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30.juin.201830.6.2018
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[RussEurope-En-Exil] UE, le début de la fin ? par Jacques Sapir

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Le sommet de l’Union européenne qui s’est tenu jeudi 28 juin a confirmé ce que l’on pouvait en escompter. Si les pays de l’UE se sont efforcés de sauver les apparences, la vacuité du communiqué final et les difficultés extrêmes rencontrées pour aboutir à ce communiqué sont les preuves de la profonde crise que traverse l’Union européenne. Un pays sort à l’évidence victorieux de ce sommet, et c’est l’Italie au gouvernement issu de l’alliance entre le M5S et la Lega.

Cette victoire se mesure à plusieurs points. Le Premier ministre Italien, M. Giuseppe Conte avait annoncé ne pas vouloir signer un texte qui ne la soulagerait pas, vite et concrètement, l’Italie de sa mission de première ligne en Méditerranée, face à la Libye. Le texte qui est finalement issu de ce sommet laisse planer un flou sur l’organisation adoptée par les pays de l’UE, mais garantit en fait à l’Italie qu’elle pourra continuer sa politique actuelle[1]. Derrière le paravent des mesures « volontaires », cet accord signe aussi la fin de l’accord de Dublin et donne raison aux pays d’Europe centrale qui étaient arrivés à ce sommet vent debout contre l’idée de « quota » imposés par Bruxelles. Cet accord entérine aussi les décisions de groupes de pays au détriment de décisions prises par les 27. Il signe donc, en réalité, le début du démantèlement de la mécanique européenne. C’est en cela que ce sommet mérite d’être retenu.

La crise dite des « migrants » révèle la crise politique de l’UE

La crise que connaît l’UE vient de loin. Mais, elle a connu un incontestable coup d’accélérateur avec la question des migrants clandestins.

Le nouveau gouvernement italien, et son Ministre de l’intérieur, s’appuie sur une logique incontestable. Les pays de l’UE, par l’accord de Dublin, avaient décidé que les « pays d’accueil » enregistraient les clandestins, en faisaient le tri, et que les migrants éligibles seraient répartis sur l’ensemble du territoire de l’Union. Dans les faits, et compte tenu du refus des pays (y compris la France) de remplir leurs obligations, on avait abouti à une accumulation de ces clandestins sur le territoire de l’Italie, accumulation qui a créé une situation aujourd’hui intenable. En acceptant désormais que l’ensemble de ce processus se fasse sur la base du « volontariat » des pays concernés, en se refusant même à nommer les dits « pays concernés », l’accord de la nuit du 28 au 29 juin enregistre la décomposition d’une partie du cadre européen, qui est désormais réduit à un accord volontaire entres pays membres. Il ne semble pas que l’on ait encore mesuré toutes les conséquences de cela, mais ces conséquences pourraient aller for loin.

Le gouvernement italien a de plus était conforté dans son refus opposé aux ONG qui affrétaient les navires comme l’Aquarius ou le Lifeline de pouvoir débarquer les migrants, arguant, et ceci a été confirmé, que ces navires se faisaient les complices objectifs des passeurs mafieux qui exploitent ces gens, ce que le Président français, Emmanuel Macron, a bien été forcé de reconnaître[2].

Le gouvernement italien et son ministre de l’intérieur ont donc fait éclater l’hypocrisie massive du discours des « bien-pensants », cette hypocrisie si présente dans de nombreux pays de l’UE. Ils ont aussi provoqué une crise, tant dans l’UE qu’en Allemagne, où la position de Mme Angela Merkel apparaît durablement fragilisée. L’ambiguïté de ses rapports avec son propre Ministre de l’intérieur, membre de la CSU, un parti qui est l’allié historique de la CDU mais qui n’a pas, et de loin, la même culture politique, le montre.

Aujourd’hui, avec le communiqué final du sommet des 28-29 juin[3], c’est l’ensemble de l’architecture de l’accord de Dublin qui est à l’évidence frappée de caducité. Les pays cherchent désormais des solutions soit dans des accords négociés avec d’autres pays, soit de manière individuelle. Quoi qu’en dise Emmanuel Macron, ceci ne pourra-t-être que renforcé par le caractère « volontaire » des mesures annoncées par le communiqué. Emmanuel Macron s’est présenté comme le chantre d’une UE intégrée et fédérale. Il doit aujourd’hui accepter le principe d’accords bilatéraux entre pays. Même si ceci n’est pas (encore) relevé dans la presse, c’est une défaite massive, une défaite publique pour lui et pour tous ceux qui sont sur sa position. Cette situation montre parfaitement l’état de désagrégation de l’UE aujourd’hui. Mais, au-delà,

Giuseppe Conte

Le vainqueur du sommet?

Que reste-t-il de la déclaration franco-allemande de Merseberg ?

Car, et il faut le savoir, cette crise politique de l’UE dépasse de loin la question des « migrants ». C’est le cœur même du processus de constitution de l’UE qui est atteint. L’échec des tentatives françaises de parvenir à des avancées significatives sur la gestion de la zone Euro le démontre. La France et l’Allemagne avaient abouti à un accord avec la « déclaration de Merseberg »[4]. Mais, il s’agissait d’un accord à minima. Cette déclaration était très en retrait par rapport aux demandes de la France. Cette « déclaration » en effet prévoyait que le mécanisme européen de stabilité (MES) soit renforcés, changeant même de nom et devenant un véritable Fonds monétaire européen (FME). Tant que l’état du patient ne serait pas considéré comme « sérieux », il serait confié aux soins « attentionnés » de la Commission, mais si la situation se détériorait, il irait alors en soins intensifs, c’est-à-dire le FEM. En quoi cela consisterait-il? Le document dit explicitement: « Rappelez-vous que toute décision de fournir le soutien de la stabilité du Fonds à un État membre doit inclure l’analyse DSA (Debt Sustainability Analysis)« . Il y a là un message dépourvu de toute ambiguïté. Si la dette publique d’un pays en difficulté est déclarée « insoutenable » par le Fonds, il n’y aura pas d’accès à l’aide tant qu’une restructuration de la dette ne sera pas effectuée, conformément aux principes du FMI. Autrement dit, le traitement d’un pays en difficulté se ferait dans les règles internationales c’est-à-dire comme si l’Union Economique et Monétaire (la zone Euro) n’existait pas. On retrouve ici la logique qui substitue le « volontariat » à un accord réellement contraignant et engageant l’ensemble des pays partenaires.

Dès lors, on voit que cette déclaration de Merseberg, loin de constituer un pas dans la résolution progressive de la crise politique de l’UE, ne fait que l’amplifier.

Emmanuel Macron, le grand perdant?

Une explosion programmée ?

Cette déclaration est cependant restée un projet mort-né. Douze pays de l’UE se sont déclarés opposés tant à cette déclaration qu’aux ambitions du Président français qui entendait faire évoluer vers un statut plus « fédéral » tant l’UE que la zone Euro[5]. Après l’envoi d’une lettre très ferme du ministre des Finances néerlandais Wopke Hoekstra au président de l’Eurozone Mario Centeno pour afficher publiquement sa désapprobation, ce sont onze autres pays qui ont décidé de signer cette lettre[6].

D’ailleurs, la réunion de l’Eurogroupe du 21 juin devait décider de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières pour subventionner une partie des propositions contenues dans la déclaration de Merseberg. De fait, l’idée d’un « budget fédéral » est morte. Or, toute la construction française, à laquelle l’Allemagne avait été associée non sans réticences ni arrières pensées pour cette dernière, reposait sur cette idée. Par ailleurs, Mme Angela Merkel n’est clairement plus en état de défendre en Allemagne même un tel projet, si tant est qu’elle l’ait réellement voulu…

 

Vers un nouvel épisode de la crise de l’Euro ?

Les tensions vont rapidement réapparaître au sein de la Zone Euro. Car, il y a une réalité qui s’imposera, encore et toujours, par-delà les discours. La mise en place de l’Euro a entrainé une accentuation des divergences au sein des pays membres de l’UEM[7]. Ces divergences se sont aggravées considérablement depuis une dizaine d’années[8]. Les travaux du FMI[9], mais aussi une récente étude de l’OFCE[10], en témoignent. Cette divergence, sauf mécanismes budgétaires de redistribution du surplus commercial de l’Allemagne, conduira l’Euro à exploser. Tel est d’ailleurs la conclusion des auteurs de l’étude de l’OFCE, une conclusion récemment partagée par Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie[11].

Face à de telles perspectives de crise, les dirigeants politiques sont sommés d’anticiper ou alors ils sont condamnés à périr. Emmanuel Macron pourrait prendre acte de la crise que ravage l’Union Européenne et de celle qui va emporter l’Euro et proposer une dissolution ordonnée de ce dernier. Sur ce point, il aurait certainement le soutien tant de l’Italie que de certains pays de l’Europe du Nord. Cette dissolution ordonnée est la solution de loin la meilleure. Une sortie de l’Italie de l’Euro, alors que la France se cramponnerait à l’Allemagne et à l’Euro, aurait des conséquences épouvantables sur l’économie française, et l’on peut estimer entre 500 000 et 800 000 chômeurs de plus dans les deux ans qui suivraient. Les déficits exploseraient, et le gouvernement serait contraint de baisser dramatiquement les dépenses publiques, entraînant un chômage supplémentaire (qualifié de « chômage de deuxième tour » dans les analyses économiques) qui pourrait s’élever à 200 000 – 400 000 chômeurs de plus. A la fin des fins, la France serait obligée de quitter l’Euro mais non sans avoir été au préalable dévastée par une crise économique d’une ampleur inédite.

