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9.février.20189.2.2018
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Quelques ordres de grandeur du réchauffement planétaire

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Suite à ce billet sur le climat, je vous propose un court billet en complément permettant de vérifier les ordres de grandeur du réchauffement planétaire, par un calcul assez simple…

Rappelons pourtant que la consommation des énergies fossiles représente un équivalent de 37 milliards de litres de pétrole par jour. Soit, pour mieux percevoir, près de 450 000 litres par seconde, soit environ 1 piscine olympique toutes les 6 secondes.

Cela finit par beaucoup polluer l’atmosphère. 1 litre de pétrole produit, environ, 2,5 kilos de gaz carbonique CO2. On arrive donc à environ 35 milliards de tonnes de CO2 rejetés par an (soit 35 GigaTonnes ou Gt). On a donc ceci pour les émissions de CO2 (totales depuis 1750, et uniquement pour les énergies fossiles depuis 1960) :

Or l’atmosphère pèse environ 5,2 millions de Gt, elle est constituée de 0,0614 % de CO2 en masse (et 0,0405 % en volume) soit 3 200 Gt de CO2 (source). On mesure conventionnellement la concentration des composants de l’atmosphère en « partie par million » ou ppm, soit la millionième partie de l’atmosphère en volume. Des chiffres précédents, on tire qu’une concentration de l’atmosphère en CO2 de 1 ppm correspond à 7,9 Gt de CO2.

Les émissions humaines issues des combustibles fossiles étant de 35 milliards de tonnes de CO2 par an, elles augmentent donc la quantité de CO2 dans l’atmosphère de plus de 4 ppm par an.

Mais en fait, comme il y a d’autres émissions que celles dues aux seules énergies fossiles (en particulier celles liées aux changements d’utilisation des sols), les émissions sont en fait d’environ 41 Mdt – soit plus de 5 ppm par an.

Mais par chance, cette hausse est contrebalancée par captations naturelles : les océans en absorbent environ 9 Mdt et les terres également 10 Mdt. L’augmentation totale de CO2 dans l’atmosphère est donc d’environ 22 Mdt par an, soit un peu moins de 3 ppm par an. C’est exactement ce qu’on constate pour le CO2 dans l’atmosphère (premier graphe, concentration totale ; second graphe : augmentation annuelle)

Bref, on sait très bien ce que devient le pétrole qu’on brûle : sans grande surprise, il pollue l’atmosphère, et vu les quantités émises, c’est tout sauf négligeable…

(pour ceux qui auraient encore un doute, sachez que les scientifiques savent que le CO2 émis tous les ans vient bien des énergies fossiles, en raison de sa concentration isotopique particulière)

Enfin, dernier calcul de coin de table : le CO2 est responsable d’environ 26 % de l’effet de serre de la planète (les autres sont la vapeur d’eau pour 60 % et l’ozone pour 8 % et le méthane pour 6 % – source). Celui-ci permet à la Terre de passer de -18 °C à + 15 °C (source), soit + 32 °C, dont 8 °C environ pour le CO2.

Comme l’atmosphère est passée durant le XXe siècle d’une concentration de 300 ppm de CO2 à 400 ppm, il est finalement assez peu surprenant de constater que la température a augmenté d’environ 1,5 °C…

Je terminerai par un petit hommage à Svante Arrhenius, qui a proposé la première estimation de l’impact du niveau de dioxyde de carbone sur les températures terrestres en… 1896 (dans cet article):

Inquiet des conséquences sur l’atmosphère de l’exploitation du charbon, il a alors prédit qu’un doublement (2.0) de la concentration en CO2 (« carbon acid ») induirait une hausse des températures de 5,7°C à nos latitudes – ce qui n’est qu’assez peu supérieur (de moins d’1°C) aux estimations actuelles…

P.S. Comme d’habitude, nous rappelons à tous ceux qui veulent expliquer en commentaire à quel point la grande masse des climatologues a tort, de proposer plutôt un papier scientifique au magazine Science et d’en débattre avec eux après publication – ce n’est pas l’objet de l’espace commentaire de ce blog. (voir aussi ces éléments de discussion à la fin de ce billet), et nous serons forcés de les supprimer…

EDIT : 3 graphes de plus :

Bilan météorologique 1900-2017

Date des vendanges

Pour mémoire… Merci le Gulf Stream…

Les températures depuis 2 000 ans (sources et légende ici) :

Commentaire recommandé

Doctorix // 09.02.2018 à 10h24

L’augmentation du CO2 s’accompagne d’une forte croissance des plantes.
C’est ainsi q’en passant de 300 à 400ppm, on a augmenté les surfaces terrestres vertes de 18 millions de km2. Et dans les serres, on fait passer le taux de 400 à 1000 ou même 1600 ppm avec une formidable croissance des plantes et une multiplication des fruits, en nombre et en grosseur.
Dans les sous-marins, on tolère un taux de CO2 de 10.000 ppm.
Donc le CO2 n’est vraiment pas un toxique, mais nous est tout à fait bénéfique.
Enfin, la capacité d’absorption du CO2 atmosphérique est quasi saturée (ce sont deux petites bandes à 20 et 70 THerz), et si on doublait le taux de CO2, il n’y aurait quasiment aucune incidence sur l’effet de serre.
On est en présence d’un mythe anti-scientifique et d’une escroquerie planétaire.
Avec tout un tas de gogos panicards pour les gober.
La peur est un excellent moyen de ramasser du blé.

305 réactions et commentaires

  • jp // 09.02.2018 à 06h43

    [Merci Nicolas, corrigé]

      +19

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    • Fabrice // 09.02.2018 à 06h52

      Les gaz nécessaires ne sont utiles à la vie que quand ils gardent des proportions utiles à la vie, mettez une zone enrichie en oxygène et craquez y une alumette vos verrez si la vie n’est pas en danger ??.

      Tous les dangers viennent d’un excès en trop ou en moins des gaz composants notre air si on perd cet équilibre forcément le gaz en excès aura la fâcheuse tendance de démontrer ses propriétés propres et pas forcément opportunes pour la vie.

        +48

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    • Nicolas // 09.02.2018 à 07h10

      Ah, ce bon vieux poncif selon lequel le CO2 ne pollue pas. Je vous laisse essayer de respirer un air contenant 1% de CO2: épouvantable mal à la tête permanent. Et à 10%, vous arrêtez de dire des bêtises, pour de bon.

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      • jp // 09.02.2018 à 07h30

        @nicolas la concentration de CO2 est mortelle à partir de 25% https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxyde_de_carbone#Toxicit%C3%A9
        Vous avez raison à partir de 1% on peut avoir les premiers symptômes, sachant que la concentration actuelle dans l’air est de 0,04 %, il va falloir en cramer du pétrole pour que le CO2 soit toxique dans atmosphère !

        Par ailleurs, je rappelle que sans CO2, pas de photosynthèse donc pas de vie végétale et donc pas de vie animale…00

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        • Fabrice // 09.02.2018 à 07h55

          JP certes c’est un gaz utile pouvez vous nous rappeler les propriétés de ce gaz et les effets d’une augmentation d’un gaz par rapport à un environneme neutre ou autre ?

          Bien sûr je ne parle pas du seuil de mortalité mais juste les phases intermédiaires

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        • Nicolas // 09.02.2018 à 08h16

          Wikipedia, la référence scientifique absolue de ceux qui ne connaissent absolument rien en sciences.
          De toutes façons votre propos n’a aucun sens. La question n’est pas de savoir à partir de quelle concentration le CO2 nous tue (pace que si on le prend contre ça, le NO aussi est très loin des concentrations mortelles), mais le fait que les émissions de centaines de milliards de tonnes de CO2 auront des conséquences cataclysmique dans les prochaines décennies. Soyez honnêtes, dis que vous en moquez parce que vous n’avez pas d’enfants (ou vous les haïssez)

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          • patrick // 09.02.2018 à 08h43

            Pour l’instant personne n’a pu prouver des « conséquences cataclysmiques ».
            L’augmentation du CO2 et de la température sont bénéfiques pour la végétation donc pour l’espèce humaine. Les précédentes phases de réchauffement ( optimum médiéval et époque romaine ) ont été des périodes plutôt prospères , alors que les phases de refroidissement ont été des périodes de mauvaises récoltes et de tensions.

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          • Doctorix // 09.02.2018 à 10h24

            L’augmentation du CO2 s’accompagne d’une forte croissance des plantes.
            C’est ainsi q’en passant de 300 à 400ppm, on a augmenté les surfaces terrestres vertes de 18 millions de km2. Et dans les serres, on fait passer le taux de 400 à 1000 ou même 1600 ppm avec une formidable croissance des plantes et une multiplication des fruits, en nombre et en grosseur.
            Dans les sous-marins, on tolère un taux de CO2 de 10.000 ppm.
            Donc le CO2 n’est vraiment pas un toxique, mais nous est tout à fait bénéfique.
            Enfin, la capacité d’absorption du CO2 atmosphérique est quasi saturée (ce sont deux petites bandes à 20 et 70 THerz), et si on doublait le taux de CO2, il n’y aurait quasiment aucune incidence sur l’effet de serre.
            On est en présence d’un mythe anti-scientifique et d’une escroquerie planétaire.
            Avec tout un tas de gogos panicards pour les gober.
            La peur est un excellent moyen de ramasser du blé.

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            • Hervé CRUCHANT // 09.02.2018 à 11h00

              Tout ceci me paraît juste. Mais le cas est plus complexe, bien entendu. Le public, légitimement incapable de juger des affirmations scientifiques, se réfugie dans les dernières lignes des conclusions. Quand celles-ci sont lisibles elles sont très pessimistes, péremptoires et alarmantes. particulièrement lorsqu’elles jouent de la boule de cristal dans des disciplines qui ne sont pas dans le cadre de la climatologie. On arrive donc, logiquement, à douter de toutes les affirmations; reprises et « aménagées » par les médias. Ainsi, tel scientifique et son étude est jugée -jugée- bonne alors qu’un autre sera « jugé » mauvais. Ce n’est pas sérieux. Enfin, petit détail contourné, la réaction de la Terre Vivante (#Lovelock) aux traumatismes qu’elle subit n’est même pas évoquée….

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            • Dagobert // 09.02.2018 à 11h00

              Enfin un peu de bon sens, l’absorption de Beer-Lambert par quelques centaines de mètre d’atmosphère arrête tout la bande spectrale d’absorption-diffusion du CO2 dans l’atmosphère.
              Même si le taux doublé cela ne changerait rien à son effet de serre.
              Mais on est face à une croyance et non pas face à une explication.

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            • Nicolas // 09.02.2018 à 11h11

              « on a augmenté les surfaces terrestres vertes de 18 millions de km2 »
              Non. Et puis si vous placez à égalité des champs de soja et la forêt tropicale qu’on a brûlé pour y faire pousser du soja…
              Oui, on peut « tolérer » 1% de CO2, mais la sensation est très inconfortable.
              Cette histoire de saturation des bandes datent de 1900, pour contredire déjà Arrhenius. Vous trouverez des explications dans « a saturated gassy argument », un article en 2 parties.

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            • Doctorix // 09.02.2018 à 11h46

              J’ai lu ces explications alambiquées, qui ne m’ont pas convaincu. Avec cette impression qu’on partait d’une conclusion pour aboutir aux prémisses (ce qui est le reflet de l’activité du GIEC).
              Quand à votre « Non », avouez qu’il n’est pas convaincant non plus. Un peu léger. Le CO2 a bien augmenté les surfaces vertes de deux fois la surface des USA en 33 ans, comme vous le verrez plus bas.
              Je n’ai pas dit qu’il était souhaitable de passer à 10,000 ppm de CO2, j’ai dit que ce serait encore compatible avec la vie, et même avec une activité normale, parce qu’on ne chôme pas dans les sous-marins..

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            • bhhell // 09.02.2018 à 12h07

              lLe problème n’est pas la quantité de C02 puisque des périodes terrestres ont proliféré avec beaucoup de CO2. Le problème vient de la vitesse de son augmentation qui va rendre l’agriculture impossible (elle a reposé sur la stabilité climatique) à cause des événements de sécheresse ou d’inondation. Les habitats seront incapables de s’y adapter. C’est la vitesse du phénomène qui est centrale. Et la transformation des courants marins que va entrainer la fonte de l’arctique ne fera qu’accélérer le processus

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            • Naomi // 09.02.2018 à 17h09

              Doctorix, allez jeter un coup d’oeil sur la chaine du Reveilleur :

              https://www.youtube.com/watch?v=zWRnLjPPTA8

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            • Vauchot // 10.02.2018 à 07h56

              Entièrement d’accord avec vos remarques. Il vaudrait mieux lutter contre la pollution des oceans. Cf les tonnes de déchets amenés par la seine…

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            • David R // 10.02.2018 à 19h52

              Bravo Doctorix pour ces précisions que je souhaitais apporter. Après, je ne vous suis pas dans votre conclusion au ton péremptoire. Je suis scientifique (à priori pas mauvais en physique) et je suis alternativement climato-sceptique et climato-convaincu. Je partage complètement votre avis, c’est agaçant qu’on ne voie quasiment jamais rappelé que le CO2 n’est pas un toxique, que les teneur atmosphériques n’ont rien de gênant pour le vivant et enfin que la saturation de l’absorption n’est absolument pas à négliger. L’homme de la rue ne conceptualise pratiquement que la fonction linéaire ce qui permet de lire à longueur d’année des publication malhonnêtes cherchant à convaincre en exploitant cette lacune.

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            • Les-crises // 10.02.2018 à 20h33

               » les teneur atmosphériques n’ont rien de gênant pour le vivant »

              Ah mais il n’y aurait que 50 millions d’être humains nomades dans les steppes il n’y aurait pas de raison de s’inquiéter…

              Avec 8 milliards dotés d’armes nucléaires, on verra – c’est la roulette russe…

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            • VincentL // 11.02.2018 à 18h07

              Doctorix

              Je vous ai déjà répondu la dessus :

              « Enfin, la capacité d’absorption du CO2 atmosphérique est quasi saturée (ce sont deux petites bandes à 20 et 70 THerz), et si on doublait le taux de CO2, il n’y aurait quasiment aucune incidence sur l’effet de serre. »

              En plus vous ajouter la minimisation des « [petites] bandes à 20 et 70 THerz ».

              Non mais si vous n’écoutez pas les réponses à vos objections, c’est l’écoute unique.

              Non mais je vais la refaire quand même :
              Le problème c’est qu’en dehors des deux pics à 4 et 15 micromètres que vous mentionnez, l’absorbance ou absorption du CO2 ne vaut pas 0.
              10 à 20% de l’intensité est bloquée entre 4 et 15 micromètres (20 et 70 THerz).
              Pas de chance, c’est en plein dans le spectre de réémission par la terre.

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            • brokaminoth // 12.02.2018 à 11h35

              sauf que cette croissance spectaculaire s’accompagne d’une baisse tout aussi spectaculaire en nutriments. tous les nutriments importants sont remplacés par du sucre, ça serait plus ou moins la fin de tout ce qui se nourrit de plantes. mais ça doit être un coup monté 😉

              https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/027311779500864B

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            • PascaleB // 12.02.2018 à 11h51

              Bonjour Doctorix,
              Je ne peux pas discuter les bases scientifiques du réchauffement global, non plus que les éléments que vous présentez pour le réfuter.
              En revanche -et n’y voyez svp qu’un sincère désir de comprendre- je m’interroge sur ce qui vous fait dire « la peur est un excellent moyen de ramasser du fric ». Dans l’absolu je vous rejoins, mais est-ce que j’interprète bien si je reformule ainsi : selon vous, les recherches sur le climat sont développées dans le but de produire de la peur, et les scientifiques (ainsi que ceux qui défendent et se fondent sur leurs conclusions) tireraient profit des bénéfices sonnants et trébuchants du commerce de cette peur ?
              Qu’elle est la masse d’argent et de financiarisation que ce commerce génère, par rapport à celui des énergies fossiles (et de l’exploitation des ressources planétaires depuis la révolution industrielle) ? De quelle manière ce commerce peut-il venir concurrencer ou faire de l’ombre aux bénéfices pécuniaires générés par le capitalisme et la mondialisation, principalement fondés sur le recours aux énergies fossiles ?
              Merci pour votre réponse, dont j’espère qu’elle pourra conduire à des échanges courtois et argumentés,
              Cdlt,

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              Alerter
          • spearit // 11.02.2018 à 15h24

            « Wikipedia, la référence scientifique absolue de ceux qui ne connaissent absolument rien en sciences. »
            C’est sur avec de tels références ça devient de suite très très crédible.
            L’oxygène aussi est toxique, s’il y en a trop c’est la fin…
            Un vrai comique troupier que vous êtes, vous croyez savoir et vous beugler votre ignorance crasse…

              +3

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      • Co2monamour // 12.02.2018 à 23h52

        Nicolas, vous ne seriez pas en train de confondre CO et C02?? Le CO est toxique car il a 40 fois plus d affinité pour l hémoglobine que l oxygène.. il peut tuer, c est du monoxyde de carbone ! Le C02 est exprimé a chaque expiration de nos poumons : c est un déchet de notre organisme, pas du tout toxique et c est une nourriture pour les plantes ! A ce compte là, vu la dérive alarmiste anti CO2 , a quand l interdiction du sport car il provoque une augmentation du C02 ???

          +3

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    • Bouddha Vert // 09.02.2018 à 11h52

      Paracelse nous a expliqué à l’époque que « c’est la dose qui fait le poison ».
      Même il existe des exceptions: les produits endocriniens…

      Ce qui est en revanche étonnant, c’est qu’une si petite quantité dans le mix atmosphérique est de si grands effets!
      L’explication tient dans une des propriétés des atomes et des molécules qui n’ont pas toutes les mêmes raies d’absorption du rayonnement électromagnétique reçut par notre bonne Terre.

        +2

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  • stephane PASQUIER // 09.02.2018 à 06h46

    Comment 1 Kg de petrole (densite 0,9) peut produire 2,5 Kg de CO2 ??
    C’est une hérésie absolue, une idiotie.
    Ligne 6 de cet article.

      +11

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    • Nicolas // 09.02.2018 à 07h58

      Ah, voilà pourquoi il y a autant de personnes qui « ne croient pas » au réchauffement climatique. Vous n’êtes pas allés à l’école, ou vous n’avez rien écouté:
      C+O2→CO2
      ou
      CH4+2 O2→CO2+2 H2O
      Etc
      Bref,1 kg de combustible carboné au départ, environ 2,5 kg de CO2 à l’arrivée

        +35

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    • Le Ian // 09.02.2018 à 08h03

      c’est une histoire de masse molaire. lors de la combustion on remplace les atomes d’Hydrogène du pétrole (M=1g/mol) par des atomes d’Oxygène (M=16g/mol)

        +14

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    • pascom // 09.02.2018 à 08h21

      Ohh ! renseignez-vous, apprenez comment se forme le CO2, avant de parler d’hérésie…

        +8

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      • zen aztec // 09.02.2018 à 08h31

        Oui je veux bien apprendre,moi aussi 1kg de pétrole produisant 2,5kg de co2,plus tout le reste,carburant,plastique etc …

          +2

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        • Nicolas // 09.02.2018 à 09h24

          Ça va vous étonner, mais le carburant sert à être brûlé, c’est de ça qu’on parle. Relisez les explications ci-dessus.

            +8

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    • Fabien // 09.02.2018 à 08h25

      C’est parce que les atomes de carbone (12 g/mol) se lient à 2 atomes d’oxygène (16 g/mol) pris dans l’atmosphère.

        +10

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      • Coincoin // 09.02.2018 à 09h51

        A corriger : la figure qui représente une molécule de CO2. Un atome d’oxygène est plus gros qu’un atome de carbone.

          +0

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    • DFilippi NZ // 09.02.2018 à 08h33

      C’est très simple l’atome de carbone a été alourdi de deux atomes d’oxygène

      Les molécules de pétrole sont des chaînes de carbone hydrogénées.
      Lors de la combustion les hydrogènes (qui ne pèsent rien) s’associe a l’oxygène pour former de l’eau et le Carbone avec deux molecules d’oxygene pour former le CO2

      Sous forme de pétrole le C est associé a deux atomes hydrogène et donc pèse 12+1+1=14 masses atomiques
      Une fois brûlé il est associé aux deux atomes d’oxygène, le poids devient 12+16+16=44
      Le poids du CO2 est donc ~3x plus lourd (44/14)
      L’article donne 2.5/0.9= 2.8x
      On retrouve l’ordre de grandeur. En réalité, la combustion n’est pas parfaite, la molécule de pétrole n’est pas non plus parfaite ce qui explique la différence entre 2.8 et 3

      Niveau 5eme….

        +21

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    • Karel Rehor // 09.02.2018 à 08h35

      Le pétrole est une hydrocarbure. Quand il brûle, il se combine avec l’oxygène dans l’atmosphère a deux atomes d’oxygène pour chaque atome de charbon. Si le densité de la hydrocarbure est 0,9 la densité potentielle en CO2 est 2,7 Kg, mais un composant de la hydrocarbure est l’hydrogène, ça ne rende donc que 2,5 Kg de CO2.

        +2

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    • PsyyyX // 09.02.2018 à 08h42

      Un « Kg » de pétrole ne brule pas tout seul. Il brule avec de l’oxygène. Et chaque atome de Carbone (lié à de l’hydrogène ultra léger) se retrouve sous forme de CO2 (lié à de l’oxygène, atome assez lourd).

