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[RussEurope-en-Exil] Démocratie, despotisme et libre-échange : le livre de Savard-Tremblay, par Jacques Sapir

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(Billet invité)

Le livre que Simon-Pierre Savard-Tremblay vient d’écrire sur le Despotisme sans frontières[1] est une contribution à l’analyse des ravages de l’idéologie libre-échangiste. Simon-Pierre Savard-Tremblay est économiste, mais il est aussi citoyen, c’est à dire un économiste engagé. Il le montre avec cet ouvrage qui revient sur différentes questions, de l’impact du CETA sur l’économie du Québec à la mise sous tutelle de la politique induite par le libre-échange.

Rappelons que Savard-Tremblay est, en même temps qu’il enseigne la sociologie à l’Université de Montréal, comme journaliste dans les médias depuis plusieurs années, et notamment dans le journal Le Devoir. Il est aussi blogueur au Journal de Montréal et chroniqueur à la revue La Vie agricole. Il a reçu, en 2017, le prix du Patriote de l’année de la Société nationale des Québécois et des Québécoises de la Capitale. Il a publié en 2016 un ouvrage L’Etat Succursale qui démontrait la profondeur et la pertinence de ses analyses.

Le libre-échange contre la démocratie

La thèse de l’ouvrage est que le libre-échange induit fondamentalement une mise entre parenthèse des rapports politiques au profit d’une soi-disant « expertise » économique. De ce point de vue, le livre peut être lu comme une illustration de ce qu’écrivait au début des années trente Carl Schmitt. Cette évolution, si frappante depuis les années quatre-vingt, avait été anticipée par un grand juriste et philosophe du droit aux idées profondément réactionnaires, Carl Schmitt[2]. Ce dernier avait prédit que le libéralisme conduirait à la disparition du politique au profit de l’opposition technique/éthique. De fait, il articule une critique de la démocratie libérale qui porte[3].

Pour conduire sa critique de la démocratie, Schmitt entend enfermer les formes politiques présentes et passées dans quatre idéaux-types que sont l’État Législateur, l’État juridictionnel, l’État gouvernemental et l’État administratif. L’État législateur est alors défini comme la forme achevée d’expression de l’idée de normes générales et impersonnelles. Le pouvoir a cessé d’être celui des hommes pour devenir celui des lois, mais les lois ne « règnent » pas, elles s’imposent comme des normes générales. On est bien en présence d’une dépolitisation totale : «  Selon le principe fondamental de la légalité ou conformité à la loi, qui régit toute l’activité de l’État, on arrive en fin de compte à écarter toute maîtrise et tout commandement, car ce n’est que d’une manière impersonnelle que le droit positif entre en vigueur. La légalité de tous les actes d gouvernement forme le critère de l’État Législateur. Un système légal complet érige en dogme le principe de la soumission et de l’obéissance et supprime tout droit d’opposition. En un mot, le droit se manifeste par la loi, et le pouvoir de coercition de l’État trouve sa justification dans la légalité« [4].

Simon-Pierre Savard-Tremblay montre alors que l’idéologie de l’extension intégrale du Libre-Echange, ce que l’on peut appeler le « mondialisme », porte à son achèvement la logique analysée par Schmitt. Fondée sur des fraudes langagières[5], mais aussi sur une confusion constante et volontaire entre le protectionnisme et l’autarcie[6], cette idéologie mondialiste répète en boucle l’idée qu’il ne peut y avoir d‘autre solution dans le cadre du libre-échange, et que ce dernier est la nouvelle forme de citoyenneté[7].