On peut cependant craindre qu’Emmanuel Macron soit trop imprégné d’idéologie européiste comme de théologie économique, se gargarisant tous les jours d’un discours vide de sens, pour être capable de prendre les décisions qui s’imposent. Ces décisions seront quant à elles sans doute prises par le gouvernement italien qui, lui, a une véritable stratégie d’alliance à l’échelle européenne, et une compréhension de la nature irrémédiable de la crise de l’UE.

Par ses décisions, il a déjà porté la discorde au cœur de ses adversaires, provoquant une coagulation d’un « front conservateur » au sein des pays de l’UE, la reconnaissance de mesures non-contraignantes (sur la question des migrants), la reconnaissance du bilatéralisme au sein de l’UE et une crise politique en Allemagne même.

[1] http://www.lefigaro.fr/international/2018/06/29/01003-20180629ARTFIG00012-union-europeenne-un-accord-trouve-sur-les-migrations.php

[2] Voir la déclaration faite à Rome le 26 juin par Emmanuel Macron où il indique que le navire de l’ONG Lifeline : « a coupé le signal et elle est intervenue en contravention de toutes les règles et des garde-côtes libyens » rejoignant ainsi certaines des critiques du gouvernement italien sur le rôle des ONG en Méditerranée. Il a ajouté : « On ne peut pas accepter durablement cette situation car au nom de l’humanitaire cela veut dire qu’il n’y plus aucun contrôle. A la fin on fait le jeu des passeurs en réduisant le coût du passage pour les passeurs. C’est d’un cynisme terrible« . Voir AFP via https://actu.orange.fr/france/lifeline-la-france-accueillera-une-partie-des-migrants-mais-macron-critique-l-ong-CNT0000014pSvn.html

[3] http://www.consilium.europa.eu/media/35943/28-euco-final-conclusions-fr.pdf

[4] https://www.france-allemagne.fr/Europe-Declaration-commune-de-la-France-et-de-l-Allemagne-19-juin-2018.html

[5] https://francais.rt.com/economie/51866-12-pays-europeens-s-opposent-a-un-futur-budget-de-la-zone-euro

[6] Soit la Belgique, le Luxembourg, l’Autriche, le Danemark, la Suède, l’Irlande, Malte, la Finlande, l’Estonie, la Lituanie et la Lettonie.

[7] Voir Sapir J., « La Crise de l’Euro : erreurs et impasses de l’Européisme » in Perspectives Républicaines, n°2, Juin 2006, pp. 69-84 et Sapir J., « Krizis evrozony i perspektivy evro », [La crise de la zone Euro et les perspectives de l’Euro] in Problemy Prognozirovanija, n° 3 (126), 2011, pp. 3-18.

[8] iAGS, 2014, « The independent Annual Growth Survey 2015: A Diverging Europe on the Edge », téléchargeable à l’adresse http://www.iags-project.org/documents/iags_report2015.pdf

[9] Voir http://www.imf.org/en/Publications/Policy-Papers/Issues/2017/07/27/2017-external-sector-report et http://www.imf.org/en/Publications/Policy-Papers/Issues/2016/12/31/2016-External-Sector-Report-PP5057

[10] Villemot S., Ducoudré B., Timbeau X., « TAUX DE CHANGE D’ÉQUILIBRE ET AMPLEUR DES DÉSAJUSTEMENTS INTERNES À LA ZONE EURO », Revue de l’OFCE, 156 (2018), pp. 1-32.

[11] https://www.project-syndicate.org/commentary/next-euro-crisis-italy-by-joseph-e–stiglitz-2018-06

Commentaire recommandé

Macarel // 30.06.2018 à 08h45

« la France serait obligée de quitter l’Euro mais non sans avoir été au préalable dévastée par une crise économique d’une ampleur inédite. »
Ce ne sera pas la première fois que la France sera dévastée à cause de l’incurie et de l’aveuglement de ses « élites ».

La dernière fois ce fut dans les années 30, et cela déboucha sur juin 40…

Macron, Laval, même combat !

114 réactions et commentaires

  • Charles Michael // 30.06.2018 à 07h17

    Tout va très bien madame la Marquise….pourtant , pourtant il faut que l’on vous dise…etc…
    Un glorieux Merci à Jacques Sapir ++++

    et la suite de la Comedia Macronissima bruxellote:
    https://www.romandie.com/news/Migrations-ce-que-contient-l-accord-conclu-entre-les-28/932059.rom

    ça donne un peu le vertige la communication… complexe

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    • Eric83 // 30.06.2018 à 14h10

      La communication a remplacé l’information et comme le but n’est pas d’informer mais de communiquer, la désinformation n’est manifestement pas un problème.

      Ce matin, en lisant un article AFP également sur Romandie sur un autre sujet, une indicible envie d’écrire à l’AFP m’a envahi pour faire rectifier à l’AFP une fake news flagrante et profitant de l’onglet contact de leur site, j’ai envoyé un mail concernant cette fake news, qui perdure depuis un an, concernant un rapport sur la prétendue ingérence Russe dans les élections US.

      J’ai fait une copie de ce mail et il vient d’être publié sur AgoraVox, ici:
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/allo-le-ministere-de-la-verite-l-205665#commentaires

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  • Michel Ickx // 30.06.2018 à 08h03

    Un clou de plus dans le cercueil européen:
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=30&v=s3fGgx_dyCk

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  • Patrique // 30.06.2018 à 08h09

    Un débat sur l’UE animé par Jacques Cotta dans « Le Média » où on s’écoute :
    https://www.youtube.com/watch?v=s3fGgx_dyCk

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    • RV // 30.06.2018 à 09h59

      Ou la mise à nue de la vacuité de la position de la FI sur la question de l’U€ !

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      •  » déplorable »21 // 30.06.2018 à 11h08

        Ne soyons pas trop exigeant avec la FI, c’est à l’évidence une position strictement électoraliste qui ne veut pas effrayer le bon peuple ( jamais un(e) responsable FI ne prononcera clairement sur un plateau  » sortir de l’euro  » ); On assistera donc à un message tjrs plus brouillé et emberlificoté. A partir de là on peut donc les soupçonner de deux choses paradoxales :
        – d’être des  » européistes  » déguisés
        – d’être des  » souverainistes  » déguisés
        On peut estimer que  » l’on sort tjrs de l’ambiguïté à son détriment  » ou, pour ma part , que plus les élections européenne approcherons et surtout les événements qui surviendront d’ici là, plus ils seront contraint à un discours clair et cohérent.
        en tout cas une belle émission.
        un FFI ! ( France Franchement Insoumise )

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        • MaisOui // 30.06.2018 à 12h14

          Et vous pouvez continuer à penser comme si Tsipras n’avais jamais existé?

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        • calal // 30.06.2018 à 13h07

          marine lepen a fait le meme choix. Elle a arrete de parler de sortir de l’euro quand elle a compris qu’il y avait 10 millions de retraites qui votent pour proteger leur pouvoir d’achat en euro. PArce que retour au franc ca veut dire fini les 3 sejours annuels hors metropole pour beaucoup de retraites…

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          • Charles Michael // 30.06.2018 à 13h30

            non,
            s’évader de l’euro sera bénéfique à tous; actifs et inactifs.
            ne pas le proclamer à voix haute, c’est d’abord craindre la diabolisation médiatique de tous les Decodex Unis.

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          • Rond // 01.07.2018 à 08h31

            Pouvez-vous préciser le mécanisme par le quel l’euro serait favorable aux retraités ?

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            • Patrick // 01.07.2018 à 13h21

              L’euro étant largement surévalué pour la France, il est bénéfique pour acheter un camping car de marque étrangère ou pour partir en vacances hors d’Europe, et tant pis si il étouffe les entreprises.

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        • Julien // 01.07.2018 à 01h36

          Cette émission et l’article de J. Sapir nous disent que de toute façon, la question de la sortie de l’UE et de l’euro ne sont même plus une fin en soi. Cela va se faire.

          La question c’est davantage le « comment » et « l’après » (eventuellement « quand »).

          Il est difficile d’imaginer la France activant l’article 50 : ça sera forcément un éclatement et une sortie désordonnée.

          Être alter-européiste n’est pas forcément une mauvaise idée lorsqu’on veut être élu et que l’on sait que l’édifice va de toute façon s’effondrer.

          En fait, personne ne veut prendre la responsabilité de l’effondrement du château de cartes.

          C’est l’impression que ça me donne.

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          • Patrick // 01.07.2018 à 13h23

            Oui, sauf que si personne n’est préparé à la fin de l’Euro ça va être une débâcle complète.

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  • TC // 30.06.2018 à 08h30

    Et jupiter qui « salue une réunion utile ». Ce type s’est encore pris une gifle phénomènale dans la gueule sur les questions européennes et il la ramène encore ! Rappelez-vous, ce monsieur voulait que l’UE impose des sanctions aux pays qui refuseraient des quotas pour les migrants. Las, il a mangé son chapeau, et a été obligé de signer un accord par lequel chaque pays ferait comme il l’entend !