      En faite il faut plutôt voir la formule comme : 1kg de pétrole + 1.5 kg d’oxygène = 2.5 kg de CO2. (c’est pas le calcule exacte mais l’idée est la).

        +4

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    • le gauchiste // 09.02.2018 à 08h43

      Masse atomique du carbone : 12, de l’hydrogène : 1, de l’oxygène : 16

      Exemple sur le méthane, la molécule la plus courte (c’est pire avec les autres hydrocarbures, puisqu’on tend vers CH2) : CH4
      Masse d’une molécule : 14+4=18

      Après combustion et captation de l’oxygène, il devient CO2
      masse d’une molécule : 12+16+16=44
      1kg de méthane donne donc théoriquement 2,444kg de CO2

      Si on part sur des molécules plus longues, c’est pire. Plus la concentration en carbone est importante, pire c’est, puisqu’on tend vers 3,6kg sur du carbone pur.

      Après, la densité n’a rien à voir avec le calcul. C’est peut-être précisément « l’hérésie absolue » dont tu parlais.

        +3

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    • Arnould // 09.02.2018 à 09h27

      Ben oui, Stéphane, et même que la combustion de 1 l de pétrole produit également une masse contre-intuitive de flotte, quand on a pas bien écouté ses profs.

        +1

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    • Doctorix // 09.02.2018 à 10h28

      Stephane P, votre ignorance donne du blé à moudre aux réchauffistes: gardez-là pour vous.

        +5

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    • Elie // 09.02.2018 à 18h05

      L’oxygene du CO2 viens de l’atmosphere
      (CH2)n + 3n O2 -> 2n CO2 + nH2O
      Mw (CH2)n = (12*2+2)*n =26n
      Mw 2nCO2= 2n* (12+16*2) = 88n

      1kg (CH2)n conduits à to 88/26 CO2 = 3.3 kg (à moins d’un erreur de ma part), mais l’idee est là.
      Je ne suis pas personnellement convaincu du lien CO2/climat. Cela dit, je trouve que l’idée d’Arrhenius n’était pas bête et ça sonne logique, mais c’est (heureusement) contredit par les observations.

        +2

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    • Elie // 09.02.2018 à 18h10

      Le lien entre CO2 et température se base uniquement sur les argument d’Arrhenius
      Je n’ai pas de problème avec l’idée d’un réchauffement climatique d’origine humaine, malheureusement, comme personne n’a réussi a me convaincre et les seules réfutations des arguments ‘anti’ sont du genre :
      https://www.skepticalscience.com/solar-activity-sunspots-global-warming.htm

      J’attend toujours des réfutations correctes de l’’argument des taches solaire
      (autre que le lien plus haut):

      Une autre (m…) du monde ! quand on tape tache solaire google propose pas mal de truc comme ça:
      http://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/10/15/hoax-climatique-2-le-rechauffement-c-est-a-cause-du-soleil_4790439_4527432.html
      mais rien de convaincant pour le moment.

      Et on voit bien le terrorisme intellectuel, meme quand ils annoncent un baisse de temperature ce qui est le cas ici:
      http://www.snf.ch/fr/pointrecherche/newsroom/Pages/news-170327-communique-de-presse-impact-du-soleil-sur-le-rechauffement.aspx
      c’est par compensation par le soleil du rechauffement anthropique (non prouvé, mais toujours possible de mon point de vue, vu que l’effet de serre est, en effet, un paramètre important A PRIORI)

        +1

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      • Fritz // 10.02.2018 à 09h13

        Soyons précis : la banquise antarctique. Comme la banquise arctique, elle s’étend en hiver et se rétracte en été. Les banquises sont des indicateurs « sensibles » alors que les glaciers qui avancent ou reculent indiquent les tendances longues.

          +0

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      • ceusette // 10.02.2018 à 13h05

        Ce n’est pas forcément un argument contre les « réchauffistes ». D’une part, la banquise arctique est réellement en recul, y compris les glaciers groenlandais. On peut faire le même constat pour la plupart des glaciers de montagne (il suffit d’aller dans les Alpes françaises pour s’en rendre compte). Il y a une exception: les glaciers d’Asie centrale (Pamir, Tian Shan), on ne n’explique pas trop ce phénomène. Concernant l’Antarctique, les réchauffistes avancent, non sans argument, que l’extension de la banquise s’explique justement par la fonte des glaciers (à confirmer).

          +0

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        • Fritz // 10.02.2018 à 19h48

          Le Groenland est un inlandsis. Il ne fait pas partie de la banquise arctique. Quant aux glaciers de nos montagnes, leur recul est une évidence : il suffit de comparer leur état actuel avec les gravures de 1800 (Alpes) ou les photos de 1900 (Pyrénées).

          Mais expliquer par le « réchauffement » l’extension de la banquise antarctique en 2015, faut quand même pas exagérer…

            +0

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  • Genuflex // 09.02.2018 à 06h54

    Il faut lire le dernier livre de Bruno Latour « Où atterrir ».

    Son essai fait le lien entre climato-scepticisme et globalisation folle, et propose un nouvel axe politique « moderne – terrestre, pour remplacer le très piégeux axe « local – global ».

    Il faut le lire, et il faut s’en servir politiquement. Il est plus que temps.

      +2

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    • patrick // 09.02.2018 à 08h44

      pour l’instant je vois plutôt le lien entre mondialistes et propagande pro-GIEC, pro-RCA, ce sont les mêmes personnes et les mêmes organismes qui veulent nous imposer les deux.

        +21

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  • Adrien // 09.02.2018 à 06h59

    Bonjour Olivier,

    Merci pour ce billet,
    Je me permets juste de vous corriger sur un point de calcul:
    Pour remplir une piscine olympique avec un débit de 450 000 litres/secondes, il faut entre 5,5 et 8,2 sec pour en remplir une seule en fonction des tailles.

    Donc pour remplir 150 piscines olympiques, il faut au minimum 13min45.

    Sinon, cette mise en perspective est très intéressante puisqu elle parle à la masse et peut être un angle pour mieux aborder ce sujet qui dépasse largement les capacités cognitives de l homo sapiens Nutella Facebook.

      +5

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    • Hervé CRUCHANT // 09.02.2018 à 11h11

      « très intéressante puisqu elle parle à la masse et peut être un angle pour mieux aborder ce sujet qui dépasse largement les capacités cognitives de l homo sapiens »(sic) . Votre remarque est douteuse, Adrien. Les gens du peuple, les gens de peu, ont aussi des connaissances, des sensibilités et des intelligences que vus ne possédez pas. Des capacités cognitives, en somme. Personne ne vous reproche d’en avoir d’autres; à l’aune de vos propres critères. En raison même de leur finesse particulière probablement. En tous cas, merci de donner à la masse l’occasion de situer une exception culturelle telle que vous. Cela lui permet d’enrichir sa liste de vainqueurs à moindre coût.

        +12

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      • ouvrierpcf // 09.02.2018 à 14h30

        suite au CNR en 1945 il a été décidé de mettre en place des institutions . par l’intermédiaire de partis politique comme le PCF par exemple . Et c’est ainsi que MARCEL PAUL mit en place EDF ; que Maurice THOREZ mit en place les HOUILLÈRES DU NORD PAS DE CALAIS dans charbonnages de France et ces deux hommes firent créer en premier quoi :non les avantages des agents EDF ou des HBNPC mais au travers des nationalisations des instituts de recherche celui d’EDF pour Marcel PAUL à SAINT DENIS (actuellement devenu SDF stade de France )et celui des charbonnages pour MTHOREZ à MAZINGARBE à 10km de LENS (actuellement en friche) figurez vous que lors de leur fermeture ou privatisations que firent les repreneurs en premier ils fermèrent les dits centre de recherche Pour votre gouverne le centre EDF vit naitre les conceptions de fourniture de courant (type neutre isolé ou neutre à la terre ) pour celui de MAZINGARBE des procédés d’utilisation de gaz des mines de charbon improductifs ou nuisibles (que les privés ont vendu à .. l’Australie qui les a vendu aux américains qui les exploitent pour leur gaz dits de schistes ) La masse ou les masses comme le citait fort justement Georges Marchais ont un atout quand on leur donne un peu de pouvoir politique celui de transmettre les savoirs ,sans but financier ou pécuniaire mais pour que leurs enfants puissent en faire profiter leurs enfants et ainsi de suite

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  • eric // 09.02.2018 à 07h09
    • Nicolas // 09.02.2018 à 08h05

      Vous avez répondu sans lire. Les milliards de tonnes actuellement déversées n’ont rien de naturel, c’est le sujet ici. Mais une information qui explique que votre mode de vie détruit la planète, c’est insupportable. Vite, des coupables: les riches, les pauvres, les autres, les grandes entreprises, les petites, n’importe qui mais pas vous.

        +9

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      • eric // 09.02.2018 à 08h51

        Non, le sujet c’est l’origine ou non anthropique du « rechauffement climatique », avec l’hypothèse émise du lien de cause a effet entre rejet de CO2 par l’homme et modification de la température

        Cher Nicolas, comme précisé dans mon message, je suis a 100% pour modifier mon mode de vie. Et faire les changements qui s’imposent pour limiter les pollution diverses.

        Mais je redoute (et vous en etes la preuve) que toute cette histoire de CO2 n’est qu’un arbre posé pour cacher la foret. Car pendant qu’on nous justifie par la tout un tas de mesure prise a l’échelle mondiale pour diminuer le CO2, très peu de choses sonf faites pour diminuer la pollution.

        L’augmentation de température depuis 200 ans n’est rien comparé aux fluctuation depuis 10 000 ans (visiblement). Après, peut etre qu’on peu prouver quelque chose sur le CO2. Mais pas juste avec un graphe qui montre l’évolution depuis 200 ans.

          +18

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        • vinel // 10.02.2018 à 23h29

          il me parait simple d’évaluer précisément les émissions de l’activité humaine du fait de l’extraction et de la combustion des hydrocarbures et d’autres comme la combustion du bois.
          Par ailleurs,les différentes modalités de l’absorption du CO2 sur la planète terre sont connues.
          Il convient de les chiffrer sur différents critères tel que la T° des océans et de prendre conscience de la différence positive qui doit être l’excédent diffusé dans thermosphère.
          Il convient alors d’expliquer le pourquoi!
          Ainsi ,les douteux et les mal informés pourraient ,comme pour leur budget familial,se rendre compte des transferts chimiques planétaires,des excédents et des dettes.

            +0

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      • raloul // 09.02.2018 à 09h21

        Bonjour !

        Je suis d’accord avec vous sur les dangers de notre mode de vie et son inadéquation à l’environnement.

        Mais par pitié ayez, du haut de votre condescendance, l’amabilité de répondre aux questions, avec source, d’eric.

        C’est un peu facile de faire la morale sans aucun contenu pertinent concernant le commentaire auquel vous répondez… vraiment dommage, et absolument pas efficace pour convaincre des lecteurs hésitants sur ce sujet…

          +9

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        • Nicolas // 09.02.2018 à 09h36

          On ne peut plus parler d’autorégulation de la nature: la déforestation massive, la désertification, les assèchements et le pillage de l’océan que nous (vous) provoquons pour manger des charogne excluent toute possibilité d’autorégulation de la nature. Le concept même n’a plus aucun sens. L’humain est le pire cataclysme au moins depuis celui qui a mis fin au règne des dinosaures, mais en fait, le rythme d’extinction des espèces est plus important aujourd’hui qu’alors.

            +5

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          • Kiwixar // 09.02.2018 à 10h09

            Le réchauffement climatique est comme une grosse fièvre qu’aurait la planète pour de débarrasser d’un cancer (l’humanité).

              +16

            Alerter
            • Nicolas // 09.02.2018 à 13h02

              Faut-il l’espérer ou le redouter. En tous cas vous avez raison de souligner, que la Terre n’est pas en danger. Des millions d’espèces risques de disparaître, mais les méduses, les rats, les cafards, de nombreuses espèces de bactéries… n’ont pas grand chose à craindre, même en cas d’apocalypse nucléaire déclenchée par le pays qui se bat pour la liberté et la démocratie.

                +5

              Alerter
          • Doctorix // 09.02.2018 à 10h38

            Les phénomènes locaux de déforestation, qui ne sont pas une bonne chose pour le maintien des espèces, n’empêchent pas que la surface verte globale de la planète a augmenté ces 33 dernières années.
            « La Terre a gagné l’équivalent de deux fois le territoire des Etats-Unis en espaces verts en 33 ans grâce au dioxyde de carbone. Telle est la conclusion d’une étude publiée dans la revue «Nature Climate Change»
            https://www.letemps.ch/sciences/co2-un-bien-planete
            Nicolas, ne vous trompez pas de combat: la pollution est une chose, le rôle soi-disant néfaste du CO2 en est une autre.

              +13

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            • Nicolas // 09.02.2018 à 13h05

              Les conclusions sont très très loin de correspondre au titre farceur du Temps. Je vous laisse avec vos illusions.

                +2

              Alerter
            • Subotai // 09.02.2018 à 20h38

              J’entre dans la danse parce qu’ayant lu les arguties des uns et des autres (pinaillage sur un focus CO2)
              Juste deux choses très cons parce que incontournables.
              1) la température moyenne de la planète est partie en live pile poil durant la courte période de l’ère industrielle HUMAINE. Période courte, augmentation plus importante que durant toutes les autre périodes historiques, avec corrélation de temps et de volume.
              Dans n’importe quel sens qu’on prenne l’information, en toute logique on est obligé de conclure que l’ACTIVITE HUMAINE est responsable fondamentalement de l’augmentation de la température.

              2) Le CO2 c’est bon pour les plantes, c’est pas si mauvais pour l’humain etc…
              Sauf que les plantes à la base, c’est de la bouffe et si l’augmentation rapide du volume favorise la végétation EN GÉNÉRAL, les plantes qu’on mange et celles que mangent les bêtes qu’on mange nécessitent des environnement équilibrés pour fournir les qualités et quantités indispensable à notre survie. C’était déjà pas si facile de le maintenir (historique des famines oblige), alors foutre en l’air l’équilibre, c’est mettre en danger notre alimentation donc notre survie. Sans parler du reste…
              Bon, il y en toujours qui pensent qu’ils s’en sortiront mieux que tout le monde.
              On va rire…

                +4

              Alerter
            • vinel // 10.02.2018 à 23h34

              Les effets nocifs du CO2 tant dans les profondeurs que dans la haute thermosphère sont un champ de réflexion tellement vaste que DOCTORIX en est asphyxié!
              Tout n »est pas perdu,pour vous on trouvera de l’O2

                +1

              Alerter
          • Hervé CRUCHANT // 09.02.2018 à 11h30

            Voilà posé exactement le problème actuel : la morale est-elle soluble dans l’écologie ? pire, pour ceux qui ont tendance à répondre par une pirouette : l’écologie est-elle soluble dans la morale ?

            Mais qui et pourquoi ces rapprochements ont-ils été créés? L’écologie est une science naturelle. La morale est, au mieux de la confusion, une idée philosophique partie de la métaphysique. L’écologie concerne l’écologue. La morale concerne le religieux.

            Faut-il ‘interroger sur l’éthique de vie de l’humanité ? Certes oui. Faut-il considérer les corrélations attendues, évidentes, des croissances du CO2 et de la biomasse verte ? Bien entendu. Faut-il qu’une morale cosmétique vienne pour « sauver la planète »? dans un premier temps, cela peut faire sourire; dans la durée, tous ces développements deviennent douteux, inquiétants même quant aux facultés de discernement des staffs labellisés GIEC & al.

              +3

            Alerter
          • Josephine // 10.02.2018 à 17h38

            Lu cet article sur l’impact de l’augmentation du CO2 sur ce que nous mangeons. Il n’y a pas que les pesticides qui sont à l’origine de la baisse de la qualité nutritive de nos fruits et légumes. https://mrmondialisation.org/cause-ignoree-de-la-perte-de-qualite-de-nos-aliments/

              +0

            Alerter
        • raloul // 09.02.2018 à 14h19

          Bonjour!

          Je constate que le commentaire initial d’eric a été modéré. Ma réponse ci-dessus perd aussi toute pertinence, puisque le graphe placé par la modération n’est pas le graphe de l’article original, et ma référence aux questions d’eric perd tout sens.

          C’est dommage car eric donnait une source scientifique concernant les températures au groenland durant les derniers millénaires.

          Est-ce que je peux donner un lien vers le site de « Nature », une référence scientifique assez difficilement contestable, qui donne accès aux bases de données relativement « brutes » concernant cette région et cette période?

          Ce n’est pas pour ouvrir un débat, mais permettre aux curieux de se faire leur propre opinion en accédant directement aux sources scientifiques publiées. Je trouverais vraiment dommage d’empêcher un tel accès aux sources…

          https://www.nature.com/articles/sdata201426/fig_tab#abstract

            +7

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          • tepavac // 09.02.2018 à 15h45

            Pour ceux qui qui préfère la connaissance sur le sujet par un documentaire, il y a « la glace et le ciel », avec Claude Lorius, glaciologue, climatologue enfin un homme qui a passé 40 ans, avec au debut des moyens de fortune, pour tenter de comprendre…
            https://duckduckgo.com/?q=la+glace+et+le+ciel+youtube&t=ffcm&ia=videos

              +0

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          • Fritz // 09.02.2018 à 18h02

            Difficile de discuter quand on « modère » des arguments présentés poliment, graphique à l’appui. Eric voulait replacer l’augmentation actuelle des températures (plus exactement, depuis la fin du XIXe siècle) dans la perspective de la longue durée.

              +10

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      • Olivier // 09.02.2018 à 10h32

        Bonjour,

        J’aimerai avoir votre point de vue sur ceci :

        https://youtu.be/6XDdfCLY3TI

          +2

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        • tepavac // 09.02.2018 à 16h51

          C’est la conclusion des observateurs en intégrant le processus chronologique des évènements….
          C’est triste à dire, mais il est évident que « certains » se sont précipités pour accuser le CO2 de l’augmentation de la température terrestre, alors qu’il semble plus probable qu’il en soit plus simplement un effet et non une cause.*
          C’est triste d’imaginer que nos scientifiques, les plus prolixes et les plus médiatisés, sont le jouet d’un drôle de manège….où 20% de nos impôts sont gaspillés!!!

          20%, c’est énorme, quelqu’un a t-il une idée sur cette question, qui utilise une telle somme?, ils en font quoi concrètement?

          Dans la sommes de toutes les arnaques dont nous sommes les pigeons, que représente ce « gaspillage » ?

            +8

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        • Naomi // 09.02.2018 à 17h45

          Desolee du pave mais voici justement un des commentaires laisses sous cette video YouTube, qui est tres interessant a lire en entier :

           » […] Deuxièmement il met en avant le « verdissement » de la planète du à cet augmentation de CO² ce qui est vrai et présente ca comme quelque chose de purement « bon » sans en évoquer les conséquences. Les végétaux, de part la photosynthèse, sont faits pour absorber au maximum l’énergie solaire qui les touche, ils sont donc logiquement une des surfaces les moins réfléchissantes naturellement présentes sur terre. L’augmentation des surfaces végétales augmente donc la quantité d’énergie solaire captée par la terre puisqu’elle en diminue l’albédo ce qui a pour effet direct d’augmenter la température de la terre. Ce n’est pas pour rien que l’époque ou la terre était la plus recouverte devégétation est aussi la plus chaude et la plus riche en CO² : le carbonifère. […] Il omet le fait que la moindre augmentation de la température change la solvabilité des molécules dans l’air ce qui augmente la concentration atmosphérique de certains gaz et notamment le CO² et le méthane, il omet le fait que la majeure partie du méthane sur terre est actuellement stockée dans le permafrost et qu’à chaque mètre ou celui ci recule, des tonnes et des tonnes de ce gaz sont remises en circulation dans l’atmosphère … […] « 

            +3

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          • tepavac // 09.02.2018 à 19h27

            Cela ne contredit en rien le sujet exposé, c’est même son principal argument sur la doc d’Eric;

            L’augmentation du CO2 « suit » l’augmentation de la température, et non l’inverse.

            C’est comme pour l’Ukraine, c’est la chronologie des évènements qui démontre l’ordre des causes et des effets.

            C’est étrange cet aveuglement sur des faits aussi limpides.

            Nous ne pouvons dire et penser, jusque maintenant, en tenant compte des infos disponibles, que nous ne savons rien, on tatonne, on extrapole, on suppute, certains font même des thèses, en ayant le master!!! excusez du peu, et ne sachant pas que le CO2 c’est 0,04% de l’atmosphère terrestre…..Il à repondu 70%, et il à reçu la bourse,…., ils ont tous obtenu la cagnotte pour nous pondre ces aneries, alors que d’autres étudiants, ayant d’autres perceptions du sujet, ont été rejeté????

            Vous savez quoi?, je penses qu’il est temps de « s’occuper » de ceux qui « orientent » la pensée de nos enfants, et ce avant que ceux-çi nous prennent pour des reptiliens….

