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4.février.20214.2.2021 // par Jacques Sapir

[RussEurope-en-Exil] L’économie de la production des vaccins et l’exemple des mobilisations industrielles

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Face à la virulence de la pandémie, la vaccination contre la Covid-19 s’accélère de jour en jour dans le monde. Plus de 98 millions de personnes ont déjà reçu leur première injection au 1er février 2021 et environ 9 millions les 2 injections. Mais ce n’est rien à côté des milliards d’autres qui restent à vacciner. Avec une population mondiale estimée à 8,4 milliards d’individus, l’objectif de vacciner 70% de la population implique que 5,9 milliards de personnes devront être vaccinées.

Le défi industriel est immense, et la compétition, tant économique que géopolitique s’annonce féroce. Car, outre les avantages économiques que peut procurer ce vaccin, le prestige politique que les pays d’origine de ces vaccins tireront sera immense.

Les vaccins, un succès scientifique hors pair

Le succès des scientifiques qui ont réussi à mettre au point des vaccins efficaces (de 70% à 95%) contre une maladie inconnue en environ un an doit être souligné. Il doit beaucoup à des travaux développés depuis une dizaine d’année contre le virus Ebola qui régulièrement sévit en Afrique de l’Ouest. Ce succès est à la mesure de l’enjeu. Au-delà des décès et des souffrances, il est clair que tant que la Covid-19 ne sera pas maîtrisée, l’économie mondiale ne fonctionnera qu’au ralenti.

Ce succès n‘a été possible que par une mobilisation considérable de moyens financiers. Ils ont abouti à la maîtrise de plusieurs technologies. Les vaccins qui, aujourd’hui, sont immédiatement disponibles, et nous aurons 13 vaccins au moins qui seront utilisées au cours de l’année 2021, font appel à 4 grandes techniques.

Table 1

Technology

Messenger RNA Non-replicable viral vector Inactivated virus Recombinant adenovirus
Pfizer + BioNTech

(United-States and Germany)

AstraZeneca + Université d’Oxford

(Sweden – United-Kingdom)

Sinopharm – BBIBP-CorV

(China)

CanSinoBIO – Ad5-NCoV

(China)

Moderna + NIAID

(United-States)

Institut Gamaleya – Spoutnik V

(Russia)

Sinovac – CoronaVac

(China)

NovaVax + Emergent BioSolutions + CEPI – NVX-CoV2373

(United-States)

CureVac-Bayer

(Germany)

Janssen (groupe Johnson & Johnson)

(United-States)

Bharat Biotech – BBV152

(India)

Sanofi Pasteur + GSK

(France – United-Kingdom)

Valneva

(France-Austria)

Si celle, très innovante, de l’ARN messager est utilisée pour 3 d’entre eux, dont Pfizer/BioNTech, Moderna et Curevac, la technique, plus traditionnelle du virus inactivé, est utilisée par 3 autres : 2 vaccins chinois qui sont déjà largement utilisés dans ce pays, et un vaccin indien encore en développement. Les deux techniques restantes, qui englobent les vaccins produits par AstraZneca, l’Institut Gamaleya, Johnson et Johnson et Sanofi, mais aussi par CanSinoBio et NovaVax, sont elles aussi novatrices, quoi dans une moindre mesure que celle de l’ARN messager.

L’un des points les plus intéressants dans cette course au vaccin est la pluralité des modèles industriels. De grandes sociétés se sont associées à des compagnies plus petites, mais aussi plus innovantes, comme dans le cas de Pfizer et BioNTech, ou de MODERNA, ou encore AstraZeneca avec l’Université d’Oxford.

A l’opposé, on trouve des grandes compagnies intégrées, comme Johnson et Johnson, comme Sanofi, mais on trouve aussi des sociétés d’Etat, comme l’institut Gamaleya en Russie ou les sociétés chinoises, elles aussi étatiques. On vérifie, une fois de plus, qu’il n’y a pas de « modèle unique » pour la recherche-développement. Les différents modèles utilisés renvoient à des environnements institutionnels, mais aussi financiers et industriels différents.

Stratégies de commercialisation

Cette compétition se mesure aussi dans les stratégies de commercialisation. Les producteurs de vaccins russes et chinois jouent délibérément la carte des accords de licence dans les pays qui ont des capacités de production mais qui sont plus en retard (Inde, Singapour, Malaisie, mais aussi Egypte et Algérie. Cela implique des transferts de technologie mais garantit aussi une pluralité de sources de production qui, compte tenu des volumes nécessaires, s’avère indispensables. Ces stratégies de cession de licence sont une réponse au caractère mondial de la pandémie, et une réponse qui est pleinement compatible avec la souveraineté pharmaceutique et sanitaire des pays en question.

Table 2

Les stratégies russes et chinoises de cession de licence

Gamaleya Sputnik-V

(Russia)

Sinopharm

BBIBP-CorV

(China)

Argentine

Hongrie

UAE

Brésil (Etat de Bahia)

Brésil (Etat de Parana)

 

Inde

 

 

Corée du Sud

Mexique

Uzbekistan

Népal

Egypte

Bolivie

Algérie

25 millions de doses

2 millions de doses

100 000 doses ( ?)