Le despotisme sous le masque de l’Empire du Bien

On retrouve ici un certain nombre de formules qui n’auraient pas déparé chez Carl Schmitt. Schmitt concentre un certain nombre de critiques sur l’État Législateur, car pour lui ce dernier symbolise le point d’aboutissement des régimes de démocratie parlementaire et du libéralisme. Ces critiques révèlent une troisième opposition, qui s’explicite progressivement, celle entre légalité et droit, ou plus précisément entre légalité et légitimité, cette dernière notion renvoyant chez Schmitt à un droit naturel à l’évidence d’ordre transcendantal : « …notre époque est fortement dominée par une fiction, celle de la légalité, et cette croyance dans un système de légalité rigoureuse s’oppose manifestement et d’une manière très nette à la légitimité de toute volonté apparente et inspirée par le droit« [8]. Schmitt considère ainsi que le parlementarisme libéral crée les conditions pour que la légalité supplante la légitimité, et le pouvoir de la majorité, le droit. Le formalisme qui en découle est, selon lui, la manifestation de cette fiction de la légalité, et il aboutit à ruiner l’État législateur lui-même[9]. Et l’on retrouve cette logique dans le rôle politique des réglementations édictées soit dans les traités, comme le CETA, soit dans des organismes internationaux liés à l’idéologie du libre-échange, comme l’OMC.

La critique en formalisme, en coupure avec le « monde réel », constitue alors l’angle d’attaque contre la démocratie que Schmitt va privilégier. Mais, cette coupure avec le « monde réel » se manifeste avec une force toute particulière dans l’idéologie mondialiste ainsi que le montre Simon-Pierre Savard-Tremblay. Cette dernière vise à la mise sous-tutelle de l’Etat, en tant que représentant du politique[10]. Mais, cette mise sous-tutelle est aussi celle de la démocratie. C’est donc ainsi qu’avance l’idée d’un despotisme d’autant plus absolu qu’il se camoufle sous l’idée de l’universel. On voit qu’ici l’idéologie « mondialiste » réalise ce qui était le cauchemar de Carl Schmitt. Car, ce dernier anticipait les évolutions actuelles. Il envisageait les conceptions idéalistes de la démocratie parlementaire où domine l’idée de l’homogénéité et de la bonté des participants. Si tel était le cas, alors la question de la légitimité serait rapidement réglée. La légitimité est en effet importante car dans toute loi il y a à la fois une maxime de droit (un contenu) et un commandement, et ce dernier est un empiétement sur la liberté des individus. Une société où, effectivement, tous les participants seraient homogènes et bons, aurait par nécessité un législateur empreint de l’équité et de l’esprit de raison suffisant pour donner aux lois leur légitimité. Les résultats auxquels aboutit Savard-Tremblay sont en réalité les mêmes que ceux de mon ouvrage de 2002[11].

Retour à l’économie

Il faut cependant revenir à l’économie. Savard-Tremblay est économiste et sociologue. Et c’est donc naturellement qu’il se pose la question des fondements de cette idéologie du libre-échange. Le libre-échange prétend se fonder en théorie. Le modèle de Heckscher-Ohlin-Samuelson[12], qui est considéré comme le « modèle standard » est réputé fonder sa supériorité. Mais, ce modèle a été fortement contesté au sein même de ce monde universitaire, que ce soit à partir du « paradoxe de Leontief[13] » ou du fait de l’irréalité de ses hypothèses. Avec l’émergence de la nouvelle théorie du commerce international de Paul Krugman, on peut considérer que le protectionnisme a retrouvé en partie ses lettres de noblesse[14]. Paul Krugman lui-même a récemment reconnu que la globalisation pouvait bien, malgré tout, être considérée comme coupable[15]. Des phénomènes comme le recours massif à une sous-traitance étrangère n’avaient ainsi pas été prévus et ont considérablement modifié l’approche de la globalisation[16]. La globalisation marchande est bien loin d’avoir promu l’intérêt général ou l’intérêt des plus pauvres. Elle a été au contraire un moyen pour « tirer l’échelle » sur laquelle voulait monter les pays en développement[17].