              +7

            Alerter
    • Coincoin // 09.02.2018 à 10h13

      « 2/ Oui, la temperature est actuellement plus basse d’un degré par rapport a ce qu’elle etait il y a 1000ans. Elle est plus basse egalement de deux degrés environ par rapport a ce qu’elle etait il y a 2000 ans »

      C’est vrai qu’il y a 1000 ans et 2000 ans, l’humanité disposait de stations météorologiques à travers toute la planète…

        +4

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      • Chris // 09.02.2018 à 13h09

        « C’est vrai qu’il y a 1000 ans et 2000 ans, l’humanité disposait de stations météorologiques à travers toute la planète… »
        Il y a d’autres moyens (carottages, études des végétaux, fossiles, etc…) pour déterminer les variations climatiques.
        Je rejoints la position d’Eric :
        On nous promène avec un réchauffement climatique certes bien réel, par contre on passe comme chat sur braises sur les effets catastrophiques sur la faune, la flore et l’espèce humaine des pollutions chimiques et rejets de toutes sortes induits par la surpopulation (et les technologies tampons) que la terre n’est plus capable d’absorber/recycler.
        Là réside le principal défi de notre époque.
        Les crédits carbone n’y changeront rien : on découvre Saint Pierre pour couvrir Saint Paul pour récompenser les éternels « investisseurs » qui ne sont jamais les payeurs !

          +12

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      • baretous // 09.02.2018 à 16h15

        pas besoin de stations météo. j’habite dans de vertes prairies au pied des Pyrénées et à 3km de chez moi il y a d’anciennes moraines frontales… cela m’étonnerait que ce soit l’activité humaine qui ai fait reculer le glacier de la vallée d’Ossau

          +10

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    • Arnould // 09.02.2018 à 10h22

      C’est impressionnant ces zizags avec les mêmes pentes que en ce moment en plus.

      Il y a quelques semaines j’avais vu une émission Arte sur l’évolution des hominidés vers homo sapiens. Apparemment des scientifiques pensent que ce sont ces variations climatiques brusques, aux échelles géologiques s’entend, qui expliqueraient en grande partie le développement de notre cerveau / intelligence / capacité d’adaptation, tout ça… Beaucoup de morts à chaque retournement certainement, mais des variations climatiques qui nous ont amenées à ce que nous sommes aujourd’hui.

      Nous pourrions peut-être utiliser cette intelligence pour anticiper, plutôt que pour tenter de s’accrocher à un environnement qui change, que nous le voulions ou non (voir mon commentaire plus bas).

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    • Hervé CRUCHANT // 09.02.2018 à 11h15

      Il est intéressant en effet de reprendre cette perspective et de considérer ce laps de 1200 ans environ comme une « petite glaciation » tel on le qualifiait avant la vague Gore Prix Nobel et ses courbes dilatées / contractées….

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    • Palexis // 09.02.2018 à 11h50

      Je ne suis pas un pro de l’argumentaire « réchauffement climatique » mais voici ma réponse :

      Le graphique que vous donnez montre la température moyenne au Groenland.

      Prendre seulement en compte ce graphique, ce serait comme comparer la température moyenne en France avec le climat planétaire. L’un est local et l’autre est global. Les deux sont liés mais ne sont pas égaux.

      Ce qui est scientifiquement prouvé c’est que le CO2 augmente l’effet de serre et qu’on en produit à la pelle

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    • Brun0 // 09.02.2018 à 11h55

      Lien intéressant, mais malheureusement on ne voit rien dans ce graphique sur les 50 dernières années. C’est un peu comme si on faisait un graphique boursier depuis 1900 pour expliquer que le krack de la semaine dernière n’en est pas un. Ce qui compte, c’est la pente, i.e. l’exponentielle de teneur en CO2.

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  • jp // 09.02.2018 à 07h15

    Tiens, il semblerait que le CO2 rejeté par les volcans soit 6 fois plus important que prévu (600 Millions de tonnes / an)
    https://amp.livescience.com/40451-volcanic-co2-levels-are-staggering.html

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    • Nicolas // 09.02.2018 à 08h09

      Ouah, ça fait 2% des émissions humaines. Donc vous avez trouvé la cause, les humains n’y sont pour rien. Consternant.

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      • tepavac // 09.02.2018 à 19h47

        Nicolas!, que l’humain soit le propre destructeur de son environnement est une idée également partagée par l’humanité « occidentale »,
        On parle du CO2 pour éviter de parler de toutes les m….de qu’ils nous font bouffer à chaque instants.

        Nous étudions le CO2, et pour l’instant rien n’indique qu’il est la cause du réchauffement climatique, il semble en être seulement un indicateur, un épiphénomène, un effet et non une cause.

        L’inverse n’est pas démontré, et à moins de démontrer que les relevés réchauffement===>CO2 sont faux, tout démontre que CO2===>réchauffement, est faux.
        Le réchauffement précède l’accumulation de CO2, le CO2 est une conséquence, pas le résultat.

        Le scientifique dans la vidéos propose les « éruptions solaires », c’est possible mais non confirmé, tout ceci est de l’ordre de la recherche, nous sommes loin d’avoir une vision claire du sujet.
        N’y voyez là aucune malice de ma part, j’essaye simplement d’être curieux.

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      • Le Rouméliote // 10.02.2018 à 15h57

        Voici en GtC, Gigatonne de Carbone, soit par milliard de tonnes de carbone contenu dans le CO2. Pour avoir la gigatonne de CO2 correspondant, multiplier les valeurs par 3,7.
        L’atmosphère contient 750GtC, la surface des océans 1000 GtC, la végétation et les sols 2200GtC et les océans en-dessous de la surface 38 000 GtC, soit 42 000 GtC NATURELS.
        Les échanges entre ces différentes sources=300GtC par an. L’ensemble des activités humaines injecte environ 3GtC par an supplémentaire dans l’atmosphère avec une croissance de l’ordre de 0,009GtC par an (Ah ! Ces Chinois !). Je vous laisse calculer la part des émissions de CO2 humaines dans le total… Ouh ! J’ai peur !

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    • Fabrice // 09.02.2018 à 08h22

      Les causes sont l’arbre qui cachent la forêt comme évoqué dans un autre post les effets sont là le dérèglement climatique est bien une réalité (réchauffement est limitatif à mon avis) on ne fait rien ou on tente à notre échelle d’amortir l’impact ?

      Personnellement je suis convaincu que l’homme est un facteur largement agravant et donc vu qu’il est le seul à pouvoir tenter de réduire les dégâts.

      Ceux qui se focalisent sur la cause de l’homme ou pas s’en servent pour agir ou ne pas agir or je crains qu’on doit dépasser ce débat pour s’attaquer aux effets peu importe la cause.

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      • patrick // 09.02.2018 à 09h20

        Arrêtons de parler de « dérèglement » , comme si il y avait un réglage idéal et immuable du climat qui n’aurait jamais bougé depuis l’éternité.
        Il n’y a pas dérèglement puisque il n’y a pas de réglage. Le climat a toujours changé et nous sommes dans une phase de réchauffement qui suit une phase de refroidissement … comme ça c’est toujours passé.
        Les questions à se poser sont simples :
        – le CO2 que nous dégageons a-t-il une influence ? forte ou pas ?
        – le réchauffement nous est-il nuisible ou bénéfique ?
        – est-il raisonnable de nous agiter comme des fous en croyant que nous pourrons influer sur ce réchauffement ?

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      • Bouddha Vert // 09.02.2018 à 12h14

        D’accord avec vous même si l’on peut statistiquement imaginer que ceux qui ne veulent rien changer au modèle sont plus nombreux que ceux qui voient une limite infranchissable.
        Croitre, tout changer, tout modifier, tout domestiquer, à vitesse accélérée en espérant que cela ne change rien, on croit rêver mais c’est un cauchemar.

        Les personnes qui vivent d’espoir meurent désespérées.

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        • Fabrice // 09.02.2018 à 19h14

          Et ceux qui ne font rien et n’espèrent pas ne changent jamais rien au monde en se lamentant sur un monde dysfonctionnel ou ce sont des religieux qui oublient que « aide toi et le ciel t’aidera » 😀

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          • tepavac // 09.02.2018 à 20h03

            « tout est écrit » Fabrice!

            Blague à part, les sentences spirituelles ne doivent pas nous faire oublier que nous sommes sur terre et mortel.
            S’inquiéter de ce que nous allons léguer aux générations futures est noble en soit. et ceux qui sont en désaccord avec le chemin à suivre, pour rendre l’avenir meilleur » ne doivent pas être ostracisés sous peine de nous priver d’une intelligence différente sur la question.

            Sur un tel sujet, soyez circonspect, prenez du recul, voir de la hauteur.
            Croyez moi ça aide, de simplement contempler, au lieu de courir on ne sait où….

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  • Vladimir // 09.02.2018 à 07h25

    A quoi bon ?
    Votre public va nier la chose avec la plus ferme énergie !
    Après quoi , après avoir fébrilement liké le plus énorme crétin refroidiste , il va rentrer chez lui , content de sa journée , en chantonnant  » on a gagné , on a gagné  » , ainsi va l’humanité droit vers l’abime !

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    • Pascalcs // 09.02.2018 à 07h36

      Ne prenez pas les gens qui doutent pour des « crétins ». Sachez que bon nombre de scientifiques doutent sur le sujet et que beaucoup n’ouvrent pas leur bouche pour exprimer leurs doutes de peur de voir leurs crédits de recherches amputés par les « bien pensants sur le sujet ». Ce sujet est très loin d’être aussi simple qu’on présente et il persiste des zones énormes d’incertitudes. La seule chose qui fait consensus est le fait que la surface de la planète se réchauffe. Peu en doutent.

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      • Fabrice // 09.02.2018 à 08h12

        Pouvez vous citer vos sources ou est ce au doigt mouillé ?

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        • Pascalcs // 09.02.2018 à 08h28
          • Nicolas // 09.02.2018 à 09h05

            D’une part, votre article montre exactement le contraire de ce que vous voulez dire : le réchauffement climatique déplait aux financiers, donc des scientifiques se montent discrets. D’autre part ce n’est que dans la présentation qu’ils sont discrets, la recherche et les résultats sont les mêmes: l’homme réchauffe la planète. Enfin, votre commentaire sur NPR… C’est comme les autres un média de propagande de Washington, qui a un ton faussement « de gauche » pour donner l’illusion de liberté d’expression, mais ils ne disent jamais la réalité des crimes de Washington.

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            • Pascalcs // 09.02.2018 à 13h29

              Le commentaire de NPR a pour but de montrer les pressions exercées de part et d’autre sur la communauté scientifique par les pro et les anti théorie. Les liens que j’ai mis en dessous de celui de NPR, et à propos desquels vous ne réagissez pas, témoignent de ce que subissent les « anti » théorie. Le milieu scientifique est désormais très déséquilibré par les pressions incessantes qui s’exercent sur lui d’un cote comme de l’autre au gré des pouvoirs en place. Et dans un tel contexte et une telle sous-jascence, rien ne peut plus être pris pour argent comptant je pense.

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            • patrick // 09.02.2018 à 15h25

              « le réchauffement climatique déplait aux financiers, »
              quand Trump a annoncé que les USA se retiraient des accords de Paris, parmi ceux qui couinaient le plus fort il y avait Goldman Sachs qui voyait un gros gâteau s’éloigner.

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            • Les-crises // 09.02.2018 à 16h32

              “le réchauffement climatique déplait aux financiers,”

              Ne vous inquiétez pas, que ça se réchauffe ou que ça se refroidisse, comptez sur les financiers pour se faire de l’argent…

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            • patrick // 09.02.2018 à 17h57

              Suite à l’accord de Paris, la Banque Mondiale a publié un rapport selon lequel il faudra investir 90.000 milliards de dollars sur les 15 prochaines années pour que les pays en voie de développement deviennent « résilients » .
              Les financiers en sont tous frétillants 🙂

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            • tepavac // 09.02.2018 à 20h45

              @ O.B.
              tout ceci est bien triste, concevoir une idée qui nous projette directement vers une technologie, soit disant bio, détenue par certains et dont la bienfaisance serait démontrée, voilà bien un « commerce de promotion », un vendeur des plus brillant, qui sait faire son « marketing »,

              Rassurez-vous, je parle pas de vous, mais de notre pays, de sa soit disant grandeur, et qui au lieu d’emprunter la voie royale, par je ne sais quelle engeance, sort sa voie par le soupirail des cavernes. C’est lamentable.

              Pourtant je suis d’accord avec le fait que dilapider notre « cagnotte » de pétrole, est un crime envers les futures générations.

              tant que le prix du baril de pétrole sera aussi bas, 800 euro pour le transport d’un containers de marchandise transformée depuis la Chine, toutes nos discutions serons vaines.

              Tant que les pays les plus puissants, chipotent sur leur intérêts réciproques, tant que des australopithèques en seront encore à des relations internationales de boxeurs d’opérettes, que des Citoyens en seront encore à n’être que des semblants d’humains, nous serons toujours les trouducs de l’espèce animal . Avec l’illusion que nous sommes intelligent et la prétention morbide de le croire.

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        • Pascalcs // 09.02.2018 à 09h12
          • Fabrice // 09.02.2018 à 09h27

            excusez moi mais à part s’attaquer au GIEC qui par sa bêtise à fait plus pour les septiques, le fond n’est pas évité que l’homme ou pas en soit la cause, le fond est bien là je vous propose le CNRS que des propos sans étude réelle sur le point évoqué sur les rétroactions (bizarrement souvent on parle des rétroactions négatives mais peu des positives, l’étudiante que vous citez d’ailleurs évoque les rétroactions positives alors que le sens de son discours parle plus du sens négatif, erreur volontaire ou pas ?)

            http://www.insu.cnrs.fr/environnement/le-changement-climatique-les-retroactions

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      • Nicolas // 09.02.2018 à 08h25

        Voilà le commentaire de quelqu’un qui n’a aucune idée de comment dioxine la recherche scientifique. D’une part le fait que 3% des scientifiques soient des conclusions du GIEC prouve en lui-même qu’il n’y a pas de censure. Ensuite, c’est le contraire de ce que vous dites: le rêve d’un scientifique c’est de prouver quelque chose de nouveau, de démontrer que tous ses confrères ont tort. S’il y avait y promène magique par lequel les centaines de milliards de tonnes de CO2 émises récemment redevenaient du C+O2 et ce alors que l’on détruit la végétation qui aurait pu le faire croire bien que ça aurait fait la couverture de Nature ou Science, d’autant que ça arrangerait tout le monde parce que ça prouverait que l’on peut continuer à vivre dans l’excès.

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        Alerter
      • Alfred // 09.02.2018 à 09h40

        On peut être un scientifique et être complètement incompétent sur un sujet complexe qui n’est pas le sien. La compétence du citoyen devrait être de savoir que ce n’est pas parce qu’un mathématicien de haut niveau passe à la télé pour donner son avis qu’il doit davantage etre pris en compte que d’autres. Son avis a à peine plus de poids que celui de la concierge (quoique, la concierge peut avoir eu une formation scientifique ET le temps et la méthode de s’intéresser à la question et dominer plus le sujet que le grand matheux spécialisé dans la cryptographie par ex). Et son avis a certainement moins de poids que celui d’un type qui passe sa vie sur le sujet.
        Bref l’opinion médaillé fields à la TV ça vaut pas un article publié dans une revue scientifique par une équipe.

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      • Alain Rousseau // 09.02.2018 à 12h26

        Si comme vous le dites, beaucoup de scientifiques (des noms ?) n’ouvrent pas leur bouche pour exprimer leurs doutes, expliquez-moi par quel miracle vous pouvez savoir qu’ils doutent, puisqu’ils n’en disent rien ?

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        • Pascalcs // 09.02.2018 à 13h14

          Lisez les articles dans les liens donnés. Vous y verrez que les pressions viennent des 2 cotés. Récemment avec l’arrivée de l’administration Trump, la pression est désormais sur les défenseurs de la théorie. Avant cela elle s’exerçait (aux US tout du moins) sur les climato-sceptiques. J’ai mis en lien des témoignages plus anciens, aussi bien aux E-U qu’en France et ou vous pourrez lire les tensions extrêmes, diffamations et insultes qui règnent dans le milieu. Vous y lirez de quelle manière les scientifiques se doivent d’être prudents dans leurs déclarations et peser leurs mots pour ne pas être mis à l’index, de quelque bord cet index soit. Vous y lirez les ambitions avouées d’etre dans le sens du vent pour récolter un maximum de crédit et subventions permettant la poursuite des recherches et le soutien des labos.

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    • Pascalcs // 09.02.2018 à 07h51

      Par ailleurs, je vous invite à vous poser la question suivante.
      97% des scientifiques soutiennent la théorie CO2-réchauffement. Parmi ceux-ci, des figures de premier plan. Le consensus prévoit des catastrophes majeures à un horizon très rapproché. Et ce dans pratiquement tous les pays du monde.
      Alors face, à cette menace clairement identifiée, pourquoi les leaders de ce monde ne réagissent-ils pas? Sont ils suicidaires? Tous? Pas un pour entraîner les autres? S’il s’agissait de radiations au lieu de CO2, laisseraient-ils faire? Probablement pas. Alors pourquoi ne réagissent-ils pas? Et ne m’avancez svp pas des grands messes inutiles du type Kyoto ou COP21. En réalité, très peu de pays de ce monde infléchissent leur dégagement de CO2 ni à court ni à long terme. Au contraire.
      Ma suspicion est que les influents de ce monde ne croient pas en la théorie du lien CO2-réchauffement mais y voient des opportunités de business extraordinaires et des sources gigantismes de subventions.

        +20

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      • patrick // 09.02.2018 à 08h52

        l’un d’entre eux est un pur génie !!! ce bon monsieur Al Gore.
        ce gars a gagné un pognon monstrueux grâce au marché du carbone , et chaque fois que les cours baissent un peu il vient hurler que les océans vont se mettre à bouillir il nous sort un film 🙂
        Ce gars est génial , Je suis jaloux moi aussi je voudrais pouvoir faire autant de pognon avec cette escroquerie.

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      • Nicolas // 09.02.2018 à 09h17

        Il y a d’une part le système financier dans lequel sont prisonniers tous les occidentaux et qui n’admet pas d’autre préoccupation que le produit immédiat, et d’autre part un problème psychologique. La seule solution, c’est de réduire sa consommation, donc son confort, et ce en réaction à un danger que l’on ne voit pas. Autre effet psychologique : c’est aux autres de faire un effort, toujours aux autres. Le problème c’est que personne n’est l’autre, donc personne ne veut agir

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        • Pascalcs // 09.02.2018 à 16h21

          « Il y a d’une part le système financier dans lequel sont prisonniers tous les occidentaux et qui n’admet pas d’autre préoccupation que le produit immédiat »….C’est pas de la Chine dont vous voulez parler?

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          • RV // 10.02.2018 à 16h07

            La Chine, encore aujourd’hui, le « mauvais élève de la classe » a envoyé récemment quelques messages forts, signifiant qu’elle prenait la question de la pollution à bras le corps. Son « régime politique » lui permet un changement de cap brutal qui à première vue va dans le bon sens.

              +2

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      • Fabrice // 09.02.2018 à 09h19

        Comme beaucoup de politiciens ils pensent faire parti de ceux qui seront épargnés par les conséquences de leur incurie, comme tout humain tant que l’eau leur arrivent pas au niveau de la gorge cela leur importe peu.

        On peu voir une illustration lors de la tempête Katrina sur la Louisiane, les politiques ont réagis trop tard et surtout parce que menaçait une scandale médiatique (et pourtant réellement humanitaire).

        Croire que les politiques préserveront l’intérêt commun face aux pressions économiques c’est une pure illusion qu’il faut rapidement oublier ou sinon les personnes qui y croient seront les dindons de la farce ;-).

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        • Pascalcs // 09.02.2018 à 10h18

          parmi les « influents de ce monde » je mets les politiques au dernier rang sur la liste…

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          • Fabrice // 09.02.2018 à 12h22

            Les influents économiques sont ceux qui avancent leurs intérêts auprès des politiciens et qui les poussent à adopter leur vision soit directement ou par les médias qu’ils on achetés (quitte à faire des pertes financières) donc quels influents reste -t-il les ong parfois aussi financés par des fortunes ( genre soros ) ? ??

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      • Subotai // 09.02.2018 à 20h47

        «  »Alors face, à cette menace clairement identifiée, pourquoi les leaders de ce monde ne réagissent-ils pas? Sont ils suicidaires? «  »
        ————–
        Lisez: « Le dernier qui s’en va éteint la lumière » Paul Jorion et vous comprendrez pourquoi. 🙂

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      • TuYolPol // 10.02.2018 à 00h24

        Ou bien les États Unis ont tranché en 1982 : mission impossible de maîtriser le bien commun en brimant les appétits des junkies au CO2 (industries, modèle fondé sur la croissance et la captation des turbulences économiques, qu’elles soient positives ou négatives). Donc : politique du pire, et surarmement pour capter, le moment venu, à notre profit, ce qu’il restera à capter. Et comme on est en mission pour God ou Gold c’est pareil, c’est écrit sur nos biftons, pas de problème moral. On n’est plus à une saloperie près, de toute façon, et la planète bosse déjà pour nous. God bless America.

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  • Dagobert // 09.02.2018 à 07h27

    Quelques remarques sur les ordres de grandeurs :
    Le climat est considéré comme la résultante de multiples paramètres d’un système au voisinage de la stabilité.
    La variation du taux de CO2 est de l’ordre de 100 ppm sur un siècle pour un taux de départ de 300 ppm,1/3 de 300 ppm représente une variation de 1/10000.
    La température moyenne s’est déplacée de 2 à 3 K par rapport à une température initiale voisine de 300 K donc une variation de l’ordre de 1/100 pour la même période.
    En conséquence, imputer la variation de température que tout le monde constate, et ce n’est pas du tout le but de ces lignes, c’est établir un lien entre une variation de 1/100 et une variation de 1/10000 et donc une amplification d’un facteur 100 entre la « cause » et la « conséquence ».
    Même si le CO2 est une des « causes », il est nécessaire d’un point de vue physique de trouver une ou plusieurs autres causes.