50 millions de doses

Accord de licence (50 millions de doses)

 

100 millions de doses + licence pour 300 millions

 

Accord de licence

64 millions de doses

35 millions de doses

25 millions de doses

25 millions de doses

3 millions de doses

0,5 millions de doses + accord de licence

Bahrain

Egypte

 

Irak

Pakistan

Serbie

UAE

 

 

Maroc

 

Livraisons et production sous licence

Livraisons

Livraisons

Livraisons

Livraisons et production sous licence à Dubaï

 

 

10 millions + production sous licence

 

Sinovac – CoronaVac

(China)

CanSinoBio – Ad5-nCov

(China)

IndonésiePhilippines

Malaisie

Turquie

Ukraine

Chili

Brésil

Uruguay

Colombie

Accord de licence pour 250 millions de doses

25 millions de doses

Accord de licence avec Phamaniaga

Livraisons de 50 millions de doses

?

Livraison de 20 millions de doses

Demande de l’Etat de Sao Polo

Livraisons de 1,75 millions de doses

Livraisons de 2 millions de doses

Malaisie

 

Indonésie

 

Mexique

 

Pakistan

Accord potentiel sur la licenceLivraison de 20 millions de doses

 

Livraisons de 35 millions de doses

 

Accord sur 25 millions de doses

A l’inverse, les grandes sociétés occidentales, comme AstraZeneca ou Pfizer entendent garder l’exclusivité de la production, même si Pfizer a récemment conclu un accord avec Sanofi, dont le vaccin, très en retard, ne sera pas disponible avant la fin de 2021. Cette position sera-t-elle tenable à terme ? Cela ne semble pas.

La production va se heurter aux limites de capacités de production de ces sociétés et aux demandes des État. Le problème se pose de manière particulièrement clair pour AstraZeneca dont le vaccin, plus simple d’utilisation que le BioNTech ou le Moderna, mais aussi moins cher, serait plus adapté à des campagnes de vaccination de masse dans les pays en voie de développement.

La cession de licence du vaccin russe à des sociétés indiennes ou coréennes, de la licence des vaccins chinois à des sociétés de Singapour, de Malaisie dont les coûts de production sont sans doute inférieurs à ceux d’AstraZeneca, pourrait être un facteur de basculement des stratégies et s‘avérer une solution.

L’OMS attire l’attention des pays développés sur ce point, car le fond qu’elle a mis en place pour alimenter les pays les plus pauvres est très loin de pouvoir à lui seul suffire à fournir des vaccins à des prix acceptables aux pays les plus pauvres. Il y a là une question centrale tant morale que d’efficacité.

Il ne servirait à rien que les pays développés soient à l’immunité vaccinale si subsiste un énorme réservoir de la maladie dans les pays en développement, réservoir susceptible de re-contaminer les pays « vaccinés » par des souches mutantes.

La pandémie a un caractère mondial. Si elle doit être traitée par des stratégies nationales, l’impératif d’éradication du virus, comme ce fut le cas du virus de la variole, est bien un objectif global. Cela implique des stratégies de coopération ou de coordination entre les différents États. Ces stratégies impliquent aussi que la souveraineté des États soient respectée, ce qui donne un poids tout particulier à la cession de licence, comme pratiquée par les producteurs russes et chinois de vaccins.

La stratégie de l’Union européenne

Ceci survient alors qu’une crise se développe dans l’UE, où les trois fabricants, BioNTech-Pfizer, Moderna et AstraZeneca annoncent des retards et ont réduit les rythmes de livraison. Cette crise est symptomatique des problèmes qui, aujourd’hui, se posent en particulier dans un certain nombre de pays de l’UE.

Cette dernière s’est « emparée » de la stratégie de commandes des vaccins qui, normalement, devrait faire partie des compétences des États membres. Deux pays ont cependant décidé d’agir en dehors de cette stratégie, la Pologne et la Hongrie.

L’UE espérait pouvoir atteindre l’immunité vaccinale à l’été 2021, ce que les retards rendent désormais très peu probable.

Table 3

Commandes européennes

Société Autorisation Commandes
Pfizer-BioNTech Donnée 300 millions de doses + 200 millions (début janvier)
Moderna Donnée 160 millions de doses
AstraZeneca En cours 300 millions + option sur 100 millions de doses
Sanofi – GSK Vers août 2021 ? 300 millions de doses
Johnson & Johnson Juillet 2021 ? 200 millions de doses
CureVac-Bayer Vers août 2021 ? 225 millions de doses + option sur 180 millions
TOTAL 1425 millions de doses

La stratégie choisie par l’UE doit alors être comparée à celle des États-Unis, mais aussi du Royaume-Uni et d’Israël. Ces trois pays se sont positionnés très tôt sur la question des vaccins.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont participé massivement à l’effort financier de développement de ces vaccins. Israël a accepté de relativement surpayer les vaccins, mais a aussi accepté que les données de santé de ses citoyens soient transférées à Pfizer, un choix contestable mais qui a indubitablement payé. En Russie comme en Chine, ce sont des organismes d’État ou soutenus par l’État, qui ont pris en charge très tôt les frais de développement des vaccins et, en Russie, le vaccin est gratuit.

L’Union Européenne, quant à elle, a adopté une autre stratégie qui a consisté à grouper ses achats pour pouvoir à tirer les prix vers le bas. Cela a certes abouti à ce que des volumes importants soient commandés à un coût total maîtrisé.

Mais cela, combiné avec les fait qu’elle ne s’est positionnée sur le marché du vaccin que trois mois après les autres pays cités, a aussi abouti à ce qu’une bonne partie des livraisons soit décalée à l’été. Ce qui est contradictoire avec l’objectif affiché d’atteindre au plus vite une « immunité vaccinale » impliquant qu’une partie importante de la population, de 60% à 70%, puisse être vacciné. La vitesse de livraison aurait dû être le critère principal.

De plus, ces prix – calculés au plus juste – posent d’évidents problèmes[1].

Table 4

Prix à la dose donnés par la secrétaire d’Etat libérale flamande pour les six fournisseurs de l’UE (en Euros)

CureVac-Bayer 14,68 €
BioNTech-Pfizer 12,00 €
Moderna 10,00 €
Sanofi-GSK 7,56 €
Johnson et Johnson 6,93 €
AstraZeneca 1,78 €

Les sommes engagées par les laboratoires – et l’on parle d’un emprunt de Pfizer de 2 milliards de dollars – en dépit des aides qu’ils ont reçues, sont tout simplement colossales. Faute d’informations officielles, et l’UE ne brille pas dans le domaine de la transparence c’est le moins que l’on puisse en dire, on est obligé de s’appuyer sur la fuite en provenance du gouvernement de la région Flamande.

Certains prix semblent curieux et peu cohérents avec d’autres informations. L’UE a révélé par erreur le contrat avec AstraZeneca[2], et l’on y voit que pour les 300 millions de doses le prix est de 870 millions d’euros soit en réalité 2,9 € la dose. Il convient aussi de noter qu’une étude publiée par l’institut Gamaleya (en russe) présente une estimation qui met Pfizer à 20-30 USD, AstraZeneca à 2,5 USD (soit 2,08 €).

L’opacité, contraire à tous les principes démocratiques, semble donc régner sur la question du prix et il est plus que probable que ce dernier, dans chaque contrat, dépende aussi du volume de doses commandées. Enfin, l’annonce de Pfizer que les flacons contenant 5 doses pourraient être utilisés pour 6 doses, et que Pfizer ajusterait ses livraisons en conséquence, aboutit de fait à augmenter de 20% le prix de la dose. Si le prix initial était effectivement de 12 € la dose, cela le ferait passer à 14,4 € soit 17,4 USD autrement dit assez près de la fourchette basse indiquée par l’Institut Gamaleya.

Les différences de prix peuvent refléter les technologies utilisées, les volumes et les capacités de production, mais aussi, naturellement, le « pouvoir de marché » de chaque acheteur sur un marché où les considérations géopolitiques deviennent de plus en plus importantes.

Table 5

Montants estimés des contrats

Société Prix unitaire probable Nombre de millions de doses commandées en août 2020 Prix en millions d’euros
CureVac-Bayer 14,68 € 225 3 303,00 €
BioNTech-Pfizer 12,00 € 300 3 600,00 €
Moderna 10,00 € 160 1 600,00 €
Sanofi-GSK 7,56 € 300 2 268,00 €
Johnson et Johnson 6,93 € 200 1 386,00 €
AstraZeneca 1,78 € 300 534,00 €
TOTAL 8,55 € 1485 12 691,00 €

Rien ne prouve que la stratégie de l’UE ait été la meilleure. La question du « prix » d’un vaccin doit être rapportée à celle du coût de l’épidémie. Si l’on se réfère aux chiffres fournis, la perte, pour la zone Euro pour 2020, serait de 1090 milliards d’euros[3]. Or, l’Union européenne aurait déboursée, en août 2020, 12,7 milliards d’euros, soit 1,1% de ce que l’épidémie a coûté aux pays de la zone Euro. Cette somme, importante assurément pour le budget de l’UE, reste néanmoins faible.

On peut en déduire que si l’idée de réaliser des achats groupés avait un certain sens, elle ne compensait pas la perte en rapidité et en flexibilité de cette procédure. D’autant plus, et on le rappelle, qu’il n’est pas sur que l’UE dispose des quelques 600 millions doses théoriquement nécessaires pour vacciner (avec deux injections) les 2/3 de sa population.

