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2.mai.20182.5.2018
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[RussEurope-en-Exil] Un an de Macron par Jacques Sapir

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Billet invité

Emmanuel Macron va fêter le premier anniversaire de son élection au mois de mai. Cette élection, on s’en souvient, s’était déroulée dans un contexte plus que particulier. Le rejet par une fraction de l’électorat de Mme Marine le Pen, pour des raisons multiples dont en particulier sa performance exécrable lors du débat télévisé, avait lourdement pesé sur cette élection. Emmanuel Macron, à plus d’un titre, apparaissait donc comme un « président par défaut », un Président qui n’avait reçu des électeurs aucun mandat précis, ce que confirmaient les sondages. Pourtant, il s’est cru investi d’un mandat particulier, celui de réformer la France. Il faut, alors, se retourner sur un an de Présidence Macron, et sur la frénésie des réformes qui semble l’habiter, mais aussi sur le sens même de certaines de ces réformes.

Un président autoritaire ?

Ses méthodes de gouvernement divisent, mais elles ont incontestablement donné des résultats. Il a ainsi pu faire passer une importante – et fort controversée – réforme du code du travail. Cependant, le processus qu’il a adopté pour ce faire – les « ordonnances » – n’est pas innocent et il a laissé des traces. De même, les soupçons de favoritisme, voire de cadeaux donnés à certains chefs syndicaux, pour diviser le mouvement syndical, n’ont pas grandi l’action d’Emmanuel Macron. Sa politique aura contribué à décrédibiliser ce que l’on appelait le « pôle réformiste » au sein du syndicalisme français. Ajoutons qu’il a pris goût aux ordonnances, détournant ainsi une procédure qui était, initialement, réservée aux questions budgétaires. Son utilisation tend désormais à se systématiser. Elle contribue donc à l’image d’autoritarisme qui semble désormais coller au Président. Selon un sondage IFOP, 73% des personnes interrogées considéraient qu’il était autoritaire, et seulement 30% qu’il était proche des français[1]. C’est une image en réalité désastreuse, car on sent bien toute la différence qu’il y a entre l’autorité légitime et un comportement autoritaire…Emmanuel Macron brutalise, que ce soit symboliquement ou matériellement une bonne partie de l’opinion publique française. Cela laissera des traces.

Ajoutons à cela la maladresse dont le gouvernement a fait preuve à propos de Notre-Dame-des-Landes, combinant une forte répression avec un recul trois jours après pour commencer des négociations, et la brutalité dans la répression du mouvement étudiant : on pourrait se croire revenu au temps des marcellinnades de 1968. Le cas de Notre-Dame-des-Landes est ici emblématique. Puisque Macron avait décidé de ne pas y faire construire l’aéroport dont certains rêvaient, pourquoi ne pas avoir pris le temps de la concertation avant d’user de la répression ? Les images des affrontements resteront aussi dans les mémoires, et elles ne font pas honneur à Emmanuel Macron.

Le président des riches ?

Si les réformes qu’il entend faire passer en France sont donc sur les rails, et cela sans jeu de mots (on pense bien sûr à la réforme de la SNCF), elles continuent d’être fortement contestées. Les attaques contre les services publiques touchent, il convient de le rappeler, en premier lieu les plus défavorisés. De fait, nombre de ces réformes heurtent de plein fouet les classes populaires. A cela viennent s’ajouter des dérapages de langage qui révèlent une morgue profonde : parler de « gens qui ne sont rien » confirme qu’Emmanuel Macron a très peu d’empathie pour qui n’est pas issu du même milieu que lui. La familiarité qu’il entretient avec des personnes qui peuvent raisonnablement passer pour des « nantis » aggrave son cas. Cela, cependant, ne peut lui être reproché. Par contre, les mesures fiscales avantageant massivement les plus riches sont, elles, problématiques.

Alors, pour sa défense, il dira que cela est nécessaire pour relancer l’économie française. Mais, si les bons chiffres de 2017 peuvent faire illusion, en sachant qu’ils sont très largement le produit de la conjoncture internationale, le fort ralentissement de la croissance au début 2018 pose un véritable problème. Si l’économie française patine, c’est très largement lié à la perte de compétitivité induite par l’existence de l’Euro. Avec un décalage de 26% à 43% par rapport à l’Allemagne[2], il est impossible pour la France d’être compétitive, que ce soit à l’intérieur de la zone Euro ou à l’extérieur dans le commerce « hors zone »[3].