Savard-Tremblay montre bien que la mise en œuvre du libre-échange généralisé aboutit à l’appauvrissement du plus grand nombre. Il montre bien comment la logique légale des investissements directs étrangers aboutit alors à démanteler les capacités d’action des Etats, et s’attaque directement au principe de souveraineté[18]. Mais il n’y a rien d’étonnant ici. La loi, dans l’État-législateur libéral acquis au libre-échange, est l’équivalent du contrat parfait et complet du modèle walrasien en économie. Dans un tel modèle, les institutions comme les organisations sont inutiles et nuisibles. Voici donc pourquoi ce modèle de l’État-législateur est en réalité un anti-État, un système antipolitique. Le parallélisme entre pensée économique et pensée juridique ne s’arrête pas là. Il faut alors être conscient de l’importante similitude entre l’État Législateur schmittien et une économie monétaire parfaite. Les caractéristiques du système, en particulier la dépersonnalisation fondamentale de l’action et le rôle des normes, sont ici voisines de celles de l’économie monétaire parfaite décrite par G. Simmel[19]. D’une part la monnaie établit la possibilité de l’échange parfaitement impersonnel, une relation qui abolit la distinction ami/ennemi et fait de l' »étranger » le partenaire idéal[20]. D’autre part la monnaie engendre progressivement un système cohérent de normes qui la mettent au centre des représentations des acteurs, par sa capacité apparente à tout rendre équivalent. La fonction essentielle de la monnaie est ici celle de l’Unité de Compte.

On le voit, le petit livre de Simon-Pierre Savard-Tremblay touche juste. Les passages constants qu’il fait entre la logique économique et la logique politique sont pleinement justifiés. La lecture de cet ouvrage est donc hautement à recommander, que ce soit au Québec, au Canada, ou ici même, en France.

Notes

[1] Savard-Tremblay S-P, Le Despotisme sans frontières, Montréal, VLB éditeur, 2018.

[2] Voir, C. Schmitt, Légalité, Légitimité, traduit de l’allemand par W. Gueydan de Roussel, Librairie générale de Droit et Jurisprudence, Paris, 1936; édition allemande, 1932.

[3] Voire la discussion sur la pertinence actuelle de la pensée de Schmitt in C. Mouffe, « Schmitt’s Challenge », in C. Mouffe, (ed.), The Challenge of Carl Schmitt, Verso, Londres, 1999, pp. 1-6.

[4] idem, p. 40

[5] Savard-Tremblay S-P, Le Despotisme sans frontières, op.cit., p. 21.

[6] Savard-Tremblay S-P, Le Despotisme sans frontières, op.cit., p. 25.

[7] Savard-Tremblay S-P, Le Despotisme sans frontières, op.cit., p. 30.

[8] C. Schmitt, Légalité, Légitimité, op.cit., p. 46.

[9] Idem, pp. 50-51.

[10] Savard-Tremblay S-P, Le Despotisme sans frontières, op.cit., p. 37.

[11] Sapir J., Les économistes contre la démocratie, Paris, Albin Michel, 2002.

[12] Sous sa forme originelle, ce modèle date de 1933. L’intégration de la démonstration de Samuelson date de 1941. Voir B. Ohlin, Interregional and International Trade, Cambridge, Harvard University Press, 1933 ; W. Stomper, P. Samuelson, « Protection and Real Wages », Review of Economic Studies, n° 9, novembre 1941, p. 58-67.

[13] Voir F. Duchin, « International Trade: Evolution in the Thought and Analysis of Wassily Leontief », 2000, disponible sur www.wassily.leontief.net/PDF/Duchin.pdf, p. 3.

[14] Voir A. MacEwan, Neo-Liberalism or Democracy?: Economic Strategy, Markets and Alternatives For the 21st Century, New York, Zed Books, 1999.

[15] P. Krugman, « A Globalization Puzzle », 21 février 2010, disponible sur krugman.blogs.nytimes.com/2010/02/21/a-globalization-puzzle.

[16] Voir R. Hira, A. Hira, avec un commentaire de L. Dobbs, « Outsourcing America: What’s Behind Our National Crisis and How We Can Reclaim American Jobs », AMACOM/American Management Association, mai 2005 ; P. C. Roberts, « Jobless in the USA », Newsmax.com, 7 août 2003, www.newsmax.com/archives/articles/2003/8/6/132901.shtml.

[17] Voir H.-J. Chang, Kicking Away the Ladder: Development Strategy in Historical Perspective, Londres, Anthem Press, 2002.

[18] Savard-Tremblay S-P, Le Despotisme sans frontières, op.cit., p. 53 et suivantes.

[19] G. Simmel, Philosophy of Money, Routledge, Londres, 1978; publié originellement sous le titre Philosophie des Geldes, 1900.

[20] Idem, p. 227.

Commentaire recommandé

step // 09.05.2018 à 14h32

C’est surprenant de pouvoir lire un texte et d’en comprendre le sens global, et d’en être incapable d’expliquer la moindre des phrases (encore plus les citations ! c’est un énarque schmidtt ?)

J’avais déjà perçu la dérive totalitaire d’un système régulé par l’économie et le libre-échange fondamentaliste, sans avoir la moindre notion de « concept schmittien », de « paradoxe de Leontief » ou de  » contrat parfait et complet du modèle walrasien ». Se faire défoncer après un référendum y a une dizaine d’année m’a suffit et la suite des événements l’a confirmé. Il était assez clair que ce n’était pas le moule européen qui allait s’adapter à la France mais bien le contraire. Idem pour Espagnol, Italiens, grecs… qui en souffrent désormais. Les Anglais ont tenté le contraire, et l’on voit où ils en sont, et les allemands ont largement accepté le moule qu’ils ont fabriqué à leur mesure (sachant que les pays qui travaillent pour elle, eux, ne sont pas dans la monnaie unique).

J’ai connu Mr Sapir plus inspiré dans sa vulgarisation, soit ce document est à diffusion interne pour les chercheurs en science économique soit il en veut à Simon-Pierre Savard-Tremblay et espère effaroucher les plébéiens qui s’essayent à mettre des mots sur les dysfonctionnements économiques du monde 🙂

Bon courage aux lecteurs !

5 réactions et commentaires

  • Chris // 09.05.2018 à 13h03

    https://www.lematin.ch/economie/bruxelles-prete-accord-restreint-usa/story/21192533
    La Commission européenne est prête à discuter d’un accord commercial «restreint» avec les Etats-Unis si l’UE est définitivement exemptée des droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, a affirmé vendredi la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, dans un entretien avec l’AFP.
    (Malmström est en charge du dossier TTIP…)
    Elle a également insisté sur le fait que cet accord «restreint» serait «totalement différent» du TTIP, car beaucoup plus modeste, rejetant l’appellation de «TTIP light». «Certains des problèmes récemment mis en évidence par le président Trump et d’autres auraient pu être résolus dans le TTIP. Mais le TTIP est au congélateur et il va y rester»

    Avec le CETA, en effet il n’y a aucune urgence !

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  • step // 09.05.2018 à 14h32

    C’est surprenant de pouvoir lire un texte et d’en comprendre le sens global, et d’en être incapable d’expliquer la moindre des phrases (encore plus les citations ! c’est un énarque schmidtt ?)

    J’avais déjà perçu la dérive totalitaire d’un système régulé par l’économie et le libre-échange fondamentaliste, sans avoir la moindre notion de « concept schmittien », de « paradoxe de Leontief » ou de  » contrat parfait et complet du modèle walrasien ». Se faire défoncer après un référendum y a une dizaine d’année m’a suffit et la suite des événements l’a confirmé. Il était assez clair que ce n’était pas le moule européen qui allait s’adapter à la France mais bien le contraire. Idem pour Espagnol, Italiens, grecs… qui en souffrent désormais. Les Anglais ont tenté le contraire, et l’on voit où ils en sont, et les allemands ont largement accepté le moule qu’ils ont fabriqué à leur mesure (sachant que les pays qui travaillent pour elle, eux, ne sont pas dans la monnaie unique).

    J’ai connu Mr Sapir plus inspiré dans sa vulgarisation, soit ce document est à diffusion interne pour les chercheurs en science économique soit il en veut à Simon-Pierre Savard-Tremblay et espère effaroucher les plébéiens qui s’essayent à mettre des mots sur les dysfonctionnements économiques du monde 🙂

    Bon courage aux lecteurs !

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    • Bibendum // 09.05.2018 à 21h50

      Et comme dans tous système il y a un bug à chercher

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  • Marc Michel Bouchard // 09.05.2018 à 15h29

    Légalité-Légitimité. Plusieurs ont des frissons devant le développement théorique.

    Pour dire en langage plus commun. Si on regarde la réalité libérale. On peut vivre seul en théorie et pratique dans une grande ville en étant inséré dans le circuit social. On travaille selon le contrat avec l’employeur du matin au soir en acceptant une perte de liberté et en ayant une socialisation redevable de l’emploi. On utilise un moyen de transport pour se rendre et revenir du travail sans lien avec quiconque par la voiture et sa bulle ou le transport en commun qui réduit aussi chacun à chacun en tant qu’inconnu. Dans le temps hors travail, on est un consommateur solitaire en couple ou seul devant les choses commercialisées, les spectacles. La mécanique sociale dans la consommation, la circulation, fonctionne dans l’indifférence sociale, l’indifférenciation entre tous dans le chacun. Il y a une automatisation sociologique de la vie sociale qui contribue à l’automatisation du processus démocratique et politique. Un peu comme le pilotage automatique dans un avion qui donne modèle d’un processus de système qui organise tout et qui va jusqu’à absorber les choix politiques liées aux volontés citoyennes propre à des personnes incarnées qui doivent vivre le conflit des choix afin que les libertés subsistent et cela demande la souveraineté du peuple obtenue dans les parlements ou par référendums et non par des traités de mille ans voulus par des despotes dits éclairés croyant que la raison pure dispenserait de la légitimité populaire faisant du légal le centre du fonctionnement social.

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  • theuric // 10.05.2018 à 14h20

    Bon, ce qui est étonnant avec ce texte c’est la double impression contradictoire qu’il me laisse.
    Celle où je me dit que ce qui est écrit décrit ce que j’avais déjà compris depuis longtemps et celle où j’ai le sentiment de n’avoir rien compris de ce qu’il s’y dit.
    Entre la domination oligarchique du monde politique, la perte de détermination (dans le sens de ce qui détermine l’être par lui-même dans son identité, de répondre d’évidence à la question: « qui suis-je? ») de ceux qui gouvernent, donc les oligarques, mais aussi d’une part de la population, des béances frontalières et des incongruités économiques que cela génère, de la perte de valeur des monnaies par leur hyper-production, de la vulgarité formelle d’une majorité des hautes élites du pays, de l’absorption de la richesse des nations par le pompage de cette richesse au travers des crédits et dettes, de la désindustrialisation d’échelle mondiale en cours, du rétrécissement mortifère de la pensée et de la raison, du retour à la politique par l’affaiblissement de la vulgate économiste, des mécanismes qui prévaux lors de la disparition des empires, là U.S. et de bien d’autres choses…
    Voilà ce que j’ai pu analyser depuis des années sur mon blog.
    Je ne dis pas que le sujet ici abordé est inintéressant mais qu’il renvoie à une réflexion encore inaboutie de Monsieur Sapir qui s’essaie, trop tôt, de réunir deux concepts qu’il a su saisir comme étant complémentaire sans en avoir achevé la conceptualisation.
    Moi, je ne sais pas réunir l’ensemble de mes idées en un tout cohérent, c’est pourquoi je ne jetterais aucunement la pierre à l’endroit de notre exilé.

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