Les Crises Les Crises

Commentaire recommandé

Opp’s // 10.02.2018 à 13h45

Ah qu’il est mignon!
Ca sent le discours naïf du catho progressiste, où tout est dilué dans une optique de bonne volonté. Bien sûr le fond est en décalage par rapport au dogme officiel, mais l’esprit et la méthode suinte l’eau bénite de la bonne volonté. Reste une vision de l’homme assise sur de la verticalité et du spirituel , ok ok, à laquelle on peut adhérer, mais complètement noyée dans un fatras de lieu commun.
Bref , peu intéressant, peu efficace mais honorable.

Mais le pire c’est l’ intervieweur, -sympathique certes- , mais coupant sans cesse le fil du raisonnement, et ramenant tout à son ignorance d’ interviewer et à ses idées toutes faites. On sent qu’il veut amener l’autre, non pas à exposer ses idées , mais à étayer ses propres convictions à lui-même, assez simplettes à vrai dire.

18 réactions et commentaires

  • Fabrice // 10.02.2018 à 06h10

    Beaucoup de choses intéressantes sur la construction européenne surtout sur la vision voulu pendant la période de la commission Delors et le résultat actuel complètement libéral fou, même sur la spiritualité face à la religion. Un personnage truculent et sympathique avec beaucoup d’humour qui avait de bonnes intentions mais qui comme il le dit lui même sur certains poins s’est vu dire merci intéressant on vous rappellera quand on se fichait des idées plus hétérodoxes mais novatrices.

    Le livre cité des crapauds fous m’a laissé perplexe un groupe se voulant libre de toute influence et largement sous l’influence de monsieur de la Villeni (et la Macronie s’y profile trop à mon goût) donc on repassera sur ce point et s’est transformé en yaka faukon dommage de bon passages sur les gafa.

      +5

    Alerter
    • nopseudo // 10.02.2018 à 12h15

      vous écrivez :  » Le livre cité des crapauds fous m’a laissé perplexe un groupe se voulant libre de toute influence et largement sous l’influence de monsieur de la Villeni (et la Macronie s’y profile trop à mon goût) donc on repassera sur ce point et s’est transformé en yaka faukon », etc …
      La vidéo date du mois de novembre 2017 ; et votre post date, lui, d’aujourd’hui 10/02/2018 : on en sait un peu plus sur notre président maintenant, ceci expliquant (peut-être) cela (qui, de ce fait me semble qque peu insuffisant comme explication …);

        +3

      Alerter
  • christian gedeon // 10.02.2018 à 09h59

    Intéressant et fouillis,des sujets très différents abordés,dits,mais pas traités,en fait. le bonhomme est des plus sympathiques,mais je ne vois pas en quoi il y aurait un « changement  » de civilisation. Ce mot changement a d’ailleurs pratiquement perdu toute signification,utilisé qu’il est à tort et à travers,et à tous propos.Et de quelle civilisation parle-t-on? Comment définir ce changement de civilisation supposé sans se mettre d’accord sur le mot même de civilisation et ce qu’il recouvre? Cette obsession de la notion de changement doit nous remettre en mémoire l’adage selon lequel il faut que tout change pour que rien ne change. Et c’est bien ce qui se passe actuellement,parce qu’en fait,c’est l’éternelle question de la domination et de la puissance qui est posée à travers des évolutions techniques nouvelles…le fond est le même que depuis le début du monde,seul l’habillage a « changé ».

      +6

    Alerter
    • LS // 10.02.2018 à 14h14

      L’anthropologie assimile civilisation et culture, c’est à dire ensemble structuré de connaissances (yc scientifiques), croyances et conventions sociales, formant une vision particulière de l’Homme, du monde et de la communauté correspondant cette culture.
      Sauf erreur de ma part, c’est bien dans ce sens là qu’il l’utilise.