L’image d’un Président autoritaire se combine alors à celle d’un « Président des riches », voire des « très riches » comme le dit François Hollande[4], une image qui découle d’un certain nombre de mesures fiscales avantageant à l’évidence les 10% de la population aux revenus les plus élevés. La combinaison de ces deux images pourrait bien se révéler délétère, voire désastreuse, à l’avenir. Etre considéré à la fois comme un Président des riches et un Président autoritaire revient, à terme, à unir ses adversaires. Il y a là une menace potentielle qui pèse sur les épaules d’Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron et l’Europe

Ces réformes viennent s’intégrer dans la politique européenne d’Emmanuel Macron. Il n’a échappé à personne qu’elles reprennent les grandes lignes des orientations décidées par la Commission Européenne, ce que l’on appelle les « GOPE »[5]. Ces dernières mettent l’accent sur la concurrence dans les services publics (et en particulier dans le transport ferroviaire) mais aussi recommandent toute une série de mesures fiscales. En un sens, Emmanuel Macron est celui qui va imposer à la société française de se plier de force à la logique de l’Union européenne, après avoir refusée de s’y plier de gré, et l’on se souvient ici du référendum de 2005 et de ses résultats. Il doit cependant ici prendre garde à ne pas acquérir une troisième image, en plus de celle du Président autoritaire et du Président des riches : celle du Président de l’étranger. Les conséquences en seraient désastreuses, si l’on se rappelle les représentations de Louis XVI et de Marie-Antoinette lors de la Révolution française…

Et pourtant, il y a une logique dans ce qui peut être considéré comme une folie, ou du moins comme une volonté de brutaliser une grande partie de la société française. Emmanuel Macron s’en est d’ailleurs expliqué dans son grand discours devant le Parlement européen. Il espère, par ces réformes et ces politiques, renforcer la position de la France au sein de l’Europe, car il veut combattre la prééminence de l’Allemagne d’Angela Merkel. Son projet, qui est un très vieux rêve de l’élite politique française, est de construire une Union européenne qui soit réellement fédérale. On peut cependant douter de cette stratégie. Outre le fait qu’elle rappelle trop la nouvelle de Jack London, La Force des Forts[6], cette stratégie se heurte à une volonté constante de la classe politique allemande qui se refuse à envisager toute « union de transferts » et toutes réformes allant dans le sens d’une Union européenne plus fédérale, sauf bien entendu si l’Allemagne conservait sa souveraineté, et donc ses instruments de contrôle, dans ce processus. Il faut ici se souvenir de l’arrêt de la cours de Karlsruhe de 2009[7]. Les succès tactiques d’Emmanuel Macron préparent-ils alors un échec stratégique ? Oh, certes, il obtiendra des compliments sur sa politique, et les dirigeants allemands lui passeront la main dans le dos (ce qu’il aime bien, si l’on en croit son récent voyage aux Etats-Unis…). Mais, rien de concret ne sortira de sa politique quant à l’Union européenne, et il aura durablement affaibli et divisé la société française. Car, en l’état, l’Union européenne est non réformable. Il faudrait, pour espérer faire avancer les choses, avoir le courage de provoquer une crise majeure. Mais, cette dernière menacerait de « tuer l’UE ». C’est là toute la contradiction de la politique d’Emmanuel Macron : il s’est persuadé que la survie de l’UE passait avant toute réforme. On comprend, alors, la prégnance du statuquo.

Emmanuel Matrump ?

Le rapprochement entre Emmanuel Macron et le controversé Président des Etats-Unis, Donald Trump, a été fait par certains observateurs. Mais, le second fut élu sur une vague populiste, un refus massif de l’establishment, alors que le premier l’incarne à la perfection. Tous cependant ont noté l’apparente amitié, et même la « complicité » qui a semblé unir les deux hommes. Mais, outre le fait qu’il y avait dans cela beaucoup de communication, que ce soit dans les embrassades ou dans le symbole du chêne planté (et retiré une fois le voyage achevé), cela participe de ce que l’on peut analyser comme une impasse stratégique dans laquelle notre Président s’est engagé. Les sujets de divergence sont nombreux entre les deux hommes, de la question du climat à celle du libre-échange. Pourtant, leur entente semble réelle, et Emmanuel Macron a pris la responsabilité – et le risque politique – de s’associer aux frappes étatsuniennes sur la Syrie, frappes hors de tout cadre légal et sur des bases matérielles extrêmement fragiles. Il a pris le risque de renforcer les pressions à la prolifération nucléaire qui se manifestent de par le monde.

On devine qu’il espérait, en retour, un appui des Etats-Unis quant à sa politique européenne. Mais l’appuis des Etats-Unis sera-t-il suffisant pour faire plier l’Allemagne ? On peut en douter. Les capacités de pression des Etats-Unis sur l’Allemagne ne sont plus celles des années 1960. Ici encore, Emmanuel Macron se berce probablement d’illusions. La nature des relations entre l’Allemagne et les Etats-Unis a en effet bien changé avec ce que l’on pouvait connaître dans les années 1960 et jusqu’aux années 1980[8]. L’Allemagne a fait sa réunification, ce qui était l’un de ses grands objectifs stratégiques. Elle en craint plus la Russie pour de nombreuses raisons, qui vont de l’existence d’Etats-tampons (la Pologne, le Belarus, l’Ukraine), au fait qu’une guerre majeure sur le théâtre d’opérations « centre Europe » déboucherait rapidement sur des catastrophes majeures et l’emploi du feu nucléaire, ce dont personne ne veut. Elle se prépare, si elle ne l’a déjà fait, à passer un accord avec la Russie, une forme de Rapallo clandestin.