L’annonce faite par la Chancelière Angela Merkel de s’intéresser au vaccin russe Sputnik-V, annonce, de fait, une rupture de stratégie. La seule « bonne » stratégie consistait à laisser des marges de flexibilité ouverte dans la décision prise par la Commission européenne et de laisser, en cas de retards dans les livraisons, chaque pays en mesure de faire ses propres achats.

La vitesse de la vaccination au Royaume-Uni où, à la date de lundi 1er février, près de 15% de la population était déjà vaccinée établit un contraste cruel avec la stratégie de l’Union européenne.

Quel avenir pour les coopérations industrielles ?

Des coopérations sont-elles possibles ? Elles ont en tous les cas souhaitables. En décembre AstraZenca faisait part de sa volonté de coopérer avec l’institut Gamaleya. Les deux vaccins apparaissent assez proches en effet. Il semble aujourd’hui que Spunik-V, le vaccin de Gamaleya, soit supérieur à celui d’AstraZeneca[4].

Au début du mois de janvier 2021, la Chancelière Angela Merkel proposait aux autorités russes de les aider dans leur demande de certification dans l’UE en échange d’un possible accord de licence portant sur 100 millions de doses. Fin janvier on apprenait que Sanofi allait coopérer avec Pfizer, le temps que son propre vaccin soit homologué. Devant les besoins immenses et la situation de pénurie, des alliances sont inévitables. Mais, comment organiser cette coopération ?

Trois possibilités s’ouvrent dans les circonstances actuelles :

On peut penser à des coopérations entre groupes pharmaceutiques. Nous avons déjà la coopération de Sanofi et Pfizer, celle d’AstraZeneca avec l’Institut Gamaleya. Ces coopérations industrielles vont se multiplier. On peut penser que, derrière l’intérêt marqué par Madame Angela Merkel pour le vaccin russe Sputnik-V, se cache aussi le désir de voir le grand groupe pharmaceutique Bayer entrer dans la compétition avec un autre argument que le vaccin Curevac qui semble très en retard. Seront-elles suffisantes face à l’urgence de la situation ? On peut en douter.

Ensuite, il y a le principe des « licences ouvertes », qui est différent de celui des « licences libres », défendu par Jean-Luc Mélenchon et qui aboutirait, dans les faits, à une spoliation des producteurs de vaccins. Cette spoliation serait dangereuse pour le futur car de nouvelles pandémies, nécessitant de nouveaux vaccins, sont possibles. Dans un « licence ouverte », un ou plusieurs Etat rachètent la licence pour un vaccin et la mettent à la disposition de qui a les moyens de produire. Cela s’est déjà fait est n’est nullement contradictoire avec les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce. Mais, il faut reconnaître que cela prend du temps, plusieurs années pour les médicament contre le Sida.

Enfin, il faut se pencher sur l’expérience industrielle de la 2ème Guerre Mondiale, en particulier aux États-Unis où s’était mis en place une véritable planification en économie de marché[5]. Aux Etats-Unis, où l’industrie était très concurrentielle, un organe de planification repérait les capacités de production inutilisées à un moment donné et incitait un avionneur, ou un chantier naval, à transférer une partie de sa production. Des Boeing ont ainsi été construit par Lockheed, des Lockheed par Curtiss ou Républic[6].

Le but était d’assurer que les capacités de production étaient toujours utilisées au plus près des 100%. Normalement, ce serait la tâche du Commissariat au Plan d’organiser cela, si ce dernier n’était pas une immense opération de communication. De même, le Commissariat au Plan aurait la tâche de sélectionner les possibles contractants pour accélérer le processus

Si l’on considère que 6 milliards de personnes devraient être vaccinées d’ici la fin de l’année 2021, ce qui exigerait, dans le cas de vaccins à double doses, pas moins de 12 milliards de doses, on peut mesurer l’immensité de l’effort à accomplir. Cet effort impliquera des formes de coopération industrielle respectant la souveraineté des nations, qui ne peuvent passer que par des accords de licence systématiques. Ces derniers se mettent en place, mais restent très limités. Il est temps de s’inspirer des exemples de mobilisations industrielles tels qu’ils furent réalisés lors des grands conflits mondiaux du XXème siècle.

Notes

[1] https://gulfnews.com/world/revealed-prices-of-some-leading-covid-19-vaccine-candidates-1.1598192772387?slide=6

[2] https://www.lalibre.be/international/europe/coronavirus-astrazeneca-accepte-la-demande-de-l-ue-le-contrat-sur-les-vaccins-signe-entre-les-deux-parties-est-en-ligne-6013f265d8ad5844d1b14b0a

[3] https://www.challenges.fr/economie/le-pib-de-la-zone-euro-a-chute-de-6-8-en-2020_748973

[4] https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)00191-4/fulltext

[5] Smith, R. Elberton, The Army and Economic Moblization, Washington DC, Center of Military History, 1985.

[6] Idem, pp. 55-61

Commentaire recommandé

Fabrice // 04.02.2021 à 07h26

On se souviendra que Poutine avait proposé une collaboration avec la France pour produire le vaccin Russe mais comme d’habitude notre présipauté grollandaise ne s’est pas montré à la hauteur, même si il n’avait pas l’intention d’utiliser le vaccin un peu de coopération au lieu d’un comportement dogmatique n’aurait pas été idiot mais bon il sera dit que nous gâcherons chaque main tendu.

https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/vaccin-contre-le-coronavirus-poutine-demande-l-aide-de-macron_736652

L’allemagne est plus pragmatique sur ce point comme quoi nous avons des capitaines qui couleront notre navire France alors que d’autres se ménagent des possibilités.

28 réactions et commentaires

  • Fabrice // 04.02.2021 à 07h26

    On se souviendra que Poutine avait proposé une collaboration avec la France pour produire le vaccin Russe mais comme d’habitude notre présipauté grollandaise ne s’est pas montré à la hauteur, même si il n’avait pas l’intention d’utiliser le vaccin un peu de coopération au lieu d’un comportement dogmatique n’aurait pas été idiot mais bon il sera dit que nous gâcherons chaque main tendu.

    https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/vaccin-contre-le-coronavirus-poutine-demande-l-aide-de-macron_736652

    L’allemagne est plus pragmatique sur ce point comme quoi nous avons des capitaines qui couleront notre navire France alors que d’autres se ménagent des possibilités.

      +58

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    • Patrick // 04.02.2021 à 08h08

      L’Allemagne est toujours partagée entre sa soumission aux USA et ses intérêts. C’est valable pour les vaccins et pour le gaz.
      Pour la France , les guignols qui nous gouvernent ont choisi la soumission.

        +37

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      • Jean // 04.02.2021 à 09h16

        @Patrick,

        Bien qu’il soit lui aussi surtout plébiscité par les enfants, Guignol est quand même beaucoup moins bien payé.

          +9

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      • LS // 06.02.2021 à 13h20

        @Patrick :
        Pas seulement les guignols qui « nous gouvernent », mais également, les dirigeants des grosses entreprises, les dirigeants financiers, les responsables de presse, les intellectuels médiatiques, les artistes médiatique, une bonne partie des responsables académiques (et en premier les économistes orthodoxe), les hauts fonctionnaires, etc, etc.

        C’est tous les acteurs du systèmes qui sont responsables, pas seulement le hommes politiques.

          +0

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    • jacques // 04.02.2021 à 13h17

      C’est une tradition française ! https://youtu.be/R4qs9l935_w

        +1

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  • Jean // 04.02.2021 à 08h50

    Selon les estimations de Pfizer, les ventes de son vaccin développé avec BioNtech devraient atteindre autour de 15 milliards de dollars lors de l’année 2021. Il s’agit d’un des plus importants «blockbusters» du secteur pharmaceutique.

    Source : https://francais.rt.com/economie/83505-covid-19-pfizer-estime-15-milliard-revenus-ventes-vaccin

      +4

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  • Jean // 04.02.2021 à 08h57

    Les vaccins à ARN messager sont-ils compatibles avec le principe de précaution ?

    « Les autorités publiques sont ainsi tenues d’appliquer le principe de précaution, qui est devenu un principe d’action et non d’inaction : face à l’incertitude, il faut développer des programmes de recherche pour lever le doute. La science reste donc une réponse mais peut être freinée au nom de ce principe, afin de lui faire mener des études complémentaires. »

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_pr%C3%A9caution

      +7

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    • Jean-Do // 04.02.2021 à 10h27

      On ne sait pas du tout ce que seront les effets secondaires à long terme des vaccins à ARN messager. De grands doutes s’expriment en privé tant dans le monde médical que de la recherche biologique pour ceux que j’ai pu contacter dans mes recherches (pas sur le net) et leurs réseaux.

      Leurs arguments portent d’une part sur le fait que les labos se sont exonérés de toute faute en rejetant la responsabilité sur les Etats qui les ont acheté « tel quel » suivant le principe foireux de privatisation des bénéfices et socialisation de pertes. D’autre part, aucune essai à long terme n’a pu être réalisé car la technologie, développée avec nos crédits, est trop récente même si son principe était connu et attendait seulement un financement.

      S’il répond à nos normes de transparences, le Sputnik V serait un meilleur choix car plus éprouvé.

        +19

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      • red2 // 04.02.2021 à 11h33

        « On ne sait pas du tout ce que seront les effets secondaires à long terme des vaccins à ARN messager. De grands doutes s’expriment en privé tant dans le monde médical que de la recherche biologique pour ceux que j’ai pu contacter dans mes recherches (pas sur le net) et leurs réseaux. »

        C’est vrai que nous manquons de recul, sur d’éventuels effets secondaires de moyen et long terme. Après, je ne pense pas qu’Israël prendrait le risque de mettre en danger la population de l' »État-nation du peuple juif » ? Si il y avait un vrai risque Israël aurait-il choisit cette stratégie ? ça va être les premiers à vacciner toute leur population en tout cas, c’est donc eux qui l’auront fait avec le moins de recul.

          +2

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        • Jean // 04.02.2021 à 12h02

          @red2,

          Puisque nous ne sommes pas certain des effets à moyen et long terme, il y a effectivement un vrai risque. Il ne reste qu’à déterminer son ampleur et sa probabilité. Le fait d’être juif n’immunise pas contre l’incurie gouvernementale.

            +16

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        • Marie Colin // 04.02.2021 à 18h10

          pour être complet sur le sujet, nous noterons qu’Israël applique le principe de précaution aux Palestiniens en les empêchant d’avoir accès à la vaccination.
          où va se cacher la grandeur, hein ?

            +19

          Alerter
  • pseudo // 04.02.2021 à 09h26

    > Au-delà des décès et des souffrances, il est clair que tant que la Covid-19 ne sera pas maîtrisée, l’économie mondiale ne fonctionnera qu’au ralenti.

    un mal pour un bien ? question ouverte.

      +4

    Alerter
    • RGT // 04.02.2021 à 11h02

      Je pense que les espèces naturelles, même si elles ne sont pas assez vicieuses pour se satisfaire du malheur d’autrui, doivent se réjouir de la pandémie actuelle qui leur offre un répit dans la guerre sans merci que leur livre les humains.

      Souvenons-nous toujours que la biosphère dans son ensemble (et sans aucune « intention divine ») s’est toujours débarrassée des espèces les plus nuisibles et les plus invasives afin de rétablir un équilibre biologique sur le long terme.

      Cette « guerre des vaccins » que mènent les entreprises pharmaceutiques au travers états ne changera rien au fait que si l’espèce humaine ne respecte toujours pas les autres espèces qui habitent cette petite planète (et qui ont tout autant que les humains le droit d’exister, ne l’oublions jamais) permettra à quelques « investisseurs » de faire « fructifier la mise » à très court terme (comme d’habitude) mais ne résoudra pas la cause principale de ce désastre à savoir la cupidité sans limites de quelques humains qui pour être satisfaire doit absolument ravager tout l’écosystème pour permettre de bons « retours sur investissements ».

      Tant que l’espèce humaine (dans son ensemble, malgré le fait que de nombreux individus ne soient pas d’accord) continuera à se comporter comme le pire des hooligans l’équilibre ne sera jamais atteint et de nouvelles « catastrophes naturelles » s’abattront sur les plus démunis (hélas, bien qu’ils n’y soient pour rien, c’est aussi ça la « solidarité ») jusqu’à ce que les ravages de ces « corrections naturelles » permettent de retrouver un certain équilibre.

        +8

      Alerter
      • pseudo // 04.02.2021 à 12h53

        votre commentaire me rappel à cette citation entendu hier (ici https://www.youtube.com/watch?v=EGs5kYYw6d8 quelque part vers la fin).

        ce n’est pas texto, mais c’était quelque chose comme « changeons les règles plutôt que les joueurs ».

        Je dis cela pour rebondir sur votre manière de dépeindre l’humanité, à raison dans votre qualificatif, cupide. C’est une constance de notre humanité, qui est plus l’effet de la sélection naturelle, que du choix délibéré néanmoins, selon moi.
        Cependant, je crois percevoir que cette émulsion de nos instincts primaires d’accaparement et d’accumulation, est dû au système économique et sociale qui est né de notre insatiable besoin de satisfaire à tout, tout de suite.
        En conclusion, si nous sommes bien mal préparés à gérer un écosystème vivant complexe dans la durée afin de soutenir notre survivance dans un univers largement méconnu et inhospitalier, nous sommes surtout victime de notre propre malfaisance, à nous exploiter, à nous désorganiser, à nous désunir, à nous enfumer, à nous manipuler, à nous trahir.

        de toutes façons c’est sans espoir, nous ne réfléchissons plus, et lorsque nous le faisons, nous ne les écoutons pas, et si par ailleurs nous les entendons, nous les contrecarrons. Quand on met autant d’effort à chercher les problèmes, on fini, inévitablement par les trouver. Une évidence parmi tant d’autres que j’aimerais voir entendu plus souvent…

          +8

        Alerter
        • LibEgaFra // 05.02.2021 à 08h10

          « C’est une constance de notre humanité, qui est plus l’effet de la sélection naturelle, que du choix délibéré néanmoins, selon moi. »

          C’est l’effet d’une idéologie née dans le désert et qui va aboutir à transformer la Terre en un désert. Croissez et multipliez, dominez la Terre, etc.

          L’humanité a bon dos.

            +2

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    • Jean // 04.02.2021 à 11h48

      @pseudo,

      C’est une erreur de croire que le monde d’avant est encore accessible. Mais c’est sur cette vaine espérance que compte notre gouvernement pour faire accepter des mesures sur lesquelles il ne reviendra jamais. La crise sanitaire, puis économique, est désormais politique et c’est cette dernière qui fera peut-être le plus de dégâts.

        +8

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  • pseudo // 04.02.2021 à 09h37

    il reste néanmoins une question non abordée ici, car elle n’aborde pas directement l’économie. La validité de la stratégie vaccinale. Non discutée, car ses implications ne sont pas évidentes pour nous autres profanes des sciences virologique.

    A vouloir lancer des plans de vaccinations, tout à fait hasardeux, en pleine épidémie d’un virus dont la spécialité est le mutantisme, on cour le risque de l’adaptation féroce inopinée.
    Particulièrement à faire traîner en longueur l’opération de vaccination.

    J’imagines, sottement, qu’on aurait pu produire et distribuer les doses dans l’attente d’un vaccination day mondial, jour où tout le monde aurait pris son vaccin dans un effort collectif global dirigé contre un ennemi unique.

    Nous seront bien embêtés quand nous aurons directement participé à sa création n’ayant plus qu’à tout re faire, tout re subir.

    Le diable se cache toujours dans les détails.

      +9

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    • Fabrice // 04.02.2021 à 09h49

      Le problème si on compte bien le vaccin pfizer a une durée de protection de 6 mois voir plus à ce niveau les premiers vaccinés devront recommencer quand un niveau de protection pourrait être atteint pour une part importante de la population, si bien sûr le mutant résistant ne rend pas cette protection caduque.

      Je me demande si par panurgisme on a pas sacrifié les autres options comme le traitement de pasteur Lille qui lui doit se contenter de donations pour le développer, tester, …

      https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=covid-19-traitement-linstitut-pasteur-lille-bientot-autorise

      ce vaccin aura focalisé tous les autres moyens pour au final être inutile chapeau

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      • Incognitototo // 04.02.2021 à 13h53

        Oui, contrairement à la recherche sur un traitement efficace (qui bénéficierait sûrement en plus à d’autres maladies virales), cette focalisation sur les vaccins comme quasi unique solution a une limite certaine : c’est celle de son efficacité sur les variants.
        Si, notamment, le variant sud-africain rend inefficace les vaccins, on n’est pas sorti de l’auberge… 🙁

        En outre, il semble bien que les séquelles dues à cette maladie (apparemment pour 70 % des malades et pour 10 % très handicapantes) posent déjà de vrais problèmes de santé publique contre lesquels nous n’avons actuellement aucune solution. Apprendre à traiter, soigner et guérir de ce virus (comme pour d’autres) devrait donc être un objectif, central et urgent, de la recherche, avant que les services de santé actuellement submergés par les cas covid soient par la suite submergés par les rescapés de la covid.

        Mais compte tenu de la politique court-termiste appliquée en France (et ailleurs), il semble bien que (comme d’habitude) il soit inutile d’espérer que nos politiques soient suffisamment prévoyants pour avoir des stratégies globales.

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        • pseudo // 04.02.2021 à 15h32

          > avant que les services de santé actuellement submergés par les cas covid soient par la suite submergés par les rescapés de la covid.

          ça se mélange un peu. Les services de réa, sous équipés au possible dû à la doctrine, sont remplis de personnes covid qui y passent beaucoup de temps, beaucoup plus qu’on ne le voudrait pour pouvoir conjuguer la doctrine aux besoins des patients. D’où ces atermoiements sans fin, confinera ? confinera pas ?

          On ne le répétera jamais assez, c’est bien à cause du sous financement de l’hôpital par choix doctrinaire que la question du confinement s’impose.

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          • Incognitototo // 04.02.2021 à 16h52

            Qui mélange quoi ? Je parle des solutions thérapeutiques pas d’autre chose.

            Aucune stratégie d’équipement des hôpitaux ne permettrait de justifier de laisser les gens contracter cette maladie, d’en mourir parfois, et d’en garder des séquelles trop souvent.

            Aussi en attendant des solutions thérapeutiques, la meilleure solution reste toujours de ne pas attraper ce dangereux virus (y compris par le confinement), sous-équipement des hôpitaux ou pas ; et en aucune manière leur sous-équipent ne permet de faire un lien avec le confinement choisi comme solution temporaire.

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  • RGT // 04.02.2021 à 11h26

    Le grand vainqueur de cette « guerre des vaccins » ne sera pas celui qui aura proposé le produit le plus efficace, comme d’habitude, mais celui qui aura au mieux utilisé ses « réseaux » pour qu’il puisse obtenir le quasi-monopole dans le traitement de cette pandémie.

    Quand on se contente de constater que le prix des vaccins varie d’environ 1 à 10 il n’est pas nécessaire de sortir de l’ENA pour comprendre les principales motivations de certains fabricants de vaccins…
    Ni de pouvoir déterminer celui qui sera le « vainqueur » de cette « concurrence libre et non faussée » dans le « combat de la communauté internationale contre ce fléau ».

    Je suis très loin d’être un « anti-vax » mais cette course frénétique au profit risque fort d’être du pain béni pour tous ceux qui remettent en question l’utilité des campagnes sanitaires.