      Par évolution de la civilisation (de la culture), il faut entendre, évolution de la vision du monde et de l'(H)homme dans ce monde, donc évolution de l’organisation sociale, qui ne peuvent être disjoint l’un de l’autre.
      On peut légitimement être d’accord (et j’en suis à peu près) ou pas avec ce point de vue, en gros sur le sens de causalité culture organisation sociale, mais c’est, je pense, le sens de son propos. Pour ma part, je préfère parler de causalité circulaire ou causalité complexe dans ce type de cas.

      Ceci dit le style « mystique » de ses propos nuit au message, à mon avis biaisé mais assumé d’athée et de matérialiste.

        +1

      Alerter
  • Michel Bergès // 10.02.2018 à 11h03

    Un interlocuteur brillant, spiritualiste, mais qui se trompe sur beaucoup de points. Exemple : il cite Platon, concernant le mythe « de la Caverne ». Il oublie le chapitre 10 de « La République » (sur « le mythe d’Er », soldat arménien tué au combat, ressuscité, qui, en rêve, va « dans le ciel » et découvre à la fois « la musique des sphères » et le tribunal des âmes, en une sorte de jugement dernier, par rapport aux actions réalisées sur terre par chaque homme, ainsi jugé… Sans parler non plus du Timée, cet autre dialogue platonicien qui suit la République, et qui anticipe la Bible sur la création du monde et la notion de Dieu…
    MLG s’appuie sans cesse par ailleurs sur la science, se gargarise d’Europe (cette Étoile naine qui n’est ni un « État », ni une « nation »…), le monde des « Idées », la « noosphère »… Sa vision de la civilisation reste très « américaine », « occidentale », transhumaine… Trop… Il devrait lire notamment l’ouvrage réaliste et comparatiste de Fernand Braudel, « Grammaire des civilisations »…

      +8

    Alerter
    • Opp’s // 11.02.2018 à 15h22

      Oui, d’ailleurs , même le mythe de la caverne est un peu ratatiné, car même si plusieurs lectures y sont possibles, celle qu’il en donne lui enlève tout intérêt.
      Personnellement, je ramène le mythe de la caverne à l’élaboration de le notion de ‘concept’, en tant qu’outil de compréhension permettant d’introduire de la rationalité dans l’observation empirique des ‘phénomènes perçus’ , (ou de la ‘réalité’ mais ce dernier mot est dangereux).
      Pour Platon le concept permet donc de dépasser la doxa courante, donc d’aller vers une sorte de lumière supérieure.
      En fait c’est Socrate qui élabore une première réflexion (en ‘dialectique’ négative) sur l’importance de la qualité du ‘concept’ comme préalable à une analyse/interprétation des choses efficace (sauf que souvent Socrate termine en disant modestement « mais c’est très compliqué et moi-même je m’embrouille dans cette élaboration »)
      Platon ne fait donc que reprendre cette exigence socratique mais en en faisant un système idéalisé et idéaliste à deux vitesses : ou bien vous êtes dans la caverne et l’obscurité des apparences ou bien vous êtes dehors de plein pied avec la vérité (Platon a le tord de ne pas connaître Kant!) : en fait il n’y a pas de vrai dialectique chez Platon (ou plutôt une dialectique faite de charme et de ruse des raisonnements) .
      Pas de vrai dialectique car Platon , marqué par Pythagore, cherche à projeter la découverte de la force des mathématiques et surtout de l’arithmétique et des ‘nombres’, comme système ‘explicatif’ spectaculaire et immédiat, dévoilant la vérité des choses du monde, .
      Il suppose donc que le ‘réel’ du monde humain , par analogie, n’est compréhensible que comme image répondant grossièrement à un ensemble de Sur-Concepts immuables qui sont la vérité de l’humain.C’est son « autre monde » , le vrai réel.
      Bref, le ‘concept’ élaboré par Platon est de l’ordre de la ‘révélation’ et pas de celui de la dialectique scientifique (contrairement à Aristote). Le thème de la ‘révélation’, de la formule magique unique permettant de tout comprendre est une constante au cours des siècle et sera reprise par la religion chrétienne, dans un sens plus acceptable puisqu’elle cantonne cette révélation à l’espace du divin , laissant ainsi (en maugréant, certes) la place à la ‘raison’ comme outil de recherche pour ce qui concerne les hommes et les choses du monde.