Un petit rappel de l’histoire est ici nécessaire. Le 16 avril 1922, en marge de la conférence de Gênes, Walter Rathenau, le Chancelier de l’Allemagne de Weimar et Georgui Tchicherine, Commissaire du Peuple aux Affaires Etrangères de l’Union soviétique signaient à Rapallo un traité officiellement économique, mais établissant de fait une coopération étendue, tant industrielle que militaire, entre les deux pays qui devaient durer jusqu’en 1933[9]. Ce traité provoqua une immense émotion, en particulier en France[10], car elle actait de l’éclatement de « l’alliance de revers » qui, pendant plus de vingt ans, avant 1914, avait été l’un des fondements de la politique étrangère française[11]. En 1922, c’était le traité entre une Allemagne vaincue et une URSS isolée. Le Traité de Rapallo était un acte de défense entre deux pays aux abois. Aujourd’hui, ce qui est en jeu, c’est une possible alliance entre une Allemagne dominante économiquement et émancipée politiquement et une Russie qui a fait depuis dix ans un retour impressionnant sur la scène internationale.

On peut donc penser que le Président français a vendu la réputation et la crédibilité de son pays contre un illusoire plat de lentilles (au ketchup)…

Emmanuel Macron et la France

Ceci doit conduire à s’interroger sur l’image de la France qu’a Emmanuel Macron. Sa politique, qu’il s’agisse de la politique intérieure ou de la politique extérieure nie l’existence d’intérêts particuliers de la France (et des français). Ou plus exactement, elle procède à une dissolution de ces intérêts dans le cadre de l’Union européenne. Oubliés, les principes qui avaient guidés pendant des décennies la politique étrangère de notre pays, comme le respect du droit international, un point clef dans la décision de Jacques Chirac de ne pas s’associer à l’agression américano-britannique contre l’Irak en 2003, ou l’indépendance nationale et son corollaire, l’équilibre des puissances. Car, prisonnière du carcan de l’intégration dans l’OTAN et de la soumission à Bruxelles, la France ne peut plus faire entendre sa voix, et ce au moment ou, pourtant, le monde en a tant besoin. Oubliées, les idées longtemps maitresses de la politique intérieure comme la politique industrielle et l’aménagement du territoire, des idées qui étaient en définitive profitables à tous. La France, selon Macron, n’a plus de projet ; elle n’a qu’un bilan et un compte d’exploitation. La France ne se conduit plus ; elle se gère. Peut-être la formule de la « start-up nation » n’était-elle pas une métaphore, mais la réalité la plus nue et la plus vraie de ce qu’est la conception de la France pour Emmanuel Macron. Ce n’est donc point un Président que nous avons élu, mais un chef d’entreprise, qui travaille pour le profit de ses actionnaires (les dirigeants de l’Union européenne) et qui n’hésitera pas à licencier le peuple si ce dernier ne lui convient pas. Alors, oui, à ce niveau de vacuité, on peut se permettre des choses indignes, comme de s’exprimer en une langue étrangère devant un parlement étranger ou de livrer à des embrassades grotesques. Quand on ne représente plus un pays, il n’y a plus de questions de dignité. Victor Hugo plaçait ainsi dans la bouche de Triboulet, le héros tragique de Le Roi s’amuse: « Sire, je ne viens pas demander ma fille / Quand on n’a plus d’honneur, on n’a plus de famille ».

Ainsi se révèle de la manière la plus crue, mais aussi la plus véridique, la Présidence d’Emmanuel Macron, une Présidence qui se fait sans doute des idées sur la France mais qui a complètement oubliée une certaine idée de la France.

Notes

[1] https://www.valeursactuelles.com/politique/sondage-73-des-francais-trouvent-emmanuel-macron-autoritaire-94866

[2] Voir, http://www.imf.org/en/Publications/Policy-Papers/Issues/2017/07/27/2017-external-sector-report et http://www.imf.org/en/Publications/Policy-Papers/Issues/2016/12/31/2016-External-Sector-Report-PP5057

[3] Voir la note publiée le 29 juillet 2017 sur Russeurope, https://russeurope.hypotheses.org/6180

[4] http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/04/25/25001-20180425ARTFIG00359-hollande-allume-macron-c-est-le-president-des-tres-riches.php

[5] ALLEMAND, Frédéric, « Les GOPE » dans ALLEMAND, Frédéric, L’Union économique et monétaire: origine, fonctionnement et futur. Sanem: CVCE, Dossier thématique, 2013. CVCE, 2013 ; https://www.cvce.eu/education/unit-content/-/unit/7124614a-42f3-4ced-add8-a5fb3428f21c/a84854b0-f7e6-44cb-81b0-3c9652b60054

[6] Jack London (Auteur) Jean Talva (Traduction), Paris, Editions Phébus, coll. Libretto, Paru en octobre 2009 https://fr.wikisource.org/wiki/La_Force_des_Forts

[7] https://www.bundesverfassungsgericht.de/pressemitteilungen/bvg09-106.html

[8] Sur ce point, Fondation Respublica, L’avenir des relations germano-américaines, note 109, 18 septembre 2017.

[9] Fink Carole et Frohn Axel (edits.), Genoa, Rapallo, and European reconstruction in 1922, German historical institute ; Cambridge ; New York : Cambridge university press , 1991 ;

[10] Fritsch-Bournazel Renata, Rapallo, naissance d’un mythe. La politique de la peur dans la France du Bloc national, Fondation national des sciences politique, Paris, 1974

[11] Les négociations entre la France et la Russie avaient commencé en 1891 et devaient aboutir en 1894. Voir, Picheral Jean, L’Alliance franco-russe. Montpellier, Imprimerie de la Manufacture de la Charité, 1928, 151 pages.

Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 02.05.2018 à 06h38

Nous avons, par défaut, confié le pouvoir à un chef d’entreprise, filiale de la grande multinationale mondialiste des financiers.
La France est une filiale qui doit donner satisfaction à ses maîtres qui n’hésiteront pas à « dégraisser » si les résultats sont insuffisants. Nous ne sommes plus une nation mais une filiale « dégraissable ».
Notre gestionnaire en chef peut très bien être lui-même licencié par la « direction centrale » pour mauvais résultat.
A moins que le peuple de France réagisse et nomme à sa place, non pas un chef d’entreprise, mais un Chef d’Etat, responsable devant la nation et qui choisit d’en défendre les intérêts, qui parle en français aux français, qui sait s’allier avec d’autres nations dans l’intérêt commun des peuples d’Europe, avec la Russie (ennemi que veulent abattre les maitres financiers), face à une direction mondialiste apatride qui nous méprise et nous ignore. Notre avenir européen est à l’Est mais pas Outre Atlantique.

34 réactions et commentaires

  • Linder // 02.05.2018 à 06h16

    Jacques Sapir écrit : « Il n’a échappé à personne qu’elles reprennent les grandes lignes des orientations décidées par la Commission Européenne, ce que l’on appelle les « GOPE » ». C’est très étonnant car je n’ai jamais entendu un journaliste parler de « GOPE », ni n’ai-je entendu des syndicalistes aborder le sujet. Pour eux, les réformes c’est Vals, El-Komri, Macron (ministre), Macron (président), jamais les « GOPE ».

    Pour savoir ce que sont les « GOPE » :

    https://www.upr.fr/actualite/europe/gope-nos-gouvernements-subordonnes-a-commission-europeenne-preuve

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    • Max // 04.05.2018 à 12h21

      Les syndicats sont noyautés depuis une trentaine d’années par le gouvernement (je le sais de source sûre), afin de galvaniser et décrédibiliser la contestation. S’ils ne parlent pas des « vrais » problèmes, c’est voulu. C’est comme dans les médias/partis politiques : on favorise les plus extrêmes et on dit « vous voyez bien que les contestataires sont des extrêmistes, nous nous sommes le parti de la raison ». Cf. le discours d’efficacité de Macron (qu’on pourrait traduire par « quiconque est contre nous est contre l’efficacité » – habile retournement sophistique).

      Quelqu’un qui critique véritablement l’UE, dans ses fondements et avec des vrais arguments, disparaît instantanément de la scène publique. Certains syndicalistes le savent et tous focalisent leurs efforts sur le faux débat gauche/droite, la fausse alternance des gouvernements et l’apparent débat qui prend tout l’espace. L’intérêt de la hiérarchie syndicale (je ne parle pas de la base) est de maintenir leurs avantages, et non le bien commun.

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      • RGT // 04.05.2018 à 19h06

        Les « syndicats »… Pas tous.

        Parlez plutôt de « partenaires sociaux » qui ne sont plus que des structures hors-sol qui ne prennent la parole que pour préserver leur existence au prix de con-promissions qui feraient vomir les fondateurs de ces organisations.

        Il existe encore des syndicats qui luttent pour les intérêts des salariés qu’ils représentent, mais comme ils ont refusé de se compromettre on les traite de tous les noms d’oiseaux imaginables.

        Regardez du côté de Sud, de la CNT (surtout AIT, la vraie), ou d’autres syndicats qui n’ont jamais accès aux médias de masse.

        Ensuite, on reprochera aux français d’être le pays le moins syndiqué d’€urope…

        Quand on constate que les « plus grosses » organisations « reconnues » ne sont que les passe-plats du MEDEF et du gouvernement on comprend la réaction de dégoût des « adhérents » potentiels.

        Un VRAI syndicat ne se compromet pas avec ses pires ennemis.
        Il négocie mais ne baisse pas son froc à la première remontrance.

        Et surtout n’hésite pas à aller à l’affrontement car ses adversaires ne lâcheront RIEN s’ils savent qu’ils peuvent facilement domestiquer les « représentants »…
        Tout comme en « politique », avec des « élus » si facilement « influençables ».

        « Partenaire sociaux » ou « Représentants du peuple », je ne vois pas réellement où se situe la différence.

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  • Franck B. // 02.05.2018 à 06h24

    Beau et triste résumé d’une année « longue comme un jour sans pain » en Macronie… alors même que vous avez oublié de mentionner, concernant l’empathie et l’autoritarisme, le traitement indigne des réfugiés, que ce soit à Calais ou dans le Sud-Est.

      +9

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  • DUGUESCLIN // 02.05.2018 à 06h38

    Nous avons, par défaut, confié le pouvoir à un chef d’entreprise, filiale de la grande multinationale mondialiste des financiers.
    La France est une filiale qui doit donner satisfaction à ses maîtres qui n’hésiteront pas à « dégraisser » si les résultats sont insuffisants. Nous ne sommes plus une nation mais une filiale « dégraissable ».
    Notre gestionnaire en chef peut très bien être lui-même licencié par la « direction centrale » pour mauvais résultat.
    A moins que le peuple de France réagisse et nomme à sa place, non pas un chef d’entreprise, mais un Chef d’Etat, responsable devant la nation et qui choisit d’en défendre les intérêts, qui parle en français aux français, qui sait s’allier avec d’autres nations dans l’intérêt commun des peuples d’Europe, avec la Russie (ennemi que veulent abattre les maitres financiers), face à une direction mondialiste apatride qui nous méprise et nous ignore. Notre avenir européen est à l’Est mais pas Outre Atlantique.

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    • Bellettre // 02.05.2018 à 08h17

      J’ai comme l’impression que le peuple de France va donner du fil à retordre aux exigences imposées par l’UE et que son super Premier ministre – E. Macron – s’en trouvera bien marri !

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    •  » déplorable »21 // 02.05.2018 à 09h37

      Le concept de  » filiale  » me gêne un peu. L’état français ne produit plus ni ne vend grand chose comme une filiale d’une entreprise. La France n’est plus une entreprise indépendante ni même une filiale + ou – autonome .
      Non , Macron n’est que le responsable DRH France de cette grande multinationale mondialiste dont vous parlez si bien . d’ailleurs c’est bien le boulot d’un DRH que vous décrivez à la suite.
      Son boulot n’est ni de produire ni de vendre mais de gérer  » les ressources humaines »
      Pour compléter, dans le domaine culturel ou  » sociétal » comme on dit aujourd’hui , j’aime bien l’idée de Métastase.
      Quelque chose qui se diffuse lentement et qui fini par contaminer la plupart des organes.
      A chacun de voir ou se situe la tumeur originelle !

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  • Toff de Aix // 02.05.2018 à 08h10

    La prise du pouvoir s’est faite par défaut. Soit.

    L’exercice de ce même pouvoir se fait encore par défaut. Soit.

    L’opposition à ce pouvoir se fait aussi par défaut.
    Ça commence à bien faire, là.

    On voit très bien que nous en sommes arrivés à ce point, à cause d’une conjonction de facteurs qui sont catalysés par l’apathie politique dont font preuve les français. Sans un réveil populaire et politique fort, notre pays court à la ruine : sa dissolution dans le grand supermarché du vide européen, avec ses cohortes de laissés pour compte, son armée de réserve de chômeurs, une majorité de zombies consommateurs qui filent droit et vivent dans la peur, et pour finir une minorité de nantis qui prospèrent sur le dos de tout le monde.

    Le seul grain de sable étant la fin (prévisible) des écosystèmes et des ressources, et l’effondrement global de toute cette pyramide de ponzi planétaire. Finalement, c’est peut-être la seule chose qui pourra véritablement nous sauver. Je n’aurais jamais cru en arriver à le souhaiter à ce point.

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  • Charles Michael // 02.05.2018 à 08h18

    Cher Jacques Sapir,
    juste pour signaler une petite coquille:
    L’Allemagne a fait sa réunification, ce qui était l’un de ses grands objectifs stratégiques. Elle en craint plus la Russie pour de nombreuses raisons,…..
    je pense qu’il fallait lire: Elle NE craint plus la Russie.

    Bon je retourne terminer cette excellente lecture

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  • Eric83 // 02.05.2018 à 08h26

    Aux « la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force » de Orwell dans « 1984 ».
    Dans « 2018 », Macron a ajouté « la dictature c’est la démocratie », lui qui pratique parfaitement la novlangue et revendique « la verticalité du pouvoir ».

    Macron et son gouvernement sont une menace pour le peuple Français comme pour les autres peuples.
    La décision illégale, illégitime et insensée de frappes « qui ne changent rien » sur un prétendu « arsenal chimique clandestin » en Syrie dans la nuit du 13/14 avril dernier – après avoir depuis mars, participé et alimenté à tort la plus grave crise diplomatique mondiale depuis 1962 à l’encontre de la Russie – piétine les Droits les plus élémentaires ainsi que les intérêts du peuple Syrien et ceux du peuple Français.

    Cette décision est aussi inacceptable qu’inexcusable de la part d’un exécutif qui prétend représenter le « Pays des Droits de l’Homme » et se vante de respecter les « valeurs de liberté et de paix ».

    Aussi, en tant que citoyen, j’ai envoyé une saisine à la commission des requêtes de la Cour de Justice de la République pour dénoncer l’ingérence illégale et illégitime de nos gouvernements successifs depuis 2012 à l’encontre de l’Etat Syrien en parallèle, j’ai également envoyé un courriel à plus de la moitié des députés et sénateurs qui ont notamment pour charge de contrôler la politique mise en oeuvre par l’exécutif.

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    • METZGER // 02.05.2018 à 09h11

      J’aimerais m’associer à vos démarches, Eric83 !
      Pouvez-vous nous donner une copie en lien ?

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      • Eric83 // 02.05.2018 à 13h21

        Je vais demander à Olivier comment je peux transmettre les éléments à ceux qui les souhaitent.

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  • P’tetbenkwui // 02.05.2018 à 09h42

    « Ses méthodes de gouvernement divisent, mais elles ont incontestablement donné des résultats ».

    Je suis restée scotchée !
    Où est ce que Mr Sapir a vu des « résultats »?
    Sinon des « conséquences », certes discutables, je ne vois aucun résultat.
    Macron, animé d’une extraordinaire prétention, « manage » le pays avec les moyens du bord parce qu’il s’est entouré de ministres et conseillers d’une incompétence crasse !
    On peut commencer par E. Philippe et son rôle actif dans la déconfiture d’AREVA par exemple. Mais pas seulement. Et après ça vient diriger la France ?!

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    • step // 02.05.2018 à 11h48

      les « résultats » sont je pense dans l’esprit de Mr Sapir, le fait d’avoir passé des réformes très peu raccord avec le pacte social français, sans provoquer de chute de gouvernement, de dissolution de l’assemblée ou de blocage du pays. Les ordonnance lui ont permis de court-circuiter le débat parlementaire, de prendre la contestation sociale de vitesse et de disperser les syndicats. Quand on voit le nombre de gvt tombés sur un os lors de réformes similaires, faire ce qu’il a fait est un sacré résultat, et je ne doute pas que les bénéficiaires de cette politique ou ceux qui s’imaginent l’être en félicitent macron.

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    • vlois // 02.05.2018 à 18h05

      Villani, Philippe et président Macron tous de la meme promo de la FAF. FAF promu par Giscard, Macron est son fils spirituel.

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      • P’tetbenkwui // 02.05.2018 à 19h46

        Et parallèlement à la médiocrité et au vide du second débat télévisé, je ne suis pas convaincue que MLP disposait de l’équipe nécessaire pour constituer un gouvernement, ce que je ne saurais regretter.
        Ce parti est (était) toutefois indispensable à la réalisation crédible de l’habituelle facétie électorale qui nous a conduits dans une impasse tumultueuse.

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        • RGT // 04.05.2018 à 19h22

          La « présidente » de l’étron national a strictement respecté son « contrat de travail ».

          Les « dirigeants » de ce parti n’ont JAMAIS souhaité accéder au pouvoir.

          La seule chose qui les intéresse est d’avoir une « inpopularité » suffisante pour venir réclamer des fonds publics afin de maintenir leur train de vie.

          Les autres partis approuvent car cet « épouvantail » leur permet, en cas de « duel » d’obtenir une « victoire » éclatante leur offrant une « légitimité républicaine » qu’ils n’auraient jamais obtenue s’ils avaient combattu un adversaire « normal ».

          Je pense que si Zupiter s’était présenté conte un candidat plus « consensuel » il se serait pris une veste mémorable, sans doute même contre Philippe Poutou (qui était sans doute le plus sincère d’entre tous).

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          • P’tetbenkwui // 04.05.2018 à 20h18

            Je partage votre sentiment sur les points que vous soulevez. Sauf que mes posts en ce sens ont été systématiquement effacés par la modé. Je me demande combien de temps celui ci résistera .
            Vu la campagne à laquelle on a assisté, je crois que le respect des électeurs a maintenant à peu près la même fonction que le papier toilette…

            L’abstention massive met aussi en lumière l’échec de la classe politique et le peu d’intérêt que les électeurs y réservent.
            La question est de savoir si les électeurs  s’en désintéressent par fainéantise (ce serait grave) ou par dépit ou impuissance face à la corruption des élus.
            L’un mènera  à l’asservissement l’autre à la révolution, donc ça a son importance.

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  • Kiwixar // 02.05.2018 à 09h56

    « Mme Marine le Pen, pour des raisons multiples dont en particulier sa performance exécrable lors du débat télévisé »

    Si l’objectif était de ne surtout pas être élue pour continuer à pantoufler dans la pme familiale, alors elle a au contraire fait un excellent débat télévisé. Re-voter pour MLP à l’avenir, c’est aimer être cocu.

    « Pour contrôler l’opposition, il suffit d’être l’opposition » (Lénine)

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  • P’tetbenkwui // 02.05.2018 à 13h04

    Et …. par-delà l’hallucinante médiocrité du second débat télévisé – des deux côtés d”ailleurs – est ce bien utile de rappeler que MLP n’avait pas d’équipe pour gouverner et n’a jamais eu la ferme intention de gouverner autrement que par le verbe. Ca doit être confessionnel à défaut d’être génétique car le père Le Pen a toujours articulé la même stratégie. Le FN, du moins dans la forme créée par “papounet” , n’a jamais eu l’intention de gouverner la France mais au contraire d’occuper le plus durablement possible le contre pouvoir.

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  • Milsabor // 02.05.2018 à 14h26

    Parmi les réformes absurdes de Macron-Rotschild, un petit regard sur les réformes du contrôle automobile et la réduction de la vitesse à 80 km/h sur les routes. On entend dire que le contrôle automobile absurde est une loi contre les pauvres. Peut-être. Mais la finalité profonde me semble dans l’administration régulière de petites piqûres douloureuses pour l’opinion publique afin de l’accoutumer à la douleur réformiste et de lui rendre supportables des doses progressivement croissantes de réformes absurdes liberticides en marche vers une véritable dictature bureaucratique. L’important est dans le rythme. Il ne faut pas de répit pour que ça marche.

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    • Genevieve B 30 // 02.05.2018 à 16h37

      Je suis d’accord avec vous Milsabor. Cela s’appelle du harcèlement. De ce fait, les citoyens n’ont plus assez d’énergie nerveuse pour s’opposer et se défendre. Ils lâchent prise dans le mauvais sens du terme.

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      • Ben // 02.05.2018 à 17h07

        Faute d’énergie structurée pour s’opposer à ce jeu de massacre métronomique, le risque est que la stratégie de harcèlement de MACRON ne débouche sur une tension diffuse dans un corps social ayant intériorisé son impuissance, accompagné d’accès de violence politique comme on l’a vu avec les Black Blocks. On n’est peut-être pas au bout de nos surprises si Macron choisit la stratégie de la tension. C’est politiquement redoutable, et on sait que Macron ne doute de rien. Il est capable de pousser à la faute ses opposants, l’air de ne pas y toucher. Je ne sais plus qui disait: « speak softly and carry a big stick ».

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        • Le Rouméliote // 03.05.2018 à 17h50

          C’était le Président Theodore Roosevelt.

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    • RGT // 04.05.2018 à 19h40

      Le contrôle technique et les limitations de vitesse à 80…

      Il suffit de calculer le coût de ces mesures « salvatrices » pour s’apercevoir qu’elles ne sont pas si idiotes que ça.

      Il faudra que les centres de CT investissent dans de nouveaux matériels,

      Que l’état et les collectivités locales changent quelques centaines de milliers de panneaux routiers,

      Et que des véhicules tout à fait aptes à circuler en toute sécurité soient remplacés par des modèles plus récents (et plus rapidement jetables).

      Bref, cette décision va permettre de remonter au cric le PIB et permettra aux actionnaires de renouer avec des profits disparus.

      Si ma vieille guimbarde ne passe plus le CT, je n’en rachèterai pas d’autre.
      Je me contenterai d’en emprunter ou d’en louer une quand j’en aurai vraiment besoin, environ un jour tous les 3 mois.
      Le reste du temps mon vélo me convient parfaitement et me permet de circuler de manière très économique.

      Jusqu’à ce qu’un énarque de Bercy n’ai l’idée géniale de mettre une « vignette » sur les bicyclettes.
      Ils sont capables de tout.

      Bientôt ce sera une taxe sur l’air inspiré (à moins qu’ils ne le privatisent).

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  • Danièle // 02.05.2018 à 16h01

    La FRANCE a, avant l’ALLEMAGNE, imaginé une « alliance de revers’ l’alliance franco-russe (1893-début de la révolution russe), peut-être est-ce pour ne pas rembourser sa dette que la RUSSIE s’est rapprochée de l’ALLEMAGNE en 1933..;
    Une Alliance franco-russe ayant emprunté le nom de l’ancienne , a pour rappel, été récemment créée à PARIS. Il faut fournir des idées à cette association si l’on peut…

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    • Christian Gedeon // 02.05.2018 à 18h49

      Ce serait bien de ne pas parler de Russie pour la période dite communiste. La Russie n’était plus aux mains des russes. Pour vous en convaincre ,il suffit de lire la litanie des nationalités des dirigeants soviétiques. La Russie,c’est avant la révolution,ét la Russie,c’est maintenant. Entre deux,le peuple russe à ete livre a .la vindicte de dirigeants pour l’esséntiel etrangérs à la Russie.

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      • RGT // 04.05.2018 à 20h02

        Staline était géorgien (Joseph Djougachvili).

        Nikita Khrouchtchev était chef du PC ukrainien (d’où le « don » de la Crimée à l’Ukraine en 1954 pour des magouilles de pouvoir),

        Leonid Brejnev (Леоні́д Бре́жнєв en ukrainien) est né en à Kamenskoïe Ukraine,

        Pour résumer, seul Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) était vraiment russe… Oups, un Vladimir !!!

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  • Christian Gedeon // 02.05.2018 à 16h52

    Tres drôle interprétation du traité de Rapallo. On ne me l’avait pas encore faite celle la…deux pauvres pays isolés et aux abois,dis donc. On sort les mouchoirs à quel moment? Et le germano soviétique,c’était quoi? Un traité entre deux pauvres dictateurs incompris ,traumatisés par le manque de reconnaissance ? J’apprécie la vive intelligence de M. Sapir,mais par moments,à force de dogmatisme ,il est drôle comme monsieur Jourdain faisait de la prose,sans bien s’en rendre compte.

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    • step // 02.05.2018 à 17h27

      je ne vois pas ce qui est de très choquant, autant la Russie que la Prusse (l’Allemagne) étaient passablement esquintées au sortir de la première guère mondiale. La première était en prise à une guerre civile difficile et dans laquelle les rouges étaient initialement dominés par des blancs largement soutenus la « communauté internationale », la seconde, soumise au traité de Versailles étaient certes globalement épargnée par la destruction, mais démographiquement, géopolitiquement et financièrement en sale état.
      On est pas sur des pays aux abois et isolés (en tout cas pas tout le temps), mais on est pas sur des pays vivant leur heure de gloire quand même.

      Le germano-soviétique, c’est complètement autre chose, on est sur un marché de dupe, les deux pays dont l’un est archi-prêt (l’allemagne) et bénéficiant à l’époque d’une certaine aura dans certaines classes des populations étrangères et l’autre cherchant à gagner du temps (la russie), et globalement toujours méprisé par les démocraties libérales en prises avec les communistes.

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      • Christian Gedeon // 02.05.2018 à 18h27

        Rien de choquant. J’ai dit drôle,pas choquant. Et les blancs soutenus par la communauté internationale,elle est pas mal non plus,celle la. La communauté internationale,comprendre les Paléo liberaux,ne rêvait que d’une chose,détruire la Russie industrielle naissante,sacré concurrent,si le Tsar ou les mencheviks avaient-ils garde le pouvoir. Le ravitaillement en matériel des rouges ne s’est jamais arrêté contrairement à celui des armees Wrangel ét Koltchak. On peut dès lors dire,sans se tromper,que la victoire des rouges a ete la plus belle réussite des liberaux du début du siècle. Une manœuvre digne d’Alexandre et de Machiavel. Vous vous souvenez que ce sont les allemands qui ont bichonne,chouchoute,finance,et ramène en train blindé le  » révolutionnaire » sic,Lénine et sa bande d’assassins?

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  • Le Rouméliote // 03.05.2018 à 17h54

    « Il faudrait, pour espérer faire avancer les choses, avoir le courage de provoquer une crise majeure. Mais, cette dernière menacerait de « tuer l’UE ». » Ah ! Si seulement, Micron, frappé dans sa vanité, pouvait en arriver là ! Tuer l’UE : c’est le seul mot d’ordre cohérent pour libérer 27 peuples de la dictature bureaucratique au service de l’étranger.
    Les Anglais se sont tirés les premiers : comme d’hab…

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    • P’tetbenkwui // 04.05.2018 à 20h44

      Pas si sûr !
      Le Parlement anglais s’est discrètement réservé le pouvoir de neutraliser toute mesure qui nuirait aux intérêts du pays et par extension à ceux du pouvoir dominant. Et par exemple annuler le brexit.
      Laissons faire le temps mais je ne suis pas convaincue qu’in fine les Anglais quitteront l’UE. Les conséquences sont lourdes de part et d’autre.

      Maintenant il reste à savoir quand et comment va prendre la mayonnaise.

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