      +10

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    • Nicolas // 09.02.2018 à 08h34

      Cette comparaison n’a aucun sens. Votre raisonnement est du niveau d’un calcul répondant à la question de l’âge du capitaine. Il transporte 20 vaches +16 moutons, donc le capitaine a 36 ans.
      C’est la quantité de CO2 qui fait l’effet de serre, pas sa proportion. Mais là encore ce n’est pas une règle de proportion directe. Ce n’est pas très compliqué à calculer puisque ça a été fait il y a plus de 100 ans, mais il faut avoir des notions de sciences

        +5

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      • Nicolas // 09.02.2018 à 08h44

        Pour ceux qui essaient sincèrement de comprendre, relisez ce qu’a écrit Olivier: l’effet de serre réchauffe la Terre d’environ 32 degrés, dont 8 sont imputables au CO2. En augmentant significativement la quantité de CO2, on augmente significativement l’effet de serre, il n’y a aucun mystère.

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        • Pascalcs // 09.02.2018 à 09h33

          Nicolas. Si vous vous revendiquez « scientifique » alors soyez le jusqu’au bout. La linéarité / proportionnalité entre concentration de CO2 et temperature est peut être vraie dans un espace « idéal », c.a.d. sans aucune autre externalité. Prenez la vapeur d’eau (elle-même autrement plus puissante en terme de captage de chaleur que ne l’est le CO2). Au fur et à mesure du réchauffement, celle-ci devrait croître en concentration du fait de l’évaporation, et, ce faisant, augmentant sans doute la couverture nuageuse filtrante ou réfléchissante des infra-rouges. Donc la projection linéaire tout droit vers la catastrophe peut être questionnée avec ce seul point. Mais il y a bien d’autres externalités supplémentaires à considérer sur le sujet.

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          • Nicolas // 09.02.2018 à 12h16

            Pascalcs, votre réponse est un cas classique d’hallucination. Je le dis sans me moquer, ça arrive, Cf. ce qu’écrit Scott Adams sur je ne sais plus quel acteur bien-pensant qui a fait une réponse très énervée à Sam Harris, sur une chose que Sam Harris n’avait pas dit. Ici, on est exactement dans le cas de cet acteur face à Sam Harris : je n’ai pas parlé de linéarité, je sais bien que c’est beaucoup plus compliqué (et j’avais même écrit plus haut à 8h34 qu’il n’y avait pas de linéarité). Par contre, si la concentration du CO2 augmente significativement, sa contribution à l’effet de serre augmente significativement… Parce que les bandes d’absorption du CO2 sont très loin d’être saturées 🙂

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          • RV // 10.02.2018 à 16h30

            Bonjour
            je vous propose de consulter la figure RID 10, page 28 du WG1AR5_SummaryVolume_FINAL_FRENCH.pdf
            autrement dit :
            5e_rapport-CC_2013_Resume_decideurs-Resume_technique-Foire_aux_questions
            à cette adresse :
            https://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_SummaryVolume_FINAL_FRENCH.pdf
            La courbe ressemble fortement à une droite, aussi bien dans la vraie vie entre 1870 et 2010 que dans les projections, de 2010 à 2100,
            de la à conclure qu’il y a « …/… linéarité / proportionnalité entre concentration de CO2 et température …/… » il n’y a qu’un pas.

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        • Nicolas // 09.02.2018 à 11h18

          La loi de Beer-Lambert, c’est le 18ème siècle, je vous laisse découvrir cette grande nouveauté scientifique. Et non, l’absorption du CO2 n’est pas saturé, encore une fois Cf. articles en 2 parties « saturated gassy argument ».

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        • Nicolas // 09.02.2018 à 11h19

          C’est faux, Cf. comme ci-dessus des explications simples dans “saturated gassy argument”.

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    • X-men // 09.02.2018 à 09h20

      Notre bon roi Dagobert fait de la physique non pas avec les lois de la physique mais avec celles de son imagination. Sinon, il y a l’option de prendre quelques cours de physique et d’en apprendre les lois…

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  • Theoltd // 09.02.2018 à 07h28

    Le climat c’est un peu comme la finance: les performances du passé, ne présagent pas des performances futures. Quant a le prevoir 50 ans a l’avance c’est vain et présomptueux.
    Mais bon, une religion chasse l’autre. Et la transition énergétique est de toutes façons inevitable.

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    • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 08h50

      « le prevoir 50 ans a l’avance c’est vain et présomptueux » : il ne faut pas avoir une grande culture scientifique pour dire une chose pareille. Vous seriez étonné de savoir tout ce que les scientifiques sont capables de calculer, et sans vanité aucune puisqu’ils vérifient tous leurs calculs par d’autres. Mais vous pourriez penser aux récents développements de l’IA qui sont bien connus du grand public et démontrent l’extraordinaire pouvoir du calcul scientifique.

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      • Alfred // 09.02.2018 à 09h31

        Même pour des scientifiques les prévisions restent des prévisions. Leur qualité dépend certes du modèle et et de la qualité des variables de départ mais elle diminue inneluctablement à mesure que l’horizon de temps augmente. 50 ans c’est beaucoup pour quelque chose d’aussi complexe que le climat et il est vain d’en parler sans mentionner la fourchette haute et basse. (C’est un peu comme la valeur des sondages en fonction de la taille de l’échantillon sauf que c’est l’inverse).
        Cela etant dit si la tendance est observée unanimement c’est qu’elle probablement juste.

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        • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 10h06

          « 50 ans c’est beaucoup pour quelque chose d’aussi complexe que le climat » : mais quel scientifique a prétendu « prévoir le climat dans 50 ans » ? Les modèles ne prévoient que des données quantitatives relatives au climat, (températures, précipitations…), ce n’est pas du tout la même chose. Le climat, c’est un ensemble de phénomènes qui doivent rester stables sur une assez longue période pour être identifiés comme tels : saisons, courants marins ou aériens, températures moyennes ou extrêmes, zones à climat tropical, couverture nuageuse, etc. Les scientifiques disent seulement que le climat change, ils ne le prévoient pas.

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          • Fritz // 09.02.2018 à 10h53

            A propos : ce ne sont pas seulement les couleurs (« froides » au début, « chaudes » à la fin) qui rendent la courbe du dernier schéma alarmante (ou alarmiste ?). C’est aussi le choix de la période de référence : 1880-1810, alors que les températures étaient plus basses qu’aujourd’hui. Je ne nie pas ce réchauffement séculaire, ni l’augmentation constante du CO2 d’origine humaine.

            En écrivant ces lignes, je vois tomber la neige, tomber cette neige sur le verglas qui m’empêche d’aller aux obsèques d’un parent d’élève.

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          • Doctorix // 09.02.2018 à 11h15

            Ce qui repose sur des observations n’est certes pas niable (encore que les relevés de températures se font surtout en des lieux qui ont été largement urbanisés depuis, ce qui introduit un biais considérable; les relevés de température par satellite, plus récents et plus fiables, ne montrent aucune élévation de température depuis 20 ans).
            Mais les conclusions du GIEC reposent moins sur ces observations que sur des modèles mathématiques où on peut introduire ce qu’on veut. Il suffit de faire varier les boutons pour obtenir des résultats diamétralement opposés, selon ce qu’on veut obtenir comme conclusion.
            Or le GIEC a été créé pour obtenir certaines conclusions, et c’est ce qu’il fait.
            Ses membres ne sont pas franchement de mauvaise foi pour la plupart, mais ils ont une famille à nourrir. Alors la tentation est grande de tripoter les curseurs.

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            • Fritz // 09.02.2018 à 11h20

              Les climatologues répondent à une demande sociale. Or, les crédits sont là où est la demande sociale (et politique).
              Cf. ce que disait le directeur de rédaction de La Recherche (L’Histoire, n° 248, novembre 2000, p. 32).

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            • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 11h46

              @Doctorix : « Alors la tentation est grande de tripoter les curseurs. » : oui, pour minimiser les prévisions les plus pessimistes afin de ne pas démotiver la « demande sociale » dont parle Fritz. Si les scientifiques du GIEC disaient tout haut ce qu’ils pensent devant la machine à café, aucune politique ne serait plus possible. Mais non pas parce que la réalité du réchauffement climatique serait un coup monté pour décrocher des crédits de recherche, mais plutôt parce que c’est un phénomène si grave et si inéluctable que rien ne pourra l’empêcher…

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            • Fritz // 09.02.2018 à 12h20

              @Crapaud Rouge : la demande sociale évoquée par ce rédacteur de La Recherche, c’est : réchauffement, 2000 a été l’année la plus chaude enregistrée, réchauffement, 2001 a été l’année la plus chaude enregistrée, etc.

              Bref, le business du réchauffement climatique.

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    • patrick // 09.02.2018 à 08h56

      d’où l’intérêt de faire des prévisions pour 2100 !!! il n’y aura personne pour constater que les modèles mathématiques étaient faux.
      Vous avez remarqué que le GIEC et associés ne donne plus de prévisions à court terme , du style la banquise aura disparue en 2005 , il était trop facile de constater qu’ils se plantaient complètement.

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    • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 09h17

      Ce que je trouve « vain et présomptueux » c’est plutôt de ne pas croire au déterminisme, comme si les effets pouvaient changer sans que leurs causes ne changent. Or les causes ne changent pas, comme le montre le 2nd graphique : les crises économiques retardent les émissions de CO2 mais, dès qu’elles sont résorbées, elles repartent à la hausse. Les causes ne changent pas parce que nous sommes dans un système, (au demeurant modélisé par Meadows), qui ne peut ni changer ni s’arrêter. J’en parle ici : https://onfoncedanslemur.blog/2017/12/16/le-pire-est-desormais-certain/ : « En dépit de la menace climatique, le système ne fait pas que s’étendre, (la croissance du PIB mondial est d’environ 2% par an), il persiste dans son être de façon éhontée. »

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  • Pascalcs // 09.02.2018 à 07h30

    Peu de gens doutent du réchauffement actuel de la surface de la terre. Peu doutent de l’existence de CO2 androgène augmentant la concentration CO2 dans l’atmosphère.
    Par contre, les éléments suivants sont centraux:
    La concentration en CO2 de l’atmosphère est en équilibre avec la partie dissous dans les océans et dans les sols. Or la solubilité d’un gaz est inversement proportionnelle à la temperature. Plus la temperature monte et plus l’équilibre CO2 se déplace de la phase liquide (solubilisée) vers la phase gazeuse (atmosphérique).
    Si le réchauffement actuel est lié à d’autres éléments hors CO2, (et de tels événements sont connus dans le passé), alors une grande partie de l’augmentation CO2 dans atmosphère pourrait provenir de la moindre solubilité de ce gaz des océans principalement.
    Reste prouver que l’augmentation de CO2 atmosphérique précède la hausse des températures et non l’inverse. Sur ce point il n’y a pas 97% de consensus.

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  • Albert // 09.02.2018 à 07h40

    Est-ce qu’on peut passer à la suite du problème: quelle scénario de résolution serait plausible?
    D’après les Shaddocks, s’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème. Peut-etre sortir de l’euro?

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    • Nicolas // 09.02.2018 à 08h53

      Il y a un scénario, très simple : arrêter de consacrer 34 millions de km carrés de terres à produire de la nourriture qui sera pour l’essentiel transformée en purin et fumier, après digestion par les ..’animaux de femmes’ La production de charognes (que vous mangez, c’est répugnant) et produits dérivés de l’industrie du meurtre (lait, œufs…) est de loin la première cause d’effet de serre d’origine humaine. C’est aussi la cause quasi unique de déforestation, et c’est aussi l’a raison pour laquelle des milliers meurent de faim tous les jours alors que l’on produit assez de nourriture pour 10 milliards d’humains.

        +4

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      • Un_passant // 09.02.2018 à 10h31

        Sauf que la démonstration est biaisée. Les études pour l’élevage prennent toute la chaîne de production, y compris les sources indirectes, chose qui n’est pas faite pour les autres sources.

        https://e-rse.net/elevage-emissions-co2-giec-transport-26345/#gs.YN4aG2U

        Le vrai problème dont personne ne parle (la voiture et l’élevage servent d’épouvantail… ou de leurre) :

        https://www.planetoscope.com/co2/680-emissions-de-co2-par-le-trafic-maritime-mondial.html

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        • Nicolas // 09.02.2018 à 11h14

          Tant que votre argument tordu vous permet de bien digérer les charognes que vous mangez…

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          • Un_passant // 09.02.2018 à 11h35

            Mon argument est peut-être tordu parce qu’il vous défrise, mais je suis un être humain, donc omnivore, chose que j’assume parfaitement et ce ne sont pas des arguments scientifiques orientés (voire franchement déformés) par des idéologues genre PETA qui me feront changer d’avis.
            On tue un animal? Et alors? Autant je suis tout à fait d’accord pour qu’on ne les fasse pas souffrir, autant la démagogie anti-mort quand la nature peut montrer une chaîne alimentaire infiniment plus cruelle, ça me défrise.
            La mort fait partie de la vie, car l’une n’existe pas sans l’autre. Comme l’ombre n’existe pas sans lumière.
            Même les indiens d’Amérique chassaient le bison, ils ont pourtant un immense respect de la Nature. Le Dalaï Lama lui même a admis manger de la viande une fois par semaine. Alors qualifiez moi de tueur si ça vous chante (et si ça vous défoule), ça m’est égal.

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            • Nicolas // 09.02.2018 à 12h05

              En dehors de PETA, il y a aussi l’ensemble de la littérature scientifique sur la nutrition qui explique une chose très simple : La consommation de charogne et produits dérivés est la première cause de mortalité en occident (cancers, crises cardiaques, Alzheimer…). On vous a appris à l’école que vous êtes un omnivores, avec des idées grotesques comme cette histoire de canines (CE2 je crois : pourquoi utilisez-vous un couteau alors ?). Les premières recherches en anatomie comparée ont très vite conclu (il y a plus de 3 siècles) que l’organisme humain n’est pas fait pour digérer des charognes (tubes digestif trop long, ça pourrit plus qu’autre chose. À la différence des hommes du 18ème siècle vous avez accès à internet et vous pouvez constater que des milliers d’articles scientifiques expliquent les mécanismes biochimiques en jeu. Mais peu importe la réalité, ce qui importe c’est uniquement votre plaisir et votre confort immédiat. Je le sais bien, j’ai passé 20 ans à me mentir, comme vous le faites.

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            • Un_passant // 09.02.2018 à 12h41

              Encore une fois tout faux, ce ne sont pas les produits dérivés de viande en tant que tels mais les processus industriels (qui « simplifient les molécules) et tous les additifs (genre graisses hydrogénées…. à partir d’huile… de palme, les nanoparticules -coucou le dioxyde de titane-, les sucres cachés -coucou les processus inflammatoire qu’ils favorisent, processus qui sont soupçonnés être à l’origine de TOUS les cancers, hors tabac et expositions chimiques).
              L’origine des cancers (hors environnement) : nourriture trop riche en sel et en sucre et en trop grosse quantité (toutes sources confondues) et manque d’activité physique (activité physique qui favorise les phénomènes de lutte contre les processus inflammatoires).
              Mais accessoirement, je ne suis pas un défenseur de la viande à tous les repas. Simplement entre raisonnablement végétarien et vegan, clairement, mon choix est fait.
              Ça n’est d’ailleurs pas pour rien que l’on se décide enfin à lutter contre les mensonges concernant les bienfaits du sucre qui serait en fin de compte à l’origine de l’épidémie de cancer et d’obésité au travers de tous les sucres simples cachés dans l’alimentation.

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            • Jetaimalbert // 09.02.2018 à 12h49

              C’est assez cocasse de vous voir parsemer ce fil de vos certitudes sur l’alimentation Nicolas, et vous feriez bien de revisiter les etudes qui montreraient que les cancers, l’alzheimer seraient bien plus constitutifs d’ingestion de sucres et glucides sous toutes ses formes, et qu’un mode cetogene alimentaire vous ferez le plus grand bien.
              Mangez quelques charognes bien choisies, elle vous feront descendre un peu de votre impressionnante olympe rageuse : )

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            • Un_passant // 09.02.2018 à 14h55

              Si vous voulez une source tangible : le numéro de Février 2018 de Sciences et Vie concernant les inflammations et la question du sucre.

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          • Alex // 09.02.2018 à 11h44

            Les résultats des éleveurs en SD/prairie ou faisant de l’agroforesterie ne vont pas dans le sens de la démonstration élevage= émetteur de CO2, dégradation de l’environnement.
            Le problème de GES en agriculture/élevage ne se situe pas au niveau des animaux mais de la production de végétal. Ainsi l’écrasante majorité des agriculteurs sont incapables d’augmenter le taux de MO des sols, donc de stocker du carbone; et ils continuent d’utiliser un énorme éventail de technique (bio ou pas) qui ne font que diminuer ce taux de MO des sols.

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            • Un_passant // 09.02.2018 à 11h59

              Exactement, l’agriculture intensive contribue à transformer des sols en roche nue (je simplifie), d’où le palier de rendement (voire une légère baisse ces dernières années) là où la présence d’animaux type bétail -en élevage extensif-, grâce à leurs excréments, produisent une terre extrêmement fertile (on sous-estime complètement les apports des excréments au biotope des sous-sols).
              Certains vont donc même jusqu’à dire que l’on devrait faire alterner périodes de culture et période d’élevage sur les mêmes sols afin de favoriser la fixation d’azote et de CO2.
              Le vrai problème est au niveau des méthodes. Et le drame est là, ce sont les systèmes agro-céréaliers, les grands producteurs mondiaux qu’il faudrait mettre économiquement en péril au profit des exploitations locales diversifiées, mais les politiciens a priori, à la fois manquent de courage et ne savent pas comment faire.

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            • Nicolas // 09.02.2018 à 12h09

              Ça va sûrement vous étonner, mais les vaches, poules et cochons sont nourris avec des végétaux. La production de ces végétaux (que ce soit en pâturage, soja, maïs…) occupe au moins 34 millions de km², soit le quart de la surface totale de tous les pays. La déforestation ne se fait pas parce qu’il y a des méchants qui veulent brûler la forêt par plaisir sadique, mais parce qu’il y a une demande croissante de viande.

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            • Alex // 09.02.2018 à 12h39

              C’est étonnant que vous me croyez étonné. « les vaches, poules et cochons sont nourris avec des végétaux. » Je viens d’apprendre quelque chose de fondamentale.

              A mon tour d’étonner: il existe des systèmes agricoles (tester en grandes parcelles de 500 ha par le Cirad au brésil) où les taux de MO des sols sont supérieurs à ceux des forêt. Sur ces mêmes parcelles, les agriculteurs sont capables de faire deux récoltes de rente (maïs, soja), le couvert permanent est brouté par des bœufs dans la même année, il y a même des arbres dans le champs et ceux avec quasiment aucuns intrants.

              Et pour la déforestation, vous avez 20 ans de retard. Actuellement, l’agriculture de pointe en terme de rendement, de durabilité et de stockage de C dans les sols, elle met des arbres en grande parcelle (et ça s’appelle l’agroforesterie). Et manque de chance, les éleveurs sont ceux qui en tire le plus grand bénéfice.

              Et pour votre vision: viande=destruction: Vous en pensez quoi du coup qu’un maraicher bien outillé (bio ou pas) voit son taux de MO du sol divisé par 2 ans en 5 ans contre 15-20 ans pour un céréalier?

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      • Alex // 09.02.2018 à 11h14

        Croire que l’on va régler les problèmes d’émission de C de l’agriculture dans l’atmosphère en éliminant l’élevage est une illusion (vous aurez parfaitement le contraire).
        En terme de GES/Ha, ce sont les maraichages qui tiennent le haut du pavé avec des taux de MO des sols divisés par 2 en 5 ans (en bio ou pas) alors que c’est en 15-20 ans pour les céréaliers/éleveurs.
        De plus si on arrête l’élevage, les agriculteurs arrêteront de faire des prairies, fourrages qui stockent énormément de carbone dans les sols. Donc on aura à la place des champs cultivés nus de soja (pour faire le super lait végi machin) avec des pratiques agricoles (bio ou pas même combat) qui tuent la vie des sols et déstockent le carbone du sol vers l’atmosphère.

        Donc plutôt que d’incriminer l’animal qui « pollue », il faut regarder le système « plante-animal ». Dès que l’on regarde ce système dans sa globalité, on remarque que la majorité des soucis viennent de la gestion végétal-sol et non de l’animal.

        Pour aller plus loin: https://www.youtube.com/watch?v=eQviZW1C6y8

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      • Subotai // 09.02.2018 à 22h10

        Les propos « charogne », « répugnants », « meurtre » procède d’une idéologie.
        Le fait est que l’Humain a un système digestif conçu pour fournir l’énergie au corps à partir de sources multiples dont les protéines animales. C’est pour ça qu’il est dit omnivore c’est à dire que tout lui est profitable (d’où sa pullulation – mais ça c’est mon opinion). Et c’est instinctif.
        Utiliser la répulsion et le dogmatisme agressif pour convaincre de lutter contre le bouleversement climatique est assez contre productif. Même si la RÉDUCTION de l’alimentation carnée serait bénéfique en premier lieu à la santé de l’humain même avant toute autre considération. C’est une Culture et une Civilisation qu’il faut changer… 🙂
        A la fin, difficile d’échapper au sort des Lemmings quand on est un animal sur cette planète…
        Hé hé hé…

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    • reneegate // 09.02.2018 à 09h29

      Quel est l’impact de la mondialisation, du marché libre, … L’animal élevé ici est abattu ailleurs puis revient dans vos assiettes, le nombre de tankers en transit, … Un PIB sensé évaluer la richesse d’un pays, principalement basé sur la consommation, …. Ce n’est pas que l’euro c’est aussi une autre politique.