    Les désillusions s’enchaînent à tours de bras pour notre pauvre jupiter, il devra bien admettre au bout d’un certain temps que l’UE c’est déjà le passé et qu’il nous faut en sortir très vite.

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    • lili // 30.06.2018 à 14h54

      ahaha… Mais il l’a été utile ce sommet; Macron a raison… l’objectif premier était de sauver le soldat Merkel suspendu dans le vide… ce qui fut fait !!!! Mais… Serait-ce suffisant pour Seehofer ? Suspense ! quoiqu’il en soit accord bidon et préparé d’avance… mais accord quand même avec la signature de tous apposée ! Pour rien. Le reste c’est blablabla… Après, on peut disserter… Dans le vide ! Quand à l’UE (sous protectorat américain) et son explosion cher à Sapir… la Hongrie et l’Italie l’ont sauvée en acceptant l’accord… Bref. Un voyage au bout de la nuit pour sauver la face des uns et des autres par un faux accord. Pourquoi pas ? Dans 6 mois, voire avant, rebelote… Sapir fera un autre article sur une probable explosion… Et d’ici là les rotations négrières se poursuivront… les ONG « dénoncées » par Macron ne sont elles pas financées par ceux qui l’ont mis à l’Elysée ?

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      • Yanka // 01.07.2018 à 03h25

        « Serait-ce suffisant pour Seehofer ? »

        Il me semble que Seehofer voulait qu’on applique strictement les normes de Dublin. Or, et si j’ai bien compris, ce ne sera pas le cas, et les élections en Bavière auront pourtant bien lieu, avec un Seehofer qui promettait d’offrir sur un plateau aux Bavarois le chef de Merkel entouré d’un peu de persil. Ce ne sera pas le cas, dirait-on.

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  • Max // 30.06.2018 à 08h40

    1- Les gagnants sont les pays du groupe de Vesigrad qui ont fait acter que la relocalisation des migrants sera au volontariat, autrement dit les pays de 1er d’accueil conserveront leurs migrants, donc sur ce point aucune avancé pour les pays (d’accueils)
    2- La liberté de circulation devrait être restreinte au seul pays d’accueils et donc encore une fois échec pour les pays d’accueils.
    3- Les ong’s et passeurs vont donc continuer de plus bel de plus j’ai lu ce matin que la mairie de Paris versait des subventions a des ong’s pro-passeurs.
    L’UE risque autant sinon plus d’éclater sur la crise migratoire que sur l’€ sauf a criminaliser l’action des ong’s.

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    • un citoyen // 30.06.2018 à 11h05

      Bonjour, serait-il possible de savoir où avez-vous lu pour la mairie de Paris ?

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      • Yanka // 01.07.2018 à 03h32

        J’ai pris le premier lien disponible (désolé) : le Twitter de MLP, avec un de ses followers qui propose un document et les preuves du financement : 30 000 € en mars dernier pour SOS Méditerranée.

        https://twitter.com/mlp_officiel/status/1011957466240864257

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        • un citoyen // 01.07.2018 à 09h51

          Merci!
          Le pire est que je n’en ai pas vu d’autres. J’ai vérifié sur le site de la mairie de Paris (www.paris.fr), il y a bien eu une adoption de cette subvention :
          https://api-site-cdn.paris.fr/images/99885 (page 6 – 2018 DGRI 8 – même source que celui qui est intervenu après MLP sur ce fil tweet)

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          • Patrick // 02.07.2018 à 08h21

            là au moins , la position est claire
            Installons les camps de migrants dans Paris intra muros.

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        • Patrick // 02.07.2018 à 08h21

          Donc LePen est plus fiable que la presse pour donner des informations ?
          là , on est mal .

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    • Fritz // 30.06.2018 à 11h33

      @Max : si ce que vous dites des subventions aux ONG pro-passeurs est vrai, cela confirme que la mairie de Paris « décolle » complètement. Sur d’autres sujets aussi : allant à contre-courant de la France, Paris a aggravé son vote europhile en 2005 par rapport à 1992 (62, 5 % de oui au Traité de Maastricht ; 66, 4 % de oui au TCE).

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      • Christian Gedeon // 30.06.2018 à 14h35

        Paris a toujours tiré le pays vers la catastrophe. Et ça remonte à loin. Sous le Dauphin Paris s’est livré aux Anglais. Sous Louis XIII à la fronde. Elle a assassine le Roi. A comploté contre Napoléon. A inventé la Commune de sinistre mémoire. A adoré Stavsky. A bien continue à vivre sous l’Occupation. A fait Mai 68 cette catastrophe,et est devenue européo/boboisto/gauchedesalon…Paris ou le choix systématique du pire.

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        • Toff de Aix // 30.06.2018 à 16h46

          Magnifique mélange des genres. C’est vrai que sous la royauté, ou sous Napoléon c’était tellement mieux ! Vous avez même oublié de rendre hommage à Thiers, qui a fait exterminer ces 30000 communards « de sinistre mémoire » comme vous dites. Femmes enfants et vieillards inclus. Un grand républicain en somme !

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          • Christian Gedeon // 30.06.2018 à 16h59

            Ah ça,nous n’avons certes pas la même analyse de la Commune. Et oui franchement l’assassinat de Louis XVI me révulse,et je prefére et de loin le règne posé de ce Roi hélas trop faible à la chienlit de la révolution soi disant francaise et des ses massacres épouvantables . Plutôt Bourbon que Robespierre,Marat ou Fouquier Tinville…que voulez vous,à chacun ses goûts.

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          • Fritz // 30.06.2018 à 17h02

            20.000 Fédérés ou « Communards » sont morts en mai 1871, la plupart dans les combats, et des centaines ayant été fusillés. Quant aux « Versaillais », ils comprenaient Jules Ferry ou Émile Zola, et surtout, ils étaient la majorité de l’Assemblée nationale élue le 8 février 1871…

            Pour ma part, au passif du Paris rebelle, j’ajoute la Saint-Barthélemy et la Ligue. Et je rappelle à Christian Gedeon que la Fronde a commencé en 1648, cinq ans après la mort de Louis XIII.

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            • Christian Gedeon // 30.06.2018 à 22h11

              Exact cher Fritz…mais je lie tellement Mazarin a Luois le treizième que je me suis laissé aller…

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        • Duracuir // 30.06.2018 à 19h49

          C’est sur que Quentin sur Baugeois et Saint Escartefigue de Concoulasse ont été moins funestes pour notre Histoire. Mais, en quoi le Dauphin(lequel, je suppose qu’on parle du futur Charles VII non?) a à voir avec Paris? En quoi la Commune est de sinistre mémoire? contrairement à sa repression qui a fait 100 000 morts. Et c’est quoi cette histoire de Stavsky?(Stavisky?). Vous êtes sûr d’avoir toute votre raison?

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          • Christian Gedeon // 30.06.2018 à 22h14

            Ça va bien merci…Stavisky en effet..Paris ,mon cher s’était donnee aux Anglois,pendant que le Dauphin se battait pour le royaume de France. Quant à la commune,de réaction en réaction le nombre de morts est en pleine inflation,ma parole…la Commune à fait le jeu du Reich,obligé des grinçais à se battre contre des français et massacre à tour de bras aussi et accessoirement détruit les Tuileries.

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            • step // 02.07.2018 à 13h45

              « la Commune à fait le jeu du Reich » allez un peu de stratégie avec des personnages + récent :
              commune = tsipras = un bon prétexte pour soumettre
              versaillais = samaras = soumis volontaire.

              Dans ce jeu de pouvoir entre les 3 forces en présence lors de la commune, la seule certitude est que les teutons gagneraient à la fin. Mettre ce fait issu de la dérouillée subie par napoléon le III sur le dos de la commune, me parait un poil tendancieux.

              Il faut séparer dans la commune l’insurrection anti -traité de capitulation, qui était puérile, en tout cas sous cette forme, et les problématiques sociales qu’elle a permis d’expliciter.

              Toujours cette problématique de l’articulation du couvercle social et du couvercle national d’un peuple et la tentation d’étouffer le premier à l’aide du second. Car via la répression de la commune, une bourgeoise largement impliquée dans la branlée a pu aussi préserver son statut et ne pas affronter la réalité de son incompétence. C’est aussi cela, la répression de la commune, et sur ce point cela rappelle étrangement une époque plus récente.

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    • step // 02.07.2018 à 13h31

      c’est bien la question que je me posais en sortant du debreif de cette réunion. Mais où est l’intérêt d’Italie ? Et en quoi est-ce une victoire de l’Italie comme le laisse entendre J sapir. Effectivement un faux semblant (la « solidarité » européenne) est renvoyé à sa réalité de non-existence. Mais ceci ne va pas greffer une paire de … jambes supplémentaires pour l’Italie pour autant.

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  • Macarel // 30.06.2018 à 08h45

    « la France serait obligée de quitter l’Euro mais non sans avoir été au préalable dévastée par une crise économique d’une ampleur inédite. »
    Ce ne sera pas la première fois que la France sera dévastée à cause de l’incurie et de l’aveuglement de ses « élites ».