    De toutes façons, ce seront au final les cons-tribuables qui payeront la facture en payant à prix d’or un produit surfacturé ET qui renfloueront les perdants (sauf russes et chinois bien sûr) pour « sauver l’outil industriel et financier Sanitaire dont le seul objectif est bien sûr de « sauver des vies ».

    Concernant la « cession de licences » ne vous en faites pas non plus.
    Les grands groupes pharmaceutiques occidentaux engrangeront encore plus de profits que s’ils fabriquaient eux-mêmes lesdits vaccins, et sans prendre le moindre risque : investissement dans l’outil de production, responsabilité en cas de problèmes sanitaire (le fabricant n’ayant pas « respecté les procédés de fabrication » etc, etc.

    Profit quand tu nous tiens.

      +15

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  • Thierry Balet // 04.02.2021 à 12h05

    Le temps de vacciner 70% de la population mondiale le virus aura déjà changé de visage depuis longtemps je pense…..
    Mais les dividendes seront juteux….

      +14

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  • Brigitte // 04.02.2021 à 12h21

    Cet article est bien timide. Sapir a t-il perdu la foi?
    On ne m’enlèvera pas facilement de l’esprit que cette crise dans la crise est un vaccin-gate.
    Dans un contexte de pandémie, on va au plus simple, ce que l’on sait déjà faire et qui marche sur d’autres maladies virales , la grippe en particulier.
    C’est le cas des vaccins russes, chinois et anglo-suédois, déjà opérationnels.
    C’est le cas du vaccin de Valneva, qui a déraillé sur le Paris-Bruxelles. Une fois la réponse immunitaire testée, le reste est connu (adjuvants, stabilité, pharmacovigilance..).
    L’UE et la France en particulier, ont opté pour une stratégie plus risquée de vaccins innovants, jamais testés chez l’homme auparavant, moins stables et avec plus de risques de laisser passer les mutants que les vaccins classiques, surtout en phase de pandémie. En outre, ces vaccins ne sont pas européens mais américains, ce qui constitue en soi un problème.
    Les sommes colossales dépensées en commande de vaccins américains auraient très bien pu être utilisées pour tester des vaccins traditionnels, produits dans différents pays membres. C’est cela une vraie coopération scientifique.

      +19

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  • Mickael Jackunin // 04.02.2021 à 14h15

    Certains acteurs étatiques ont déjà démontré que le rapport bénéfices/risques d’une action publique, à finances publiques et à large échelle a largement compensé les coûts engendrés en permettant une reprise de l’activité précoce. (Je pense à la Chine … on devrait toujours penser à la Chine.)
    D’autres acteurs sont en train de démontrer qu’une stratégie basée uniquement sur des acteurs commerciaux et le dogme néo-libéral n’a aucune de ses qualités. (Je pense à l’UE)
    Après, on est libre de croire ce qu’on veut, mais entre la croyance et les faits : choisis ton camp camarade !

      +9

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  • SebMayoux // 04.02.2021 à 14h55

    Message aux administrateurs du site :
    Vous devriez revoir la présentation Html de vos tableaux. Ils sont tout bonnement illisibles sur mobile, ce qui est dommage en 2021 (d’autant qu’ils présentent des données clés).

      +9

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  • Incognitototo // 04.02.2021 à 14h58

    Peut-on espérer cette fois-ci que les gouvernements comprennent que la recherche fondamentale est utile ? Et que celle-ci ne sera pas faite par les labos privés qui ne développent que ce qui rapporte ?

    À la suite du début de pandémie de SRAS en 2002, des programmes de recherche ont été initiés sur les coronavirus (4 genres, 22 sous-genres, une quarantaine d’espèces et des milliers de variants). Tous abandonnés en 2006, avant qu’ils n’aboutissent ! Voilà comment aujourd’hui, on court, contraints et forcés, après les problèmes, sans avoir anticipé les solutions thérapeutiques.

    En outre, confier sa vie aux firmes pharmaceutiques (même dans le cadre de collaborations internationales) comporte un conflit d’intérêts indépassable : elles sont là pour faire de l’argent et pas pour résoudre les problèmes.
    Rappelons-nous que la plupart de ces entreprises ont été condamnées pour avoir pipeauté des résultats de recherche et mis sur le marché des produits nocifs (et souvent mortels). Par exemple, Pfizer, encensée aujourd’hui, a régulièrement dû rendre des comptes sur des faits de corruption et a même été condamnée en 2009 à 2,3 milliards de $ pour des pratiques frauduleuses concernant le Bextra…

    Alors, je veux bien qu’on salue la coopération internationale comme moyen de résoudre les problèmes, mais tant qu’elle sera dans les mains de firmes privées, subventionnées en plus massivement par les États, le pire reste toujours possible.
    Une étatisation ne résoudrait pas forcément tout, mais assurément il est urgent de mettre sous contrôle accru (sur le modèle renforcé de la filière nucléaire) toutes ces firmes qui veulent faire « notre » bonheur, mais en réalité surtout le leur.

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  • JF // 08.02.2021 à 19h56
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