.

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    • Manuel // 06.03.2018 à 16h17

      Ces remarques sur l’orthographe de Sapir ont déjà été soulignées à plusieurs reprises.

      Je pense que M. Sapir possède une certaine dyslexie ou dysorthographie. Après il y a le correcteur orthographique, certes… Mais tant qu’il n’y a pas de relecteur autre que M. Sapir, ces problèmes seront toujours présents.

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      • basile // 06.03.2018 à 19h18

        il m’arrive depuis quelques temps, en tapant très vite, d’écrire un mot phonétiquement identique, mais au sens totalement différent. Comme si mes doigts écrivaient tout seuls le mot le plus courant qu’ils ont l’habitude d’écrire.

        ça s’est un peu tassé, ou j’y fais plus attention.

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    • ceusette // 06.03.2018 à 17h32

      A propos du séisme, il ne faut pas exagérer et tomber dans le politiquement correct que ce site, me semble-t-il, cherche justement à combattre. Sinon, il s’agit de premiers résultats de recherche, écrits à chaud. Forcément, ils sont écrits rapidement et perfectibles. Mais M. Sapir a la gentillesse de nous partager gratuitement ses réflexions.

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  • Patrique // 06.03.2018 à 09h53

    La « loi travail » ne s’inspire évidemment pas de la « job act » mais des GOPE*, eux-mêmes s’inspirant des propositions d’officines atlantistes (club Bilderberg, Business Europe, institut Aspen…)
    Renzi s’était inspiré des mêmes GOPE.
    *Grandes orientations de Politique Economique

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  • Ardechois // 06.03.2018 à 10h25

    Pétard mouillé…On va faire comme en France ,on va continuer tout droit, droit mais bien alignés derrière les USA et l’Allemagne ce qui nous conduira de façon parfaitement rectiligne à la guerre, guerre soutenue par les USA qui fourniront le matériel et quelques « conseillers » genre ceux qui sévissent un peu partout…

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    • Fritz // 06.03.2018 à 10h57

      « Pétard mouillé » ? Quel défaitisme…

      Avec ce genre de soupir désabusé, les maîtres du jeu n’ont rien à craindre, en effet.

      Les élections italiennes de dimanche ne sont qu’une étape, comme le Brexit de juin 2016, comme le Non français et néerlandais de mai-juin 2005, comme le Non du peuple grec en juillet 2015, juste avant la capitulation-trahison de Tsipras.

      Le combat est engagé. Nous ne sommes plus des spectateurs, c’est devenu impossible.

      Notre victoire n’est pas certaine, loin de là, mais elle n’est pas impossible, sauf si on se dit d’emblée qu’elle est impossible.

      Un jour, sur les ruines de l’UE-OTAN, on dira : « Bien creusé, vieille taupe… »

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    • Alfred // 06.03.2018 à 11h39

      Le seul « Pétard mouillé » que j’ai vu ce sont les éléctions françaises grace au hold up macron-en marche.
      A croire que les Français sont le peuple européen le plus con et le plus influençable. Partout les électeurs ont renversé la table (même si presque partout elle leur est retombé dessus lorsque les kapos des oligarques sont monté dessus). En grèce déjà. Au royame uni. En allemagne. En autriche. En hongrie. En Italie.
      Il n’y a qu’en France que les electeurs ont eu peur de leur ombre et sont rentrés à la niche DE LEUR PLEIN GRES (c’est ça qui est grave, au moins il a fallut trahir et tabasser les grecs. Les français même pas besoin).
      Les oligarques mondialistes ont eu bien peur et ont déjà organisé le coup d’après: Le FN est s’est désarmé avec l’expulsion des Patriotes (tant mieux selon moi). FI fait diversion et continuera de le faire dans 30 ans avec des casserolades et des plans Z.
      Il ne reste plus aux oligarques qu’à jouer la montre pour installer des baronies en marches et c’est parti pour 15 ans de marais «  » » »centriste » » » » (europhile bien entendu).

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      • Anatole // 07.03.2018 à 18h48

        « Il n’y a qu’en France que les electeurs ont eu peur de leur ombre et sont rentrés à la niche DE LEUR PLEIN GRES (c’est ça qui est grave, au moins il a fallut trahir et tabasser les grecs. Les français même pas besoin). »
        Bien vu, c’est sans doute que certains Français pensent encore que l’Europe c’est eux, dans une longue tradition française qui voit dans le projet européen un succédané à la Grandeur perdue. Alors on préfère monnayer cette illusion avec Madame Merkel, qui a sans doute bien saisi de son côté que plus le Français était vaniteux plus il était manipulable.
        Bref, si ces Français (un petit tiers toutefois) sont rentrés à la niche c’est parce qu’ils espèrent le bon gros nonos qui les confortera dans leur vanité.

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    • Manuel // 06.03.2018 à 16h22

      Je partage votre avertissement sur le pétard mouillé. Si vraiment l’Italie veut sortir de l’UE, alors un référendum doit être dans le calendrier, comme le Brexit. Mais je n’en ai pas eu connaissance. Donc tout cela est de la mascarade et des fausses joies.

      Ceux qui veulent la sortie de l’Italie en sont avertis.

      Par contre, la France s’alligner derrière l’Allemagne pour une prétendue guerre. Mais ils ont une armée ? une armée professionnelle ? Ils ont une défense nucléaire ?

      Je pense que la stratégie de l’Allemagne, pardon, de l’UE, c’est de créer une véritable défense européenne afin de s’affranchir de la protection de l’OTAN. Et pour cela, la France possède le rapport de force.

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      • régis // 06.03.2018 à 17h07

        Je pense que la stratégie de l’UE est de créer une armée européenne pour faciliter le commandement de celle=ci par l’OTAN…

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        • Manuel // 06.03.2018 à 18h57

          C’est sous-estimé les ambitions impérialistes des Allemands. Je dirais c’est même les insulter.

          Honnêtement vous ne voyez pas le post-atlantisme arriver ? Pour quelles raisons croyez-vous que le RU soit sorti de l’UE. Il ne pouvait plus supporter d’être sous l’autorité de l’Allemagne.

          Le but ultime de l’Allemagne est que l’UE soit un pôle politique autonome des Etats-Unis et de sortir de ce monde bipolaire.

          A lire ce que dit le ministre des affaires étrangères et vice-chancelier Allemand : https://www.reuters.com/article/us-germany-foreign/germany-must-stop-relying-on-u-s-for-foreign-policy-foreign-minister-idUSKBN1DY2U1

          Le fait que Schultz ait été obligé de sortir de ce ministère et de le laisser à Gabriel en dit long sur les forces au sein de la SPD.

          Ils comptent aussi de se servir de la politique étrangère de Donald Trump.

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          • Alfred // 06.03.2018 à 20h23

            Il me semble bien que vous ayez raison. Il y a bien un projet politique de l’état profond allemand. Mais quel est donc le projet des ploutocrates français ?

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          • moshedayan // 08.03.2018 à 18h52

            Je crains que vous ayez raison. Mais je me demande encore : quel est le fond ou le but final des ambitions de l’Allemagne ? Est-ce une simple envie irrépréssible d’effacer 1945 ? Ou est-ce un constat naturel du patronat allemand et de son système familiale autoritaire (selon la grille de lecture de Todd) que l’espace allemand est trop exigu pour satisfaire la « nécessité » de nouveaux marchés -travailleurs et consommateurs (slaves, migrants et consommateurs européens, américains, chinois etc…) Dans les 2 cas, il y aurait bien cette notion d’irrépressible qui ne peut être combattue que, selon moi, par la création de 2 Etats allemands, le rétablissement de la Yougoslavie, de la Tchécoslovaquie, un pacte d’alliances de toutes les nations de la Vistule au Danube avec la Russie et un système européen entre Londres, Paris et Moscou.
            Hélas, les dirigeants français depuis très longtemps misent sur l’Europe continentale et préparent la confrontation avec la Russie.

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  • BA // 06.03.2018 à 11h23

    Matteo Renzi était surnommé le « Macron italien ».

    La chute de Matteo Renzi, le « Macron italien ».

    Il y a peu de temps encore, la comparaison pouvait sans doute paraître agréable aux oreilles d’Emmanuel Macron. Aujourd’hui, le parallèle entre celui-ci et Matteo Renzi, souvent tracé par la presse, a quelque chose d’encombrant pour le premier.

    Certes, ce dimanche, l’homme politique italien a gagné le siège florentin au Sénat mais le Parti démocrate, dont il avait la responsabilité, a réalisé son plus mauvais score, avec moins de 19% des suffrages exprimés lors des législatives transalpines. Dans la foulée, ce lundi, il a annoncé son départ de la direction de la formation politique. Reconnaissant une défaite « claire et évidente », Matteo Renzi en a tiré les conséquences: « Il est évident dans ces conditions que j’abandonne la direction du parti ». 

    http://www.bfmtv.com/international/la-chute-de-matteo-renzi-le-macron-italien-1388691.html

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  • Volodia // 06.03.2018 à 12h14

    Renzi-Macron: un jeu de miroirs, décalé de quelques années.

    En 2014, après avoir pris le pouvoir dans le PD par un putch (alors qu’il avait perdu les Primaires de ce parti), Matteo Renzi s’installe à la tête du gouvernement italien dirigé par le PD, en virant sans ménagement son « ami » Letta. Il représente alors la « jeunesse », le « dynamisme », le « dépassement des clivages politiques », a les médias à ses pieds et un avenir radieux devant lui… Ca correspond à la période 2015-2017 pour Macron.

    En 2017, après 3 années de « reformes » effrenées dictées par l’UE et d’occupation totale des médias visant à vendre ces mêmes reformes à un peuple italien de plus en plus sceptique, Renzi perd un référendum « imperdable » et part du gouvernement pour préparer son « inévitable come-back » aux élections de 2018. Ca correspond à la période actuelle pour Macron.

    Mais dimanche dernier les Italiens ont signifié à Renzi son licenciement définitif, bien que celui-ci s’accroche encore, en suspendant ses démissions jusqu’à la formation du nouveau gouvernement… Attendons confiants que cela arrive aussi à Macron.

    Ah, j’oubliais. Le slogan électoral 2018 de Matteo Renzi était: IN CAMMINO.
    Oui, cela signifie bien EN MARCHE.

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    • Kleio // 06.03.2018 à 12h21

      Oui, le parallèle me paraît judicieux, y compris avec la courbe de popularité: Renzi est apparu comme le dernier rempart du vieux monde, et tous les frileux y ont cru, quelques mois. Mais la cure de jouvence de la « structure » n’aura trompé personne, sauf le dernier carré qui croit y trouver son compte (les fameux 20% qui se pensent dans le 1% des vainqueurs). Reste que le paysage politique est dévasté, en Espagne/Catalogne, en Allemagne, en France, en Italie, et qu’aucune force n’émerge capable de renverser la donne: on assistera encore à quelques phases de pourrissement, quelques craquelures, avant le Grand Soir final.

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      • Kleio // 06.03.2018 à 12h23

        Il y a aussi l’opposition classique gagnants/perdants de la mondialisation qui se vérifie sur la carte électorale: la capitale de la Lega, Milan, vote PD, comme les quartiers bourgeois de Gênes, de Florence ou de Venise.

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    • UltraLucide // 06.03.2018 à 14h02

      Le parallèle est pertinent.
      Rotschild a sponsorisé Macron, à l’évidence:
      http://www.valeursactuelles.com/politique/coulisses-politiques-quand-rothschild-sponsorise-macron-72133
      Renzi et le PD sont proches de la Banque Monti Paschi di Siena, dont on doit se rappeler le vrai-faux suicide d’un directeur suite à la banqueroute camouflée:
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/07/italie-enquete-sur-la-mort-du-charge-de-communication-de-bmps_1843993_3214.html
      (Et c’est l’Immonde qui le dit, alors…)
      Et comme le dit Sapir, la défunte loi travail de Renzi est très proche de celle de Macron.
      Ah, la social-démocratie et l’UE ultra-libérale, quelle belle histoire d’amour…..Mieux que les amants de Vérone!

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    • Eric83 // 06.03.2018 à 14h05

      Macron n’est pas là pour durer, c’est même le faiseur de rois, Attali, qui le dit. On peut lui faire confiance puisque c’est lui qui a « lancé » l’imposture Macron.

      Combien de temps faudra-t-il encore à la majorité des français pour comprendre que Macron a été choisi par ses sponsors pour son profil de « gendre idéal », ses talents de communicant et son profil psychologique ?