        +3

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    • Maxhno // 09.02.2018 à 10h45

      Attendre que tous les moutons partent sur Mars pour faire baisser le taux de Co2 ?

        +1

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  • Pascalcs // 09.02.2018 à 08h09

    « l’activité humaine est très largement suffisante pour avoir des répercutions énormes à l’échelle de la planète. »
    vous ne croyez pas si bien dire.
    7,5 milliards d’humains qui respirent et produisent bon an mal an 1,5 litre de CO2/humain/minute, au final, cela fait, si je ne me trompe pas, 10,6 milliards de tonnes de CO2/an produit par la respiration humaine seule. Donc avant longtemps, on devrait être 9 puis 10 milliards…Faites le calcul, je vous laisse vérifier.

      +2

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    • calal // 09.02.2018 à 09h23

      si on ne peut pas taxer l’oxygene qu’ils respirent, on arrivera bien a leur faire payer le CO2 qu’ils rejettent…

        +10

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      • patrick // 09.02.2018 à 10h17

        Les taxes et les règlements sont un des moyens de maintenir le peuple sous contrôle. Si en plus on peut jouer sur la peur et la culpabilisation c’est tout bénef.
        Avec un peu de chance on pourra même imposer un gouvernement mondial pour le bien de tous. Bon, il faudra bien supprimer quelques libertés au passage mais puisqu’on vous dit que c’est pour vous sauver ….

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        • Bouddha Vert // 09.02.2018 à 11h42

          Bonjour,

          Comme dit Bihouix notre »merveilleuse société » est déjà liberticide puisqu’elle m’interdit, si j’en ai les moyens, de rouler sur route avec mon char AMX30 sur nos belles routes de France!

          La concurrence aussi est liberticide puisqu’elle m’interdit d’entreprendre si mon entreprise n’est pas rentable!

          Patrick! Je suis prêt a être le premier encarté pour votre futur parti politique.
          Je vous propose un slogan: « Non, aux limites! »

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    • Bidjize // 09.02.2018 à 09h55

      Pouvez-vous me détailler votre calcul de 1,5 litre de CO2/humain/minute aboutissant à 10,6 Gt de CO2 par an ? J’avais en tête un ordre de grandeur de 1kg de CO2 par jour et par humain, soit un peu plus de 2Gt par an pour la planète et de l’ordre de 5% des émissions « externes » humaines (5 fois moins que votre calcul).

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      • Pascalcs // 09.02.2018 à 12h55

        Je fais l’hypothèse d’un échange moyen de plus ou moins 40 litres inspirés-expirés par minute et 3,75% de CO2 dans l’air expiré. Soit pres de 1,5 litre de CO2 produit par minute. Ce qui ferait 3,9 kg/jour.
        Si l’on prend 1,6% de CO2 dans l’air expiré, ce sera 2,3 fois moins.
        Si on reprend la base 1958 (cf. graphique dans l’article), la pop. mondiale était de 2,9 milliards.
        Donc même si on prend 1,7 kgCO2 /jour/humain comme hypothèse, la croissance démographique à ce jour, rajoute 3 milliards de T de CO2/an dans atmosphère.

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        • Bidjize // 09.02.2018 à 14h42

          Merci pour ces précisions. Votre hypothèse de 40 litres par minute d’air échangé et 3,75% de CO2 dans l’air expiré n’est valide que pendant un effort assez violent. Au repos, on est plutôt sur une moyenne de 8L/min d’air échangé et 1,4% de Co2 dans l’air expiré, soit 0,3kg de CO2 par jour. Évidemment, l’exercice physique augmente ce nombre et la moyenne sera entre votre valeur et celle au repos. Si on prend l’hypothèse d’une activité physique intense de 5h/jour, on arrive à un total de 1kg de CO2 par jour.
          Mais vous avez raison, les 4,6 milliards de bonshommes en plus par rapport à 1958 rajoutent la bagatelle de 1,7Gt de CO2 par an (avec mes hypothèses de calcul) uniquement en respirant.

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  • Bruno49 // 09.02.2018 à 08h35

    Le CO2 est la nourriture des plantes:il est nécessaire et même indispensable.Le taux de CO2 est actuellement le même que sous Louis XIV !
    La terre est recouverte en majorité d’océans et d’eau en général.La vapeur d’eau est le premier responsable de l’effet de serre,avec l’activité solaire .
    Dans les années 70 (1970) on prévoyait (?) a court terme un début de glaciation.Il suffit de revoir les titres alarmistes des magazines dit « sérieux » de l’époque.
    Faire croire que les scientifiques sont d’accord aujourd’hui est un mensonge.Il y en a qui ont bien compris ce qui est bon pour leur carrière et les autres qui se taisent ou attendent d’être à la retraite pour retrouver leur liberté de parole.
    Parlons plutot de la financiarisation de toute cette affaire qui promet d’être un gros, très gros « business ».Souvenons nous de la financiarisation du « Droit à polluer ».ENORME.On fait beaucoup de tapage beaucoup d’annonces mais surtout on ne touche pas aux énormes avantages des multinationales qui financent d’ailleurs avec beaucoup d’empressement toutes ces âneries !!!
    Qu’il faille lutter contre la pollution est une EVIDENCE et une URGENCE.Qu’il faille économiser les ressources fossiles est également une évidence.
    Les 2 pays les plus pollueurs aujourd’hui sont les USA et la Chine.Bush avait déclaré en son temps: »notre mode de vie n’est pas négociable ».Obama ne l’a pas tellement démenti.Quand à Trump ….

    Donc ??

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  • Fritz // 09.02.2018 à 08h41

    Votre papier est publié au bon moment.
    https://www.ouest-france.fr/meteo/froid-neige-et-verglas-ca-va-durer-encore-longtemps-5551027

    Certes, la météo, ce n’est pas la même chose que le climat… Mais il faut noter que notre perception est bien différente de celle de nos ancêtres, au vu des conditions actuelles : chauffage central, chauffage dans les transports, la plupart des gens ne travaillent plus dans les champs ni sur un chantier, etc.

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    • Fritz // 09.02.2018 à 08h56

      J’attends la réponse de Nicolas, qui va me remettre dans le droit chemin.
      Vilain sceptique que je suis.

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    • patrick // 09.02.2018 à 08h59

      on attend le communiqué suivant :  » 2018 est l’année la plus chaude jamais enregistrée « 

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      • Theoltd // 09.02.2018 à 09h19

        Je connais des personnes qui attendent les episodes de chaleur avec impatience, car ils les confortent dans leur croyance. Par contre, les périodes froides sont rejetées, car elles creent un sentiment d’insécurité et de panique. Il est d’ailleurs intéressant que le déni du froid est si important, que la Ville de Paris a été incapable de prendre des decisions cohérentes devant la vague de neige et de froid. (fermer les écoles un jour par exemple, saler les routes….) Puisque la croyance est tellement forte qu’il ne peut plus faire froid. Meme la perception physique en est sans doute affectée.

        Je me souviens qu’il y a une grande dizaine d’années, on nous annonçait la fermeture des stations de ski de moyenne altitude. Elles se portent bien merci. Sous couvert de réchauffement climatique, mon vendeur de chaudières essayait de me refiler un modele moins puissant. Que nenni qui ai je dit. Et je peux dire que je ne regrette pas mon choix. Le futur a cette agaçante particularite d’être inconnu. Peu de gens semblent le comprendre. Meme si « on peut penser que » on ne peut jamais être » certain de….. ». Et beaucoup sur le forum ou ailleurs nous vendent le futur comme s’il avait deja eu lieu. C’est pas comme ca que ca marche….

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    • Les-crises // 09.02.2018 à 13h26

      Je vous rappelle que Paris est bien plus au Nord que Montréal

      https://www.les-crises.fr/images/1300-climat/1370-meteo/france-canada.jpg

      Perturbez le Gulf Stream, et vous verrez comment la France se refroidir à certains moment, alors que la planète va se réchauffer…

      En attendant, voici l’évolution de la date des vendanges depuis 40 ans…

      http://indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr/sites/default/files/fichiers/images/indicateurs/snb-tcc-17-adv1_vendanges_01.jpg

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      • Fritz // 09.02.2018 à 13h39

        Merci. Votre schéma des dates de vendanges, toujours plus précoces en France de 1974 à 2012, est confirmé par le calendrier révolutionnaire : son premier mois, Vendémiaire (« le mois des vendanges »), allait du 22 septembre au 21 octobre.

        En revanche, le premier mois d’été, Messidor (19 juin – 18 juillet) suppose des moissons précoces, en tout cas pas plus tardives qu’à notre époque.

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      • Theoltd // 09.02.2018 à 14h35

        Je ne rejette absolument pas le fait que peut être que ca se réchauffe la ou je suis pas. ni que le refroidissement serait du au réchauffement ou le contraire, ou n’importe quelle théorie. Le climat est ce qu’il est. Il bouge, ok. On va griller en enfer? peut être. Mais j’en sais rien. Le futur nous est a tous inconnu. certains ont des certitudes, tant mieux pour eux. Mais les arbres ne vont pas monter jusqu’au ciel…vous connaissez tous ces proverbes. Je pense que le monde est bien plus en danger de par l »OTAN, que par le rechauffement, qui est d’ailleurs dans ses grandes lignes, propice a la civilisation. Et en plus, je pense que les deux sont lies. (Otan et réchauffement) puisque tout cela n’est qu’une question de ressources de moins en moins disponibles.

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        • Subotai // 09.02.2018 à 22h29

          « Le climat est ce qu’il est. Il bouge, ok…
          (Otan et réchauffement) puisque tout cela n’est qu’une question de ressources de moins en moins disponibles. »
          ***********
          YES! Il bouge trop vite pour pouvoir s’adapter et l’OTAN est une partie de la réponse apporté par nos gouvernant aux questions du quotidien liés à ce fait.
          Il y en a qui croient que le bordel mondial c’est à cause du méchant Trump, des méchants islamistes, de l’impérialisme Russes, du nombre des Chinois, des Africains qui font trop de gosses, de la merdebouffe, etc…
          Le bordel mondial vient directement et d’abord du sentiment d’insécurité pour l’avenir; sentiment d’insécurité, ressentit viscéralement à l’insu de notre plein gré, devant l’accumulation de signe de dérèglement de notre environnement.
          Ce sentiment d’insécurité profonde nous pousse à entreprendre des actions primaires d’accumulation et/ou de contrôle de ce qui nous apparait comme indispensable à notre VIE ACTUELLE.
          Comme tout le monde fait pareil… Les conflits sont inévitables et la catastrophe assurée.

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      • Séraphim // 10.02.2018 à 12h18

        Donc, si ce « recul » des dates de vendange est imputable au réchauffement climatique anthropique, comme, à la louche on s’est réchauffé de 0.7°C en 30 ans, cela nous emmène en 2100 (dans le meilleur des cas!) à un recul supplémentaire de 50 jours! Les vendanges auraient donc lieu, à la louche toujours, au 25 juillet. Ben voyons.
        La première limite des « modèles » (ou des sous-entendus de modèles), c’est le bon sens!

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        • RV // 10.02.2018 à 16h53

          @ Séraphim Le 10 février 2018 à 12h18

          Le bon sens a fait affirmer pendant des millénaires que les objets les plus lourds tombaient plus vite que les objets les plus légers.

          Depuis Galilée nous savons qu’ils tombent à la même vitesse et nous avons appris à réinterpréter cette observation de bon sens en faisant intervenir la résistance de l’air comme explication.

          La plupart des lois de la physique sont contre intuitives et pourtant elles fonctionnent, elles ne sont pas contredites par les expériences.

          Le « bon sens » n’a pas grand chose à faire dans une discussion scientifique . . .

          http://www.maxisciences.com/gravite/une-chute-incroyable-dans-la-plus-grande-chambre-a-vide-du-monde_art33772.html

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          • Séraphim // 11.02.2018 à 03h44

            Réponse hors sujet. Il n’est pas question d’accorder au ‘bon sens’ un statut de connaissance. Simplement le rôle qu’on lui donne, bien avant le stade de la mécanique quantique (tout de même contestée par Einstein en personne précisément pour des questions de bon sens, supérieur certes), par exemple en classe de 3ème à l’école: si votre problème de maths donne un résultat absurde (la baignoire met 5ans pour se vider ou la terre est 4 fois plus grosse que le soleil), il serait bon de commencer par revoir votre calcul!
            Par ailleurs, question épistémologique, une discussion d’opinions et de commentaires est-elle « scientifique »?

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            • RV // 11.02.2018 à 08h46

              Quel rapport établissez vous entre les dates précoces des vendanges et le bon sens ?
              Niez vous que les dates de vendanges se font de plus en plus tôt dans la saison ?
              Vous fiez vous à votre bon sens pour le contester ?
              Ou alors je n’ai rien compris au commentaire auquel je réagissais.

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            • Séraphim // 12.02.2018 à 05h03

              Si les hommes ont essayé, partout et depuis toujours, d’obtenir un calendrier juste, fiable, et constant, donnant à l’astronomie quasiment la place de 1ère science, c’est précisément parce que le ‘feeling’ sur les températures conduisait à des erreurs sur semailles, labours, récoltes. Les gens continuent de croire que la précocité d’un printemps se mesure à la température, quand la luminosité, légèrement variable à cause de l’ennuagement, est la seule responsable de la pousse des bourgeons et feuilles.

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        • Subotai // 10.02.2018 à 19h05

          « Les vendanges auraient donc lieu, à la louche toujours, au 25 juillet. »
          ************
          Pas nécessairement. Il se pourrait qu’il n’y ait plus de vendange du tout, la vigne n’ayant pas eu le temps de sommeil suffisant pour se régénérer. 🙂
          Get out of the groove – C’est valable aussi pour la pensée cartésianiste 🙂

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  • Sam // 09.02.2018 à 09h01

    Dans la série « les humains cassent la baraque » il faudrait aussi analyser les répercutions des radiations, des ondes diverses que l’on bombarde de partout, la destruction des écosystèmes, ces milliers d’hectares de terres fertiles qui disparaissent (pouf !) chaque année, etc

    Pour le réchauffement, beaucoup le nient parce qu’ils ne le constatent pas vraiment : si la terre est plus chaude, les amplitudes sont plus importantes et nos hivers sont plus froids (vortex polaire, …).

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  • Occitan // 09.02.2018 à 09h14

    C’est assez irritant en réalité de constater que peu de Terriens ne veulent pas admettre que notre orange bleue est un monde fini et qu’aucune technologie présente ou future n’y changera rien, en tout cas pas l’essentiel : la cupidité humaine !

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  • patrick // 09.02.2018 à 09h14

    si on regarde les courbes :
    – l’activité humaine commence à dégager du CO2 vers 1850 … on constate une baisse des températures jusque vers 1910 !!

    – la concentration de CO2 augmente de façon régulière ( courbe 1958-2017 ) alors que l’évolution des températures est très irrégulière avec même des phases de baisse des températures ( années 1940-1970 ).

    et avec ça , on nous sort des modèles mathématiques avec comme seul responsable , le CO2 !! modèles qui ne seront vérifiables que dans 80 ans 🙂

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    • Nicolas // 09.02.2018 à 09h20

      Années 1940 à 1970 : i faut remercier la forte pollution par les aérosols, qui bloquent la lumière solaire. Cette pollution a beaucoup baissé. C’est beau, la science!

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      • patrick // 09.02.2018 à 09h34

        Fin des années 70 , j’étais en fac de bio , avec les premiers cours d’écologie.
        On nous annonçait l’arrivée d’un nouvel âge glaciaire et certains scientifiques ( moins de 97% à l’époque ) préconisait même de « peindre » les pôles en noir pour réchauffer la planète. Quand j’y repense !!!

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        • Fritz // 09.02.2018 à 10h22

          Et pourtant, le modèle de « l’effet de serre planétaire » était connu à l’époque. Je l’ai découvert en lisant La Recherche vers 1980. Seulement voilà, il n’était pas encore à la mode : il l’est devenu en 1988-1990, alors que le vrai drame de ces années, ce fut la sècheresse, pire que celle de 1976. Elle ne concernait pas seulement la France, mais aussi le Pays basque espagnol et le Bassin de Londres.

          Les années 1970, elles, avaient été si fraîches (hiver 1970, 1973…) que l’on redoutait un refroidissement climatique.

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          • Le Rouméliote // 10.02.2018 à 16h30

            Oui, avec l’hiver 1970 et les sinistrés sur l’autoroute A7 vers Montélimar et il y a eu des morts !

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  • Un_passant // 09.02.2018 à 09h43

    Le problème que tout cela me pose, ça n’est pas que le CO2 soit à l’origine du dérèglement climatique et que ce soit d’origine humaine ou pas. Non, c’est le mensonge occidental et français en particulier qui cible la voiture quand absolument TOUT dans notre mode vie repose sur le pétrole
    On ne fait strictement rien au niveau politique, que ce soit à l’échelle française ou européenne pour lutter contre les importations qui viennent d’Asie, or les avions et les bateaux polluent plus que les voitures.
    Que dire du mensonge de la voiture électrique en terme d’écologie, il faut le lithium pour les batteries et des centrales pour l’électricité (et toujours autant sinon encore plus de plastique et de terres rares). On parle du photovoltaïque ou des éoliennes… mais quel est leur bilan carbone complet?
    Je serais curieux de voir l’impact environnemental comparé depuis la fabrication jusqu’à à la mise à la casse/recyclage entre une dacia et une tesla à kilométrage égal.

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    • RV // 10.02.2018 à 17h25

      Jancovic prône, dans un premier temps, des voitures à essence, de moins de 500 kg et à vitesse limitée.
      Cela aboutirai à une réduction des émissions de CO2 plus importantes que de généraliser la voiture électrique, à technologie identique, donc réalisable à grande échelle toute de suite, sur décision « politique » c’est à dire réglementaire.
      La question de la voiture électrique est celle de la technique utilisée pour produire l’électricité. Aujourd’hui, à l’échelle de la planète, cette production est réalisée avec du charbon pour 40% et du gaz pour 20%. Faire rouler des voitures avec de l’électricité produite à 60% par la combustion de ressources fossiles émettrices de CO2 ne fait que déplacer les émissions, de la voiture vers les centrales.

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  • Nerouiev // 09.02.2018 à 09h44

    Quand nous n’aurons plus rien à brûler qui vienne du sous-sol, les quelques degrés gagnés seront peut-être appréciables pour réserver le bois à la nourriture dans nos régions tempérées, bondées de gens de tous les horizons. C’est proche et on ne voit pas l’ombre d’une énergie propre et durable.

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    • Philvar // 09.02.2018 à 10h31

      La seule « propre » est la nucléaire. Elle ne rejette que de la vapeur d’eau !

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      • Un_passant // 09.02.2018 à 10h36

        Ah non, la vapeur d’eau contribue aussi à l’effet de serre (60% dixit l’article du blog) :p

        Insoluble qu’on vous dit.

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        • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 11h53

          « la vapeur d’eau contribue aussi à l’effet de serre » : oui, à un effet de serre normal sans lequel la température moyenne serait de -100 (caricature). Ce qui est en cause n’est pas l’effet de serre, sans lequel on n’existerait pas, mais son accroissement.

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          • Un_passant // 09.02.2018 à 12h03

            Rohhh, je faisais une simple boutade. Ça n’était pas à prendre au premier degré.

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            • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 17h34

              OK, bon, d’accord, sauf qu’avec vous, les sceptiques, vous êtes aussi légers dans vos réponses sérieuses que dans vos boutades. Ceci explique cela.

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      • riton // 09.02.2018 à 11h08

        Allez donc dire cela aux habitants de Tchernobyl et de Fukushima (entre autres) !

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      • calal // 09.02.2018 à 13h53

        et ca rejette pas des dechets nucleaires qu’il faut stocker quelque part?

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      • Pascalcs // 09.02.2018 à 16h45

        Pour être tout a fait correct, elles rejettent également pas mal de CO2. En effet, elles sont consommatrices de beaucoup d’eau de refroidissement dans laquelle est solubilisée beaucoup de CO2. Lorsque cette eau se réchauffe et est dirigée vers les aéroréfrigérants avant d’etre refoulée vers la source (rivière ou mer), une très grosse partie du CO2 solubilisée dans l’eau, initialement froide, désorbe en raison de la temperature élevée de l’eau et qui diminue considérablement la solubilité du CO2 originellement piégé dans cette même eau.

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      • Nouréiev // 09.02.2018 à 18h47

        Vous pensez probablement à la fusion contrôlée, on n’y est pas encore, et il semble qu’on en soit loin surtout si on continue à se faire la guerre.

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    • patrick // 09.02.2018 à 10h56

      la seule façon propre et renouvelable de produire est la photosynthèse, elle permet de produire de quoi se nourrir et se chauffer depuis la nuit des temps et ne nécessite aucune terre rare ou métal ou autre forme d’énergie en préalable.