        +1

      Alerter
    • Opp’s // 11.02.2018 à 15h48

      En ce qui concerne le mythe d’Er, les choses se compliquent.

      Ayant posé le principe d’un vrai Monde donc notre réalité ne serait que le pâle brouillon nécessaire, Platon va mixer ce Monde de la Vérité :
      – avec la problématique de la mort et de l’âme ,
      – avec le fondement des croyances orphiques, à savoir que tout n’est que « Cycle » (Issu de la constatation du jour et de la nuit et des saisons)
      – Avec la notion du ‘Bien’ (Autre concept platonicien, toujours hérité de Socrate), qui suppose donc un jugement

      Il ne reste de cette construction que la notion du « Bien » actuellement.

        +0

      Alerter
  • Michel Bergès // 10.02.2018 à 12h57

    Complément. L’interviewer de Thinkerview est très pertinent. MLG apporte des références intéressantes (sur le moteur Tesla, que tout le monde attend, etc…).
    Par contre, rien sur les possibilités de réforme fiscale. Cf. donc à ce propos la proposition du Pr. de Finances publiques de l’Université de Zürich, Marc Chesney, auteur de l’ouvrage « De la Grande Guerre à la crise permanente. La montée en puissance de la démocratie financière et l’échec de la démocratie » (Presses polytechniques universitaires romandes, 2016). Voici des coordonnées le concernant, expliquant bien mieux qu’un regard furtif vers un futur mythique,
    notre réalité occidentale d’aujourd’hui : un entretien avec un média suisse, « le Monde moderne » : http://www.dailymotion.com/video/x3uz5kw. Pr. Michel Bergès, de l’université de Bordeaux.

      +7

    Alerter
    • Fabrice // 10.02.2018 à 13h17

      Oui ce moteur m’a toujours intrigué mythe ou réalité Tesla est devenu en quelques années une légende et agrège beaucoup de fantasmes mélangé à un réalité tout aussi fabuleuse.

        +7

      Alerter
    • LBSSO // 10.02.2018 à 19h30

      M Bergès,
      à votre connaissance Marc Chesney a-t-il poursuivit ses travaux concernant d’éventuels délits d’initiés (dont je ne veux pas préciser la période pour ne pas polluer le fil )?

        +0

      Alerter
    • Matthieu // 12.02.2018 à 21h22

      J’ai arrêté de regarder la vidéo quand il a commencé à parler du moteur quantique de Tesla.
      Je n’y crois pas du tout, c’est une grosse connerie. Mais il faut quand même avoir conscience que si ça existait, ce ne serait pas du tout une bonne nouvelle, contrairement à ce pensent la plupart des gens. Ce serait même la pire des catastrophes. L’homme aurait une capacité illimitée de transformation du monde. Fin de la civilisation.

        +1

      Alerter
  • Opp’s // 10.02.2018 à 13h45

    Ah qu’il est mignon!
    Ca sent le discours naïf du catho progressiste, où tout est dilué dans une optique de bonne volonté. Bien sûr le fond est en décalage par rapport au dogme officiel, mais l’esprit et la méthode suinte l’eau bénite de la bonne volonté. Reste une vision de l’homme assise sur de la verticalité et du spirituel , ok ok, à laquelle on peut adhérer, mais complètement noyée dans un fatras de lieu commun.
    Bref , peu intéressant, peu efficace mais honorable.

    Mais le pire c’est l’ intervieweur, -sympathique certes- , mais coupant sans cesse le fil du raisonnement, et ramenant tout à son ignorance d’ interviewer et à ses idées toutes faites. On sent qu’il veut amener l’autre, non pas à exposer ses idées , mais à étayer ses propres convictions à lui-même, assez simplettes à vrai dire.

      +14

    Alerter
    • martin // 11.02.2018 à 18h39

      Je ne sais pas ce qu’il fume, mais entre nous, ça doit être de la bonne!