      Macron a été sponsorisé pour une mission, détruire le système social français et privatiser au maximum tout ce qui peut l’être. Force est de constater qu’en moins d’un an, il est bien parti pour atteindre ses objectifs.

      A moins que les français ne sortent de leur hypnose.

        +30

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      • Yannis // 06.03.2018 à 15h09

        Ces nouveaux candidats-présidents sont des produits formatés, internationalisés et présentés aux peuples avides d’une image, d’un visage humain à mettre sur un pouvoir inhumain. Par exemple Peña Nieto, clone de Macron et grand défendeur des nantis et des intérêts us. Il termine son mandat au Mexique avec un taux de popularité des plus bas. Après avoir vendu les réserves de pétrole mexicaine à Shell et Exon, détruit un peu plus l’éducation publique, augmenté les salaires des députés à sa solde, préparé la privatisation du réseau de l’eau et j’en passe. Pourtant, présenté comme un modèle de l’American Dream, beaucoup d’électeurs et surtout d’électrices avaient voté pour sa fougue, sa jeunesse et son profil de gagnant, de beau fils parfait… Mais le job est fait au bout de 5 ans, à remplacer par un autre jeune espoir, ou une femme candidate pour changer un peu et peser sur une autre fibre émotionnelle.

        Raison du succès de ces ectoplasmes politiques : paresse intellectuelle, manque d’intérêt ou de temps, besoin d’un narration positive plutôt que d’une réflexion , d’une information et de débats politiques… Mais c’est tout le profil du francais dépolitisé et individualiste !!

        Il faudrait que les peuples esclavisés retrouvent des enseignements simples mais édifiants comme le mythe de la caverne, la société du spectacle, et démystifient certaines croyances, certaines apparences. Une question d’intérêt public, une d’urgence qui n’est pas encore évidente pour tous, bien au contraire. Les illusions sont encore savamment entretenues.

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  • Louis Robert // 06.03.2018 à 12h41

    La désintégration politique et sociale se poursuit, œuvre des méchants populistes, si mal inspirés par les méchants Russes et les méchants Chinois. Les pouvoirs oligarchiques s’en émeuvent, s’affairent sans relâche à tenter de sauver la démocratie menacée et les droits humains bafoués dont ils ont la garde partagée. Parviendront-ils à leurs fins? Ou seront-ils submergés par cette vague glaciale venue de l’Est? Suite au prochain épisode. Restez avec nous.

    Votre commentaire est en attente de modération.

      +1

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  • Chris // 06.03.2018 à 12h53

    Pas de panique.
    L’UE a déjà largement prouvé ses compétences kleptocrates pour dévoyer la démocratie !
    Soit l’élu va tourner sa veste ou bien Bruxelles nommera une Troïka/Eurogroupe pour faire cracher les Italiens au bassinet, même si l’économie italienne n’en peut plus d’une monnaie unique surévaluée, elle qui était florissante sans l’Euro.
    Mais depuis ont passé les délocalisations/désindustrialisation, le renflouement des banques spéculatives (17 milliards en 2017), le siphonnage des marchés par une Allemagne pourvue d’une main-d’oeuvre ex-soviétique bon marché et éduquée, ses mini-jobs à 1€/h, etc…
    Mais pire, l’évasion des capitaux au sein de l’UE : si l’Italie quittait la zone euro, elle se retrouverait débitrice de la BCE d’environ 450 milliards d’euros, somme à laquelle il faudrait ajouter la contrevaleur des billets qu’elle a mis physiquement en circulation, que les spécialistes estiment d’environ 150 milliards d’euros.
    https://www.businessbourse.com/2017/10/19/la-position-creditrice-de-la-bundesbank-explose-litteralement-le-risque-pour-lallemagne-ne-cesse-daugmenter/
    De quoi créer une guerre germano-italienne…
    Heureusement, la France est en bien meilleure position pour un Frexit… mais pour combien de temps au train où ça va ?

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  • Les Mouches // 06.03.2018 à 13h39

    Un vent nouveau souffle assurément…même s’il faut rappeler que cette situation ne devrait pas déboucher sur la création d’un gouvernement stable, il faut passer par cette instabilité pour détruire la mafia européiste.
    L’opposition avec les élections en Hongrie dans un mois qui devraient aboutir sans difficultés à la réélection de M. Orban, vrai dirigeant indépendant qui œuvre pour l’intérêt général de son peuple devrait être saisissante.

    Le Brexit était-il la « chute du Mur » de l’UE comme le prétendait certains?

    L’arnaque n’a que trop duré en tout cas, à nous qui sommes encore conscients des maux de diffuser au maximum les informations dans nos entourages…revigorés par ce qu’il se passe en Europe.

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  • jeanpatrick // 06.03.2018 à 14h28

    De tous les commentaires que je lis je vois des discours positifs contre l’Europe mais vous oubliez un parti important qui est partout: la Mafia! Je vis en Italie du sud depuis 30 ans et je vous assure que le pouvoir de la mafia est très fort….à tous les niveaux! Mais ici on en parle peu….de la mafia, on préfère parler des élections qui prennent tant d’espace dans les médias et les mafieux sont contents! Chut, chut, chut……dormez bien braves gens!!!

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    • Louis Robert // 06.03.2018 à 15h57

      Courage!

      Je peux vous confirmer que dans tous les nombreux pays que je connais raisonnablement bien, le crime organisé est très bien organisé, partie intégrante de pouvoirs économiques et politiques complices, et extrêmement puissant. Les décennies passent, rien ne parvient à le déloger, surtout pas les systèmes judiciaires et policiers, eux-mêmes infiltrés par lui…

      On doit aujourd’hui parler de crime organisé globalisé.

        +12

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  • vert-de-taire // 06.03.2018 à 14h47

    Il n’y a pas que la mafia, il y a le fascisme.
    je parle dans l’UE.
    On sait qu’il n’est pas très (jamais) loin dans la mesure où ce fascisme serait, une fois de plus, une béquille au capitalisme en panne.

    Alors méfiance et renforcement.

    Autre évolution possible qui n’exclut pas la précédente, une bonne crise financio-capitalo-sociale
    si facile à provoquer (une toute petite étincelle vue par la bourse) dans un état sub-critique des économies OCDE, quoiqu’en disent les sirènes.

    Bref, pour éviter un éclatement de l’UE, et donc de risquer de perdre leur dictature, il y a toujours moyen de s’en sortir pour les ultrariches (un petit nombre d’entre-eux suffit, pas besoin de grand complot).

    Sommes-nous prêts (ici, partout et sous peu) à cette opportunité pour balayer ce Système ?

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    • Christian Gedeon // 07.03.2018 à 13h51

      Mais arrêtez donc avéc le fascisme…quel fascisme? Vous vous faites juste plaisir la,non? Fascisme,quelle vaste blague. Quelle peur du peuple.

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      • vert-de-taire // 08.03.2018 à 18h06

        Pas besoin de s’énerver
        je m’explique.
        le fascisme c’est ce qui vient lors d’une crise non maitrisée du capitalisme
        Après la grande crise de 29, un peu après en europe,
        la detresse des population a été récupérée par le fascisme.
        Lequel a été soutenu par les capitalistes de l’époque, les grandes fortunes.

        Le fascisme EST la porte de sortie a-démocratique en cas de catastrophe ..
        voilà. pour l’histoire.

        Et depuis quelques années les propos fascistes, comme l’homme providentiel, la démocratie incapable de gérer les crises, etc EST un discours de plus en plus fréquent.

        Il y a de fait, un conditionnement à l’avènement le plus ‘naturel’ possible d’un fascisme de secours.
        demandez au gens si on n’a pas besoin d’un homme providentiel doté de pouvoirs étendus pour agir vite et bien et lutter contre la crise et ces politiques empotés et lents et blablateurs.
        voilà pour le présent.

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  • Le Rouméliote // 06.03.2018 à 15h05

    La décomposition du système politique grec en 2012 a été le précurseur de toutes les décompositions suivantes, jusqu’à l’Italie en 2018. 68% d’eurosceptiques en Italie, 62% de non au référendum grec de juillet 2015, on y arrive. Que vont trouver les statisticocrates de Bruxelles pour museler le peuple, cette fois ?

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  • Jean Pierre Collignon // 06.03.2018 à 16h18

    Veni, vidi, vici.

    Le problème de l’élite du sud de l’Europe qui impose l’austérité et le chômage de masse à leurs peuples n’est pas la Russie ni la Chine, mais simplement resté au pouvoir en appliquant les directives Allemande a la lettre.
    L’Allemagne au sein de la zone euro bénéficie de l’immense privilège monétaire de l’Euro (200 milliards d’excédant par an).
    Sa structure économique basé sur des Konzerns leurs donne un avantage considérable, il domine largement l’union Européenne et impose leurs règles « soft power ».
    Le dilemme de l’élite est d’appliquer les mesures impopulaires Allemande et resté au pouvoir.
    On obtiendra que des postes symboliques (ministre des finances) sans pouvoir réel.

      +2

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  • Manuel // 06.03.2018 à 16h33

    Une chose que je ne comprends pas… C’est le rôle des médias.

    Pourtant Berlusconi possède plusieurs médias (https://en.wikipedia.org/wiki/Mediaset#Holdings).

    Pourtant il n’a gagné ni la majorité, ni est en tête… Ce qui est étonnant.

    Dans les-crises.fr, le doute persiste sur l’efficacité des médias pour obtenir le pouvoir, influencer l’opinion publique, sur la notion de propagande, etc… Mais là, ni l’UE dont l’influence est très grande, ni les médias déténus par Berlusconi n’ont pas permis de fléchir les résultats en leur faveur…

    Alors la fabrique du consentement a été encore une fois inefficace ? Ou les médias n’ont pas l’influence qu’on leur accorde ?

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    • René Fabri // 07.03.2018 à 14h26

      Merci pour le lien vers votre page Wikipedia, qui contient, tout en bas, un paragraphe « Television in Italy » que l’on fait apparaitre en cliquant sur « show ».

      On peut y voir que la Rai (télévision d’Etat) détient 13 chaines, alors que Mediaset (Berlusconi) n’en a que 11. De plus les chaines de la Rai, de part leur ancienneté, ont probablement plus de téléspectateurs.

      Mais, surtout, les journalistes italiens sont probablement moins formatés que leur homologues français, car ils ne sont pas guidés par une grande agence de presse telle que l’AFP, dont les dirigeants ont été soigneusement choisis par Laurent Fabius.

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  • Phil_A // 07.03.2018 à 09h30

    La limite entre la mafia et les elites est depuis bien longtemps indiscernable.

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  • Iskander Zakhar // 07.03.2018 à 11h19

    Ces couleurs qui tranchent au niveau des résultats du vote (bleu au nord et jaune au sud pour faire simple) montrent une Italie divisée, à l’instar de ce que peut l’être l’Ukraine. Pour ceux qui se souviennent les billets qu’Olivier avait publiés sur les résultats des votes ukrainiens, on notait un pays profondément divisé entre est et ouest.
    Espérons que ce qui arrive actuellement à l’Ukraine ne se produira pas dans quelques années en Italie, avec une partition nord/sud. Mais vu la pression migratoire que subit ce pays et les politiques destructrices de l’UE, je ne serais pas surpris que l’Italie qu’on connait aujourd’hui ait un autre visage dans quelques décennies…

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  • BA // 07.03.2018 à 13h28

    Italie : Berlusconi prêt à aider la Ligue à former un gouvernement.

    L’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi (Forza Italia) déclare aujourd’hui dans une interview soutenir les efforts du chef de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, pour former le prochain gouvernement.

    « Dans le respect total de nos accords, nous soutiendrons loyalement les efforts de Matteo Salvini pour former un gouvernement », a déclaré Silvio Berlusconi dans une interview au Corriere della Sera.

    « Pour ma part, en tant que chef de FI (Forza Italia), je suis là pour le soutenir, pour garantir la solidité de la coalition, et pour tenir nos engagements auprès des électeurs », ajoute-t-il.

    Si le bloc de droite/extrême droite est arrivé en tête aux législatives de dimanche, avec 37,09%, la surprise est venue du parti de Salvini : 18%.

    https://www.lesechos.fr/medias/2018/03/05/2158508_en-se-livrant-aux-populistes-litalie-entre-dans-une-longue-periode-dinstabilite-web-0301379400789.jpg

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  • Mathieu // 07.03.2018 à 13h48

    Alberto Bagnai élu sous les couleurs de la Ligue, économiste qui a contribué, tout comme Olivier Berruyer, à la rédaction du livre « L’euro est-il mort? »

      +4

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