      Bon , pour aller en vacance à l’autre bout du monde c’est moins efficace ou alors il faut avoir plus de temps ( à pied, en vélo , à la rame ou à la voile …. ) , alors forcément ça motive moins les gens.

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    • RV // 10.02.2018 à 17h58

      La seule énergie propre et durable c’est le flux que nous recevons du soleil.
      Contrairement aux énergies fossiles, c’est un flux et pas un stock, c’est en cela que l’on peut dire qu’il est durable. Notons qu’il est à l’origine du vent et du cycle de l’eau qui permet les barrages hydroélectriques.
      Un des inconvénients est que nous ne recevons ce flux qu’une dizaine d’heures par tranches de 24 heures.
      Le vent comme le rayonnement solaire sont des énergies de basse intensité par rapport au pétrole, charbon ou gaz, ils nécessitent à « production » égale, des surfaces d’échange largement supérieures et un mode de stockage (ou un réseau mutualisé à l’échelle de la planète)

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      • Seraphim // 11.02.2018 à 10h09

        Vous confondez l’énergie et le combustible…Dans une centrale à gaz le combustible compte pour 40% de l’énergie. Dans une éolienne ou un panneau solaire, le combustible est gratuit, il compte -économiquement et écologiquement- pour zéro, soit. Mais le reste, l’infrastructure n’est ni gratuite ni neutre, bien au contraire. Ainsi le kWh d’éolien « contient » 8 fois plus de béton que le kWh nucléaire….

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        • RV // 15.02.2018 à 11h35

          @ Seraphim Le 11 février 2018 à 10h09
          Sur la définition de l’énergie je vous propose cette conférence d’Etienne Klein
          https://www.youtube.com/watch?v=Nb2S7oge8TQ

          Dans une centrale à flamme le combustible est aussi gratuit, il nous est fournis sur étagère par dame nature, nous n’avons qu’à nous baisser pour le ramasser.
          Personne n’a jamais produit le moindre pétrole, charbon ou gaz, mais ce sont des stocks dans lesquels nous puisons et qui ne se renouvellent pas à l’échelle de nos civilisations.
          Ce que nous sommes censé payé ce sont les infrastructures pour le ramasser, le transformer et le distribuer.
          Quand vous avancez le chiffre de 40% de combustible j’imagine que vous voulez parler du rendement de la transformation thermique en électricité.

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        • RV // 15.02.2018 à 11h45

           » …/… le kWh d’éolien “contient” 8 fois plus de béton que le kWh nucléaire …/…  »
          J’ai moi aussi rencontré ce chiffre sur la toile, j’attends avec gourmandise le moment où notre hôte aura l’idée de se pencher sur la question et le confirmera ou l’infirmera.
          Pour ma part ce sont les émissions de CO2 qui m’importent et les cimenteries sont très fortement émissives !

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  • Arnould // 09.02.2018 à 10h00

    On parle sérieusement de réchauffement climatique anthropique depuis la fin des années 80. Je suppose normal de s’accrocher quelques années à la légende que nous pourrions arrêter voire inverser cette évolution. Mais nous n’y parvenons pas, il va bien falloir l’admettre, n’est ce pas?

    Il serait donc temps de changer de point de vue. Le réchauffement climatique a beaucoup d’inconvénients pour l’espèce humaine, certes, mais assurément aussi des avantages. Tant qu’il reste de l’énergie pas chère, cherchons donc des solutions à ce problème pour réduire les inconvénients et profiter des avantages.

    Si vous voulez, je vous traduis un article paru dans un journal allemand en 1990 qui présente la question exactement sous cet angle (je l’avais retrouvé dans les archives de ce journal il y a peut-être 5 ans).

    Par rapport à ce point de vue certes original mais finalement pas si compliqué à imaginer, nous venons de gâcher beaucoup de milliards et surtout 30 ans.

      +1

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  • Izkander Zakhar // 09.02.2018 à 10h14

    Non seulement nous émettons des gaz dans l’atmosphère, mais en même temps nous supprimons des espaces de forêt ancienne par pans entiers, pour y replanter des essences « plus rentables ». Sans parler des océans qui sont saturés de plastiques et en passe de devenir trop acides à cause des échanges air pollué / eau.
    C’est ce qui résulte de la philosophie néolibérale qui consiste à croire en (et à encourager) une croissance illimitée, alors que nous sommes au sein d’un univers fini, en l’occurrence notre planète. Cela dit, ce sont bien les humains qui sont menacés, et pas la planète. Celle-ci a connu de bien pires situations.
    Enfin, je ne veux pas être la voix dissonante, mais il faut faire très attention en comparant des données climatiques de la fin du XIX avec celles du XXI. Les appareils de mesures étaient non seulement moins performants, mais en plus, le nombre des mesures était bien moins important. En toute logique, il faudrait arriver à pondérer tout ça pour mieux comparer.

      +2

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  • JBB // 09.02.2018 à 10h26

    En attendant avec nos centrales nucléaires, nous faisons partie des bons élèves en matière de Co2. De plus on attends toujours les catastrophes prévues.

      +4

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  • enkidou // 09.02.2018 à 10h27

    Bonjour a tous, peut-on considérer que les émissions de Co2 de l’homme sur terre ne sont qu’un épiphénomène quant aux forces en présence? Milankovitch en 1947 parlait de précession, d’obliquité et d’excentricité. Il parlait là de la terre, du soleil… Comment le genre humain peut-il être à lui seul à l’origine de tous ses dérèglements alors qu’il est tout simplement insignifiant dans ce jeu? Il y participe certainement mais de la à être le seul quel vanité. J’ai l’impression de vivre dans le débat actuel la même chose que Galilée à pu vivre au 17eme. Aucun des rapports du Giec ne mentionne les interactions qui doivent être phénoménales dans système solaire. En d’autre terme il y a ceux qui observent la terre vu de la terre avec un regard anthropomorphiste centré et il y ceux qui regardent du vol de l’aigle, qui zoom sur la terre, qui doutent, et ceux là me rassurent plus que les intégristes de tout bord.
    En attendant je vais continuer d’utiliser du Co2 dans mes serres pour que la photosynthèse soit à sont paroxysme dans ce micro climat.

      +14

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    • Fritz // 09.02.2018 à 10h36

      Mais non ! Ce n’est pas le Soleil qui réchauffe la Terre ! C’est le CO2 !

        +8

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  • Koui // 09.02.2018 à 10h29

    Bien sur qu’il y a une part d’inconnu, mais une chose est certaine, si l’homme change la chimie de l’atmosphère et de l’océan, cela aura des conséquences néfaste car l’équilibre qui nous permet de vivre sur terre est très instable. La part d’inconnu peut nous être favorable : moins de réchauffement climatique que prévu et des conséquences beaucoup plus favorables que prévu. Elle peut aussi être défavorable avec un emballement catastrophique du réchauffement et des désastres imprévus. C’est comme boire et conduire, en général, cela se passe bien, mais les personnes rationnelles n’acceptent pas de risquer leur vie et celle des autres en considérant plutôt le cas ou ça se passe mal.

      +3

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  • araok // 09.02.2018 à 10h47

    Nicolas a beaucoup de chance: il travaille dans un labo où il n’y a pas de problème budgétaire. Ce genre de labo doit exister mais, comme les poissons volants, ils ne sont pas la majorité de l’espèce. Ceux que je connais se battent plutôt pour capter quelques subsides. Et, actuellement, émettre quelques réserves sur l’origine anthropique du réchauffement climatique ce n’est pas très « porteur » dirons-nous.
    Ah! les 97% dont on nous rebat les oreilles…En fait 3% sont opposés à la thèse, 30 % indécis et le reste la soutient. Et quand bien même? Nous sommes en sciences expérimentales et seule l’expérience permet de trancher. Einstein/Bohr; Berthelot/ les atomistes, etc. Soyons prudent et… patient. Car, comme dit un collègue plus haut, si vraiment on croit le GIEC, alors (j’ai fait aussi un calcul de coin de table) il faut arrêter immédiatement toute activité industrielle (et, accessoirement, tuer les milliards de nouveau-nés à venir).
    Et enfin, pour ne pas abuser, Olivier, est-ce bien utile de donner les volumes en milliards de litres ou en piscine olympique? Un petit coté manipulateur qui me dérange…

      +15

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  • Mouise // 09.02.2018 à 10h50

    « 37 milliards de litres de pétrole par jour. Soit, pour mieux percevoir, près de 450 000 litres par seconde, soit environ 150 piscines olympiques par seconde »

    Juste pour ceux que ça intéressent de vérifier le calcul et trouver l’erreur :

    37 milliards de litres/jour = 37 E9 litres/jour = 37 E6 m3/jour (parce qu’un litre = 1 dm3 = 1E-3 m3 ou 0,001 m3). Donc comme 37 E6 m3/jour = 37 E6 m3/(24*60*60)seconde, on obtient 37 E6/(24*60*60) = 428,24 m3/seconde. Arrondissons à 430 m3/seconde.

    Une piscine olympique, selon Wikipedia : 50 mètres de long par 25 mètre de large sur 2 à 3 mètres de profondeur : donc entre 50*25* (2 ou 3) = 2500 à 3750 m3.
    Donc une consommation de 430 m3/seconde équivaut à 430/2500 = 0.172 piscine olympique (2 mètre de profondeur) par seconde et non pas 150… Reste que toute les 6 à 9 secondes on consomme effectivement une piscine olympique d’équivalent pétrole en terme d’énergie fossile.

      +8

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    • RV // 10.02.2018 à 18h23

      j’arrive au même résultat

      37000000000 litres pétrole par jour
      250000 litres piscine olympique
      148000 piscines olympiques par jour
      24 heures
      1440 minutes par jour
      86400 secondes par jour
      1,712962963 piscine par jour

        +1

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      • RV // 10.02.2018 à 20h29

        erreur sur la dernière ligne
        1,712962963 piscine par seconde

          +1

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  • araok // 09.02.2018 à 10h51

    Il parait qu’en 1975, 97% des scientifiques étaient pour le changement d’heure.
    Mais non, je blague, quoique..

      +11

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  • Aurore // 09.02.2018 à 11h14

    Merci pour cet article factuel.
    Mais aussi longtemps que l’identification des causes sera polluée par la théâtralisation, la condescendance et les jugements ad hominem, on ne pourra pas réfléchir lucidement et objectivement aux actions à mettre en place.
    Pauvre planète.

      +3

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  • Coincoin // 09.02.2018 à 11h28

    1) Sauf à changer de modèle de société, l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère et les océans est inéluctable.
    2) Donc l’atmosphère et les océans vont continuer à se réchauffer.
    3) Il y aura des gagnants et des perdants.
    4) Au lieu de gémir sur ce qui va arriver et de prendre des mesures bouts de ficelle, sérieusement accompagner les changements à venir.
    5) Cela signifie solidarité, entre-aide, sauvetages…
    6) Mais vu l’attitude actuelle de la classe dominante, vu le modèle économique en cours, on en est très loin. C’est chacun pour soi et malheur aux vaincus.
    7) Triste planète…

      +7

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    • baretous // 09.02.2018 à 16h33

      Ce qu’on peut faire déjà c’est aller dans une carrière du Bassin Parisien et adopter une ammonite

        +1

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  • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 12h02

    Je reste pantois devant les « climato sceptiques » qui débarquent en force, avec leurs arguments éculés. Je les invite, aussi courtoisement qu’ironiquement, à rejoindre le camp des « climato-réalistes » comme ils se désignent maintenant, histoire de cacher sous une feuille de vigne leur insondable mauvaise foi. Lire https://onfoncedanslemur.blog/2017/12/19/les-climato-realistes/ ou j’explique qu’ils nient le consensus scientifique : au sujet du climat bien sûr, mais aussi de façon générale. La « science, quoiqu’il en soit, n’est pas quelque chose qui fonctionne sur le consensus » a déclaré l’un d’eux dans une vidéo, alors que « la science » ne fonctionne qu’au consensus.

      +2

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    • Fritz // 09.02.2018 à 12h16

      Parmi ces arguments éculés : l’histoire du climat « depuis l’An Mil » (clin d’œil à M. Leroy-Ladurie), mais aussi avant, l’activité solaire, et aussi le temps qu’il fait. Je jette à l’instant un regard par la fenêtre, et je vois la neige tomber, tomber, et tenir sur le verglas.

      Et je n’ai pu me rendre aux obsèques d’un parent d’élèves.

        +2

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      • Fritz // 09.02.2018 à 13h14

        Je précise que les routes de campagne sont impraticables dans ma région, en raison de la neige et du verglas. Pour vous répondre, @Crapaud Rouge, je dirais : oui, la science suppose un certain consensus, mais à condition qu’il soit ouvert à la révision.

        Le géocentrisme n’est pas un fantasme religieux et obscurantiste, c’est une hypothèse raisonnée formulée par Ptolémée, calculs à l’appui. Elle a fait consensus, elle était « scientifique » (« faisant science »). Puis est venu un théoricien, Nicolas Copernic, lequel a proposé une autre hypothèse : l’héliocentrisme. Il a fallu refaire les calculs, et de nombreuses observations (Kepler, Galilée…) pour confirmer que cette nouvelle hypothèse était opératoire.

          +6

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        • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 16h43

          Effectivement, c’est comme le type qui dit que la faim dans le monde n’existe pas parce qu’il est en train de s’envoyer un hamburger…

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          • Fritz // 09.02.2018 à 18h22

            Pas du tout. J’évoque le temps froid de ces derniers jours, non parce que je le confonds avec le climat qui s’étudie dans la durée, mais pour rappeler à la réalité certains citadins qui vivent dans leur bulle chauffée ou climatisée (suivant les saisons).

            Ces citadins expriment un « déni du froid », selon l’expression juste de @Theoltd. On trouve aussi dans les mêmes milieux le déni du loup prédateur…

              +2

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          • RV // 10.02.2018 à 18h32

            mais non,
            Fritz énonce simplement que la théorie qui rend compte à un instant t des connaissances scientifiques sera sujette à transformation ou même réfutation, que c’est le propre de la science, contrairement aux dogmes, d’évoluer en fonctions des connaissances nouvelles.
            Les rapports du GIEC sont une compilation et mise en forme de l’état de la science climatique, que 3% contestent le travail de leurs collègues est somme toute rien que de bien naturel, mais les citoyens et les politiques sont bien obligés d’écouter plutôt le consensus.

              +2

            Alerter
      • Karnak // 09.02.2018 à 13h19

        Ah oui d’accord : « Chez moi, aujourd’hui, ya du verglas, donc affirmer que la planète se réchauffe est une bêtise ».
        Comment dire… N’est-il pas vain d’envisager toute discussion avec quelqu’un avançant de tels arguments ?

          +4

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        • Fritz // 09.02.2018 à 13h29

          N’est-il pas vain d’envisager une discussion avec quelqu’un qui refuse de reconnaître qu’il a froid ? La réalité perçue par nos cinq sens, ce n’est pas une explication scientifique, mais ça compte aussi.

          Votre réplique me rappelle cette recommandation d’un journaliste d’Europe 1, il y a quelques années : en pleine de vague de froid, il nous admonestait en ces termes :
          « Ne faites pas attention au froid, ce qui compte, c’est le réchauffement climatique ».

            +3

          Alerter
          • Les-crises // 09.02.2018 à 14h18

            J’ai rajouté dans le billet les températures en France depuis 1900…

              +2

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        • Coincoin // 09.02.2018 à 13h45

          L’éternelle confusion entre météorologie et climat. Et si on parlait des températures du mois de janvier? Il est très étonnant qu’un professeur d’histoire parle de Ptolémée et oublie Aristarque de Samos. Les épicycles de Ptolémée sont d’une telle complexité et d’une telle absurdité qu’il est évident que sa méthode consistait à se soumettre au dogme « religieux et obscurantiste » du géocentrisme.

            +1

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    • patrick // 09.02.2018 à 13h10

      le terme climato-sceptique n’était pas terrible , c’était aussi un moyen de dénigrer ceux qui doutent de l’ampleur et de la cause du phénomène.
      donc terme « climato-réaliste » est bien meilleur pour exprimer les vraies questions qui se posent , en gros  » oui ça se réchauffe mais … réellement de combien ? que nous apprend le passé ? et que valent vraiment les théories du RCA et les modèles mathématiques qui en découlent ?  »
      La science c’est le doute , jamais le consensus.

        +12

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      • Fritz // 09.02.2018 à 13h35

        « climato-sceptique », c’est pas terrible ? Je propose : climato-négationniste, climato-fasciste, climato-complotiste, climato-conspirationniste…

          +6

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        • Coincoin // 09.02.2018 à 13h47

          Je propose « climato-septique ».

          Je sors.

          Pour le modérateur: un peu d’humour ne saurait faire de mal… Merci.

            +4

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      • Keuta // 09.02.2018 à 16h48

        C’est le nouveau crédo des négationnistes ça.
        Comme c’est devenu impossible de raisonnablement douter du réchauffement de la planète, leur nouvel angle est de dire, ok ça se réchauffe, mais c’est pas la faute de l’Homme.
        Donc ils changent de nom en climato-réaliste, comme si mettre dans son nom le terme de réaliste leur donnait une nouvelle virginité.
        Pour aller plus loin, c’est un problème psychologique, de déni, l’acceptation de l’origine anthropique du réchauffement provoquerait une remise en cause totale de leur mode de pensée.
        Je vous conseille cette petite vidéo qui vaut son pesant de cacahuètes sur le sujet du réchauffement et du déni :
        https://www.youtube.com/watch?v=FdZFzEaCLkU&list=PL6g6uC6ZfFJkfO1NACqSUUMRg_0AEB3rW&index=6

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        • tepavac // 10.02.2018 à 17h47

          Vous êtes en guerre!!!!

          Admettons que vous ayez raison, que comptez-vous proposer comme remède ?

          Quel est votre idée sur la question?

          C’est quoi, c’est qui votre cible ?

          Pensez-vous qu’un accord à l’amiable est envisageable avec l’industrie pétro-chimique pour cesser d’approvisionner les pollueurs que vous stipendiez ?

          Combien de chevaux seraient nécessaire pour remplacer les tracteurs ?

          Combien de personnes seraient employées en conséquence ?

          Pensez-vous que que les personnes seraient d’accord pour ne plus avoir de chauffage central dans les immeubles ?

          Au cas très probable d’un échec sur toutes ces questions, faut-il recourir à des lois martiales, à une institution qui rééduquent les récalcitrants et à la fermeture d’office de toutes les industries pollueuses. ?

            +2

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          • RV // 10.02.2018 à 18h48

            Si vous acceptez les conclusions du GIEC et il me semble que vous êtes de ceux-la, et, moi aussi dit en passant, en quoi la réponse ou la non réponse de la société va y changer quelque chose ?
            De deux choses l’une, soit la société réagit suffisamment tôt et arrivera à atténuer quelque peu ce réchauffement soit elle ne fait rien et le réchauffement adviendra un peu plus tôt et sera plus important.
            Dans les deux cas nous aurons à nous adapter, enfin, nos enfants et petits enfants, 2050, c’est demain que je sache.
            Alors oui, pour que la civilisation ne s’effondre pas il faut envisager ce que j’appellerai une économie de guerre, un peu sur le modèle de ce qu’on fait les Etats Unis d’Amérique du Nord quand ils ont enfin décidé de s’impliquer dans la guerre de 39/45.
            Je ne vois la qu’une démocratie qui a su mettre toutes ses capacités industrielles au service d’une cause.
            Donc, non, pas besoin d’un Etat totalitaire pour passer à une transition écologique, car c’est bien de ça dont il est question.

              +0

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            • tepavac // 11.02.2018 à 10h16

              RV, si l’évolution sociétale de l’Europe, s’était arrêtée à une certaine époque où la modération était un principe, à une époque où l’économie en toutes choses était une règle, et où le résultat du mercantilisme était méprisé, alors peut-être, ne connaitrions pas cette époque où le carrousel du consumérisme débridé détruit tout, même notre nature propre.

              Le consumérisme, ce que certains appel pompeusement le « capitalisme », ne peux plus être arrêté!, en tout cas, pas en conspuant les simples citoyens que nous sommes, et qui ne feront que reporter la charge accusatrice sur un bouc-émmissaire. Comme cela a toujours été…

              Si vous croyez que « l’empire » va se saborder….
              IL nous tuera tous, mais il ne se sabordera pas.

              Dites-vous le une fois pour toute, nul ne le peut sans arriver, fatalement, à un pogrom.

              Oui j’ai bien dit pogrom, pour bien souligner « l’histoire » de l’esprit et de la nature mercantile des siècles passé.

                +0

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            • Subotai // 11.02.2018 à 19h21

              Chais pas si vous avez remarqué, mais c’est tout doucement l’État totalitaire qui se met en place, l’économie de guerre est déjà active, nous sommes en guerre sur quatre fronts et tout ça essaie de s’organiser qu’au profit des « 30% ».
              Tant que l’État de Guerre sera masqué, c’est à dire non perçu, intégré, compris et accepté par la majorité de la population, les 30% au « service » des 1% pourront continuer à mener leurs affaires au mieux de leurs intérêts.
              Attention, je ne dis pas qu’ils réussissent et qu’ils « gagneront », à mon avis c’est tout le monde qui perd, mais en attendant, ils profitent de leurs avantages et avance pour tenter de verrouiller leur position et la rendre inexpugnable. C’est classique et c’est tout Macron.
              Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.