      ° )

      Cela dit, l’idée teilhardienne d’une mutation dans la noosphère m’a toujours paru intéressante.

      Mais Jacques Delors en visionnaire politique, non merci!

        +2

      Alerter
  • René Sigrist // 10.02.2018 à 21h45

    Assez difficile de se faire une opinion sur ce curieux personnage. En tout cas, ce qu’il dit sur Thomas Kuhn, que j’ai lu, est assez fantaisiste (notamment sur les quatre stades). J’aimerais bien savoir ce qu’il en est de ce fameux moteur quantique qui va révolutionner le monde. Espoir réel ou supercherie technologique ?

      +3

    Alerter
    • Un_passant // 11.02.2018 à 14h07

      Ni l’un ni l’autre au stade actuel.

      Les effets constatés de l’EmDrive semblent confirmés mais très faibles. Certains hurlent à la violation des principes thermodynamiques. Mais ceux qui se sont penchés sur les équations expliquent que le système est basé sur l’idée que les systèmes isolés ne le sont pas réellement (ce qui est factuel, mais les énergies en jeu sont considérées comme trop faibles pour être significatives).
      C’est comme la source d’énergie de Tesla, improprement qualifiée de libre alors qu’il s’agirait d’un système capable de convertir les ondes magnétiques terrestres de basse fréquence en une source utilisable.

      Le point commun de ces deux technologies c’est qu’elles reposent sur des systèmes ouverts que l’on comprend encore mal.

      Il reste enfin le rotor quantique, il tourne à vide, mais aucune publication, depuis, sur le comportement « en charge ».

        +0

      Alerter
  • TINA2019 // 11.02.2018 à 09h25

    Je vous présente l’un des visages de la réincarnation de TALLEYRAND : Il y a 3 visages: A vous de trouver les 2 autres visages !

      +1

    Alerter
  • De Vos Alain // 11.02.2018 à 10h08

    Un prêtre défroqué et c’est tant mieux car il présente jésus sous un plan non révélé à ce jour et n’a pas compris les évangiles et pas plus le but de Jésus. Ce but est révélé dans les évangiles, aimez-vous les uns, les autres, aimez son prochain et nous sommes appelés à nous transformer pour
    transformer la société et son bien commun.

    Il est gentil et il parle de changement d’un nouveau niveau de conscience et parle ainsi de Renaissance. Depuis la naissance du monde, l’homme vit avec un niveau de conscience du bien et du mal, l’objectif étant d’aller vers le bien, le bon et le beau. On voit pas bien pourquoi il y aurait un changement, ces concepts ou valeurs sont assez clairs et quel serait alors le nouveau virage.

    On peut lui reconnaître le bon sens justement de dénoncer le libéralisme source du mal et constituer une Europe politique pour éclairer le monde (vanité).

    Il y a donc du travail et beaucoup d’obstacles devant nous pour bâtir ce projet d’autant que face au fédéralisme se dresse ceux qui réclament des frontières.

      +0

    Alerter
  • Brigitte // 11.02.2018 à 10h40

    « Thinkerview » ou « le penseur panoramique » offre à un public curieux un panorama de la pensée originale d’aujourd’hui. La plupart des invités viennent y faire la promotion de leur livre et c’est bien normal.
    La tendance du moment est lourde, entre apocalypse et avenir radieux, voici venu le temps des nouveaux prophètes. J’avoue être assez réticente aux mythologies futuristes, souvent bâtis sur des lieux communs: la révolution numérique, la destruction de la planète, le devenir du capitalisme, les nouvelles énergies et tutti quantique…je ne dis pas que ce ne sont pas de vrais sujets mais vouloir tout mouliner fait surtout tourner les moulins…
    MLG est un curieux personnage. Je me fiche un peu de la façon dont il voit l’avenir. Ce qui m’intéresse, c’est son niveau d’influence au niveau européen. Cet européiste (défroqué?) ne m’inspire pas confiance. C’est un homme connecté, sans aucun doute. Mais quels sont ses réseaux?

      +5

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications