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11.février.201811.2.2018
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[RussEurope-en-Exil] Crises, krach, ou simple avertissement ?

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La secousse financière qui affecte les marchés d’actions depuis vendredi 2 février dernier constitue un véritable avertissement. Le CAC-40, qui caracolait au-delà de 5400 points est revenus sous les 5100 points ce vendredi 9 février, soit une baisse de 9%, un mouvement identique à celui de l’indice DOW JONES à la bourse de New -York. Même si ces effets tendent à s’amenuiser, et la chute des marchés financiers devrait se ralentir fortement, voire s’arrêter, la semaine prochaine, on aurait tort de négliger cet avertissement.

Les causes de la secousse boursière

Les causes de cette secousse sont relativement claires, du moins en ce qui concerne les causes immédiates. A la base, il y a la remontée des taux obligataires aux Etats-Unis. Les taux d’intérêts sur les emprunts à 10 ans ont atteint 2,5%. Cette remontée, qui indique probablement que la période de taux extrêmement bas que l’on connaît depuis ces dernières années est en train de se clore, a eu un effet direct sur les marchés d’actions. Des sommes ont été transférées de ces marchés vers le marché obligataire, entrainant évidemment des ventes d’actions. Cela induit une tendance baissière.

Il faut ensuite tenir compte de facteurs techniques, qui ont accéléré, voire dramatisé, cette tendance baissière. Des opérateurs avaient acheté des actions à des niveaux très hauts en décembre et début janvier. Surpris par le retournement de tendance, ils ont vendu brutalement ce qu’ils avaient acheté. De plus, un certain de « produits dérivés » sont indexés sur les indicateurs de volatilité du marché. La brutale augmentation de cette dernière a entraîné un surcroit de ventes. Enfin, les algorithmes qui gèrent les plateformes automatiques ont réagi brutalement dès que la baisse a dépassé un certain niveau.

Cette combinaison de facteurs explique en partie la brutalité de la baisse qui a commencé le vendredi 2 février et qui s’est amplifiée le lundi 5 et dans les jours qui ont suivi. Mais, derrière ces facteurs, il y a des raisons d’être pessimiste sur le long terme, même si aucune de ces raisons n’implique la baisse brutale de ces derniers jours.

Graphique 1

Evolution du CAC-40

Graphique 2

Evolution de l’indice DOW JONES

Source : Bloomberg

La théorie du « ruissellement » en échec

On parle en effet beaucoup d’une embellie de la croissance, d’un retour à la normale après la longue période qui a succédé à la crise. Il est clair que les taux de croissance se sont améliorés. Mais, ils restent inférieurs à ce qu’ils étaient, en moyenne, dans la période 1998-2008. Surtout, l’accroissement des bénéfices des sociétés, et des dividendes des actions, ne correspond pas à un enrichissement identique des salariés, et de la majorité de la population. Or, au bout du compte, c’est l’enrichissement de l’ensemble de la population, et non de sa fraction la plus riche, qu’il s’agisse des 0,1%, des 1%, voire des 10% aux revenus les plus élevés, qui ouvre un marché en expansion capable d’absorber la production des firmes et de garantir leurs profits. Il y a un aphorisme bien plus vrai que le fameux théorème d’Helmut Schmitt : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après demains ». Ce théorème n’évoque pas la capacité des « riches » à thésauriser et à dilapider une bonne partie de leur richesse sur les marchés financiers. Notons, d’ailleurs, que ces « théorème » est aujourd’hui largement discrédité par tout une série d’études empiriques.

L’aphorisme véritable est plutôt : « la hausse des revenus du plus grand nombre est la garantie de l’écoulement du surcroit de production qui justifie les investissements d’aujourd’hui ». Or, la structure de l’économie financiarisée, qui domine le monde depuis près de 25 ans, empêche la redistribution des gains de productivité, gains qui sont toujours élevés dans l’industrie, aux salariés.

Il en résulte une sourde inquiétude, que l’on perçoit dans les rapports des différentes institutions internationales. Cette hausse importante des bénéfices et des dividendes est excessive, et elle fait peser la menace d’une crise future résultant du désajustement brutal entre le rythme de croissance de la production et celle de la consommation [1].

La souveraineté, facteur de croissance ?

Le problème fondamental auquel l’économie mondiale est aujourd’hui confrontée est un problème de répartition. Et, la répartition elle-même dépend des institutions dans chaque pays, mais aussi du contexte politique général. Ce n’est QUE dans le cadre d’Etats souverains, et pleinement souverains, qu’une majorité d’électeurs peut imposer des règles différentes de répartition, mais aussi – et sans cela ces différentes règles seront minées par la concurrence internationale dès le départ – imposer des règles de commerce internationale qui redonnent au corps législatif national la possibilité réelle d’agir sur les structures sociales et économiques du pays.

Le retour à la souveraineté des Etats apparaît donc comme la condition nécessaire (mais pas nécessairement suffisante) à l’inversion de cette tendance malsaine qui a entraîné un désajustement toujours croissant entre les rythmes de croissance des revenus des « 1% » et ceux de la majorité de la population. L’enjeu est ici certes social mais pas seulement. Il en va du bon fonctionnement de l’économie. Or, si la hausse des dividendes et des bénéfices tire les marchés d’action vers le haut, la force de rappel que constitue la possible, et maintenant probable, crise de surproduction constitue une menace qui plane de plus en plus sur les marchés financiers.

[1] NATIXIS, Flash Economie, 2 février 2018 – n°130

Commentaire recommandé

patrick // 11.02.2018 à 17h08

 » le remplacement petit à petit des énergies fossiles par les énergies renouvelables  »
Totalement illusoire. Nous ne pourrons jamais produire assez d’énergie pour emplacer le pétrole ,même en installant des centrales nucléaires tout le tour du pays.
Les énergies renouvelables , d’ailleurs très peu renouvelables à cause des matériaux à utiliser, ne sont qu’un piège à subventions.
Il va juste falloir apprendre à vivre en consommant beaucoup moins d’énergie ,ça va pas être facile.

67 réactions et commentaires

  • Gwen // 11.02.2018 à 16h41

    Il est temps d’acheter de l’or, un revolver, une fourche, des graines et un champs….Et vite.

      +44

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    • RV // 11.02.2018 à 17h07

      relire Maleville de Robert Merle . . .
      une leçon de survie . . .
      en milieu hostile . . .

        +9

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      • Denis Griesmar // 11.02.2018 à 19h40

        Curieusement, dans ce livre que je viens de lire, Robert Merle ne parle pas des plantes, et de la phytothérapie. Pour survivre, il faut, entre autres choses, rétablir le diplôme d’herboriste.

          +16

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      • Barbier // 12.02.2018 à 06h06

        Ou Ravages de Barjavel, roman d’anticipation.

          +3

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        • gracques // 12.02.2018 à 07h16

          MALVILLE ET RAVAGE Violence et patriarcat….. la décroissance peut avoir un visage abominable .

            +4

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    • calal // 11.02.2018 à 17h53

      ou bien 2*1 kg de nutella et un pack de 9l d’eau en bouteille pour les malheureux citadins qui (sur)vivent dans 30m2 a 3 avec le chien…

        +7

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      • patrick // 11.02.2018 à 18h56

        houlà !! c’est risqué d’acheter du Nutella en ce moment, mais c’est vrai que le rapport calorie/volume est plutôt favorable en temps de crise surtout si on ne dispose que de 30m2.

          +3

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    • Christian Gedeon // 13.02.2018 à 19h34

      Vous savez quoi? Je m’inscris en faux contre les 40 plusoiements qui approuvent votre post. Que je trouve lamentable. C’est un post d’occidental apocalyptique,alors qu’autour du monde des centaines de millions d’êtres humains vivent l’indicible. Pour ce qui me concerne,ce genre d’attitude est insupportable,inacceptable,et surtout totalement exclusive des vrais malheurs du monde…vous pensez vraiment,monsieur,que c’est ce qu’ont envie de lire les gens qui souffrent vraiment?! Ceux pour lesquels nous devons déployer nos efforts et notre énergie? De l’or un revolver et une fourche,hein? Je vous plains.

        +2

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      • Brigitte // 14.02.2018 à 09h03

        Christian Gédéon, vous prenez cette formule au premier degré et c’est dommage. Elle est pleine de bon sens pourtant. C’est une agriculture durable qui nous sauvera, tous pays confondus.
        Nous n’y sommes pour rien si les pays riches pillent les ressources naturelles des pays pauvres, ou alors il faut tout de suite mettre votre voiture et votre ordinateur à la casse..et vous passer de chauffage. Les aider? oui d’abord en leur rendant leur richesses naturelles mais nous savons que ce n’est ni demain ni après demain que ça arrivera. Alors, on les aide comme on aide les pauvres, en se donnant bonne conscience….une éolienne par ci, une école par là…..

          +0

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  • About // 11.02.2018 à 16h42

    En effet,les causes de cette secousse sont relativement claires,du moins en ce qui concerne les causes immédiates…Pour construire,il est impératif de disposer d’un terrain stable.La théorie du « ruissellement « 
    en échec… Et pour cause !
    La souveraineté,facteur de « Croissance « ?
    En 2050,les démographes nous prédisent,
    9 à 10 milliards d’humains sur la planète
    menacée par les conséquences du réchauffement climatique et l’effondrement
    du système économique,issu de l ‘« hubris »
    de la croissance infinie dans un monde fini
    et dont nous sommes responsables.
    Il y a urgence à organiser avec courage et
    clairvoyance,la « Post croissance « 
    Elle se construit par la restructuration des
    industries qui polluent,par le remplacement
    petit à petit des énergies fossiles par les énergies renouvelables et l’agriculture
    biologique etc …

      +11

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    • patrick // 11.02.2018 à 17h08

       » le remplacement petit à petit des énergies fossiles par les énergies renouvelables  »
      Totalement illusoire. Nous ne pourrons jamais produire assez d’énergie pour emplacer le pétrole ,même en installant des centrales nucléaires tout le tour du pays.
      Les énergies renouvelables , d’ailleurs très peu renouvelables à cause des matériaux à utiliser, ne sont qu’un piège à subventions.
      Il va juste falloir apprendre à vivre en consommant beaucoup moins d’énergie ,ça va pas être facile.

        +46

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      • Jacques // 12.02.2018 à 06h47

        « …même en installant des centrales nucléaires tout le tour du pays. Les énergies renouvelables… »

        D’autant plus vrai, qu’il conviendrait de ne pas compter le nucléaire parmi les énergies dites renouvelables.

          +3

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        • René Fabri // 12.02.2018 à 11h03

          Scientifiquement, ça ne tient pas. D’une part, les centrales à base de surgénération, produisent vraiment de l’énergie renouvelable. D’autre part l’énergie solaire dite renouvelable provient de réactions nucléaires.

            +2

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          • Christophe V. // 12.02.2018 à 16h51

            Oui en effet , scientifiquement, cela ne tient pas. OU plutôt THEORIQUEMENT cela ne tient pas car
            1) Le surgénératino cela fat 4à ans qu’on en parle et cela ne parche toujours pas (sauf sur le papier et à titre expérimental)
            2) Même si les renouvelables (éolien, PV, solaire thermique, biomasse, ….) sont en effet d’un point de vue THEORIQUE non renouvelables (le soleil va finir par s’éteindre . . . dans quelques centaine de millions d’années) et qu’il proviennent de réaction nucléaire, 2.A). Pour des milliers de générations humaines à venir, on peut considérer cela comme du renouvelable ; 2.B) Si le soleil connaît une avarie (ou un attentat, va savoir. Y a p’têt bien des djiadistes d’une autre galaxie qui nous en veulent), émets des radiations atomiques cancérigène, nous n’y pouvons rien !
            Ite missa est.

              +4

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      • Grégory // 12.02.2018 à 12h05

        En France c’est pourtant en cours. Ca fait longtemps qu’il n’y a plus de centrale charbon et EDF travaille déjà à préparer la transition aux véhicules électriques. De quoi parlez vous ?

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        • condamy // 12.02.2018 à 13h16

          Si il n’y a plus de centrale a charbon en France ,il y en a encore beaucoup en Europe notamment en Allemagne et elles fournissent quasiment autant d’énergie que le pétrole .

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        • Chokk // 12.02.2018 à 13h33

          EDF justement a récemment évalué (rapport interne) que le remplacement de 100% de son parc automobile par des voitures électriques consommeraient 80TWh par an. De tête, nous consommons en France entre 450-500TWh. Imaginez donc si nous passons tous à la voiture électrique, et sans parler des terres rares.

          Patrick a raison, il n’y a que la baisse de la consommation qui soit soutenable, mais ça va faire tiquer du monde, que se soit dans les familles ou dans les cercles d’économistes…

            +5

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          • Bloucas // 13.02.2018 à 18h37

            Il est évident qu’une transition énergétique passera par une réduction de la consommation, et également par une optimisation de l’utilisation des ressources (notamment les métaux dont pour beaucoup les réserves exploitables restantes ne se comptent qu’en dizaine d’années)

            Cependant il faut noter que nous avons une bonne marge de progression pour limiter notre consommation d’énergie et de ressources, rien que pour la consommation électrique des ménages on peut déjà noter que les réseaux de chaleur sont très peu développé et demande très peu de ressources pour être mis en place (la majorité du coût est du au besoin en compétence de haut niveau) et que le 3/4 de notre parc immobilier est extrêmement mal isolé (et on a déjà les instruments pour financer en grande partie la mise au norme grâce aux certificats d’énergie).

            Et il y a énormément d’autres exemples qui n’impliquent pas forcement de grand changement de mode de vie (recherchez Phillipe Bihouix, specialiste du sujet)

            Le problème est que l’optimisation de notre société au niveau ressources et énergies requiert un esprit d’ingénieur pas d’Enarques, mais comme on transforme de plus en plus nos ingénieurs en singes savants…

              +1

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        • Alain // 12.02.2018 à 15h17

          La voiture électrique est un buzz, on ne parvient déjà pas à atteindre la consommation actuelle en renouvelable et on veut en ajouter? Déjà que les crypto monnaies pompent autant que des petites villes

          De plus il n’y a pas assez de lithium dans le monde pour fabriquer les batteries d’un parc tout électrique mondial (et il faudra du temps pour développer une nouvelle technologie), donc nouvelle fracture: électrique pour les pays riches et essence/diesel pour les pauvres?

          On est dans un monde où chacun veut faire parler de lui dans son coin sans aucune volonté de considérer le réalisme de toutes les promesses ensemble !

          Je plains nos enfants et petits-enfants

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          • PierreH // 13.02.2018 à 10h56

            « donc nouvelle fracture: électrique pour les pays riches et essence/diesel pour les pauvres? »
            C’est la logique en effet de l’économie libérale compétitive appliquée à un pays comme la France: comme nous n’avons que peu de matières premières industrielles intéressantes, il nous faut en permanence être « devant » les pays « pauvres » en terme de technologie, productivité et services, c’est-à-dire que les pays pauvres restent pauvres… Sinon notre niveau sera fortement impacté (c’est ce qui est en train de se produire petit à petit, les politiques d’efforts de compétitivité ne s’arrêteront que quand on sera descendu bien bas).

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      • ledufakademy // 12.02.2018 à 18h46

        c’est nécessaire, je pense. L’énergie la plus propre étant le nucléaire.
        Je mise beaucoup sur ITER (puis Demo), le pari de la fusion nucléaire cad l’énergie des étoiles …

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        • Vladimir // 13.02.2018 à 09h43

          C’est bien vrai ca ,Fukushima et Tchernobyl nous ont apprit a quel point le nucléaire est propre !
          La sécurité nucléaire n’existe pas et l’accident est inévitable a mesure que le nombre de centrales progresse !

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          • PierreH // 13.02.2018 à 11h02

            Ouais, en vrai ça se discute, c’est un cran plus complexe… En l’occurrence il y a derrière les histoires dont vous parlez des problèmes de respect de procédures de sécurité et d’erreurs humaines. Le jour où vous arrivez à éliminer le facteur humain dans la production d’énergie nucléaire vous diminuez grandement le risque (ça sous-entend de pouvoir éviter les décisions des dirigeants pour raboter les coûts, ce qui n’est pas évident !).
            Un débat intéressant est celui que lance Jancovici: si l’on estime les dégâts considérables que peut avoir un réchauffement climatique global, on peut estimer qu’un ou deux accidents nucléaires graves soient « raisonnables »… Hé oui, c’est hallucinant mais comme l’alternative pourrait être pire. Bon, ceci étant dit, concernant le réchauffement climatique les gens sont tellement campés sur leurs positions que je ne me fais d’illusions sur la possibilité de débat constructif…

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      • Vladimir // 13.02.2018 à 09h39

        Ou en devenant enfin adultes et en gérant notre reproduction ,par des lois , si nécessaire !
        C’est mon maitre achat !
        Il n’y a AUCUNE autre solution !

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      • nobodo // 13.02.2018 à 12h10

        loi de la conservation de l’energie : elle change de forme, elle est constante.

        pour avoir de l’énergie, il faut avoir de l’énergie dès le départ.

         » l’énergie renouvelable » est une aberration logique, ca n’existe pas l’énergie renouvelable.

        on ne renouvelle pas ce qu’on ne perd pas. c’est complètement con comme raisonnement.

        c’est la source, qui renouvelle l’énergie. ex : le soleil.

        l’humain ne sait pas UTILISER l’énergie DÉJÀ DISPONIBLE DANS LE SOL, issue du soleil et par des transformations chimiques diverses en milliers d’années SANS DÉTRUIRE DE RESSOURCE.
        [modéré]

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    • Touriste // 11.02.2018 à 18h33

      Bonjour,
      2 petites choses :
      a) je pense que nous sommes tous et collectivement un peu responsables. Un « peu » responsables parce que la plus grande partie de cette responsabilité est concentrée sur une toute partie de la-dite population; une minorité qui manipule, escroque et exploite en toute conscience la majorité.
      b) nous sommes déjà en « décroissance ». Un indice : quand une poignée d’obscurs décideurs (les gens d’Eurostat organisme faisant partie de la Commission Européenne; mais chut ! il parait que c’est une fake news) imposent à des organismes officiels de statistiques d’intégrer au PIB (et forcément « au pif ») les transactions de drogue (la prostitution, l’esclavage, le trafic d’organe et la pédo-pornographie viendront plus tard), il apparaît donc que ces obscurs décideurs (oui, ceux de la non-Commission Européenne; sinon ça serait une fake news) sont en panique complète…

        +21

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    • ah! les vieux! // 12.02.2018 à 21h47

      … et par la révision drastique de notre façon d’organiser le transfert des biens et services par la monnaie, v.g. de faire en sorte que la monnaie émise et à disposition serve à l’économie, et pas à la spéculation de gains financiers strictement artificiellement acquis, v.g. aussi (tant que j’y suis …) par une réflexion sereine sur les marchés dits « de l’art » où quelques-uns en mal d’utilisation de leur « argent » s’octroient « le droit » de posséder pour eux seuls des parties remarquables de ce qui « est » le patrimoine de l’humanité …, bref, passons …
      … et pour ça, compte-tenu du contexte actuel et de la doxa ultralibérale, nécessité absolue de reprendre la maîtrise de notre monnaie si nous voulons avoir la maîtrise de notre destin.

      Sinon? … tout le reste est « bidon » et sera sans effet!

      (Commentaire pour About à 16h42 !)

        +0

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  • patrick // 11.02.2018 à 16h51

    « la redistribution des gains de productivité, gains qui sont toujours élevés dans l’industrie  »
    oui, sauf que l’industrie a foutu le camps dans les pays à bas coûts.

      +7

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  • Frédéric Glorieux // 11.02.2018 à 16h51

    «la chute des marchés financiers devrait se ralentir fortement, voire s’arrêter, la semaine prochaine»

    Quel indice vous laisse penser cela ? Personne ne vous soupçonne, contrairement à quelques médias, de vouloir calmer les investisseurs, mais le citoyen sans compétence particulière aimerait savoir ce qui vous fait penser que ce n’est pas encore le moment de la crise, que vous n’écartez pourtant pas à plus long terme.

      +4

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    • patrick // 11.02.2018 à 19h16

      une crise s’est comme la pêche à la ligne.
      quand vous avez une touche , le bouchon commence à se dandiner , puis il s’enfonce un peu et remonte tout de suite, deux ou trois fois, jusqu’au moment où il plonge vers le fond.

        +8

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      • PierreH // 13.02.2018 à 11h05

        Que voilà une bien belle analogie !! Bien construite contrairement à « mon idée » semble-t-il…

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  • Ardechois // 11.02.2018 à 16h54

    De toute façon si la spéculation entre en jeu notamment l’argent « blanchi » On a trouvé les fautifs…D’ailleurs ce n’est pas n’importe qui ,qui a mené l’enquête…Le Sherlock c’est l’Europe ,et l' »Europe »montre qui « du doigt »??????Vous supposez la Hollande ,le Luxembourg,,et bien non, c’est la Tunisie…Alors tous ceux qui font des suppositions sur la félonie de nos « partenaires » européens, sachez le, ils ne sont pas fautifs dans les mouvements de capitaux sales ..Haro sur le Baudet. .Tous les déséquilibres ça vient de Tunisie!!!!

      +6

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    • Amsterdammer // 11.02.2018 à 20h15

      Ça nous change de ‘célafautaux Russes’…

        +11

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      • citoyen lambada // 12.02.2018 à 04h41

        Je pencherais plutôt pour des nazis zombis.

          +5

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  • patrick // 11.02.2018 à 16h56

    autres questions à se poser :
    – quel est l’endettement des entreprises ? juste pour maintenir la productivité ?
    – quel est le montant de pognon déversé par les banques centrales pour gonfler la bulle ?

    Les entreprises ont fait exploser leur endettement avec du pognon gratuit pour maintenir ou augmenter un peu leur productivité, ou ont fait appel à des capitaux qu’il a bien fallu rémunérer. Mais maintenant qu’il faut rembourser, les banques centrales rêvent d’augmenter les taux d’intérêts …ça va faire mal

      +2

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  • de boudemange // 11.02.2018 à 17h46

    Je crois que les USA/FED doivent refourguer des trillions de dollars d’obligations pour cette année. Qui achète? A quel prix? Les acheteurs traditionnels se bousculent-ils au portillon?

    Il faut faire des petites soldes. Sur les marchés cela s’appelle les taux.
    Le reste, c’est de la bière tiède.

      +1

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    • patrick // 11.02.2018 à 19h02

      La FED achète les bonds !!
      Donc les américains impriment de la monnaie qu’ils s’empruntent à eux-mêmes.

      Les chinois ont encore une montagne de bons du trésor américain, ils doivent serrer les fesses en les fourguant doucement pour ne pas effondrer le marché 🙂

        +4

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      • Guillaume // 12.02.2018 à 00h11

        Ben justement, avec leur montagne de bons du Trésor US, les Chinois tiennent le banquier par les c***lles.

        Après tant qu’ils prennent des sous, des compétences et des industries des occidentaux ils n’ont pas besoin de serrer et peuvent même se permettre d’acheter encore d’autres bons du trésor.
        Côté US, pour le moment tout va bien, ils vendent leurs bons et ont une manufacture bon marché.

        Les Chinois sont dans une approche long-termiste, contrairement aux occidentaux, et amha ils ont déjà gagné.

          +6

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    • Chokk // 12.02.2018 à 13h42

      « Qui achète? A quel prix? Les acheteurs traditionnels se bousculent-ils au portillon?  »

      Je crains que dans un 1er temps, les gros investisseurs se désengagent en revendant à des petits investisseurs qui, moins bien informés ou informés à travers des agences de notations corrompus payés par les banques, croiront faire une bonne affaire.

      Il avait déjà été identifié lors de la dernière crise que des personnes ayant des carrières-navette entre les banques privées et la régulation financière avait pu passer des infos en amont sur les actions à venir du gouvernement américain ce qui leur a permis de sauver beaucoup d’argent par le biais du TARP. L’Histoire, sans doute, bégayera. Et le contribuable paiera.

        +2

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  • blue di Mary // 11.02.2018 à 17h47

    le non consentement à l’impôt des plus aisés par l’évasion fiscale ou ce qui revient au même par l’optimisation fiscale prouve que cela ne peut pas ruisseler vu que c’est détourné à leur profit .Parler de ruissellement devrait discréditer la parole de ceux qui soutiennent cette théorie à la con .

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    • Guillaume // 12.02.2018 à 00h21

      « par l’évasion fiscale ou ce qui revient au même par l’optimisation fiscale »
      Pas d’accord, l’évasion fiscal est illégale alors que l’optimisation fiscale est légale et tire sa légitimité de l’apport social qu’elle devrait engendrer: à la base ce n’est pas forcément une escroquerie, mais force est de constater que c’est plutôt devenu un outil pour enrichir les plus riches ou les plus grosses entreprises au détriment des classes moyennes .

      Soit dit en passant lorsque le paradis en question est situé dans l’Union Européenne c’est de l’optimisation et c’est donc légal.
      Mais bon, l’UE on l’aime ou on l’a quitte et mes concitoyens n’ont pas l’air chauds pour la quitter…

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      • PierreH // 13.02.2018 à 11h11

        La distinction enter légal et illégale peut vite devenir spécieuse… Les lois sont censés avoir un esprit, un sens, fixé par une vision que nous nous fixons. Si une majorité de votre population ne consent pas à vos lois vous commencez à avoir un problème.

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  • calal // 11.02.2018 à 17h57

    Amha le deficit du commerce exterieur de l’occident avec la chine va flinguer les banques. Je suis en train de tomber des nues en achetant tout le « sec » en chine par le net…les magasins occidentaux hors lidl aldi vont avoir de grosses difficultes a survivre. Apres ce sera toutes les banques et assurances qui ont surinvesti dans l’immobilier commercial…
    Les annees a venir vont etre interessantes…

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  • Christian Gedeon // 11.02.2018 à 18h12

    Oulalala…les marchés ne vont pas jusqu’au ciel,n’est ce pas? Une correction de dix à vingt pour cent est plus que salutaire et n’a rien à voir avec un krach….quant aux taux obligataires,on s’attendait à quoi? À ce qu’ils restent autour de Un? N’importe quoi….quel dramaturgie autour d’un mouvement des marchés d’une banalité complète.

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    • patrick // 11.02.2018 à 18h54

      attendons la suite, ça peut devenir intéressant :

      – jusqu’où va aller la correction ? -20, -30% ?
      – et pour les taux obligataires ? les gouvernements ont emprunté joyeusement sous prétexte que les taux étaient bas , et maintenant ?

      à mon avis , ça va couiner dans les semaines qui viennent.

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      • Christian Gedeon // 11.02.2018 à 23h41

        La progression continue des marchés actions et dérivés a asséché la possibilité de gains spéculatifs…pour le moment. Les grands opérateurs se sont positionnés AVANT le krach( sans rire) sur une hausse des taux obligataires histoire de ramasser quelque dizaines de milliards de dollars en deux clics et demi…ils rachèteront les actions après baisse, ne vous inquiétez pas. C’est déjà vu,revu et rerevu…les taux vont monter…un peu. Et les manipulateurs vint gagner beaucoup,comme d’habitude.

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        • christian gedeon // 12.02.2018 à 16h44

          Tout remonte tranquillement aujourd’hui…sorry,mais va falloir attendre un peu avant de se vêtir de peux de bêtes et vivre dans une caverne. Que le vulgum pecus se fasse avoir,je veux bien. mais que Sapir nous la joue apocalypse presque now,c’est franchement oulala. C’est fou cette propension à analyser psychiquement au catastrophisme quotidien.

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  • Ermisse // 11.02.2018 à 18h54

    Un joli coup de semonce, à peu de frais, adressé par les « marchés » aux banques centrales : défense de faire monter les taux, sinon tout le système va se casser la gueule !

    Allez ! Une bonne rasade de QE et ça repart !

    (Heu.. si la planche à billets tombe en panne, on fait quoi ?)

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    • Opp’s // 12.02.2018 à 00h59

      Effectivement, c’est la bonne réponse.

      Le problème n’étant pas de savoir ce qu’on fait si la planche à billet tombe en panne, car elle ne peut pas tomber en panne comme ça. Ou disons plutôt que c’est le système qui va tomber en panne lui-même d’abord.

      D’ailleurs il n’y a pas que le QE : l’ensemble du système est shooté à la production de signes monétaires. Seuls les vrais libéraux en ont conscience, un peu par hasard d’ailleurs . C’est le règne total d’un monstre keynésien qui pratique le fuite en avant par le déficit systématique avec la complicité inconsciente des populations par des biais médiatisés.Le déficit comme remède universel à tout, anesthésiant total des vraies contradictions. Le seul remède ? augmenter la dose!

      Un risque gigantesque s’est donc construit, en se gageant sur lui-même. Logiquement lorsque la vraie crise arrivera, elle sera également gigantesque. Pour presque tout le monde , et surtout les pauvres et encore plus les pays pauvres. Le dérèglement des échanges sera total et donc les effets politiques seront imprévisibles. Et là, les petites macronites des uns et des autres passeront vite au second plan.

      Mais normalement c’est pas pour demain. Mais juste pour après-demain.

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      • Christian Gedeon // 13.02.2018 à 19h16

        Ni après demain,ni dans dix ans. Ce système est tellement plastique,et il inclut tout le monde,y compris le nouveau dragonnet chinois qu’il est devenu adaptable à l’infini. Les nuageux qui rêvent de voir s’écrouler le « système américain » ont beaucoup de mal à comprendre que ce systéme est aussi chinois,indien,japonais etc… Alors,on rêve,on espére, on fait du wishfull thinking…dites les gars,à partir du moment où vous utilisez internet,une tablette,ou une commande sur Amazon,vous êtes membres à part plus qu’entière du « système « . Mdr!

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  • tchoo // 11.02.2018 à 20h21

    Et donc la politique de Micron est compléteront à contre temps.
    La transition écologique avec la redéfinition de nos conditions de vie indispensable sinon vitale

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  • citoyen lambada // 12.02.2018 à 04h52

    Le Dow Jones a beaucoup baissé mais il avait beaucoup progressé ces deux dernier mois. Actuellement il reste au niveau qu’il avait début décembre. Il pourrait chuter deux fois plus encore et toujours être au même niveau qu’en août dernier.
    Je ne pense pas que la catastrophe soit pour tout de suite.

    Concernant le problème de répartition des richesses, la solution est toute trouvée : le Revenu Universel. L’Etat ponctionnerait les richesses des plus aisés pour les redistribuer à tous les citoyens. Cela formerait un cercle vertueux : plus l’Etat est riche et plus les citoyens sont riches ; plus les citoyens sont riches et plus l’Etat est riche. De plus la répartition des richesses est le meilleur moyen de doper l’économie (en tout cas meilleur que de feeder les 1%).
    Il va falloir revenir au social. Le modèle n’est pas si mal finalement. 🙂

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    • red2 // 12.02.2018 à 09h26

      Votre revenu universel c’est toujours une minorite qui se creve au travail quand la majorité est maintenu hors jeux avec du pain et des jeux… partageons plutot le travail!

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      • citoyen lambada // 13.02.2018 à 06h28

        Je suis pour le partage du travail également, les 2 ne sont pas incompatibles.
        Une formule serait que les entreprises ne pourraient pas refuser les demandes de 4-5ème.
        Par contre la formule « une minorite qui se creve au travail » ne me parait tellement en phase avec le Revenu Universel dans le sens ou vous aurez le choix de travailler ou non. Bien sûr si vous ne travaillez pas il vaudrait mieux que vous ayez un potager.

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    • Jsword // 12.02.2018 à 11h03

      Comment on taxe les « riches » dans un monde ouvert et les pays qui se font la concurrence en faisant du dumping fiscal…

      Avec l’automatisation, la répartition des riches par la répartition du travail ne marchera pas non plus.
      Il se reconstruit quelques usines en France, mais elles tournent presque toutes seules.

      Pourquoi est-ce que l’état ne se remettrait pas à produire plutôt ? On pourrait lancer un grand plan d’investissement pour construire des usines automatisées dont les revenues générés iraient à l’état pour financer une forme de revenue universelle.

      Les autoroutes sont un bon exemple de ce qu’il ne fallait pas faire. Maintenant que l’on a automatisé la gestion (plus de personnel dans les cabines) et que l’on génère des gains de production et un max de dividendes, on a privatisé…

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      • citoyen lambada // 13.02.2018 à 06h31

        Eh oui c’est LA grande question : Comment on taxe les “riches” ?
        Si vous avez des suggestions ça m’intéresse.

        La seule chose sur laquelle on peut difficilement mentir me semble être « le prix de vente ». Je pencherais donc pour une taxe sur le Chiffre d’Affaire.

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    • patrick // 12.02.2018 à 12h37

      « L’Etat ponctionnerait les richesses des plus aisés  »
      Sauf que cette richesse n’est pas constituée de pièces et de billets, elle est essentiellement constituée de virtuel et de parts d’entreprises , l’état ne va ponctionner grand chose.
      Le virtuel est constitué d’obligations, soit les dettes de l’état lui-même et celles d’autres états , donc on va pas aller loin avec ça , ou bien d’actions.
      Quand on connait l’efficacité de l’état comme actionnaire et comme stratège , on se dit que les richesses volées vont rapidement perdre toute leur valeur.

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  • Gribouille // 12.02.2018 à 08h47

    Il serait également intéressant de mettre en parallèle les arguments de Jacques Sapir sur la répartition des revenus, avec ceux de Steve Keen (dans « Can we avoid another financial crisis). Steve Keen annonce une nouvelle crise financière en se fondant sur le niveau alarmant de la dette privée par rapport au PIB. L’accroissement de la demande, et donc l’augmentation du PIB est alimentée par une création monétaire (ou des crédits à l’économie). En se fondant sur deux ratios,
    un taux de dettes privées/pib au delà de 150% et de crédits à l’économie supérieurs à 10% du PIB, vous avez trois candidats qui se distinguent particulièrement dans la catégorie qu’il appelle celle de la dette zombie : La Chine, Hong Kong (encore la Chine) et l’Irlande. Ces pays seront certainement l’épicentre de la prochaine crise financière internationale.

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  • calal // 12.02.2018 à 08h51

    Un des aspects lie a l’argent est le pouvoir de controle qu’il donne.
    Vous obeissez et on vous donne de l’argent en echange.
    Une fois que vous avez cet argent, quelque part vous n’etes plus oblige d’obeir. Si on veut que vous obeissiez a nouveau,il faut vous reprendre l’argent donne. Donc vous convaincre ( ou vous obliger) de le depenser d’une maniere « stupide » . Les marches financiers d’une certaine maniere jouent de plus en plus ce role: reprendre l’argent donne pour que les cadres continuent d’obeir.

    ce n’est pas le seul role/aspect de la monnaie. mais cela permet amha de mieux gerer son patrimoine en etant conscient de comment on depense l’argent obtenu contre son obeissance.

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  • germs // 12.02.2018 à 12h19

    Question à Sapir,
    N’aurait il pas une relation, avec la nouvelle sanction Us à venir : mettre sur la liste des oligarque Russe?
    Pour éviter d’avoir leur bien geler, ils auraient retirer leurs avoir des US, provoquons ainsi la panique boursière.
    http://www.dedefensa.org/article/le-diable-est-un-joueur-invetere
    http://www.unz.com/ishamir/the-rich-also-cry/

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  • theuric // 12.02.2018 à 14h16

    Monsieur Sapir a raison, mais quoi que quiconque dise, nous irons tout droit vers la pire crise n’étant jamais arrivée.
    Il ne s’agit donc plus de tergiverser sur ce qu’il se passe mais de penser à ce qu’il va se passer.
    Et là, il n’y a pas grand monde.
    Penser le futur consiste à trier entre le probable, de possible, le plausible et l’improbable, tout en y faisant entrer l’impossible comme improbable, sait-on jamais (l’improbable n’étant pas impossible en soit).
    Mais et en cela, une crise n’est pas en soit totalement chaotique mais se structure, en son début, suivant la situation qui prévalait avant sa survenue, puis se développe suivant sa dynamique interne.
    Il n’est pas possible d’en prévoir les événements avec une fine précision, du-moins est-il possible d’en percevoir les contours, parfois même avec une relative précision.
    Il est inutile de se demander si oui ou non le système va exploser ni quand,mais il est juste de considérer ce qu’il risquerait bien de se passer après.
    Le reste devenant inutile.

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  • sinoué // 14.02.2018 à 07h59

    Première élément de la table de Mendeleïev, H!

    Directement produit par électrolyse à proximité des parcs d’éoliennes. Ou par le trop plein d’électricité que produisent les centrales qu’elles ne savent pas stocker. Non polluant, production d’hydrogène et d’oxygène en même temps. Pas de perte une fois l’énergie donnée, cycle parfait, reconstituent les nuages et les cours d’eau.

    Notre univers est d’abord de l’hydrogène!

    Écoutons le !

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  • About // 15.02.2018 à 00h43

    C’ est clair,nous sommes face à une complexité rarement atteinte depuis l’aube de l’humanité ,et le mythe de Sisyphe restera toujours d’actualité … Faut -il pour autant baisser les bras ?
    « Camus et le héros absurde « 

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  • Zato // 15.02.2018 à 19h07

    Étant donné que le système économique et financier actuel n’a pas de précédent ,toute prévision sur son devenir est incertaine,et les théories sur le sujet relèvent plus des convictions politiques de leurs auteurs que de la science économique .
    Les seules certitudes réellement alarmantes sont l’accroissement de la population mondiale,le réchauffement climatique et la diminution progressive des ressources naturelles qui finiront par donner raison à Malthus et cela n’a rien de réjouissant .

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