                +2

              Alerter
            • RV // 15.02.2018 à 11h22

              @ tepavac Le 11 février 2018 à 10h16
              Vous déroulez un genre de TINA alors que je vous fais référence à un exemple historique récent où le pouvoir politique a pris les choses en main contre le « busines as usual ».

                +0

              Alerter
  • zeroudoudou // 09.02.2018 à 12h37

    Une solution assez simple mais pas assez évoquée c’est de cesser de consommer des produits animaux, par exemple on sait que 70% des terres agricoles sont à destination de l’élevage, ça donne une idée du gâchis monstre de cette consommation. De plus ça permettrait de drastiquement baisser les dépenses de santé étant donné que les maladies chroniques sont largement causées par notre consommation de gras et produits animaux. Maintenant ça ne résout pas tout, notamment les problèmes démocratiques et de redistribution de richesses, mais enfin ce serait un pas énorme.

      +0

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    • Keuta // 09.02.2018 à 16h44

      Dans le cadre de la lutte contre les émissions de GES, l’agriculture au sens large (végétaux et animaux) représente 15% des émissions mondiales.
      Je ne connais pas la part dévolue aux animaux, si on table sur 2/3, ça fait 10% des émissions anthropiques, sachant qu’il faudrait les réduire de 80% avant 2025 pour avoir une chance de ne pas dépasser 3°C d’augmentation en 2100 selon les scenarii les plus optimistes (à savoir si on arrive à développer des technologies de captation de CO2 TRES efficaces d’ici là).

        +0

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    • baretous // 09.02.2018 à 16h44

      C’est bien sûr totalement faux. La forêt gagne en France sur les cultures ainsi que le bétonnage. C’est completement délirant de voir les vegans venir se greffer partout dans toutes les discussion pour tenter de regler leurs problèmes psychologiques avec parfois des démonstration complètement foireuses de mauvais traitements . L124 est allé même jusqu’à filmer le derrière sanguinolent d’une vache pour le prouver. Oubliant que comme la femme la vache était un mammifère et avait ses ragniagnias tous les mois en absence de fécondation…

      Ce qu’il faut c’est remettre les vaches aux champs pour le meilleur cycle naturel.A savoir l’absorption de végétaux et leur rejet in situ .

      Je suis agriculteur.

        +7

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      • Tunkasina // 10.02.2018 à 00h53

        Et ce qu’il faut, c’est des consommateur qui arrête de bouffer du steak haché pourri tout les jours, alors qu’ils pourraient manger une entrecôte de qualité tout les 3 jours pour la même somme (et la payer à son juste tarif).

        Franchement, cette mode de mange de la viande à 3 sous qui a un goût proche du carton est une des pire bêtise de la fin du XXe.

        (Et pour ce qui est de l’empathie extra-espèce, franchement, ça me dépasse.)

          +2

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        • baretous // 10.02.2018 à 10h52

          Je suis bien d’accord mais le mode vie actuel fait qu’il est plus facile de piocher dans le congélo la boite ou il y a 10 steaks sous cellophane.Et je ne vous parle pas des saucisses et saucissons bourrés de lactose.Une façon élégante pour les laiteries de se débarrasser de ce sous produit polluant à haute dose…et provoquant à terme des allergies.
          Et ces fameuses « dates limites de consommation DE PREFERENCE » qui fait que les gens conditionnés oubliant le dernier mot « préférence » jettent à la poubelle saucissons(sisi je l’ai vu !) , yoghourts et autres produits..

          Les gens dans leur grande majorité n’ont plus faim et picorent.

            +3

          Alerter
  • Milankovic // 09.02.2018 à 12h48

    Bonjour à tous,

    Le problème dans tous ce qui a été dit c’est de faire le lien entre la pollution émise par l’Homme et le changement de climat.

    Le climat de toute planète est d’abord soumis aux caractéristiques astronomiques de ladite planète : variation d’excentricité, variation de l’obliquité de l’axe des pôles, précession des équinoxes (les fameux Paramètres de Milankovic datant de 1924, théorie approuvée par l’ensemble de la communauté scientifique). De plus il ne faut pas oublier l’influence du soleil, ainsi que celle des champs magnétiques terrestre sur la captation de l’énergie solaire par la Terre. A tout ça il faut ajouter, l’action des courants océaniques et l’activité volcanique.
    Ca devient vite compliquer de déterminer qu’est ce qui est dû à quoi. Selon tous ces paramètres naturels, nous sommes entrés en période interglaciaire et la température de notre chère planète doit naturellement augmenter pendant au moins les 50 années à venir.

    Alors comment définir et calculer l’impact du facteur humain sur le changement climatique alors que celui-ci change déjà naturellement. Opposer la courbe des émissions de carbone et la courbe de l’évolution de la température moyenne et essayer d’en extrapoler une corrélation n’a donc que peu de sens.

      +8

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    • Les-crises // 09.02.2018 à 13h54

      « Alors comment définir et calculer l’impact du facteur humain sur le changement climatique  »

      Relisez le billet…

        +1

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      • Milankovic // 09.02.2018 à 16h18

        J’ai bien lu votre billet mais il ne traite que de l’influence du CO2 sur la température. Or ces gaz ne sont pas les seuls facteurs pouvant provoquer une hausse de la température.

        Les analyses scientifiques paléoclimatologie ont montré que, lors des périodes inter-glacières précédentes, l’augmentation de la température du climat a entrainé une hausse de la concentration du CO2 dans l’atmosphère (moins d’absorption naturel) et non l’inverse. A ce moment-là l’augmentation de la concentration de CO2 était une conséquence de l’augmentation de la température et non la cause. Alors quels sont alors les facteurs ont fait augmenter la température de la planète à ces époques ?

        Aujourd’hui c’est clair que vu la quantité de CO2 qu’on rejette, l’augmentation de la concentration de CO2 n’est pas due à la hausse de la température. En revanche l’augmentation de la température actuel (+1,2°C) reste dans les « nuances » d’un même climat.

        http://lewebpedagogique.com/blog21meteorologie/files/2015/02/temperatures-co2-800000.jpg

        D’où ma question…

          +7

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        • Keuta // 09.02.2018 à 16h40

          Bonjour,
          Regardez ce graphe qui est beaucoup plus parlant que celui d’Olivier, car avec une échelle plus large :
          Ca représente l’évolution de la température globale depuis 22000 ans
          https://xkcd.com/1732/

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          • Milankovic // 09.02.2018 à 17h10

            Bonjour Keuta,

            En effet l’échelle de température est plus large. Seulement le problème c’est l’échelle de temps. Un climat dure à peu près 100 000 ans (ère glaciaire, ère interglaciaire). Donc il manque à peu près 80% de la période.

            Ce qu’il a de bien avec le graphique de Olivier, c’est qu’on peut comparer notre ère interglaciaire avec les précédentes. On y voit très clairement que le pic de CO2 de notre ère dépasse très largement les pics des ères antérieurs (on peut parler de record historique^^). Pour ce qui est de la température, elle reste dans la moyenne des ères précédentes.

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    • Wissenmeyer // 11.02.2018 à 14h48

      Ben tout simplement par le fait de passer de 2.5 à 7.5 milliards d’humains en 60a . En tant que chimiste , je sais que si je triple la quantité d’un composant dans une réaction , ca ne donne plus du tout le même résultat .

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  • Fritz // 09.02.2018 à 12h48

    La réponse de F. Gervais est classée « rouge » par le Décodex.

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  • Xero // 09.02.2018 à 12h52

    Cette question est très délicate et je trouve dommage de ne lier la question du dérèglement climatique qu’au émission de gaz à effet de serre, comme moyen de culpabilisation de nos sociétés.

    Est ce qu’il y a un problème dans notre façon de consommer? oui clairement, les pollutions des sols, de l’eau, l’état des fonds marins et j’en passe sont une conséquence

    Et je suis d’accord, pour revenir à des concepts moins productivistes pour empecher entre autres la pollution de l’air que nous respirons et améiorer les produits que nous consommons.
    D’ailleurs beaucoup de personnes qui fustigent les émissions de CO2 sont parfois des personnes qui n’ont aucun problème à ce qu’un produit parcoure des milliers de km avant d’arriver dans nos mains, alors que les circuits courts sont possibles. Ce n’est qu’un exemple, par pitié ne généralisez pas!

    Est ce que notre planète n’a connu qu’un seul état? non il est en constante évolution. Personne ne se soucie des cycles de Milankovitch ou de l’inclinaison de la Terre qui évolue constamment, qui apportent aussi des changements climatiques.

    Peut-on aujourd’hui clairement dire quels sont les impacts notre société a sur notre environnement (sur la qualité de l’air, et des éléments essentiels à la survie de certains ecosystème, le notre inclus) oui et ils sont néfastes. sur le changement climatique c’est très compliqué, comme il est très difficiles de quantifier les impacts des changements climatiques du à l’évolution de notre planète en elle même.

    Désolé pour la longueur, j’espère que cela sera clair pour les courageux qui iront au bout 🙂

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  • Un_passant // 09.02.2018 à 14h01

    C’est juste un aparté, mais les sciences exactes ne reposent pas sur le consensus mais sur la reproductibilité et la vérification de l’expérience, ce qui est quand même un petit peu différent. Le consensus, c’est uniquement faute de mieux (mais on voit par exemple en astronomie certains consensus remis en question parce qu’ils ne réussissent pas à tout expliquer).

    Le consensus peut donc être une erreur collective, même si de toute bonne foi. Heureusement, le plus souvent, l’erreur est juste une observation incomplète plutôt que fausse, mais ça me semble important de soulever ce point.

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    • Les-crises // 09.02.2018 à 14h25

      « mais sur la reproductibilité et la vérification de l’expérience »

      Comme on manque d’autres planètes Terre et de milliers d’années, on va donc utiliser le consensus en climatologie.

      Qui peut évoluer au fil du temps.

      Il n’a pas évolué récemment. On vous préviendra si ça arrive.

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      • Un_passant // 09.02.2018 à 14h45

        Je faisais référence à la formule « les sciences reposent sur le consensus », on est d’accord que la climatologie ne permet pas la reproductibilité de l’expérience (pareil pour l’astronomie, on ne peut pas jouer avec des trous noirs, d’où mon parallèle) , mais généraliser aux sciences me pose un problème étymologique et épistémologique. Ça n’était pas pour autant une attaque voilée, le sarcasme est quelque peu superflu.

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      • Seraphim // 15.02.2018 à 08h44

        On ne dispose pas d’autres Terres, mais on dispose d’autres planètes, en particulier Vénus et Mars sur lesquels on a également observé, sans CO2 anthropique, des augmentations de la lumière aurorale multipliée par 25 en 30 ans (Vénus ) et la diminution des glaces des pôles (Mars).

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    • Séraphim // 09.02.2018 à 15h13

      Les sciences exactes ne reposent pas sur la reproductibilité et la vérification. Cf. Enstein et René Thom, notre grand mathématicien. Ca c’est bon pour la botanique.
      Elles reposent d’abord et avant tout sur le sens et la cohérence intrinsèque, suivies bien évidemment de la vérification, si possible reproductible (ce n’est pas toujours facile, cf. le boson de Higgs). Le problème de la science de l’effet de serre, avant toute donnée de l’expérience, c’est qu’il n’y a aucune théorie satisfaisante. Le coup du rayonnement de la terre comme corps noir en infra rouge, ç’est amusant comme illustration de Max Planck, mais ça ne tient pas la route une minute.
      Toutes les serres agricoles fonctionnent aujourd’hui avec des plastiques transparents à l’infra rouge, et pas du tout avec des verres opaques. Comme quoi, ce n’est pas le rayonnement infrarouge qui fait accumulation de chaleur.
      Pour comprendre cela, il faut être non pas actuaire, mais thermodynamicien!

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      • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 19h07

        « Les sciences exactes ne reposent pas sur la reproductibilité et la vérification. » : ah bon ? J’ai raté une étape alors. Pourquoi s’est-on « amusé » à rejouer la chute des corps dans le vide et cette fois dans une expérience embarquée dans un satellite ? Pour vérifier, avec plus de précision, le principe d’égalité de la masse pesante et de la masse inerte. Quant aux modèles climatiques, ils se vérifient en comparant leurs résultats aux données du passé. Dans toutes les sciences qui méritent ce nom, (pas l’économie), les théories peuvent être corroborées d’une manière ou d’une autre avec la réalité. Sinon on tombe dans l’absurde, soit dit en passant.

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        • Séraphim // 11.02.2018 à 03h56

          les gens ne lisent que ce qui les interpelle. Non la science ne repose pas sur la reproductibilité et la vérification. Oui la reproductibilité et la vérification sont des outils indispensables à la science.
          Par ailleurs les modèles informatiques n’ont pas le statut de modèle au sens des théories scientifiques. De l’attraction universelle de Newton à la théorie de la relativité ou la mécanique quantique, la « théorie » est faite d’une équation claire et…satisfaisante, issue de l’ob ser va tion. Souvent si lumineuse que l’on cherche soit même non pas à la vérifier mais à la réfuter par les expériences suivantes. Les modèles informatiques, on les tripatouille (ce n’est pas insultant, je l’ai beaucoup fait) jusqu’à ce qu’ils collent, plus ou moins, aux données.

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    • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 19h24

      « Le consensus peut donc être une erreur collective, même si de toute bonne foi. » : comme tous les contestataires, vous ne voulez pas comprendre ce qu’est le consensus scientifique. C’est pourquoi j’en ai parlé longuement dans mon billet sur les climato-réalistes (déjà cité). Quand les scientifiques se mettent d’accord, ils ne prétendent pas à une vérité définitive mais provisoire, et leur bonne foi n’a rien à faire dans l’histoire : la vérité provisoire du consensus est impersonnelle, et il n’y a pas d’erreur tant que son existence n’a pas été dûment prouvée et approuvée collectivement, sinon le consensus ne change pas. Enfin, arrêtez de dire, comme les « climato-réalistes », que la science ne repose pas sur le consensus alors qu’elle ne repose QUE sur le consensus.

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      • Opp’s // 09.02.2018 à 22h27

        Oui, l’idée d’une relativité de la vérité d’un fait tant que le consensus la fait sienne n’est pas mal, mais vous ouvrez une brèche dans votre propre raisonnement , car justement , malgré le pilonnage des médias, le réchauffement anthropique n’arrive pas à faire vraiment consensus, d’où d’ailleurs l’agitation des tenants du Giec.

        Sans compter que , même si des outils et des méthodes à caractère scientifique ou statistique sont bien là, mais agglutinés, la démonstration scientifique dans le sens de rigoureux, n’est pas là.

        En économie par expl, des outils scientifiques et techniques tournent abondamment , dans le prive , le public, produit par une multitude de chercheurs parfois opposés, mais convergeant tout de même vers un consensus global et général qu’on retrouve dans le médias , comme incontournable.
        Considérez vous alors que le poids du consensus rajouté aux outils statistiques , fait ‘vérité’ ?

        Bref , votre idée d’ un ‘consensus’ qui ferait effet de ‘vérité’ , détruit l’essence même du site d’O.B.. Pire encore, elle donne raison aux constructivistes et un fondement à la propagande.

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      • Un_passant // 10.02.2018 à 09h00

        Arrêtez de voir le mot religion dès que vous voyez le mot foi, ça rétablira le sens de l’expression « de bonne foi » et donc l’interprétation de mon commentaire. « De bonne fois » signifie « sincère », (intellectuellement) « honnête » et non « croyant » comme vous semblez le… croire.

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        • Crapaud Rouge // 10.02.2018 à 09h41

          J’ai expliqué que la vérité (provisoire) du consensus est impersonnelle : donc la bonne foi ne joue pas dans son élaboration. Ce facteur subjectif est éliminé par le processus.

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          • Un_passant // 10.02.2018 à 10h05

            On parle d’une démarche intellectuelle, selon l’intention, elle peut-être honnête ou malhonnête et donc de bonne ou de mauvaise foi.

            Un exemple concret et flagrant : les méfaits exagérés des graisses et les bienfaits exagérés (pour ne pas dire faux) des sucres avec une caution médicale assez unanimiste sous l’influence du lobby de l’industrie sucrière.

            Donc au contraire, c’est TOUJOURS totalement personnel, les intentions comptent.

            Vous feriez bien d’aller creuser un peu les analyses sur les études scientifiques et les conclusions assez peu reluisantes qui en ressortent. Mais la synthèse qui ressort est plus ou moins : du fait des pressions pour publier rapidement, les études sortent trop vite et manquent d’approfondissement et donc avec des erreurs. Heureusement, le plus souvent, les chercheurs sont quand même… de bonne foi, les intentions frauduleuses restent rares.

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  • aikongo // 09.02.2018 à 14h39

    Mais n’y a t il pas justement consensus car les modèles collent a la réalité, aussi bien a ce que l’on peut connaitre l’histoire de la planète ou des rapports entre l’activité humaine et l’évolution actuelle.

    « Un consensus scientifique émerge lorsque le poids de la preuve pour une proposition devient si grand que les chercheurs sérieux cessent d’en discuter entre eux. Ils passent ensuite à l’étude et au débat d’autres questions. Il y a encore beaucoup de débats scientifiques sur de nombreux aspects du changement climatique, mais la question de savoir si les humains réchauffent la planète n’en fait plus partie. »

    John Abraham
    Professor of thermal and fluid sciences, University of St. Thomas School of Engineering

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  • René Sigrist // 09.02.2018 à 15h09

    Le réchauffement climatique est un fait, que l’on peut constater à la fonte des glaciers, à l’évolution de la végétation et à l’évolution des migrations de certains animaux.
    C’est la rapidité de ce changement qui est anormale. Les causes astronomiques agissent lentement, sur des périodes extrêmement longues (sauf les taches solaires). Les causes géologiques également (sauf les volcans). Ce sont donc surtout les causes anthropiques, c’est-à-dire l’émissions de gaz à effet de serre, qui agissent à court terme. Ces gaz sont de plusieurs sortes: CO2, CH4, CFC notamment. Tous ces gaz sont émis en quantités croissantes depuis deux siècles, mais surtout depuis 1945. Ils ont tous pour effet de réchauffer l’atmosphère, même s’ils sont en grande partie absorbéspar les océans, recyclés, dispersés, et que sais-je encore, dans des phénomènes d’échanges cycliques assez complexes. C’est pourquoi les données empiriques et théoriques doivent être élaborées par des dizaines de communautés de spécialistes de sous-branches de la physique, de la chimie, de la biologie, de la météo, des maths, etc. pour qu’un semblant de synthèse puisse être élaboré. Ce n’est pas à la portée du premier venu !
    Il n’en demeure pas moins que les indices s’accumulent sur la corrélation entre le réchauffement et les activités industrielles et agricoles humaines, c’est-à-dire les excès de notre consommation.
    Evidemment, il est plus facile d’accuser les autres, ou de penser que tout cela est truqué, que de se placer face à nos responsabilités et de se demander: et maintenant, on fait quoi ?

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    • Un_passant // 09.02.2018 à 18h02

      Et maintenant, on fait quoi?

      Grave question et c’est tout le problème. Il y a beaucoup de solutions simplistes, certaines sont scientifiquement douteuses, d’autres sont de mauvaise foi, voire carrément intellectuellement malhonnêtes mais personne ne veut mettre la main au porte-feuille. On produit mal, on consomme mal, on gaspille de manière monstrueuse mais il y a tellement à remettre en cause que…on use d’emplâtres sur des jambes de bois.
      En fait, tout ce qu’il faudrait produire pour tout changer devient un remède pire que le mal, tant l’ampleur des changements nécessaires est vertigineuse.

      Un exemple, le logement, j’avais lu il y a quelques années qu’il faut environ un siècle pour remplacer/moderniser/réaménager l’intégralité d’un parc immobilier. Imaginez les ressources pour convertir tout l’immobilier Occidental (mondial?) en immobilier AAA en dix ans, sans polluer, ni gaspiller durant cette même période. A moins d’un miracle…

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      • TuYolPol // 10.02.2018 à 01h42

        Et c’est peut-être bien pour ça que les États Unis surinvestissent dans l’armement et sèment les jolies petites guerres, parce qu’il pensent que le miracle n’arrivera pas.

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      • baretous // 10.02.2018 à 10h37

        il y a peut être une solution que j’applique personnellement.Ne pas se promener en calbut chez soi et rajouter un pull. Efficace. Ah la douche italienne demandant une salle d’eau chauffée à 25°… Ah évidemment se relaver devant le lavabo en hiver avec le gant de toilette c’est ringard !…

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  • Max // 09.02.2018 à 15h41

    Sur la question du rapport aux sciences, je ne puis m’empêcher de recommander le premier sous-chapitre d’ « Enquête sur les modes d’existence » de Bruno Latour (livre digital sur http://modesofexistence.org).

    La thèse de ce chapitre, maladroitement résumée par mes mots, est la suivante : la confiance qu’on a dans les résultats scientifiques ne dépend pas d’une certitude absolue, verticale, garantie par une idée abstraite de « rationalité », mais dépend de la connaissance du réseau complexe d’acteurs, des instruments, des procédés comme le jugement par les pairs qui constituent l’institution scientifique.

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  • serge // 09.02.2018 à 16h56

    Sur tous les blogs, ce débat tourne en rond, chacun sortant la bonne équation pour planter la contradiction. Pour ma part, au niveau de notre petit pays de merde (shithole), je me focalise sur le ralentissement du Gulf Stream. S’il se réduit, comme c’est déjà le cas, il y a probablement 30 ans de frais sur note hexagone puis un rattrapage de chaleur. De quoi contenter les sceptiques, dans un premier temps, puis les croyants. Et au final, ne restera plus qu’à vivre avec la situation,quelle que soit la source, humaine, volcanique, solaire…

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  • Crapaud Rouge // 09.02.2018 à 17h46

    Evidemment « ulcéré » par les « sceptiques », (non à cause de leur position et doutes, mais à cause de la légèreté de leurs « arguments »), je me suis fendu d’un article à leur intention : « Science, déterminismes et déni » : https://onfoncedanslemur.blog/2018/02/09/science-determinismes-et-deni/ Rien de génial, la modo pourra d’ailleurs modérer le présent com’ sans me vexer, car l’essentiel était de l’écrire. 🙂 J’explique en substance qu’ils refusent l’autorité de la science, laquelle est contestable à tous points de vue mais incontestable sur certains points.

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    • Opp’s // 09.02.2018 à 19h55

      Bien sûr, Crapaud Rouge, vous avez le droit d’être ulcéré, comme beaucoup de tenants du ‘système’ le sont en lisant les positions ‘hétérodoxes’ , sur d’autres sujets, soutenues par notre présent site ! Eux aussi trouvent parfois vos arguments un peu courts, en toute bonne foi !

      Mais enfin rassurez vous, l’ensemble des médias du système et toutes les stars en tout genre, vos alliés de circonstance ( 😉 ) , nous en rebat les oreilles, de la lutte contre le réchauffement, avec des poses de prophètes indignés les plus touchantes qui soient ! Et là curieusement le consensus devient magiquement un argument positif !

      En ce qui concerne la science, il faut admettre qu’elle est relative et que souvent une nouvelle ‘vérité’ englobe et ‘repositionne’ les croyances antérieures. On observe cela depuis l’avènement de la ‘raison’ , concept se dégageant de la Grèce archaïque. (Mais je suis rassuré puisque OB nous lance un argument presque d’autorité -comme on dit- : « On vous préviendra si ça arrive » . Bon je suis taquin … c’est vrai)

      Ensuite, n’oubliez pas que la science est une production sociale. Son statut de lieu de pouvoir en fait tout naturellement un objet qui a vocation à être investi et manipulé. Oui une courbe peut être ‘idéologique’.

      Malgré la faiblesse des arguments de certains climato-sceptiques , je ne peux que constater que les partisans du réchauffement anthropique n’arrivent pas à expliquer par leur modèle les anomalies de courbes assez simples à même coefficient scientifique.
      A partir de là, soit ils suppriment ces contre-exemples, soit ils les invalident péniblement en invoquant la complexité des choses, soit ils en dénigrent les auteurs, soit ils nous repassent en boucle « et pourtant elle se réchauffe » , ce dont nous sommes également convaincu.

        +5

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      • déplorable 21 // 10.02.2018 à 02h05

        Votre commentaire est une synthèse remarquable . En particulier votre dernière phrase :
         » ce dont nous sommes également convaincu  » . J’ai maintenant presque renoncé a faire comprendre a mes interlocuteur la différence entre LA SCIENCE du climat ( qui par ailleurs n’est pas hors du monde comme vous dites si bien ) et L’IDEOLOGIE DU RECHAUFFEMENT. Il est vain de tenter d’avoir une pensée un peu complexe. Vous ne pouvez résister au terrorisme intellectuel de la pensée binaire paresseuse et conformiste, du  » camp du bien  » et du « camp du mal « . ( la pensée manipulatoire pseudo  » anti-complotiste « )
        Une autre perversité c’est le  » pour la bonne cause  » : des gens sincères et honnêtes sont capables d’accepter des énormités, des exagérations délirantes puisque » c’est pour la bonne cause  » C’est ainsi qu’avance l’idéologie libérale , en digérant toutes pensées critiques et révoltes sincères ( pollution , environnement , bio diversité vs CO2 )
        La seule solution, c’est une pratique RADICALEMENT HONNETE

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        Alerter
        • Crapaud Rouge // 10.02.2018 à 10h04

          « SCIENCE du climat » vs « IDEOLOGIE DU RECHAUFFEMENT » ? La seule différence que je fais entre les deux, c’est que je me fiche royalement de la seconde. En revanche, je critique volontiers tout ce qui en découle, tous les machins verts, éco-truc, durables and Co. (https://onfoncedanslemur.blog/2017/11/11/imposture-des-enr/)

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  • some // 09.02.2018 à 20h51

    très bien ce billet. Je regrette, si je puis dire, qu’il n’y ai pas un graph comme l’à fait Jancovici qui consiste à plotter les températures en fonction des émissions de co², ainsi que la visualisation des targets, ou scénario, du giec.

    Ce graph permettait de dire que nous avions x GT d’émission de co² avant de n’être forcé de tout arrêter pour rester sous la barre de 1.5° (je crois). De là cela lui permet de développer un raisonnement logique pour expliquer que notre système économique n’est pas viable car il était mal formé in utero (jean baptiste say: nature == ressource illimitée donc négligeable).

    Ce graph me semble intéressant pour comprendre la nature de notre problème au delà de la question climatique.

    Aussi tout cela démontre bien l’inanité de nos modes de vies dit moderne.

      +1

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  • emile // 09.02.2018 à 20h54

    Je crois que plus grand monde ne croit aux changements, certains sont entrain de s’adapter mais ils sont peu nombreux, et a priori personne ne peut plus arrêter le RC, reste l’adaptation ou le déni (Musk, Trumps and co), et ce jusqu’au dernier humain…

      +1

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    • TuYolPol // 10.02.2018 à 01h23

      Exact. Il y a aussi ceux qui se préparent à en tirer profit. Dans un système thermodynamique en transition, les turbulences sont toujours bonnes à prendre, c’est des opportunités. C’est le penchant des transmichemuche de se moquer comme d’une guigne des antiquités humaines. Transhumanisme ni capitalisme et humanisme, ne font bon ménage. Les excités de la turbulence, les mégalos du casino, ont hâte d’être immortels dans leur cybercuve métacérébrale. La maladie va-t’elle nous tuer ? Qu’est-ce qu’ils vont foutre pendant leurs millions d’années de deuil les immortels dans leur partie de Monopoly ?

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  • Grégory // 09.02.2018 à 21h09

    Sans incertitude de mesure, la courbe de température me semble inutile. Même avec incertitude, j’aimerais vraiment voir un article approfondi sur comment elle calculée.

    Voici le genre d’image utilisée, y compris ici, pour présenter la température mondiale. Source NOAA
    https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/service/global/map-blended-mntp/201712.gif

    Et pour cause, cette image est dans le rapport annuel. Voici une image de la même periode qu’il faut chercher un peu plus loin sur leur site.
    https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/service/global/map-land-sfc-mntp/201712.gif

    Surprise : au moins la moitié des terres ne sont pas mesurées. Mais alors comment font ils pour remplir les cases vides de la première image ?

    Avec des algorithmes.

    Bon, et comment valident ils leurs algorithme sans mesures réelles pour comparer ?

    En général la réponse est avec des proxys. Cette réponse est incompréhensible dans la mesure ou ces mesures de cercles dans les arbres sont encore plus limitées dans l’espace, beaucoup moins précises dans le temps, etc.

    A vrai dire, je ne sais pas comment ils pourraient même calculer une incertitude. Ou faire une courbe. En 1950 il n’y a presque aucune station en Afrique, Amérique du Sud… Mais on connait la température mondiale?

    Ca m’intéresserait beaucoup de lire ici là dessus.

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    • RV // 10.02.2018 à 19h14

      « Et je me permets de rappeler que le fameux 97% des scientifiques qui adhèrent aux conclusions du GIEC  »

      Le GIEC est un groupe de travail qui compile et met en forme les travaux de la communauté scientifique, pas l’inverse . . .

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  • Raoul C, // 09.02.2018 à 22h02

    «Tous les dangers viennent d’un excès en trop ou en moins des gaz composants notre air si on perd cet équilibre forcément le gaz en excès aura la fâcheuse tendance de démontrer ses propriétés propres et pas forcément opportunes pour la vie.»

    On a encore énormément de marge, voir les concentrations de CO2 quand il y avait des crocodiles dans l’arctique. https://webadmin.mcgill.ca/newsroom/node/14345

    Vivant au Canada je suis pour le réchauffement, mais je pense malheureusement que les modèles exagèrent ce prochain réchauffement (devenu « dérèglement » mystérieusement). Je pense qu’il faudrait vraiment arrêter la panique sur le sujet, elle n’est pas bonne conseillère.

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  • TuYolPol // 10.02.2018 à 01h00

    228 commentaires, on ne peut pas tout lire, on est vite découragé, mais je trouve assez bizarre que tant de profils contestataires, résistants, opposants, indépendants, se trouvent aussi à l’aise, voire, aient autant besoin, de renverser ce qui était un mouvement de résistance et de contestation à savoir la dénonciation de l’impact d’une économie folle sur les écosystèmes, pour le transformer en conformisme à combattre. Et ceci en dépit de la violence croissante des turbulences climatiques, de la sincérité de milliers de scientifiques pas complètement neuneus, du simple bon sens quant à la mesure des millions d’années de carbone fossile exhumés et brûlés. Ça me dépasse.

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  • Narm // 10.02.2018 à 03h49

    TuYolPol : je n’ai pas tout lu. Habitué du site, j’en apprécie tous les articles. (quand je peux les lires) mais aussi tous les commentaires, je relierai si j’ai le temps
    je ne suis pas “contestataire” mais il est heureux que les uns et les autres puissent s’exprimer, surtout sur ces certitudes qu’on nous clairone ou qu’on nous vend
    Je pense depuis longtemps que le “réchauffement C” devenu comme par hazard ” dérèglement climatique” n’est qu’une vaste opération rackette. Une histoire de gros sous visant à taxer et à empêcher aussi des pays en développement à se développer et être autonôme.
    ça n’est qu’un avis parmis d’autres.
    je crois qu’on en a encore une preuve avec cet article qui rappelle bien que la France est au niveau du Canada, vous savez, ce pays froid qui bas des records de froid cette année. bizard pour un système en réchauffement ?
    Comme dit dans l’article, nous avons un temps plus tempéré que grace au golf stream.
    et les graphique qui s’arrête en 2014 avec une échelle douteuse.
    Nous verons bien d’ici quelques années.

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    • TuYolPol // 10.02.2018 à 09h05

      @Narm Les records de froid, comme les records de chaleur, comme les records de sécheresse, sont des records. Et on ne cesse d’aligner des records, ces dernières années, des événements extrêmes. Alors ce que je veux dire, c’est que ces records de froid à certains endroits, de chaleur à d’autres, de fréquence et de violence des ouragans etc, ne sont pas le signe d’un refroidissement. Lorsque vous montez les écarts de température entre une source froide et une source chaude dans un récipient d’eau, les turbulences à l’intérieur s’accentuent et il est prévisible que parmi ces turbulences les courants froids et chauds s’accentuent, même si seule la source chaude a bougé et si le système se réchauffe globalement. Donc non ce n’est pas bizarre qu’il y ait des records de froid par endroit, c’est prévisible dans un système où les flux sont obligés de s’accélérer pour compenser des surcharges.

      Nous verrons pas si « bien » que ça, car je pense pour ma part que c’est déjà bien trop tard, qu’il fallait réagir dans les années 90, et que maintenant c’est le deuil et la résilience qu’il faut préparer.

      C’est d’autant plus trop tard que la preuve est déjà faite qu’on n’y comprend rien, collectivement, et qu’on n’y comprendra toujours rien tant qu’on n’aura pas littéralement le feu au cul.

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      • Fritz // 10.02.2018 à 09h19

        Bref :
        quand il fait chaud, c’est le réchauffement climatique
        quand il fait froid, c’est le réchauffement climatique.
        Réponse à tout. Pas de réfutation possible. Qu’en disait Karl Popper ?

        Quant aux « records », aux accidents météorologiques, il faut faire la part du catastrophisme médiatique. En France métropolitaine, la canicule d’août 2003 a brisé plusieurs records, mais pas LE record de chaleur : 44° C à Toulouse, quatre-vingts ans plus tôt, le 8 août 1923.

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        • Crapaud Rouge // 10.02.2018 à 13h54

          « Pas de réfutation possible. Qu’en disait Karl Popper ? » : mais on l’attend fébrilement la « réfutation » des climato-sceptiques et autres climato-réalistes. On l’attend et l’on ne voit rien venir. Pas l’ombre d’une amorce d’un début un tantinet sérieux. Vous me faites penser à tous ces hurluberlus qui « contestent » la physique quantique. La seule différence avec eux, c’est que vous réussissez à faire parler de vous, alors que l’on se fiche comme d’une guigne des « contestataires » de la physique quantique. Je mets des guillemets car les vrais contestataires, ceux qui viennent avec des arguments sérieux, provoquent immanquablement un grand remue-ménage dans le petit monde de la physique. Il en irait de même dans celui de la climatologie si arguments sérieux les « contestataires » avancer pouvaient.

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          • Le Rouméliote // 10.02.2018 à 17h04

            Eh bien commencez donc par lire Marcel Leroux, La Dynamique du temps et du climat, éd. Dunod, 2° éd., 2004 et on en reparle après !

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        • TuYolPol // 10.02.2018 à 14h53

          Exactement, quand il y a des amplitudes extrêmes et des turbulences, c’est le signe d’une augmentation de l’apport d’énergie. Réchauffement se traduit dans ce cas par l’augmentation de l’énergie absorbée et l’augmentation des flux de compensation. Ça n’a rien de bizarre, on conçoit ça très facilement. S’il s’agissait d’un refroidissement, les événements climatiques seraient probablement de plus en plus réduits et les gradients de température, des pôles à l’équateur, plus faibles. Réchauffement global ne peut pas être uniforme, c’est évident.
          De toute façon, les océans s’acidifient, les massifs coraliens meurent, le niveau des mers monte, les glaciers fondent, le carbone relâché dans l’atmosphère augmente, les écosystèmes se décalent en altitude et en latitude. Mais tout ça c’est certainement des fake facts.

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        • Les-crises // 10.02.2018 à 20h25

          Mais il y a juste un truc que je ne comprend pas tout le CO2 (gaz à effet de serre) qu’on émet et qui augmente dans l’atmosphère année après année, vous pensez qu’il va avoir quels effets ? Aucun ?

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          • Fritz // 10.02.2018 à 20h45

            Je pense que le principe de précaution s’impose. Mais cela suppose de sortir d’un piège collectif : la bagnole à outrance, toujours plus d’avions et d’aéroports, la quasi-obligation d’habiter loin de son lieu de travail, le libre-échange délirant, etc. Tout ce qui rejette du CO2.

            Las, je n’ai pas l’impression qu’on essaie de sortir sérieusement de ce piège.

            Vers 1975, j’avais demandé à ma mère : « et comment on fera quand il n’y aura plus de pétrole ? » Ironique, elle m’avait répondu : « les hommes sont bien assez intelligents pour trouver la solution ». Et plus de quarante ans après…

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          • olivier // 11.02.2018 à 19h45

            34 sur 3000 (milliards)
            L’europe c’est a peine 3…

            Même si nous arrêtions complètement, ce qui est impossible, cela n’aurais pas d’impact significatif. Il faudrais surtout que les pays pauvres redeviennent encore plus pauvre (ce que dénonçais Trump ). Pas franchement populaire. L’economiste devrais le savoir.

            Plus de CO2 c’est moins de pauvres (pays en voie de développement) et moins de famine (photosynthèse – rendement agricole).
            -> Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace.
            Fournir sanitaires et électricité a 300 millions d’indiens me parait plus urgent que de suivre le machin IPCC (i pour intergouvernementale je le rappel).

            Aujourd’hui la concentration est de 0,04 % Nous avions 4 fois plus forte a l’ère jurassique (végétation florissante). 15 fois plus à l’ère cambrienne.

            Même pas peur. La psychose : sans moi.

            Le reste, il reste a le prouver. Pour mémoire : la conclusion du 5e rapport du IPCC (2013) commence par « It is extremely likely… »

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        • Séraphim // 11.02.2018 à 13h05

          Vous avez réussi à citer Karl Popper et à rester publié, sans que votre post ne passe à la trappe? Felicitations! C’est on ne peut plus pertinent et justifié comme remarque, mais…pas facile!

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    • TuYolPol // 10.02.2018 à 09h34

      Pour ce qui est du recyclage de la menace climatique en opportunité supplémentaire de racket, c’est pas faux et c’est un autre problème. Mais ce n’est pas une raison pour faire le choix du déni. Si les labos pharmaceutiques se font du beurre sur des pathologies, si certains seuils sont volontairement abaissés pour élargir la clientèle, on peut avoir les deux concomitamment. Pour notre climat c’est pareil. La fonte des banquises est quand-même patente. Les milliards de tonnes de carbone fossile recyclés dans l’atmosphère sont une évidence.
      Pour ce qui est d’empêcher des pays de se développer et de devenir autonomes, il y a quelquechose d’antinomique. Plus on me dit « développé », plus je suis en réalité dépendant et aliéné. L’autonomie ce n’est pas ça. L’occidental ne maîtrise plus rien, ni de sa vie, ni de son environnement, ni de sa psychologie, rien de rien, c’est une espèce de monstre systémique qui décide pour lui, c’est son addiction qui décide pour lui. On est dans la généralisation de l’addiction, de l’infantilisation, des pulsions puériles, de la faiblesse ontologique. Ce n’est pas ce que je souhaite à des sociétés qui vivaient en équilibre depuis des centaines d’années. Les progrès possibles exigent de repenser totalement l’économie et le partage.

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    • TuYolPol // 10.02.2018 à 09h59

      L’essentiel est dans l’échelle : 99% des humains sont adaptés à une échelle locale. Quand toutes les dépendances les plus triviales, manger, se déplacer, se chauffer, vivre ensemble, se déplacent vers une échelle globale, le perdant est 99% des humains. Le gagnant est le 1% qui pompe les flux globaux. Tous les autres perdent. En définitive, tout ce qu’on a appris devrait servir exclusivement à relocaliser efficacement les dépendances vitales.

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  • christophe // 10.02.2018 à 06h08

    Bonjour,
    ni pro, ni anti mais dans le doute ça oui. Une seule certitude : on fait pas mal de conneries ici-bas.
    ceci étant dit, quelques éléments d’information qui ne sont pas destinés à trancher le débat :
    1. Les paramètres de Milankovic : https://youtu.be/FTzmqjDNMmM
    2. Daniel Tanuro, ingénieur-chercheur et agronome, publie deux articles que l’on trouvera ici https://france.attac.org/archives/spip.php?article8006
    le premier, « Comment les mécanismes du marché pourrissent le climat »; le second « Énergie de flux ou énergie de stock ? : Un cheval de Troie dans l’écologie de Marx

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    • RV // 10.02.2018 à 20h11

      merci pour le lien vers Milankovic
      la fin de la vidéo nous informe que la dernière ère interglaciaire dans laquelle nous nous trouvons aurait du se terminer il y a 1000 ans, que généralement elles durent 10000 ans et qu’on en a encore pour 40000 ans d’ère d’interglaciaire !
      Y a quelque chose qui cloche la dedans
      j’y retourne immédiatement
      (comme disait Boris Vian)
      ceci dit, c’est très intéressant de connaitre ces cycles, mais apparemment il y a quelque chose qui nous échappe ! La vidéo ne nous dit pas pourquoi des cycles interglaciaires de 10000 ans se transforment aujourd’hui en 11000 + 40000

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      • RV // 10.02.2018 à 21h24

        Je viens de relire la page https://www.les-crises.fr/climat-14-milankovitch/
        je n’y vois aucune information sur la durée de la dernière ère interglaciaire, la notre.
        Il est fait mention en début d’article d’une période de 10000 ans, conformément à cette vidéo.

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  • VincentL // 10.02.2018 à 08h36

    En attendant chapeau l’article !

    J’étais parti pour faire le calcul du lien tonnes rejetées par an et ppm moi même et le voici.

    Juste pour passer les 240 commentaires, c’est le meilleur article que j’ai vu sur la question.

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  • Pasp // 10.02.2018 à 10h28

    Bonjour Olivier, Juste un petit détail technique à propos du graphe sur l’évolution de la température exprimé en écart par rapport à la température moyenne de1880 à 2017. Tu n’as pas l’impression de te moquer du monde avec la potition du 0 °C? Je suis désolé mais il n’y a aucun moyen pour qu’un graphe comme celui-là soit mis en ligne de bonne foi. Ton 0°C devrait se trouver ±0,4°C plus haut.

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    • RV // 10.02.2018 à 20h23

      Bonjour
      pouvez-vous nous dire ce qui vous permet d’affirmer cela et quelles sont les conséquences d’interprétation de cette courbe ?

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    • Les-crises // 10.02.2018 à 20h29

      « par rapport à la température moyenne de1880 à 2017 »

      non, car, comme indiqué, on trace à la température moyenne de 1880 à 1910, pas 2017…

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  • Gilles // 10.02.2018 à 11h31

    Merci pour cette article synthétique.
    Il y a par contre une petite correction de forme, vous parlez de GT et Milliards de Tonne.
    Je trouve que ça apporte de la confusion de les mélanger dans le texte. Soit en GT soit en MdT mais pas les 2 en même temps.
    Mais sinon encore bravo pour l’article.

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