    La dernière fois ce fut dans les années 30, et cela déboucha sur juin 40…

    Macron, Laval, même combat !

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    • Patrique // 30.06.2018 à 09h45

      Ce n’est pas un hasard. ce sont les mêmes familles politiques qui soutiennent Pétain et Macron, les socio-démocrates, les démocrates chrétiens, la haute bourgeoisie et les mêmes qui les combattent à savoir les gaullo-communistes et les ouvriers.

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      • RGT // 30.06.2018 à 10h21

        Les gaullo-communistes et les ouvriers sont des espèces en voie d’extinction. Il n’y en a presque plus et ils finissent de s’éteindre dans les hospices.

        Désormais la majorité de la population qui devrait avoir une conscience de classe similaire est totalement neutralisée par les nouveaux outils du « libéralisme » à savoir « l’auto-entreprenariat » et l’ubérisation qui permettent d’avoir une main d’œuvre totalement asservie sans aucun risque de rébellion.

        De plus, cerise sur le gâteau, cette même population est totalement décérébrée par la technique du « panem et circences » de la télé-merdalité qui est devenue la drogue la plus addictive du XXIè siècle.

        Je pense que le « renversement de la table » aura lieu quand, comme en Italie, en Grèce ou dans les anciens pays du bloc communiste la situation humanitaire de la population française aura atteint un tel niveau qu’il ne sera plus possible de faire croire à la population que tout est beau dans le meilleur des mondes.

        La « gauche » a été tellement dévoyée par l’opportunisme de ses « élites » qu’elle est totalement discréditée.
        Le seul moyen qui permette d’éviter, comme dans les années 30, l’émergence de partis « d’extrême-xxx » consisterait à redonner constitutionnellement aux peuples les moyens de prendre en main leurs destins en abrogeant TOUS les traités précédemment signés entre les « divins élus » puis en signer de nouveaux RENOUVELABLES et MODIFIABLES uniquement sur approbation totale des peuples.

        Constitutions qu’il serait impossible de modifier sans l’approbation d’au moins 90% des inscrits (les abstentionnistes étant considérés comme opposés, pas besoin de se déplacer pour désapprouver, ce qui serait normal).
        Et, cerise sur le gâteau, suivre les recommandations de Simone Veil qui en 1940 proposait d’interdire les partis politiques qui ne servent que les intérêts de leurs dirigeants et ceux de leurs « généreux mécènes »…

        Selon vous, pourquoi la Suisse ne fait-elle pas partie de l’UE ?
        Simplement parce que le peuple a refusé cette adhésion et que les outils constitutionnels empêchent les dirigeants de le faire sans l’approbation du peuple.

        Je n’ai pas d’affection particulière pour ce pays, mais une chose est sûre : C’est bel et bien le seul pays d’€urope (voire du monde) dans lequel les politiques sont OBLIGÉS de suivre les instructions que dicte le peuple.
        Finalement, les suisses ont un niveau de vie supérieur à celui de TOUS leurs voisins car ils ont le pouvoir de s’opposer à toutes les décisions oligarchiques qui pourrait aller à l’encontre des intérêts de la population.

        Certains me répondront que les banques suisses font la pluie et le beau temps… Pas tout à fait en fait.
        Tant que ces banques ne portent pas atteinte à la population elles peuvent faire leurs petites magouilles avec les ploutocrates étrangers, mais elles n’ont pas intérêt à tenter de dépouiller la population sous peine de se faire remettre en place sans ménagements.
        Les banquiers l’ont bien compris et n’attende surtout pas d’être renfloués par des fonds publics pour « socialiser » leurs pertes.
        Ça risquerait de très mal se terminer.

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        • Tonton Poupou // 30.06.2018 à 11h30

          Ce qui fait surtout la force des banques privées suisses c’est la stabilité politique et monétaire de leur pays et la confiance absolue qui en découle pour leurs clients. Tout le contraire de ce qui se passe dans l’UE. Parce ce qu’il faut savoir que la confiance est le capital le plus précieux.

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          • Chris // 30.06.2018 à 13h58

            En fait, il y a grosso modo trois sortes de banques en suisses :
            Les too big to fail, UBS et Crédit Suisse sur lesquels le Gvt n’a aucune prise (ou si peu, juste pour les renflouer comme en 2008 !) et qui font peser un réel risque systémique sur la Suisse vu les billions brassés et un effet de levier considérable, les Banques cantonales (*) qui elles, gèrent les économies locales en bons pères de familles (quelques dérapages de temps en temps…), et les officines de gestion de fortune plus ou moins off shore bien que relevant du droit suisse.
            (*) c’est sur la bonne réputation de celles-ci que les Suisses ont rejeté le référendum « monnaie pleine » du 10 juin.

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          • Patrick // 02.07.2018 à 10h12

            il y a quelques années j’ai eu la visite de l’attaché commercial d’un canton Suisse.
            Son job était de convaincre les entreprises françaises de se délocaliser en Suisse , son argumentaire était simple : » En Suisse, les lois ne changent jamais  » , donc vous êtes tranquilles , vous pouvez investir et vous mettre à bosser sans que de nouvelles lois viennent sans arrêt changer tout votre environnement.

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        • Dominique // 30.06.2018 à 18h01

          « Certains me répondront que les banques suisses font la pluie et le beau temps… »
          Seuls les ignorants diront cela.
          Part du PIB du secteur bancaire en Suisse : 11 % -> 75 Milliards d’euros
          Part du PIB du secteur bancaire en France : 4,5 % -> 110 Milliards d’euros

          Part du PIB du secteur industriel en Suisse : 18 %
          Part du PIB du secteur industriel en France: 10 % (c’est vrai que ce qui est produit en Suisse est souvent très cher, mais ce n’est pas une excuse)
          Bref, le secteur bancaire Français brasse plus de fric que le Suisse, mais son secteur industriel est une fois et demie plus faible en France qu’en Suisse.

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    • Emmanuel // 30.06.2018 à 10h11

      Rappelons que Pierre Laval a été le principal artisan de la collaboration du gouvernement de Vichy avec l’Allemagne hitlérienne dont il a ouvertement en 42 souhaité la victoire.

      Laval a été condamné à mort en 45, avec l’indignité nationale, en prime. Débordant de courage et d’honneur, après s’être déjà enfuit en Espagne puis avoir été renvoyé en France, Laval a tenté de se suicider avant son exécution, un suicide manqué, hélas pour lui, comme le reste de son oeuvre.

      Comparer gaillardement Emmanuel Macron – que j’exècre pourtant – à Pierre Laval me paraît aussi bête que détestable. Pour autant que je puisse en juger, ce bon article de Jacques Sapir (comme d’habitude) ne mérite pas des commentaires à la hauteur du vôtre, ou plus exactement d’une telle bassesse. Ni Jacques Sapir ni les-crises.fr n’en sortiront grandis, en dépit de quelques pouces bleus.

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      • Fritz // 30.06.2018 à 10h32

        Vous notez avec ironie, je suppose : « Débordant de courage et d’honneur […] Laval a tenté de se suicider avant son exécution ». Voici les mots de Charles de Gaulle dans ses Mémoires de guerre (t.3, édition de 1969, p. 251) :

        « En une suprême tentative pour se soustraire à l’exécution, le condamné absorba du poison. Mais il fut remis sur pied. Alors, toutes issues fermées, Pierre Laval se redressa, marcha d’un pas ferme au poteau et mourut courageusement. »

        Vous pouvez lire aussi les dernières pages (593-598) de la biographie classique de Fred Kupferman, dont le père est mort en déportation à Auschwitz.

        Moi aussi, je pense que Laval méritait ses douze balles. Mais il méritait aussi un procès en règle. Souvent, je cite son exécution pour expliquer à des élèves de Troisième ce qu’est la responsabilité de l’homme politique : avec nos politiciens actuels, on en est loin. Au moins, Laval a payé.

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        • Myrkur349 // 01.07.2018 à 01h47

          Parce qu’il était visible, par contre les hauts fonctionnaires, comme Bousquet et Papon. Ils ont pu continuer leur chouette carrière.

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      • Micmac // 30.06.2018 à 17h01

        Je pense que le commentaire fait référence à la politique économique catastrophique de Laval, président du conseil de 1935 à début 1936, juste avant le Front Populaire. Laval deviendra si impopulaire qu’il sera définitivement écarté des postes ministériels des derniers gouvernements de la IIIième république, et en garda un profond ressentiment… On connait la suite.

        La politique déflationniste catastrophique de Laval et de ses semblables (Houver aux US, Brüning en Allemagne, etc.) est curieusement assez semblable dans ses principes à la politique économique que l’UE impose à la zone euro aujourd’hui… et donc à celle appliquée par Macron.

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        • Christian Gedeon // 01.07.2018 à 12h09

          Je ne suis pas lavaliste…mais franchement,vous deconnez… Il a été pour le réarmement de la France,il ava. It vu mieux que personne le danger nazi…rendez lui au moins ce qui est à César.

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      • Macarel // 30.06.2018 à 22h56

        @Emmanuel

        Le rapprochement entre Pierre Laval et notre « Guide Suprême » actuel, faisait implicitement référence -comme le suppose avec justesse le commentaire de « Micmac »-, aux politiques déflationnistes menées par Laval en France dans les années 30, ou le Chancelier Brüning en Allemagne. Ces politiques ont été cause de chômage massif et de la montée de ce que l’on appelle aujourd’hui « les populismes » dans nos pays : plus particulièrement du national-socialisme chez nos voisins d’outre-Rhin.
        Ceci dans un contexte d’étalon-or (la « relique barbare », pour reprendre les mots de Keynes), aujourd’hui c’est l’euro qui joue le rôle de la « relique barbare. »

        Alors, si vous considérez cela comme de la bassesse, vous m’en voyez bien peiné, et même froissé.
        Je ne souhaite, en aucune façon, à notre « élu jupitérien » actuel, le funeste destin individuel de Laval, pas plus que je ne considère que les nazis sont aujourd’hui au pouvoir chez nos voisins, et que « Jupiter » mériterait une quelconque indignité nationale du fait de sa « politique allemande ». Fort heureusement les temps sont moins tragiques. Bien que, si dans les « hautes sphères » l’on continue à s’obstiner à ne pas écouter les peuples, je crains que les temps ne redeviennent de plus en plus difficiles et troublés.

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      • Patrick // 01.07.2018 à 13h30

        Plusieurs points entre Laval et nos chers gouvernants :
        Laval venait de la gauche comme plusieurs de ses complices
        On retrouve les mêmes

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      • Macarel // 01.07.2018 à 20h48

        @Emmanuel

        « Comparer gaillardement Emmanuel Macron – que j’exècre pourtant – à Pierre Laval me paraît aussi bête que détestable. »

        Personnellement, je ne fais aucune « fixation » sur Macron l’être humain, et je n’ai aucune raison de « l’exécrer ».

        Par contre, ce qui est détestable c’est la politique qu’il mène, car elle est, avec plus de 30 ans de retard, dans la lignée de celle que menait « Maggie » au Royaume Unie dans les années 80.

        Aujourd’hui c’est Macron qui incarne cette politique, hier c’était Hollande (de façon moins assumée), avant-hier c’était Sarkozy (mais sur bien des points, Macron va plus loin que Sarkozy).

        Et demain… Je suppose que les gens comme Attali, préparent la relève. Quel que soit l’homme ou la femme qui a incarné, incarne, ou incarnera cette politique qui n’adresse pas les défis contemporains au fond et n’ oeuvre pas pour le bien commun, mais défend dans les faits, avant tout les intérêts à court et moyen terme des plus riches et aisés; alors cette homme ou cette femme devra être combattu, non pour lui-même ou elle-même, mais pour la politique qu’il porte et met en oeuvre, au détriment de l’intérêt du plus grand nombre.

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      • lvzor // 04.07.2018 à 09h09

        « Comparer gaillardement Emmanuel Macron – que j’exècre pourtant – à Pierre Laval me paraît aussi bête que détestable. »

        « …Pierre Laval se redressa, marcha d’un pas ferme au poteau et mourut courageusement. »

        En effet, la comparaison me paraît un peu trop flatteuse pour micron.

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    • caliban // 30.06.2018 à 10h44

      Merci Emmanuel de rappeler que la zone des commentaires ne devrait jamais être un défouloir et confondu avec un comptoir de bistrot. Mais un espace d’échange d’idées véritables et de liens complémentaires, en lien avec l’article proposé.

      Je suis d’accord avec vous sur la qualité du raisonnement de M. Sapir. Non seulement ce sommet ne règle absolument rien pour les migrants mais il aggrave la décomposition de la prétendue construction européenne.

      J’ai en revanche un peu de mal avec le crédit qu’il accord à Macron lorsque ce dernier dénonce le « cynisme » des ONG agissant en Méditerranée (elles seraient en quelque sorte les complices des passeurs). De la part d’Etats qui ne font strictement rien de sérieux pour lutter contre les passeurs et les camps de concentration d’une Libye qu’ils ont eux-mêmes disloquée …

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      • Thibaut // 30.06.2018 à 11h14

        effectivement ce commentaire sur la complicité des ONG est aux mieux un manque de rigueur intellectuelle. Comme si accéder aux requêtes de preneurs d’otages pour sauver ceux-ci rendait complice de l’acte. C’est malheureux d’entacher ainsi d’excellents raisonnements.

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      • Mètre K. Pélot // 30.06.2018 à 15h56

        A propos des ONG, Sapir les a décrites comme « complices objectifs » des passeurs. Ca ne signifie pas complice par intention. Cela peut être contraint par les circonstances, ou par ignorance (improbable dans le cas présent).

        Lorsque vous ouvrez un compte en banque, vous devenez complice objectif du système financier, même si vous luttez contre. Si vous voulez être payés pour votre travail, un compte bancaire est obligatoire dans 99,+% des cas. Pas le choix, mais ce faisant, vous alimentez le système bancaire.

        C’est tout ce que Sapir a dit, et ce serait s’égarer de lui prêter une complicité, objective ou non, avec Macron sur ce sujet.

        Bon samedi à tous

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        • xc // 30.06.2018 à 19h25

          L’intérêt bien compris des passeurs est qu’un maximum de leurs clients arrive à bon port et le fasse savoir à la famille restée au pays. C’est le gage que la route est sûre et que d’autres peuvent tenter l’aventure. Sans les ONG, les passeurs devraient restreindre leurs prestations pour ne pas risquer de « gâcher inutilement de la marchandise ». A mon sens, donc, l’action des ONG encourage les passeurs.
          Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien.

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        • Riboul // 30.06.2018 à 20h01

          Les ONG ne sont là que parce que déjà 15000 personnes sont mortes noyées (Hommes, femmes, enfants). En fait des commentaires qui expliquent que les ONG sont complice de la migration, c’est un peu un commentaire qu’on peut attendre de nos élus qui sont passés maitre dans l’art de se dédouaner de leurs responsabilités. Je suis un peu surpris que de tels propos technocratiques criminels sortent sur ce site.

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          • Christian Gedeon // 01.07.2018 à 12h14

            Pas les ONG…des ONG…et c’est clair comme de l’eau de roche…vous croyez vraiment que Salvini,que vous avez l’air de prendre pour un imbecile,s’avance sans biscuits? Macron a fait une marche arrière toute remarquable….le trouille des preuves,probablement…d es ONG ont partie liée avec les passeurs,c’est plus qu’une évidence…par dogmatisme ou par intérêts financiers,les enquêtes le montreront.

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            • Patrick // 01.07.2018 à 14h58

              Il serait nécessaire de connaître le détail du financement des sites ONG

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    • openmind // 30.06.2018 à 12h34

      Quand on prendra conscience que nous sommes gouvernés par des lâches et que nous retrouverons notre souveraineté au prix d’un effort global comme le dit très bien Lavrov…que TODT apprécie pour sa grande intelligence notamment mais pas que…
      https://fr.sputniknews.com/international/201806291037012485-russie-sanctions-occidentales-lavrov/

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      • lili // 30.06.2018 à 15h16

        La lumière sera quand on prendra conscience que « Premièrement, il n’y a pas d’ »UE », du moins pas en termes politiques. Plus important encore, il n’y a pas de « politique étrangère de l’UE ». Oui, il y a des États membres de l’UE, qui ont des dirigeants politiques, il y a une importante communauté d’affaires dans l’UE et il y a beaucoup d’organisations dans l’UE, mais en tant que telle, l’ »UE » n’existe pas, surtout pas en termes de politique étrangère. La meilleure preuve en est… (développement ici : https://www.soverain.fr/lue-peut-elle-devenir-un-partenaire-pour-la-russie/).

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      • Mètre K. Pélot // 30.06.2018 à 19h53

        Je ne suis pas d’accord : le problème n’est pas « prendre conscience d’être gouverné par des lâche », il est « prendre conscience d’être entouré de suiveurs », chez les gouvernants comme chez les gouvernés. Avec une généreuse proportion de lâches parmi tous, où que vous regardiez.

        Croire qu’il y a une différence de nature entre gouvernants et gouvernés est une illusion, aux lourds risques de souffrances évitables, notamment l’énervement de vouloir faire boire des ânes qui n’ont pas soif.

        Ceux qui nous dirigent sont à notre image, à nous tous collectivement, qu’on l’assume ou pas.

        Ceux qui sont au pouvoir font ce qu’il faut pour y rester, des suiveurs eux aussi qui font ce que la majorité attend d’eux, c’est à dire essentiellement : « ne nous forcez pas à nous lever de notre canapé pas fini de payer », et surtout, surtout, « ne nous forcez pas à réfléchir pour de vrai ».

        Vouloir changer la société, c’est s’y enchaîner ; actuellement elle coule et fait tout pour couler plus vite, alors ce n’est peut-être pas le choix le plus recommandé.

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  • Pepin Lecourt // 30.06.2018 à 08h53

    Cela commence à faire un bout de temps que l’on nous annonce la fin de l’Euro, mais l’agonie est interminable !

      +14

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    • Patrick // 01.07.2018 à 15h00

      Ça peut durer longtemps, la BCE est prête à imprimer tous les euros nécessaires

        +1

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  • Emmanuel // 30.06.2018 à 09h00

    Le titanic….Esperons pour la France et pour nous, que nos « élites » technocrates et enarchiques auront anticipé. Vu le niveau très élevé de chômage et l’ambiance de guerre économique et commerciale revitalisee en particulier par les USA, ainsi que les grands enjeux à plus long terme (environnement, ressources énergétiques et d’autres, etc), cela augure une drôle de catastrophe où l’histoire pourrait très vite s’accelerer ….

      +1

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  • Adéchoix // 30.06.2018 à 09h18

    Les temps changent:
    J’ai vingt ans, je suis un africain parmi tant d’autres. La mer, je ne la connaissais pas et que le voyage a été dur, moi ma destination c’était la France, je n’avais vu que des photos de ce pays et ma tête était remplie d’image, avec cette belle phrase Liberté Égalité Fraternité. Lorsque j’ai vu la terre des larmes ont coulées sur mon visage, les gens sur le quai nous attendaient avec des drapeaux bleu blanc rouge et des bouquets de fleurs. J’allais donner ma vie pour ce pays.
    Ah j’allais oublier, on était 455000 comme moi, et il faisait très chaud ce mois de septembre 1914.

      +24

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    • calal // 30.06.2018 à 13h16

      Je me souviens moi d’un reportage sur les techniques de recrutement des travailleurs algeriens par des gens de chez citroen,peugeot renault dans les annees 50. Les mecs allaient dans les bleds, promettaient du travail,un bon salaire,un logement et touti quanti… Apres le mec se retrouvait dans des bidonvilles autour de paris …
      Tout ca on connait…ca a deja ete vecu…et on sait que le sud grand utilisateur de main d’oeuvre a faible cout a ete vaincu par le nord industriel. A l’heure ou on parle d’IA et de robotisation, pourquoi faire venir de la main d’oeuvre pas qualifiee?On prevoit plus de travail dans les champs dans le futur en france?

        +12

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      • Charles Michael // 30.06.2018 à 15h07

        calal:
        On prevoit plus de travail dans les champs dans le futur en France ?

        et bien en fait, oui vers 2050 ? ou avant ? peronne ne sait.
        suffit de suivre et attentivement les exposés de Jancovici du style « dormez en paix pour les 40 prochaines années ».

        ceux qui s’en sortiront auront adopté un style de vie frugal, le Do It Yourself, le localisme. Cela demande de vraies connaissances techniques et de bon muscles. Dit autrement cux qui sauront s’adapter.

          +4

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        • calal // 30.06.2018 à 19h03

          bah un robot avec une batterie au lithium rechargeable sur une prise nucleaire ca fera pas autant de boulot que 10 migrants?

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      • Riboul // 30.06.2018 à 20h04

        Oui avec le pic pétrolier et une agriculture raisonnée on a besoin en effet de millions d’agriculteurs dans les prochaines années. Pour peu qu’on se lasse des grands empoisonneurs de la FNSEA soutenus par Macron.

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  • RV // 30.06.2018 à 09h50

    c’est quoi ce vocabulaire « migrants clandestins »
    quand, enfin, accepterons nous de parler de réfugiés ?
    Réfugiés politiques, climatiques, économiques . . .

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    • Louis Robert // 30.06.2018 à 13h45

      Quand?

      Pas avant

      1. de nous avouer avoir rendu leurs pays invivables de les avoir détruits.

      2. de reconnaître nos obligations à leur égard,

      3. d’être disposés à respecter nos engagements internationaux les concernant.

      Depuis des années, nous n’avons pas eu ce début de courage, préférant dissimuler nos crimes derrière cette feuille de vigne flétrie: « migrants »… Ce retour dévastateur du boomerang est bien mérité.

      Point de vue du HCR : « Réfugié » ou « migrant » — 12 juillet 2016

      http://www.unhcr.org/fr/news/stories/2016/7/55e45d87c/point-vue-hcr-refugie-migrant-mot-juste.html

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    • Owen // 30.06.2018 à 14h54

      Parce-ce que ce statut a été défini par l’article 1er de la Convention de 1951, dite Convention de Genève : « (…) une personne (…) craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; (…). Ne sera pas considérée comme privée de la protection du pays dont elle a la nationalité, toute personne qui, sans raison valable fondée sur une crainte justifiée, ne s’est pas réclamée de la protection de l’un des pays dont elle a la nationalité. »

      Le mouvement migratoire actuel dépasse la motivation initiale qui concernait des syriens et des libyens. Un migrant qui fuit non pas une menace de son pays, mais son incapacité économique, n’est pas un réfugié.

      Si vous voulez parler de « réfugiés économiques » malgré tout, l’Afrique, c’est plus de 500 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, à moins 2 dollars/jour. Les migrations actuelles sont non seulement un pis-aller, mais aggravent les situations. Ceux qui partent ne sont par ceux qui sont à moins de 2 dollars/jour, mais ceux qui ont des moyens et des aptitudes à contribuer à l’économie de leur pays. Ceux qui arrivent ont été financièrement asséchés par le voyage et dépendent des capacités des pays d’accueil aux ajustements culturels et à fournir du travail.
      Les solutions, au-delà des émotions, sont ailleurs: arrêter les ingérences à l’égard de pays souverains, lutter contre le parasitisme économique, qui vend notamment à des prix déclassés des biens alimentaires qui sont alors vain de créer chez eux, etc…

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      • Myrkur349 // 01.07.2018 à 01h55

        Des pays africains ou le sorgho et le riz étaient rois avec des productions locales se sont mis à la baguette avec bien sûr des importations de blé déloyales. Et on pourrait multiplier les exemples pour les cultures vivrières et d’autres comme le coton. Après l’aide au développement est une vaste blague.

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        • Louis Robert // 01.07.2018 à 02h24

          « L’aide au développement est une vaste blague » en effet, comme le montrent magistralement les ouvrages exceptionnels de Jean Ziegler, qui fut « rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde »:

          « Les Nouveaux Maîtres du monde et ceux qui leur résistent », Fayard, 2002,

          « Le Droit à l’alimentation », Fayard, 2003,

          « L’Empire de la honte », Fayard, 2005,

          « La Haine de l’Occident », Albin Michel, 2008 (Prix littéraire des droits de l’homme),

          « Destruction massive. Géopolitique de la faim », Seuil, 2011.

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        • K // 01.07.2018 à 10h42

          Si les pays africains ne veulent pas d’importations alimentaires européennes, libres à eux de mettre en place des barrières douanieres.
          Comme la Cote d’Ivoire qui fait prosperer sa filiere poulet depuis que les importations de poulets sont lourdement taxées.

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          • step // 02.07.2018 à 14h10

            « Comme la Cote d’Ivoire qui fait prosperer sa filiere »… yaka suffictu ? Pour avoir lu un peu sur cette situation du poulet en CI, je peux vous garantir qu’ils se sont fait tomber dessus par tout le monde (des soros, fme,fmi et j’en passe) du fait de cette entrave à la liberté (d’appauvrir son voisin en écoulant ses stocks). Donc non, pas « libres à eux », cela a été un combat.

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    • xc // 30.06.2018 à 19h39

      La libre circulation des personnes, donc des travailleurs, est, avec celle des marchandises et des capitaux une composante essentielle du libéralisme (vous pouvez mettre « néo » devant, si vous voulez). C’est une condition pour que la concurrence puisse jouer. Dans un marché de l’emploi déprimé depuis plus de 40 ans, les migrants économiques viennent en concurrence avec les Français, ou les étrangers en situation régulière, ce qui tire les salaires à la baisse.

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      • Riboul // 30.06.2018 à 20h12

        Il y a encore des gens qui croient vraiment que Bernard Arnault délocalise en Pologne parce qu’il y a des migrants en France? C’est absurde et tous les constats de la réalité économique de la France contredisent cette vision du migrant qui fait pression sur les salaires. La pression sur les salaires dû aux migrants vous l’avez quand vous avez une pénurie de main d’œuvre comme dans les années 50. Nos financiers font effectivement pression sur les salaires, part des salaires qu’ils suppriment (en particulier en renommant du salaire « charge patronale » dans leur novlangue) pour avoir plus de dividendes (+25% l’année dernière).
        Ne cherchez pas vos salaires passés dans les poches des migrants, cherchez les dans les fortunes délirantes de nos milliardaires, c’est bien là qu’ils sont en réalité.

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        • gavrilo-sans-principe // 01.07.2018 à 00h05

          Renseignez-vous, Riboul. Cela fait des siècles que l’oligarchie tente d’abolir les distances ou les frontières afin de mettre les mains d’oeuvre en concurrence. C’est ce qu’avait bien compris la gauche, dont le pilier central est la frontière.
          Je parle de la vraie gauche, pas celle en carton (y compris Mélenchon) que nous subissons depuis quarante ans et qui est de gauche comme moi je suis curé…

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          • red2 // 01.07.2018 à 22h59

            Notez quand même que pour la première fois depuis bien longtemps le mot protectionnisme était présent dans un programme de gauche à la présidentielle, dans l’avenir en commun de Melenchon et de la FI. C’est déjà assez énorme quand on connait certain lluminés de l’abolition de frontieres à gauche… Ruffin aussi a ecrit un super livre sur le protectionnisme, certaines lignes sont en train de bouger, ne soyons pas trop ce n’est pas facile de changer 40 ans de culture politique!

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        • Patrick // 02.07.2018 à 08h31

          les migrants avaient un intérêt pour baisser les salaires , mais ce n’est plus vrai , les taux de chômage sont suffisants pour ça.
          L’intérêt des migrants est de créer une instabilité suffisante ( délinquance, terrorisme , réflexes de peur ) pour pouvoir créer un état de plus en plus policier, et en plus cela permet, en créant des communautés aux valeurs incompatibles , de morceler la société et d’empêcher toute organisation d’une résistance au système.

          Bon, tout ça est en train de foirer, les peuples autochtones sont quand même en train de réagir et sont moins abrutis par la bien pensance.

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    • Patrick // 02.07.2018 à 08h26

      Non, ce ne sont pas des « réfugiés » mais des immigrants illégaux.
      Les termes de réfugiés ou de migrants ne font que masquer la réalité , une stratégie de « novlangue » pour rendre acceptable ce qui ne l’est pas.
      Et arrêtons de parler de « réfugiés climatiques » pour culpabiliser encore plus ces s… ds d’occidentaux.

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  • Fritz // 30.06.2018 à 09h54

    Jacques Sapir : « Douze pays de l’UE se sont déclarés opposés […] aux ambitions du Président français qui entendait faire évoluer vers un statut plus « fédéral » tant l’UE que la zone Euro ».

    L’Europe ne marche pas ? Il nous faut plus d’Europe ! En marche vers le précipice !!

    Ah, si cette crise européenne pouvait couvrir de ridicule, définitivement, cette France européiste qui veut p…r plus haut que son c.l, et qui est si bien incarnée par Manu-Zupiter… La fermeté italienne l’a poussé à plus de réalisme sur le trafic des migrants organisé avec la complicité des oènegés, c’est déjà ça.

    Quant à l’Allemagne, elle est dans les choux, et ça fait plaisir à voir. Schadenfreude ?

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    • Patrick // 02.07.2018 à 08h31

      Jupiter s’est encore fait botter le c.. , ça fait plaisir à voir.

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  • Duracuir // 30.06.2018 à 11h10

    Pouvons nous compter sur le narcissisme de Macron?
    En effet, personnellement, je parie qu’il est bien plus imbu de lui que de quelque idéologie que ce soit. Je sais que les narcissiques sont totalement imperméables aux rebuffades et humiliations mais ils sont capables de rancunes mortelles envers ceux qui en sont à l’origine.
    Je sens Macron tout à fait capable d’un 180° sur n’importe quel sujet: OTAN, Russie, UE. Reste ses mandants auxquels, de toute manière, il obéira au doigt et à l’œil.

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  • FrédéricB // 30.06.2018 à 11h41

     » Le gouvernement italien a de plus était conforté dans son refus opposé aux ONG qui affrétaient les navires comme l’Aquarius ou le Lifeline de pouvoir débarquer les migrants, arguant, et ceci a été confirmé, que ces navires se faisaient les complices objectifs des passeurs mafieux qui exploitent ces gens, ce que le Président français, Emmanuel Macron, a bien été forcé de reconnaître. »

    Non seulement c’est du mauvais français (« était » conforté), mais c’est surtout la justification de la lâcheté des gouvernement européens. L’honneur est du côté des ONG comme SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, pas de ceux qui veulent « sous-traiter » le problème en Libye ou en Turquie !

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    • Chris // 30.06.2018 à 14h14

      L’honneur est du côté des ONG ?
      Qui finance ces ONG ? Un début de réponse…
      https://sovereignnations.com/2018/03/24/soros-immigration-network-exposed-italy/
      Mais il n’y a pas que Soros. Qui est derrière l’ONG espagnole Proactiva Arms Open :
      https://www.lematin.ch/monde/italie-rejette-3e-navire-humanitaire/story/31706222
      Pourquoi ces ONG entravent les activités des garde-côte libyens et Frontex ?
      En 2015 déjà, on retrouvait le « manuel du parfait migrant », sur certains migrants, distribué par des ONG en plusieurs langues… en plus des gilets de sauvetages et bouteilles d’eau.
      Si ce n’est pas une incitation à émigrer, c’est quoi ?

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      • FrédéricB // 30.06.2018 à 21h34

        @Chris: Vous avez l’air de faire une sacré fixette sur Soros, vous (ceci dit, j’ai remarqué plusieurs fois que vous n’étes pas le seul sur ce site) !

        Je suis allé voir la référence que vous donnez au journal Le Matin et je n’ai trouvé que ceci :

         » En mars, l’Open Arms avait été placé sous séquestre en Sicile sur des soupçons d’aide à l’immigration clandestine après que les secouristes ont refusé de remettre des migrants aux gardes-côtes libyens. Les séquestres ont été levés par un juge sicilien qui a estimé que l’ONG avait agi «en état de nécessité», parce que les droits fondamentaux des migrants secourus n’étaient pas garantis en Libye. »

        Cela paraît clair, non ? Les ONG ont agi en état de nécessité parce que les droits fondamentaux ne sont pas garantis en Libye. Mais peut-être pensez vous, à l’encontre du juge italien, qu’ils le sont ? Ou bien, ce n’est pas votre problème, le respect des droits fondamentaux ?

        Pour finir, avez-vous une référence sur votre soi-disant « manuel du parfait migrant » ? La seule référence que j’ai trouvé sur le net provient d’un site délirant d’extrème-droite, avec un papier dont un paragraphe est intitulé « Les ONG pseudopodes de l’humanisme maçon de l’ONU »… Vous savez, Les Crises c’est ce site anti-conspirationniste et anti fake-news…

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      • Patrick // 02.07.2018 à 08h37

        Médecins sans Frontières ?? une ONG qui a eu ses heures de gloire mais qui est en train de sombrer , entre financements pas clairs , positions pas claires en Syrie et maintenant quelques scandales sexuels à la mode Oxfam .

        https://www.voaafrique.com/a/dans-la-foulee-du-scandale-d-oxfam-msf-devoile-des-cas-de-harcelement-sexuel/4255547.html

        J’ai comme l’impression que ces ONG ont toutes été noyautées par des gens qui ne veulent pas notre bien et qui profitent de leur bonne réputation pour nous arnaquer.

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    • Duracuir // 30.06.2018 à 19h50

      L’honneur? s’entendre avec des marchands d’êtres humains pour les amener à bon port et laisser à d’autres le soin de gérer la m… On a pas le même sens de l »honneur

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      • FrédéricB // 30.06.2018 à 21h53

        Et laisser se noyer des êtres humains sans les secourir, c’est compatible avec votre sens de l’honneur ? Effectivement, vous devez avoir raison, nous n’avons pas le même sens de l’honneur.

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        • Yanka // 01.07.2018 à 04h11

          Laisser se noyer des gens qui se jettent à l’eau délibérément alors qu’ils ne savent pas nager me semble en effet odieux.

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        • K // 01.07.2018 à 10h53

          Ces migrants tentent la traversée car ils savent qu’ils seront « secourus » au large des cotes libyenne.
          Comment expliquez-vous que plus aucun Indonésien ne tente la traversée vers l’Australie? Parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas « secourus ». La technique australienne est donc gagnante-gagnante :
          1) Il n’y a plus de malheureux qui se noient.
          2) l’Australie n’est pas submergée.

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          • FrédéricB // 01.07.2018 à 11h47

            En tentant la traversée, ils risquent leur vie et ils le savent. S’ils le font c’est qu’ils jugent qu’il n’ont pas d’autre solution.
            De grands humanistes peuvent penser qu’ils se jettent à l’eau délibéremment sans savoir nager, pour être sûrs d’être secourus, d’autres parlent de « benchmarking ». Vous parlez d’assurance d’être « secourus ». Ça vous paraît crédible comme assurance ? Vous feriez confiance à une telle assurance, vous ? Non, bien sûr.
            Désolé de vous le dire : vos propos (sans parler de ceux de Yanka…) manifestent une complète absence d’empathie et d’humanité.

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            • Yanka // 01.07.2018 à 16h54

              Puisque je suis cité… L’empathie et l’humanité pour ceux qui ne prennent pas des risques insensés et pour des personnes concrètes, prises individuellement. Votre empathie et votre humanité ne sont hélas que rhétoriques, jusqu’à preuve du contraire. C’est un peu facile, les grands mots, les effets de manche royaux. On ne fait pas de politique avec de l’empathie pleurnicharde et une posture morale.

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            • FrédéricB // 01.07.2018 à 19h39

              @Yanka. C’est sûr que puisque, je suppose, vous ne connaissez individuellement aucun migrant « concret », votre empathie et votre humanité n’ont à se manifester pour personne en détresse en méditerranée.
              En ce qui me concerne, c’est l’inverse : je pense que l’humanité ne doit pas se circonscrire à mes voisins de palier… Je donne à Amnesty International, Médecins sans frontières, et les restau du coeur. Et vous, à part stratège géopolitique et pourfendeur d’ONG sur le site Les-Crises, vous faites quoi, concrètement et sans effets de manche ?

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            • Patrick // 02.07.2018 à 08h39

              ils ne risquent pas leur vie , puisqu’ils passent directement des bateaux des passeurs à ceux des ONG ( qui partagent le prix du passage ? ) qui les emmènent en Europe alors qu’ils devraient les débarquer dans le port le plus proche , en Tunisie ou en Libye.
              Les gardes-côtes Libyens l’ont déjà signalés.

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  • sassy2 // 30.06.2018 à 12h06

    Concernant l’assouplissement quantitatif de fausse monnaie et l’assouplissement quantitatif de faux passeport, la concomitance de leur implémentation et de leurs bons résultats en europe, est intéressante.

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  • tchoo // 30.06.2018 à 13h03

    Je suis de plus en plus persuadé que l’on ne pourra pas sortir de l€ unilatéralement, les milieux financiers ne le permettront pas et asphyxier le pays. Le seul moyen est de créer l’explosion de fête zone euro, que sa disparition deviennent ineluctable

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  • Louis Robert // 30.06.2018 à 13h11

    Mais alors que sont donc devenues ces « valeurs européennes » ?

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    • xc // 30.06.2018 à 19h47

      Quelles « valeurs européennes » ? L’organisation laquelle vous pensez, je suppose, est l' »Union Économique et Monétaire Européenne » (UEME, abrégé le plus ssouvent en « UE »). Juste une question de gros sous.

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  • Chris // 30.06.2018 à 14h34

    J’avais lu quelque part (mais où ?), que l’Allemagne ne serait le pays qui exploserait l’euro tant que cette monnaie et les marchés intra-européens inhérents seraient favorables à son économie, mais qu’elle manoeuvrerait pour que ce soit un ou plusieurs autres pays de l’eurozone, le moment venu.
    Force est de reconnaitre que la guerre commerciale initiée par Trump rebat les cartes européennes : le « fédérateur européen » se fait la paire !
    Sans lui, l’Union n’existe pas, n’a jamais existé (ré-entendre le discours de De Gaulle en 1962 : https://www.youtube.com/watch?v=yf2J-QH6ymo ) et aurait dû s’en tenir au GATT/CEE.
    Cet homme avait une culture étendue de l’Histoire et des peuples

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  • Renaud // 30.06.2018 à 15h07

    On peut craindre que la « France », devenue pantelante, de par son idéologie à prétention universelle, sera la dernière à s’accrocher désespérément au parangon « européen » qui n’est désormais qu’un ectoplasme qui gêne tout le monde. L’UE est une sorte d’Urss capitalistique dont le secrétaire général est Merkel avec son valet Macron. Il me revient cette situation historique suivante. Jusqu’à l’extrême fin de l’Urss, aucun homme politique n’osa dénoncer en public la « construction » du socialisme et la fin, pourtant visible, de l’Urss. Il se dégage une même odeur aujourd’hui. Macron risque d’imposer les pires bêtises.

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  • Pierre D // 30.06.2018 à 15h18

    Le flou ne risque pas de se dissiper demain. En réalité, ce n’est plus qu’une question de millénaires en Europe:

    « Pourquoi Lacédémone et Athènes si puissantes par les armes ont-elles péri si ce n’est pour avoir repoussé les vaincus comme des étrangers? Tandis que notre fondateur Romulus bien sage vit la plupart de ses voisins en un jour ennemis de Rome et ses citoyens. » – Claude (princeps) devant le Sénat en 48 ap JC – Selon les Annales de Tacite (XI,21)

    … patience donc.

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  • moshedayan // 30.06.2018 à 16h20

    Sur les ONG, bien avant de lire jacques Sapir, j’avais une méfiance pour celles-ci. Il suffit d’enquêter sans omettre aucun élément sur leurs comportements pendant le siège de Sarajevo, et comment les civils serbes en Bosnie puis au Kosovo ont été traités (être de foi chrétienne était un tare en comparaison de la foi musulmane, « reflet de la mosaïque des cultures en Europe » (discours mondialiste entendu dans vos médias). J’ajoute ceci, pour bien comprendre, les pays d’Europe centrale et orientale n’entendent absolument pas payer les conséquences du néo-colonialisme de l’Occident (que la France se débrouille en clair), si l’Italie n’eut pas un grand empire colonial, elle est donc aussi en droit d’exiger de la France qu’elle cesse ses ambiguïtés et qu’elle arrange le bazar de la Libye.
    Quant aux donneurs de leçon d’humanisme sur vos médias, désolé mais vu de Slovaquie, ça passe mal. A ce propos, on peut ajouter la Slovaquie comme pays intéressé à la fin de l’euro, sa population en tous cas, à la différence des Français ?

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    • step // 02.07.2018 à 14h15

      « peut ajouter la Slovaquie comme pays intéressé à la fin de l’euro, sa population en tous cas, à la différence des Français « . Oula, la question de l’euro n’est pas posée aux français. nos dirigeants auraient bien peur de la réponse.

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  • SCC // 30.06.2018 à 17h47

    L’Europe n’est unanime que dans les sanctions contre la Russie. Le 29, en toute discrétion, leur prolongation a été confirmée pour 6 mois.
    Je n’ai pas entendu Conte expliquer pourquoi l’Italie a voté dans ce sens, après les belles déclarations et les promesses d’avant la formation de son gouvernement.
    Ce n’est certainement pas pour remercier ses collègues du « cadeau » obtenu dans la problématique des réfugiés…
    Edit: j’ai changé migrants en réfugiés, car je pense en effet que c’est le meilleur terme.

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    • Yanka // 01.07.2018 à 04h20

      « Migrants » quand ils partent, tant qu’ils voyagent, et « réfugiés » seulement à l’arrivée. Le « migrant » est en mouvement, il n’a aucun statut ; le réfugié se repose enfin, il est sous protection. S’il se soustrait à la vigilance des autorités accueillantes avant que ces dernières ne statuent sur son sort, il devient un clandestin, soit un hors-la-loi. Et le reste, c’est de la littérature et du lacrymal pur jus.

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  • rolland // 30.06.2018 à 18h52

    A défaut d’effondrement de l’UE, vivement celui de la zone euro….et que vive la France…encore un peu..

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  • Jean bete // 30.06.2018 à 23h23

    le gouvernement italien a bien joué, mais au plan économique reste trés ambigü, en particulier sur la question de l’Euro.
    certes il y a une crise qui s’approfondit, mais le gouvernement allemand se réunifiera sur la question économique et financière, il sera plus ordolibéral que jamais d’abord en raison des élections bavaroises mi octobre,, . Un fait est certain les gouvernements européens vont tout faire pour tenir jusqu’aux élections européennes.

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  • charles-de // 01.07.2018 à 04h47

    Comme je le dis depuis plusieurs années, pas la peine de sortir de l’euro, IL EXPLOSERA TOUT SEUL. En attendant, QUI PAIERA LES POTS CASSéS ?

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  • xc // 01.07.2018 à 10h55
  • PatrickMessin // 01.07.2018 à 13h18

    « (..) ces navires se faisaient les complices objectifs des passeurs mafieux qui exploitent ces gens (…) »
    Non, ces organismes ne se font pas les complices des passeurs lybiens, ils sauvent des vies qui auraient sans eux fini au fond de ce grand cimetière marin. 20 à 30 % seulement des migrants sauvés le sont par eux. Le reste l’est par les gardes côtes ou Frontex ; ceux-là sont-ils des complices des passeurs ?
    Ce n’est parce que le gouvernement italien (comme d’autres) est « anti »-européen qu’il faille dire amen à sa politique anti-imigration à vomir.

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    • step // 02.07.2018 à 14h27

      si on veut ne pas cautionner l’activité des passeurs, il faut les sauver et les redéposer dans leur port d’embarquement. Avec un peu de chance, le récit des horreurs vécues à bord de ces « bateaux? » auront l’effet thérapeutique escompté.
      Jusqu’à nouvel ordre, les pays de départ (syrie, lybie) sont des pays que nous avons magnifiquement contribué à « libérer », donc logiquement… ils sont des havres de paix ! (un peu de cynisme, allons).

      Le dilemme moral est évident, mais la mauvaise gestion de cette question l’est aussi. Aussi, pour demander une demande d’asile, pour une personne menacée, il faudrait se rendre dans l’ambassade européenne de tout pays limitrophe au sien (pour ne pas faire une Assange), et faire une demande européenne. Que l’on ne soit pas capable de mettre en place ce genre d’organisation commune, c’est vraiment le signe de la fin pour l’UE.

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  • Jean Pierre Collignon // 01.07.2018 à 16h58

    Les ONG instrumentalisé.

    Comme au temps du colonialisme ou les missionnaires avais un rôle de pacification et des conquêtes, les ONG ne sont qu’une adaptation des mêmes méthodes au temps moderne, Instrumentalisé dans des objectifs politique. Récupérer par les élus bobos qui vote des subventions en quête de ce faire a bon compte une image humaniste donc certain ne mettrais même pas 1% de leurs revenue personnel (le processus de décomposition morale en cours).
    Des philanthropes qui instrumentalisent à des fins économique et politique ces organisations dans leurs propres intérêts.
    L’Europe, la tour de Babel, le maillon faible est la terreau idéal pour toute manipulation implicite ou explicite, la question est de savoir quelle est le but sous-jacent.
    Il est très dommageable que cette instrumentalisation en arrive à discréditer l’humanitaire qui consiste à aider et donner sans contrepartie.

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  • pseudo // 02.07.2018 à 14h58

    le problème est que le population française est particulièrement attachée à l’euro, c’est elle le principal frein politique à une dissolution

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